Voici une sélection, ce 18 juillet 2025, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux dans l’Union européenne.
► Institutions européennes
● Commission européenne (commissaires centristes)
[Nota: les propos tenus par les commissaires européens français sont à lire
dans Propos centristes France]
Kaja Kallas (vice-présidente, haute
représentante pour les affaires étrangères et la politique de sécurité)
> [Sanctions contre Poutine] Nous restons fermes. L’UE vient d’approuver
l’une de ses sanctions les plus fortes contre la Russie à ce jour. Nous
réduisons encore le budget de guerre du Kremlin, en nous attaquant à 105 autres
navires de la flotte fantôme, leurs facilitateurs, et en limitant l’accès des
banques russes au financement.
Les pipelines de Nord Stream seront interdits.
Un plafonnement des prix du pétrole plus bas.
Nous mettons plus de pression sur l’industrie militaire russe, les banques
chinoises qui permettent le contournement des sanctions et bloquons les
exportations de technologies utilisées dans les drones.
Pour la première fois, nous désignons un registre de drapeau et la plus grande
raffinerie de Rosneft en Inde.
Nos sanctions ont également frappé ces enfants ukrainiens endoctrinés. Nous
continuerons à augmenter les coûts, donc arrêter l’agression devient la seule
voie à suivre pour Moscou.
> Les attaques hybrides de la Russie ne resteront pas sans réponse. L’UE, le Royaume-Uni et les partenaires continuent de prendre des mesures coordonnées, y compris avec des sanctions. Nous utiliserons tous les outils disponibles pour protéger nos institutions, infrastructures et démocraties.
> Nous venons de conclure le Conseil des affaires
étrangères. Il y avait beaucoup de questions importantes à l’ordre du jour, et
nous avons eu de très bonnes discussions.
Donc d’abord sur l’Ukraine. La campagne de bombardement de la Russie a atteint
des niveaux records, et nous constatons une utilisation croissante d’armes
chimiques interdites par la Russie en Ukraine. Tout cela montre que la Russie
ne veut pas la paix. En réponse, l’UE s’apprête à approuver l’un de ses paquets
de sanctions les plus sévères contre la Russie.
Je suis vraiment triste que nous ne soyons pas parvenus à cet accord
aujourd’hui. Je dois dire que nous étions vraiment proches. Pour rassurer la
Slovaquie, la Commission a livré ce qu’elle avait demandé. Maintenant, la balle
est dans le camp de la Slovaquie, et nous devons conclure cet accord. Cela fait
déjà deux mois.
Les sanctions sont nécessaires pour priver la Russie des moyens de mener cette
guerre, et l’Union européenne continuera à en augmenter le coût. Arrêter son
agression devient la seule voie vers Moscou.
Nous saluons l’annonce du président Trump d’envoyer plus d’armes en Ukraine,
bien que nous aimerions voir les États-Unis partager le fardeau. L’Amérique et
l’Europe travaillent ensemble, et si nous travaillons ensemble, cela peut
mettre la pression sur Poutine pour négocier sérieusement. La seule façon de
faire en sorte que Poutine mette fin à cette guerre est de lui forcer la main.
La semaine dernière a également apporté d’autres engagements importants. Nous
avons eu la conférence de Rome pour la reconstruction, et cette conférence a
promis 10 milliards d’euros pour aider à reconstruire l’Ukraine. La force
de réassurance de la Coalition des volontaires aidera l’Ukraine à se défendre
contre toute attaque future de la Russie. Le message est très clair. Les
efforts de la Russie sont inutiles. L’Europe est entièrement engagée envers
l’Ukraine.
Ensuite, le deuxième grand sujet que nous avons abordé était bien sûr le
Moyen-Orient. Ainsi, la semaine dernière, Israël et l’Union européenne ont
conclu un accord pour l’expansion de l’aide humanitaire à Gaza.
Nous voyons des signes positifs. Nous voyons plus de camions et de fournitures
arriver à Gaza. Nous voyons plus de points d’entrée ouverts. Nous voyons
également des lignes électriques en réparation. Mais Israël doit prendre des
mesures plus concrètes pour améliorer la situation humanitaire sur le terrain.
L’Union européenne suivra de près la manière dont Israël met en œuvre cette
entente commune et les engagements, et mettra à jour le respect des engagements
toutes les deux semaines. À mesure que nous avançons, les ministres ont
clairement indiqué que le cessez-le-feu et la libération des otages demeurent
une priorité.
À la demande du Conseil européen, j’ai également présenté aux ministres un
inventaire des différentes mesures qui pourraient être prises dans le cadre de
l’examen effectué en juin. Nous avons eu une discussion à ce sujet. Ce sont des
choix que les États membres doivent faire.
Nous garderons ces options sur la table et serons prêts à agir si Israël ne
respecte pas ses engagements. Le but n’est pas de punir Israël. L’objectif est
d’améliorer réellement la situation à Gaza.
En ce qui concerne l’Iran, les ministres ont réitéré que l’Iran ne devrait pas
posséder d’armes nucléaires et que la diplomatie est le meilleur moyen à long
terme pour atteindre cet objectif. Bien que le cessez-le-feu soit fragile, il
offre l’occasion de reprendre les négociations et les ministres ont instamment
demandé la reprise immédiate des pourparlers et la réintégration des
inspecteurs des Nations Unies. Ainsi, l’Union européenne est prête à négocier.
En Géorgie, l’attaque contre la démocratie par le rêve géorgien devient plus
sévère. Aujourd’hui, les ministres ont fait le point sur le soutien apporté par
l’UE à la société civile et discuté des différentes options concernant ce que
nous pouvons faire de plus. Il s’agit notamment de la suspension du régime
d’exemption de visa, de l’accord d’association et des sanctions. Le recul
démocratique de la Géorgie aura un coût.
Et enfin, la Moldavie. Le tout premier sommet Moldavie-UE a eu lieu plus tôt ce
mois-ci, et il a souligné que l’Union européenne est pleinement engagée dans
l’adhésion de la Moldavie à l’UE. La Moldavie se prépare maintenant à des
élections parlementaires très importantes, qui auront lieu en automne, et ces
sondages seront une cible de choix pour la guerre hybride de Moscou.
Donc, aujourd’hui, nous avons eu une bonne discussion à ce sujet. Et
aujourd’hui, les ministres ont également convenu d’imposer des sanctions aux
personnes et entités qui visent à déstabiliser la Moldavie. Nous avons
également convenu de fournir plus de soutien hybride, surtout avant les
élections.
Cela montre que l’Union européenne est déterminée à protéger le processus démocratique de la Moldavie contre toute ingérence extérieure.
> [Utilisation d’armes chimiques par le Russie en Ukraine] C’est l’information des renseignements néerlandais et allemands, qu’ils utilisent les armes chimiques, et, bien sûr, que cela s’intensifie. Et ce sont en fait des sources publiques aussi. Le ministre de la Défense des Pays-Bas a publié cela. Je ne lirai pas les détails là, mais c’était aussi surprenant pour moi d’entendre que depuis le début de l’invasion à grande échelle en 2022, la Russie a mené plus de 9 000 attaques à l’arme chimique contre les troupes ukrainiennes. C’est assez significatif. Comme ces services de renseignement disent que cela s’intensifie, alors je pense que c’est très, très préoccupant. Encore une fois, cela montre que la Russie veut causer autant de douleur et de souffrance que possible pour que l’Ukraine se rende. C’est vraiment insupportable et c’est pourquoi nous prenons toutes ces mesures.
> [Crise en Géorgie] en ce qui concerne la lettre à la Géorgie, comme vous le savez, nous avons le régime de voyage sans visa pour la Géorgie depuis 2017. C’est un grand avantage que l’Union européenne offre aux pays, et par conséquent, il y a des recommandations qui ont été adressées à la Géorgie dans le septième rapport sur le mécanisme de suspension des visas. Et je ne vais pas tout lire ici, mais je ne fais que mettre l’accent sur cela, par exemple, les obligations que le gouvernement géorgien a de garantir et de défendre la protection des droits fondamentaux de tous les citoyens géorgiens, y compris les libertés d’association, de réunion et d’expression, le droit à la vie privée, le droit de participer aux affaires publiques, ainsi que l’interdiction de la discrimination. C’est juste un point, et il y a huit points comme ça. Le point étant que, comme ils ont un délai jusqu’à la fin du mois d’août pour se conformer à cela, alors la question est : comment réagissons-nous si ces recommandations n’ont pas été suivies ? Et comme nous entendons dire que, par exemple, sept chefs de l’opposition sur huit ont été mis en prison, ce n’est pas vraiment conforme au premier point que j’ai souligné. Jusqu’à présent, nous avons maintenu notre position selon laquelle nous ne voulons pas nuire aux Géorgiens, et le retrait du régime d’exemption de visa a vraiment un impact sur eux. Mais en même temps, c’est aussi une question de crédibilité de l’Union européenne. Si nous avons demandé ces choses, et c’est quelque chose de bénéfique ou une prime que nous donnons à ce pays, et qu’ils ne respectent pas ces conditions, alors il y a aussi des conséquences, pour le public aussi de voir que le gouvernement n’est pas sur la voie européenne et qu’il ne prend pas au sérieux le statut de candidat.
> [Livraison d'armes américaines en Ukraine] Si nous payons ces armes, c’est notre soutien. C’est un soutien européen. Nous faisons tout ce que nous pouvons pour aider l’Ukraine et c’est pourquoi nous demandons à tous de faire de même. Si vous promettez de donner les armes, mais dites que quelqu’un d’autre va payer pour cela, ce n’est pas vraiment donné par vous, n’est-ce pas ?
> [Crise de Gaza] C’est important, la mise en œuvre de l’accord. Et oui, nous voyons des signes inquiétants, mais nous voyons aussi quelques bons signes. Comme je l’ai dit, les passages frontaliers ont été ouverts. Nous voyons plus de camions entrer. Nous voyons aussi des réparations du réseau électrique et ce genre de choses. Mais ce n’est clairement pas suffisant, car la situation est encore intenable. Maintenant, nous avons convenu que ce briefing – notre peuple est en contact constant avec les acteurs internationaux sur le terrain, Israël, ainsi qu’avec les pays voisins qui contrôlent les points de passage afin qu’ils puissent dire quels sont les chiffres réels qui entrent. Et nous avons convenu que nous le faisions par l’intermédiaire des ambassadeurs du PSC, donc toutes les deux semaines ils reçoivent des mises à jour sur la situation sur le terrain. Maintenant, la seule garantie que nous avons est que l’inventaire de toutes les options qui pourraient être prises par les États membres soit présenté, et si la situation ne va pas s’améliorer, alors les États membres sont également prêts à prendre les mesures suivantes. L’objectif est d’améliorer la situation, car elle est vraiment intenable – la situation humanitaire. Nous avons atteint cette compréhension commune à la fin de la semaine dernière. Aujourd’hui, nous sommes mardi. Nos homologues jordaniens nous ont également dit que, oui, il y a plus d’aide en cours, et nous voyons des signes positifs. Bien sûr, nous devons faire plus. C’est très clair. Et nous continuons à surveiller cela, mais nous le faisons main dans la main avec nos homologues internationaux qui sont sur le terrain, comme le Programme alimentaire mondial qui est là. Ce que je veux souligner, c’est que, pourquoi est-ce beaucoup plus difficile en ce moment qu’il ne l’était quand il y avait un cessez-le-feu ? Parce que la guerre continue. Les fournisseurs d’aide humanitaire sont également en danger. C’est pourquoi c’est beaucoup plus compliqué. Mais nous essayons vraiment de faire pression et de maintenir la pression. Et tous les États membres suivent vraiment cela.
