2005-2025: 20 ANS D'INFORMATION SUR LE CENTRE ET LE CENTRISME

vendredi 2 mai 2025

La Quotidienne centriste du 2 mai 2025. Que faire de la relation franco-américaine?


Emmanuel Macron a déjà rencontré plusieurs fois Donald Trump et Jean-Noël Barrot s’est entretenu avec son homologue Marco Rubio à maintes reprises.

Et, à chaque fois, les deux parties de se féliciter de la bonne entente entre les deux pays.

Ainsi que vient de le dire le ministre des Affaires étrangères français après un entretien avec le secrétaire d’Etat étasunien:
«La France et les Etats-Unis ont une longue histoire d'engagements communs pour la liberté, la prospérité et la paix. Avec Marco Rubio, nous voulons agir ensemble pour que cela continue.»

On pourrait en conclure qu’il n’y a rien de nouveau dans la fameuse «relation privilégiée» entre une France qui aida les Etats-Unis à être indépendants et ceux-ci qui lui permirent d’être du côté des vainqueurs lors des deux guerres mondiales.

Evidemment ce n’est pas le cas!

Autant les relations entre la France et les Etats-Unis étaient au beau fixe lors des présidences de Barack Obama et de Joe Biden, autant elles sont tout sauf claires avec Donald Trump.

On a bien compris qu’Emmanuel Macron avait tenté d’amadouer l’extrémiste populiste lors de son premier mandat avec plus ou, surtout, moins de succès, se perdant parfois dans une sorte de volontarisme coupable qui pouvait ressembler à de la forfanterie.

Le président français en a tiré des enseignements et, s’il tente toujours de prendre Trump dans le sens du poil, il n’hésite plus à tirer à boulets rouges sur les agissements de celui-ci comme on l’a vu à propos de l’Ukraine ou de la guerre commerciale qu’il a initiée.

Et la France est en première ligne pour que l’Union européenne devienne une puissance, non seulement pour faire face aux menaces de la Russie et, surtout, de la Chine mais également des Etats-Unis.

Pour autant, les Etats-Unis sont toujours la première puissance de la planète et les liens qui les unissent à la France demeurent forts.

C’est d’ailleurs une tradition diplomatique.

Même au temps du Général de Gaulle et de sa politique d’indépendance qui passait par des critiques parfois violentes contre les Etats-Unis, celui-ci a constamment affirmé que la France était l’alliée indéfectible des Américains.

Reste qu’il y a dorénavant une inconnue qui n’est pas mince.

Jusqu’à présent, aucun président des Etats-Unis n’avait remis en cause le régime démocratique de son pays et n’avait mené une politique autant anti-européenne avec le risque que le pays devienne une autocratie.

Dès lors, la France ne peut et ne doit pas se bercer d’illusions mais bien de demeurer ferme sur ses positions sachant que sont les Etats-Unis qui remettent en cause ses relations extérieures qui datent de près de 250 ans.

Il n’y a rien à gagner à céder à Trump qui en demandera toujours plus.

A l’inverse, il convient pour la sécurité et la paix dans le monde, d’entretenir des relations apaisées par les Etats-Unis en pariant sur des jours meilleurs.

Une position d’équilibriste, certes, mais responsable à défaut d’être confortable et idyllique.

 

[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour] 

 

 


Propos centristes. Union européenne – Espagne: black-out sans réponse / Allemagne: pas de croissance en vue / Italie: la récession est là / UE: protéger les consommateurs numériques / Belgique: inaction gouvernementale…


Voici une sélection, ce 2 mai 2025, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux dans l’Union européenne.

► Institutions européennes
● Commission européenne (commissaires centristes)
[Nota: les propos tenus par les commissaires européens français sont à lire dans Propos centristes France]  
Kaja Kallas (vice-présidente, haute représentante pour les affaires étrangères et la politique de sécurité)
> Horrifié par les scènes tragiques de Vancouver, où des vies ont été perdues et beaucoup de gens blessés lors d’un festival.
Pendant que l’enquête se poursuit, nos pensées vont aux victimes, à leurs familles, à la communauté philippine canadienne et à tout Vancouver.
L’Union européenne soutient le Canada.

> À Rome, j’ai discuté de ma prochaine visite en Arménie avec le président Vahagn Khachaturyan.
J’ai réaffirmé le ferme engagement de l’UE à approfondir les liens et ai échangé des points de vue sur la situation dans le Caucase du Sud, y compris les efforts vers la normalisation arméno-azerbaïdjanaise et la paix dans la région.

> Nous saluons la Déclaration de principes RDC/Rwanda promue par les États-Unis.
Nous encourageons fortement la conclusion d’un accord de paix, en coordination avec la Région, qui respecte l’intégrité territoriale et transforme les facteurs d’insécurité en opportunités partagées.

> Aujourd’hui à Rome, nous honorons la vie et l’héritage du pape François. Son décès laisse un vide pour les gens du monde entier, touché par son humanité, sa gentillesse et son humour doux. Le « Pape de l’autre côté du monde » sera rappelé comme un pasteur pour les plus démunis.

> L’Azerbaïdjan est un partenaire important dans la région. Ensemble, l’UE et l’Azerbaïdjan ont fait des progrès significatifs dans le renforcement de leurs liens. Nous avons discuté des moyens d’accroître le commerce et d’améliorer la connectivité.

> La guerre de Moscou a des implications directes pour la Moldavie. Dans l’ensemble, notre aide par le biais de la facilité européenne pour la paix s’élève maintenant à près de 200 millions d’euros. L’accent est mis sur le fait que la Moldavie devient plus forte et plus sûre pour ses citoyens.

> Le chemin de la Moldavie vers l’UE est clair – et nous sommes avec vous à chaque étape du chemin. Avec l’adoption de la facilité de croissance pour les réformes à hauteur de 1,9 milliard d’euros, nous soutenons vos réformes par un soutien réel. La résilience de la Moldavie est essentielle.

> Tout en prétendant rechercher la paix, la Russie a lancé une frappe aérienne meurtrière sur Kiev. Ce n’est pas une quête de paix, c’est une moquerie. Le véritable obstacle n’est pas l’Ukraine mais la Russie, dont les objectifs de guerre n’ont pas changé.

 

Michael McGrath (commissaire à la démocratie, à la justice et à l’état de droit)
> Les consommateurs doivent passer en premier à l’ère du numérique
Notre Digital Fairness Fitness Check a évalué nos principales lois européennes de protection des consommateurs.
Les consommateurs sont confrontés à de nouveaux défis en ligne, comme les motifs sombres.
Cela conduit les consommateurs à faire des achats non désirés
Les pièges d’abonnement sont aussi un problème !
Bien qu’il soit facile de souscrire des abonnements, 40 % des consommateurs ont du mal à les annuler et 29 % ont eu leur essai gratuit automatiquement prolongé sans leur consentement.
Les consommateurs font face à un marketing trompeur par des influenceurs des médias sociaux et sont maintenus en ligne plus longtemps en raison de conceptions addictives.
À quoi cela mène-t-il?
Les consommateurs dépensent plus d’argent qu’ils ne le souhaitent.
Notre objectif est de construire un espace numérique plus juste et plus sûr pour tous.
C’est pourquoi nous travaillons sur une Loi sur l’équité numérique qui sera présentée l’an prochain :
-  Lutte contre les pratiques déloyales en ligne
-  Assurer la sécurité juridique pour les consommateurs et les entreprises
-  Faire gagner du temps et de l’argent aux consommateurs.

> Journée internationale des travailleurs : la charte des droits fondamentaux de l’UE protège votre droit à des conditions de travail équitables.
Article 31 : Tout travailleur a droit à des conditions de travail qui respectent sa santé et sa sécurité.
Que ce soit dans un bureau ou sur site - votre bien-être est important.

> La Cour de justice de l’UE a statué que le régime maltais de citoyenneté des investisseurs enfreint la législation européenne. La citoyenneté ne peut pas être vendue - ce n’est pas une marchandise. C’est maintenant à Malte d’agir sur ce jugement.

> Excellente discussion cette semaine avec Brad Smi, vice-président et président de Microsoft. Nous avons discuté de notre engagement à :
- Renforcer nos relations transatlantiques
- Mise en œuvre de l’agenda de compétitivité de l’UE
- Donner la priorité à la protection des données et de la consommation.

> 4 137 produits dangereux ont été signalés en 2024, un record. Nous avons récemment publié le rapport Safety Gate, qui montre comment les pays de l’UE, ainsi que la Norvège, l’Islande et le Liechtenstein, agissent rapidement pour retirer des produits dangereux du marché.
Les cosmétiques sont en tête de liste, souvent pour des produits chimiques nocifs.

