Le 6 août 1945, l'avion Enola gay larguait la bombe atomique sur Hiroshima.
Au-delà de savoir quelles sont les responsabilités qui ont conduit à cette décision prise in fine par le président américain Truman et de l'instrumentalisation de l'événement depuis 80 ans, c'est bien l'horreur de la guerre qu'il convient de dénoncer en commémorant la mort de ces dizaines de milliers de personnes, hommes, femmes et enfants.
Et cela est d'autant plus nécessaire que la guerre est toujours présente dans le quotidien des humains et que des personnages comme Poutine ou Kim ne cessent de menacer le monde d'utiliser l'arme nucléaire en Ukraine, en Corée du Sud et ailleurs.
La réalité est là.
Harry Truman espérait avec cette première bombe, obliger les dirigeants japonais à capituler ce que malheureusement ils ne firent qu'après le largage d'une seconde bombe sur Nagasaki, préférant d’abord le bain de sang qui s’annonçait avec l’invasion terrestre de l’île par l’armée américaine.
Les morts des deux attaques nucléaires sont comme une goutte d'eau dans le terrible bilan de la Deuxième guerre mondiale mais comme ceux de la Shoah, ils sont les témoins emblématiques d'un conflit voulu par des régimes totalitaires en place en Allemagne, en Italie et au Japon, à ne jamais oublier et pour se rappeler de ce que l'Humanité peut produire de plus horrible.
Et cela, il y a à peine 80 ans.
[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour]
