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vendredi 27 juin 2025

Propos centristes. Union européenne – Traduire Poutine en justice / Augmentation des dépenses de Défense / Résister à Trump et Poutine / Se dresser face à Orban / Crise de Gaza / Situation en Iran…


Voici une sélection, ce 27 juin 2025, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux dans l’Union européenne.

► Institutions européennes
● Commission européenne (commissaires centristes)
[Nota: les propos tenus par les commissaires européens français sont à lire dans Propos centristes France]  
Kaja Kallas (vice-présidente, haute représentante pour les affaires étrangères et la politique de sécurité)
> Chaque centimètre de la guerre de la Russie a été documenté. Il n’y a pas de place pour le doute – et pas de place pour l’impunité. L’accord entre le Président Zelensky et le Conseil de l’Europe pour la création d’un Tribunal spécial envoie un message clair : personne dans la direction de la Russie n’est intouchable.

> Le sursis annoncé dans les combats entre Israël et l’Iran est une bonne nouvelle mais reste fragile. Toutes les parties devraient s’en tenir à cela et s’abstenir de toute nouvelle violence. Toute escalade supplémentaire doit être évitée.

L’UE est solidaire de toutes les personnes touchées, y compris le Qatar hier soir. C’est le moment de revenir à la table des négociations. Que cela soit un tournant pour toute la région. Je continuerai à travailler dans ce but avec toutes les parties.

> Le Canada est l’un des partenaires les plus proches de l’UE – et un ami de confiance. Aujourd’hui, je suis fier de signer un nouveau partenariat en matière de sécurité et de défense avec le Canada. Dans une période de tensions croissantes, cela approfondira nos liens en matière de défense et libérera de nouvelles coopérations.

> Les ministres des Affaires étrangères restent concentrés sur une solution diplomatique, mais les préoccupations concernant l’escalade de la guerre sont élevées. Toute fermeture iranienne du détroit d’Hormuz serait extrêmement dangereuse.

> L’Iran ne doit pas être autorisé à développer une arme nucléaire, car cela constituerait une menace pour la sécurité internationale. J’exhorte toutes les parties à prendre du recul, à revenir à la table des négociations et à empêcher une escalade supplémentaire. Les ministres des affaires étrangères de l’UE discuteront de la situation demain.

> La libération de Siarhei Tsikhanouski et de 13 autres prisonniers politiques marque une étape positive après une injustice prolongée. Je salue l’engagement américain qui a rendu cela possible et partage la joie des familles réunies. Mais tous les prisonniers politiques en Biélorussie doivent être libérés.

> [Remarques à la suite du Conseil des affaires étrangères]
Les ministres européens des affaires étrangères se sont réunis aujourd’hui pour discuter du soutien à apporter sur une série de questions. Il se passe beaucoup de choses dans le monde en ce moment.
Permettez-moi donc de commencer par la situation en Iran. La nouvelle guerre est un développement dangereux, et les récentes actions militaires ont intensifié les tensions. L’Iran est une menace depuis des décennies, et l’UE a toujours dit que l’Iran ne doit pas être autorisé à développer une arme nucléaire, car cela constituerait une menace pour la sécurité internationale.
Mais les actions militaires sont toujours pleines de risques et d’incertitudes. Ce qui compte maintenant, c’est de minimiser le risque d’une nouvelle escalade. Aujourd’hui, les ministres exhortent toutes les parties à prendre du recul, à revenir à la table des négociations et à empêcher toute escalade supplémentaire. Une guerre prolongée ne profite à personne.
La situation en Ukraine reste également la priorité absolue, et nous avons été rejoints par la ministre Sybiha aujourd’hui. Nous soutenons tous les efforts pour parvenir à un cessez-le-feu, mais la Russie intensifie la fréquence et l’intensité de ses attaques. Juste la nuit dernière, nous avons encore eu cinq victimes à Kyiv.
À ces demandes, nous répondons avec force. D’ici la fin de cette semaine, nous visons à approuver le 18e paquet de sanctions contre la Russie. Chaque sanction affaiblit la capacité de la Russie à mener cette guerre. Un nouveau plafond des prix du pétrole russe reste sur la table.
Je suis également heureux d’annoncer que nous avons discuté du soutien militaire à l’Ukraine, et j’ai le plaisir d’annoncer que 80 % des engagements nécessaires pour ces initiatives de 2 millions de tours ont déjà été effectués pour cette année. Mais bien sûr, c’est 80% et nous devons encore en faire 20 de plus.
Nous avons également discuté de la guerre hybride de la Russie contre les pays européens. Le sabotage et les cyberattaques russes constituent une menace directe pour l’Europe. La nouvelle stratégie contre-hybride de l’UE est un plan clair sur la façon de réagir.
Dans le monde entier, lorsque nous parlons de la flotte fantôme [russe], par exemple, les délégations de l’UE aident les pays à dévier les navires de la flotte fantôme. Nous avons donc la Tanzanie [qui] a déjà radié sept navires, et je me réjouis que le Panama, le Honduras et la Barbade n’enregistreront aucun des navires figurant sur la liste. Cela aide également à prévenir le contournement des sanctions.
Ensuite, nous avons déjeuné, la discussion uniquement entre ministres sur la Chine. Il est clair que la Chine est l’un des plus grands partenaires commerciaux, et nous avons quelques problèmes comme le changement climatique où nous coopérons, mais chaque relation nécessite une dose de réalisme. La Chine permet la guerre de la Russie. Nous avons la formulation de l’OTAN selon laquelle la Chine est le principal facilitateur de la guerre de la Russie contre l’Ukraine. Elle mène des cyberattaques. Il interfère avec nos démocraties et utilise des pratiques commerciales coercitives. Ces aspects mettent à rude épreuve notre relation et rendent de plus en plus difficile de continuer comme avant.
Il était donc important d’entendre les réflexions des États membres et des ministres des affaires étrangères de l’UE avant le sommet Union européenne-Chine du mois prochain.
En ce qui concerne Gaza, les priorités de l’Union européenne sont claires : un retour à un cessez-le-feu total, un accès humanitaire complet et la libération de tous les otages. Je reste en contact régulier avec le ministre Saar d’Israël, et lors de nos pourparlers, je précise que le blocus sur la nourriture et les médicaments ne protège pas Israël. Au lieu de cela, il provoque plus de souffrance.
Aujourd’hui, les ministres ont discuté de l’examen de la conformité d’Israël avec l’article 2 de notre accord d’association, qui a été élaboré par des experts juridiques. Vous avez tous également vu l’examen. Je vais maintenant aborder les résultats de l’examen avec Israël. Notre premier objectif est de changer la situation sur le terrain et d’aider l’aide humanitaire à entrer et à aider les gens. Donc aujourd’hui était le début du débat et non la fin.
Les ministres ont également discuté de la répression croissante en Géorgie, notamment des attaques contre les dirigeants et les médias de l’opposition. Nous sommes prêts à envisager d’autres mesures restrictives contre les responsables.

Et enfin, l’Union européenne fera un grand pas en avant dans ses relations avec le Canada plus tard aujourd’hui, y compris avec le nouveau partenariat pour la sécurité et la défense. Cet accord renforce nos liens en matière de défense et ouvre de nouvelles voies de coopération, notamment sur l’Ukraine, la cyberdéfense, les technologies émergentes, et il peut également ouvrir la porte aux entreprises canadiennes pour accéder aux prêts industriels de l’UE dans le domaine de la défense.
L’Europe et le Canada deviennent plus forts ensemble. Nous partageons les mêmes valeurs, et à l’heure des tensions croissantes, ce partenariat est une étape vitale face aux défis sécuritaires d’aujourd’hui et [nous] le faisons ensemble avec nos amis du Canada. 

 

Michael McGrath (commissaire à la démocratie, à la justice et à l’état de droit)
> Je me félicite de l’accord intervenu aujourd’hui sur la réforme de la directive relative aux modes alternatifs de résolution des conflits. La résolution extrajudiciaire des litiges offre aux consommateurs un moyen rapide et abordable de défendre leurs droits - sans procédures judiciaires longues et coûteuses, rendant ainsi la justice plus accessible à tous.

