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samedi 19 juillet 2025

La Quotidienne centriste du 19 juillet 2025. Budget – Le PS et le RN veulent négocier, vraiment?


Dès le dévoilement du plan «Stop à la dette» par François Bayrou qui se concrétisera d’abord lors du Budget 2026, immédiatement Olivier Faure et Marine Le Pen se sont écriés de concert: «motion de censure!»

Et puis, il y a eu les sondages dans lesquels 45% des sympathisants PS et 50% de ceux du RN estimaient «nécessaire» ce plan.

Difficile donc de claquer la porte quand une grande partie de votre électorat refuse votre jusqu’au-boutisme irresponsable…

Dès lors, monsieur Faure et madame Le Pen ont affirmé qu’ils étaient prêts à des négociations avec le gouvernement sur les mesures que contiendra cette loi de finance.

Mais négocier quoi?

Car le PS et le RN veulent que tout soit revu de fond en comble, en un mot que le Budget ne soit plus celui du gouvernement mais celui du PS ou du RN.

Évidemment impossible.

De même, les deux formations sont en train de préparer les prochaines élections législatives si leurs motions de censure sont adoptées et qu’Emmanuel Macron se décide à dissoudre.

On voit bien qu’ils ne croient absolument pas à ce que ces négociations réussissent.

Mais c’est bien sûr un jeu de dupes que ces négociations proposées par Faure et Le Pen, surtout un moyen de se dédouaner en disant à leurs sympathisants, «voyez, on a essayé mais c’est la faute du gouvernement qui n’a rien voulu céder».

Parce que, bien sûr, et le PS, et le RN refusent les mesures indispensables et responsables pour s’attaquer vraiment à la dette et, à l’inverse, proposent des mesures populistes et clientélistes qui auraient de fâcheuses conséquences sur l’économie française.

 

[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour] 

 

 


Propos centristes. Monde – Canada: réductions d’impôts / Etats-Unis: les cadeaux de Trump aux milliardaires / Royaume-Uni: programme économique du Centre / Royaume-Uni: pour le droit de vote à 16 ans / Brésil: nouveau plan éducation / Japon: élections sénatoriales…


Voici une sélection, ce 19 juillet 2025, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux dans l’Union européenne et dans le monde.

● Argentine
♦ Propuesta Republicana
> [Le 18 juillet 1994 au matin, une explosion a détruit l'immeuble de l'AMIA, la première association juive en Argentine] Il y a aujourd’hui 31 ans de l’attentat contre l’AMIA. Une blessure profonde dans notre histoire récente qui continue à exiger vérité, mémoire et justice. Depuis le PRO, nous continuons d’accompagner les victimes et leurs familles dans leurs demandes de réponses et réaffirmons notre engagement dans la lutte contre le terrorisme.

 

● Brésil
♦ União Brasil
> Le Brésil fait encore face à de grands défis dans l’éducation, avec beaucoup de jeunes en dehors de l’école. Nous travaillons pour créer un plan avec plus d’investissements et de qualité.

> La députée Gisela Simonamt souligne que l’avenir du Brésil passe par l’éducation. Investir et prioriser les actions est essentiel pour garantir plus d’opportunités et réduire les inégalités. L’éducation est la clé d’un pays plus juste et digne pour tous.

> La députée Cristiane Lopes averti que l’augmentation des impôts pour ceux qui créent des emplois est de pénaliser ceux qui doivent travailler. L’impact retombe sur les plus pauvres, qui ressentent la hausse des prix, principalement au supermarché. Il est temps de défendre ceux qui font tourner l’économie du pays.

> Projet de loi approuvé qui garantit une aide financière et psychologique aux mères de personnes handicapées ou autistes. Le rapport a été présenté par la députée Carla Dickson.

> La députée Fernanda Pessoa a célébré les 35 ans du Statut de l’enfant et de l’adolescent (ECA) en séance solennelle et renforcé son engagement envers l’enfance. L’ACE a garanti des droits, mais les défis demeurent. Il est temps d’étendre la protection et de garantir la dignité à chaque enfant.

 

Antonio Rueda (président)
> União Brasil s’engage à ce que le nouveau plan national d’éducation reflète les exigences réelles des étudiants, face aux défis - et opportunités - actuels. Nous allons améliorer le modèle éducatif, attentif aux réalités du pays, axé sur la qualité et les investissements dans l’éducation.

 

Pedro Lucas Fernandes (député)
> Le cadre juridique de l’assainissement complète 5 ans en favorisant une véritable transformation du secteur, avec plus d’investissements, d’efficacité et d’accès aux services d’eau et d’égouts.
Dans le Maranhão, les progrès sont déjà visibles : nouvelles concessions, élargissement du réseau et des travaux qui changent la vie de milliers de Maranhenses. La modernisation du modèle de gestion et l’attraction des investissements ont garanti plus de dignité aux familles.
L’assainissement est la santé publique, le développement et la justice sociale. Nous continuons à travailler pour que plus de familles aient accès à ce droit fondamental !

 

Movimento Democrático Brasileiro
Baleia Rossi (président )
> La commission qui va voter le PEC 66, la PEC des Municipalités, proposition que je suis rapporteur, vient de commencer. Elle est essentielle pour garantir plus de ressources pour la santé, l’éducation et la sécurité de notre pays. Mon engagement est de travailler pour améliorer la vie de la population brésilienne. Allons ensemble!

 

● Canada 
♦ Gouvernement 
Mark Carney (Premier ministre) 
> Le peuple canadien mérite de conserver une plus grande part de ce qu'il gagne; c'est pourquoi nous réduisons les impôts pour la classe moyenne. Les familles canadiennes économiseront jusqu'à 840 dollars par année. C'est une bonne nouvelle pour vous et pour notre économie.

> Le Canada est un pays de bâtisseurs. Face à un paysage mondial en transformation, nous allons investir dans les travailleurs et les industries qui vont bâtir notre économie pour nous assurer un avenir plus fort et plus sûr.

> Nous nous efforçons de renforcer les industries canadiennes afin de créer plus de carrières bien rémunérées dans tout le pays.   Ainsi, nous mettons en place une nouvelle politique qui améliorera l’accès des entreprises canadiennes aux marchés publics fédéraux et restreindra celui des entreprises de pays qui limitent l'accès des fournisseurs canadiens à leurs propres contrats fédéraux.

> Le contexte commercial a changé, et il est temps de transformer l'industrie canadienne de l’acier pour qu'elle soit à la hauteur de la situation. Nous allons donc restreindre et réduire les importations d'acier étranger et donner la priorité à l'acier canadien dans la construction de grands projets et de logements dans tout le pays. Pour répondre à cette demande croissante, nous investissons massivement dans les travailleurs et travailleuses et la production. Il est temps de construire un Canada fort, avec des travailleurs et travailleuses canadiens et de l'acier canadien.

> L’industrie canadienne de l’acier sera essentielle à notre compétitivité, à notre sécurité et à notre prospérité. Aujourd’hui, nous apportons des changements importants pour soutenir, renforcer et transformer l’industrie afin de répondre aux besoins de demain.

> En période de crise, il faut se concentrer sur ce que l'on peut contrôler. C'est pourquoi nous prenons des mesures pour protéger notre industrie de l'acier et notre main-d'œuvre dans ce secteur.

> Nous bâtissons un Canada plus fort grâce aux travailleurs canadiens et à l’acier canadien.

> Le Canada a le potentiel de devenir son principal client. Il est temps de bâtir, en utilisant de l’acier canadien.

> Pour réagir à l’évolution des marchés mondiaux, l’industrie canadienne de l’acier et ses travailleurs devront s’adapter. Nous accordons donc de nouveaux fonds pour la formation et investissons massivement dans la production afin que les travailleurs, comme ceux de la section locale 1005 du Syndicat des Métallos, puissent bâtir les ports, les ponts et les maisons qui transformeront notre économie.

> Le partenariat avec les peuples autochtones est au cœur de notre mission. (…)
Je rencontre des dirigeants des Premières Nations, pour entendre directement de leur part comment nous pouvons réaliser de grands projets en partenariat. C’est une opportunité de créer encore plus de prospérité pour les générations à venir. Au travail!

