Voici une sélection,
ce 9 mai 2025, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou
sur les réseaux sociaux en France.
► Emmanuel Macron (Président de la République)
> Cette Journée de l’Europe
où la paix trouve ses racines, souvenons-nous que c’est par notre engagement
sans cesse renouvelé et par nos réalisations qu’elle se bâtit. C'est là notre
héritage et notre avenir, trésor qu'il nous faut continuer de défendre et de
faire progresser.
> [Discours lors de
la réception du chancelier allemand Friedrich Merz]
Cher Friedrich, c’est un réel plaisir pour moi de t'accueillir à Paris, en
effet, accueillir le nouveau chancelier fédéral d'Allemagne pour ouvrir une
nouvelle page de la relation bilatérale, de l'amitié franco-allemande, mais
aussi des grands projets européens, est un moment important pour notre pays. Et
donc, félicitations pour l'élection d'hier et merci d'être aujourd'hui à Paris
pour ce premier voyage.
62 ans après le traité de l'Élysée, 6 ans après le traité d'Aix-la-Chapelle,
donnant un nouvel élan à notre partenariat, c'est au fond une amitié bien plus
qu'une coopération que nous voulons ancrer, et ce que nous avons appelé ce
réflexe franco-allemand que nous voulons réinstaller partout. Dans la tribune
que nous avons aujourd'hui publiée ensemble, comme dans tous les travaux que
nous avons élaborés ces dernières semaines, et surtout tout le travail qui nous
attend dans les semaines et mois à venir, nous souhaitons que l'action se
construise systématiquement ensemble. Nous voulons répondre ensemble aux défis
que l'Europe affronte. Nous voulons ensemble agir sur les sujets prioritaires à
nos yeux, la souveraineté, la sécurité, la compétitivité.
La première de nos responsabilités, en effet, est la sécurité en Europe. Elle
passe avant tout par notre soutien résolu à l'Ukraine face à l'agressivité.
Avec l'Allemagne, nous allons continuer à travailler avec nos partenaires, avec
les Américains et toutes les nations volontaires pour parvenir à un
cessez-le-feu et créer les conditions d'une paix juste et durable, fondée sur
des garanties de sécurité robustes pour l'Ukraine. Et ensemble, nous devrons
également continuer de tirer toutes les conséquences de la menace systémique
que la Russie fait peser sur notre sécurité européenne. Pour cela, nous
continuerons d'investir dans la défense. C'est ce que nous faisons depuis 2017
en France avec une trajectoire de doublement de notre budget. Et je veux saluer
la décision historique prise par l'Allemagne après la décision de 2022, celle
historique prise il y a quelques semaines sous votre impulsion d'investir
massivement dans la défense, mais au-delà, dans le réinvestissement dans les
infrastructures pour d'autres pays.
Ce réveil stratégique pour la défense européenne, nous l'accélérons depuis le
Conseil européen de mars, et ensemble, nous aurons à rendre opérationnel le
plan proposé par la Commission européenne, mobiliser des financements privés et
publics pour des besoins capacitaires prioritaires, investir massivement dans
notre base industrielle et technologique de défense européenne. Nous allons
donc accélérer nos programmes franco-allemands, développer des capacités
nouvelles et au-delà des chars, avions de combat, missiles longue portée, nous
allons mettre en place un Conseil de défense et de sécurité franco-allemand qui
se réunira régulièrement pour apporter des réponses opérationnelles à nos défis
stratégiques communs. Nous allons aussi coordonner nos travaux respectifs pour
partager nos analyses et actualiser nos revues stratégiques nationales. Enfin,
nous établirons un programme franco-allemand d'innovation de défense pour
permettre les innovations de rupture nécessaires à la guerre de demain.
Ensuite, c'est une Europe plus souveraine que nous voulons, comme je viens de
le dire, mais également plus prospère et plus compétitive et pour répondre aux
défis de concurrence internationale qui nous sont posés, là aussi, nous voulons
agir main dans la main. Cela vaut pour les droits de douane américains, pour
une réponse européenne unie et une issue équilibrée qui respectera nos
intérêts. Cela justifie encore plus ce que nous avions décidé en Europe sur
notre propre agenda de compétitivité. Et là, notre volonté ensemble est
d'accélérer la simplification dans beaucoup de domaines. Nous l'avons dit,
qu'il s'agisse de CSRD ou CS3D, de pouvoir également avoir une industrie plus
compétitive à travers une politique énergétique à la fois décarbonée, mais
également moins coûteuse.
Pour assurer notre souveraineté énergétique dans le respect des choix
nationaux, nous appelons à mettre fin à toutes les discriminations au niveau
européen à l'égard des énergies bas-carbone, nucléaires comme renouvelables.
Nous voulons une vision d'ensemble des marchés énergétiques et un
investissement au niveau européen dans nos réseaux et infrastructures
transfrontalières. Tout nouvel objectif climatique nécessitera des stratégies
crédibles et financées afin de garantir notre compétitivité et éviter les fuites
de carbone. Nous soutiendrons un agenda européen d'investissement pour assurer
notre compétitivité et réduire nos dépendances stratégiques en matière
d'intelligence artificielle, de quantique, d'énergie propre, de
biotechnologies, de spatial, de semi-conducteurs ou de défense. Avec
l'Allemagne, nous allons établir les feuilles de route pour des stratégies
conjointes dans ces domaines en matière de recherche, d'investissement, mais
aussi de simplification et de compétitivité. Et donc nous souhaitons, et nous
allons dès demain lancer ensemble plusieurs groupes de travaux très concrets
entre nos équipes pour avancer dans ces domaines, rendre de part et d'autre du
Rhin nos industries plus compétitives, renforcer les coopérations, mais aussi
pousser à une accélération de la simplification de l'agenda européen.
Nous voulons accélérer en Europe sur la création d'une véritable union de
l'épargne et de l'investissement pour mobiliser l'investissement privé et que
l'épargne abondante en Europe soit mieux utilisée pour servir nos grands
objectifs stratégiques. Nous savons qu'il faut investir, mais également donc
simplifier et alléger les charges réglementaires. Beaucoup de choses ont été
dites dans le rapport de Mario Draghi, et c'est une priorité que nous
partageons avec le chancelier Merz. Cela suppose enfin de revoir le logiciel
aussi de la politique commerciale, diversifier nos partenariats internationaux,
nous déboucher, dérisquer nos chaînes de valeur, promouvoir une concurrence
loyale, protéger nos approvisionnements, nos technologies, nos secteurs
stratégiques et sensibles et c'est au cœur de la stratégie de sécurité
économique qui sera le nôtre.
Enfin, avec Monsieur le Chancelier, nous partageons une conviction forte. Notre
ambition pour l'Europe n'est possible que si l'Allemagne et la France se
coordonnent sur leurs réformes économiques et sociales respectives pour faire
converger nos modèles. Sur l'investissement, sur la défense, sur l'énergie, sur
l'espace, je l'ai dit, nous allons travailler main dans la main sans naïveté,
avec un objectif commun et un pilotage très étroit entre nos équipes et
nous-mêmes. Et quand il y aura des choses qui peuvent être des désaccords,
parce qu'il peut y avoir des désalignements d'intérêts, et c'est normal, parce
que nous avons des acteurs qui sont en compétition, nous les réglerons
ensemble. Nous voulons aussi nous synchroniser, nous coordonner sur nos marchés
du travail, notre fiscalité, et nous renforcer mutuellement. Sur ces enjeux,
nous voulons relancer ce réflexe franco-allemand, et proposeront à nos
organisations patronales, syndicales, nos économistes, nos forces politiques de
travailler ensemble pour mettre en œuvre une feuille de route et d'action
commune.
Sur les migrations, enfin, nous avons adopté au niveau européen le Pacte sur la
migration et l’asile, qui est un cadre efficace, qui doit être mis en œuvre
sans attente. Et avec l'Allemagne, nous voulons le faire de façon parfaitement
harmonisée et le compléter par un cadre européen robuste sur les retours. Nous
sommes aussi attachés au bon fonctionnement de l'espace Schengen et nous
agirons de façon coordonnée pour en assurer le pilotage stratégique. Mais là
aussi, le renforcement de la protection de nos frontières, la coopération en la
matière est un objectif très important pour nous deux.
Monsieur le Chancelier, cher Friedrich, je me réjouis de l'ambition que nous
avons décidée de porter ensemble et de ce réflexe commun. Je me réjouis que
vous nous fassiez l'honneur de commencer votre mandat ici, à Paris, et je sais
aussi, nous venons de décider, que nous aurons l'honneur, à l'été, de pouvoir
ainsi réunir, tirant toutes les conséquences concrètes du travail à marche
forcée que nous allons lancer dès demain, de tenir le premier Conseil des
ministres franco-allemand, dont nous avons acté le principe, et il permettra de
décliner in concreto les fruits de cette feuille de route que nous avons
travaillée ensemble, des annonces d'aujourd'hui, et surtout par le bon travail
de nos équipes et de nos ministres. Merci d'être là. Merci de ce que nous avons
déjà acté et décidé, et merci surtout du travail immense qui nous reste à faire
dans des temps ô combien historiques. Je suis très heureux que nous ayons
l'opportunité de le faire ensemble.
Merci, Monsieur le Chancelier, cher Friedrich.
> [Agression de
Poutine contre l’Ukraine] Je me suis entretenu cette nuit à plusieurs reprises
avec le Président Trump. Je salue son appel très clair à un cessez-le-feu
inconditionnel de 30 jours, à l’instar de nos partenaires britanniques et
nordiques ce matin. Nous devons tous œuvrer en ce sens sans délai, sans
faux-semblants, ni manœuvres dilatoires. L'Ukraine a déjà depuis près de deux
mois marqué son accord à ce cessez-le-feu. J'attends désormais que la Russie en
fasse de même. À défaut, nous serons prêts à réagir fermement, avec tous les Européens
et en étroite concertation avec les États-Unis.
> [Union européenne]
Sur les deux sujets qui reposent sur la stratégie économique que notre Europe
doit conduire, on aurait tort de penser que les dogmes d'hier sont valables
dans un monde où tout se transforme. C'est pourquoi nous sommes totalement
d'accord pour dire que l'Union européenne doit continuer de bâtir une
diversification commerciale. Et il faut le faire en ayant en tête très
clairement nos intérêts et en étant convaincus que nous avons une économie
compétitive et dont on veut renforcer la compétitivité.