> [Tribunal spécial pour le crime d’agression de la Russie contre l’Ukraine] Un pas de plus vers la responsabilisation de la Russie dans sa guerre brutale d’agression contre l’Ukraine. Nous soutiendrons l’Ukraine et le peuple ukrainien aussi longtemps qu’il faudra pour assurer une paix juste et durable.

> Signé, cacheté & livré ! Aujourd’hui, le ministre Fatmir Limani et moi-même avons signé un accord sur la participation de la Macédoine du Nord au programme « Citoyens, égalité, droits et valeurs » de l’UE. Ce financement soutiendra une société démocratique et inclusive en Macédoine du Nord basée sur l’État de droit.

> Personne ne devrait rencontrer d’obstacles au vote, quel que soit le pays européen dans lequel il réside. Les nouvelles règles de l’UE améliorent l’accès à une information claire et multilingue, garantissent des droits de vote équitables et égaux et renforcent les garanties pour tous les Européens.

> Une société civile dynamique est le moteur de nos démocraties. Elle donne du pouvoir aux gens, aide à créer des politiques et renforce le tissu social de nos sociétés.

> [Sanctions contre la Russie] Le blocage d’un paquet de sanctions par la Hongrie n’a rien de nouveau. Nous le savons déjà, et nous l’avons vu auparavant, donc nous travaillons là-dessus pour faire passer le paquet. Nous proposons un paquet assez solide, mais voyons quel genre de compromis nous devons faire pour que tout le monde embarque. Donc, le travail est toujours en cours. 

> [Iran] Bien sûr, le programme nucléaire - tout le monde est concerné. Mais aussi les cyber-attaques et hybrides que l’Iran mène contre des pays européens ; aussi, la détention de citoyens européens ; aussi, leur soutien à la Russie et au programme de missiles balistiques. Nous avons soulevé ces questions, et l’Iran a dit qu’il est prêt à en parler. Aujourd’hui, il y avait aussi un large consensus parmi les pays européens sur le fait que nous devons poursuivre ces discussions, parce que la diplomatie est le moyen de régler ces choses à long terme pour avoir un accord avec l’Iran pour ne pas avoir d’arme nucléaire, et les autres préoccupations que nous avons également. Donc oui, nous resterons certainement en contact. Les canaux de communication sont ouverts.

> [Gaza] Notre principale préoccupation est la distribution de l’aide humanitaire. Nous voyons l’aide humanitaire derrière les frontières, mais elle n’atteint pas les gens. Nous soutenons les réseaux internationaux de distribution d’aide humanitaire parce qu’ils ont tous les outils nécessaires pour livrer cela. Et bien sûr, [notre préoccupation est] que la situation s’améliore pour les personnes sur le terrain ; sur l’aide en cours de livraison.

 

Hadja Lahbib (commissaire à l’égalité et à la gestion des crises)
> Les yeux de l’Europe sont sur Budapest ce week-end. La Pride est à l’honneur. Et votre ville rayonne dans toute sa diversité. C’est une célébration des personnes LGBTIQ — ici en Hongrie et dans le monde entier. C’est pourquoi il est si important pour moi d’être ici pour célébrer avec vous. C’est aussi une célébration de l’incroyable diversité de l’humanité — toutes leurs couleurs, formes, tailles, croyances et cultures. Tout comme il n’y a pas deux empreintes digitales identiques, il n’y a pas deux personnes identiques. Et essayer de les rendre identiques n’a tout simplement pas de sens. Cette diversité est « l’âme » de notre Union. Au fil des décennies, nous avons construit notre maison européenne — brique par brique. Maintenant, nous allons la protéger—brique par brique. C’est plus grand qu’une marche des fiertés dans une seule ville européenne. Il s’agit du droit d’être pleinement nous-mêmes — que ce soit à Budapest, à Bruxelles ou ailleurs.
En tant que commissaire européen à l’égalité, je suis ici aujourd’hui en Hongrie — tout comme je le serais dans n’importe quel autre État membre—pour défendre les valeurs de liberté, d’égalité et de dignité humaine.
Je viens à Budapest en tant qu’ami de la Hongrie. Et entre amis, vous pouvez être franc. Nous avons tous rejoint notre Union — pas seulement pour le marché unique, mais aussi pour les valeurs que nous partageons —la liberté, la tolérance et l’inclusion.
Je suis donc également ici pour rencontrer des ministres du gouvernement hongrois parce qu’il est important de s’engager, même lorsque nous ne sommes pas d’accord. Mon message est clair : je réfute la croyance selon laquelle les vies des personnes LGBTIQ ne sont pas de valeur égale aux autres.
L’UE n’est pas neutre sur la haine. Nous ne pouvons pas rester passifs. Nous ne pouvons pas tolérer ce qui est intolérable. Aujourd’hui, nos valeurs sont mises à l’épreuve — en Europe et dans le monde entier.
Ces attaques font partie d’une action plus large visant à faire reculer les progrès et à annuler les droits pour lesquels les générations qui nous ont précédés se sont battues. Le droit de se rassembler pacifiquement est l’un de ces droits — il doit être protégé et respecté dans toute l’Union européenne.
Les lois et mouvements anti-LGBTIQ ne mènent qu’à la division, à la discrimination et à la peur. Aujourd’hui, de plus en plus de personnes LGBTIQ+ sont confrontées à la haine et au harcèlement dans leur vie quotidienne. Cela, nous ne l’accepterons jamais.
C’est pourquoi nous continuerons à lutter pour protéger — et étendre—les droits et libertés de chacun, y compris notre communauté LGBTIQ+.
Il n’y a pas de retour en arrière.
Nous allons de l’avant, en préparant une nouvelle stratégie d’égalité LGBTIQ+ qui sera prête plus tard cette année. Cette stratégie mettra l’accent sur la lutte contre la violence et le harcèlement motivé par la haine — en ligne et hors ligne—et sur la fin des pratiques de conversion.
Il y a encore beaucoup à faire, donc nous avons besoin de tout le monde à bord. C’est pourquoi je rencontre également des membres de la société civile hongroise pour entendre leurs préoccupations et exprimer notre plein soutien à leur travail vital.
Nous intensifions notre soutien parce que les organisations de la société civile sont des partenaires clés dans la promotion des droits LGBTIQ+ dans l’UE. Nous voulons renforcer le dialogue entre la Commission et la société civile et les impliquer davantage dans la politique et la prise de décision.
Nous mettons un budget solide pour soutenir la société civile — plus de 1,5 milliard d’euros—le plus important jamais consacré à la promotion des valeurs de l’UE. Nous avons déjà soutenu plus de 5400 organisations de la société civile à travers l’Europe et au-delà.
Vous pouvez compter sur moi pour être un fervent défenseur de l’égalité et de la non-discrimination dans notre prochain budget européen.
Des progrès durables seront également construits sur des bases nationales solides. Nous continuerons donc à travailler avec nos États membres pour les aider à développer leurs stratégies LGBTIQ+. Hongrie, je suis ici pour vous soutenir.
Aujourd’hui, c’est la communauté LGBTIQ. Mais demain, ça pourrait être n’importe qui d’autre, pour n’importe quelle raison, sous n’importe quel prétexte. Ne nous laissons pas tromper, l’histoire nous montre qu’il y a toujours une « bonne » raison de discriminer.

> Admirative du travail du Docteur Denis Mukwege, l’homme qui répare les femmes, et de l’hôpital Panzi. Échanges sur la situation en RDC et la prise en charge des violences sexuelles. L’approche holistique de l’hôpital de Panzi est un modèle aujourd’hui déployé dans 10 pays! Un plaidoyer humanitaire fort est plus que jamais nécessaire.

> La Pologne ouvre la voie. C’est le premier pays de l’UE à annoncer qu’il adhérera à la feuille de route de l’UE pour les droits des femmes. Maintenant, les autres pays de l’UE, suivez le mouvement! L’égalité des sexes a besoin du soutien de tous dans toute l’Union.