> J’ai convoqué le Groupe d’intervention en cas d’incident afin de discuter de l’aggravation des feux de forêt qui touchent de nombreuses régions du pays, en particulier au Manitoba et en Ontario.   Toute notre gratitude va aux membres des Forces armées canadiennes qui viennent en aide aux communautés touchées comme la Première Nation de Garden Hill dans le cadre des évacuations d’urgence, ainsi qu’à tous les premiers intervenants et bénévoles sur le terrain.   Les responsables du gouvernement fédéral travaillent en étroite collaboration avec plusieurs ministères, les dirigeants des Premières Nations et leurs homologues provinciaux. Nous sommes prêts à mobiliser des ressources supplémentaires si nécessaire.

> J’ai parlé avec la présidente von der Leyen du nouveau partenariat stratégique EU-Canada pour l’avenir et des prochaines étapes visant à renforcer la coopération sur la politique industrielle, les matières premières critiques, le commerce numérique et les technologies propres.   Face à un paysage mondial en transformation, le Canada et l'UE deviendront encore plus forts et plus compétitifs grâce à un partenariat toujours plus étroit.

 

● Equateur
♦ Gouvernement 
Daniel Noboa Azin (président de la république)
> Ils pensaient que le pouvoir les protégerait. Comme avant, comme toujours. Pas cette fois : les violeurs méritent la castration chimique et payer avec la prison, et c’est ce que pose la réforme constitutionnelle qui vient d’être envoyée aux députés. C’est maintenant au tour de l’Assemblée, le pays doit savoir qui est vraiment avec les victimes et qui est prêt à protéger les agresseurs.

 

● Etats-Unis  
♦ Parti démocrate 
Hakeem Jeffries (leader du Parti démocrate à la Chambre des représentants) 
> Le peuple américain veut désespérément une économie abordable pour les contribuables qui travaillent dur. Donald Trump et les républicains de la Chambre des représentants ont promis que les coûts diminueraient aux États-Unis d’Amérique. Les coûts ne baissent pas. Ils augmentent. Ils n’ont certainement pas baissé dès le premier jour, comme les républicains l’ont promis au peuple américain. L’inflation est en hausse. La vie devient plus chère. Et Donald Trump et les républicains de la Chambre poussent l’économie hors d’une falaise. Donald Trump et les républicains de la Chambre des représentants n’ont rien fait — rien—pas une seule chose pour rendre la vie plus abordable pour les contribuables américains qui travaillent dur.
La loi One Big Ugly ne fera rien pour résoudre de manière significative la crise du coût de la vie que nous avons dans ce pays. En fait, la loi One Big Ugly rendra la vie plus chère pour les Américains ordinaires, en particulier en ce qui concerne les factures de services publics dans ce pays. Les factures de services publics vont augmenter en raison des actions qui ont été prises par Donald Trump et les républicains. Plus de 17 millions de personnes vont perdre leurs soins de santé à la suite de l’action prise par Donald Trump et les républicains. Les enfants, les anciens combattants et les personnes âgées qui ont faim vont perdre leur aide nutritionnelle en ce qui concerne les actions entreprises par Donald Trump et les républicains de la Chambre liées à la loi One Big Ugly. Et tout cela a été fait pour récompenser les milliardaires avec des allégements fiscaux massifs et en même temps faire exploser la dette de plus de 3 trillions de dollars.
C’est inadmissible ce que Donald Trump et les républicains de la Chambre ont fait pour blesser le peuple américain. Le travail de ceux d’entre nous qui sont dans la fonction publique devrait être à tout moment de rendre la vie meilleure pour les Américains ordinaires, d’améliorer la qualité de vie du peuple américain, de s’assurer, comme les démocrates se concentrent sur, que lorsque vous travaillez dur et respectez les règles aux États-Unis d’Amérique, vous devriez pouvoir vous permettre de vivre une bonne vie—un bon emploi rémunéré, un bon logement, de bons soins de santé, une bonne éducation pour vos enfants et une bonne retraite. C’est le rêve américain, et beaucoup trop de gens sont incapables de l’atteindre même s’ils travaillent dur et jouent selon les règles. Les républicains n’ont pas facilité la réalisation du rêve américain. Ils le rendent plus difficile pour les Américains ordinaires. Et c’est dommage.

> Les républicains de la Chambre des représentants continuent d’apposer leur tampon robotique sur le programme extrême et impopulaire de Trump. Chaque démocrate de la Chambre s’est fortement opposé au projet de loi de censure républicain imprudent. Nous restons unis pour défendre le peuple américain. Les extrémistes font exactement le contraire.

> L’inflation est en hausse en Amérique. Les républicains ne règlent pas le problème. Ils sont le problème.

> Les Américains en ont assez des dépenses gouvernementales incontrôlées et inutiles. En tant que démocrates, nous sommes déterminés à faire en sorte que l’argent des contribuables soit dépensé de manière efficace, efficiente et équitable. Ce projet de loi qui est discuté [sur la suppression des aides aux médias publics et à l'aide humanitaire] en ce moment n’a rien à voir avec le gaspillage, la fraude et l’abus. Il représente une attaque contre la santé publique du peuple américain, la sécurité nationale du peuple américain, la sécurité publique du peuple américain et la capacité du peuple américain à obtenir réellement des informations, en particulier dans l’Amérique rurale, qu’ils peuvent avoir besoin par la radio publique ou la télévision publique face à une urgence.

> Personne ne croit à l’idée que les républicains essaient en fait d’améliorer les dépenses inutiles, à la suite de ce projet de loi unique qui vient d’être adopté par cette chambre et a été promulgué comme une loi qui explose la dette de plus de 3 billions de dollars, et demande ensuite aux Américains ordinaires de payer une partie des dépenses dans la facture en arrachant les soins de santé pour plus de 17 millions d’Américains. Les hôpitaux fermeront, les maisons de retraite fermeront, les cliniques de santé communautaires ne pourront pas fournir de services aux Américains ordinaires et à cause de la loi «One Big Ugly», des gens mourront. C’est une attaque en règle contre les soins de santé, la plus grande réduction de Medicaid dans l’histoire américaine. Il arrache également de la nourriture de la bouche des enfants, des personnes âgées et des anciens combattants qui ont faim. Tout cela pour offrir d’énormes allégements fiscaux aux milliardaires.

> En fin de compte, le peuple américain mérite de connaître la vérité, toute la vérité et rien que la vérité sur cette affaire Jeffrey Epstein. Donald Trump et ses alliés extrémistes MAGA ont attisé les flammes de cette théorie du complot pendant des années. Et donc il n’y a que deux options à ce stade. Soit Donald Trump, Pam Bondi et toute cette équipe ont menti au peuple américain ces dernières années sur ce qui se trouve réellement dans les dossiers de Jeffrey Epstein ou, alternativement, Donald Trump, Pam Bondi et ses alliés dans l’administration Trump cachent quelque chose au peuple américain en ce moment. Nous sommes donc déterminés à aller au fond des choses au nom du peuple américain qui mérite la transparence de son gouvernement.

> L’Administration Trump est un gouvernement des milliardaires, par les milliardaires et pour les milliardaires. Nous l’avons vu lors de l’investiture de Trump. Ce projet de loi «One Big Ugly» visait à nuire aux Américains ordinaires en leur accordant des allégements fiscaux massifs à leurs donateurs milliardaires. Et maintenant, ce que nous voyons, c’est la possibilité qu’il y ait une dissimulation massive au sein de l’administration Trump, car il pourrait y avoir des personnes sur la liste Epstein, dans les dossiers Epstein, que Donald Trump essaie de protéger, qui font partie de sa cabale milliardaire.

 

Chuck Schumer (leader de la majorité démocrate au Sénat) 
> C’est ce que les Républicains viennent de faire dans leur paquet d’annulations :
- Les nouvelles locales et la radio publique définancées sur lesquelles tant d’Américains comptent
- Programmes éducatifs supprimés comme Sesame Street
- Aide étrangère réduite qui garde l’Amérique en sécurité et en bonne santé.
Les démocrates ne cesseront pas de se battre pour le peuple américain.