> La Charte des droits fondamentaux de l’UE fête ses 25 ans cette année ! Pendant un quart de siècle, il a sauvegardé vos droits — de la liberté d’expression à l’égalité et au-delà.

> Le saviez-vous? La Charte des droits fondamentaux de l’UE garantit l’égalité entre les femmes et les hommes
Article 23 : L’égalité doit être assurée dans tous les domaines - de l’emploi et des conditions de travail à un salaire égal pour un travail égal.
Je m’engage à concrétiser ce principe.

> Appel à tous les citoyens, parties prenantes et entreprises pour qu’ils défendent fermement :
- un environnement d’information diversifié
- des élections justes et résilientes
- confiance du public
La démocratie a besoin de vous!

 

Hadja Lahbib (commissaire à l’égalité et à la gestion des crises)
> Quand une ville célèbre chaque voix, elle ne fait pas que grandir. Elle rayonne. Félicitations à Kraków, Bilbao et Utrecht, Capitales européennes de l’inclusion et de la diversité 2025 ! Que l’exemple de ces villes en inspire d’autres! . Car l’inclusion est la vraie force de l’Europe.

> Plus de justice et d’égalité : c’est ainsi que l’Europe progresse. Et nous agissons dans cette direction.

> Bonne rencontre avec le président de la Croix-Rouge européenne. La Croix-Rouge est intégrée dans l’ensemble de l’UE. Elle jouit de la confiance des communautés, et compte 920 000 bénévoles à travers l’Europe. Alors que nous construisons l’Union de la préparation, ils sont des partenaires clés pour transformer la stratégie en action.

> Grande discussion avec Maria Manuela Dos Santos Lucas sur la crise humanitaire complexe au Mozambique. L’UE reste un partenaire solide et fiable, même si l’aide américaine diminue.
Nous sommes d’accord : le respect du droit international humanitaire et la sauvegarde de l’espace humanitaire ne sont pas négociables.

> Un mois après le dévastateur séisme au Myanmar, les besoins humanitaires restent immenses sur place. L'UE poursuit son soutien. Cette semaine, 147 tonnes de matériel humanitaire essentiel sont arrivés à Rangoun grâce à 2 vols du pont aérien humanitaire.

> Les cicatrices de la pandémie du covid19 nous rappellent notre vulnérabilité. Nous devons rester proactifs et prêts à faire face aux menaces pour la santé. Protéger le bien-être de nos citoyens est notre objectif, et l’UE prend des mesures importantes pour se préparer aux pandémies.

> Les dirigeants locaux sont l’épine dorsale de la démocratie européenne. En temps de crise, votre leadership et la confiance du public sont essentiels pour une réponse efficace et pour la force de notre Union. Merci pour cet excellent échange. Ensemble, nous rendons l’Europe plus forte à tous les niveaux.

> Nous ne devrions pas avoir à répéter cela. Et pourtant, nous sommes là. De l’Ukraine à Gaza, du Soudan au Yémen, la guerre n’est pas la réponse. Même les guerres ont des règles. Le droit humanitaire doit être respecté. En cette Journée du multilatéralisme et de la diplomatie pour la paix, l’état de droit doit prévaloir. Pas la force.

> Une autre nuit dévastatrice à Kiev. Un tir de missile a fait au moins 9 morts et plus de 70 blessés, dont des enfants. En cette journée de diplomatie pour la paix, nous défendons la paix et non la guerre. Pour la vie, non pour la mort. Les Ukrainiens méritent sécurité et dignité.

 

Marta Kos (commissaire à l'élargissement)
> Je fais tout pour l’adhésion à l’UE de tous les pays de l’élargissement, en particulier pour l’Ukraine. Parce que pour l’Ukraine, l’adhésion à l’UE représente l’ancre politique de toute garantie future en matière de sécurité.

> Notre offre au Premier ministre Djuro Macut et au peuple serbe : Travaillez avec nous sur les réformes qui sont nécessaires pour rendre possible votre adhésion à l’UE. Nous voulons une Serbie démocratique au sein de notre Union.

> La société civile serbe doit jouer un rôle clé dans le processus d’adhésion du pays à l’UE.
Il ne s’agit pas de cocher des cases, mais d’établir un processus véritablement inclusif basé sur la confiance et un objectif commun : une Serbie démocratique florissante au sein de notre Union.
Vous pouvez compter sur mon soutien.

> Je suis venu à Novi Sad pour honorer les 16 vies perdues dans une tragédie qui aurait pu être évitée. Mon cœur est avec les victimes et leurs familles. (...)

Aux étudiants de Novi Sad : je vous entends. Je veux répéter que ce que l’UE demande à la Serbie est en étroite conformité avec les demandes des citoyens qui protestent. Surtout, je veux que vous, la jeune génération, profitiez des nombreuses opportunités que l’UE a à offrir.

> L’élan pour l’élargissement de l’UE est réel, et nous voulons que la Serbie saisisse cette opportunité unique pour aider à compléter notre Union. Pour cela, des mesures concrètes sur les principes et réformes démocratiques sont impératives. L’heure de la réalisation est maintenant.

> Dans un monde en mouvement, nous, l’UE, sommes un partenaire fiable et prévisible. Les défis sont aussi porteurs d’opportunités, qu’il nous faut saisir ensemble. Parce qu’investir dans nos pays candidats aujourd’hui, c’est investir dans l’Europe de demain.

> Ma première visite à Radio Free Europe me ramène à mon époque de journaliste. Les médias libres et indépendants sont l’oxygène des démocraties, surtout aujourd’hui où nous sommes confrontés à la désinformation et à la guerre hybride également en Europe.

> J’ai eu le plaisir de parler avec Ivan Krastev à Sofia. Nous avons discuté de ce que l’évolution des réalités politiques signifie pour l’Europe et l’élargissement de l’UE. L’UE demeure un partenaire fiable, stable et prévisible pour tous ceux qui veulent faire partie de notre communauté de valeurs. Les crises passées n’ont fait que renforcer notre Union et aujourd’hui, c’est la même chose.
Nous avons compris que nous devons être plus audacieux dans la résolution des défis auxquels l’UE est actuellement confrontée et dans la saisie des nombreuses opportunités qui en découlent. Nous devons débureaucratiser et être plus rapides.
L’élargissement de l’UE a un pouvoir transformateur dans nos pays candidats.
Cela dépend à la fois de politiques et de sociétés tournées vers l’avenir et prêtes à assumer le processus de réforme.
En fin de compte, l’élargissement ne consiste pas seulement à construire une Union plus grande, mais aussi à créer une communauté de valeurs.
Lutter contre la corruption, défendre la liberté des médias, les institutions démocratiques, des élections libres et équitables et promouvoir l’état de droit sont des objectifs que partage l’UE avec tous les citoyens qui manifestent en Serbie
La Serbie a tout notre soutien pour se recentrer sur sa voie européenne.

 

● Parlement européen
♦ Renew Europe (groupe centriste et libéral au Parlement européen) 
[Nota: les propos tenus par les députés européens français sont à lire dans Propos centristes France]  
Raquel García Hermida-van der Walle (députée)
> Pendant des années, des oligarques corrompus et d'autres personnages douteux ont pu profiter d’une faille pour accéder à l’Union européenne. La Cour a enfin refermé la porte. Une victoire de plus dans notre combat permanent contre la corruption.

 

Cynthia Ní Mhurchú (députée)
> Le Canada et l’Union européenne sont des alliés naturels dans la défense de la démocratie, de la prospérité et de l’état de droit. Nous voulons travailler main dans la main avec le gouvernement du Premier ministre Carney pour construire un partenariat transatlantique tourné vers l’avenir, au service de tous nos citoyens.

 

Ivars Ijabs (député)
> Si les ressources financières sont cruciales, résoudre les problèmes complexes de l’UE, notamment dans le domaine de la défense, exige plus que des dépenses. Nous avons besoin d’un virage stratégique vers l’incitation à l’investissement privé, la promotion d’une culture où sa contribution est non seulement acceptée mais activement encouragée.