> J’ai informé les ministres européens de la situation humanitaire désastreuse sur le terrain à Gaza, lors de la discussion sur la révision de l’article 2 de l’accord d’association UE-Israël. (…)
La nourriture, l’eau et l’assainissement font cruellement défaut à Gaza. Le dernier rapport de l’Académie de droit international humanitaire et des droits de l’homme à Genève expose comment les politiques israéliennes violent le droit international humanitaire en privant les familles d’eau potable. Cela doit cesser.

> Kiev, Ukraine. Camps de Rohingyas au Bangladesh. Adré, Tchad. Camp Zaatari en Jordanie. Gaziantep, Turquie.
J’ai visité tous ces endroits, rencontré les gens, entendu leurs histoires. Les femmes et filles inoubliables.
Histoires de personnes forcées de fuir leur foyer — histoires d’espoir, de résilience et de recherche d’un avenir meilleur.
Chaque fois, mon cœur était touché par leur sourire, leur courage, leur bravoure. À chaque fois, je voulais faire plus pour faire une différence dans leurs vies.
Nous ne pouvons pas laisser tomber ces personnes. Elles méritent des droits, la dignité et la chance d’une vie meilleure.
C’est notre devoir moral et dans notre propre intérêt. Lorsque l’aide humanitaire est interrompue, les conséquences peuvent aller bien au-delà : instabilité, migration et radicalisation.
Aux réfugiés partout, je dis : Vous n’êtes pas seuls. Vous n’êtes pas oubliés.
Je suis avec vous. L’Union européenne est avec vous — toujours et partout.

 

Marta Kos (commissaire à l'élargissement)
> Félicitations à la Bosnie-Herzégovine pour avoir adopté votre programme de réforme ! C’est une excellente nouvelle pour votre peuple ! Amélioration des routes, des liaisons ferroviaires, des infrastructures numériques et plus encore - grâce à notre plan de croissance pour les Balkans occidentaux.

> La Journée mondiale des réfugiés nous rappelle que l’UE reste un refuge sûr pour ceux qui en ont besoin. Accueillir plus de 4,3 millions d’Ukrainiens sous protection temporaire est rendu possible grâce à la solidarité de l’UE. Mon objectif est une Europe unifiée, dans laquelle la persécution, la guerre et la destruction n’ont pas leur place.

> L’élargissement reste la politique extérieure de l’UE la plus réussie, mais dans le contexte géopolitique actuel, il est également devenu un impératif important en matière de sécurité. Il s’agit de façonner l’avenir de notre continent, de renforcer notre sécurité et de consolider notre prospérité partagée – il s’agit d’unifier l’Europe autour de valeurs et de principes communs.
L’Europe est aujourd’hui à la croisée des chemins. Les défis auxquels nous sommes confrontés – tensions géopolitiques, menaces hybrides, sécurité énergétique et résilience économique – exigent unité et force. Je crois fermement que l’élargissement de l’UE est un projet d’unification que nous devons poursuivre avec une détermination toujours plus grande dans un monde divisé.
Comme l’a dit la présidente von der Leyen, l’histoire nous appelle maintenant à compléter notre Union. Avec chaque élargissement, ceux qui craignaient qu’il ne nous affaiblisse se sont trompés : l’élargissement nous a en fait rendus plus forts. Il a apporté la stabilité, et je suis convaincu que la poursuite de l’élargissement aura le même impact positif.

> La Moldavie peut être un petit pays. Mais elle est stratégiquement située à la frontière sud de l’Ukraine et son accès à la mer Noire. L’ingérence sans précédent de la Russie montre que le Kremlin le voit ainsi. La Moldavie compte pour notre sécurité. C’est un cas d’essai pour une Union européenne plus forte et plus orientée géopolitiquement. (...)
La Moldavie peut être un petit pays. Mais elle est stratégiquement située à la frontière sud de l’Ukraine et son accès à la mer Noire. L’ingérence sans précédent de la Russie montre que le Kremlin le voit ainsi. La Moldavie compte pour notre sécurité. C’est un cas d’essai pour une Union européenne plus forte et plus orientée géopolitiquement. (...)
Mais les réformes seules ne suffisent plus. Nous devons également riposter contre ceux qui essaient de faire dérailler la voie européenne.
L’hiver dernier, nous avons eu un aperçu du jeu russe. Ils ont coupé l’approvisionnement en gaz de la région transnistrienne pour déstabiliser le gouvernement moldave et discréditer sa voie européenne. 
Dans notre réponse, nous avons montré très clairement ce que signifie la solidarité européenne avec une boussole géopolitique. (...)
La Moldavie continue de faire face à un niveau d’interférence sans précédent de la part de la Russie et de ses mandataires locaux, tout comme ils l’ont fait lors des élections présidentielles de l’année dernière et du référendum sur l’intégration européenne.
Chaque jour, des récits anti-UE sont plantés. Des récits comme : « Vous perdrez votre identité », « L’aide de l’UE endettera votre pays pendant des années ! ». Il est important de riposter et de rétablir la vérité. (...)
Alors que le pays est confronté à des élections législatives cruciales en automne, le soutien du Parlement européen et des États membres de l’UE est très crucial. Cela montre au peuple moldave que l’UE se soucie vraiment de lui.
Cela est particulièrement important alors que la Russie et ses mandataires en Moldavie continuent d’utiliser tous les outils à leur disposition pour s’assurer que le parcours de la Moldavie vers l’UE soit perturbé. (...)
L’UE continuera à soutenir la Moldavie alors qu’elle progresse sur sa voie vers l’UE car sa place est dans la famille de l’UE. 

> Le Monténégro reste en tête du processus d’adhésion à l’UE, avec les 33 chapitres examinés ouverts pour des négociations et six d’entre eux provisoirement fermés.
Le gouvernement du Monténégro est pleinement engagé à progresser sur la voie de l’UE, et la Commission européenne s’engage également à soutenir le plan ambitieux du Monténégro visant à clôturer provisoirement tous les chapitres de négociation d’ici la fin de 2026. (...)
Les efforts continus d’alignement et de réforme du Monténégro – en particulier dans des domaines sensibles tels que l’état de droit – seront décisifs pour façonner sa marche vers l’avenir.
Avec votre soutien et celui du Conseil, nous pouvons envoyer un message clair : l’engagement réel en faveur de la réforme se traduira par des progrès tangibles sur la voie de l’UE.
Lorsque le Monténégro tiendra ses engagements, nous devrons être prêts à réagir de manière décisive et collective en reconnaissant ses réalisations et en faisant avancer le processus d’adhésion. Le Monténégro est, et doit rester, un leader dans l’élargissement.
C’est ainsi que nous envoyons un signal fort d’encouragement au Monténégro pour qu’il maintienne le cap et intensifie ses efforts pour se rapprocher toujours plus de l’Union européenne.

 

● Parlement européen
♦ Renew Europe (groupe centriste et libéral au Parlement européen) 
[Nota: les propos tenus par les députés européens français sont à lire dans Propos centristes France]  
Dan Barna (vice-président)
> Les libéraux et démocrates sont prêts à mener la charge pour la liberté, la démocratie et une Europe unie.

> J’ai appelé à l’initiation de partenariats en collaboration avec les autorités locales de la République de Moldavie, car ceux-ci représentent un investissement stratégique dans notre avenir européen. En partageant notre expérience, nous n’aidons pas seulement la République de Moldavie à se préparer à l’adhésion, mais nous contribuons également à construire un voisinage oriental plus prospère et plus sûr pour toute l’UE. Nous construisons l’Europe ensemble.

> Que le message du Parlement européen au sommet de l’OTAN à La Haye soit sans ambiguïté : nous sommes unis, nous sommes déterminés et nous sommes prêts à faire le nécessaire pour défendre notre peuple, nos valeurs et notre paix. Une Europe plus forte rend l’OTAN plus forte.

 

Petras Austrevicius (député)
> Les eurodéputés ont voté à 457 contre 17 pour la décision historique sur le bien-être des chiens et des chats et leur traçabilité. Félicitations et faisons en sorte que cela arrive enfin !!

