Bien nommer les choses
et signifier la réalité, c’est ce à quoi s’est attelé hier soir le Président de
la république à propos de l’agression de Poutine en Ukraine qui fait partie d’un
plan plus vaste pour dominer le continent européen et faire en sorte que la
Russie retrouve le statut qu’elle avait au moment de feue l’URSS.
Et d’expliquer ses
propos qui ont été déformés ou instrumentalisés par nombre de ses opposants et
une grande partie des médias comme si parler de ce qui se passe et de ses
possibles implications étaient des gros mots que les gens ne veulent pas
entendre.
Car ce que dit aujourd’hui
Emmanuel Macron après s’être bercé d’une possible négociation avec Vladimir
Poutine au début de son agression, est, non seulement ce qui est, mais un
devoir en tant que chef de l’Etat.
Oui, en tant que dirigeant
d’une des plus importantes démocratie de la planète au message universel et
humaniste, il est nécessaire et indispensable que ses concitoyens soit au
courant et se préparent à une éventuelle escalade de ce conflit voulu par un
seul criminel dont les «exploits» et les objectifs ressemblent de plus en plus
à ceux d’Adolf Hitler et dont un des modèles est Joseph Staline.
On peut essayer de se
mettre la tête sous un oreiller, fermer les yeux et se boucher les oreilles,
cela ne changera pas la donne.
► Voici les principaux
extraits de son entretien sur TF1 et France 2
> La guerre en
Ukraine est existentielle pour notre Europe et pour la France.
> Si la Russie
venait à gagner, la vie des Français changerait.
> Qui peut penser une seule seconde que le président
Poutine, qui n'a respecté aucune de ces limites et aucun de ses engagements,
s'arrêterait là?
> La sécurité pour la France, la sécurité de l'Europe et
la sécurité des Français se joue là-bas.
> Si la Russie
gagne cette guerre, la crédibilité de l’Europe serait réduite à zéro.
> Si la guerre
venait à s'étendre en Europe, ce serait le seul choix et la seule
responsabilité de la Russie
> La Russie est un
adversaire
> Nous ne faisons
pas la guerre au peuple russe.
> Poutine est pris dans une dérive personnelle,
répressive et autoritaire dans son pays.
> Poutine a fait le choix d'être une puissance de
déstabilisation en Europe et dans le monde.
> Jamais nous ne
mènerons d’offensive, jamais nous ne prendrons l’initiative.
> la France est une
force de paix.
> Aujourd’hui, pour
avoir la paix en Ukraine, il ne faut pas être faible, et donc il nous faut
lucidement regarder la situation et il nous faut, avec détermination, volonté,
courage, dire que nous sommes prêts à atteindre les moyens pour atteindre notre
objectif, qui est que la Russie ne gagne pas.
> Nous ne sommes pas dans l'escalade, nous ne sommes pas
en guerre contre la Russie, mais nous ne devons pas laisser gagner la Russie
> L'envoi de troupes n'est pas mon souhait mais toutes
ces options sont possibles.
> Il ne faut pas être
faible face à Moscou, il nous faut (...) dire que nous sommes prêts à mettre
les moyens pour atteindre notre objectif, qui est que la Russie ne gagne pas.
> C'est au président Poutine qu'il faut (…) demander où
sont ses lignes rouges.
> Vouloir la paix, ce n'est pas choisir la défaite, c'est
être crédible.
> La paix, ce n’est
pas la capitulation de l’Ukraine.
> Est-ce que vous
pensez que les Polonais, les Lituaniens, les Estoniens, les Roumains, les
Bulgares pourraient une seconde rester en paix en cas de victoire russe en
Ukraine.
> Le nucléaire n’est pas un instrument de déstabilisation
ou de menace, c’est un instrument de sécurité
> La France n’a pas une industrie de défense qui est
adaptée à une guerre de haute intensité territoriale, qui n’est dans aucun de
nos pronostics, et que nous ne nous apprêtions pas à mener pour nous-mêmes.
> Depuis le début, nous avons multiplié par plus de trois
notre production des catégories d'obus et de missiles qui sont pertinents pour
les Ukrainiens. Simplement, en effet, on a des limites et c'est vrai de tous
les pays européens (...) C'est pourquoi on a décidé qu'on allait les créer en
Ukraine, parce que c'est plus proche du terrain.
> [Recours aux emprunts pour financer le soutien à Kiev] Je
pense que, si les besoins devaient être plus importants, c’est d’ailleurs une
proposition qui a été faite par la première ministre d’Estonie (…), j’y
souscris.
> Ceux qui posent
des limites à l’engagement pour soutenir l’Ukraine face à
l’invasion russe ne font pas le
choix de la paix mais font le choix de la défaite. Ils font le choix de
l’abandon de souveraineté parce qu’ils font le choix dès maintenant de dire:
nous, nous avons des limites.
> Choisir de
s’abstenir ou de voter contre un soutien à l’Ukraine, ce n’est pas choisir la
paix, c’est choisir la défaite. Ce n'est pas sérieux. Notre
responsabilité, c'est d'être fort pour la paix, de tenir cette unité
européenne.
> Nous vivons depuis quelques années tous dans un monde
où ce qu'on croyait impensable arrive. C'est cette fin de l'insouciance que
j'évoquais il y a quelques années. On y est. La guerre est sur le sol européen.
Il y a «moins de 1500 kilomètres entre Strasbourg et Lviv.
> Pour avoir la paix en Ukraine, il ne faut pas être
faible. Il nous faut lucidement regarder la situation et il nous faut avec
détermination, volonté, courage dire que nous sommes prêts à mettre les moyens
pour atteindre notre objectif qui est que la Russie ne gagne pas.