Sur les accords commerciaux qui sont en train d'être discutés, ceux à venir
comme ceux qui ont pu donner lieu à des prises de position de la France comme
le Mercosur, j'essaie d'être cohérent avec cela. Nous sommes pour les accords
commerciaux s'ils protègent les producteurs européens, et leur assurent une
égalité de traitement et de conditions d'opération. C'est pourquoi, par
exemple, nous avons défendu le CETA et l'accord avec le Canada, parce que, tout
en ouvrant beaucoup nos économies, il assurait des clauses de sauvegarde, et
surtout était cohérent entre des conditions qu'on impose à nos producteurs et
qu'on veut voir respectées par les producteurs de pays tiers, ce qui est
logique. Quelle économie serait l'Europe si elle disait : j'accrois chaque jour
les exigences sur mes producteurs et j'ouvre chaque jour davantage à des
producteurs qui ne les respectent pas. Je peux vous dire que nous aurions
l'économie la plus décarbonée du monde dans les 10 ans parce que nous n'aurions
plus d'économie de producteurs. Ce n'est pas ce qu'on souhaite, on est
totalement en ligne. Et donc on veut avoir une synchronisation, donc on veut à
la fois simplifier notre agenda régulier et avoir diversifié nos partenariats
économiques. Et donc moi, je suis convaincu que sur les grands accords
commerciaux, on trouvera les accords qui permettent justement la juste
préservation des conditions de travail, de l'équité, en fait, pour nos
producteurs, des mesures de sauvegarde en particulier qui évitent que des
marchés soient déstabilisés, comme on a su le faire avec le Canada. Et je suis
convaincu qu'ensemble, par le travail qu'on mènera, on saura trouver les bons
accords. Ensuite, sur ce contexte, il faut être clair, il y a quand même un
dérèglement aujourd'hui très profond des politiques commerciales, monétaires et
d'investissement et des politiques qui s'ensuivent sur le plan budgétaire. Nous
aurons à avoir une discussion dans les formats appropriés. Le G7, évidemment,
est un forum normalement principalement dédié à ça, mais le G7 et le G20
devront nous conduire à l'évoquer. Mais notre Europe et nos économies devront
s'adapter à cela. Et donc il est clair que nous avons un cadre, que nous savons
de toute façon que nos finances publiques doivent être retenues pour des
raisons aussi de marché de crédibilité, je dirais indépendamment de toutes les
contraintes juridiques, mais je pense qu'on aurait tort de penser qu'on peut
avoir, là aussi, une politique monétaire et au fond des éléments de guide qui
soient uniquement pensés dans les années 90. Et je pense que dans les défis qui
seront les nôtres, on a totalement repensé nos grands fondamentaux pour
retrouver aussi une discussion internationale à la fois apaisée et qui soit
bonne pour la prospérité européenne. Car aujourd'hui, entre les tarifs, les
politiques qui sont conduites, les États-Unis d'Amérique prennent des décisions
qui viennent bousculer tout cela. Ceci étant dit, je suis convaincu pour ma
part que nous avons besoin de davantage d'investissements publics européens. Ce
sera au cœur des discussions pour le prochain cadre financier pluriannuel. Nous
avons besoin, sur les grands sujets, d'investir davantage. Il y a des
flexibilités qui ont été trouvées, le chancelier l'a redit, et je partage
totalement son avis sur les questions de défense, mais ceci ne nous exonère
pas, par ailleurs, d'un sérieux qui est la condition de la crédibilité. Nous
voulons en même temps mobiliser davantage de financement privé et c'est
pourquoi aussi, si nous voulons faire face à ces défis sur le climat, sur la
défense et autres, le marché de capitaux unique, cette union, au fond, de
l'épargne et du financement, est un élément clé de la stratégie.
> [Couple
franco-allemand et agression de Poutine contre l’Ukraine] Je confirme que nous
nous coordonnons très étroitement avec Monsieur le Chancelier et ses équipes
sur ce sujet. Je partage totalement la manière d'appréhender la situation. Il
n'y a qu'une question aujourd'hui à laquelle on doit avoir une réponse : est-ce
que la Russie est prête à un cessez-le-feu d'au moins 30 jours pour construire
dans ce contexte une paix robuste et durable ? C'est la seule question. Les
autres réponses viendront successivement. Mais il faut sortir du processus où,
en quelque sorte, nous serions, nous, sommés de constamment donner de la
visibilité à quelqu'un qui n'en donne aucune au reste du monde et qui, depuis
trois ans, a mené cette guerre d'agression. Et donc, au-delà des trois jours
promis qui ne seront sans doute pas respectés comme les précédents, est-ce
qu'enfin le président russe est sérieux ? Est-ce qu'enfin, il décide de
respecter sa parole et en particulier celle qu'il a donnée dans ses discussions
avec l'administration américaine ? C'est ça ce qui nous importe. Et en tout cas,
nous, nous serons là pour accompagner ce cessez-le-feu de 30 jours et bâtir une
paix robuste et durable en prenant nos responsabilités et nous nous coordonnons
très étroitement.
> [Défense
européenne] Depuis plusieurs années, nous œuvrons pour renforcer ce qu'on a
appelé le pilier européen de l'OTAN qui n'est pas une diminution de l'OTAN, au
contraire, mais qui est une plus grande prise de responsabilité pour eux-mêmes
des Européens. C'est exactement l'esprit que vient de décrire monsieur le
Chancelier, c'est-à-dire considérer que nous, Européens, devons mieux nous
organiser, mais que ce n'est pas une remise en cause des alliances historiques.
C'est aussi néanmoins les conséquences qu'on doit tirer de réveils
successifs : Syrie, Afghanistan, ce qui est en train de se passer. Et nous
aurions tort, nous, Européens, de ne pas regarder que ces mouvements de
l'histoire disent quelque chose aussi de priorité géopolitique aujourd'hui de
nos alliés américains. Et donc nous devons prendre nos responsabilités. C'est
le sens de ce pilier européen. Et dans ce cadre, il est tout à fait naturel que
tous les sujets soient discutés, y compris celui de la dissuasion nucléaire,
avec nos histoires, nos spécificités. Et pour ce qui est de la France, celle
d'être un État doté, indépendant, pleinement autonome dans ses capacités et ses
différentes composantes. Et donc c'est normal, quand on veut agir en confiance,
de dire qu'on est prêt à ouvrir cette discussion, ce que j'ai fait. Et donc
maintenant, ça va être le travail, en effet, de nos ministres, de nos équipes,
puis de nous-mêmes, et ça va prendre du temps, mais ça va se faire dans cet
esprit qui est un esprit de prise de responsabilité des Européens, mais dans le
cadre historique et stratégique qui sont les nôtres.
> [Couple
franco-allemand et agression de Poutine contre l’Ukraine] Je souhaite que nos
pays soient les plus coordonnés avec tous les alliés qui soutiennent l'Ukraine,
qu'on le fasse aussi longtemps que nécessaire, qu'on puisse le faire en étant
transparent entre nous et avec les Ukrainiens, qu'on réponde à leurs besoins,
mais qu'on en dise le moins possible, parce que cette ambiguïté est bonne pour
la protection des Ukrainiens. Et donc, il appartient au chancelier de prendre
les bonnes décisions pour son pays, en conscience et souveraineté, mais
j'approuve sa volonté de recréer de l'ambiguïté stratégique dans ce contexte,
parce que nous serions fous de donner les catégories d'armes, les dates de
livraison et les modèles, à chaque conférence de presse, parce qu'il se peut
que l'armée russe écoute les réponses à vos questions et parfois vos questions
aussi.
> [Couple
franco-allemand et agression de Poutine contre l’Ukraine] Nous soutenons
l'implication américaine dans un processus de cessez-le-feu et son rôle
essentiel dans la supervision. C'est le sens, d'ailleurs, du travail que nous
avions mené avec nos amis britanniques en vue de l'accord qui a été formalisé à
Djeddah par les Ukrainiens sur la proposition américaine. Et c'est pour ça que,
d'ailleurs, nous avons constamment veillé à engager l'administration américaine
dans ce travail sur le cessez-le-feu, puis sur la construction d'une paix
robuste et durable. Et donc je pense que c'est un élément important à la fois
pour la crédibilité, la soutenabilité de ce cessez-le-feu et pour que,
justement, les choses avancent dans la bonne direction. Les Européens ont leur
rôle à jouer à leurs côtés. Nous prendrons nos responsabilités à la fois dans
la supervision de ce cessez-le-feu à leurs côtés et dans la préparation d'une
paix juste et durable.
> [Crise
humanitaire à Gaza] Pour ce qui est de la bande de Gaza, nous avons depuis le
début une position très claire. Nous avons été aux côtés d'Israël le 7 octobre
et condamné l'attaque terroriste du Hamas. Nous nous battons sans relâche pour
la libération de tous les otages, mais aussi parce qu'Israël est une démocratie
et parce que nous avons les principes qui sont les nôtres et parce que nous ne
saurions avoir de double standard et être si engagés en Ukraine aux principes
du droit des peuples à disposer de leur propre territoire et d'avoir leur
souveraineté, nous ne saurions pas avoir de double standard quand il s'agit de
Gaza. Et donc lutter contre un groupe terroriste qu'est le Hamas, oui, mais ne
respecter aucune règle humanitaire et maintenir la situation à Gaza, non. Et
cette situation est inacceptable, de même que les déplacements forcés de
population sont une réponse inacceptable. Et donc c'est pourquoi, tout en
continuant d'agir, d'avoir ce dialogue permanent que j'ai avec le premier
ministre Netanyahou depuis le premier jour, nous appelons d'abord à une reprise
des accès humanitaires dans la bande de Gaza, interrompus depuis le début mars.
Et nous sommes en train d'entrer dans une zone que nous n'avons jamais connue
depuis octobre 2023, jamais. Jamais aussi longtemps, des populations n'ont été
loin des soins, en incapacité de sortir des blessés, loin de la nourriture, des
médicaments et de l'eau. Et donc la situation est la plus critique que nous
n'ayons jamais connue à Gaza, la plus critique. Et donc l'urgence, c'est la
reprise des accès humanitaires et du soin. Ensuite, c'est la libération de tous
les otages, la démilitarisation du Hamas et la reprise d'un processus politique
qui est le seul qui permet de bâtir un débouché, le seul. Et c'est tout le
travail que nous menons en particulier avec l'Arabie saoudite pour parvenir à
des systèmes de reconnaissance réciproques et surtout bâtir une architecture de
sécurité qui reconnaisse le droit légitime du peuple palestinien à disposer
d'un État, qui reconnaisse l'existence et le droit légitime d'Israël à vivre en
paix, en sécurité et la région, et qui créé les conditions réciproques de tous
les partenaires dans la région de le faire. Donc l'urgence, c'est en tout cas à
l'humanitaire aujourd'hui, et c'est ce que nous continuerons de faire.