 

Hilde Vautmans (députée)
> L'Union européenne ne peut fermer les yeux sur des violations aussi graves des droits fondamentaux. Nos valeurs et notre crédibilité internationale sont en jeu. (…)
Nous attendons du dialogue annoncé avec Israël sur le respect de l'article 2 de l'accord d'association qu'il soit ferme et axé sur les résultats. Cela ne saurait constituer le début d'une conversation ouverte et sans fin.
Les discussions concernant la révision juridique doivent servir de levier, non seulement à un engagement diplomatique, mais aussi à une action urgente et à des changements tangibles sur le terrain. Cela signifie : un accès humanitaire immédiat et sans entrave à Gaza, la fin des souffrances civiles – y compris la libération des otages – et le plein respect du droit international humanitaire. Nous devons constater des améliorations immédiates, concrètes et profondes, tant à Gaza qu'en Cisjordanie.
Ce à quoi nous assistons aujourd'hui à Gaza n'est pas seulement une tragédie humaine. C'est un échec collectif de notre part, la communauté internationale. Si rien ne change à très court terme, des sanctions ciblées de l'UE deviennent inévitables : contre les responsables gouvernementaux responsables, contre ceux qui bloquent l'aide humanitaire, contre les soutiens financiers des colonies illégales.

 

Michal Wiezik (député européen)
> Nous œuvrons à la mise en place de normes européennes qui protègent le bien-être de nos animaux les plus chers et qui rétablissent la confiance des citoyens dans le marché des animaux de compagnie. Il est de notre responsabilité d’instaurer des standards minimaux pour améliorer le bien-être animal et rendre les abus aussi difficiles que possible, tout en protégeant davantage les droits des consommateurs. Les citoyens attendent de l’Union européenne qu’elle s’attaque au commerce illégal et assure une traçabilité complète, et c’est précisément ce que nous avons accompli aujourd’hui.  (…) La politique européenne en matière d’animaux de compagnie s’attaque enfin sérieusement au problème.

 

► Pays membres de l’Union européenne
● Allemagne 
♦ FDP 
Christian Dürr (président)
> La décision de renoncer à cet allégement fiscal promis est absurde. Au lieu de réduire les impôts, on augmente les subventions et la dette, ce qui est à l’opposé de ce dont notre pays a besoin.

> La coalition veut contracter 847 milliards d’euros de nouvelles dettes d’ici 2029. Cela signifie pour chaque salarié environ 18500 euros de dettes supplémentaires en seulement 4 ans, c’est le revers de la médaille.

> Tout le monde est d’accord pour dire qu’il faut réduire la bureaucratie - et maintenant le SPD revient sur l’une des rares mesures que nous avons prises ensemble. Résultat : encore plus de bureaucratie qu’avant !

 

Henning Höne (vice-président)
> La Grande coalition [CDU-SPD-Verts] donne une garantie de retraite jusqu’en 2031 et finance des surcoûts par le biais d’impôts: c’est la politique du «déluge». Au lieu d’une tactique sans ambition, il faut le courage de mettre enfin notre système de retraite sur des bases solides pour l’avenir - avec l’introduction d’une véritable rente en actions !

 

Svenja Hahn (vice-présidente)
> La directive européenne sur les déclarations environnementales européenne obligerait les entreprises à faire approuver au préalable des slogans publicitaires. Je me bats depuis des années contre cette surréglementation flagrante, et Von der Leyen doit retirer définitivement le projet de loi ! (…)
Faire approuver à l’avance les slogans publicitaires serait une dépense disproportionnée en période de crise économique et d’inflation. Cela ne rend pas les produits meilleurs, mais plus chers.

 

● Belgique 
♦ Gouvernement
Maxime Prévot (vice-premier ministre et ministre des Affaires étrangères, des Affaires européennes et de la Coopération au développement de la Belgique) 
> Je tiens à exprimer tout mon soutien à la Budapest Pride et à toutes celles et ceux qui, en Hongrie et ailleurs, élèvent leur voix pour l’amour, l’égalité et la dignité. Vous avez le droit d’aimer qui vous aimez. Le droit d’être qui vous êtes, sans vous cacher, sans vous excuser. Votre fierté est une force. Votre liberté est aussi la nôtre. Je suis à vos côtés. Aujourd’hui, demain, toujours. En Europe, nos valeurs ne s’écrivent pas à l’encre effaçable. Elles s’enracinent dans le respect, la solidarité et la liberté pour toutes et tous.

> Il y a 80 ans, les nations du monde ont choisi l’espoir face au chaos. Elles ont signé la Charte des Nations Unies, une promesse de paix, de droits humains et de coopération. Née des ténèbres de l’Histoire, cette Charte continue d’éclairer notre chemin. Dans un monde traversé par des crises, elle reste notre boussole morale. La Belgique est fière d’avoir contribué à son élaboration, et renouvelle aujourd’hui son engagement sans faille. Plus que jamais, nous devons rester unis pour défendre les valeurs qui nous rassemblent. Faisons vivre l’esprit de la Charte, pour aujourd’hui et pour les générations futures.

> Ce fut un réel plaisir d’accueillir aujourd’hui à Bruxelles ma collègue canadienne Anita Anand. La Belgique et le Canada partagent une amitié de longue date, forgée dans l’histoire et renforcée par des valeurs communes. Comme certains titres l’ont récemment plaisanté, le Canada pourrait aussi bien rejoindre l’UE. Même si cela reste peu probable, cela montre à quel point notre partenariat est naturel et solide, et combien il a encore de potentiel. Des opportunités économiques à la coopération en matière de sécurité, notre collaboration est pleine de promesses. Nous partageons la même vision sur de nombreux défis mondiaux, et savons que l’unité entre démocraties partageant les mêmes valeurs est plus cruciale que jamais. Je me réjouis de poursuivre ce travail, main dans la main.

> Aujourd’hui, je rends hommage à toutes les femmes qui, chaque jour, renforcent la diplomatie par leur savoir, leur engagement et leur détermination. Des femmes qui bâtissent des ponts, rendent le dialogue possible et défendent la justice et la paix. Je tiens tout particulièrement à remercier les femmes de mon équipe. J’ai fait le choix d’une équipe équilibrée, convaincu que la diversité autour de la table mène à de meilleures décisions. Mais leur valeur va bien au-delà. Ces collègues sont le cœur battant de notre action diplomatique : elles apportent finesse d’analyse, empathie, talent de négociation et vision. Elles forment un noyau solide sur lequel je peux compter, jour après jour, dans les moments faciles comme dans les moments plus difficiles. Travailler avec elles est un privilège, mais aussi un message fort : la diplomatie a besoin des femmes. Mais le travail est loin d’être terminé. Trop peu de femmes occupent encore des postes à responsabilité dans notre diplomatie. Cela doit changer. Une diplomatie moderne est une diplomatie où chaque talent compte, où la diversité est une richesse, et où l’égalité n’est plus une ambition lointaine, mais une réalité concrète.

> J’exprime la solidarité de la Belgique avec le Qatar, où le régime iranien a lancé des missiles contre la base militaire américaine de Al-Udeid. Ces attaques et les nouvelles frappes israéliennes aujourd’hui contre l’Iran, ne font que renforcer la nécessité d’un retour au calme. Et à la table des négociations.