Michael McGrath
(commissaire à la démocratie, à la justice et à l’état de droit)
> La lutte et la nécessité de
défendre la démocratie en Europe ne se sont pas terminées avec la chute du mur
de Berlin, car la démocratie doit être construite tous les jours et défendue à
tout moment.
> Les consommateurs et les entreprises en Europe devraient profiter pleinement du potentiel du commerce électronique. Les marchés en ligne doivent garantir l’accès à des produits pratiques, abordables, sûrs et de haute qualité. Notre enquête sur la sécurité des produits montre comment les plateformes se comportent et comment nous pouvons les aider à s’améliorer.
> Bien que le
Règlement général sur la protection des données (RGPD) reste une référence
mondiale, il y a toujours place à l’ajustement.
Lors du dialogue sur la mise en œuvre du RGPD - nous avons discuté de clarifier
certains aspects et de favoriser un dialogue plus ouvert avec les autorités de
protection des données.
> Le respect de l’État de droit est un impératif pour les fonds de l’UE. La proposition de budget de l’UE d’aujourd’hui le confirme. Le règlement de conditionnalité reste en place pour protéger l’argent de l’UE contre les violations de l’état de droit. Les plans nationaux et régionaux renforceront également les garanties pour l’État de droit.
> Notre
proposition pour le prochain budget à long terme de l’UE est là - un pot de 2
trillions d’euros mettant les citoyens et les entreprises en premier.
Le programme européen Agora promouvra nos valeurs communes, y compris la
démocratie, l’état de droit et les droits fondamentaux, et soutiendra le
travail des médias et de la société civile.
> Les médias de
service public fournissent une information fiable; ils sont vitaux pour nos
démocraties.
La loi européenne sur la liberté des médias est une loi historique. Je m’engage
à assurer sa mise en œuvre rigoureuse.
> Discussion
productive lors du dialogue de mise en œuvre d’aujourd’hui sur la protection
des consommateurs dans un monde numérique.
Nous devons combler les lacunes législatives, améliorer la clarté et renforcer
l’application de la loi.
Simplifier les lois peut bénéficier à la fois aux entreprises et aux
consommateurs.
Nos normes élevées seront toujours maintenues.
> Bonne nouvelle
pour les innovateurs!
Il est désormais plus facile d’envoyer des données personnelles à l’OEB [Office
européen des brevets] - en toute sécurité et sans formalités administratives.
- Brevets plus rapides
- Protection des données renforcée
- Coup de pouce à l’innovation dans l’UE.
> [Projet de la
commission pour établir un « bouclier démocratique » afin d’empêcher
des États tels que la Russie d’interférer dans les élections en Europe en les
inondant de désinformation] Si nous faisons bien les choses, ce sera le
contraire de la censure. Il s’agira de protéger la liberté d’expression des
électeurs de l’UE dans les urnes, et de les protéger contre toute influence ou
ingérence indue. (…)
La liberté d’expression est sacro-sainte.
Le problème est avec les algorithmes, si on ne s’en occupe pas, les mensonges
flagrants de la Russie pourront se répandre davantage. (…)
Les États membres de l’UE acceptent la primauté du droit de l’UE. La Hongrie de
Viktor Orban ne fait pas cela, et donc jusqu’à 18 milliards d’euros de
financement européen ont été bloqués. (…)
Nous l’entendons critiquer ouvertement les arrêts de la Cour de justice
européenne. C’est une obligation fondamentale de l’adhésion à l’UE que vous
respectiez la primauté du droit de l’UE et de la CJCE. Ils [la Hongrie]
semblent avoir une difficulté avec cela.
> Je suis d’avis que la commission doit se voir accorder des pouvoirs d’enquête et d’application de la loi plus importants en ce qui a trait à la protection des consommateurs et à la sécurité des produits.
Hadja Lahbib
(commissaire à l’égalité et à la gestion des crises)
> De nombreux Européens voyagent
à juste titre vers la belle Grèce pour leurs vacances. Je suis ici pour une
raison différente. Aujourd’hui, l’Europe est le continent qui se réchauffe le
plus rapidement dans le monde. Les incendies de forêt deviennent plus
fréquents, plus intenses et ils durent plus longtemps.
L’Europe prend cette menace au sérieux, et je sais que la Grèce prend également
cette menace très au sérieux. Aujourd’hui, nous avons discuté de la manière
dont la Grèce et l’UE peuvent travailler ensemble pour prévenir le risque
croissant d’incendies de forêt, s’y préparer et y répondre.
La Grèce est un phare de la solidarité européenne dans la protection civile. Je
tiens à vous en remercier personnellement.
Grâce à des pays comme la Grèce, notre mécanisme de protection civile de
l’Union est devenu un bouclier puissant pour nos citoyens. Grâce à ce
mécanisme, la Grèce a offert son aide bien plus souvent qu’elle ne l’avait
demandée. Au cours des deux dernières semaines, la Grèce a répondu à trois
demandes d’assistance — une pour l’Albanie et deux pour la Macédoine du Nord.
Cette solidarité fonctionne dans les deux sens — l’UE se tient également aux
côtés de la Grèce en cas de besoin. Depuis 2017, la Grèce a demandé de l’aide
pour lutter contre les incendies de forêt à neuf reprises. Cela inclut la lutte
contre le plus grand incendie jamais enregistré en Europe, à Alexandroupolis,
en août 2023. Cet été, l’UE reste prête à soutenir la Grèce.
22 avions de lutte contre l’incendie et quatre hélicoptères — hébergés par 10
pays de l’UE—sont en attente via le mécanisme de protection civile, dont 4
avions en provenance de Grèce. Notre centre de coordination des interventions
d’urgence à Bruxelles est prêt 24h/24 et 7j/7, fournissant un soutien en temps
réel et travaillant en étroite collaboration avec le centre national de
coordination de la Grèce, que je visiterai bientôt.
La Grèce accueillera bientôt deux nouveaux Canadairs dans le cadre de la flotte
permanente rescEU de lutte contre les incendies, avec les premières livraisons
prévues d’ici 2028. La Grèce accueille également des pompiers de toute l’UE,
prêts à agir rapidement lorsqu’un incendie se déclare.
La Grèce accueille également 350 pompiers de six pays pour soutenir votre
service d’incendie, et demain je rencontrerai les Tchèques stationnés ici en
Grèce.
Vous envoyez également près de 30 pompiers en Corse, en France, en septembre —
un bel exemple de solidarité transfrontalière. Soit dit en passant, cette idée
de prépositionnement est venue de Grèce, et elle s’aligne parfaitement avec
notre nouvelle approche proactive des urgences — agir avant que les
catastrophes ne se produisent. Cela sauve des vies.
L’UE se prépare à tout, n’importe où, n’importe quand. Nous travaillons dur
pour prévenir les risques et nous y préparer — comme des incendies de forêt en
Grèce, des tremblements de terre en Italie ou des attaques hybrides en Suède.
En mars, nous avons lancé notre stratégie de préparation, la première approche
globale de l’UE en matière de préparation, et nous soutenons les efforts
déployés par la Grèce pour renforcer sa préparation nationale.
Pas plus tard qu’hier, j’ai déposé une nouvelle proposition législative.
L’objectif est de mieux anticiper, se préparer et répondre aux urgences. Nous
proposons d’adapter nos règles de protection civile pour mieux répondre aux
crises complexes, avec des effets de domino entre les secteurs, tels que les
transports, l’énergie et les communications.
De plus, nous serons en mesure de soutenir financièrement notre prévention et
notre réponse à tous les risques, y compris les menaces pour la santé comme les
pandémies.
J’attends avec impatience le reste de ma visite et de voir directement comment
la Grèce renforce sa préparation, comme par exemple la base aérienne d’Elefsina
et les Canadairs. Demain, je serai témoin des 100 nouveaux véhicules de lutte
contre les incendies partiellement financés par l’UE.
La Grèce et l’UE – prêtes ensemble, plus sûres ensemble.
> Les frappes aériennes israéliennes ciblant des civils dans la région de Soueida en Syrie et à Damas doivent cesser. Je suis également profondément préoccupé par l’éruption de violence intercommunautaire dans le pays. L’UE exige la fin immédiate de toute violence, la protection des civils et une pleine responsabilité.
> Notre budget européen est plus que des chiffres. Il s’agit d’investir dans les personnes. Rendre nos sociétés plus égales et inclusives, garder les gens en sécurité et prêts pour les crises, renforcement de la solidarité mondiale. Le budget de 2 000 milliards d’euros nous aidera à atteindre nos objectifs ambitieux pour l’avenir.
> [Situation humanitaire désastreuse à Gaza et en Cisjordanie] J’ai exhorté une mise en œuvre complète de l’accord humanitaire avec Israël pour permettre l’accès, soulager la souffrance et arrêter les meurtres. A également discuté de la conférence des deux États de New York dirigée par la France et l’Arabie saoudite.
> L’UE suit de près l’évolution en Syrie et continuera à soutenir des retours sûrs, dignes et volontaires.
> Discuté du
Moyen-Orient avec les ministres de l’UE aujourd’hui.
Gaza : cessez-le-feu urgent et action urgente pour un accord. Soutien
total à nos partenaires humanitaires de l’ONU.
Cisjordanie : violence croissante des colons forçant les gens à partir.
Syrie : L’Allemagne et la France offrent de l’aide via le MPCU.
> Israël a accepté d’autoriser l’aide humanitaire à Gaza conformément à l’accord que nous avons négocié avec eux. Nous attendons une mise en œuvre rapide des engagements pris. Que la nourriture, l’eau, les médicaments et le carburant atteignent ceux qui en ont besoin. Les civils ne sont pas des cibles. Respectez le droit international humanitaire. Chaque minute perdue est une vie perdue.
Marta Kos (commissaire à l'élargissement)
> Ce CFP [cadre financier pluriannuel] est vraiment une bonne
nouvelle pour l’élargissement. Cela
montre qu’il s’agit d’une priorité politique et géostratégique claire pour
l’Union européenne.
Les négociations d’adhésion avec le Monténégro, l’Albanie, la Moldavie et
l’Ukraine n’ont jamais progressé aussi vite, et bon nombre de nos pays
candidats ont l’ambition de conclure les négociations dans les années à venir.
Ce sont nos partenaires les plus fiables, nous les soutenons autant que
possible, et le nouveau CFP reflète cette réalité.
Comment ? J’aimerais mentionner trois points.
Tout d’abord, il prévoit une augmentation très importante du financement pour
correspondre à la vitesse accrue des pays candidats.
Dans le CFP actuel, nous avons prévu 31 milliards d’EUR pour les pays
candidats et notre voisinage oriental. Cette proposition de CFP comprend
42,6 milliards d’EUR. C’est une augmentation de 37%.
Chaque budget est nos priorités politiques exprimées en chiffres, et avec un
budget plus important, nous pouvons encore accélérer le rythme des réformes et
des investissements, rapprochant les pays de l’adhésion à l’UE.
Deuxièmement, nous avons une enveloppe de 100 milliards d’euros pour
soutenir les réformes de l’Ukraine, sa reconstruction, sa modernisation et son
intégration dans l’UE.
Cet argent aidera à fournir à l’Ukraine une stabilité financière après 2028.
Quiconque pensait que le soutien européen s’affaiblirait avec le temps était
dans l’erreur. Le temps n’est vraiment pas du côté de la Russie.
Point crucial, le financement pour l’Ukraine est maintenu séparément et au-delà
des plafonds du CFP. Cela garantit que l’Union peut répondre aux besoins
exceptionnels de l’Ukraine sans compromettre les autres priorités de l’action
extérieure.