> [Tribune cosignée
avec le chancelier allemand Friedrich Mez] Alors que nous sommes
confrontés à la guerre sur notre continent, à une concurrence féroce à
l’échelle mondiale, à une accélération des changements climatiques et
technologiques et à des menaces de guerre commerciale mondiale, nous nous
sommes entendus sur un agenda complet de relance de notre relation et pour
renforcer l’Europe. Nous voulons rendre notre partenariat plus stratégique,
plus opérationnel, afin d’obtenir des résultats concrets pour nos concitoyens
et pour l’Union. Nous exploiterons au maximum la coordination et le réflexe
franco-allemands pour rendre l’Europe plus souveraine, en mettant l’accent
sur la sécurité, la compétitivité et la convergence.
La guerre d’agression menée par la Russie contre l’Ukraine a fait
voler en éclats l’illusion selon laquelle la paix et la sécurité étaient
garanties en Europe. Nous avons d’ores et déjà commencé à assumer une plus
grande responsabilité pour notre propre sécurité, et nous allons en faire
encore davantage. Nous continuerons d’accroître nos propres capacités de
défense, pour renforcer également le pilier européen de l’OTAN. Nous
augmenterons nos dépenses de sécurité et de défense, soutiendrons la base
industrielle et technologique de défense européenne et promouvrons une
préférence européenne dynamique, en nous appuyant sur les propositions de la
Commission d’instruments d’investissement publics et privés. Nous devons
réduire nos dépendances stratégiques, le nombre de systèmes de défense existant
en Europe, développer la standardisation et l’interopérabilité, afin de créer
un marché performant et de favoriser une logique du «meilleur athlète» pour
l’industrie, et poursuivre les travaux sur les solutions de financement
pertinentes. Nous devons renforcer la production, la passation de marchés et
les acquisitions en commun dans les domaines capacitaires prioritaires, comme
cela a été décidé au niveau européen.
Nous réunirons régulièrement un Conseil de sécurité et de défense
franco-allemand, sur les questions de stratégie, de défense et de sécurité
nationale, notamment pour coordonner notre soutien à l’Ukraine, la
planification et la production dans le domaine de la défense ainsi que nos
objectifs stratégiques de défense, ainsi que nos prochaines revues nationales
stratégiques. Nous donnerons un souffle nouveau à nos projets de coopération
bilatérale en matière de défense pour répondre à nos besoins actuels et futurs,
tout en développant un programme d’innovation conjoint en matière de défense.
Nous demeurons unis et fermement engagés en faveur d’une Ukraine souveraine et
indépendante. Nous n’accepterons jamais une paix qui serait imposée, et nous
continuerons de soutenir l’Ukraine contre l’agression russe. Nous travaillerons
en concertation avec les États-Unis, l’Ukraine et nos partenaires européens
pour parvenir à un cessez-le-feu complet et durable. Nous sommes prêts à
contribuer, une fois ce cessez-le-feu instauré, à une paix juste et durable,
avec le soutien des États-Unis en matière de sécurité, et à des garanties de
sécurité solides, en particulier une armée ukrainienne forte, afin de dissuader
toute nouvelle agression russe à l’avenir. Nous adopterons également une
approche concertée concernant la Russie et la menace systémique que celle-ci
représente pour la sécurité européenne.
La prospérité est une condition sine qua non de notre souveraineté. Nous accélérerons
la mise en œuvre de l’agenda de compétitivité de l’UE pour obtenir des
résultats concrets. Pour réduire les coûts de l’énergie et garantir la sécurité
d’approvisionnement, la France et l’Allemagne mettront en œuvre un réalignement
de leurs politiques énergétiques, fondées sur la neutralité climatique, la
compétitivité et la souveraineté. Ceci implique d’appliquer le principe de
neutralité technologique, en garantissant un traitement non discriminatoire de
toutes les énergies bas carbone au sein de l’Union européenne, en adoptant une
approche pragmatique en matière d’hydrogène bas carbone ; en reconnaissant que
le gaz naturel peut constituer une énergie de transition pour les États membres
de l’UE qui en auraient besoin; et en mettant l’accent sur les émissions de
carbone dans le cadre des efforts déployés pour atteindre nos objectifs
énergétiques. En nous appuyant sur une vision complète de nos marchés
énergétiques, nous sommes déterminés à réaliser des investissements efficaces
dans les réseaux principaux, en particulier les infrastructures
transfrontalières. Nous convenons que tout nouvel objectif climatique
nécessitera des stratégies crédibles, afin de garantir la compétitivité de l’UE
et de prévenir les fuites de carbone.
Nous devons également alléger de toute urgence les charges administratives dans
l’UE, qui étouffent la croissance, en procédant à un passage en revue de
l’ensemble des règles européennes, en éliminant les contraintes tout en
conservant les ambitions que nous nous sommes fixées. Nous soutenons les
propositions de la Commission et soulignons la nécessité de concrétiser
rapidement un agenda simplification, en particulier concernant la directive sur
la publication d’informations en matière de durabilité par les entreprises
(CSRD) et la directive sur le devoir de vigilance des entreprises en matière de
durabilité (CSDDD). Nous appelons à poursuivre la simplification des règles
européennes.
Nous accélérerons également nos efforts sur les investissements, la recherche,
l’innovation, les partenariats et les effets d’échelle dans les secteurs clés
où l’UE doit conserver un avantage concurrentiel, notamment l’intelligence
artificielle, l’informatique quantique, l’énergie et les technologies propres,
les biotechnologies, l’espace, les semi-conducteurs et la défense. Nous
étudierons la question de la préférence européenne dans les marchés publics, en
particulier pour les produits bas carbone. Nous travaillerons en outre à
établir des règles de concurrence au niveau de l’UE pour que des champions
européens d’envergure mondiale puissent émerger dans les secteurs clés.
Nous avons besoin d’investissements publics et privés, en particulier dans les
infrastructures. La mise en place d’une véritable union des marchés des
capitaux pour diriger notre épargne vers les entreprises européennes au service
des transitions verte et numérique et de la défense, par l’égalité des
conditions de concurrence, une relance du marché européen de la titrisation et
un produit d’épargne européen, constitue pour nous une priorité absolue. Nous
travaillerons de concert sur un cadre financier pluriannuel de l’UE modernisé
pour répondre aux défis auxquels nous devons faire face et en avançant sur de
nouvelles ressources propres.
Face à une concurrence mondiale plus rude, nous agirons pour un nouvel agenda
de politique commerciale durable pour l’UE, pour réduire les risques et
diversifier nos partenariats et chaînes de valeur, tout en renforçant la
compétitivité européenne et assurant des sauvegardes efficaces sur
l’agriculture et les secteurs stratégiques, conformément à notre engagement
continu en faveur d’un commerce ouvert, équitable et fondé sur des règles. Cela
ne doit pas être pris pour de la naïveté. Si l’on veut que les relations
économiques soient mutuellement bénéfiques, il faut que les conditions de
concurrence soient véritablement équitables. Nous explorerons les moyens de
mettre sur pied avec les États-Unis un agenda commercial et d’investissement
qui soit mutuellement bénéfique. Dans le même temps, nul ne doit douter de
notre détermination à préserver pleinement les intérêts de l’UE et à répondre
fermement aux mesures préjudiciables prises à son encontre.
Nous encourageons la Commission à recourir à sa boîte à outils, avec rapidité
et fermeté, lorsque cela est nécessaire pour protéger les intérêts européens.
Nous favoriserons également une politique de sécurité économique efficace au
sein de l’UE. S’agissant de la Chine, nous coordonnerons nos évaluations
de sécurité stratégique en adoptant une approche commune, en particulier
concernant le commerce et la sécurité économique, tout en poursuivant notre
mobilisation sur les questions relatives à la stabilité mondiale, aux
changements climatiques et aux autres domaines d’intérêt commun. Nous sommes
également désireux de saisir cette occasion pour coordonner nos programmes
nationaux de réforme économique et sociale, en particulier en matière de
travail et de fiscalité. Nous créerons une plateforme de dialogue entre les
partenaires sociaux français et allemands, ainsi qu’entre les experts
économiques.
Nous devons également jouer un rôle moteur en matière de migrations. Nous
veillerons à ce que le pacte européen sur la migration et l’asile soit
pleinement et rapidement mis en œuvre, de manière uniforme en France et en
Allemagne, ainsi qu’à obtenir des résultats concernant les règles européennes
en matière de retour. Notre objectif est de donner un pilotage plus stratégique
à l’espace Schengen et d’assurer une coordination étroite des contrôles aux
frontières intérieures afin de veiller à son bon fonctionnement et à son
efficacité. Enfin, nous avons besoin de réformes pour garantir la stabilité de
l’Europe. Au niveau interne, pour promouvoir la démocratie, l’état de droit et
la capacité d’action de l’UE. Au niveau externe, pour nous préparer à
l’élargissement et pour relever les défis géopolitiques, en nous appuyant
également sur la Communauté politique européenne.
75 ans après la déclaration de Robert Schuman du 9 mai 1950, nous sommes fiers
de ce que les Européens ont accompli. Nous servirons, chaque jour, l’objectif
de ces « réalisations concrètes créant d’abord une solidarité de fait »,
et nous le ferons ensemble, la France et l’Allemagne, pour une Union européenne
plus souveraine et promouvant ses intérêts.
> À la jeunesse née dans une Europe en paix, fondée sur
des libertés que nous considérons trop souvent comme acquises. Vous avez la
chance aujourd’hui de pouvoir partager vos idées librement, de débattre
ouvertement, de vous engager sans risquer votre vie, grâce à de jeunes
résistants qui se sont battus autrefois pour nos valeurs. La liberté,
l'égalité, la fraternité, la justice, la dignité humaine, la défense de notre
patrie et de son indépendance, le refus de céder à l'antisémitisme et à toute
discrimination quelle qu'elle soit. L’histoire n'est jamais écrite d'avance,
elle se construit par l'engagement de chacun et par la transmission. Lili
Keller-Rosenberg. Déportée à 11 ans dans les camps nazis, elle témoigne sans
relâche depuis 45 ans devant les collégiens et les lycéens pour faire vivre le
devoir de mémoire. Pour que ne soit pas oubliée cette mémoire, pour que soit
bâtie cette histoire sur des preuves, des témoignages, pour que l'oubli jamais
ne puisse advenir. Ses livres sont autant de boucliers contre l'oubli, qui ont
ému des centaines de milliers d’élèves et qui, en réponse, lui ont dit leur
admiration et leur gratitude. Aujourd'hui, chère Lili, la République
vous remercie pour votre travail d'infatigable passeuse de mémoire, pour ce
désir insatiable de faire de nos élèves des citoyens éclairés, pour votre lutte
contre l'antisémitisme et le négationnisme.
> Nous n'aurons
jamais fini de nous battre pour la paix et de défendre notre indépendance,
notre liberté et une Europe plus forte.