> Dans un monde qui change à toute vitesse, l’Europe ne peut pas se permettre l’immobilisme ou la division. Si elle veut rester un acteur influent, elle doit parler d’une seule voix et agir avec clarté et détermination. Lors de la réunion du Conseil des Affaires étrangères de ce jour, plusieurs dossiers majeurs étaient à l’agenda :
La tension entre l’Iran et Israël est alarmante. La Belgique, avec ses partenaires européens, appelle à une désescalade immédiate et à un retour au dialogue. Seule une solution diplomatique peut garantir la sécurité et la stabilité à long terme. Nous continuerons à soutenir activement tous les efforts de médiation dont ceux entrepris par les acteurs européens.
Il n’y a pas de mot pour décrire la situation humanitaire à Gaza. Le rapport de l’UE souligne clairement des violations des droits humains. Cela exige une réponse. À défaut que le Conseil ait pu se prononcer ce jour, la Belgique demande à la Haute Représentante de relayer notre indignation à Israël et de proposer d’ici juillet des mesures concrètes appropriées. Par ailleurs et à notre initiative, une lettre signée par neuf États membres et soutenue par d’autres encore, a aussi été envoyée pour que la Commission évalue les conséquences de l’avis consultatif de la Cour internationale de justice notamment sur les échanges commerciaux avec les colonies israéliennes en territoire occupé.
L’Ukraine reste une priorité absolue. Notre soutien reste ferme. Nous appelons à de nouvelles sanctions contre la Russie et poursuivons notre appui à la reconstruction grâce aux projets concrets d’Enabel et de BIO Invest.
Face à la Chine, l’Europe doit rester unie. Les défis sont réels en matière de sécurité et de commerce. La Belgique soutient une stratégie européenne de réduction des dépendances, sans rupture brutale. Il faut agir avec lucidité, cohérence et fermeté. Nouer des partenariats positifs avec la Chine mais sans sacrifier notre tissu industriel et notre sécurité collective. L’Europe ne doit pas se contenter d’assister aux discussions, elle doit peser dans les décisions. La Belgique continuera de défendre une diplomatie européenne ambitieuse, cohérente et fidèle à nos valeurs.

> Remettons les choses au point. Est-ce que je plaide pour créer de nouvelles taxes? Non évidemment. Est-ce que j’ai envie qu’on endette encore davantage la Belgique et donc nos enfants ? Non plus. Est-ce que je souhaite que l’on fasse des coupes supplémentaires dans les dépenses au risque d’affecter la sécurité sociale ? Pas davantage. J’ai juste l’honnêteté intellectuelle de dire que face aux milliards que ce gouvernement et les suivants devront progressivement dégager pour pouvoir financer les dépenses de défense, on ne pourra pas se permettre d’avoir de tabous car il faudra bien trouver l’argent quelque part. Il ne pousse pas encore sur les arbres… Mais face à la course au buzz et au sensationnalisme, mes propos sont raccourcis pour me faire dire ou laisser penser que je désire de nouvelles taxes ?!? Manifestement, avoir un discours posé de vérité n’est pas encore prêt à être entendu. Et pourtant, comme souvent, regarder la réalité en face c’est aussi oser présenter les choses avec nuances pour trouver de bons équilibres. Ni plus, ni moins.

> Le régime théocratique des mollahs d’Iran ne doit pas être autorisé à développer une arme nucléaire, car cela constituerait une menace pour la sécurité internationale. Nous devons empêcher une nouvelle escalade. Cela retarde le travail indispensable vers une solution diplomatique pour l’assurance à long terme que cela ne se produira pas. Je rappelle le soutien de la Belgique aux travaux de l’AIEA à cette fin. Je demande à nouveau une retenue maximale et aux parties de revenir à la table des négociations. L’UE a un rôle à jouer pour faciliter une solution. Je discuterai de la situation avec mes collègues demain.

> La Belgique se félicite de la libération de Siarhei Tsikhanouski et de plusieurs autres prisonniers politiques en Biélorussie. Nous remercions les États-Unis d’avoir aidé à rendre cela possible. Plus de 1 150 prisonniers politiques restent derrière les barreaux. Leur libération est urgente et essentielle. La Belgique se tient aux côtés du peuple biélorusse dans sa lutte pour la démocratie et la justice.

 

♦ Les Engagés 
Yvan Verougstraete (président, député européen)
> Pas de transfert du coût de la sécurité sociale sur les communes. Les Engagés continueront à se battre pour une compensation fédérale du coût de la limitation du chômage dans le temps sur les communes. Nous n’accepterons pas de « municipalisation » de la sécurité sociale. Nos communes wallonnes et bruxelloises sont déjà sous pression et ne peuvent / ne doivent pas supporter ce coût.

> L’attentat-suicide perpétré dans l’église Saint-Élie à Damas, qui a coûté la vie à au moins 22 innocents, est un acte odieux que nous condamnons avec la plus grande fermeté!

> L’Iran ne doit en aucun cas accéder à l’arme nucléaire : ce serait une menace sérieuse pour la sécurité internationale. Mais face au risque d’escalade, continuons d’appeler à la négociation.
Soyons lucides :
-⁠ ⁠À court terme, les conséquences humaines, humanitaires, énergétiques et économiques dun conflit risquent d’être très lourdes.
- ⁠⁠À long terme, cest l’équilibre du droit international qui est en jeu. La voie de la diplomatie et du dialogue reste la seule garante dune solution durable.

> La Commission européen annonce vouloir enterrer la directive européenne contre le greenwashing Cette proposition législative Green Claims a (avait) pour but d’empêcher les entreprises d’induire les citoyens en erreur avec des affirmations non vérifiées sur les prétendus bienfaits environnementaux de leurs produits et ainsi lutter contre les pratiques de «green washing». L'abandon de cette législation est tout simplement scandaleux, va à l'encontre de l'intérêt général et la mécanique derrière cette nouvelle désastreuse met, à terme, en péril, le projet européen.
Après les attaques répétées contre le Greendeal, la loi de la restauration de la nature, la loi contre la déforestation, le PPE et ses alliés obtiennent la peau de cette législation dont pourtant la portée d'intérêt général ne fait aucun doute. Mauvais pour l’Europe, mauvais pour l’économie, mauvais pour l’environnement, mauvais pour le citoyen : le cap pris par l’Europe est synonyme de grand danger à venir.

 

♦ DéFI 
> En Wallonie : 105 000 chercheurs d’emploi pour 37 000 postes vacants. Pendant ce temps, on pousse les communes à trancher entre sécurité, propreté ou crèches. Ce n’est pas une politique de l’emploi, c’est une politique de chômage dogmatique.

> Il faut créer une armée d’informaticiens spécialisés pour traquer les réseaux.

 

Sophie Rohonyi (présidente)
> Soutien aux magistrats qui se battent pour la reconnaissance de notre troisième pouvoir, la Justice, pilier de notre démocratie!

> Chercher l’argent là où il se trouve, à savoir dans la poche des grands criminels, c’est précisément cela qui nous permettra d’assécher les réseaux, d’assurer notre sécurité mais aussi d’assurer la pérennité de nos services publics!

> [Présence à la Pride de Budapest] Ma démarche est triple :
- soutenir la société civile hongroise et la communauté LGBTQ
- demander à l’UE des sanctions fortes à l’encontre du gvt Orbàn
- montrer à ce gvt que les démocrates se mobilisent, pour l’Etat de droit et la liberté!

> Parce que les jeunes sont découragés à l’idée de travailler dans un secteur de moins en moins valorisé, on somme les « vieux » d’y rester. Moyen à côté de la plaque pour limiter la pénurie d'enseignants. Urgence d’une vision!

> Oui La réforme du chômage va pénaliser essentiellement les communes FR.

> [Fusillades] Mais que fait le ministre de l’Intérieur pour mettre fin à cette insupportable loi des séries? La police et la Justice ont besoin de moyens humains, financiers et techniques à la hauteur de leur tâche: attaquer les réseaux à la racine!

> Le cirque offert par certains députés à la Chambre cette semaine est affligeant. L’exemplarité est un devoir, en particulier lorsqu’ils font la leçon aux citoyens et leur demandent des efforts. À défaut, on nourrit les populismes et met en danger notre démocratie.

> À l’école, qd on arrive en retard à l’examen, que l’on insulte ses camarades ET que l’on triche, cela vaut une exclusion! Les députés qui ont fait pareil, nous offrant un spectacle indigne de leur fonction et salissant encore l’image du Parlement, méritent pareil traitement!

 

François de Smet (député)
> Lors des débats sur la limitation du chômage dans le temps, j'ai tenté de convaincre une députée MR que l'approche économique de son parti était mécanique voire... marxiste. En effet, en nous répétant qu'il suffit que les 300.000 chômeurs prennent l'un des 175.000 emplois tout en
1) refusant de soutenir ceux qui veulent se former, sauf dans les soins
2) en ne créant pas de nouveaux emplois,
le gouvernement entretient cette fiction qu'on va transformer par magie des demandeurs d'emploi en ingénieurs, enseignants ou chauffeurs routier par pure contrainte. Encore une fois: oui, il fallait une mesure de responsabilisation. Non, ça ne suffira pas si on ne soutient pas les formations et les créations d'emploi.