 

Lucia Yar (députée)
> EDIP est une étape majeure vers une base industrielle de défense européenne plus capable et stratégiquement autonome. Il était essentiel de faire pression pour un paquet financier plus solide, car la proposition initiale de la Commission était malheureusement inadéquate compte tenu du contexte géopolitique actuel. Nous avons maintenant obtenu une augmentation de 20 milliards d’euros, financée en grande partie par l’instrument de prêt conjoint SAFE à des conditions favorables pour les États membres. Je suis également heureux que nous ayons créé un instrument de soutien à l’Ukraine pour aider les leaders ukrainiens en matière d’innovation à s’intégrer dans l’ensemble de l’écosystème européen de la défense, ainsi qu’un soutien clair aux PME – des moteurs clés de l’innovation et de la résilience en matière de défense

 

► Pays membres de l’Union européenne
● Allemagne 
♦ FDP 
Wolfgang Kubicki
> Friedrich Merz a perdu la confiance de la population en un temps record avec l'orgie d'endettement noir-rouge. Il se rend compte maintenant de ce que nous avons toujours souligné: Ce type de politique d'endettement n'est pas compatible avec les règles fiscales de l'UE. Il est naïf de croire que les partenaires européens modifieront ces règles uniquement pour permettre à la nouvelle coalition allemande de gouverner sans entrave. Se ridiculiser aussi profondément avec un tel tapage auto-généré est déjà une performance remarquable.

 

Christian Dürr
> Klingbeil et Esken se sont imposés sur une large ligne face à la CDU/CSU. Personne ne peut donc s'étonner que la base du SPD approuve également ce contrat de coalition rouge. Quant à savoir si un tel programme du SPD est utile au pays en période de crise économique, c'est une autre histoire...

> L'économie ne croît pas, mais la quote-part de l'Etat, oui. L'Union & le SPD vont encore renforcer cette tendance à l'avenir avec leur rupture du barrage de la dette. Sans réformes structurelles, nous affaiblissons ainsi durablement notre pays - mais nous renforçons les marges!

> Trois ans sans croissance - et le contrat de coalition noir-rouge ne renversera pas la vapeur. Dans ce contexte, retarder des baisses d'impôts importantes pendant des années serait une erreur historique. Merz doit rectifier le tir.

 

Marco Buschmann
> Je souhaite à tous les ministres fédéraux désignés beaucoup de succès pour notre pays ! L'engagement personnel doit compenser en grande partie l'hypothèque politique que représente le contrat de coalition.

 

Bettina Stark-Watzinger
> Je lis beaucoup de travail personnel sur les nouveaux ministres. J'attends avec impatience le débat sur le fond. Le contrat de coalition est petit. Je souhaite à tous les ministres beaucoup de succès pour la grande politique!

 

Freie Wähler
Hubert Aiwanger (leader)
> J'aurais aimé que le nouveau gouvernement recopie plus le programme électoral des Freien Wähler que le titre Verantwortung für Deutschland (Responsabilité pour l'Allemagne). Par exemple, suppression de l'impôt sur les successions, 2000 euros/mois de revenus exonérés d'impôts, réduction de l'impôt sur les sociétés à 25%.

> Les problèmes des communes sont similaires dans toute l’Allemagne : de plus en plus de tâches, avec des moyens financiers toujours plus maigres. Par conséquent : la connexité pour les communes doit être inscrite dans la loi fondamentale! Pas de nouvelles tâches sans un financement approprié!

 

● Belgique 
♦ Gouvernement
Maxime Prévot (vice-premier ministre et ministre des affaires étrangères, des affaires européennes et de la coopération au développement de la Belgique) 
> L’Union européenne ne peut pas rester sur la touche. Pas quand la paix est fragile. Pas quand la démocratie est menacée. Pas quand des vies sont en jeu. Il est clair que l’UE doit agir en tant qu’acteur géopolitique. Nous devons agir et non dériver. Défendre nos valeurs, pas simplement les proclamer. Cela signifie défendre la démocratie, soutenir nos partenaires et investir dans l’innovation, la sécurité et la coopération. L’unité n’est pas un luxe, c’est notre atout le plus fort.

> Clap de fin sur cette tournée de 5 jours en Afrique des Grands Lacs. Cette première mission s’est concentrée sur l’Ouganda, le Burundi et la RDC.  Dans le contexte tendu du conflit à l’Est du Congo, où j’ai voulu spécifiquement me rendre pour manifester notre soutien aux populations locales, nos démarches ont prouvé leur utilité et leur pertinence. Il ne s’est pas agi de se substituer aux initiatives de médiation internationales, mais de les appuyer et de contribuer à ce que chacune des parties aligne ses actions sur l’enjeu d’une pacification rapide et stable de la région.  Notre diplomatie dans cette région que la Belgique connaît et respecte de longue date, aura aussi permis des dialogues profonds et stratégiques tant avec les plus hautes autorités des pays qu’avec de nombreux représentants de la société civile.  Les questions de partenariats économiques, de climat des affaires et de droits humains ont aussi accompagné nos efforts menés notamment à travers nos diverses initiatives de coopération internationale et les autres instruments de coopération non-gouvernementale et multilatérale.  Plus que jamais la Belgique entend mener une diplomatie de conviction, d’action et de solution. (…)
À mon retour de ma tournée en Afrique centrale, je me suis entretenu avec Martin Fayulu à Bruxelles dans la lignée de mes précédentes rencontres avec l’opposition républicaine congolaise. J’ai répété mon souhait d’être à l’écoute de la diversité d’opinions et de favoriser la voie vers un dialogue inclusif et respectueux de l’ordre constitutionnel.

> J’ai rencontré le Commandant de la Force de la MONUSCO, le Lieutenant-Général Ulisses de Mesquita Gomes, ainsi que le chef de bureau M. Abdourahmane Ganda. Dans un contexte sécuritaire d’une extrême complexité, leur engagement quotidien pour la protection des civils et la stabilisation de l’Est de la RDC force le respect. La MONUSCO opère dans des conditions hostiles : attaques répétées des ADF, méfiance d’une partie de la population, refus de coordination de certains acteurs armés sur le terrain. Malgré ces obstacles, les équipes poursuivent leur mission avec professionnalisme et courage. La Belgique salue leur travail et restera un partenaire engagé pour la paix, les droits humains et la sécurité de tous les Congolais.

> À Beni, j’ai eu l’honneur de visiter le centre chirurgical UNICHIR, fondé par le Dr Reginald Moreels. Dans une région marquée par le conflit et l’instabilité, ce centre offre des soins chirurgicaux, obstétricaux et néonataux d’une qualité remarquable. Le travail accompli ici, dans des conditions extrêmement difficiles, force le respect. Avec passion et humanité, le Dr Moreels et son équipe sauvent des vies et forment la relève locale. J’ai également échangé avec des représentants de la société civile engagés dans la protection des populations vulnérables. Leur travail est essentiel pour garantir que, malgré la violence, les droits et la dignité des communautés restent au cœur de nos efforts communs. La Belgique continuera de soutenir ceux qui, sur le terrain, œuvrent pour soulager la souffrance, protéger les civils et redonner espoir à une population trop longtemps oubliée.

> À Beni, j’ai eu un échange avec le général-major Evariste Somo Kakule, gouverneur militaire du Nord-Kivu. Une rencontre marquante, à l’image de la situation dans cette province durement touchée. Nous avons parlé sécurité, bien sûr, dans un contexte d’instabilité persistante, mais aussi d’infrastructures et de développement. Le général a partagé sa vision : investir dans l’aéroport de Beni pour relancer l’économie locale, améliorer la réponse humanitaire et permettre l’atterrissage des cargos et redonner de l’espoir à une population trop longtemps oubliée. Ce sont des défis énormes, mais aussi des opportunités de partenariat. La Belgique reste attentive à la situation sur le terrain, consciente des efforts consentis par les autorités et la population locale. Notre relation avec le Nord-Kivu repose sur l’écoute, le respect mutuel et l’engagement pour un avenir plus stable.

> Notre message est clair : la Belgique croit en la jeunesse congolaise. En misant sur la formation, l'entrepreneuriat et l'innovation, nous construisons ensemble un avenir plus prometteur.

> Le blocage par Israël de l’aide humanitaire pour Gaza est une honte absolue sur les plans humain et moral, et peut être considéré comme un crime de guerre sur le plan du droit international. Affamer une population, des femmes, des enfants, ne peut pas être une démarche audible de quelconque stratégie de guerre. La communauté internationale, y compris l’Union européenne, doit entendre le cri d’alarme des Nations-Unies et se saisir de cette situation alarmante en urgence pour débloquer l’accès. Cela ne peut plus durer.