> En ce 8 mai, 80
ans après, nous honorons ceux qui ont mis la vie de la France au-dessus de la
leur, et le cri de la liberté au-dessus de la peur. La Victoire a permis la
paix en Europe. Nous devons la préserver. Français, Européens, c’est notre
devoir et notre responsabilité.
> 80 ans après la
Victoire du 8 mai 1945, nos couleurs dans le ciel de Paris et un souffle, celui
de liberté, d’égalité et de fraternité. Vive la paix !
> Moment historique
pour l’Église catholique et ses millions de fidèles. Au Pape Léon XIV, à tous
les catholiques de France et du monde, j’adresse un message fraternel. En ce 8
mai, que ce nouveau pontificat soit porteur de paix et d’espérance.
> Bienvenue,
Président Daniel Noboa. Investir dans la transition énergétique, lutter contre
l’orpaillage illégal, préserver les trésors des Galápagos : l’Équateur et
la France avancent ensemble. Coopération économique, sécurité, lutte contre la
criminalité organisée : nos deux pays renforcent un partenariat d’avenir,
au service des peuples et de la planète.
> Avec le Président
intérimaire syrien Ahmed Al-Charaa. Si les actes suivent les mots prononcés
aujourd'hui, un chemin est possible pour le peuple syrien et dans notre intérêt
à tous.
► Gouvernement
[Nota: Ce gouvernement est
dirigé par un centriste, François Bayrou ; nous avons donc décidé de
reprendre les propos de tous les ministres puisqu’ils agissent sous l’autorité
d’un Président de la République et d’un Premier ministre
centristes/centraux ; néanmoins nous avons fait une distinction avec d’un
côté les ministres centristes-centraux et les autres puisqu’il s’agit d’un
gouvernement de coalition du fait que le Président de la République et le
Premier ministre ne disposent pas d’une majorité à l’Assemblée nationale]
●
Ministres centristes/centraux
François Bayrou (Premier ministre)
> Père d’origine française, mère d’origine italienne, américain de
Chicago, vingt ans au Pérou, puis à Rome, prenant le nom de Léon, pape des
pauvres et des ouvriers : pour un milliard et demi de croyants, une espérance
de paix et de fraternité qui traverse les frontières. Vœux !
Elisabeth Borne (ministre d’Etat, ministre de l’Education
nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche)
> Le 9 mai 1950, une vision audacieuse voyait le jour : une
Europe fondée sur la solidarité et la réconciliation. 75 ans plus tard, ce
modèle unique reste notre meilleur rempart face aux nationalismes et aux reculs
démocratiques. L’Éducation est un pilier central pour défendre ses valeurs.
Belle fête de l’Europe
> Une pensée pour tous les catholiques de France et du
monde : une nouvelle page de l’histoire de l’Église s’écrit avec Léon XIV. Dans
une période marquée par les conflits, son appel à la paix, au dialogue entre
les peuples et à la dignité humaine résonne avec force.
Jean-Noël Barrot (ministre de l’Europe et des Affaires
étrangères)
> Le 9 mai 1950, l'Europe
naissait au Quai d'Orsay. 75 ans plus tard, reprenons le flambeau de Robert
Schuman. Pour la démocratie, la liberté et la paix.> Redémarrer le moteur
franco-allemand au quart de tour.
> « Aujourd’hui,
nous avons le droit de croire à demain. » Il y a 80 ans, l’Europe
renaissait des cendres de la guerre, retrouvait sa liberté, l’espoir. Pour les
combattants, les résistants, les millions de victimes : défendons notre Europe.
Leur courage fonde notre mémoire.
> France,
Allemagne, Pologne. Le Triangle de Weimar : un front uni pour une Europe plus
forte.
> [Tensions entre
l’Inde et le Pakistan] Nous avons condamné avec beaucoup de force l'attentat
terroriste du 22 avril qui a fait 26 victimes civiles, sauvagement assassinées
en Inde. J'étais même à New York la semaine dernière pour faciliter l'adoption
par le Conseil de sécurité des Nations unies d'une déclaration condamnant cet
attentat terroriste. Nous espérions que le Pakistan puisse lui aussi dénoncer
avec beaucoup de force cet attentat. Nous comprenons l'aspiration de l'Inde à
se protéger contre le fléau du terrorisme et nous appelons évidemment l'Inde
comme le Pakistan à la retenue pour éviter l'escalade et évidemment à la
préservation des civils.
> Marine Le Pen n'est pas très bien placée pour parler de
la Syrie, elle qui a soutenu Bachar al-Assad, le bourreau sanguinaire du peuple
syrien qui, pendant 14 ans d'une répression sanglante, a tué 500.000 Syriens ou
plus, a utilisé les armes chimiques contre son propre peuple, a développé des
instruments de torture à l'échelle industrielle.
> [Nouveau régime syrien] Ce qui est certain, c'est que
nous ne faisons pas de chèque en blanc et que nous jugeons sur les actes. Et
c'est dans cet esprit que je me suis moi-même rendu, dès le 3 janvier dernier,
à Damas, où j'ai rencontré Ahmad al-Charaa, celui qui est devenu le président
de transition de la Syrie. Nous avons demandé que ce nouveau gouvernement
intérimaire puisse traiter des questions d'armes chimiques qui ont été
disséminées en Syrie. Cela a été partiellement traité. Nous avons demandé aux
autorités, à l'époque, d'engager un dialogue avec nos alliés fidèles dans la
lutte contre le terrorisme, les Kurdes. Un dialogue a été engagé. Nous leur
avons demandé également que le gouvernement puisse être un peu plus
représentatif. Là encore, nous avons obtenu gain de cause.
Maintenant, si nous le faisons venir, c'est précisément pour lui demander
d'aller plus loin. D'aller plus loin sur deux points en particulier. Celui que
vous avez cité, la lutte contre l'impunité. Je parlais des crimes de Bachar
al-Assad, mais il est tout à fait inacceptable que ceux qui ont été
responsables du massacre sur la côte occidentale de la Syrie contre les
communautés alaouites, comme les responsables des massacres contre les Druzes
il y a quelques jours, en tout cas des violences confessionnelles contre les
Druzes, soient traduits devant la justice et soient punis pour les faits qui
leur sont reprochés. Et puis la deuxième chose, c'est d'afficher une
détermination sans faille à se battre avec nous, comme nous le faisons depuis
dix ans, contre le terrorisme de Daech. Et si nous engageons ce dialogue
exigeant avec l'autorité syrienne de transition, c'est parce que si aujourd'hui
la Syrie s'effondrait, si elle se fragmentait, ce serait tapis rouge pour
Daech.
> [Crise humanitaire à Gaza] Si tous les pays du monde
tenaient les mêmes positions que la France, peut-être n'en serions-nous pas là.
Ce qui est certain, c'est que ça fait deux mois et cinq jours maintenant
qu'aucune aide humanitaire n'est entrée à Gaza. Et qu'effectivement, la situation
est dramatique. Les Gazaouis sont affamés, ils sont assoiffés. C'est la raison
pour laquelle nous continuons d'appeler inlassablement au cessez-le-feu
immédiat, à l'entrée sans entrave et sans délai de l'aide humanitaire et à la
libération, bien sûr, de tous les otages du Hamas, qui doit être désarmé. Vous
évoquez la question de services privés pour dispenser l'aide humanitaire. Nous
y sommes opposés, parce que c'est un principe qui serait contraire au droit
international à l'accès inconditionnel de l'aide humanitaire à toutes celles et
ceux qui en ont besoin. Et ils sont nombreux aujourd'hui à Gaza.
> Je crois que cette disposition marquée par le Président
de la République de la France à reconnaître l'Etat de Palestine une fois les
conditions réunies a redonné de l'espoir. J'ai pu le mesurer lorsque j'étais il
y a quelques jours dans la région. J'ai pu le mesurer auprès d'autres pays
européens qui eux aussi se posent la même question. Nous voulons que cette
reconnaissance ne soit pas un symbole, qu'elle ne soit pas un geste, mais
qu'elle permette très concrètement de cranter les conditions nécessaires à l'existence
même d'un Etat de Palestine. Et c'est ce sur quoi nous travaillons. Nous
travaillons d'abord à associer d'autres pays à notre décision, mais aussi à
amener d'autres pays, arabes ou musulmans, qui aujourd'hui n'ont pas de
relation avec Israël, à le faire. Et puis nous voulons que le Hamas puisse être
désarmé et que l'Autorité palestinienne puisse être profondément réformée. Oui,
ça avance, parce que lorsque la France prend une position... La France, qui a
une histoire singulière dans cette région, qui est membre permanent du Conseil
de sécurité, lorsqu'elle affirme sa volonté, elle crée une dynamique. Et c'est
ainsi que nous avons vu beaucoup de pays, des pays qui n'ont pas de relation
aujourd'hui avec Israël, des pays qui n'ont pas encore de relation avec
l'Autorité palestinienne ou qui n'ont pas reconnu l'Etat de Palestine, se sont
tournés vers nous pour exprimer leur volonté de travailler activement, faire de
cette conférence de juin un succès.
> [Trois ans que l'Iran retient Cécile Kohler et Jacques
Paris} Après trois ans dans des geôles iraniennes où on est détenu dans des
conditions qui sont assimilables à de la torture, il y a des raisons de
désespérer. Et c'est pourquoi trois ans après leur prise en otage par le régime
iranien, nous avons décidé de durcir notre position. Nous avons proposé des
sanctions qui ont été adoptées à l'encontre des magistrats qui sont
responsables de cette politique d'otage d'Etat, parce que Cécile Kohler et
Jacques Paris ne sont pas les premiers de nos compatriotes à faire les frais de
cette politique. Et puis je déposerai plainte très prochainement devant la Cour
internationale de justice pour violation par l'Iran de ses obligations au titre
de la protection consulaire. Qu'est-ce que ça veut dire ? Ça veut dire que non
seulement nos deux compatriotes sont détenus dans des conditions indignes,
dormant à même le sol, privés de contact avec leurs proches à quelques
exceptions ; mais en plus, l'Iran ne reconnaît pas notre capacité, celle de nos
diplomates, de nos agents consulaires sur place, à leur rendre visite
régulièrement pour s'assurer qu'ils vont bien et qu'ils n'ont besoin de rien.
> [Couple franco-allemand] En tout cas, il y a une
volonté des deux côtés de redémarrer le moteur franco-allemand au quart de tour
et d'avancer très vite à un moment où l'Europe est à la croisée des chemins. Ça
sera l'objet des discussions d'aujourd'hui, mais des discussions ont déjà eu
lieu ces derniers mois entre le Président de la République et le chancelier
allemand. Ça sera surtout l'occasion de montrer l'importance de ce couple ou de
ce tandem franco-allemand, puisque le premier déplacement international, tout
naturellement, du nouveau chancelier, aura été consacré à la France et à Paris.