Et troisièmement, tout ce financement est basé sur deux principes que nous
suivons déjà maintenant.
Le premier est [celui d’un] [processus] fondé sur le mérite. La deuxième est la
conditionnalité, c’est-à-dire que les pays ne reçoivent l’argent que s’ils
remplissent certains critères principalement définis dans les programmes de
réforme.
Comme je l’ai dit, certains candidats s’efforcent de conclure les négociations
au cours du prochain CFP ou même avant, et la Commission travaillera sans
relâche pour les aider à y parvenir.
Une fois qu’ils l’auront fait, la prochaine étape consistera à négocier des
traités d’adhésion qui définiront des éléments tels que l’introduction
progressive des fonds structurels et agricoles, ainsi que la contribution de
chaque pays au budget de l’UE.
À ce stade, nous devrons veiller à fournir un financement adéquat aux nouveaux
États membres.
Dans l’ensemble, cette proposition relative au CFP constitue une base solide
pour réaliser les objectifs de l’élargissement.
Il ouvre également la boîte à outils complète de l’Europe globale aux pays
candidats – non seulement une assistance technique mais aussi un soutien aux
réformes et aux investissements, soutenu par des ressources.
Comme j’aime le dire, l’élargissement ne consiste pas seulement à rendre l’UE
plus grande en termes de nombre de kilomètres carrés et de population. Il est
beaucoup plus : il s’agit de l’unification de l’Europe.
Ainsi, en intensifiant notre soutien à tous ceux qui travaillent dur pour
remplir les conditions d’adhésion, nous sommes sur la voie de l’unification de
notre Europe.
> La justice n’est pas facultative – elle est essentielle. À l’occasion de la Journée internationale de la justice, nous rappelons la récente décision de la CEDH : la Russie est responsable de violations flagrantes et généralisées des droits humains en Ukraine depuis 2014. La paix commence par la vérité et la responsabilité.
> Srebrenica reste une cicatrice profonde sur l’histoire européenne. Ému et honoré d’avoir participé à la commémoration d’aujourd’hui pour rendre hommage aux victimes et partager le chagrin de leurs proches. Préservons leur mémoire en défendant toujours les droits qui leur ont été déniés.
● Parlement européen
♦ Renew Europe (groupe centriste
et libéral au Parlement européen)
[Nota: les propos tenus par les députés européens français sont à lire dans
Propos centristes France]
> Nouveau budget européen : un pas en avant, mais loin de
la ligne d’arrivée
Avec la présentation de la proposition de la Commission européenne pour le
prochain cadre financier pluriannuel (CFP), l’Union européenne entre dans une
phase décisive pour son avenir. Il s'agit d’une opportunité historique pour
bâtir une Europe plus forte, plus autonome et plus ambitieuse, capable
d’influencer les grandes évolutions du monde.
La proposition actuelle de CFP constitue un pas en avant, mais ce n’est pas
encore la ligne d’arrivée. L’ère de l'Europe sous-financée doit prendre fin
pour initier une approche plus ambitieuse. Les négociations seront cruciales,
et Renew Europe est en première ligne pour défendre un budget conséquent,
tourné vers l’avenir, et adapté aux besoins des citoyens.
Valérie Hayer, présidente du groupe Renew Europe, déclare :« Le CFP est la mère
de toutes les batailles — c’est la condition sine qua non pour une Europe qui
protège, qui soutient et qui prend les devants. Sans moyens nécressaires, il
n’y aura ni puissance européenne, ni prospérité européenne, ni souveraineté européenne.
»
Une avancée majeure réside dans la création d’un Fonds européen de la
compétitivité— le « Fonds Draghi », une victoire clé pour Renew Europe. Un an
après le rapport Draghi, la Commission apporte enfin une réponse ambitieuse au
défi de la compétitivité européenne. Ce fonds viendra en soutein des
technologies propres, de l’innovation industrielle et des capacités de défense,
avec une préférence européenne au cœur de sa mission.
Ce fonds est le fruit direct du travail acharné de Renew Europe. Dès le premier
jour, notre groupe a plaidé pour une stratégie de compétitivité — nous avons
maintenant les outils pour agir, investir et remporter la course à la
compétitivité. Toutefois, nous resterons vigilants quant à sa structure pour
nous assurer que toutes nos priorités soient correctement financées.
Renew Europe salue également le financement substantiel en faveur de l’Ukraine.
Valérie Hayer déclare :« Un financement conséquent pour l’Ukraine envoie un
message clair : le soutien de l’Europe est indéfectible — pour la
reconstruction, la résilience, et pour le chemin légitime de l’Ukraine vers
l’adhésion à l’UE. »
Renew Europe a également obtenu des résultats importants en matière d’État de
droit. L’introduction de la « conditionnalité intelligente » permettra un
soutien direct à la société civile, y compris dans les États illibéraux. Il ne
s’agit pas seulement d’un outil budgétaire : c’est une ligne morale et
démocratique à ne pas franchir. Renew Europe a toujours défendu le principe
selon lequel les fonds européens doivent refléter les valeurs européennes.
Notre groupe a constamment œuvré pour faire du budget européen un instrument de
responsabilité démocratique — et non un chèque en blanc pour des autocrates ou
des régimes corrompus. L’introduction d’une véritable conditionnalité
horizontale liée à l’État de droit est le résultat direct de la pression
politique et du leadership législatif de Renew Europe. Les valeurs européennes
ne sont pas négociables, et le budget de l’UE ne doit pas financer les
autocrates ni la corruption. Nous nous sommes battus pour cela, et nous avons
gagné.
Lucia Yar, députée européenne et coordinatrice Renew Europe en commission des
budgets, déclare : « L’Europe n’est pas un distributeur automatique.
L’introduction de la conditionnalité intelligente dans le CFP est une avancée
démocratique majeure. Notre argent doit protéger nos valeurs — et non être
détourné par ceux qui les sapent. Les citoyens doivent savoir que l’UE est à
leurs côtés, même lorsque leurs gouvernements nationaux enfreignent les règles.
Cela a toujours été une priorité pour Renew Europe. Nous saluons également le
fait que, pour la première fois, la défense soit clairement reconnue comme une
priorité dans le budget de l’UE. Dans le contexte géopolitique actuel, c’est
essentiel — cela ouvre aussi de nouvelles opportunités de développement régional
via des investissements dans la sécurité et l’innovation. »
Nous traçons une ligne rouge claire : non au "Plan Unique" et à une
tentative de renationalisation déguisée du budget de l’UE. Renew Europe met en
garde fermement contre la proposition de la Commission d’adopter une approche
dite du « Plan Unique ». Ce concept risque de fragmenter le budget de l’UE en
27 enveloppes nationales, saper l’esprit même de l’intégration européenne. Au
lieu d’investissements conjoints dans des priorités européennes communes, on
risque un retour aux silos de dépenses nationales. Cela est particulièrement
inquiétant pour les politiques de cohésion et la PAC, dont la dimension
européenne est menacée, et dont le financement est dilué. La perte proposée
dans ce CFP est substantielle — et profondément regrettable. Les négociations à
venir seront cruciales pour corriger ce déséquilibre et restaurer une vision
véritablement européenne de l’agriculture.
Valérie Hayer insiste : « Ce ‘Plan Unique’ signerait la fin du projet européen
commun. Cela reviendrait à 27 budgets, 27 logiques, et 0 ambition
transfrontalière. La prospérité en Europe dépend de l’action collective, pas
d’un repli sur les réflexes nationaux. »
Le CFP ne peut être adopté indépendamment d’un accord significatif sur les ressources
propres de l’Union. Les nouvelles ressources propres ne sont pas facultatives —
elles sont indispensables pour dépasser la logique du « juste retour » qui tue
l’approche européenne du budget.
Fabienne Keller, députée européenne et rapporteure fictive Renew Europe sur le
CFP et les ressources propres, déclare :« Le nouveau paquet de ressources
propres est une victoire pour Renew Europe. Le budget de l’UE ne peut reposer
uniquement sur les contributions directes des États membres, il doit être
financé par des flux de revenus stables et véritablement européens. C’est
désormais aux États membres de suivre et d’adopter toutes ces propositions de
nouvelles ressources. Certaines, proposées dès 2020, sont malheuresement
restées lettre morte. »
Renew Europe ne donnera son feu vert qu’à un budget ambitieux, transformateur
et véritablement européen, qui produit des résultats concrets pour les citoyens
et répond à leurs besoins réels. Un budget qui permet à l’Union d’agir de
manière décisive dans un monde marqué par les crises, les menaces géopolitiques
et la concurrence économique.
Conclusion de Renew Europe : en l’état, ce budget ne répond pas pleinement à
l’ambition nécessaire pour mener à bien l’ensemble des priorités européennes.
> Renew Europe condamne fermement la condamnation du maire d’Istanbul, Ekrem İmamoğlu, à près de 2 ans de prison pour avoir critiqué les procureurs. C’est un autre coup porté à la démocratie et à l’état de droit en Turquie. La répression d’Erdoğan contre l’opposition doit cesser.
Dan Barna
(vice-président)
> L'Union européenne a adopté aujourd'hui le 18e paquet de sanctions
contre la Russie, des mesures économiques qui touchent les secteurs de
l'énergie, des banques et des militaires de la Russie, et le commerce avec
l'UE.
L'Europe prouve une fois de plus l'unité dans les efforts communs visant à
mettre fin à l'agression russe illégale et injustifiée contre l'Ukraine.
Voici quelques-unes de ces mesures qui touchent directement
les secteurs qui soutiennent la guerre du Kremlin :
- Le prix plafond du pétrole russe est considérablement réduit à 47,6 $ le
baril, passant de 60 $ ;
- Les transactions liées aux gazoducs Nord Stream 1 et 2 sont totalement
interdites ;
- 105 autres navires de la « flotte fantôme » et des entités associées sont
désormais inscrits sur la liste noire, interdits d'entrer dans les ports de
l'UE, ce qui porte le nombre total de navires répertoriés à 444 ;
- Les restrictions imposées aux banques russes s'élargissent, notamment une
interdiction totale des transactions pour 22 banques supplémentaires, ainsi que
des sanctions contre les banques chinoises qui soutiennent la fuite ;
- Nouvelles restrictions imposées à l'exportation des composants clés pour
missiles (comme Iskander) et drones, essentiels pour l'industrie militaire
russe ;
- L'UE instaure également une interdiction d'importer des produits pétroliers
raffinés à base de pétrole russe et en provenance de tout pays tiers - sauf le
Canada, la Norvège, la Suisse, le Royaume-Uni et les États-Unis.
Ce paquet de mesures fermes démontre l'engagement indéfectible de l'Europe à
soutenir et à être solidaire avec l'Ukraine et à défendre ses citoyens.
> La philosophie budgétaire présentée hier par Ursula von
der Leyen n’est qu’un début de négociation, pas un projet concret qui pourrait
être approuvé par le Parlement
16 juillet 2025 : Bruxelles a passé une journée entière à
discuter d’un document crucial que personne n’avait réellement vu.
Les commissaires européens ont reçu le plan final quelques instants avant de
devoir l’approuver. Les ambassadeurs des États membres n’avaient pas les
documents lors de la réunion dans laquelle ils auraient dû en discuter. Les
députés n’ont pas eu accès aux chiffres avant de rencontrer la Commission pour
débattre du plan, et le commissaire Piotr Serafin est arrivé avec quatre heures
de retard. Bonus : les chiffres présentés par le président de la
Commission s’élèvent à 101%.