> Oui, la réforme du chômage est communautaire : - les 100 premières communes impactées en proportion d'habitants par les futures exclusions sont toutes wallonnes et bruxelloises - le Premier ministre Bart De Wever lui-même a vendu cette réforme du chômage comme LA grande réforme communautaire de l'Arizona Ce sera une régionalisation de la précarité via une disparition du chômage dans les chiffres. La naïveté, le déni ou la complicité des Engagés et du MR ne changeront rien à ces faits.

> La Belgique se rend au sommet de La Haye en acceptant la norme OTAN de 5% du PIB. Tout en n'ayant pas l'intention de la respecter, parce que c'est impossible. Ce qui donne les contorsions gouvernementales que l'on sait. Cette hypocrisie n'est pas à l'honneur de la politique.

> Le coup de génie des nationalistes flamands ? Faire disparaître le chômage des tablettes tout en régionalisant la précarité sur le dos des Wallons et des Bruxellois. Avec le MR et les Engagés dans le rôle des complices jouant le récit de la «réorganisationé».

> Après la Justice, les médecins vent debout contre l'Arizona. Je n'ai pas le souvenir qu'un gouvernement de centre droit soit parvenu, dans l'histoire, à mobiliser aussi vite et fort contre lui... les professions libérales. Encore bravo les ingénieurs.

 

● Espagne 
♦ Ciudadanos 
> [Ciudadanos réclame une «révolution éthique» et estime que le PSOE et le PP «ne peuvent pas apporter de solutions parce qu’ils sont le problème»] Ciudadanos a évalué aujourd’hui le développement du 'cas PSOE' comme «une preuve de plus de la profondeur et de l’étendue de la corruption dans le système politique espagnol, en particulier quand il affecte l’environnement même du gouvernement». Les scandales qui sont publiés, rapports de l’UCO, audios et autres informations sont, selon le parti du centre, «intolérables pour tout Espagnol qui, au-delà des idéologies, demande à ses représentants publics non plus un minimum d’exemplarité, mais simplement qu’ils respectent les lois».
Pour le secrétaire général de la formation orange, Carlos Pérez-Nievas, le cas des supposées morsures de hauts responsables du gouvernement «affecte la moelle de nos institutions et démontre que ni PSOE ni PP sont prêts à promouvoir la régénération démocratique dont l’Espagne a besoin». Le dirigeant de Ciudadanos souligne que face aux nombreux cas de corruption qui ont été révélés ces dernières années, la réaction du PSOE et du PP a toujours été de protéger les leurs et de se limiter à lancer des reproches croisés, sans assumer de responsabilité ni proposer des changements importants.
Pérez-Nievas a été très ferme à ce sujet : «Ce que nous voyons, c’est que ceux qui ont gouverné au cours des quarante dernières années ont construit un système sur mesure, dans lequel la corruption n’est pas seulement tolérée, mais protégée et étouffée». C’est pourquoi il a défendu que l’Espagne a besoin «d’une révolution éthique», soulignant la nécessité de prendre des «mesures sans précédent» pour nettoyer la vie publique, réformes profondes que le bipartisme refuse d’entreprendre. Le dirigeant centriste affirme que «les Espagnols méritent une alternative politique propre, qui promeuve réellement la régénération institutionnelle et redonne confiance aux citoyens. Nous ne pouvons pas nous résigner à choisir entre deux options qui font partie du même problème».

> [Ciudadanos dénonce les magistrats du Tribunal constitutionnel qui ont trahi la démocratie et dégradé l’institution] Ciudadanos dénonce avec la plus grande fermeté l’action des magistrats 'progressistes' du Tribunal constitutionnel, ceux qu’il accuse de trahir son devoir institutionnel et de ternir le prestige de la plus haute instance judiciaire espagnole. «Ils n’ont pas été à la hauteur de leur responsabilité : ils ont préféré servir les intérêts de Sánchez et de son parti plutôt que de défendre le pays et la démocratie», a affirmé le secrétaire général, Carlos Pérez-Nievas.
La formation de centre avertit que le soutien à l’amnistie non seulement efface les délits de malversation, de désobéissance et de prévarication, mais légitime l’utilisation des institutions comme outils au service de ceux qui contrôlent temporairement le pouvoir politique. «Il est honteux que ces magistrats aient adapté leur résolution aux intérêts de ceux qui, il y a seulement quelques mois et en campagne électorale, niaient la légalité de l’amnistie», a souligné Pérez-Nievas, accusant ces magistrats de «se plier sans pudeur à la convenance de celui qui les a nommés, en abaissant le Constitutionnel au rang d’appendice du gouvernement et en discréditant les décisions futures».
Les citoyens comprennent que cet épisode très grave confirme que l’Espagne doit entreprendre un processus profond de régénération institutionnelle. «Le PSOE a érodé le prestige de nos institutions jusqu’à des limites que nous n’aurions jamais prévues, mais les réformes nécessaires pour que les Espagnols retrouvent la confiance ne seront pas faites par un parti conservateur comme le PP, c’est évident», a avancé Pérez-Nievas, revendiquant la nécessité de «mettre en place une nouvelle alternative pour l’Espagne qui réponde aux millions de citoyens que nous ne sommes pas résignés à devoir supporter cette dégradation démocratique».

 

● Italie 
♦ Azione 
Carlo Calenda (secrétaire général) 
> J’ai entendu le Parti démocrate citer De Gasperi et Meloni évoquer la Thatcher.

Mais De Gasperi aurait combattu le populisme des 5 étoiles, et Thatcher celui de Salvini. Aujourd’hui, plus que des citations nous aurions besoin du courage des actions. Si l’Europe ne construit pas une défense forte et indépendante, elle sera déchirée par les visées impérialistes de Poutine et le mépris de Trump.

> La présidente du Parti démocrate, Schlein, se trompe quand elle dit que «si tu veux la paix, prépare la guerre est une doctrine morte il y a 2000 ans». Au cours des 80 dernières années, c’est exactement cette philosophie qui nous a garanti la paix et la liberté. Les communistes ont boycotté la CED de De Gasperi et l’OTAN jusqu’en 1976. Il est impressionnant de voir la gauche revenir à ces idées.

> En Italie plus personne ne fait de propositions structurelles sur l’éducation. Azione a décidé de le faire, en entrant dans le fond et en regardant ce qui est réalisable sur le court, moyen et long terme, parce que c’est à l’école qu’on forme les Italiens du futur et nous ne pouvons plus avoir des citoyens de série A, de série B et de série C.

> [Orban affirme que les Hongrois sont contre une aide à l’Ukraine] Peut-être pourrions-nous faire la même consultation sur la Hongrie d’Orban à qui nous donnons des milliards et des milliards d’euros de fonds européens pour être la cinquième colonne de Poutine et violer l’état de droit.

> Ce qu’on ne supporte pas, c’est l’hypocrisie de ceux qui ont fait dépenser à l’État 126 milliards pour refaire des maisons privées - souvent à des messieurs aisés - et qui font aujourd’hui la propagande sur la nécessité d’investir dans école et santé. Avec cet argent, nous aurions mis en place l’école et la santé pour six / sept ans.

> Le message du secrétaire général de l’OTAN Rutte à Trump a un degré de servilité et d’intimidation inacceptable pour la charge qu’il occupe. Une autre preuve, après le G7, de l’incapacité des dirigeants européens à tenir tête à Trump.

> Mettez en ligne les déclarations de Trump sur l’OTAN et celles de Poutine sur l’Iran et le tableau sera clair.

1) Trump déclare interprétable l’article 5 de l’OTAN qui est le pilier du fonctionnement de l’alliance. Les USA ne considéreront plus une attaque contre l’Europe comme une attaque sur leur sol.

2) Réticence de Trump à qualifier la Russie d'«agresseur» dans l’affaire ukrainienne.

3) Feu vert substantiel de Poutine à l’attaque américaine contre l’Iran.