> [Référendum sur les finances publiques proposé par
Bayrou] ce n'est jamais une mauvaise idée que d'interroger les Français. Et
notamment lorsque nous sommes face à des menaces - la guerre sur le continent
européen, la planète qui est en ébullition, le risque de décrochage économique
et technologique -, et lorsque nous sommes face à un Himalaya budgétaire qui
demande à ce que des efforts considérables puissent être consentis. C'est
pourquoi je pense que consulter les Français par la voie du référendum, mais
même plus généralement et plus souvent sur ces questions, est indispensable si
nous voulons que les Français puissent s'approprier les efforts que nous allons
devoir faire. (…)
Si nous partons en campagne pour un référendum, nous n'allons pas partir
défait, nous n'allons pas partir perdant. Nous allons proposer aux Français les
moyens de garantir que la France conservera son rang, que nous pourrons
préserver ce que nous sommes dans un monde qui est devenu beaucoup plus dur et
beaucoup plus brutal. Mais ça suppose des efforts, parce que se reposer... ou
être libre, il va nous falloir choisir.
> [Déclaration conjointe avec Johann Wadephul, ministre
des Affaires étrangères de la République fédérale d'Allemagne]
Aujourd'hui, nous réaffirmons notre attachement sans faille au moteur
franco-allemand. Ce partenariat unique, ancré dans l'histoire mais également
tourné vers l'avenir, demeure la clef de voûte de notre ambition commune pour
une Europe unie, forte et bien décidée à aller de l'avant.
Ensemble, nous sommes à l'avant-garde des efforts visant à
rendre l'Union européenne plus souveraine et plus résiliente. Le renforcement
de notre capacité à agir de manière autonome sera une priorité conjointe, et
nous nous attacherons tout particulièrement à consolider notre défense commune.
Nous croyons en une Union européenne capable d'agir, de protéger ses citoyens,
de défendre ses valeurs démocratiques et de s'exprimer d'une voix claire sur la
scène internationale.
Nous demeurons unis dans notre soutien constant à l'Ukraine face à l'agression
russe. Nous travaillons également avec nos alliés et partenaires du monde
entier pour faire face aux crises au Moyen-Orient et en Afrique. Ce n'est qu'en
coopérant étroitement que nous pourrons promouvoir la stabilité, la paix et un
ordre international fondé sur le droit international et les droits de l'homme.
Le 9 mai, nous célébrerons le 75e anniversaire de la naissance de l'Europe,
marquée par la déclaration de Robert Schuman, symbole de la réconciliation
franco-allemande. C'est de sa vision que nous tirons la force de progresser
grâce à des mesures concrètes et une solidarité partagée. Dans les semaines à
venir, nous prendrons ensemble de nouvelles initiatives pour continuer de faire
de sa vision une réalité.
> Le Pape Léon XIV porte désormais l’espérance de
millions de catholiques en France et dans le monde. Face aux crises et
conflits, puisse sa voix faire avancer le dialogue, la justice et la paix.
Agnès
Pannier-Runacher (ministre de la
Transition écologique, de la Biodiversité, de la Forêt, de la Mer et de la Pêche)
> Depuis plus de 6 ans au gouvernement, je me suis inlassablement battue
pour qu’il y ait plus de femmes dans les métiers scientifiques et techniques,
plus de jeunes filles dans les filières mathématiques, physiques, biologiques,
numériques et techniques. Comme ministre en charge de la biodiversité, de la
forêt et de la mer, je sais combien nous avons besoin de talents pour
comprendre, innover, concevoir les solutions de la France de demain… face au
dérèglement climatique, face aux pollutions !
Merci chère Elisabeth Borne de porter ce plan ambitieux pour permettre aux
jeunes filles et jeunes femmes d’embrasser plus nombreuses ces carrières
essentielles.
> Il y a 80 ans, la France, en liesse, se libérait du
joug nazi. Rendons hommage aujourd’hui à celles et ceux qui ont combattu,
résisté, qui sont tombés pour que la France reste libre. Leur courage nous
oblige. N’oublions jamais. Pour continuer d’avancer dans la paix. Pour que cela
ne se reproduise jamais.
> Le 8 mai 1945, l'Allemagne nazie capitule. Mémoire,
courage, liberté : hommage à nos héros tombés pour que nous soyons libres. À
nos soldats. À nos morts. La patrie reconnaissante.
> Mon ministère, comme tous les autres, prend sa part
dans le redressement des comptes publics. C’est une nécessité pour garantir
notre avenir et celui des générations futures. Pour faire face à cette
situation d’effort budgétaire, j’ai agi pour mobiliser de nouveaux modes de
financement de la transition écologique. Parce que la dette écologique et la
dette publique sont les deux faces d’une même pièce : aucune ne doit être
sacrifiée. Vous pouvez compter sur moi pour maintenir un haut niveau
d’ambition.
> Je mesure pleinement l’ampleur du problème des
sargasses dans nos territoires ultramarins. Nous agissons avec des moyens
techniques, humains et financiers. Le plan Sargasses 2, en place jusqu’en 2025,
encadre la détection, la collecte et le traitement des algues. Des tests de
relargage en mer sont en cours, suivis avec vigilance pour limiter les impacts
sur la biodiversité. Je souhaite que le comité interministériel sur la mer, qui
se tiendra fin mai, valide un nouveau plan post-2025, centré sur la valorisation
et la collecte en mer.
> Le pape Léon XIV nous a adressé un message de paix
universel hier soir. Ce nouveau pontificat est l’opportunité de poursuivre et
d’amplifier l’engagement de l’Église en faveur de l’écologie, dans la
continuité du Pape François qui avait su poser les mots sur ce sujet. Face à
l’urgence climatique, la mobilisation des consciences est plus que jamais
nécessaire. La parole du pape peut porter loin, éveiller, rassembler et nourrir
une action partagée envers notre maison commune.
Patrick Mignola (ministre délégué auprès du Premier
ministre chargé des Relations avec le Parlement)
> 80 ans après la victoire de 1945, la France se recueille et se
souvient. Devoir de mémoire, honneur aux héros qui tombèrent pour que nous
vivions libres. Gratitude et infinie reconnaissance à ceux qui ont ravivé
partout dans le pays la flamme du souvenir en ce 8 mai.
> La naissance ne doit pas être un verdict. On constate
déjà les effets positifs du dédoublement des classes CP/CE1 dans les réseaux
d'éducation prioritaire. Pour autant, la mise à jour de ces zones est
essentielle, Elisabeth Borne y associera élus locaux et parlementaires.
Aurore Bergé (ministre déléguée auprès du Premier
ministre chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte
contre les discriminations)
> 8 mai 1945. Une date gravée dans la chair et l'âme de notre Nation.
Une date qui porte la mémoire du pire et l'espérance du meilleur. 1945. Il y a
80 ans, les femmes entraient dans les bureaux de vote, la tête haute, le
bulletin à la main. En ce 8 mai 2025, nous célébrons deux victoires : la
victoire militaire contre la barbarie nazie et la victoire démocratique de
l'égalité politique.
> Filles et maths n'iraient pas ensemble ? Les
stéréotypes, ça suffit ! Les barrières, les préjugés, le «c'est pas pour toi»,
ça suffit ! Nous agissons pour que chaque enfant trouve sa place. Nous ne
voulons pas moins de garçons mais plus de filles dans les filières techniques,
scientifiques et numériques !
Marc Ferracci (ministre délégué auprès du ministre
de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et Numérique,
chargé de l’Industrie et de l’Energie)
> 9mai: 75 ans de la déclaration Schuman
«Le monde ne se fera pas d’un coup, ni dans une construction d’ensemble, mais
par des réalisations concrètes.»
C’est avec ces mots que Robert Schuman ouvrait la voie à une paix durable en
Europe.
75 ans plus tard, l’Union européenne incarne un modèle unique :
- Un espace de libertés
- Une puissance d’innovation
- Une force de protection pour ses citoyens
Continuons à bâtir cette Europe, pas à pas, avec ambition et lucidité. En
Européens.
> Ce 8 mai 2025, à Genève, nous avons commémoré les 80
ans de la Victoire du 8 mai 1945. Un moment de mémoire et de transmission pour
honorer celles et ceux qui ont combattu, résisté, souffert, et parfois donné
leur vie pour libérer la France et faire triompher la paix.
Nous avons rendu hommage aux Français de Genève et aux volontaires suisses «
Morts pour la France ». Comme l’a rappelé le président de la République, « la
paix est notre combat à tous ». Nous devons continuer à agir, en Français et en
Européens, dans le cadre du droit international et du multilatéralisme, pour
préserver cette paix aujourd'hui menacée. Merci au Consul général, à la
présidente du Conseil d’État de Genève, à la députée, aux élus, aux
associations, aux familles et aux jeunes présents aujourd'hui.
> «Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent.» (Victor
Hugo)
Il y a 80 ans, le 8 mai 1945, la guerre prenait fin en Europe. Aujourd’hui,
nous honorons la mémoire de tous les héros — connus ou anonymes — qui ont
combattu, résisté, souffert et donné leur vie pour la liberté. Leur engagement
nous oblige. Leur souvenir nous guide. N’oublions jamais.
> Les idées reçues sur la PPE (Programmation
pluriannuelle de l’énergie).
- Non, la France ne tourne pas le dos au nucléaire
- Oui, nous investissons massivement dans les énergies renouvelables
- Non, la stratégie énergétique n’est pas décidée dans l’ombre
Notre ambition est claire : garantir une énergie abondante, compétitive et
décarbonée, au service de notre industrie, de notre pouvoir d’achat, et de
notre souveraineté.
Moins de dépendance, plus de compétitivité, plus d’action pour le climat. C’est
tout l’enjeu de la PPE.
Nathalie Delattre (ministre déléguée auprès du ministre
de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et Numérique,
chargée du Tourisme)
> Le Comité Stratégique de la filière Sport ambitionne de faire de la
France une destination pionnière du tourisme sportif, qui est un levier :
- économique : 450K emplois / 70 Md€
- d'inclusivité
> Dans le monde entier, les catholiques célèbrent le Pape
Léon XIV, dont le message de paix et d’unité est plus essentiel que jamais. Le
choix du nom « Léon » incarne une papauté tournée vers l'unité et la modernité.
Un appel au dialogue, au-delà des frontières et des croyances.
Patricia Mirallès (ministre déléguée auprès du ministre
des Armées, chargée de la Mémoire et des Anciens combattants)
> En ce 8 mai, souvenons-nous : il y a 80 ans, la France s’est libérée
après six années d’enfer grâce à l’aide précieuse de ses alliés. Le 8 mai,
c’est aussi le symbole de l’unité des nations qui se sont levées ensemble pour
vaincre la barbarie.