> Deuxième étape de cette mini tournée dans la région des Grands Lacs : le Burundi. Pour la première fois en plus de dix ans, un ministre belge est en visite officielle à Bujumbura. J'ai eu des échanges francs et constructifs avec le Président Evariste Ndayishimiye et mon homologue, le ministre des Affaires étrangères. Nos discussions ont confirmé l'importance du partenariat entre la Belgique et le Burundi. Je suis heureux du nouveau programme de coopération lancé l’an dernier, qui se traduit déjà sur le terrain : appui à l’agriculture, à la santé, à l’éducation et à la formation professionnelle, avec des résultats concrets comme la création de milliers d'emplois. Nous avons également évoqué la situation régionale, notre engagement commun renouvelé pour la paix dans la région, ainsi que notre attachement au respect de l'intégrité territoriale de chaque pays. Enfin, j'ai annoncé de nouvelles initiatives concrètes : la formation de jeunes diplomates burundais dès cette année et un accompagnement du Burundi dans sa préparation à la Présidence de l’Union africaine. Le renforcement de notre relation est en marche, dans un esprit d’amitié, de franchise et de respect mutuel.

> A Cibitoke au Burundi, j'ai eu le privilège de constater concrètement la force de notre coopération internationale. Dans cette province burundaise, aux traditions locales riches et accueillantes, la Belgique soutient , un projet ambitieux pour des systèmes alimentaires plus durables et inclusifs. Grâce à un investissement de 21,6 millions d'euros, nous aidons à irriguer plus de 5.000 hectares, à accompagner plus de 13.000 exploitations familiales, et à soutenir 2.000 femmes et jeunes vers des revenus décents, tout en promouvant une agriculture respectueuse de l'environnement. Les échanges avec les agriculteurs, les formatrices des Champs Écoles Paysans Intégrés et les jeunes du Conseil Consultatif m'ont profondément marqué. Ils rappellent que le développement ne se fait pas en imposant des modèles, mais en construisant, d'égal à égal, des solutions adaptées aux réalités locales. La Belgique est fière de soutenir cette dynamique, où entraide et respect mutuel sont au cœur de chaque initiative.

> Ma visite en Ouganda marque la première étape de ma mission diplomatique dans la région des Grands Lacs. J’ai eu un échange très constructif avec le président Yoweri Kaguta Museveni. L’Ouganda joue un rôle clé dans la stabilité de la région, et j’apprécie les efforts continus qu’il déploie pour favoriser le dialogue régional, la coopération avec ses voisins et le soutien aux réfugiés.
Nous avons discuté du besoin urgent de paix dans l’est de la RDC. Les questions plus profondes qui doivent être abordées sont claires : le respect des frontières, l’intégration économique régionale, la responsabilité en matière de droits de la personne et la fin des discours haineux et des menaces armées.
Sur le plan bilatéral, la Belgique et l’Ouganda bénéficient d’un partenariat de longue date. Notre programme de développement actuel se concentre sur la santé, et l’éducation avec des résultats tangibles pour les communautés ougandaises. Nous avons également exploré des moyens d’élargir la coopération, y compris dans le domaine de la formation en commerce et en défense.
Je remercie le président Museveni et le peuple ougandais pour leur accueil chaleureux. D’ici, je continue vers le Burundi et la RDC. Avec un seul objectif : faire progresser la paix et les partenariats dans toute la région.

 

♦ Les Engagés 
Yvan Verougstraete (président, député européen)
> Le black-out général qui a frappé l’Espagne et le Portugal ce 28 avril témoigne de notre dépendance vitale à la production et à la distribution d’énergie. Notre monde s’éteint quand le courant ne passe plus. Comment expliquer dès lors que nous avons confié cette ressource essentielle à l’aléa de la géopolitique mondiale ? Pourquoi avons-nous dédaigné notre souveraineté énergétique ?
Nous en appelons à une prise de conscience et à une réelle politique d’autonomie européenne. Il en va de notre défense, de notre résistance et de notre résilience. Une réelle autonomie passera par de nouvelles capacités de production, le développement de technologies innovantes, un investissement pour renforcer le réseau et un progrès significatif de nos capacités de stockage. Nous ne pouvons plus dépendre d’éléments ou de composants que certains pays pourraient faire sauter en un claquement de doigts, nous plongeant ainsi dans le noir. Auparavant, dans l’histoire, priver une cité des moyens de faire tourner son économie et sa capacité à alimenter sa population était une technique très courante pour contraindre à la capitulation. Énergétiquement parlant, l’Europe a reproduit les conditions favorables d’un siège qui pourrait nous être très dommageable. Et si on changeait de modèle ?
Le monde est incertain. Afin d’assurer la paix, de nombreux pays, dont la Belgique, se réveillent aujourd’hui avec la nécessité de réinvestir dans leur défense. Acheter du matériel, des blindés, des avions, augmenter ses effectifs… font partie des leviers. Certes. Mais parallèlement à cela, nous estimons indispensable d’investir dans nos capacités de production d’énergie afin d’assurer notre complète autonomie. Ne pas dépendre des autres est pour nous la meilleure arme. Les budgets actuellement orientés vers la défense doivent prendre en compte cet impératif. Pour le volet économique, la balance des échanges énergétiques est largement en défaveur de l’Europe. Nous achetons à l’étranger, nourrissant ainsi l’économie de pays que l’on condamne parfois et dont on se méfie souvent. Le paradoxe est là. Pour faire tourner notre économie, nous alimentons celle des autres, créant ainsi un différentiel de rythme et de concurrence. Investir dans notre souveraineté énergétique permettrait de réduire le déséquilibre et d’être plus compétitif sur le terrain de la mondialisation. Enfin, face aux défis climatiques, produire notre propre énergie, en respectant nos standards sociaux et environnementaux, a bien plus de sens que d’inviter les industries à se délocaliser pour aller polluer ailleurs, sans contrôle. Tant au niveau de l’emploi que du climat, nous sommes alors doublement perdants. Face à ces constats économiques, climatiques et géopolitiques, il nous semble vital de repenser notre modèle énergétique. Cela doit se faire à l’échelle européenne. Nous sommes convaincus qu’un momentum se propose à nous. Nous devons profiter de cette fenêtre de tir que nous impose les considérations stratégiques en matière de défense pour nous en donner les moyens et investir réellement pour l’avenir.

> [Opinion: La politique commerciale chaotique des États-Unis et l'avenir incertain du dollar]
Depuis plusieurs années, la politique économique américaine semble évoluer sans véritable cap, en particulier en matière de commerce international et de politique monétaire. À l'origine de cette confusion : trois coalitions internes aux objectifs contradictoires. D'un côté, les fondamentalistes du commerce, partisans de droits de douane élevés pour réduire le déficit américain. De l'autre, Wall Street, favorable à des concessions économiques de la Chine pour stabiliser les marchés. Enfin, l'aile sécuritaire de l'administration cherche à rallier les alliés des États-Unis dans une croisade contre Pékin.
Cette stratégie divise et isole davantage les États-Unis. Les tentatives de mobiliser l'Europe et d'autres alliés se heurtent à la méfiance née des taxes douanières, des discours anti-européens et du sentiment croissant que Washington n'est plus un partenaire fiable.

Face à la Chine, la perspective d'un compromis apparaît tout aussi lointaine. Pékin, préoccupé par son ralentissement économique et le spectre de la déflation, refuse toute réévaluation de sa monnaie. Une guerre commerciale prolongée semble donc inévitable, au détriment des deux économies. Pourtant, les États-Unis, plus dépendants des importations chinoises stratégiques (notamment des terres rares), pourraient se retrouver dans une position de faiblesse plus marquée.
Dans ce contexte de tensions commerciales, une idée controversée, portée par Stephen Miran, a émergé : taxer les avoirs étrangers en dollars. Pour Barry Eichengreen, cela provoquerait une fuite massive de capitaux et porterait un coup fatal à la prééminence du dollar comme monnaie de réserve mondiale.
L'administration Trump caressait aussi l'espoir d'un "accord de Mar-a-Lago", dans lequel les grandes banques centrales mondiales augmenteraient leurs taux d'intérêt pour renforcer leurs monnaies. Mais cette stratégie, basée sur l'intimidation, ignore l'indépendance des banques centrales étrangères et les réalités économiques locales.
Aujourd'hui, la dégradation de la confiance internationale vis-à-vis du dollar est palpable. Si la Réserve fédérale peut, à court terme, intervenir sur les marchés financiers, elle ne peut empêcher une fuite durable vers d'autres monnaies. La tentation politique d'abandonner les accords de swap en dollars, sous prétexte de nationalisme économique, aggraverait encore la situation.
Un risque structurel pèse désormais : la perte du statut du dollar comme pilier du système financier mondial. Un scénario qui rappelle le lent déclin de la livre sterling après les guerres mondiales. Pourtant, aucune alternative crédible n'est encore prête. Ni l'euro, empêtré dans ses divisions internes, ni le yuan, bridé par le contrôle du capital en Chine, ne peuvent prétendre détrôner immédiatement le dollar.
À moyen terme, l'Europe pourrait renforcer l'euro en achevant l'union des marchés de capitaux et en créant un véritable marché obligataire commun. Mais la volonté politique manque encore cruellement.
En somme, si le dollar reste encore aujourd'hui sans rival sérieux, son hégémonie repose sur des bases de plus en plus fragiles. Le monde assiste peut-être aux prémices d'une transition monétaire majeure — une transition qui, comme souvent dans l'histoire, pourrait survenir beaucoup plus brutalement qu'anticipé.