Ce qui émerge, c’est un pacte entre Poutine et Trump pour avoir la main libre en Ukraine en échange du redécoupage israélo-américain au Moyen-Orient.

Au milieu de l’Europe sans protection, sans défense et sans une structure de commandement et de contrôle autonome des USA. Pendant ce temps, la Russie mène des attaques hybrides dans la mer Baltique, produit 200 chars par mois et prévoit de renforcer son armée avec 1 million d’hommes.

Les dirigeants européens sont paralysés, ils ont peur d’accélérer le désengagement des USA de l’OTAN s’ils vont de l’avant sur la construction d’un pilier militaire européen. Le sommet de l’OTAN doit clarifier l’engagement américain et par conséquent permettre à l’Europe de sortir de l’impasse.

> Je voudrais un chef de gouvernement européen capable de tenir tête à Trump. La façon dont il traite l’Europe est indigne. Nous avons besoin de courage, de fierté et de dignité.

> La fin du pilier des relations internationales de ces quatre-vingts dernières années avec une blague. Trump est un désastre planétaire. Et nous, les Européens, on devrait se dépêcher sur la défense et l’économie et commencer à répondre.

> La motion honteuse du M5S, entre désarmement unilatéral, abandon de l’Ukraine et reprise de la dépendance au gaz russe, semble écrite par Poutine.

Je crois qu’à ce stade, le Parti démocrate doit prendre acte du fait qu’il ne peut y avoir de proposition de gouvernement alternatif à la droite avec ceux qui ont une ligne de politique étrangère sur la Russie identique à celle de Salvini.

> 1) la situation d’aujourd’hui est le fruit de l’erreur de Trump de faire sauter en 2018 l’accord JCPOA fait par Obama qui avait mis à zéro le programme nucléaire militaire iranien.
2) L’Iran ne peut pas avoir la bombe atomique parce que c’est un État voyou qui encourage le terrorisme.
3) Continuer les bombardements USA-Israël ne garantit pas la destruction du programme (voir déplacement uranium).
4) Essayer de provoquer un changement de régime (tout à fait souhaitable en soi) ne peut se faire par des bombardements et encore moins par des interventions militaires au sol, que les électeurs de Trump ne veulent pas.
5) Il y a un risque réel que le prolongement des bombardements soit d’une part de moins en moins efficace sur le programme nucléaire et d’autre part augmente les risques d’élargissement de la crise. Je doute que la Turquie veuille ou puisse accepter Israël comme seule puissance militaire dominante dans la région
) Il faut maintenant ramener l’Iran à la table des négociations et parvenir à un nouvel accord similaire à celui signé par Obama.
7) Il y a maintenant un véritable espace de médiation pour les pays européens qui ne sont pas directement impliqués dans le conflit.
8) Alors que nous concentrons notre attention sur l’Iran, la situation à Gaza s’aggrave de manière dramatique et les colonies en Cisjordanie continuent. De ce point de vue, la stratégie de Netanyahu a été un succès (tragique pour les Palestiniens) parce qu’elle a regagné le soutien des pays européens qu’elle avait perdu. Nous ne pouvons pas tomber dans le piège de Netanyahu et oublier Gaza. La reconnaissance de la Palestine et les sanctions individuelles telles que celles prises par le Royaume-Uni et d’autres pays doivent être poursuivies.
9) Pour l’Europe, la priorité géostratégique est l’Ukraine. Nous ne devons pas perdre ce point de vue.
10) il faut accélérer le programme de défense commune et clarifier au sommet de l’OTAN les véritables intentions des États-Unis à l’égard de la Russie.
11) les conséquences économiques de la crise peuvent aller de moyennes à dramatiques si l’Iran ferme le détroit d’Ormuz par lequel passe une grande partie du pétrole mondial. Si nous ajoutons ce facteur à l’incertitude des droits de douane, nous risquons tous d’entrer en récession.

> Hier, Poutine a dit qu’il considère toute l’Ukraine comme russe et que là où l’armée russe met le pied devient automatiquement la Russie.

Aujourd’hui à Rome il y aura une grande manifestation contre le réarmement européen et l’envoi d’armes en Ukraine.

Ce n’est pas du pacifisme, c’est une demande de reddition au dictateur faite par des gens qui passent la moitié du temps à appeler leurs adversaires politiques fascistes, ANPI en tête.

La vérité est qu’ils sont attachés à l’épopée du communisme. Quand l’agresseur est russe, c’est bien. Quand le libérateur est occidental non. Dans ce pays, nous avons un problème culturel avec les «communistes des gens bien» aussi fort que celui de «Mussolini a fait aussi des bonnes choses». (...)

Le problème de ces jeunes inconscients est qu’ils ne comprennent pas que si nous restons faibles et sans investissements adéquats dans la défense, les chances d’aller à la guerre augmenteront exponentiellement. Tout cela peut aussi se justifier par le manque de culture ou la répétition à la mode des modèles des années 70. Déchirer le drapeau ukrainien n’est pas justifié. Les enfants de leur âge luttent pour la liberté contre un dictateur fasciste. Honorez-les. Quelle honte.

 

♦ Italia Viva 
Matteo Renzi (président) 
> Méfiez-vous de ceux qui dans ces heures vous rempliront de phrases toutes faites, de commentaires banals, de slogans insultants. Les attaques américaines sur les sites nucléaires iraniens sont une autre pièce de ce nouveau désordre mondial qui, surtout depuis 2022, concerne toutes les grandes puissances mondiales, même celles comme la Chine qui semblent moins en première ligne dans cette phase : on construit le nouveau monde post-Yalta, Multipolaire et inédit. Bien sûr, dans les prochaines heures nous comprendrons quel type de réaction choisira l’Iran et même à partir de cela peut-être deviner qui est vraiment gouvernant à Téhéran dans ces heures. Je crois que personne n’a les idées claires sur le sujet, personne. Mais plus généralement les cartes sont brouillées depuis des mois et ce ne sera pas une chose brève. Dans ce scénario très compliqué, il n’est pas étonnant que l’Europe ait du mal à jouer un rôle : Bruxelles a trop de bureaucrates et peu de leaders. Il n’y a pas de surprise non plus en voyant que Meloni et Tajani ne touchent pas la balle : nous avons un gouvernement qui, sur le plan de la politique étrangère, est totalement à la merci des événements, sans stratégie et totalement hors de propos. La politique étrangère italienne n’existe pas : nous avons des leaders insignifiants, plus inutiles que nuisibles. Mais cela ne me semble malheureusement plus une nouvelle. Jamais comme aujourd’hui on n’aurait besoin de dirigeants mondiaux capables de tenir ensemble les principaux dossiers de politique étrangère, à commencer par l’Iran, la Terre-Sainte, l’Ukraine. Et des leaders européens capables d’affirmer une ligne diplomatique unitaire de l’Union. Pour que ce soit clair : même après les bombes, il y a la politique et on construit un accord peut-être pas juste mais nécessaire ou on continue avec la destruction sans aucune chance de paix.

 

Pays-Bas
D66
Rob Jetten (président)

> Nous pouvons laisser les Wilders déterminer à nouveau la discussion sur la migration pendant des années. Ou nous pouvons faire un pas en avant en tant que partie du milieu et voir comment cela peut être fait. Avec un nouveau modèle de migration. Rapide, strict et juste.

> Le sommet de l’OTAN aux Pays-Bas entre dans les livres d’histoire, avec un engagement uni plus élevé pour la sécurité et la liberté. Impressionnant comment des dizaines de milliers d’agents, soldats et hôtes ont rendu cela possible. Il est maintenant temps de prendre des décisions : ne pas se contenter, mais investir dans une force armée européenne commune.

> Le système de migration actuel est complètement bloqué. C’est mauvais pour les Néerlandais et pour les personnes en fuite. Je ne veux plus que le débat soit détourné par les extrêmes, ou des positions enfouies à gauche et à droite. Commençons avec des propositions qui fonctionnent.