> 8 mai 1945 – 8 mai 2025 Avec le Président de la
République pour rendre hommage à celles et ceux qui ont combattu pour que la
France vive libre. Reconnaissance à celles et ceux qui, aujourd’hui encore,
veillent sur cette mémoire, lui donnent un visage et une voix.
> En ce 8 mai, jour de mémoire et de paix retrouvée,
l’élection du Pape Léon XIV résonne avec une force particulière. Que son
pontificat soit à l’image de cette date : porteur d’unité, d’espérance et de
réconciliation pour le monde. Mes pensées accompagnent les catholiques de
France et du monde entier.
Juliette Méadel (ministre déléguée auprès du ministre
de l’Aménagement du territoire et de la Décentralisation chargée de la Ville)
> Il y a 80 ans, la Seconde Guerre mondiale prenait fin en Europe. La
victoire des forces alliées mettait un terme à l’horreur nazie. Ce jour-là, la
liberté triomphât grâce au courage de millions de femmes et d’hommes de toutes
origines, unis pour défendre un idéal commun : la paix. Dans nos villes, dans
nos quartiers, cette mémoire résonne encore. Nombre de nos concitoyens portent,
dans leur histoire familiale, la trace de ces luttes : tirailleurs d’Afrique,
résistants, familles brisées par la guerre et la déportation. 80 ans plus tard,
notre devoir est de faire vivre cette mémoire. Pour transmettre, pour
rassembler, pour construire une société plus juste, plus fraternelle, à la
hauteur de ces sacrifices. Nous n’oublierons pas.
> Ben oui Sophia Aram, et nous n’étions pas nombreux à
les affronter, vous comme humoriste et moi comme candidate aux élections
municipales …. Je les ai affrontés aussi sur le terrain.
Et dire que certains découvrent ce qu’est la France Insoumise.
Oui c’est une secte, oui elle est tout sauf démocratique. Oui, on y est
tranquillement antisémite et se donnant bonne conscience. Oui, c’est une meute
qui lache ses chiens sur tout ce qui ne lui ressemble pas, y compris et
peut-être d’abord à gauche ! Mais enfin ce n’est pas un scoop !
Et ceux qui s’en disent victimes aujourd’hui en étaient dès le début, dans
cette meute. Et je vois qu’une partie de la gauche, jusqu’au PS, peine encore à
prendre ses distances aujourd’hui avec cette armée de trolls qui ont largué les
amarres de la République ? Je leur dis: «réveillez-vous»!
> À Nanterre, j’ai signé une nouvelle convention pour
renforcer notre action en faveur des quartiers politiques de la Ville sur la
période 2025-2027. L’objectif : améliorer concrètement la vie des habitants et
renforcer l’attractivité de ces territoires. 350 M€ de fonds propres mobilisés
par la Banque des Territoires, en hausse de 5 % par rapport à la période
précédente. Un signal fort pour accompagner les projets locaux portés par les
collectivités et les acteurs de terrain. Nous agissons également pour un accès
aux services publics pour tous : crèches, centres de santé, France Services…
Parce que vivre dans un quartier, c’est avoir droit aux mêmes services
qu’ailleurs. Ensemble, nous bâtissons des quartiers d’avenir.
Laurent Saint-Martin (ministre délégué auprès du ministre
de l’Europe et des Affaires étrangères chargé du Commerce extérieur et des
Français de l’étranger)
> En ce 9 mai, nous célébrons une Union qui nous donne la force d’agir.
Grâce à l’Europe, la France exporte, innove, rayonne. Défendre une Europe
économique ambitieuse, c’est défendre nos entreprises et notre souveraineté.
> Aujourd’hui, nous commémorons la victoire sur la
barbarie et le retour de la paix en Europe. Le 8 mai 1945 a ouvert la voie à la
reconstruction, aux échanges, à une Europe unie par des valeurs communes.
Thani Mohamed Soilihi (ministre délégué auprès du ministre
de l’Europe et des Affaires étrangères chargé de la Francophonie et des Partenariats
internationaux)
> Il y a 80 ans le 8 mai 1945, nous célébrions la victoire de
l’Europe sur le nazisme, l’émergence des Nations Unies et d’un idéal de paix
entre les Nations. 80 ans plus tard, nous avons le devoir de nous souvenir que
la paix est fragile et d’œuvrer à la préserver.
● Autres
ministres
Gérald Darmanin (ministre d’Etat, Garde des sceaux, ministre de la Justice)
> Comme beaucoup de Français, j’ai accompagné un proche malade jusqu’à
la fin de sa vie. Comme beaucoup de Français, c’est une épreuve qui m’a
profondément marqué. Ce sont ces épreuves de vie qui font évoluer. Aujourd’hui,
je suis favorable aux textes comme celui sur la fin de vie.
> Nous créons le délit d’homicide routier, qui permettra
de ne plus qualifier d’homicide involontaire le fait de tuer quelqu’un en ayant
conduit sous l’emprise de drogues ou d’alcool au volant de sa voiture.
Conduire, c’est être responsable. Nous le devons aux victimes.
> Immense nouvelle pour le monde ! Le cardinal Robert
Francis Prevost devient le pape Léon XIV. Une pensée pour tous les catholiques
de France. Espérons que la référence à Léon amène le nouveau Saint-Père à
mettre en avant la doctrine sociale de l’Église.
> Très belle victoire pour les Mahorais et pour la
France. Le Conseil constitutionnel valide les mesures de restrictions du droit
du sol à Mayotte que j’avais proposées alors ministre en charge des Outre-mer.
Un outil indispensable pour lutter contre l’immigration irrégulière sur
l’archipel.
Bruno Retailleau (ministre d’Etat, ministre de
l’Intérieur)
> Je m’associe à la joie des catholiques du monde entier et en
particulier à celle des catholiques français alors que l’Eglise vient de se
donner Léon XIV comme nouveau souverain Pontife.
Catherine Vautrin (ministre du Travail, de la Santé, des
Solidarités et des Familles)
> Le 8 mai 1945, la barbarie reculait face à la liberté. J’étais à Reims
ce matin, là où fut signé le premier acte de reddition. Puis, à Paris, pour
commémorer les 80 ans de la Victoire. Nous honorons aujourd’hui celles et ceux
tombés pour la France. Leur mémoire nous oblige.
> Le 7 mai 1945 à 2h41, à Reims, ville martyre et symbole
de la résilience, la capitulation allemande mettait fin à la Seconde Guerre
mondiale en Europe. Lorsque le quartier général allié ferma ses portes, au sein
de « la petite école de brique rouge », le commandant en chef remit
les clés du bâtiment au maire de la ville en lui disant : « ce sont les clés de
la liberté du monde. » Cette paix doit être, aujourd’hui plus que jamais,
défendue. Elle n’est jamais un acquis, toujours une conquête, et c’est auprès de
notre jeunesse qu’elle se perpétue, en refusant l’oubli et le renoncement, en
préservant son l’héritage, 80 ans plus tard.
Sébastien Lecornu (ministre des Armées)
> Il y a 80 ans, la Victoire. Le sacrifice pour l'atteindre avait été
immense. Des soldats morts, blessés, prisonniers. Des résistants foudroyés ou
torturés. Des civils assassinés et déportés, en particulier les Juifs morts
dans la Shoah. Des champs de ruines laissés par les durs combats de la
Libération. La France était meurtrie, mais un peuple entier avait survécu à
l'une des pires épreuves de son Histoire, grâce au soutien de ses alliés. À
Vernon, dans l'Eure, pour commémorer la Victoire. Alors que le cycle du 80ème
anniversaire de la Libération se termine, souvenons-nous. Souvenons-nous des
sacrifices qu'une génération entière a acceptés pour libérer le pays, le
reconstruire, et nous donner les moyens de notre souveraineté.
Annie Genevard (ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté
alimentaire)
> Le Parlement européen vient de voter à une large majorité la
modification du statut du loup: de « strictement protégé » à « protégé », en
cohérence avec la Convention de Berne. Une avancée que je salue pour mieux
protéger les troupeaux. Il appartient encore au Conseil européen de la
confirmer.
Sophie Primas (ministre déléguée auprès du Premier
ministre, porte-parole du Gouvernement)
> En ce 9 mai, nous célébrons l’Europe : notre espace de paix et de
liberté. L’Europe doit surtout être une force.
- Une force militaire pour faire front commun face aux menaces extérieures.
- Une force économique pour répondre efficacement aux pressions commerciales.
- Une force technologique et industrielle pour ne plus dépendre des autres.
Pour faire face aux défis de notre siècle, l’unité est notre meilleure réponse.
> Il y a 80 ans, le 8 mai 1945, les Alliés mettaient fin
à l’une des périodes les plus sombres de l’histoire européenne : la Seconde
Guerre mondiale. Aujourd’hui, nous avons rendu hommage à toutes les victimes, à
celles et ceux qui se sont engagés, qui ont combattu, résisté, pour que nous
puissions vivre libres. Souvenons-nous et soyons à la hauteur de leur héritage.
> Le nouveau Pape, Léon XIV, vient d’être élu. En ces
temps troublés, son message de paix, d’écoute et de rassemblement résonne avec
force dans le monde entier. Une heureuse nouvelle, source de joie, pour tous
les catholiques de France et du monde !
Philippe Baptiste (ministre délégué auprès de la ministre
d’Etat, ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la
Recherche, chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche)
> L’antisémitisme n’est pas une opinion. Ce n’est pas un simple
désaccord ou une provocation : c’est un délit, un poison, un cancer que notre
société doit combattre avec fermeté, sans la moindre ambiguïté. À l’université
comme ailleurs, il doit pouvoir être dénoncé, jugé, sanctionné. Ce travail à
l'assemblée aurait mérité une approche transpartisane et, apaisée. Et pourtant,
certains extrémistes ont choisi de brouiller les lignes, de complexifier
volontairement ce qui aurait dû nous rassembler. Je regrette profondément que
La France insoumise ait refusé de voter un texte aussi essentiel. Heureusement,
malgré cela, le texte relatif à la lutte contre l’antisémitisme, le racisme,
les discriminations et la haine dans l’enseignement supérieur a été adopté — à
l’unanimité au Sénat et par une large majorité à l’Assemblée nationale. Il
donne enfin aux universités les moyens d’agir, notamment grâce à la création de
sections disciplinaires interacadémiques. Je suis fier d’avoir porté ce texte,
avec Aurore Bergé, au nom du gouvernement, devant la représentation nationale.
Yannick Neuder (ministre délégué auprès de la ministre du
Travail, de la Santé, de la Solidarité et des Familles, chargé de la Santé et
de l’Accès aux soins)
> Former plus, former mieux, former partout : c’est un engagement
fort pour l’égalité des chances dans tous les territoires. C’est notre cap.