Ce dont nous nous souvenons de la communication publique :
- Bien que le montant total soit supérieur à celui de l’année en cours, les
montants alloués à chaque axe de financement semblent diminuer tant en termes
absolus qu’en termes réels;
- Le montant de deux mille milliards est composé d’un ajustement pour
l’inflation et d’une ligne séparée incluant le remboursement connexe pour
NextGenEU (PNRR, en substance);
- La fusion de la politique agricole commune avec les fonds de cohésion (et
ceux pour la pêche et les programmes sociaux) dans des plans dits de
partenariat nationaux est inacceptable et contraire à la position du Parlement,
mais surtout contraire aux intérêts des bénéficiaires des fonds;
- La philosophie présentée représente une « nationalisation » des
fonds disponibles, où les gouvernements nationaux pourraient décider
d’allocations discrétionnaires de fonds au détriment d’une allocation sur des
critères objectifs et de performance, qui est en vigueur maintenant ;
- La défense est déclarée priorité de l’Union - à juste titre - mais il semble
que les montants soient inférieurs à ceux de l’année en cours;
- L’élargissement de l’Union européenne est décrit comme une priorité
stratégique, mais les détails de l’inclusion des fonds de pré-adhésion pour les
États dans ce processus sont complètement absents au-delà d’une simple
déclaration politique ;
- « La conformité intelligente » des fonds européens dans le respect
de l’état de droit est une idée salutaire, elle a été discutée par le passé. Ce
qu’il faut maintenant, ce sont les détails de mise en œuvre pour augmenter
l’efficacité relative de cet outil jusqu’à présent ;
- Le Parlement européen semble exclu du processus de décision sur les
partenariats nationaux, sur le Fonds pour la compétitivité et sur l’instrument
d’action extérieure, qui est considéré par le Parlement européen comme une
attaque contre l’esprit et la lettre des traités, le budget étant historique et
dans la compétence du Parlement.
- Ce sera l’un des champs de bataille de l’automne car le législateur ne pourra
accepter ce manque de transparence et cette concentration des pouvoirs à la
Commission européenne sans contrôle démocratique.
Un long processus de négociation entre la Commission, le Parlement et les États
membres où les députés USR veilleront à ce que les intérêts des Roumains soient
respectés et que les avantages offerts par l’UE restent actuels et effectifs
pour l’Europe de l’Est dont nous faisons partie.
> Un grand merci au vice-premier ministre Mihai Popsoi,
ministre des Affaires étrangères de la République de Moldavie, pour
l’excellente discussion sur les progrès significatifs réalisés par la
République de Moldavie dans l’accès au financement grâce au Plan de croissance
et pour son adhésion à l’Union européenne.
Je lui ai assuré que nous maintiendrons notre ferme engagement à soutenir la
République de Moldavie, tant ici au Parlement européen qu’en Roumanie.
Au cours des trois prochains mois, il est crucial que la
République de Moldavie poursuive sa voie pro-européenne et démocratique - même
après les élections législatives. Toute ingérence étrangère et propagande russe
pourrait saper cette voie européenne, durement gagnée et bien méritée par les
citoyens moldaves.
L’avenir de la République de Moldavie est avec la Roumanie en Europe.
> Le vote au Parlement européen contre la motion -
déposée par l’AUR contre Ursula von der Leyen et toute la Commission - a montré
un renforcement de la majorité pro-européenne contre les votes extrémistes
nationalistes.
La majorité pro-européenne, qui soutient la Moldavie et l’Ukraine, l’état de
droit, la politique de défense et l’autonomie stratégique sur laquelle l’Europe
est en train de se construire, est confirmée.
Gerben-Jan Gerbrandy (vice-président)
> Le gouvernement néerlandais précédent a supprimé du budget tout
l’argent destiné à la gestion de la nature agricole. Bien qu’il soit nécessaire
d’en faire plus pour aider les agriculteurs à protéger notre oiseau national,
la barge.
C’est une bonne chose qu’il y ait encore un œil de l’Europe pour protéger la nature et que les Pays-Bas soient appelés à rendre compte de mesures mal conçues.
> Si vous ne fixez jamais de limites, c’est ce qui se passe. Israël bombarde la capitale syrienne Damas, également près du Palais présidentiel.
> Je ne lâche pas la Commission européenne, le Conseil et aussi le cabinet néerlandais depuis des mois pour qu’on s’attaque enfin à la flotte fantôme russe. C’est possible !! Et il le faut!!
Petras Austrevicius (député)
> Les États membres de l’UE ont dépensé plus pour le gaz et le pétrole
russes que pour l’aide à l’Ukraine depuis 2022. L'argent envoyé à la Russie
permettrait d’acheter 245 avions de chasse F16 !
> Aujourd’hui, le Conseil de l’UE a imposé des mesures restrictives à l’encontre de 7 personnes et 3 entités responsables d’actions visant à déstabiliser la souveraineté et la stabilité de la République de Moldavie. Les nouvelles désignations ciblent des proches associés d’Ilan Shor.
> Criminel de guerre russe et dictateur nord-coréen partagent les échanges les plus chaleureux et une profonde sympathie politique bilatérale. Kim Jong Un rencontre Lavrov. La dépendance russe à la Corée du Nord augmente. La soi-disant superpuissance eurasienne connaît un déclin majeur.
Karin Karlsbro (députée)
> L'approche de Trump envers le commerce de l'UE est profondément
décevante. Nous ne céderons pas au chantage. Ces droits de douane injustifiés
constituent une taxe sur les consommateurs et les entreprises. L'UE ne doit pas
reculer. Nous devons rester unis, utiliser pleinement nos outils et riposter si
les États-Unis refusent un accord équitable. Nous restons ouverts aux relations
commerciales et continuons de renforcer nos partenariats mondiaux, fondés sur
les principes fondamentaux d'un commerce international équitable et réglementé.
Elsi Katainen (députée)
> Nous rejetons fermement la direction tracée par les propositions de la
Commission pour l’avenir de la Politique agricole commune. La tentative
d’absorber la PAC dans un méga-fonds fusionné sous l’intitulé “Fonds de
partenariat national et régional et plans” est une étape dangereuse vers une
renationalisation, une fragmentation et une perte de cohérence au niveau
européen. Cette approche sape le principe fondateur de la PAC en tant que
politique commune de l’UE. En diluant les financements de la PAC dans de larges
lignes budgétaires, la Commission compromet la sécurité de la planification, la
confiance des agriculteurs et la capacité d’investissement stratégique à long
terme. Nous plaidons pour une PAC distincte, transparente et moderne, ancrée au
niveau européen. Les réformes doivent renforcer, et non démanteler, la capacité
stratégique de l’Europe dans le domaine agricole.
► Pays membres de
l’Union européenne
● Allemagne
♦ FDP
> Le gouvernement fédéral contracte des dettes massives pour les infrastructures, mais d’importants projets de ponts sont stoppés. Si cela devient une réalité, il n’y a rien de plus absurde.
> Le jeu consiste à miser sur un système de retraite, c’est tout, mais pas des petits-enfants. Coalition «noire et rouge» [CDU-SPD], c’est l’avenir de la jeune génération. Nous avons besoin de réformes, par exemple en permettant aux jeunes à faible revenu d’investir leurs cotisations de retraite dans des actions.
Christian Dürr (président)
> Il serait insensé de porter un fardeau supplémentaire à certains
groupes et d’opposer des générations les unes aux autres. Nous avons besoin
d’une rente en actions, de sorte qu’à l’avenir, tout le monde ait plus d’argent
à la retraite.
> Bonne proposition ! Chaque pas vers une déclaration d’impôt pré-remplie serait un pas vers le 21ème siècle. Et cela devrait être la norme allemande : l’État ne devrait pas avoir le droit d’interroger des données qu’il possède déjà.
> Pour la première fois depuis 3 ans, le jour commémoratif du contribuable va dans la mauvaise direction : il ne reste plus que 47,1 centimes de chaque euro gagné ! Tout devient plus cher, au lieu de nouvelles charges et dettes - laissez plutôt l’argent aux gens.
> Les dépenses sociales augmentent, il n’y a aucun concept pour la retraite.
Nicole Buettner (secrétaire générale)
> Il est maintenant crucial que la numérisation de la coalition «noire
et rouge» [CDU-SPD] soit comprise comme un projet stratégique central. Le
ministère du numérique a besoin de pouvoirs étendus sur tous les projets de
numérisation, sinon il risque de devenir un tigre édenté.
● Belgique
♦ Gouvernement
Maxime Prévot (vice-premier ministre et ministre des Affaires étrangères, des Affaires
européennes et de la Coopération au développement de la Belgique)
> [Homicide routier] Fier du combat mené depuis des années par Les Engagés
en écho à la détresse des familles endeuillées par la perte d’un être cher. Le
Conseil des Ministres a en effet validé ce jour l’introduction de l’homicide
routier dans le code pénal. Il était en effet inadmissible que soit qualifié
« d’accident de la route » un drame causé par un chauffeur en état
d’ivresse, qui a consommé de la drogue ou encore roulé à des vitesses
excessives. Avec l’introduction de l’homicide routier, ces faits seront
sanctionnés d’une peine de niveau 4, ce qui correspond de 5 à 10 ans de prison.
Cette définition de l’homicide routier ne pourra jamais atténuer la douleur des
familles mais permettra humblement de correspondre à une réalité pénale plus
conforme à la gravité des actes.
> Nous nous y étions engagés, c’est fait ! Minimum 300 millions par an sont désormais prévus dès 2026 pour assurer le financement utile et adéquat aux CPAS [Centre public d'action sociale] en compensation de la réforme du chômage qui sera votée ce jour. L’enjeu de la réforme n’a jamais été de punir les gens ni de sanctionner les CPAS mais de permettre le rebond professionnel maximal de chacun et de doter les CPAS des moyens appropriés à cette fin. Plus de détails suivront ultérieurement.
> Le président du MR s’attaque aux familles monoparentales, à l’Etat et ses services publics, à la culture, à la coopération au développement, aux « brols » de l’égalité des chances, à la sécurité sociale… Beau strike. Mais soyons clairs : ce sont les libres prises de position d’un président de parti, mais heureusement pas la ligne des accords de gouvernement négociés. Il a bien été convenu, grâce à Les Engagés, de créer un statut spécifique pour les mamans et papas solos, de renflouer le secteur culturel, de préserver les enjeux de droits humains parmi lesquels les questions d’égalité, de réformer les services publics sans basculer vers une approche type DOGE à l’américaine, de doter la sécurité sociale des moyens utiles à notre devoir de solidarité en veillant à limiter l’explosion des coûts, de compenser les cpas, etc. Il me plaisait de le préciser pour éviter que quiconque pense que sa vision s’était imposée aux autres.
> J'ai eu le plaisir de rencontrer mon collègue libanais aujourd'hui à Bruxelles pour notre premier échange de visu. Dans une région marquée par de profonds défis, la Belgique exprime son plein soutien aux nouvelles autorités libanaises et à l'agenda de réformes qu'elles ont mis en avant. Nous avons discuté des moyens d'approfondir nos relations bilatérales, tant sur le plan politique qu'économique, et de l'engagement humanitaire continu de la Belgique au Liban. En tant que partenaire fiable, la Belgique fournit un financement prévisible et flexible aux principaux acteurs humanitaires et reconnaît le rôle vital du Liban dans l'accueil des réfugiés syriens. J'ai réaffirmé le soutien de la Belgique aux Forces armées libanaises et à la FINUL
dans la mise en œuvre des décisions de l’ONU. Le plein respect de l'accord de cessez-le-feu par toutes les parties est essentiel pour la sécurité des civils et la crédibilité des engagements internationaux. Enfin, j'ai exprimé l'engagement de la Belgique à renforcer le partenariat UE-Liban, un partenariat qui devrait soutenir le redressement du pays, encourager les réformes et amplifier la voix du Liban sur la scène internationale.