> Trump incinérant 500 tonnes de nourriture d’urgence destinées à des enfants affamés n’a rien à voir avec l’efficacité du gouvernement. Cela n’a rien à voir avec la lutte contre le gaspillage du gouvernement. C’est de la cruauté et de l’incompétence pure et simple.

> Trump et McMahon continuent d’attaquer les Américains qui travaillent. Le coût de la vie est déjà en hausse à cause de leurs politiques, et maintenant ils veulent augmenter les coûts de paiement des prêts étudiants pour 8 millions d’Américains de 300 $ par mois.

> Le Government Accountability Office doit immédiatement enquêter sur si et comment les coupes de financement, les réductions de personnel et les changements de politique de Trump à la FEMA ont contribué aux échecs au Texas, et quels risques ces actions présentent pour les futurs efforts de réponse aux catastrophes à l’échelle nationale.
Les Américains méritent de savoir si leur gouvernement est toujours capable de les protéger, peu importe quand ou où une catastrophe survient.

> Lors de la campagne, Trump a dit qu’il réduirait les coûts dès le premier jour. Nous sommes maintenant à la mi-juillet, et les coûts sont en hausse, et les salaires sont en baisse. Une autre promesse non tenue. Les démocrates se battent pour les gens.

> C’est jouer à la politique avec nos vies d’enfants. Donald Trump et Linda McMahon travaillent main dans la main pour démanteler le ministère de l’Éducation et de l’éducation publique en Amérique.

> Dégoûtant. Donald Trump et Linda McMahon veulent prendre une tronçonneuse pour l’éducation publique en Amérique—licencier des milliers de personnes et s’éloigner de millions d’étudiants. Tout ce qu’ils veulent faire, c’est imposer leur idéologie sur l’éducation de nos enfants et la détruire. Ce n’est pas de la rationalisation. C’est du sabotage. Et ce sont les enfants américains qui paient le prix.

 

Barack Obama (ancien président des Etats-Unis) 
>Je ne suis pas surpris par ce que Trump fait.

> Il n’y a plus de garde-fous au sein du parti républicain.

> Nous devons nous concentrer sur la manière répondre aux besoins des citoyens. J'ai cru comprendre qu'il y avait des divergences entre la gauche du parti et les partisans de l'abondance, entre guillemets. Écoutez, ces choses ne sont pas contradictoires. Vous voulez agir pour les gens et améliorer leur vie? Vous devez trouver le moyen de le faire.
Je me fiche de savoir à quel point vous aimez les travailleurs. Ils n'ont pas les moyens de s'acheter une maison parce que toutes les règles rendent la construction prohibitive là où vous habitez. Et le zonage empêche les structures multifamiliales à cause de NIMBY [Not in my backyard / Pas dans mon arrière-cour c'est-à-dire 'pas chez moi']. Je ne veux pas connaître votre idéologie, car elle n’a pas d’importance pour construire. (…)
Ce que l'on vous demande, c'est de faire un effort pour défendre les choses que vous pensez être justes. Et d'accepter d'être un peu bousculer pour défendre nos valeurs. Et pour défendre le pays. Et pour défendre le monde que vous voulez laisser à vos enfants et à vos petits-enfants. Et si nous faisons tous cela, si nous faisons notre travail au cours de l'année et demie à venir, je pense que nous retrouverons notre élan et que nous nous mettrons en position de faire avancer ce pays dans la direction qu'il doit prendre. (…)
Je pense que cela va nécessiter un peu moins de nombrilisme et un peu moins de pleurnicheries et de positions fœtales. Et il faudra que les démocrates s'endurcissent.
Ne me dites pas que vous êtes un démocrate, mais que vous êtes déçu en ce moment et que vous ne faites rien. Non, c'est exactement le moment d'intervenir et de faire quelque chose. Ne dites pas que la liberté d'expression vous tient à cœur et que vous restez silencieux. Non, vous défendez la liberté d'expression quand c'est difficile. Lorsque quelqu'un dit quelque chose que vous n'aimez pas, mais que vous dites quand même: ‘Vous savez quoi, cette personne a le droit de s'exprimer’. Ce dont nous avons besoin aujourd'hui, c'est de courage.

 

Hillary Clinton (ancienne secrétaire d’Etat) 
> Aucun enfant ne devrait souffrir de la faim en Amérique. C’est exactement ce que le cruel projet de loi de dépenses de Trump entraînera.

 

● Japon 
♦ Parti démocrate constitutionnel
> Le nombre d’enfants diminue, mais la maltraitance des enfants est à droite. Comme le nombre d’enfants qui ne veulent pas aller à l’école continue d’augmenter, une réforme du point de vue des enfants est nécessaire.

 

Yoshihiko Noda (président)
> [Elections sénatoriales] La hausse des prix et les inquiétudes concernant l’avenir affectent directement la vie des gens. Alors que le gouvernement et le parti au pouvoir sont dans l’inaction, le Parti Démocratique Constitutionnel a tenu le drapeau pour vous protéger des prix élevés, et afin de réaliser la politique qui soutient la vie quotidienne du peuple, les zones et districts proportionnels, tous les candidats se sont unis Nous avons mené cette campagne électorale. Nous avons appelé à des mesures concrètes telles que « zéro taxe de consommation sur les produits alimentaires », « baisse des prix de l’essence et du gazole » et « révision drastique de la politique rizicole » qui ont clairement montré des ressources financières.
Ce pays est composé de ménages individuels. C’est notre Parti Démocratique Constitutionnel qui soutient et protège la vie des gens contre le prix élevé qui impose un lourd fardeau aux ménages. Nous protégerons votre vie avec une « réduction d’impôt responsable » qui ne peut être réalisée que parce que nous avons des ressources financières.
Je suis également très préoccupé par le fait que dans cette élection, il y a eu des discussions qui ont encouragé la division et la confrontation. Je regrette également qu’il y ait eu des déclarations qui piétinent les sentiments des personnes dans les zones touchées par une catastrophe. Le Parti Démocratique Constitutionnel vise à créer une société qui vit ensemble tout en respectant la diversité, tout en étant proche des personnes dans les zones touchées.

> [Éliminer le désavantage des Japonais est la chose la plus importante dans la politique japonaise] Le Japon ne doit pas être encouragé par la division et laffrontement. Même si vous travaillez correctement, vous ne pouvez pas obtenir une évaluation équitable, même si vous travaillez dur, vous ne pouvez pas obtenir un salaire plus élevé que la hausse des prix, il est très important pour la politique japonaise d’éliminer ces désavantages japonais.

 

● Royaume Uni 
♦ Liberal democrats 
> C’est un non-sens que jusqu’à présent, les 16 et 17 ans ont pu payer des impôts et servir dans les Forces armées, mais n’ont pas eu leur mot à dire lors des élections.
Les votes à 16 ans sont une évidence - après tout, cela a très bien fonctionné en Écosse et au Pays de Galles et a permis aux jeunes d’être engagés dans la politique. Les libéraux-démocrates ont fait campagne pour cette réforme pendant plus de vingt ans.
Maintenant, ce gouvernement travailliste devrait aller plus loin et réparer complètement notre système électoral défaillant en introduisant enfin des votes équitables via la représentation proportionnelle pour les élections générales.

> Les gens ne voient pas les avantages des énergies renouvelables parce que les prix de l’électricité sont toujours liés au gaz. Cela signifie des factures plus élevées pour tout le monde, même si une plus grande partie de notre énergie provient d’énergies renouvelables moins chères. Nous devons briser ce lien pour réduire les factures d’énergie pour tout le monde.

> [Les incidents graves de pollution de l’eau en Angleterre ont augmenté de 60 % l’année dernière] Ce record d’échec montre que la réglementation de l’eau dans notre pays est défaillante. Les compagnies d’eau s’en sortent en polluant nos rivières à l’échelle industrielle et ne reçoivent guère plus qu’une simple tape sur les doigts.
Le gouvernement doit mettre en avant une véritable réforme de notre secteur de l’eau, en commençant par éliminer l’échec de la surveillance d’Ofwat.
Les gens en ont assez des promesses vides des ministres alors que les cours d’eau britanniques continuent d’être ruinés par les eaux usées. (...)
La Grande-Bretagne a maintenant besoin d’un nouveau régulateur efficace, pour mettre fin au scandale des eaux usées une fois pour toutes.
Aujourd’hui, nous constatons à nouveau qu’il y a eu une augmentation spectaculaire des déversements d’eaux usées. Les démocrates libéraux continueront à se battre pour les clients, les citoyens et pour une eau plus propre.