 

Pologne
Gouvernement
Paulina Hennig-Kloska (ministre du Climat et de l'Environnement)
> Ce sera le plus grand changement dans l’économie de l’emballage depuis des années. Déjà en octobre 2025, un système de dépôt à l’échelle nationale est lancé en Pologne, dont l’objectif est : moins d’ordures, plus de recyclage et un réel bénéfice pour l’environnement et nos portefeuilles. C’est un autre engagement rempli de Poland 2050 Szymon Hołownia, qui met en œuvre avec constance le programme de création d’une Pologne moderne, propre et responsable.
« L’introduction du système de dépôt est un véritable changement pour l’environnement et l’économie circulaire – déclare la ministre du Climat et de l’Environnement Paulina Hennig-Kloska. – Il s’agit d’un investissement dans des rues, des forêts et un avenir plus propres pour nos enfants
En pratique, cela signifie que les boissons dans des emballages marqués d’un symbole de système de dépôt spécial apparaîtront dans les magasins. Retour de l’emballage = remboursement. La vente aux enchères ne sera valable que pour les emballages avec des marquages système officiels.
Pendant la période de transition, c’est-à-dire à l’automne 2025, les mêmes boissons en bouteilles couvertes par le système et celles qui resteront en stock sans marquage pourront fonctionner côte à côte.
Quels seront les taux de dépôt ?
- 50 groszy pour les bouteilles en plastique PET jusqu’à 3 litres et les boîtes métalliques jusqu’à 1 litre,
-  PLN 1 pour les bouteilles en verre réutilisables jusqu’à 1,5 litre.
Le système sera géré par cinq opérateurs qui organiseront un réseau de points de retour dans chaque commune. Tous les magasins de plus de 200 m2 seront obligés d’accepter des emballages, offrant des boissons dans des emballages couverts par le système. Les petits magasins pourront adhérer volontairement.
Des programmes pilotes organisés par les chaînes de vente au détail sont déjà en cours, mais chacun fonctionne selon ses propres conditions. Le système national introduira des règles uniformes.
D’ici octobre 2025, les opérateurs du système et le ministère du Climat et de l’Environnement mèneront une vaste campagne d’information.

 

Pologne 2050
> En réponse à des questions sur les irrégularités électorales, le président Szymon Hołownia a souligné que la base de l’action de l’État devrait être une preuve matérielle et non une spéculation.
«Nous devons être clairs à ce sujet, mais l’État ne peut pas non plus arrêter de céder à une rumeur ou à une autre, à des rapports ou à certains... signaux non vérifiés. L’État doit être basé sur des spécificités.»

Le président Szymon Hołownia a noté que s’il y a des locaux réels, les votes doivent être recalculés. Dans les lieux où des violations ont pu être commises, le ministère public doit intervenir avec un.
«S’il y a le moindre signe qu’un crime contre les élections a été commis dans un lieu, le bureau du procureur doit réagir. Il doit réagir fermement. Un vote dans une démocratie exprimé par un citoyen est sacré.
Bien que des signaux arrivent d’une douzaine d’endroits où des erreurs ont pu se produire, la position du maréchal reste inchangée.
Pour le moment, rien n’indique que mes mots d’il y a deux semaines perdent de leur pertinence. »
Hołownia a également assuré que si la Cour suprême confirme la validité des élections, l’Assemblée nationale sera convoquée le 6 août pour assermenter Karol Nawrocki en tant que président de la République de Pologne. Comme il l’a noté, les décisions seront prises uniquement sur la base de faits, et non de suppositions ou de pressions politiques.
Le président Szymon Hołownia a également fait référence aux tensions en Pologne et à l’étranger, appelant au contrôle des émotions politiques : Guerre au Moyen-Orient, guerre en Ukraine, situation interne difficile entre nous après ces élections qui nous ont coûté tant de sang. Ce n’est pas le moment de faire vaciller un bateau à des fins festives. »

> Pologne 2050 annonce qu’elle apportera constamment d’autres éléments de son programme au gouvernement et à la Diète. Comme l’a souligné Hołownia, ce programme n’est ni de gauche ni de droite, mais axé sur un changement et un développement réels
– Alors que nous mesurons ce que nous ont assigné les électeurs, vous pouvez être sûr que nous mettrons en œuvre avec une pleine détermination ce qui nous a été confié”.
Quant aux cinq priorités gouvernementales pour lesquelles la Pologne 2050 assume une responsabilité directe. Ceux-ci comprenent la loi sur la professionnalisation des entreprises publiques., l’augmentation d'appartements disponibles, l’introduction d’une assistance personnelle pour les personnes handicapées, la dépolitisation des médias publics (y compris les réformes dans le TVP) et la loi dite sur les smartphones concernant la sécurité numérique des enfants.
Le Président de la Diète a rappelé les valeurs fondamentales du mouvement : solidarité, courage et développement au-delà des conflits politiques. Dans son discours, il a fortement souligné le rôle de la Pologne 2050 dans le gouvernement de la Coalition du 15 octobre : Nous avons un paquet minoritaire dans la coalition, mais en ce qui concerne les réalisations, c’est un paquet majoritaire. La ministre Pełczyńska-Nałęcz a débloqué des milliards d’euros du KPO, la ministre Hennig-Kloska crée une révolution énergétique en Pologne, et j’essaie de construire un Sejm ouvert, prévisible et transparent. »
Hołownia a également annoncé d’autres projets législatifs spécifiques, dont le premier sera la loi sur les smartphones mentionnée ci-dessus” : il s’agit de la sécurité numérique des enfants. Nous proposerons entre autres : l’interdiction de l’utilisation des smartphones dans les écoles primaires et la création de l’Institut national d’hygiène numérique et d’un système de formation pour les parents”.

 

● Roumanie
Gouvernement
Nicosur Dan (président)
> À Bruxelles, lors de mon premier Conseil de l’UE en tant que Président de la Roumanie. Sur les demandes de la Roumanie, le Conseil européen réaffirmera le soutien de l’UE à la République de Moldavie avant le sommet UE-République de Moldavie et se félicitera de l’adoption de la stratégie de l’UE pour la mer Noire. En ce qui concerne la sécurité et la défense européennes, la Roumanie est prête à faire partie des initiatives de l’UE afin de consolider notre industrie européenne de la défense.
Nous continuerons également notre soutien à l’Ukraine dans un contexte international difficile et discuterons de la situation actuelle au Moyen-Orient. la compétitivité de l’UE et son rôle en tant qu’acteur mondial fiable seront abordés.

> J'ai eu un très bon dialogue avec le président du Conseil européen António Costa avant la réunion de Bruxelles.
Nous avons réitéré l'engagement ferme de la Roumanie à travailler en étroite collaboration avec les institutions européennes et les États membres pour construire une Union européenne plus forte, plus sûre et plus compétitive.

> Nous avons eu une première rencontre avec les députés roumains du Parlement européen. Nous avons discuté des priorités de la Roumanie à l'agenda européen et nous avons convenu de maintenir une étroite coordination afin que, ensemble, nous puissions promouvoir au mieux nos intérêts et que la Roumanie ait un profil solide au niveau européen.
Mon engagement est de renforcer encore plus la direction pro-européenne de la Roumanie, basée sur les valeurs et les principes auxquels nous croyons.

> Aujourd'hui, j'ai nommé M. Ilie Bolojan Premier Ministre de la Roumanie.
La Roumanie a besoin d'un gouvernement soutenu par une majorité solide et stable. Il est essentiel que les forces politiques qui soutiennent le nouvel Exécutif collaborent sérieusement et de manière responsable. J'espère qu'ils le feront.
Je sais que beaucoup se sont demandé pourquoi ces négociations ont duré un mois. Dans les démocraties renforcées, de tels processus peuvent durer encore plus longtemps. Chaque jour était nécessaire pour prendre des décisions difficiles, mais essentiel pour la gouvernance.
L'urgence est la relance économique. Pour cela, nous avons besoin d'équilibre, de réformes et d'une administration efficace. M. Ilie Bolojan possède l'expérience nécessaire et une vision claire du développement. Il a démontré, en tant que maire et chef de comté, qu'il pouvait faire fonctionner l'administration pour le peuple.
J'aurai un partenaire dans l'effort de construire un État plus efficace et une économie plus forte pour tous les Roumains.

 

 


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