>Reconnaissant pour la réunion d’aujourd’hui avec mon
collègue moldave Mihai Popsoi, un échange opportun et significatif à un moment
crucial pour le voyage européen de la Moldavie.
La Belgique soutient fortement les aspirations européennes de la Moldavie. La
Moldavie a pris des mesures courageuses, souvent dans des circonstances
difficiles, pour se réformer, résister aux pressions extérieures et choisir un
avenir ancré dans la démocratie et l’état de droit.
La conférence intergouvernementale durant la présidence belge du Conseil de
l’UE n’a pas seulement été historique, elle a marqué le début des négociations
d’adhésion et envoyé un message clair : la Moldavie appartient à l’Union
européenne.
Nous saluons également la résilience de la Moldavie face aux menaces hybrides.
La Belgique restera un partenaire fiable. Nous continuerons à soutenir la
Moldavie, y compris dans la période précédant les élections législatives de
septembre prochain.
La Moldavie a parcouru un long chemin. Et son avenir réside en Europe. Je
prévois de me rendre bientôt à Chișinău pour exprimer ce message en personne.
> La Belgique a toujours entretenu d'excellentes relations avec l'Algérie. Ma visite hier à Alger était la première d’un ministre belge des Affaires étrangères depuis de nombreuses années : elle s’inscrit dans une volonté de renforcer notre relation bilatérale avec un partenaire de la Belgique. Nos échanges ont permis d’aborder de façon franche et prometteuse pour les deux pays différents domaines d’intérêt commun, notamment la santé, la logistique, le transport, les énergies, l’agroalimentaire, la gestion portuaire et l’ingénierie. Ces secteurs offrent des opportunités de coopération mutuellement bénéfique. J’ai également eu l’occasion de rencontrer des acteurs économiques actifs en Algérie cherchant à créer des liens entre nos deux pays, ainsi que de saluer le travail de qualité accompli par notre ambassade, au service de nos concitoyens et de notre relation bilatérale.
> Je me réjouis de l’extradition de trois individus des EAU ce matin. Nous remercions les autorités émiraties, ainsi que les services judiciaires, de police et diplomatiques compétents pour leur coopération fructueuse. Notre lutte et nos efforts conjoints contre le trafic de drogue, la criminalité internationale et l’impunité restent essentiels.
> Tarifs américains contre l’UE : Cette escalade des tarifs ne fera qu’entraîner une situation perdant-perdant. L’agression commerciale des États-Unis contre ses alliés européens est injustifiée et une source de ce que les investisseurs craignent le plus : l’incertitude, l’insécurité et la fragilité. Les négociations doivent se poursuivre intensivement d’ici au 1 août, sous l’égide de la Commission européenne, qui a toute notre confiance, afin que nous puissions revenir à la raison et renouer avec un partenariat mutuellement bénéfique plutôt que d’avoir une lutte stérile.
> Bouchez [leader du MR]: « On doit aller plus loin
dans la réduction des dépenses en Coopération au développement, par exemple.
Soit on supprime tout, soit on dit qu'on ne peut plus dépenser un euro en
Coopération si cet euro ne revient pas à une entreprise belge. ».
Si le propos n’était pas aussi ahurissant on pourrait presque y porter
intérêt... La coopération est par nature un investissement dans un avenir plus
juste (je sais que cela ne parle pas à tous) mais aussi plus sûr (ah, l’intérêt
de la sécurité!). En développant les capacités des acteurs locaux ils seront
davantage à même de se prendre en mains, de développer leur niveau de vie et
leur autonomie, et donc de restreindre la nécessité de fuir leurs contrées par
des migrations qui apparaissent problématiques pour certains. La coopération
internationale, comme pour toutes les démocraties du monde qui la pratiquent
(seul Trump l’a aussi rayée de la carte…), est un élément de la politique de
relations extérieures d’un pays, c’est un outil de solidarité internationale
qui permet de défendre des valeurs, de prévenir des conflits, de favoriser la
stabilité dans des zones difficiles, d’œuvrer à la sécurité (d’existence)
collective et de faire face aux défis mondiaux (santé, climat, éducation,
droits humains…). Et cette coopération est rarement le fruit d’entreprises
(même si c’est parfois le cas grâce à l’agence belge BIO Investments) mais le
plus souvent l’œuvre d’acteurs publics comme Enabel et d’un vaste tissu d’ONG
qui méritent mieux que du mépris. Notre présence dans des organismes
multilatéraux nous permet aussi d’y défendre nos valeurs, visions et intérêts.
Des économies substantielles seront déjà effectuées dans le secteur, il est
hors de question de vouloir aller plus loin et caricaturalement l’asphyxier.
♦ Les Engagés
Yvan Verougstraete (président, député
européen)
> Dès 2026, 300 millions d’euros seront mobilisés pour soutenir
adéquatement et suffisamment les CPAS [Centre public d'action sociale], dans le
cadre de la réforme du chômage. Cette réforme n’a jamais eu pour but de
sanctionner, mais bien de favoriser un retour à l’emploi ambitieux pour chacun,
tout en garantissant aux CPAS les moyens nécessaires pour accompagner cette
transition. Nous nous sommes battus jusqu’au bout pour défendre les CPAS, nos
communes et les citoyens. Nous l’avons obtenu.
> Stop! Donald Trump menace l'Europe de droits de douane pour alimenter sa campagne de peur. Sa tactique est claire : diviser, intimider, dominer. Mais l'Europe n'est pas un paillasson. Les démocrates appellent à une alliance démocratique pour mettre fin à cette agression économique. Nous ne céderons pas.
> La première ébauche de la prochaine politique agricole
commune (PAC) suscite de vives inquiétudes. D’après les premiers éléments qui
circulent, le texte pourrait bien marquer un tournant décisif, et
potentiellement dangereux , pour l’avenir de l’agriculture européenne. Il
serait question d’une enveloppe budgétaire unique, de la disparition des deux
piliers historiques, et d’une liberté très large laissée aux États membres pour
définir leur propre politique. Si cela se confirmait, alors derrière la promesse
de « souplesse » se cacherait un risque majeur : celui d’un abandon déguisé.
Car si chaque pays finance ce qu’il veut, comme il veut, sans cadre commun
fort, la PAC perdrait ce qui en fait une politique véritablement européenne.
Elle deviendrait un simple outil de coordination, vidé de son ambition et de sa
cohérence.
Mais au-delà des structures, ce sont surtout les femmes et les hommes qui
vivent de la terre qui risqueraient d’en faire les frais. Dans un contexte de
profonde incertitude économique, sociale et climatique, les agriculteurs ont
besoin de stabilité, de lisibilité, d’un cap clair. Ils doivent pouvoir compter
sur une politique qui les soutient, les accompagne, et ne les laisse pas seuls
face aux transitions qu’ils affrontent. C’est pourquoi nous le disons avec
force : notre solidarité est totale. À tous les niveaux de pouvoir, régional,
fédéral, européen, nous serons à leurs côtés, pour défendre une agriculture
viable, équitable, respectueuse des territoires et de l’environnement. Une PAC
morcelée, c’est moins de leviers pour accompagner la transition écologique,
soutenir les revenus agricoles, garantir notre sécurité alimentaire ou réduire
les écarts entre territoires.
L’Europe agricole mérite mieux qu’un démantèlement silencieux. Elle mérite une
PAC forte, solidaire, cohérente, à la hauteur des enjeux du XXIe siècle. Ne
laissons pas s’éroder, par petites touches, l’un des fondements historiques de
notre projet européen.
> L’Europe occidentale a connu une température moyenne de 20,49°C au cours du mois de juin 2025, soit 0,06°C de plus qu’en juin 2003, qui constituait le record jusqu’à présent. Certaines parties de l’Espagne ont connu 24 nuits tropicales (au cours desquelles la température demeure supérieure à 20°C) en juin, soit 18 de plus que la moyenne. Mais selon certains, le réchauffement climatique reste une fake news…
> Le solaire, première source d’électricité dans l’Union!
Au cours du mois de juin, et ce pour la première fois, les panneaux
photovoltaïques ont contribué à générer 22,1% de l’électricité européenne,
selon les données Ember, dépassant ainsi le nucléaire. La part du charbon dans
le mix électrique européen se trouve quant à lui à un niveau historiquement
bas: 6,1% contre 8,8% l’an dernier.
Une bonne nouvelle pour notre avenir énergétique : l’Europe avance,
concrètement, vers un système plus propre, plus durable, et moins dépendant des
énergies fossiles. À nous de continuer sur cette lancée, en accélérant les
investissements dans les renouvelables et les réseaux !
> Soyons clairs : ce n’est pas au MR de décider seul ce
qui est prioritaire dans l’accord de gouvernement. Limiter le chômage dans le
temps sans refinancer les CPAS, c’est irresponsable et dangereux pour l’avenir
de nos communes. Quoi que certains en pensent, on ne peut pas reporter une
nouvelle charge sur les communes qui sont déjà sous pression, et les
Bourgmestres — dont nombre sont d’ailleurs du MR — nous en remercieront tout
comme les travailleurs sociaux, les demandeurs d'emploi et les citoyens.
Bouchez: attaques caricaturales contre la sécurité sociale, la RTBF et les
services publics, absence de prise en compte des réalités de la
monoparentalité, coupes aveugles dans la coopération au développement et la
culture,… Ce n’est pas notre vision de la société et cela ne le sera jamais.
Nous n’irons pas au-delà de l’équilibre trouvé dans les accords de
gouvernement!
> Droits de douane. Je proposerai une conférence internationale avec l’Amérique latine, le Mexique, la Chine, le Canada et le Royaume-Uni. Face à Donald Trump, il est temps d’une réponse concertée. Le rapport de force ne peut être à sens unique. Il doit comprendre qu’il ne règne pas sur le monde.
> On n’a ni le luxe de faire croire que l'on pourrait offrir des jours de congé en plus alors que notre budget est au bord de la faillite, ni le luxe de propos inutilement abrupts alors que l’on doit faire société et chercher l’adhésion pour éviter l’implosion sociale. Ce dont notre pays a surtout besoin, c'est d'un projet commun, d'une vision ambitieuse mais réaliste et réalisable. La Belgique, l'Europe et le monde se fracturent chaque jour un peu plus sous les coups de boutoirs des radicalismes de droite, de gauche ou écologique... Notre pays a besoin de réformes, oui, nous devons oser nous remettre en question, avoir le courage de changer, avec une vision long terme. A force de brandir des slogans et de défendre des postures, nous risquons de casser la société et de dresser définitivement un bloc contre un autre... Et il n'y aura pas de vainqueur. Les blocages ne font que des perdants. Je n'ai jamais vu dans ma vie professionnelle, de changements qui se faisaient contre les équipes. Il a fallu parfois prendre des décisions difficiles, faire preuve de ténacité pour garder la ligne mais pour réussir le changement, il faut pouvoir écouter, accompagner.
♦ DéFI
> En Belgique, seules 33% des personnes en situation de handicap ont un emploi. C’est bien trop peu. Bonne nouvelle : une proposition portée par DéFI et Joëlle Maison a été adoptée et elle crée de nouveaux incitants à l’emploi. Parce que l’inclusion n’est pas une option.
Sophie Rohonyi
(présidente)
> Moins de niveau de pouvoirs?! Mais qui a voté la 6è réforme de l’Etat?
Moins d’impôts?! Mais qui a eu le ministère des Finances pendant 12 ans?