> Les gens sont accablés par des factures d’énergie qui restent plus de 50 £ par mois supérieures à ce qu’elles étaient il y a cinq ans. Et les entreprises souffrent aussi.
Les politiques énergétiques terribles sous les conservateurs ont fait grimper les factures de tout le monde, et ce gouvernement travailliste n’a pas réussi à les réduire en priorité.
Produire de l’électricité à partir du solaire ou de l’éolien est maintenant beaucoup moins cher que le gaz. Mais les gens ne voient pas l’avantage de l’énergie renouvelable bon marché, car les prix de l’électricité sont toujours liés au prix du gaz.
Notre plan réduirait les factures et permettrait aux familles d’économiser en moyenne 870 £ par an.

> Des années de terribles politiques énergétiques sous les conservateurs ont fait grimper les factures de tout le monde, et ce gouvernement travailliste n’a pas réussi à les réduire en priorité. Produire de l’électricité à partir du solaire ou de l’éolien est maintenant beaucoup moins cher que le gaz.
Les gens ne voient pas l’avantage de l’énergie renouvelable bon marché, car les prix de l’électricité sont toujours liés au prix du gaz.
Notre plan briserait ce lien en divisant les factures par deux et économiserait 870 £ par année aux familles.

> Nous lier encore plus aux combustibles fossiles ne ferait que bénéficier des dictateurs étrangers comme Vladimir Poutine – ce qui est probablement la raison pour laquelle Farage y tient tant.
Investir dans l’énergie verte réduira les factures et fera croître notre économie.

> Le Royaume-Uni devrait se tenir aux côtés d’alliés comme le Canada, et ne pas céder à des brutes comme Trump.
Il est temps de renforcer les partenariats, pas de récompenser les menaces.

> Les grandes banques, les sociétés de jeux et les géants des médias sociaux doivent payer leur juste part d’impôt afin que les gens puissent obtenir les services qu’ils méritent.

> À l’occasion de la Journée internationale des non-binaires, les libéraux démocrates sont fiers de célébrer les personnes non binaires au Royaume-Uni et dans le monde entier.
Nous continuerons à nous battre jusqu’à ce que nous puissions enfin construire une société où chacun est libre d’être qui il est.

 

