Le message d’Emmanuel Macron alors qu’il entame une visite d’Etat au Royaume-Uni, parle de l’amitié entre les peuples français et britanniques.
Mais il parle également de tout ce qui unit politiquement, économiquement et militairement les deux pays mais également la Grande-Bretagne et l’Union européenne.
Une affirmation qui semble faire fi du Brexit et du choix des britanniques de quitter l’UE le 1er février 2020..
Un départ qu’ils ont payé très cher et qu’une majorité d’entre eux regrettent aujourd’hui comme le montrent tous les sondages réalisés sur le sujet.
Croire qu’ils pouvaient s’en sortir seuls et parier sur leur relation privilégiée avec les Etats-Unis et sur le Commonwealth pour remplacer le marché européen était un fantasme et un leurre que l’extrême-droite et les trolls russes n’ont cessé d’alimenter et d’entretenir lors de la campagne du référendum.
Mais, maintenant, que le Royaume-Uni est en dehors de l’UE, faudrait-il souhaiter qu’il la réintègre?
Si l’on se rappelle tous les blocages que celui-ci a initié pendant toutes les années où il a été membre, faisant en sorte d’empêcher une union plus approfondie, la perspective de le revoir rependre sa place dans celle-ci n’est pas très réjouissante.
D’autant plus que l’Union européenne doit absolument mettre en place une intégration plus poussée pour faire face à tous les défis de ce début de 21e siècle et elle n’a pas de temps à perdre avec des blocages qui reviendraient inévitablement alors que l’on en connait déjà avec la Hongrie ou la Slovaquie.
Sans doute que renforcer les liens entre l’UE et le Royaume-Uni est préférable à une nouvelle adhésion parce que, oui, on a besoin de tous les pays européens pour construire la sécurité et la prospérité de tout le continent.
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