Moins de tracasseries?! Mais qui a eu le dernier ministère de la simplification
administrative?
Le MR
Ça suffit de prendre les gens pour des imbéciles!
> Aucun Juif ne doit porter le fardeau de la terrible guerre à Gaza par le simple fait qu’il soit juif. C’est de l’antisémitisme. Je condamne fermement ces amalgames et demande aux organisateurs des Francofolies de Spa de ne pas céder à ces intimidations [sur la présence d’Amir].
François de Smet
(député)
> Paradoxe. Si l'Arizona a raison et que sa réforme du chômage renvoie tout
le monde vers l'emploi, il n'y a nul besoin de refinancer les CPAS [Centre
public d'action sociale]. En les dotant de 300 millions, l'Arizona reconnaît
que sa réforme créera des exclus, et non des emplois.
> La pire des traditions politiques belges: le grand marchandage. A cette heure, l'Arizona négocie toujours pour finaliser une ribambelle de dossiers aussi différents que sensibles: dotations CPAS, taxes plus-value, achat de milliards d'avions de chasse, fusion forcée de zones de police... et même le plan climat ou les visites domiciliaires ! Le tout juste avant les vacances des citoyens et de la fin de la session parlementaire. Ce n'est pas une saine manière de travailler.
> La résolution demandant la libération de Boualem Sansal adoptée à l'unanimité. Magnifique signal.
> Monsieur le Premier ministre, Encore quelques heures de réunion et normalement vous aurez bouclé votre accord de l’été, ce qui vous permettra de réaliser de manière libérée votre plus vieux rêve: pouvoir fêter votre première fête nationale comme Premier ministre du Royaume de Belgique, 195 ans après que les fondateurs de ce pays aient bouté hors de nos contrées les troupes néerlandaises du roi Guillaume 1er d’Orange-Nassau. Et - qui l’eût cru ?- vous êtes tellement attaché à ce pays - je parle de la Belgique - que vous avez décidé d’en conserver la pire des traditions : le grand accord au bout du psychodrame qui rassemble des dossiers sensibles, éparpillés, et qui doivent tous aboutir en même temps. Vous allez emballer pêle-mêle tous les dossiers qui font mal : la taxation des plus-values qui punit ceux qui investissent ; la réforme des soins de santé qui punit les soignants ; la fusion des zones de police qui punit les Bruxellois ; les F-35 qui accroitront notre dépendance technologique envers les Etats-Unis. On parle même de dossiers aussi essentiels que le plan climat ou les visites domiciliaires. Le tout à emballer juste après la dernière séance parlementaire et juste avant que la moitié du pays parte en vacances. Indépendamment du fond, ce calendrier, cette manière de faire pose problème. Est-il normal, monsieur le Premier ministre, que vous vous retrouviez à boucler ce paquet de réformes qui sont toutes discutables dans un timing qui vous fait tabler à la fois sur les vacances parlementaires et les vacances des citoyens. Trouvez-vous vraiment que c’est une saine manière de travailler ? Et puis une question sur les CPAS, puisque si on en croit la presse, votre kern de ce midi devait entériner un accord sur le refinancement des CPAS rendu indispensable par les effets dévastateurs de votre réforme du chômage. Y aura-t-il un refinancement supérieur aux 234 millions prévus, et si oui de combien ?
> C'était jeudi dernier: devant un hémicycle modérément intéressé, j'ai tenté de convaincre mes collègues parlementaires de limiter les dépenses sur les réseaux sociaux des partis politiques. Je suis un farouche défenseur de la liberté d'expression; mais il faut pouvoir se rendre à l'évidence, le droit pour des partis de dépenser des millions d'euros pour sponsoriser des messages simplistes, le plus souvent axés sur la colère ou la colère, tire nos démocraties vers le bas. Inutile de dire que je n'ai pas été suivi, vu le mal que le monde politique a à s'autoréguler. Ce genre de réformes, j'en suis sûr, est pourtant inscrit dans les astres.
● Danemark
♦ Moderaterne
> La taxe sur le café a été introduite il y a près de 100 ans lorsque le
café était un luxe. Elle n’a tout simplement pas de sens aujourd’hui. Par
conséquent, nous allons la supprimer.
Charlotte Bagge Hansen (députée)
> Dès le premier jour, j’ai fait remarquer au parlement que nos soldats,
qui sont envoyés encore et encore, et mettent leur vie en danger pour le
Danemark, reçoivent trop peu en solde !
> Bonne nouvelle pour le Danemark et la communauté
d’affaires danoise ! Rencontrez Magne – l’ordinateur quantique le plus puissant
du monde. Avec Magne, le Danemark fait un saut quantique pour devenir un leader
mondial de la technologie quantique. Magne est détenue à 100 % par des
Danois via la société nouvellement créée QuNorth, qui doit acheter, construire
et exploiter la technologie.
Une nouvelle collaboration entre l’EIFO et la Fondation Novo Nordisk ouvre la
voie à cet important investissement quantique – le premier du genre – qui
renforcera considérablement la position du Danemark et de la région nordique
sur la carte technologique mondiale.
Avec Magne, nous veillons à ce que l’infrastructure numérique et les avancées
technologiques du futur restent entre les mains des Danois. Nous investissons
dans l’indépendance, la sécurité et l’innovation – afin que le Danemark et l’UE
restent forts et ne deviennent pas dépendants des superpuissances avec d’autres
valeurs.
Ce n’est pas seulement une nouvelle technologie. C’est une politique responsable dans un monde en évolution.
Rasmus Lund-Nielsen (député)
> Nous proposons une étiquette sur les aliments qui sont
particulièrement malsains pour nous. Il s’agit de savoir aujourd’hui beaucoup
plus sur comment les aliments ultra-transformés affectent notre santé.
● Espagne
♦ Ciudadanos
> Le PSOE est rongé par la corruption avec un président incapable d’assumer des responsabilités. Et l’alternative ne peut pas être un PP allergique à la régénération et avec un historique embarrassant. Des millions de citoyens réclament une alternative pour l’Espagne. Travaillons pour qu’elle existe.
> Défendre le public implique d’être juste et transparent dans les dépenses. Parce que chaque euro public provient de l’effort des citoyens, et doit être utilisé pour renforcer les services utiles à tous, pas pour nourrir les amis du gouvernement en place.
> Ni le PP ni le PSOE ne sont prêts à assumer un véritable programme de régénération démocratique : ce sont les partis qui, dans leurs rangs, accueillent les corrompus et ont fait des pratiques criminelles quelque chose de systémique. L’Espagne mérite une alternative.
> Ils pervertissent notre État de droit, parasitent les institutions, ne respectent pas la loi ni la moindre éthique. Les faits démontrent, une fois de plus, que PP et PSOE sont la même chose. Les citoyens n’ont pas à normaliser cela. Parce que ce n’est pas normal.
> L’Europe n’avale pas le conte de Sanchez. Et des millions d’Espagnols non plus. L’amnistie est une attaque contre notre État de droit, perpétrée par un PSOE sans scrupules dans le seul but de rester au pouvoir encore quelques mois. Quoi qu’il en coûte.
> La sécurité est compatible avec l’intégration des personnes qui viennent travailler en Espagne. Mais il faut gérer l’immigration avec sagesse, fermeté et sensibilité. Sans la xénophobie de droite et sans la démagogie enfantine de gauche.
> Ceux qui ont apporté la corruption et la polarisation sont les mêmes qui veulent couler le centre politique. L’Espagne a besoin d’une option modérée, raisonnable, qui favorise la régénération et reconstruit les ponts.
● Italie
♦ Azione
Carlo Calenda (secrétaire général)
> [20 points pour un agenda libéral indépendant de la droite et de la
gauche]
Fratoianni a précisé hier que le camp large a un périmètre - AVS, PD et M5S -
et un agenda : green deal, ligne Landini sur le travail, non au
réarmement, non au soutien à l’Ukraine.
Je pense qu’il s’agit d’un éclaircissement important qui devrait dégager le
terrain de discussions paresseuses sur la participation à la coalition des
réformistes, libéraux et populaires.
Le travail à faire est donc de construire le camp libéral et réformiste, fondé
sur un ordre du jour précis :
1) Soutien à l’Ukraine; oui au renforcement de l’armée et participation de
l’Italie aux volontaires.
2) Construction d’une Europe "puissante" en appliquant le rapport
Draghi; en changeant le green deal; en expulsant les mandataires de la Russie
et en éliminant l’unanimité dans les délibérations.
3) Politique économique fondée sur la rigueur des comptes publics ; concurrence
; fermeture des sociétés participées locales ; spending review pour se
concentrer sur les services de base (santé, école, sécurité).
4) politique du travail composée de salaire minimum et négociation
décentralisée et de productivité. Incitations aux renouvellements contractuels.
5) Plan énergétique national qui met l’accent sur le nucléaire de troisième
génération et les combustibles renouvelables et le gaz en mettant fin aux
revenus miniers absurdes des producteurs d’énergies renouvelables.
6) Plan de politique industrielle fondé sur des incitations automatiques non
médiatisées par la politique, aux investissements physiques et en R & D.
Politique plus incisive de la concurrence sur les secteurs "protégés"
et rôle neutre de l’état dans les opérations du marché.
7) Assemblée constituante élue à temps pour réécrire toute la deuxième partie
de la Constitution.
8) Utilisation des pouvoirs extraordinaires liés à la déclaration de site
d’intérêt national pour les œuvres stratégiques en passant par les régions et
les communes.
9) Recours à des pouvoirs de substitution en faveur des régions qui, depuis des
décennies, ne sont plus en mesure d’assurer les services publics pour la même
somme que les régions vertueuses.
10) Contrôle strict des frontières mais intégration (légalisation) de ceux qui
trouvent un emploi et ius scholae. Construction de CPR sur le territoire
italien et fermeture de l’Albanie.
11) Engagement à ne nommer au poste de ministre que ceux qui ont une longue
expérience en gestion ou administration.
12) Plan extraordinaire de réforme pour l’école et la santé avec une profonde
refonte des mécanismes de prestation des services.
13) Éliminer l’excès de normes pénales mais garantir la certitude de la peine.
14) Interventions fiscales liées à la récupération de l’évasion et destinées en
priorité aux jeunes et aux femmes. Taux progressif à l’allemande.Uniformiser
les taux sur les rentes et les revenus du travail.
15) Réglementation de l’âge d’accès aux réseaux sociaux et psychologue
scolaire. Identification de zones de crise sociale complexe où tester des
programmes de prise en charge des jeunes en âge pré et adolescent.
16) Fin de vie et adoptions pour les couples homosexuels.
17) regroupement de toutes les élections en un seul jour d’élection. Promotion
d’un "bouclier démocratique" contre les ingérences des puissances
étrangères.
18) Incitations fiscales automatiques pour la presse indépendante (contrôlée
par des éditeurs purs) et séparation de la RAI de la politique par fondation ou
privatisation.
19) une loi plus stricte sur les conflits d’intérêts des parlementaires et
l’interdiction du financement de la politique pour ceux qui travaillent dans
des domaines contrôlés ou réglementés par le public.
20) Plan d’adaptation au changement climatique pour la prévention des
événements extrêmes et regroupement des deux mille sociétés de gestion de l’eau
en une seule société nationale cotée et rémunérée à RAB.
Ce programme ne correspond pas à celui du large camp ou de la droite populiste.
C’est pour cela qu’il faut construire un pôle libéral et réformiste
indépendant. Azione donnera vie en octobre à une rencontre constituante avec
toutes les forces politiques et associatives qui veulent construire une
alternative au bipopulisme.