Ed Davey (leader) 
> [Programme économique des Lib dems] Je commence par vous ramener 12 mois en arrière...
Quelques semaines à peine après avoir pris le pouvoir, le gouvernement a décidé discrètement d’annuler les plans pour un tout nouveau superordinateur « exascale » à l’Université d’Édimbourg – un superordinateur qui pourrait effectuer un milliard de calculs par seconde. 50 fois plus puissant que n’importe quel ordinateur au Royaume-Uni. L’annonce n’a pas attiré beaucoup d’attention à l’époque. Il a été plutôt éclipsé par la décision incompréhensible du Labour de retirer le paiement du carburant d’hiver à des millions de retraités en difficulté. Mais tout comme pour les paiements de carburant d’hiver, les ministres ont été forcés d’admettre qu’ils avaient fait une erreur, et le mois dernier, ils se sont retournés contre cette décision.
Alors pourquoi je te parle d’un superordinateur ? En partie parce que je pense qu’un ordinateur à Édimbourg, et d’autres projets comme celui-ci, seront essentiels pour faire croître notre économie au cours des années et des décennies à venir. Si nous allons soutenir les incroyables start-ups et scale-ups technologiques britanniques... Si nous allons attirer des investissements et des entrepreneurs du monde entier... Si nous allons être le foyer des prochaines grandes avancées en science, médecine et intelligence artificielle... Ensuite, nous devons montrer que nous sommes absolument déterminés à investir dans l’infrastructure numérique dont ces entreprises et chercheurs ont besoin.
Je suis donc heureux que les ministres se soient retournés, mais ils ont coûté ce projet par an. Et nous savons tous que dans le monde de l’innovation scientifique et technologique – surtout quand il s’agit d’intelligence artificielle – une année est un temps extrêmement long à perdre.
Mais l’autre raison pour laquelle j’évoque cette histoire est que je pense qu’elle résume ce qui a si mal tourné au sein du gouvernement au cours de la dernière année – surtout quand il s’agit de réparer l’économie. Les travaillistes sont arrivés au pouvoir, ont ouvert les livres et ont trouvé un terrible gâchis laissé par le Parti conservateur.
Dans ce cas, les ministres conservateurs avaient annoncé un nouveau superordinateur de 800 millions de livres sterling dans un communiqué de presse scintillant rempli de langage ampoulé et d’auto-satisfaction. Juste un problème : le projet était complètement non financé. Donc, face au défi de trouver l’argent pour réaliser cet investissement crucial, le Parti travailliste a choisi à la place un penny-pinching à court terme.
Tout comme lorsqu’il s’agissait des paiements de carburant d’hiver, ou des tarifs de bus, ou des fermes familiales, ou des paiements d’indépendance personnelle, ou de la hausse de l’assurance nationale qui nuit si gravement aux entreprises britanniques. Des erreurs commises par un gouvernement sans vision pour notre économie, sans stratégie de croissance. Juste un désir de trouver de l’argent pour garder la feuille de calcul du trésor heureuse, quoi qu’il arrive.
Maintenant, laissez-moi être clair : la responsabilité fiscale est essentielle. Les conservateurs ont montré ce qui se passe lorsque vous laissez la spirale des emprunts échapper à tout contrôle et que vous ne faites pas croître l’économie.
Emprunter plus de 100 milliards de livres sterling par an, juste pour payer les intérêts sur nos dettes existantes. Plus que l’ensemble du budget de l’éducation. Assez pour financer l’ensemble du Service national de santé pendant six mois. À une époque où la dette publique est de 100% du revenu national. Il est donc essentiel de bien gérer les finances publiques, de réduire les coûts d’emprunt et la dette nationale, et de donner aux entreprises la confiance dont elles ont besoin pour investir.
Pourtant, en vérité, cela a commencé avant le dernier gouvernement conservateur – même avant la crise financière de 2008. Depuis des décennies, l’avenir budgétaire à long terme de la Grande-Bretagne a été affaibli parce que les grands défis budgétaires n’ont pas été relevés – par les gouvernements ou les oppositions. Et je pense qu’une des principales raisons à cela est la façon dont nous faisons le budget lui-même.
Le Trésor, accumulant du pouvoir derrière ces murs intimidants sur Horse Guards Road. La chancelière, émergeant tous les six mois pour faire une déclaration budgétaire, avec un nouvel ensemble de prévisions et un tableau de bord des politiques soigneusement ajusté pour respecter ses règles budgétaires. Et ensuite quoi ? Pas de véritable débat.
En théorie, les députés doivent approuver les dépenses de chaque ministère chaque année. C’est ce qu’on appelle le « processus d’estimation ». En pratique, c’est une supercherie. Le mois dernier, le Parlement « a approuvé » 1,1 trillion de livres en dépenses gouvernementales avec seulement trois heures de débat. Cela représente environ 6 milliards de livres par minute. Ainsi, au lieu d’un véritable débat et d’un examen minutieux, tout ce que nous obtenons, c’est des spéculations sans fin sur le nouveau trou noir auquel la chancelière sera confrontée dans six mois, et les ajustements qu’elle apportera pour aligner les chiffres.
Il est essentiel d’avoir des règles budgétaires strictes et de s’y tenir. Mais la façon dont nous examinons les budgets préparés pour respecter ces règles est tout simplement lamentable. Et nous n’avons besoin de rien de moins qu’une refonte majeure de l’ensemble du système.
Je pense que nous devrions envisager un processus budgétaire plus proche de celui qu’a adopté la Suède lorsqu’elle a fait face à sa propre crise budgétaire au début des années 90. Quand sa dette a grimpé à un peu plus de 70% du PIB. Maintenant, le Parlement suédois peut débattre du budget du gouvernement – et proposer des alternatives et des amendements – avant qu’il ne soit finalisé, et bénéficie d’une période de contrôle et de responsabilité appropriée dans les mois qui suivent. Et maintenant, la dette de la Suède est tombée à 30 % du PIB.
La façon dont un pays prend ses décisions budgétaires est importante. Cela peut être moins excitant, mais le processus compte. Je pense donc que nous devrions donner plus de pouvoir aux députés pour qu’ils obligent le Trésor et chaque ministère à rendre des comptes au nom de nos électeurs. Soutenu par un nouveau bureau du contribuable, basé au Parlement. Cela seul pourrait bouleverser Whitehall jusqu’à son cœur. Cela ferait que les députés retroussent leurs manches, se salissent les mains et prennent plus de responsabilités. Les compromis et les choix qui sont cachés et ignorés par le système opaque de la Grande-Bretagne deviendraient évidents et inévitables. Et sans un tel changement majeur du système comme celui-ci, je crains que la politique britannique ne puisse jamais fournir la responsabilité fiscale si désespérément nécessaire.
Mais souvenons-nous : la responsabilité fiscale seule est un moyen d’atteindre une fin. Pas la fin en soi. Et certainement pas de substitut à une vision économique. Vous ne serez pas surpris d’apprendre que ma vision économique est libérale. Avec le libre-échange, l’investissement dans l’éducation, le soutien à l’entreprise. Et une politique de concurrence rigoureuse pour empêcher les grandes entreprises de truquer le système. Mais si nous voulons construire une économie libérale, nous devons commencer par une analyse lucide des domaines dans lesquels les politiques économiques libérales ont mal tourné ces dernières années.
Nous ne pouvons pas célébrer les progrès de la prospérité globale sans reconnaître que, trop souvent, cette prospérité n’a pas été correctement partagée. Les individus, les communautés – même des régions entières ont été laissés pour compte. Le point de Boris Johnson sur la nécessité de « monter de niveau » était juste, même si l’exécution laissait beaucoup à désirer. Des gens du monde entier ont enrichi notre économie et notre société – mais lorsque les gouvernements perdent le contrôle de l’immigration, comme ils l’ont clairement fait sous le même Boris Johnson, cela peut aussi imposer des coûts sociaux et financiers. Et parfois, le confort et la complaisance ont conduit les économistes libéraux à négliger l’importance de la sécurité. Sécurité alimentaire. Sécurité personnelle. Sécurité nationale.
Notre nouvelle économie libérale ne peut pas se permettre de répéter ces erreurs. Il ne peut pas s’agir de retourner dans le monde tel qu’il était – avant Trump, avant le Covid, avant le Brexit, avant le krach. Ce dont nous avons besoin, c’est de l’économie libérale 2.0. Conserver tout ce qui a fonctionné si brillamment dans la première version. Mais aussi reconnaître ses erreurs et les corriger. Comprendre les nouvelles réalités de notre monde en évolution – de l’IA aux changements climatiques, en passant par les tendances démographiques qui rendent les perspectives budgétaires encore plus difficiles. De la nécessité d’augmenter les dépenses de défense à la force des nouvelles superpuissances économiques comme la Chine et l’Inde.
L’ère de l’interdépendance est terminée. Nous avons besoin de coopération, mais pas de dépendance.
Mais même dans ce nouveau monde, certaines vieilles vérités restent. Certaines sont encore plus vraies qu’avant. Comme l’importance du commerce.
Le commerce était la façon dont les libéraux victoriens ont renversé le protectionnisme imposé par les Tories – pour inaugurer une période de libre-échange et de croissance. Nous défendons le libre-échange parce qu’il élargit la liberté individuelle. Comme l’a dit un de mes prédécesseurs en tant que chef libéral : le libre-échange « donne la plus grande liberté à l’énergie, à l’initiative et au caractère individuels, ainsi qu’aux producteurs et aux consommateurs ». Et bien sûr, le libre-échange apporte la croissance et réduit le coût de la vie.
C’est pourquoi nous nous sommes opposés à l’accord de Brexit des conservateurs – l’acte protectionniste le plus important et le plus destructeur de notre vivant. C’est pourquoi les libéraux démocrates ont insisté pour une nouvelle union douanière sur mesure entre le Royaume-Uni et l’UE. Pourquoi nous pressons le Parti travailliste d’aller bien au-delà de son timide « réinitialisation » avec l’Europe et de faire tomber les barrières commerciales des conservateurs aussi rapidement que possible. Pour libérer les entreprises britanniques des tracasseries administratives coûteuses et faire baisser les prix dans nos magasins. Et pourquoi les démocrates libéraux plaident pour une nouvelle coalition économique des volontaires, pour plus de libre-échange non seulement avec l’Europe, mais aussi avec les alliés du Commonwealth, et les alliés asiatiques aussi.