 

♦ DéFI 
Sophie Rohonyi (présidente)
> Maintenant que le PS n’est plus au pouvoir, ce gouvernement pourrait enfin nommer un ministre chargé de la lutte contre la corruption, transposer les recommandations du Greco, soutenir les magistrats… mais non. Peut-être parce que la N-VA a elle aussi des casseroles?

 

François de Smet (député)
> [Situation financière du pays] Monsieur le Premier ministre, C’est tout de même extraordinaire. Vous êtes en place depuis déjà trois mois. A ce jour, aucun texte de loi voté par l’Arizona - à part l'extension du travail étudiant - et avant d’avoir voté la moindre réforme vous êtes déjà accueilli par une agence de notation, qui a abaissé notre perspective de «stable» à «négative». Vous savez mettre en confiance.
Votre projet de budget 2025 déposé à la Chambre prévoit un déficit de 25,5 milliards d’euros, soit 4 % du PIB. Mais surtout : à l’horizon 2029 le déficit atteindra 3,7 % du PIB, ce qui est très largement au-dessus de vos propres projections.
Vous allez sûrement rappeler avec raison la situation catastrophique dont vous avez hérité, et c’est de bonne guerre. Vous allez aussi invoquer la détérioration de la situation économique et géopolitique, qui est indéniable. Le problème c’est que ce n’est pas la seule raison et que vous avez aussi votre part de responsabilité.
D'abord, si vos réformes ne peuvent pas produire d’effet avant juillet, c’est parce que vous avez passé huit mois à faire votre accord de gouvernement.
Deux, et surtout, votre trajectoire budgétaire est bâtie sur des mirages idéologiques, en particulier celui des effets retour.
Et ces mirages sont en train de s’effacer. Il n’y a pas un économiste sérieux dans ce pays qui croit à vos effets retour de 8 milliards en 2029. Pas un seul qui croie que vous allez créer 400.000 emplois que ce que vous prédit le Bureau du Plan. L’effet retour c’est le Narcissisme de la politique; ça dit tout sur l’image qu’on a de soi-même mais ça ne dit rien sur qui on est vraiment. Où allez-vous ? Dans quel mur emmenez-vous ce pays ? Oui ou non, le budget de ce pays est-il sous contrôle ? (non)

> La trajectoire budgétaire du gouvernement est bâtie sur des mirages idéologiques, en particulier celui des effets retour. Il n’y a pas un économiste sérieux dans ce pays qui croit à ses effets retour de 8 milliards en 2029. Pas un seul qui croie qu’il va créer 400.000 emplois que ce que prédit le Bureau du Plan.

> {Emplois et malades: l'Arizona est un contrat de méfiance] Monsieur le premier ministre, c’est marquant de voir que vous pariez sur la bonne foi et le droit à l’erreur pour le contribuable - à raison - mais pas pour le malade ou le médecin. Ce qui m’amène au point commun entre vos mesures sur les demandeurs d’emploi et sur les malades : c’est qu’il s'agit d’un contrat de méfiance entre le gouvernement et le citoyen. A part la bonne foi du contribuable, vous ne pariez jamais sur la bonne foi de personne: ni des demandeurs d’emploi, ni des malades, ni des médecins, de personne. . Vous ne pariez en rien sur l’énergie des citoyens. Si nous avons autant de personnes sans emploi, si nous avons un demi-million de personnes en arrêt maladie, ce n’est pas parce que nous serions un pays de fainéants! C’est parce qu’il y a une crise sur le sens du travail. C’est parce qu’un grand nombre de nos citoyens ne sont pas heureux de ce qu’ils font. A tous ceux-là, parce que vous ne misez ni sur la formation ni sur l’orientation ni sur l’innovation, vous ne dites rien. Vous leur dites: bougez-vous et allez faire quelque chose que vous détestez, vous réfléchirez au sens de la vie quand vous serez morts."

 

● Espagne 
♦ Ciudadanos 
> [Black-out électrique] Il n’est pas recevable que dans un pays comme l’Espagne le gouvernement tarde 10 heures à donner une explication... qui en plus n’explique rien.
Qu’un président dise que 15 GW de puissance ont disparu comme si c’était quelque chose d’anecdotique est inacceptable, irresponsable et en plus ridicule.
Nous ne connaissons toujours pas la cause exacte d’un événement qui a touché des millions de citoyens et causé des dommages très graves à l’économie de milliers d’entreprises.
Il ne s’agit pas seulement d’une défaillance du système électrique, mais aussi de la façon dont un pays est géré.

La politique actuelle s’est concentrée sur le récit, les gestes, la propagande. Mais quand il s’agit de gérer un problème réel, nous constatons qu’il n’y a personne au volant.
Nous l’avons déjà vu dans la pandémie, dans le Dana... et nous l’avons revu maintenant. Si rien ne change, cela se reproduira.
Miser sur les énergies renouvelables est nécessaire, mais pas suffisant. Nous devons maintenir et renforcer l’énergie nucléaire en tant que pilier de la garantie, de la stabilité et de la souveraineté énergétique.
Sans un système énergétique robuste et diversifié, aucun pays ne peut fonctionner. Cela devrait nous préoccuper tous.

 

Carlos Pérez-Nievas (secrétaire général) 
> Chaque jour, il y a plus d’Espagnols qui ne se sentent représentés ni par cette gauche ni par cette droite. Une citoyenneté qui veut moins de querelles et plus d’accords; moins de propagande et plus de gestion.

> La victoire de Mark Carney et des Libéraux au Canada est une grande nouvelle que nous recevons avec espoir ceux qui croient en la liberté, l’égalité et le progrès. Nous travaillons pour que l’Espagne suive cette voie. Félicitations, camarades libéraux!

> Nous ne pouvons pas permettre qu’au nom d’une juste cause comme la transition énergétique, des outrages environnementaux soient commis.
Nous misons sur un avenir durable, mais sans sacrifier nos peuples et leurs richesses naturelles. (…)
Le maire de Fuendetodos, notre camarade Enrique Salueña, mène une cause louable en faveur de l’enfouissement des lignes à haute tension qui dégradent les espaces naturels de cette belle région.

 

Grèce
♦ Kínima Dimokratías
Stéfanos Kasselákis (président)
> A Kinima, nous visons à apporter la justice et la transparence au pays, pas aux mots. Avec des actes.
Nous avons préparé un amendement, que nous avons envoyé à tous les partis d’opposition pour une transparence complète dans les partis et les personnalités politiques en termes de leurs données financières (maximum, financement, etc.)
Que feront-ils? Garderont-ils le silence?

 

Hongrie
Momentum Mozgalom

Dávid Bedő (leader et député)
> [Réaction à la déclaration d’Orban selon laquelle « chacun devrait vivre comme il le peut et comme il le voudrait »]
Au lieu d'aider, l'Etat paralyse et entrave chaque fois qu'il le peut.
Un mensonge flagrant et une honnêteté surprenante en une seule phrase de la part du leader d'un système qui vit ses derniers jours.
Les citoyens de ce pays veulent vivre comme ils l'entendent, mais vous et votre régime fasciste ne les laissez pas faire. Vous venez d'interdire la Pride, de restreindre le droit de réunion, de stigmatiser les femmes sans enfants, de rendre impossible l'adoption par des personnes de même sexe et, d'une manière générale, de vous mêler de tout ce qui ne vous regarde pas.
Mais l'autre moitié de sa phrase est également une honte. Elle me rappelle les mots de son rival à la FIDE, János Lázár : « Celui qui n'a rien vaut beaucoup ». C'est exactement comme cela que fonctionne le régime que vous représentez.
Que chacun se débrouille comme il peut, car l'État, au lieu d'aider, paralyse et entrave tout ce qu'il peut.

 

Irlande
Gouvernement
Michéal Martin (premier ministre)
> Le patrimoine est un atout fondamental pour l’individu, le bien-être, les communautés et la société.
Je tiens à préciser et à réaffirmer l’engagement de notre gouvernement à continuer d’appuyer la protection de nos trésors nationaux.