Oui, nous devons permettre à chaque jeune, quel que soit son lieu de vie,
d’accéder aux études de santé.
Oui, nous devons faire sauter les verrous qui réservent ces parcours à
quelques-uns.
Oui, nous devons construire une République des vocations, une République des
possibles. Cela commence dès le lycée.
Avec les options santé, nous ouvrons les horizons, nous éveillons les envies
d'engagement, et nous permettons à chacun de croire en son avenir dans les
métiers du soin. Nous généraliserons ces options dans les régions en s'appuyant
sur le succès des expérimentations en cours. Cela se poursuit avec une première
année d'études en santé dans chaque département. Nous l’avons fait dans
certains territoires, avec succès.
Nous le ferons partout.
Car ce qui a marché localement doit pouvoir devenir une politique nationale et
nous le ferons avec les ARS, les universités et les élus locaux. Et cela
suppose un changement de méthode : mettre fin au numerus apertus,
c’est former en fonction des besoins réels, et non selon des plafonds
figés.
C’est une évolution de fond, au service de l’intérêt général, et nous en
débattrons lors de l’examen au Sénat prochainement d'une proposition de loi que
j'avais portée et qui a été votée à l'Assemblée nationale en décembre 2023.
Ce sont des mesures que nous avons présentées dans le pacte de lutte contre les
déserts médicaux que nous avons présenté dans le Cantal le 25 avril avec le
Premier ministre.
Ce que nous défendons, c’est une transformation profonde, mais déterminée :
- pour que l’accès à la santé commence par l’accès à la formation.
- pour que la France ne perdre plus ses talents et qu'elle puisse les
accompagner.
Nous tiendrons ce cap. Parce que c’est juste. Parce que c’est urgent. Parce que
c’est possible. Parce que c’est l’avenir.
> Le cancer reste l’un de nos plus grands défis en
matière de santé publique. Pour mieux le prévenir, il faut mieux le comprendre.
Je suis très favorable à la création d’un registre national des cancers : un
outil essentiel pour mesurer les causes multifactorielles : tabac, alcool,
qualité de l’air, de l’eau, pesticides, etc. Identifier les causes évitables,
c’est agir concrètement pour sauver des vies. Nous avons besoin de ce type de
registre pour pratiquer une médecine fondée sur les preuves.
Clara Chappaz (ministre déléguée auprès du ministre de
l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique,
chargée de l’Intelligence artificielle et du Numérique)
> 80 ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, nous rendons
hommage à celles et ceux qui ont lutté pour la paix et la liberté. Le 8 mai
nous rappelle l’importance de protéger nos valeurs communes, en France comme en
Europe.
> nous étions réunies autour de la ministre d’État Elisabeth
Borne pour le lancement du plan « Filles et Maths ».
Seules 25 % des diplômés du numérique et de l’IA sont des femmes. Dans un monde
où la tech structure l’économie, la société et nos débats publics, cette
sous-représentation est inadmissible.
Avec le plan « Filles et Maths », nous agissons à la racine pour déconstruire
les stéréotypes, accompagner les lycéennes à choisir (et poursuivre) les maths,
mieux les orienter vers les filières du numérique en faisant intervenir des
femmes chercheuses, ingénieures, entrepreneures dans les classes.
Benjamin Haddad (ministre délégué auprès du ministre de
l’Europe et des Affaires étrangères, chargé de l’Europe)
> 9 mai: nous célébrons aujourd’hui la Journée de l’Europe. Il y a 75
ans, Robert Schuman prononçait sa fameuse déclaration créant la Communauté du
Charbon et de l’Acier. Cinq ans à peine après la fin de la guerre, 580 mots qui
lançaient la réconciliation et la construction européenne, avec un principe
simple: la mise en commun des ressources pour reconstruire le continent ravagé,
rendre la guerre impossible et rapprocher les peuples. Hier, je relisais ces
phrases historiques avec mon homologue allemand dans le Salon de l’Horloge du
Quai d’Orsay. Soyons à la hauteur du courage et de la vision de nos
prédécesseurs.
> Alors que l’Ukraine, l’Europe, les Etats-Unis appuient
une trêve inconditionnelle de 30 jours, la Russie continue son agression.
> La France et la Pologne renforcent leurs liens. Nous
signons aujourd’hui le Traité de Nancy pour approfondir notre relation dans
tous les domaines avec ce partenaire historique, trop longtemps négligé.
> La Russie a désigné l’Europe comme son ennemie. Elle
nous menace, attaque nos infrastructures, s’ingère dans nos démocraties. À
travers l’Ukraine, c’est la sécurité de l’Europe qui se joue.
> Alors que le monde accueille un nouveau pape, rappelons
l’idéal démocrate-chrétien qui animait les pères fondateurs de l’Europe,
Schuman, De Gasperi, Adenauer. Animé par la foi et un attachement à la justice
sociale et la paix, ils ont construit la réconciliation de notre continent.
► Assemblée
nationale
Yaël Braun-Pivet (présidente)
> L’Europe est née des cendres de la guerre. Elle est aujourd’hui le
rempart contre le retour des ténèbres : guerres, nationalismes, haine de
l’autre. Le 9 mai, nous célébrons un acte de foi dans la paix, dans la
démocratie, dans l'unité. Défendre l’Europe, c’est défendre notre indépendance,
notre liberté, notre avenir.
> 80 ans après la capitulation nazie, la mémoire est
notre vigilance, la commémoration une exigence. Les Alliés ont libéré l’Europe
de la nuit. À nous de continuer à l’éclairer.
> Pour les croyants de France et d’ailleurs, l’élection
d’un nouveau pape porte toujours l’espoir d’un souffle nouveau. Puisse Léon XIV
œuvrer à bâtir des ponts dans un monde en quête de repères, de justice et de
fraternité.
> L’Assemblée nationale vient de voter à l’unanimité la
censure avec exclusion temporaire de Mme Engrand et de M. Kerbrat, la plus
forte sanction prévue par notre règlement.
Un message clair et ferme : aucun usage détourné des moyens alloués pour le
mandat ne saurait être toléré.
Un vote de fermeté qui montre que les députés sont pleinement conscients et
respectueux du devoir d’exemplarité qui leur incombe. Nous ne tolérons pas que
des cas isolés ternissent ainsi l’image de la représentation nationale.
► Partis
politiques
● Renaissance
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes
et se considèrent à droite ou à gauche ne sont plus retranscrits]
Gabriel Attal (député, secrétaire
général de Renaissance, président du groupe Ensemble pour la république à
l’Assemblée nationale)
> L'Europe. Face aux défis qui se dressent face à nous, l'Europe est
notre meilleur atout. Elle est notre meilleur atout pour faire de la France et
de notre continent, une force de prospérité, de progrès et de paix. Elle est
notre meilleur atout pour bâtir l’économie de demain, avec une intelligence
artificielle souveraine, compétitive et durable.
Pour redevenir une puissance de grands projets, ceux qui changent la face du
monde et le quotidien des Européens : inventer le premier avion vert du monde,
achever le Lyon-Turin, créer les géants industriels de demain, imaginer un
vaccin contre le cancer.
Pour défendre nos valeurs et garantir la paix. Partout. Pour défendre notre
souveraineté et bâtir notre puissance.
Alors, en cette journée du 9 mai, rallions tous les amoureux de la France et
ceux qui croient en l’Europe autour de cette phrase simple : Vive la France et
vive l'Europe !
> Commémoration du 8 mai ce matin à Issy-les-Moulineaux,
en hommage aux combattants de la liberté. Il y a 80 ans, l’Allemagne nazie
capitulait, mettant fin à la guerre en Europe et à la barbarie. 80 ans plus
tard, souvenons-nous. Souvenons-nous des héros, des résistants, des victimes.
> Un nouveau Pape est aujourd’hui donné aux catholiques
du monde entier. Un nouveau Pape dont les premiers mots furent pour la paix :
que cet idéal inspire les catholiques, et par-delà les croyants, l’humanité
tout entière.
Sylvain Maillard (député)
> De la guerre, du 8 mai 1945, nous avons conservé une mémoire. Celle-ci
s’est nourrie de l’histoire des combats de la France Libre et de la Résistance
comme de celle de la déportation et de la collaboration. Cette mémoire est
notre héritage autant qu’une leçon. Depuis 80 ans, nous ne l’avons pas oubliée
ici aux mairies du 9e et du 8e à Paris. Pour toujours, elle nous anime.
Pieyre-Alexandre Anglade (député)
> C’était il y a 80 ans ! Aujourd’hui, nous commémorons la Victoire de 8
mai 1945 mais surtout, la paix qui l’a suivie. 80 ans plus tard, face aux
vents mauvais et au retour des impérialisme, œuvrons pour la préserver partout
en Europe.
> Il y a 8 ans avec Emmanuel Macron, les Français
faisaient le choix d’une France plus forte, plus indépendante et d’une Europe
plus souveraine et plus unie. 8 ans plus tard nous n’avons rien perdu de notre
volonté de transformer et d’agir pour l’a France et l’Europe.
● MoDem
Marc Fesneau (député, président du groupe MoDem à l’Assemblée nationale)
> Cérémonie du 8 mai et des 80ans de la capitulation nazie.
En hommage aux victimes de ce conflit mondial meurtrier, nous avons célébré ce
jour les 80 ans de la victoire contre la barbarie nazie et la liberté de
l’Europe. A l’heure où les derniers contemporains de ce conflit nous quittent,
l’enjeu de transmettre cette mémoire est d’autant plus impératif que les
menaces se lèvent à nouveau sur le sol de notre continent.
Que le souvenir des sacrifices endurés et du courage montré par nos aïeux, nous
serve d’appui pour faire vivre encore longtemps cet héritage de paix.
> «À toutes les personnes où qu'elles soient, à tous les
peuples et à toute la terre, que la paix soit avec vous». Le premier message du
nouveau Pape Léon XIV. Le message fondateur de la religion catholique et
l'espoir de tous les hommes et femmes du monde, quelles que soient leurs
croyances. Et en pensées avec tous les croyants pour qui s'ouvre un nouveau
pontificat pour lequel je formule des vœux sincères.
Frédéric Petit (député)
> Poutine prend les Européens et les Américains pour des imbéciles… Il
déclare unilatéralement un cessez-le-feu, fait avancer ses troupes comme
jamais, et... accuse les Ukrainiens de ne pas respecter ce cessez-le-feu.
Cynisme, tromperie, il veut écraser toute idée de paix !
● Parti radical
> 9 mai: dans un monde troublé par la guerre en Ukraine, les tensions
géopolitiques, les incertitudes liées à la présidence Trump, l’Europe incarne
un espace de stabilité, de solidarité et de responsabilité. Soyons aujourd'hui
les bâtisseurs d'une Europe forte !