La politique anti-libre-échange de Donald Trump doit être prise en compte. Nous ne pouvons pas laisser l’approche agressive de l’homme tarifaire en matière de commerce et de géopolitique réussir. Nous savons où cela finit. C’est pourquoi apaiser la Maison Blanche n’est pas intelligent. Rappelez-vous, Donald Trump ne dure pas éternellement. Et comme les Américains ordinaires subissent les coûts de son idiotie, le vent va tourner. Laissons les conservateurs et Nigel Farage défendre Trump. Nous, les libéraux démocrates, défendrons la Grande-Bretagne et le libre-échange si durement gagné par ces libéraux du XIXe siècle.
Le parti du commerce. Et en tant que libéraux, nous sommes aussi le parti du peuple. Parce que notre vision de l’économie repose sur une compréhension de ce qu’est réellement l’économie.
Ce n’est pas seulement une série de pourcentages abstraits et de slogans sans signification. Nous comprenons que, lorsque vous enlevez tout le reste, une économie est son peuple.
Donc, faire croître l’économie signifie avoir les bonnes personnes, avec les bonnes compétences, dans les bons emplois. Cela commence par une nouvelle approche de l’éducation et de la formation – qui, au Royaume-Uni, est devenue de plus en plus étroite, alors que le reste du monde s’est élargi.
Mais mon université locale, Kingston, inverse cette tendance avec son programme de compétences futures. Chaque étudiant de premier cycle – peu importe ce qu’il étudie – maintenant, étudie aussi tout, de la résolution créative de problèmes à la compétence numérique et à l’intelligence artificielle, de l’empathie à la résilience, de l’adaptabilité à l’esprit d’entreprise. Compétences dont ils ont besoin. Et les entreprises disent vouloir des compétences. C’est le genre d’éducation que je veux pour tous nos jeunes. Et toute autre personne qui le veut plus tard dans la vie.
Et parce que l’économie concerne les gens, je crois que cela signifie que pour obtenir de la croissance, pour stimuler la productivité, nous devons nous concentrer beaucoup plus sur les incitations. Nous devons construire une économie incitative. Une économie qui obtient les bonnes incitations – pour motiver les gens, encourager les gens, récompenser ceux qui font leur part et respectent les règles. Et pour arrêter les gens qui enfreignent les règles.
Au sein du gouvernement, les libéraux-démocrates se sont concentrés sur l’obtention des bonnes incitations. Introduire la prime aux élèves. Une incitation pour les écoles à prendre plus d’enfants les plus défavorisés – et à se concentrer sur eux. Augmenter l’abattement de l’impôt sur le revenu des personnes physiques de quatre mille livres. Prélever les plus bas salaires de l’impôt sur le revenu. Encourager le travail pour tout le monde, mais surtout pour les moins fortunés. Donc, le bilan des libéraux démocrates montre que nous sommes depuis longtemps le parti des incitatifs – et beaucoup de nos grandes idées aujourd’hui portent sur la façon dont nous encourageons les gens à faire ce qui est juste.
Quand il s’agit de soutenir les petites entreprises et les entreprises en croissance, par exemple.
Les start-up et scale-up. Les entrepreneurs et les indépendants. Ils sont les moteurs de notre économie, le cœur battant des communautés locales, mais ils ont été tellement déçus ces dernières années. Rappelez-vous simplement comment le gouvernement conservateur a honteusement exclu plus d’un million de travailleurs indépendants du soutien financier pendant la Covid. Ne laissant que nous – les Libéraux-démocrates – pour les défendre au Parlement.
Parce que nous donnons la priorité à la croissance, nous défendons depuis longtemps les travailleurs indépendants et les petits entrepreneurs. Pour eux aussi, il s’agit de faire en sorte que le gouvernement trouve les bons incitatifs. C’est pourquoi nous abolirions le système injuste de taux d’imposition des entreprises et le remplacerions par une meilleure Redevance foncière commerciale – pour augmenter l’incitation à investir et à croître. C’est pourquoi nous nous opposons à la taxe sur l’emploi mal orientée du Labour et à sa razzia fiscale injuste sur les fermes familiales et autres entreprises familiales.
C’est pourquoi j’ai proposé l’idée de « Employment in a Box », pour forcer tous les départements du gouvernement – en particulier le HMRC – à se réunir pour faire du Royaume-Uni l’endroit le plus facile au monde où une entreprise peut embaucher ses premiers employés. Parce que nous devons arrêter de retenir les petites entreprises qui veulent se développer, et les libérer – les encourager – à le faire.
Et avoir les bonnes incitations signifie aussi se débarrasser des mauvaises incitations. Donc, une interdiction des primes pour les PDG de compagnies d’eau qui continuent à polluer nos rivières et mers – et des amendes s’ils n’arrêtent pas – correspond à ma vision d’une économie incitative. Nous devons arrêter de récompenser l’échec.
Et, bien sûr, nous devons réfléchir de manière totalement nouvelle à la façon dont nous encourageons plus de gens à travailler. En mettant l’accent sur les soins et les aidants, les démocrates libéraux ont plaidé pour un salaire minimum spécial plus élevé pour les travailleurs des soins – 2 £ de plus par heure que le salaire minimum national – pour inciter plus de personnes à entrer dans le secteur des soins . Et pour les aidants familiaux – où des millions de personnes ont abandonné leur travail pour s’occuper de leurs proches, et d’autres millions ont dû réduire leurs heures de travail – nous avons plaidé en faveur d’une refonte du système de l’allocation folle. Ainsi, il soutient correctement les aidants et leur permet de jongler entre le travail et les soins – au lieu de les pénaliser pour avoir pris plus d’heures. Obtenir les bonnes incitations.
Et cela nous amène inévitablement au projet de loi insoutenable sur la protection sociale – et à la tentative désordonnée du gouvernement de réformer la protection sociale. Couper les paiements d’indépendance personnelle des personnes handicapées et de leurs soignants était indéfendable et il est juste que ces plans aient été abandonnés. Mais ce que le gouvernement a perdu dans sa détermination à faire les comptes, c’est une vérité importante : nous devons trouver du travail pour plus de personnes qui ne travaillent pas. C’est mieux pour leur dignité. C’est mieux pour leurs familles. Et c’est mieux pour l’économie. Le problème est que la solution proposée par le gouvernement aurait aggravé le problème. Retirer le soutien même qui permet à de nombreuses personnes handicapées de travailler.
Ce que nous devons faire – et ce que notre parti défendra toujours – est de mettre en place la flexibilité, la sécurité et le soutien dont les gens ont besoin pour travailler. Travailler à domicile, si c’est ce que leur condition exige. À temps partiel, si c’est tout ce qu’ils peuvent gérer. Aider les employeurs à apporter tous les ajustements raisonnables dont leurs travailleurs ont besoin. Encore une fois, cela revient aux valeurs libérales. Voir les gens comme des individus, et les traiter équitablement.
C’est ce qui me met tellement en colère à propos du processus d’évaluation. Les formes impénétrables qui ne montrent aucune compréhension de ce qu’est la vie pour les personnes handicapées ou leurs aidants. La nature déshumanisante de tout cela. Essayer de transformer tout le monde en une case à cocher ou à croiser. Pas un individu avec lequel être engagé et compris. Laissez-moi vous donner un exemple. Avant la pandémie, 83 % des évaluations PIP étaient effectuées en face à face. Il y avait souvent des problèmes avec de telles évaluations en face à face, sans aucun doute. Mais au moins ils se sont produits. Ensuite, pendant le confinement, ils sont logiquement passés à être effectués par téléphone ou par vidéo. Mais lorsque la pandémie a pris fin, les ministres conservateurs ont choisi de rendre permanent ce changement vers des évaluations par téléphone. Donc, l’année dernière, seulement 5 % des évaluations PIP étaient en face à face. Je pense que c’était une erreur massive. Cette politique conservatrice a ouvert la porte à l’erreur, aux abus et à la fraude. Et je soupçonne fortement que c’est l’une des principales raisons pour lesquelles le projet de loi sur l’aide sociale a explosé – et pourquoi la confiance du public dans le système a été sapée. Nous devons revenir aux évaluations en face à face dès que possible – pour que ceux qui ont besoin de soutien l’obtiennent, et ceux qui n’en ont pas, ne le font pas.
Et bien sûr, nous devons investir dans la santé des gens. La santé physique et mentale. Pour faire baisser la facture de protection sociale, et plus de personnes à nouveau au travail. Comment pouvons-nous reconstruire l’économie, alors que plus de six millions de personnes sont bloquées sur les listes d’attente du NHS ? Comment pouvons-nous faire croître l’économie alors que 2,8 millions de personnes sont exclues du marché du travail en raison d’une maladie à long terme ? Quand les gens attendent des semaines pour un rendez-vous chez le médecin ? Une économie saine a besoin d’une population saine et d’un NHS sain. Donc, les campagnes des libéraux démocrates sur les médecins généralistes, les dentistes, les hôpitaux et les services sociaux visent à donner aux gens les soins de santé qu’ils méritent, mais elles sont aussi au cœur de notre vision économique.
Et pendant que nous pensons aux gens, permettez-moi de parler de la crise du coût de la vie à laquelle les gens sont confrontés en ce moment, et du principal facteur qui le motive : les factures d’énergie. Avec une inflation qui a atteint 3,6 % le mois dernier, il faut s’attaquer à ce problème de toute urgence. Les familles et les retraités sont accablés par des factures d’énergie qui sont encore plus de 50 £ par mois qu’il y a cinq ans. Tellement de gens, qui avaient déjà du mal à joindre les deux bouts, devant trouver 50 £ supplémentaires par mois – juste pour garder les lumières allumées, ou garder leur maison au chaud cet hiver.
