Car même si Trump a déclaré que «quelque chose est arrivé» à Poutine et qu’«il est devenu complètement fou» présidant sa «chute» s’il voulait «toute l’Ukraine», force est de constater qu’il ne fait rien pour mettre la pression sur le dictateur russe.
D’’où la possibilité pas du tout fantaisiste que le président américain joue également un double-jeu, faisant semblant de tancer Poutine alors même qu’il est dans son camp.
D’ailleurs, la manière dont il traite Zelensky montre, en tout cas, qu’il n’est pas du côté du président ukrainien.
Ceci peut sans doute s’expliquer par la considération qu’il a pour Poutine et le fait que la paix qu’il recherche n’est pas dans la main de Zelensky mais bien du maître du Kremlin.
Toujours est-il que les Européens ne devraient pas trop se leurrer sur la soi-disant colère de l’extrémiste populiste de la Maison blanche envers Poutine et qu’ils doivent demeurer dans l’expectative tant qu’il n’aura pas joint les actes aux paroles.
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