> L’Irlande est une histoire de réussite en matière d’énergie éolienne et nous sommes les leaders mondiaux dans l’intégration des énergies renouvelables à notre réseau.

> Bon coup de téléphone avec le premier ministre suédois Ulf Kristersson.
Nous avons discuté de l’évolution du commerce mondial et de la nécessité d’une réponse européenne forte, coordonnée et réfléchie. Personne ne gagne dans une guerre commerciale.
L’Irlande et la Suède sont sur la même longueur d'onde.

> Félicitations à Mark Carney et au Parti libéral pour votre victoire électorale.
Les relations irlando-canadiennes sont profondes et solides, fondées sur des valeurs communes.
Je suis impatient de travailler avec le nouveau gouvernement du Canada.

> [Commémoration de 1916 au cimetière de Arbour Hill] Une Irlande au service de son peuple, qui travaille à surmonter les divisions et qui est un membre précieux d’une communauté de nations libres – telle est la vision de 1916. (…)
Il y avait quelque chose d’incroyablement unique dans notre génération de 1916 – ils voyaient le nationalisme comme un moyen de rassembler les groupes. Ils ont rejeté l’idée du nationalisme comme moyen d’affirmer la supériorité d’une tradition.

> La situation au Soudan est catastrophique. 15 millions de personnes ont fui leur foyer, et la famine menace pour des millions d’autres.
Nous avons besoin d’urgence d’un cessez-le-feu avec l’appui des puissances internationales et régionales. L’Irlande continue de fournir une aide humanitaire.

 

● Italie 
♦ Azione 
Carlo Calenda (secrétaire général) 
> J'ai beau essayer d'être toujours objectif et de reconnaître les mérites de mes adversaires, lorsque je suis confronté à ceux qui décrivent l'arrivée de Meloni comme un second avènement, je suis choqué. Cela ne peut plus durer.

> Le problème du travail et des salaires en Italie est complexe et se compose de nombreuses questions différentes : faible productivité, taille des entreprises, inadéquation entre la formation et la demande, structure rigide des relations industrielles, absence de salaire minimum.
Le 1er mai 2025, ces questions ne sont abordées qu'en termes de rhétorique et de slogans. « Nous avons créé un million d'emplois » contre « vous n'avez créé que de la pauvreté et de la précarité ». Plus qu'un grand concert, nous avons peut-être besoin d'un moment de réflexion commune.

> Nous sommes dans un pays où, lorsque les politiciens sont dans l'opposition, ils parlent comme des Tupamaros « non à l'Europe, non à la défense à 2 %, plus de dépenses pour tout le monde etc. » lorsqu'ils sont au gouvernement, ils s'empressent de tout nier. C'est aussi vrai à droite que chez les populistes de gauche et cela jette le discrédit sur l'ensemble de la classe dirigeante.

> Nous sommes en récession. Il est temps que tous les politiques en prennent acte car l'heure n'est plus aux polémiques abstraites. Et au lieu de continuer à attaquer le gouvernement sur son positionnement international, qui est la seule chose qu'il fait plutôt bien, il serait bon de le faire sur l'absence de politique industrielle, la stagnation des salaires, la stagnation de l'école, la santé en morceaux et la recherche oubliée. Restons sur le fond. Avec cohérence ; c'est le principe auquel nous ne sommes pas prêts à déroger.

> La paix est donc à portée de main. Il suffit que l'Ukraine se rende, chasse Zelensky, se soumette à la Russie et reconnaisse les conquêtes territoriales plus un morceau de territoire non encore conquis.
Je demande maintenant à Giuseppe Conte et à Marco Travaglio s'ils trouvent cette proposition acceptable. Nous arrêtons donc les discussions abstraites sur la paix. Oui ou non.

> Les effets de la propagande méphitique et généralisée des médias pro-Poutine et des populistes « de gauche » se sont manifestés un peu partout lors des défilés du 25 avril. Évidemment, aucun commentaire indigné de la part de ces partis politiques.

> Ce 25 avril, depuis le cimetière du Commonwealth à Rome - où reposent les soldats venus du monde entier pour mener une guerre qui n'était pas la leur - nous nous souvenons de ceux qui ont donné leur vie pour nous libérer.
Je suis ici avec ma famille, avec mes enfants, parce qu'il est essentiel qu'ils sachent que la liberté est le fruit d'un effort collectif, de courage, de sacrifice. Et que ce « Résistance maintenant et toujours » était valable hier, et aujourd'hui de la même manière pour ces garçons ukrainiens qui se battent pour la liberté de leur peuple, et pas seulement.
Se souvenir est un devoir. Ne pas se détourner. Avant qu'il ne soit trop tard.

> [Meloni : «Le 25 avril, nous honorons la liberté et les valeurs démocratiques niées par le régime fasciste»] Je pense que cette déclaration de Giorgia Meloni est sans équivoque et appropriée, et qu'il faut le reconnaître pour reconstruire, si nous le voulons vraiment, un climat de confrontation, même rude, mais pas d'affrontement sectaire et idéologique stérile.

> Je n'ai pas de leçons de sobriété à recevoir d'un post-fasciste. Le 25 avril, nous rendons hommage à ceux qui se sont battus pour la liberté.
Je le ferai en allant avec mes enfants au cimetière anglo-américain, en me souvenant des garçons de 17 ans qui sont venus de loin pour mourir afin de nous libérer. Ceux qui défendent l'Ukraine aujourd'hui incarnent ce même esprit.
Ceux qui ne le comprennent pas ne doivent pas parler de la Résistance. Ni aujourd'hui, ni demain sur la place.

> Célébrer le 25 avril et ne pas reconnaître la valeur de la Résistance ukrainienne est aussi grave que de ne pas le célébrer parce qu'on n'a pas le courage de couper définitivement les racines putrescentes.
Les fascistes les plus dangereux aujourd'hui sont Poutine et les camarades qui y sont attachés.
Ceux qui prêchent leurs raisons sont des collaborateurs, ceux qui veulent désarmer les Ukrainiens sont leurs complices. Azione célébrera le 25 avril dans toute l'Italie, je me rendrai au cimetière américain pour me souvenir des gars qui sont morts pour notre liberté et dont la mémoire a souvent été effacée par opportunisme politique. Les Leghistes, les Pentastellati et les populistes de gauche pour Poutine n'ont rien à voir avec les valeurs de la Résistance, de la démocratie et de la liberté.
On ne peut pas être pour la liberté quand on se souvient et pour la reddition aux dictateurs quand on fait de la politique. Alors évitez de vous scandaliser des idioties de Musumeci et de participer ensuite à des manifestations pour la reddition à Poutine. Vous ne seriez que des hypocrites.

> Un spectacle surréaliste se déroule au Parlement sur le document relatif aux finances publiques. La majorité parle de racines gréco-romaines, de Bergoglio, de la superstar Meloni sans avoir la moindre idée de la manière de faire face à la situation économique et productive.

 

♦ Italia Viva 
Matteo Renzi (président) 
> La réalité est bien différente de la fable du gouvernement Meloni : croissance stagnante, pression fiscale galopante, industrie en déclin.

 > Joyeux 1er mai à tous.
Aux travailleurs, à ceux qui n'ont pas d'emploi, à ceux qui travaillent mais ne peuvent pas vivre avec un salaire insuffisant.
Joyeux 1er mai aux jeunes contraints de quitter le Sud pour le Nord, l'Italie pour l'étranger, à la recherche d'opportunités qu'ils ne peuvent pas trouver ici.
Avec le Jobs Act, nous avons créé plus d'un million d'emplois, rendu le marché plus dynamique, ouvert des espaces de croissance et de liberté.
Mais aujourd'hui, le défi le plus urgent est d'aligner les salaires sur le coût de la vie.

Réduire réellement - et pas en paroles - le coin fiscal.
Et ramener au pays nos meilleurs talents, les cerveaux que le monde nous envie mais que l'Italie oublie trop souvent.
Le travail, c'est la dignité, l'avenir, la liberté.
Les gouvernants ont le devoir de ne jamais l'oublier.

> Quatre-vingt-dix secondes de chiffres réels et non de propagande. Meloni dit que tout va bien. Pourtant, les gens ont du mal à joindre les deux bouts et les jeunes s'enfuient à l'étranger. Mais avez-vous vraiment l'impression que les Italiens sont mieux lotis qu'il y a dix ans ?