Et les entreprises souffrent aussi. Même avec l’aide supplémentaire bienvenue promise dans la nouvelle stratégie industrielle, une partie de l’industrie britannique continuera à faire face aux prix de l’électricité les plus élevés de l’OCDE.
Nous devons faire baisser ces prix – pour améliorer le niveau de vie et stimuler notre économie.
Une grande partie de cela sont les choses que les démocrates libéraux ont toujours défendues... Produire beaucoup plus d’électricité à partir de sources bon marché, propres et renouvelables : solaire, éolienne, marémotrice, hydroélectrique. Isoler les maisons des gens et les rendre plus économes en énergie, afin qu’elles soient beaucoup moins chères à chauffer. Choses sur lesquelles les libéraux démocrates avaient un excellent bilan au sein du gouvernement. Choses que les conservateurs ont inversées après 2015. Et – en ce qui concerne l’isolation des maisons, en particulier – quelque chose que je crains que le gouvernement travailliste n’ait tout simplement pas suffisamment fait une priorité jusqu’à présent.
Mais il y a une autre partie de ce problème dont nous n’avons pas assez parlé, que je veux aborder aujourd’hui. Et c’est le récit – saisi par Nigel Farage et Kemi Badenoch – qui dit que la raison pour laquelle les factures d’énergie sont si élevées est que nous investissons trop dans l’énergie renouvelable. Et si nous arrêtions simplement cet investissement – et que nous comptions davantage sur le pétrole et le gaz à la place – les factures diminueraient comme par magie pour tout le monde.
L’expérience des prix record du gaz ces dernières années montre que ce n’est pas vrai. Et même lorsque les prix du gaz sont plus faibles, la longue histoire de volatilité des prix des combustibles fossiles signifie que ce n’est qu’une question de temps avant que les prix ne redeviennent élevés. Donc, nous savons que nous attacher de plus en plus aux combustibles fossiles ne bénéficierait qu’à des dictateurs étrangers comme Vladimir Poutine – ce qui est probablement la raison pour laquelle Farage y tient tant.
Mais je pense que nous devons aussi être honnêtes et admettre que nous avons vraiment mal travaillé en gagnant cet argument. Ceux d’entre nous qui comprennent à quel point les énergies renouvelables sont importantes pour notre économie – comment seules les énergies renouvelables peuvent fournir des prix de l’énergie durablement bas et sûrs, aujourd’hui et à l’avenir – ont trop facilement rejeté les vociférations de Farage. Mais refuser de s’engager n’a pas empêché ses mythes de se répandre. De gagner du terrain dans le nouveau monde des fausses nouvelles.
Donc, nous devons changer cela. En commençant par le noyau de vérité qui sous-tend le mythe. Les gens paient actuellement trop pour l’énergie renouvelable. Mais pas pour les raisons que Nigel Farage voudrait vous faire croire.
Parce que la production d’électricité à partir de l’énergie solaire ou éolienne est maintenant beaucoup moins chère que le gaz – même si vous prenez en compte les coûts supplémentaires du système pour l’alimentation de secours lorsque le vent ne souffle pas ou que le soleil ne brille pas. Mais les gens ne voient pas l’avantage de l’énergie renouvelable bon marché, car les prix de gros de l’électricité sont toujours liés au prix du gaz – Même si la moitié de toute notre électricité provient maintenant des énergies renouvelables, contre seulement 30 % pour le gaz. C’est parce que le prix de gros est fixé par le carburant le plus cher du mélange – et au Royaume-Uni, c’est presque toujours de l’essence. 97% du temps en 2021, le coût de l’électricité était fixé par le prix du gaz.
Et qu’est-ce que cela signifie pour les familles, les retraités et les entreprises ? Cela signifie que nous payons tous ce prix plus élevé dans nos factures, même si la plupart de l’énergie que nous utilisons provient de sources beaucoup moins chères. Non seulement c’est manifestement injuste, mais cela sape également le soutien public à l’investissement dont nous avons besoin dans les énergies renouvelables. Lorsque les gens ne voient pas les avantages d’une énergie propre et bon marché dans leurs factures, nous ne devrions pas être surpris s’ils sont sceptiques à l’idée d’en construire davantage.
Donc, nous devons rompre le lien entre les prix du gaz et les coûts de l’électricité. Nous devons. C’est une chose dont le gouvernement conservateur et maintenant les travaillistes ont parlé. Mais quand il y est arrivé, ils l’ont tous les deux mis dans le tiroir « trop difficile » et ont simplement laissé le problème s’aggraver. Donc, comme pour les soins sociaux, comme pour les eaux usées, il nous incombe – aux démocrates libéraux – de dire : cela pourrait être difficile, mais nous devons le faire. Nous ne pouvons pas nous permettre de ne pas le faire. Pas quand le prix est Nigel Farage.
Maintenant, il se trouve que c’est un problème avec lequel nous avons déjà lutté - que j’ai affronté avant – quand nous étions au gouvernement. Cela faisait partie de la réflexion derrière le mécanisme d’incitation que nous avons créé pour les nouveaux projets renouvelables : les contrats pour la différence. Ces contrats donnent aux entreprises du secteur de l’énergie la certitude dont elles ont besoin pour investir dans les énergies renouvelables. Si le prix de gros chute en dessous du prix d’exercice convenu, le gouvernement leur verse la différence.
Mais surtout, ils offrent aussi aux consommateurs une offre équitable. Si le prix de gros dépasse le prix d’exercice – comme ils l’ont fait lorsque les prix du gaz ont grimpé en flèche lorsque la Russie a envahi l’Ukraine – les entreprises énergétiques remboursent la différence, retirant de l’argent des factures d’énergie des ménages. Si toutes les énergies renouvelables étaient couvertes par des contrats de différence, le marché de l’électricité serait beaucoup plus équitable et les gens verraient les avantages des énergies renouvelables bon marché dans leurs factures lorsque les prix du gaz sont élevés.
Le problème, c’est que seulement environ 15 % de l’énergie renouvelable est produite dans le cadre de contrats de différence. Le reste est encore régi par l’ancien système de certificats d’obligation d’énergie renouvelable – ou ROC – introduit par le dernier gouvernement travailliste en 2002 – lorsque les ministres n’avaient pas eu la prévoyance de réaliser que l’énergie renouvelable deviendrait beaucoup moins chère au cours des deux prochaines décennies. Contrairement aux contrats de différence, les entreprises avec des ROC reçoivent le prix de gros – en d’autres termes, le prix de l’essence – avec une subvention supplémentaire. Les subventions versées par le biais de prélèvements sur nos factures d’énergie – coûtant environ 90 £ par an pour un ménage typique. Ça ne devrait pas être comme ça, et ce n’est plus nécessaire. Le gouvernement devrait commencer aujourd’hui un processus rapide de transfert de tous ces anciens projets renouvelables ROC sur les nouveaux contrats pour la différence.
C’est une idée d’universitaires du Centre de recherche sur l’énergie du Royaume-Uni qu’ils appellent « pot zero ». Et en 2022, ils ont estimé qu’il pourrait économiser environ 15 milliards de livres sterling par an – non seulement en encourageant la fin de ces taxes sur les certificats d’obligation renouvelable, mais aussi en réduisant la facture énergétique domestique typique de plus de 200 £. Voici donc le défi que je lance aux ministres. Si vous voulez réduire les factures d’énergie des gens, si vous voulez vous attaquer au coût de la vie, si vous voulez créer un soutien pour l’énergie renouvelable – arrêtez de bricoler, arrêtez de tergiverser, arrêtez de délibérer. Commencez à éliminer progressivement ces systèmes injustes de certificats d’obligation renouvelable aujourd’hui, en proposant plutôt de nouveaux contrats pour la différence que les libéraux démocrates ont introduits. Le programme d’incitation est là. Nous l’avons créé. Veuillez l’utiliser. Une simple astuce pour économiser au moins 200 £ par an.
Et il y a tellement de façons dont nous pourrions faire plus pour réduire les factures d’électricité pour les personnes et les entreprises. Un exemple : pourquoi ne poussons-nous pas beaucoup plus fort pour plus d’interconnecteurs, de câbles qui nous permettent d’importer de l’électricité d’Europe quand c’est plus cher ici, et d’exporter des électrons quand c’est plus cher là-bas ? Bien sûr, le Brexit a été une mauvaise nouvelle pour ce commerce – à la fois pour les interconnecteurs existants et des nouvelles pires pour les nouveaux projets. Mais l’un des grands avantages potentiels pour le Royaume-Uni de réintégrer le marché intérieur de l’énergie de l’UE est un commerce transfrontalier accru d’électricité, et donc une réduction des factures d’électricité pour les consommateurs.
Après près d’une décennie de politiques énergétiques criminellement négligentes sous les conservateurs, qui ont fait grimper les factures de tout le monde, je crois que les bonnes politiques actuelles pourraient réduire les factures d’énergie de moitié – au moins – en dix ans. Cela devrait être le but. Rien de moins.
Une politique énergétique libérale-démocrate au service du peuple britannique. Pas une politique énergétique de Nigel Farage au service de Vladimir Poutine. Alors imaginez à quoi pourrait ressembler notre économie, dans la prochaine décennie ou plus.
Les factures d’énergie ont été réduites – ce qui a allégé la pression sur les familles et les entreprises. Les gens ont aidé à trouver du travail, au lieu d’être piégés sur des listes d’attente du NHS ou rejetés comme « inactifs ». Éducation et formation pour doter les gens des compétences nécessaires pour l’avenir.
Les start-ups et scale-up britanniques prospèrent avec le soutien dont elles ont besoin. Les entrepreneurs et les travailleurs indépendants sont reconnus pour les risques qu’ils prennent. Le commerce a augmenté, en particulier avec nos voisins européens.
Les finances publiques, soigneusement gérées et correctement examinées au Parlement. Et un superordinateur ou deux, j’espère ne pas mettre les groupes de réflexion en faillite !
Une économie en forte croissance, dont tout le monde ressent les bénéfices. Une économie soutenue par nos fières valeurs libérales-démocrates. Fières valeurs britanniques. Une économie véritablement innovante, dynamique, prospère et équitable.
C’est notre vision – et j’ai hâte de la réaliser.