> Celui qui fait de la politique ne peut pas simplement ressembler à un
citoyen parce que, contrairement au citoyen, il est appelé à résoudre les
problèmes.
Le syndrome de Big Brother et de Temptation Island, nous le laissons volontiers
à d’autres.
Ce qui nous intéresse, c’est d’apporter une contribution positive : être
décisifs pour le nucléaire, changer l’ignoble transition 5.0, réguler les
bénéfices supplémentaires des Energy companies, instituer le salaire minimum,
réformer la santé.
Pour cela nous construirons ensemble un grand parti libéral qui ramène au
centre le pragmatisme qu’était Einaudi.
> Notre voix a manqué sur cette grave affaire. Je trouve mal et immoral qu’un propagandiste de Poutine soit engagé pour un événement financé par des fonds publics. J’invite toutes les autorités concernées à reconsidérer l’affaire. Je suis évidemment contre le boycott culturel général mais celui qui joue un rôle politique actif de soutien d’un dictateur ennemi de notre pays ne peut pas avoir de place et de soutien en Italie.
> Chaque jour s’ajoute une nouvelle atrocité contre les civils palestiniens. En Israël, les voix de protestation contre ce qui se passe sont de plus en plus fortes. Cela veut aussi dire que la démocratie israélienne tient malgré tout. Mais le risque de perdre des valeurs et une identité est chaque jour plus fort.
> Comme prévu, Trump menace l’UE de droits de douane de 30 %. Il est temps de réagir avec fermeté et détermination, comme on le fait pour les intimidateurs. L’Europe doit dialoguer avec les autres pays touchés, répondre par des contre-droits et cesser d’acheter des titres de la dette américaine. C’est le seul moyen d’arrêter Trump.
> [Guerre commerciale de Trump] La stratégie de ramper aux pieds de Trump n’a pas produit de résultats mais seulement blessé notre image d’européens. Des droits unilatéraux à 30% sont une autre gifle. J’espère que l’UE réagira. La seule chose qui marche avec les brutes c’est la fermeté et la détermination.
♦ Italia Viva
Matteo Renzi (président)
> En mille jours de gouvernement, nous avons abaissé la pression fiscale
et la dette publique sur le PIB, Meloni les a augmentés. Nous avons fait
Industrie 4.0 qu’Urso a bloqué. Nous avons donné un coup de fouet à l’Italie,
Meloni échange la stabilité avec l’immobilisme.
> [Mille jours du gouvernement Meloni] Soyons
clairs : après mille jours, la pression fiscale a augmenté, la dette
publique a aussi augmenté par rapport au PIB, la pauvreté a augmenté selon les
données de l’Istat et celles de Caritas. En revanche, les salaires et les
pensions réels sont restés stables parce que même lorsque les chiffres ont
augmenté à la fin du mois, cette augmentation a toujours été inférieure à la
croissance de l’inflation.
Il est clair que l’Italie des familles et de la classe moyenne est pire qu’il y
a trois ans. Brunetta au CNEL et les secrétaires de Lollobrigida sont mieux.
Mais c’est pire pour les jeunes qui ne peuvent pas acheter une maison parce
qu’après l’obtention du diplôme, le stage, les cours de formation payants, peu
voient des perspectives. Est-ce un hasard si en 2024 l’Italie a battu le record
de fugues à l’étranger? Il y en a eu 194000, presque deux fois plus qu’il y a
dix ans.
C’est là que commence l’accusation populiste. Eh mais vous êtes tous les mêmes,
faites tous ça. Non, je ne suis pas d’accord.
Mon gouvernement aussi a duré mille jours. Et dans ces mille jours nous avons
fait des mesures comme les 80€, le Jobs Act, Industrie 4.0. Nous avons abaissé
la pression fiscale en éliminant l’IMU sur le premier logement, l’Irap coût de
la main d’œuvre, les taxes sur le monde agricole. Le suramortissement et la
décontribution ont donné un coup de pouce au pays qui, entre-temps, approuvait
les unions civiles, la loi sur l’autisme, sur après nous, sur le troisième
secteur, sur le caporalato, sur le gaspillage alimentaire. Nous avons investi
dans la culture comme jamais auparavant (et malheureusement personne après),
augmenté les fonds sur la santé mais rationalisé 30 milliards de dépenses
publiques avec Yoram Gutgeld, introduit le REI, c’est-à-dire la première mesure
dans l’histoire italienne contre la pauvreté et a travaillé sur les thèmes de
la pauvreté éducative. Nous avons conçu Italia Sicura avec Renzo Piano et
obtenu la flexibilité en Europe. Je pourrais aller des mesures sur l’AP jusqu’à
la coopération internationale, de la loi sur le retour des cerveaux et
l’attraction des capitaux étrangers jusqu’au plan périphérie.
Mais pour faire court : nous avons baissé la pression fiscale, Meloni l’a
augmentée.
Nous avons réduit la dette publique par rapport au PIB, Meloni l’a augmentée.
Nous avons fait Industrie 4.0, Meloni a tout bloqué avec Urso.
Nous avons secoué l’Italie, Meloni échange la stabilité avec l’immobilisme.
Et tout cela sans compter de Paragon, d’Almasri, de la voiture du fiancé, des
ministres qui arrêtent les trains, des choix embarrassants sur la culture ou le
sport.
À qui dit : ils sont tous égaux, nous répondons non. Il y a mille jours et
mille jours.
Les mille jours de Meloni sont différents des nôtres. Si vous pensez qu’il est préférable d’avoir un gouvernement avec Giuli et Lollobrigida, Salvini et Santanchè, Urso et Tajani s’il vous plaît, votez pour eux. Je pense que le sort s’épuise et que de plus en plus de gens donnent un jugement négatif sur ces années. Et j’ai peur que l’incapacité de Meloni soit claire sur des sujets aussi délicats que les droits. Prima a garanti que grâce à sa relation spéciale avec Trump, l’Italie conduirait l’accord avec la Maison Blanche. Puis elle a dit qu’elle allait se faire promotrice d’un accord à droit nul (rappelez-vous avril 2025 ? "Je proposerai à Trump le zéro à zéro". C’est fini 30-0 pour Trump). Puis il a annoncé vingt-cinq milliards pour les entreprises : on ne comprend pas de quel argent il parle, peut-être ceux de son Monopole. Ce sont des droits de douane amers comme nous le disons depuis longtemps. Et voyons si finalement même Confindustria se rendra compte qu’avec cet exécutif (et j’ajoute : cette Commission Européenne) le monde qui produit ne prend que des tonneaux.
> L’économie italienne est en difficulté. Les droits de douane de Trump risquent d’asséner un coup très dur à un système productif en négatif pour 27 des 28 derniers mois. Il est temps de faire des choix courageux, d’investir dans les secteurs qui servent l’Italie du futur. Et que fait Giorgia Meloni ? Donne 55 millions au stade de la Fiorentina. Je suis un fan Viola, déchaîné. Mais je pense et dis depuis toujours que les stades doivent être construits avec l’argent des particuliers. Le choix de donner 55 millions pour compléter les travaux des Francs en dit long sur un gouvernement qui ne travaille pas sur les priorités mais dépense de l’argent à droite et manque sans logique, sans critère, sans priorité. Mettre l’argent dans le stade et pas sur la santé ou un plan pour les maisons des jeunes est absurde. Le faire alors que les droits frappent le système de production du pays est une insulte éclatante aux producteurs. Force Violet toujours, bien sûr, mais ce gouvernement est de plus en plus gênant.
> [Guerre commerciale de Trump] Des droits de douane à
30% et donc Trump déclare la guerre (commerciale) à l’Europe. Ceux qui au cours
des derniers mois ont exalté quotidiennement l’importance de la «relation
spéciale» entre Meloni et Trump ont perdu leur voix aujourd’hui. Je me tais
tout à coup.
Et du reste, les souverains aux palourdes se taisent, tous ceux qui disent que
les droits sont une opportunité, tous ceux qui disent «Calme-toi, Giorgia
s’occupe de nous».
J’espère que les entrepreneurs de ce pays se réveilleront du béguin qu’ils ont
pris pour un gouvernement incapable et sans influence. J’espère que l’Europe se
réveillera, maintenant ou jamais, en sortant de la léthargie de la
bureaucratie. J’espère que ceux qui ont occupé les télévisions et les médias
pendant des mois avec la litanie «Giorgia Meloni est l’amie du cœur de Trump»
font leurs valises pour partir en vacances. Quelques semaines à la mer, bien
sûr. Et surtout quelques mois loin des rédactions, des discussions, des réseaux
sociaux. Les dernières politiques ont gagné les souverainistes mais le
souverainisme tue l’Italie qui produit. Nous avons besoin de la liberté, de la
mondialisation, des accords commerciaux. C’est le contraire de ce que veulent
Trump et ses serviteurs italiens inutiles.
Après mille jours de gouvernement souverain, l’Italie de Meloni est plus pauvre
et embrouillée qu’auparavant. Et ceux qui le nient mentent.
● Pays-Bas
♦ D66
Rob Jetten (président)
> [Avion abattu par les Russes en Ukraine] 11 ans avec la douleur dans nos
cœurs. Beaucoup de force à tous les parents survivants. Nous n’oublierons
jamais vos proches.
> Chasser des centaines de milliers d’innocents de leurs maisons et les enfermer dans un camp. Ce n’est pas une « ville humanitaire », c’est un nettoyage ethnique. Combien de crimes de guerre Netanyahou peut-il commettre avant que le gouvernement n’intervienne sérieusement ?
Jan Paternotte (député)
> Plus de 800 Palestiniens ont tué des personnes qui faisaient la queue
pour se nourrir. Ils ont tué des enfants qui allaient chercher de l’eau. Il
faut que cela cesse maintenant.
Après des semaines de recherche et de « dialogue », l’UE décide aujourd’hui des sanctions. L’UE est le plus grand partenaire commercial d’Israël. Suspendez les avantages commerciaux !
> De nombreuses personnes porteuses d’une maladie héréditaire ne veulent pas transmettre cette maladie à leurs enfants et petits-enfants.
Aujourd’hui, je dépose une loi auprès de Harry Beavers pour rendre cela possible. Afin que ce ne soit pas la politique, mais les souhaits des parents et de leurs médecins qui décident à ce sujet.
● Pologne
♦ Polska 2050
> Les nouvelles
réglementations garantissent aux citoyens de la République de Pologne
appartenant à des minorités nationales et ethniques, ainsi qu’à ceux utilisant
une langue régionale, un soutien organisationnel pour la Diète. Chaque citoyen
de la République de Pologne a le droit d’être entendu.
> La CE abandonne le financement budgétaire de l’ETS2 et réoriente les dépenses de défense. Ce sont aussi de bonnes conséquences de la présidence polonaise. Le rôle des régions a été maintenu, de même que la politique agricole commune.
> Que faire pour
éviter aux jeunes de devoir quitter les petites villes❓De plus
en plus de gouvernements locaux cherchent aujourd’hui
une réponse à
cette question.
Aujourd’hui, à Lubliniec, la ministre Kpelczynska et le député Kamil Wnuk ont
visité la construction de 62 appartements SIM et discuté avec les autorités
locales de la manière d’utiliser judicieusement les fonds du KPO et de
développer des logements sociaux, qui peuvent devenir une opportunité pour les
résidents des petites villes
Les responsables du gouvernement local soulignent : le droit d’acheter de
tels appartements est la clé pour que les jeunes puissent planifier leur vie
ici - sans la pression d’aller à Varsovie ou à Cracovie.
> Nous confirmons -
les promoteurs font pression sur le Sénat pour abolir l’obligation de créer des
places de stationnement dans la Loi sur le logement.