> Ce qui s'est passé ce soir au Canada est un fait d'une importance extraordinaire. Le plus grand but des populistes depuis des années !
La droite était sûre de gagner. Puis Trump est arrivé et son souverainisme a détruit la droite canadienne comme le populisme de la Maison Blanche contribuera à détruire la droite italienne dans deux ans. Être avec Trump pour nos souverainistes sera le baiser de la mort, vous verrez. Ce n'est pas suffisant, soyons clairs.
Cependant, la gauche canadienne a choisi de changer son programme : fini la taxe carbone, fini les impôts sur la classe moyenne, plus d'attention au monde des affaires. Elle s'est ouverte au centre, car pour gagner, il faut conquérir le monde des modérés et non le repousser. Un leader fort comme Mark Carney a fait le reste. Et la conclusion est que ce soir, le premier miracle de l'ère Trump s'est matérialisé : la droite a perdu, un réformiste dirigera le Canada dans les années à venir. Les dégâts que le souverainisme américain fera à la droite européenne et italienne sont impressionnants : préparons-nous à ce que ce qui s'est passé hier au Canada puisse se produire demain en Europe.

 

Pays-Bas
D66
Rob Jetten (président)

> L’approche climatique du gouvernement est gravement inadéquate. Ils font trop peu pour réduire les émissions de CO2. Trop peu pour réduire les factures d’énergie. Trop peu pour offrir des perspectives aux entrepreneurs du futur. Et pour être honnête : cela ne me surprend plus. Mais il continue de me décevoir.
Le ministre Hermans semble vouloir ce qu’il faut. Je le crois vraiment. Mais dans cette coalition, elle est opposée de toutes parts par Wilders et Caroline van der Plas. Par des politiciens qui préfèrent passer aujourd’hui à la poubelle l’approche climatique. Des politiciens qui détournent le regard des grands choix qui sont nécessaires. Le VVD regarde passivement. En effet, sous leur règne, de nouvelles subventions aux énergies fossiles sont introduites, sans soutien suffisant pour une véritable modernisation. Ce n’est pas la promesse d’une croissance verte, mais le rétrécissement gris qui prévaut.
Comment pouvez-vous expliquer cela ? À tous ces jeunes qui s’inquiètent pour leur avenir. Des entrepreneurs prometteurs qui sont impatients d’investir dans les technologies propres. Aux familles qui peuvent à peine payer leurs factures d’énergie. Alors que notre pays souffre déjà des conséquences du changement climatique, avec la sécheresse et les inondations, ce cabinet opte pour une politique à courte vue. De cette façon, nous resterons également trop longtemps dépendants des pays autocratiques. Il s’agit d’une occasion manquée, surtout en cette période de troubles géopolitiques.
Mais il n’est pas nécessaire qu’il en soit ainsi. En tant qu’ancien ministre du Climat, je sais que nous pouvons le faire. Les Pays-Bas ont souvent montré qu’ils étaient capables de grandes avancées. Il suffit de penser à la Delta Works. Ils ont été construits par des dirigeants qui ont osé penser au-delà des sentiers battus et au-delà des prochaines élections. C’est le leadership dont notre pays a maintenant besoin. Les opportunités sont là. Dans notre savoir-faire, dans notre force d’innovation, dans notre esprit d’entreprise.
Si nous nous engageons pleinement en faveur d’une énergie propre et néerlandaise, nous créerons des emplois, garderons de l’argent dans notre propre pays et protégerons l’avenir de nos enfants. Nous voulons opter pour une économie nouvelle et saine. Pour les percées et les progrès. Pour un monde que nous voulons transmettre à nos enfants d’une manière meilleure et plus propre. Et en ce qui nous concerne, le gouvernement devrait également emprunter un peu pour les investissements nécessaires dans l’énergie propre sur notre propre sol, car cet investissement vaudra bientôt chaque euro.

> Les vivres à Gaza sont épuisés aujourd’hui. Utiliser la famine comme arme est un crime de guerre, pourtant c’est exactement ce que fait Netanyahu.
Les Pays-Bas ne devraient pas accepter une telle injustice. Le gouvernement doit agir et imposer des sanctions sévères pour exercer de sérieuses pressions.

 

Pologne
Gouvernement
Paulina Hennig-Kloska (ministre du Climat et de l'Environnement)
> [Millénaire du couronnement de Bolesław le Brave] Tout a commencé ici. Aujourd’hui, une réunion solennelle et conjointe du Sejm et du Sénat s’est tenue à Gniezno, berceau de notre statut d’État, à l’occasion du 1000e anniversaire du couronnement de Bolesław le Brave comme premier roi de Pologne. Il s’agit d’un moment unique de réflexion sur le chemin que nous avons suivi en tant que nation, depuis le baptême et le couronnement de Bolesław le Brave, en passant par des siècles de gloire et d’épreuves, jusqu’à la République de Pologne moderne et démocratique.

> Ils sont là ! Ils sont en route ! Comme nous l’avons annoncé, à partir du week-end de mai les touristes pourront utiliser des bus électriques qui les emmèneront à Morskie Oko. Beaucoup ne croyaient pas que cela fonctionnerait. Mais nous tenons notre parole!

> Près de 1800 feux de forêt ont éclaté en Pologne cette année, soit quatre fois plus qu’au cours de la même période de 2024. Ce qui s’est passé dans le parc national de la Biebrza montre à quel point il est difficile de lutter contre cet élément. Une seule étincelle ou un mégot de cigarette peut causer une grande tragédie. Nous commençons le long week-end de mai, beaucoup de gens iront probablement se promener dans la forêt, alors s’il vous plaît respectons tous les interdictions locales possibles et soyez prudents.

> La situation du système électrique en Pologne est stable. Comme le confirme l’opérateur PSE, l’accident de la péninsule ibérique n’a pas d’impact sur notre pays.

 

Pologne 2050
Szymon Hołownia (président et député)
> L’Autriche introduit dès aujourd’hui une interdiction des smartphones dans les écoles primaires. Il n’y a aucune raison pour que les enfants français, autrichiens ou finlandais puissent prendre une pause de tiktok à l’école et les enfants polonais ne peuvent pas. Ces choix portent également sur la sécurité des écoles en Pologne l’an prochain ou sur leur ressemblance avec le monde de la série Puberté.
> C’était les funérailles d’un homme bon.
Il s’agissait des funérailles d’un migrant qui rentrait chez lui. Dans le dialecte de l’Église, l’expression « maison du Père » est à la mode. Le père de Franciszek et ses parents ont émigré en Argentine du Piémont après le cauchemar de la Première Guerre mondiale. L’histoire tourne en rond - aujourd’hui son fils a été enterré sur le sol italien.
C’était un homme dont le monde était des gens, pas des élites, pas des électorats. La conscience qu’il était ne peut être noyée par les applaudissements. Ce que François a dit reviendra, fera mal, provoquera un désir (rapidement tué) d’être radical, zéro-un, comme lui. C’était les funérailles d’un homme qui n’était pas infaillible en paroles, mais qui vivait vraiment, pleinement, complètement, jusqu’à la fin. Je l’envie de cette vie.
Je suis heureux qu’aujourd’hui nos invités aient pu participer aux célébrations : une personne qui sort du sans-abri, un représentant de ceux qui travaillent avec les personnes dans le besoin. Je vois la haine qui accompagne cela, et je vous assure que la prochaine fois (mais peut-être pas à cette occasion) - je ferais exactement la même chose, sauf que je prendrais l’avion entier de ces invités avec moi. Et puis un autre, et encore un autre. C’est simple - François était certainement plus heureux de leur présence que de la nôtre. Oui, tant que je serai en politique, ce sera un endroit ouvert à ceux qui sont dans le besoin. Avec la veille de Noël, les œufs, les voyages. Si quelqu’un aime quelque chose ou quelqu’un ou pas.
Et oui, je prendrais une photo encore - pas de moi-même (je n’aurais pas pensé à cela dans les circonstances) - mais de ces milliers de personnes remplissant la place St. Peter’s. Et le cercueil de son successeur, un instant avant sa dernière messe. Pour être une illustration, un souvenir, un reproche. Ce cercueil fermé, un signe qu’il n’y aura plus de parole, sera notre juge. Pour moi - toujours une question sur le courage de faire des choses qui valent la peine d’être faites et ne regarder personne.
Après les célébrations, j’ai discuté un moment avec nos deux invités. Avec certains députés, à ma gauche et à ma droite, j’ai eu des conversations si honnêtes, spirituelles et profondes que je ne m’attendais pas à de telles conversations dans la rue Wiejska.
Paradoxe : jour des funérailles. Et c’était un bon jour. C’est le privilège des plus belles personnes : faire du bien même en mourant.
Merci, Francis. Reposez en paix. Merci beaucoup.