> Poutine doit se réjouir alors que le parti réformiste [d’extrême droite] pousse à tuer les énergies renouvelables britanniques bon marché et à nous maintenir accrochés aux combustibles fossiles coûteux.
Bien soutenues, les énergies renouvelables sont la clé pour réduire les factures et renforcer notre économie.

> Les Juifs britanniques ne devraient pas avoir à vivre dans la peur de la haine, du racisme et des abus dans nos rues ou en ligne.

> le monde regarde avec horreur le gouvernement de Netanyahu comploter pour enfermer toute la population de Gaza dans une prison géante.
Le Premier ministre devrait clairement indiquer que le Royaume-Uni ne restera pas les bras croisés, en commençant par sanctionner Netanyahou lui-même.

> Keir Starmer doit maintenant convaincre Trump qu’il est temps de saisir les centaines de milliards d’actifs russes gelés pour renforcer les défenses de l’Ukraine.

> Le PM devrait inviter Mark Carney pour une visite officielle et s’adresser au Parlement avant la visite de Trump. Cela montrerait que la Grande-Bretagne soutient le Canada contre la guerre commerciale nuisible de Trump. Il est maintenant temps de se tenir aux côtés du Commonwealth, pas dans l’ombre de Trump comme Nigel Farage.

 

● Venezuela
♦ Vente Venezuela
> Aujourd’hui, 11 mois se sont écoulés depuis l’enlèvement de Virgilio Laverde, coordinateur des jeunes de Vente Venezuela à Bolivar. Virgilio terminait ses stages en tant que médecin chirurgien et en attendant son diplôme universitaire à l’UDO. Cependant, il n’a pas pu être présent parce que le régime l’a emprisonné injustement, ruinant ainsi son avenir. Comme Virgilio, beaucoup de jeunes aujourd’hui sont victimes de violations de leurs droits humains, font face à des conditions déplorables d’emprisonnement et sont innocents. Nous ne pouvons pas laisser l’avenir du Venezuela derrière les barreaux. C’est pour eux que nous devons élever la voix. Liberté pour Virgile et tous les jeunes prisonniers politiques !

> Gabriel González, journaliste et membre du Con Venezuela Comando, fête aujourd’hui 13 mois d’enlèvement par le régime vénézuélien. Son crime? Exercer votre profession à travers la communication politique et travailler pour la liberté du Venezuela. Son désir d’être libre fait partie de notre lutte et nous motive à aller de l’avant. Pour Gabriel et tous les prisonniers politiques, nous continuons à élever la voix. Jusqu’à ce que le dernier soit libre!

 

María Corina Machado (leader)
> Alerte. Yandir Loggiodice Ayala, secrétaire général national du parti Centro Democrático, a été enlevé hier dans l’état de Bolivar. 30 individus encapuchonnés sont entrés de force dans l’endroit où il se trouvait et l’ont emmené. La situation de Yandir est très délicate; il a une valve dans la tête et tout coup peut mettre sa vie en danger. Au milieu de la persécution, Yandir a laissé ces mots comme une partie de son message : «Même en ce moment sombre, mon esprit reste inébranlable et ma foi dans notre cause est plus forte que jamais».
Pour Yandir et sa famille, pour chacun de nos héros enlevés et pour chaque Vénézuélien, à l’intérieur et à l’extérieur de notre pays, nous ne nous reposerons pas un instant jusqu’à atteindre la liberté!

 

 


Vues du Centre. Le mensonge, le lien entre Trump et son électorat

Par Aris de Hesselin


A périodes répétées, Trump est confronté à ses mensonges.

Ce n’est guère difficile tellement il en a proférés sur son compte sans parler des fake news qu’il a inventées ou reprises, de même avec les théories élucubrationistes (complotistes).

Le populiste extrémiste peut ainsi aller très loin dans ce domaine et prétendre, par exemple, qu’il ne connait pas des personnes qui sont pourtant avec lui sur nombre de photos et vidéos, et avec qui il semble entretenir des relations amicales.

Au-delà d’un comportement qui lui avait été inculqué par un de ses mentors, c’est bien de pathologie psychiatrique qu’il faut parler.

Lors de sa première campagne présidentielle, le nombre et l’énormité de ses mensonges, tous les observateurs affirmaient avec certitude que c’est ce qui allait ruiner ses ambitions et le ferait disparaître de la scène politique à jamais.

Or il n’en a rien été!

Au contraire, ce sont eux qui lui ont permis d’être élu à la Maison blanche en 2016 et, de nouveau, en 2020.

Et de manière incompréhensible, tous ses mensonges qui ont été éventés et dévoilés publiquement n’ont pas écorné son image auprès de ses soutiens et de ses électeurs.

Ils ont même renforcé, souvent, son aura qu’il possède, pas seulement avec ses fan(atique)s mais avec une partie du peuple américain.

Ceci pose évidemment des questions dérangeantes sur la démocratie républicaine libérale et la capacité de nombre d’électeurs à faire des choix rationnels et non uniquement émotionnels permettant ainsi, en ce troisième millénaire, à des charlatans d’accéder au pouvoir.

En l’espèce, c’est le lien entre Trump et son électorat qui interpelle.

Celui repose essentiellement sur le mensonge que le populiste profère et que ses soutiens croient ou feignent de croire.

Car, à part quelques excités parfois dangereux et des imbéciles congénitaux, ses mensonges sont repris parce qu’ils accompagnent un récit sur les gentils et les méchants, les bons et les mauvais souvent d’une niaiserie confondante mais qui va dans le sens des ressentis de ses électeurs et de la haine qu’ils éprouvent pour l’Amérique libérale.

Peu importe alors qu’ils soient des mensonges.

Ce qui rend difficile une désintoxication de tous ceux qui en font leur bible.

Avec l’affaire Jeffrey Epstein, le vent peut-il tourner?

La relation amicale entre Trump et ce milliardaire mort en prison après qu’il ait été mis en examen après le témoignage de dizaines de jeunes femmes du fait qu'elles auraient été abusées sexuellement, violées et prostituées, souvent alors qu'elles étaient mineures, est connue et documentée même si le président américain a toujours affirmé qu’il le connaissait à peine malgré toutes les preuves disant l’opposé.

Jusqu’à présent Trump affirmait que ceux qui avaient bénéficié des réseaux d’Epstein étaient des personnalités politiques démocrates et qu’il allait publier tout le dossier criminel du personnage.

Mais il n’en a jamais rien fait et il a même fait machine arrière quand son électorat s’est impatienté en critiquant ceux qui voulaient connaître la «vérité» qu’il leur avait pourtant promise.

Ce qui n’a pas empêché la demande de se faire de plus en plus pressante, mettant Trump dans l’embarras jusqu’à cette lettre suggestive qu’il a envoyé à Epstein lors de son cinquantième anniversaire que vient de publier le Wall Street Journal, quotidien pourtant conservateur et qui l’a longtemps soutenu

Comme d’habitude, l’extrémiste populiste crie au complot et réclame au média… 10 milliards de dollars de dommages et intérêts!

L’affaire va donc prendre de l’importance d’autant que le Wall Street Journal a confirmé ses informations et a indiqué qu’il irait devant les tribunaux si Trump le souhaitait.

Et si comme tout l’indique en l’état, Trump était bien un proche d’Epstein, sachant quelles étaient les pratiques de ce dernier dont ont bénéficié certains de ses amis, cela pourrait provoquer un énorme scandale.

Au point de faire perdre à Trump ses soutiens?

Rien n’est malheureusement moins sûr.

 

[Dans cette rubrique, nous publions les points de vue de personnalités centristes qui ne reflètent pas nécessairement ceux du CREC. Ces points de vue ont pour but d’ouvrir le débat et de faire progresser la pensée centriste. 
Aris de Hesselin est un avocat international, centriste et un européen, défenseur d’une mondialisation humaniste.]