> Commémorations du 8 mai 1945 : le Parti radical rend
hommage aux combattants pour la liberté et appelle à l’unité nationale et
européenne face aux défis mondiaux
À l’occasion du 80ᵉ anniversaire de la victoire du 8 mai 1945, le Parti radical
exprime sa profonde reconnaissance envers toutes celles et ceux qui ont
combattu pour la liberté, la démocratie et la souveraineté de la France. Cette
date symbolise la fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe et marque le
triomphe des valeurs républicaines sur la barbarie nazie. Alors que l’Europe et
le monde sont confrontés à des tensions géopolitiques croissantes, il est plus
que jamais nécessaire de tirer les leçons de l’histoire pour préserver la paix
et la solidarité.
Le Parti radical rend hommage aux résistants, aux combattants des Forces
Françaises Libres, aux déportés et à toutes les victimes civiles qui ont payé
un lourd tribut pour la libération de notre pays. Leur courage et leur
détermination ont permis de restaurer la République et de poser les bases d’une
France unie et solidaire.
Le 8 mai 1945 a également ouvert la voie à la construction européenne, fondée
sur la réconciliation franco-allemande et la coopération entre les nations,
gage de paix durable en Europe : le Parti radical, acteur historique de
cette construction européenne, appelle à une Europe souveraine pour relever les
défis contemporains, qu’ils soient géopolitiques, économiques ou
environnementaux.
La guerre en Ukraine, le conflit Israélo-Palestinien et les affrontements
persistants en Afrique illustrent une déstabilisation inquiétante du paysage
international. La multiplication des foyers de conflits armés et le risque
d’expansion des guerres en Europe et dans le monde nécessitent une mobilisation
diplomatique renforcée pour prévenir l’escalade des conflits.
« Face à la menace russe et aux incertitudes liées à la politique
étrangère américaine, le Parti radical plaide pour une Europe plus unie, plus
forte et plus autonome. Il est impératif de renforcer la coopération européenne
en matière de défense, de politique étrangère et de sécurité, tout en
préservant les principes de solidarité et de respect des droits humains »,
précise Maxime Moulazadeh, secrétaire national à la Défense nationale et aux
forces armées du Parti radical.
Le Parti radical constate avec une profonde inquiétude la montée de l’extrême
droite et de l’extrême gauche, tant en France qu’en Europe. Ces forces, par
leur discours de haine et de division, menacent les fondements démocratiques de
notre société et de notre République. Le Parti radical appelle à une vigilance
accrue et à une action déterminée pour défendre la République, la laïcité et
les valeurs humanistes qui caractérisent notre nation.
« Le Parti radical dénonce et condamne fermement la recrudescence des
actes et des discours antisémites, qui portent atteinte à l’unité nationale et
à la dignité humaine. Nous devons faire preuve d’une mobilisation générale pour
lutter contre toutes les formes de haine et de discrimination, et pour garantir
la sécurité et la liberté de toutes les communautés », souligne la
Ministre Nathalie Delattre, présidente du Parti radical. « En ce jour de
commémoration, souvenons-nous que la paix et la liberté sont des conquêtes
fragiles, qui nécessitent une vigilance constante et un engagement sans
faille ».
Le Parti radical appelle tous les citoyens, les forces politiques et les
institutions à se rassembler autour des valeurs de la République pour
construire un avenir de paix, de justice et de solidarité.
► Autres
● Organisations centristes
♦ Renew Europe
(Députés français du groupe centriste au Parlement européen)
> Le groupe Renew
Europe au Parlement européen condamne fermement les actions violentes de la
Fédération de Russie et le rôle de la Biélorussie contre les enfants ukrainiens
et demande que leur retour inconditionnel, ainsi que la libération des
prisonniers de guerre et des otages civils, soient une condition préalable à
l'ouverture de négociations de paix.
Tués, blessés, abusés sexuellement, kidnappés, transférés de force et
déportés, exploités et endoctrinés, des dizaines de milliers d'enfants
ukrainiens ont été utilisés comme une arme par Poutine depuis le début de sa
guerre illégale contre l'Ukraine.
Notre groupe politique exhorte la Commission et les Etats membres à
jouer un rôle actif dans la Coalition internationale pour le retour des enfants
ukrainiens, ainsi qu'à utiliser tous les instruments juridiques disponibles
pour demander des comptes aux responsables et imposer des sanctions ciblées
supplémentaires aux personnes et entités impliquées dans les actions violentes
contre les enfants ukrainiens.
> Il y a 80 ans, jour pour jour, le régime nazi
capitulait. La Seconde Guerre mondiale prenait fin. L’horreur absolue cessait.
6 ans de guerre. Plus de 50 millions de vies arrachées. Des millions d’autres
brisées. Une Europe déchirée, blessée, meurtrie. Mais vînt la paix. Mais vînt
l’espoir. Une paix à la valeur inestimable. Le retour de la guerre sur le
continent européen doit constamment nous rappeler à quel point la paix n’est
jamais définitivement acquise. A quel point la paix peut être fragile. La paix
doit être chérie, protégée et estimée. Nous le devons à ceux qui sont tombés
pour elle et pour la liberté. Notre reconnaissance et gratitude à toutes celles
et ceux qui se sont battus pour la démocratie, la liberté, la tolérance,
l’égalité et notre humanité face à l’ignominie absolue restent éternelles.
> L’Europe est une aspiration à la paix, à la liberté, à
la démocratie, à l’égalité, à la tolérance. L’Europe, c’est un destin commun.
L’Europe, c’est l’unité dans la diversité. Au-delà des frontières de l’Union
européenne, nombreux sont ceux qui portent cette aspiration. Nombreux sont ceux
qui veulent partager notre destin européen. Ce destin commun. Un destin
dessiné, il y a 75 ans, par des femmes et des hommes qui ont fait le pari fou
d’unir un continent déchiré. Un pari fou qui a changé le cours de l’Histoire.
De notre Histoire. N’oublions jamais ce 9 mai 1950. Vive l’Europe !
> « Nous pouvons espérer que grâce à vous, la paix
restera. Mais, c'est une paix qui, malgré tout, est incertaine. Il y a toujours
des nuages qui planent au-dessus de nous. Faisons tous ensemble le nécessaire
pour que la paix reste à jamais en Europe » A la veille des 80 ans de la fin de
la Seconde Guerre mondiale, plusieurs vétérans, dont Robert Chot, étaient au
Parlement européen aujourd'hui. Leurs mots nous rappellent l'horreur de la
guerre et à quel point la paix est inestimable. Ils nous rappellent le sens
même de l'Europe et de son importance. Reconnaissance infinie pour tous ces
hommes et toutes ces femmes qui se sont battus pour notre liberté.
Valérie Hayer (députée, présidente)
> En ce 9 mai, Journée de l’Europe, je fais une promesse au peuple
ukrainien. Aujourd’hui, votre ciel est plein des drones et missiles russes.
Demain, il le sera des étoiles du drapeau européen. Nos destins sont liés.
Slava Ukraini. Vive l’Europe !
> La date du 8 mai est particulière. Elle représente bien
plus qu’une commémoration. Elle est un rendez-vous : celui du respect de nos
valeurs héritées de la Seconde Guerre mondiale. Rendons hommage à nos anciens
combattants. Soyons fiers d’être Européens.
> Quel témoignage inspirant ! Merci Dr Denis Mukwege d’être
intervenu dans notre réunion de groupe Renew Europe. Votre vie est dédiée à la
protection des femmes et des enfants violés dans le cadre de conflits armés.
L’Union européenne peut et doit empêcher ces horreurs. Comptez sur notre
engagement.
> Le couple franco-allemand est de retour, celui qui agit
pour une Europe souveraine. Excellente nouvelle ! Au Parlement européen, Renew Europe
sera au rendez-vous de cet agenda de puissance et d'indépendance.
> Le commissaire Stéphane Séjourné a raison : chefs
d’entreprises, choisissez l’Europe ! Aucun autre modèle au monde ne vous offre
prévisibilité politique, force du marché et talents professionnels. Vous avez
également besoin de simplification et d’outils législatifs pour vous protéger
dans la mondialisation : l’Europe vous entend et y répond.
Christophe Grudler (député)
> Excellente journée de l’Europe à toutes et tous ! Depuis 75 ans,
l’Union européenne incarne des valeurs de liberté, de paix et de solidarité.
Soyons fiers d’être Européens et continuons de construire, ensemble, une Europe
plus forte et unie.
> En ce 8 mai, nous honorons la mémoire de celles et ceux
qui ont combattu pour la liberté et permis 80 ans d’Europe unie. Aujourd’hui,
les Ukrainiens poursuivent ce même combat. Ils en sont les dignes héritiers —
nous leur avons également rendu hommage en ce jour.
Grégory Allione (député)
> En ce 8 mai, souvenons-nous de l’horreur de la guerre et de
l’inestimable valeur de la paix. L’Union européenne est née des ruines d’une
guerre atroce pour garantir cette paix encore si fragile. Hommage éternel à
celles et ceux qui ont combattu pour notre liberté.
Marie-Pierre Védrenne (députée)
> Héritière de celles et ceux qui ont vécu la guerre et la barbarie au
plus profond de leur chair, je commémore avec vous, aujourd’hui et ici, dans
cet hémicycle de Strasbourg, les héros dont les noms traversent nos manuels et
nos rues comme les anonymes restés dans l’ombre de la Seconde Guerre mondiale.
Être héritière - d’une anonyme - en ce 8 mai 2025, c’est faire entendre, en se
tenant devant vous, que cet anniversaire nous engage, parlementaires européens.
C’est un appel. Un appel à regarder en face la réalité brutale du monde, un
appel à, nous aussi, nous battre à notre tour pour la démocratie, la liberté,
la sécurité, l’universalisme et ceci, pour tous nos héritiers
> Si nous accueillons favorablement les investissements
étrangers, essentiels à la prospérité de notre marché unique, nous devons
néanmoins savoir qui investit dans nos secteurs stratégiques et nos programmes
européens. (…) Plus l'harmonisation du filtrage est forte entre les États
membres, plus il est facile d'identifier et de traiter les investissements
multi-pays, et plus la sécurité juridique est grande pour les
investisseurs."
● Personnalités centristes
Clément Beaune (haut-commissaire au
Plan)
> L’Europe n’a pas été faite, nous avons eu la guerre. Robert
Schuman, 9 mai 1950.
> Le logiciel allemand a complètement changé. On parle de
défense, on parle d’investir massivement dans la défense au niveau européen.
C’est un vrai tournant. Il y aura bien sûr des sujets sur lesquels nous ne
serons pas d’accord, c’est ça le franco-allemand. Mais il y a une coopération,
un état d’esprit, une volonté d’aller de l’avant qui sont, je crois, beaucoup
plus forts.