> Aujourd’hui, une assemblée solennelle des députés et sénateurs s’est tenue à Gniezno à l’occasion du 1000e anniversaire du couronnement de Bolesław le Brave.

> Le Sejm a soutenu à l’unanimité la loi Pologne 2050 révélant les prix des logements. 1:0 dans la lutte contre les promoteurs malhonnêtes. Parce que les gens sont les plus importants.

 

Portugal

♦ Iniciativa liberal
> Alors que la politique nationale continue d'être détournée par les nombreux intérêts et la manière dont ils sont déclarés, l'Initiative libérale nous rappelle une fois de plus, à l'occasion de la fête du travail, ce qu'elle veut faire à ceux qui ont des reçus verts :
1/ Réduction du taux de l'impôt à la source à 15%.
2/ Exonération des cotisations de sécurité sociale jusqu'à 25.000 €/an, en cas de cumul avec un travail dépendant
3/ Suppression de la cotisation supplémentaire en cas de dépendance économique
4/ Exonération de la TVA jusqu'à 25 000 €/an
5/ Versement d'acomptes facultatifs
6/ Exonération des obligations fiscales/cotisations pendant les périodes d'inactivité
7/ Égalité d'accès aux prestations de maladie et à la protection parentale
8/ Accès ouvert aux bourses pour les étudiants indépendants
9/ Un régime fiscal plus équitable pour les droits d'auteur
10/ Calcul de la retenue à la source de l'IRS au taux effectif moyen de l'année précédente, ce qui rend le système plus prévisible et plus équitable.

> Indépendants, discrimination permanente
A l'occasion de la fête des travailleurs du 1er mai, l'Initiative libérale se souvient une nouvelle fois des travailleurs indépendants et attire l'attention sur la discrimination permanente dont ils sont victimes.
L'Initiative Libérale est le parti qui défend les indépendants. Vous trouverez ci-dessous une liste de propositions.
Ces travailleurs sont soumis à des taux de retenue à la source excessifs, à un manque de protection parentale, à une énorme bureaucratie qui étouffe leur activité, à une discrimination en matière de soutien en cas de maladie et de chômage et à une fiscalité tout à fait excessive par rapport au traitement qu'ils reçoivent de l'Etat.
L'Initiative libérale veut un pays différent, où la prise de risque est payante et valorisée. L'exercice de l'égalité des droits entre travailleurs indépendants et travailleurs salariés est un principe qui doit être appliqué dans différents domaines.
Les travailleurs indépendants représentent environ 15 % de la population salariée totale au Portugal. En 2022, il y avait environ 704 000 travailleurs indépendants, soit 8 % de plus que dix ans auparavant.
Toutefois, les travailleurs indépendants et les freelances restent les parents pauvres du marché du travail au Portugal.
Ceux qui prennent des risques ou n'ont pas d'autre emploi ne devraient pas être surchargés et sous-évalués par l'État lui-même, qui est toujours si désireux de récolter les fruits du travail de ceux qui entreprennent et dynamisent d'innombrables secteurs de notre économie.
Le Portugal est le deuxième pays de l'UE où les travailleurs indépendants sont les plus exposés au risque de pauvreté. Seule la Roumanie dépasse le Portugal dans ce classement. Près d'un tiers des travailleurs indépendants au Portugal sont menacés de pauvreté ou d'exclusion sociale.
L'Initiative libérale a déjà réussi à faire approuver par le Parlement portugais sa proposition visant à garantir la protection parentale des travailleurs indépendants et la propose dans son programme électoral :
1/ Réduction du taux de retenue à la source à 15%.
2/ Exonération des cotisations de Sécurité Sociale jusqu'à 25.000 €/an, en cas de cumul avec un travail dépendant
3/ Suppression de la cotisation supplémentaire en cas de dépendance économique
4/ Exonération de la TVA jusqu'à 25 000 €/an
5/ Acomptes facultatifs
6/ Exonération des obligations fiscales/cotisations pendant les périodes d'inactivité
7/ Égalité d'accès aux prestations de maladie et à la protection parentale
8/ Accès ouvert aux bourses pour les étudiants indépendants
9/ Régime fiscal plus équitable pour les droits d'auteur
10/ Calcul de la retenue à la source de l'IRS au taux effectif moyen de l'année précédente, ce qui rend le système plus prévisible et plus équitable.
La prise de risque doit être payante. Le travail indépendant ne doit pas être pénalisé. 
L'Initiative libérale continuera à se battre pour un marché du travail plus juste pour tous les travailleurs indépendants et les professionnels libéraux.

> PSD et PS restent totalement irresponsables.
Le pays a besoin d’être conduit dans une autre direction. Nous avons besoin de retrouver la dignité des institutions.

> Il existe au Portugal un énorme problème d'accès au logement que les gouvernements successifs n'ont pas réussi à résoudre. Au contraire, le problème s'aggrave d'année en année.
Les jeunes ne peuvent pas quitter le domicile de leurs parents. C'est inacceptable.
Il n'y a qu'une seule façon de résoudre le problème, c'est par l'offre : plus de construction, plus de maisons, plus de logements.
L'Initiative libérale donne la priorité à la résolution du problème du logement. Quelques mesures essentielles du programme électoral, l'engagement de l'Initiative libérale à gouverner :
1/ Abaissement de la TVA sur la construction à 6
2/ Création d'un Code unique des loyers pour clarifier et simplifier la législation
3/ Création d'un Code unique de la construction (simplification législative)
4/ Pré-autorisation urbaine automatique dans les zones définies par les PDM
5/ Augmentation du foncier constructible, incitation à la construction en hauteur
6/ Encouragement de la construction spécifiquement destinée à la location (build-to-rent), avec des avantages fiscaux et des contrats stables pour les investisseurs
7/ Mettre d'urgence à disposition du logement les biens publics inutilisés.

> Résoudre le problème du logement:
- construire des maisons comme jamais pour baisser le prix des nouvelles maisons.
- faire monter les salaires, en baissant l’IRS, pour que la prestation de la maison soit plus accessible.

> Blackout, que devons-nous faire ?
Aujourd’hui, nous avons la version du gouvernement qui dit que tout s’est bien passé et la version des opportunistes, qui disent toujours que tout va mal parce que les opportunistes n’échouent jamais.
Qu’est-ce qui a échoué ?
- La communication du gouvernement
- Structures essentielles à la limite (hôpitaux, aéroport de Lisbonne)
- Systèmes de communication d’urgence (INEM et CODU)
Que faire ?
- Augmenter le nombre de centrales capables de démarrage en noir
- Renforcement des infrastructures des hôpitaux et de l’aéroport
- améliorer les systèmes de communication d’urgence
- avoir des plans de sécurité pour les points critiques du système. Et s’ils sont attaqués ?
Le pays doit fonctionner dans les situations de crise !
Les équipes techniques ont fait un travail énorme et les Portugais en général ont très bien réagi.

> Le Portugal doit créer de la richesse pour tous.
Nous avons besoin de plus de logements, de plus de salaires, d’un meilleur accès aux soins de santé, de plus de représentation, de plus de maturité politique, de plus de sens des responsabilités et de plus de sens de l’État.
Ce changement commence le 18 mai. C’est le changement vers un Portugal plus libéral, plus moderne, plus prospère et avec plus d’opportunités.
Nous avons cette énorme opportunité le 18 mai. Nous avons déjà perdu trop de temps, mais nous avons encore tout l’avenir devant nous.
Cette fois, c’est libéral. Cette fois, nous allons accélérer le Portugal.

 

Suède
♦ Liberalerna

Johan Pehrson (premier secrétaire)

> Appeler Foxtrot ce qu’il est – un réseau terroriste – n’est pas seulement juste, c’est nécessaire. Les libéraux veulent rendre possible l’élimination des réseaux criminels. Cela nous donnerait des outils puissants pour geler les actifs, arrêter le financement et briser les structures de fil.

> Les criminels de gangs infiltrent chaque partie du corps social. Les autorités doivent être en mesure de parler entre eux pour arrêter le développement. Nous brisons tout secret entre eux. Les écoles, les services sociaux et la police doivent pouvoir coopérer pleinement pour protéger les enfants des gangs.

> Voir que la parlementaire Lorena Delgado Varas (Vansterpartiet) a signé une autre théorie de conspiration folle sur les juifs. Cette fois-ci, le ministre suédois du travail serait acheté par les sionistes. C’est comme ça que vous nettoyez le parti, Nooshi Dadgostar?

> Lorsque des chercheurs d’autres pays risquent d’être réduits au silence, la Suède sera le port de la liberté. La recherche libre doit être défendue — en tant que principe de base et avantage concurrentiel.