La Confédération s’est laissée influencer, ce qui n’est pas surprenant. La
Gauche s’est également laissé influencer, ce qui est plus surprenant.
Juste pour être clair : Polska 2050 votera de manière cohérente :
pour les gens et contre les promoteurs.
Il est triste qu’un ministre de gauche fasse pression pour des amendements
pro-développement et anti-humains main dans la main avec M. Tetzlaff - l’auteur
des subventions pour les promoteurs.
> Des écoles primaires sans smartphones ? Des consultations sont en cours sur une loi qui introduira cette norme importante. C’est un moment pour tout le monde - parent, enseignant, élève - d’exprimer son opinion.
> Notre combat pour
une bonne politique du logement continue :
- possibilité d’acheter des logements sociaux au prix du marché dans les villes
de moins de 100 mille. La politique de logement doit être adressée aux
résidents de toute la Pologne, pas seulement des plus grandes villes !
- maintenir l’obligation pour les promoteurs de construire des places de
stationnement. Les voitures ne disparaîtront pas comme par magie.
- droit anti-patho-développement, c’est à dire la responsabilité des aménageurs
pour les vices, quel que soit le type de contrat.
Nous avons déjà réussi à faire passer nos changements au Sejm, maintenant il
est temps pour le Sénat de se tenir du bon côté du pouvoir !
> La radio et la télévision publiques perdent des téléspectateurs et des auditeurs. Coûteuses, anciennes et biaisées - nous voulons y remédier !
> La loi sur les médias est l’un des piliers de Polska 2050. Le manque de pluralisme, la baisse spectaculaire de l’audience du TVP (de plus de 60%) et la confiance décroissante dans les médias publics disent tout. Il est temps que les médias publics soient un tube d’informations fiables, pas de propagande.
> La basse vallée de l’Oder sera le premier nouveau parc national en Pologne dans un quart de siècle. C’est le résultat d’une bonne coopération avec les résidents, les organisations et les experts qui y ont participé dès le début. Prendre soin de la nature est dans l’ADN de la Pologne 2050.
> L’énergie propre de la mer Baltique alimente également les usines polonaises. C’est à cela que ressemble la Pologne moderne !
● Portugal
♦ Iniciativa liberal
> La classe moyenne, qui porte ce pays sur le dos, n’est pas assez
pauvre pour être aidée, ni assez riche pour se protéger. Elle est de plus en
plus fâchée, de plus en plus incrédule. Et en bonne rigueur, la classe moyenne
paie deux fois pour les services publics :
- Elle paie des impôts pour la santé publique, mais ensuite il doit payer de sa
propre poche l’assurance maladie afin de ne pas attendre des mois ou des
années.
- Elle paie pour l’école publique, mais ensuite il paye des cours ou des
collèges parce qu’il veut assurer un avenir meilleur à ses enfants.
- Elle paie la sécurité sociale mais ensuite elle doit recourir à des plans de
retraite privés parce que personne n’a la garantie que vous aurez une retraite
digne dans le futur.
C’est le véritable État de la nation et la politique suivie par ce gouvernement:
protéger la machine et sacrifier le citoyen.
Libérons la classe moyenne.
> [Grande victoire libérale contre le gouvernement]
Les panneaux solaires, pompes à chaleur, climatiseurs, éoliennes et autres
systèmes d’exploitation de sources d’énergie renouvelables bénéficient à
nouveau d’un taux de TVA réduit de 6%.
L’application du taux réduit de 6 % de TVA aux équipements tels que les
panneaux solaires,
Les pompes à chaleur, les climatiseurs, les éoliennes et autres systèmes
d’exploitation de sources renouvelables ont représenté pendant des années un
signe clair de l’engagement de l’État en faveur de la décarbonisation et de
l’efficacité énergétique. Cette mesure a contribué à rendre ces solutions plus
accessibles aux ménages et aux entreprises, en encourageant l’investissement
privé dans des technologies propres et durables.
La décision du gouvernement de l’AD d’augmenter le taux de TVA applicable à ces
équipements, en le faisant passer de 6% à 23%, représentait un net recul dans
les politiques publiques d’environnement, énergie et climat.
En décourageant fiscalement l’acquisition de solutions d’efficacité énergétique
et de production renouvelable, le gouvernement de la DA a envoyé un signal
contradictoire au marché et aux citoyens, à un moment où une plus grande
ambition climatique est exigée, instable et pénalise l’adoption de
comportements durables.
l’aggravation fiscale a encore l’effet pervers de remettre en cause la
cohérence des politiques publiques.
Moins d’impôts, plus d’innovation.
● Roumanie
♦ Gouvernement
Nicosur Dan (président)
> Les mesures fiscales adoptées
représentent désormais une situation temporaire !
L'économie roumaine a un potentiel de développement dès que nous aurons
surmonté cette courte période de reprise, d'autant plus que, si nous ne
commettons pas d'erreurs, notre pays entrera dans l'OCDE fin 2026.
J'assure les investisseurs et les marchés financiers que nous sommes des
personnes sérieuses, nous avons promis que nous ferions des réformes, et nous
les ferons, pour que la situation financière de la Roumanie se redresse.
Pour participer à cet effort collectif, l'Administration présidentielle
proposera une réduction de 20% de son propre budget en ce qui concerne la
rectification du budget 2025.
Ça n'a pas commencé avec la correction des privilèges avant les mesures qui
touchent l'ensemble de la population en raison d'une pression de temps sur les
marchés financiers, exposés depuis des années aux promesses déshonorées de la
Roumanie de réduire les dépenses. La seule solution crédible pour ces marchés
en ce moment était d'augmenter les recettes budgétaires.
Au moment de l'investissement, l'engagement du gouvernement était de ne pas
augmenter la TVA et de faire une réévaluation début octobre. Pour que la
Roumanie puisse traverser cette période sans augmentation de la TVA, un
ensemble de mesures et de discussions étaient nécessaires et absolument
réalisables, avec la Commission, avec les agences de notation, et
l'augmentation de la TVA aurait donc pu être évitée. Cependant, après la
nomination, toutes les décisions sont entrées dans l'attribut du gouvernement.
> J'ai eu une
très bonne rencontre avec le chancelier fédéral d'Allemagne, Friedrich Merz.
Nous avons signé ensemble un plan d'action commun, qui reflète notre ferme
volonté de renforcer la coopération roumain-allemande, en particulier dans des
domaines clés tels que l'industrie de défense, l'énergie, les nouvelles
technologies et l'industrie manufacturi.
L'Allemagne est un partenaire essentiel pour la Roumanie, et notre dialogue
politique et économique devient de plus en plus solide. merci pour votre
soutien dans le processus d'adhésion à l'OCDE - un objectif stratégique pour le
développement de notre pays.
J'apprécie également le rôle important joué par les Roumains en Allemagne et la
minorité allemande en Roumanie - deux communautés qui contribuent chaque jour à
la proximité des deux pays.
Ionut Mosteanu
(ministre de la Défense)
> Je salue et soutiens la
décision du président Donald Trump de continuer à fournir à l’Ukraine des armes
modernes, y compris des systèmes de missiles Patriot.
L’Ukraine se bat non seulement pour ses propres frontières, mais aussi pour la
sécurité de la Roumanie et pour la sécurité de l’Europe. L’attaque contre
Tchernivtsi - une ville qui abrite des milliers de Roumains d’origine ethnique
- a été un autre rappel que la Russie ne cherche pas la paix, mais qu’elle
répand la terreur.
L’annonce faite par le président Trump et le secrétaire général de l’OTAN, Mark
Rutte, concernant la livraison de missiles Patriot et d’autres armes à
l’Ukraine, avec le soutien financier des États membres de l’OTAN, envoie un
message fort au Kremlin. Et si Poutine n’arrête pas l’agression, de nouvelles
sanctions économiques sévères suivront.
Nous soutenons pleinement cette approche. Seule une Ukraine libre garantit une
Roumanie sûre.
La Roumanie, à travers le gouvernement de Bolojan, s’est engagée à augmenter
son budget de défense et à poursuivre les réformes pour moderniser les forces
armées.
♦ USR
> Soyons clairs : personne ne veut la guerre ! Mais on ne peut pas
oublier que les drones russes tombent à côté.
> Une communauté saine se construit non seulement avec
des maisons, mais aussi avec des écoles, des terrains de jeux, des espaces de
lecture et de détente.
À Sânpetru (Brasov), la maire de l'USR Marian Arhire pose la première brique à
un avenir meilleur : une école verte, construite à partir de rien, avec des
fonds européens.
Le contrat de conception et d'exécution a déjà été signé, et en septembre 2026,
les enfants iront à l'école dans un bâtiment moderne et respectueux de
l'environnement conçu pour leurs besoins.
8 millions d'euros du PNRR ont réussi à obtenir le maire de l'USR pour cet
ambitieux projet, dans le cadre d'un Campus Éducatif complet, avec :
- Jardin d'enfants
- Garderie
- Bibliothèque et salle de lecture
- Gym et terrain de sport
- Espaces multifonctionnels pour les activités extrascolaires
C'est ce que signifie un développement significatif : des investissements qui
restent dans la communauté et qui grandissent avec elle.
Maire Marian Arhire : « En première année de mandat, j'ai découvert que notre
ville avait des centaines de PUZs pour les logements et les blocs, mais il n'y
avait pas de terrain réglementé pour les fonctions éducatives. Une
administration responsable doit s'assurer que les nouveaux quartiers disposent
de tous les utilitaires nécessaires, y compris des terrains pour les écoles,
les jardins d'enfants, les crèches et les gymnases. ”
● Slovaquie
♦ Progresivne Slovensko
Michal Šimečka (président)
> Après cette semaine tout le monde voit cela - Robert Fico n’est absolument
pas suffisant pour la politique européenne. Sur la question du gaz, il n’a rien
accompli. Il a insulté et fait du chantage aux partenaires, puis il a été
accepté à la dernière minute par l’opposition - de sorte que, sans explication,
il s’est mis en colère. Un tel jeu amateur et non préparé de la part du
quadruple premier ministre, personne ne s’y attendait. Ni nos partenaires
européens ni ses électeurs.
Depuis longtemps, je soutiens que Robert Fico est incapable de remplir sa
fonction et de défendre les intérêts de la Slovaquie. Son fiasco gazier est
loin d’être le seul. De même, il a mal estimé l’évolution après l’élection du
président américain Donald Trump. Il a prédit l’arrivée d’un nouvel ordre
mondial et même un sommet de la paix en Slovaquie. La réalité est que Trump
aide l’Ukraine aujourd’hui et menace la Russie de sanctions massives. Seul Fico
est resté seul du côté de la guerre avec Vladimir Poutine. Concernant l’Union européenne,
Fico a supposé qu’elle s’effondrerait. La réalité est que l’Europe se meurt et
que la Slovaquie est à la limite.
Une Europe unie et forte est la seule garantie de sécurité et de prospérité
pour la Slovaquie. C’est déjà isolé, frustré et désorienté Fico ne peut rien
accomplir. Et nous payons tous pour cela.
> Nous perdons la confiance de nos partenaires, le gouvernement de Fico nous isole et fait de nous un idiot utile à Poutine. Cependant, leur pouvoir diminue de plus en plus - ils sont déjà ridicules et complètement seuls.
> Fico était censé faire ce que les dirigeants européens responsables ont fait depuis longtemps. Mettre fin à la dépendance au gaz russe, sécuriser l’approvisionnement auprès de sources sûres et négocier les meilleurs prix possibles pour nous. Mais il a échoué sur toute la ligne.
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