vendredi 9 juin 2017

Législatives 2017. Sondage: LREM à 31,5% et 427 députés possibles

Selon un sondage Ipsos pour France télévisions et Radio France, La République en marche obtient au premier tour les législatives de ce dimanche 11 juin, 31,5% des intentions de vote et pourrait compter jusqu’à 427 députés dans la nouvelle Assemblée nationale.


Voici les résultats du sondage en intentions de vote:

- Front national, 17% (=)

- Debout la France, 1,5% (=)

- Les républicains (& Union des démocrates et indépendants), 22% (-1%)

- La république en marche (& Mouvement démocrate), 31,5% (+2%)

- Parti socialiste (& Parti radical de gauche), 8% (-0,5%)

- Europe-écologie-les-verts, 3% (+0,5%)

- France insoumise, 11,5% (-1%)

- Parti communiste, 2% (=)

- Extrême-gauche, 1% (=)

- Autres candidats, 2,5% (=)



Voici ce que donnent les projections en nombre de sièges:

- La République en marche, 397 à 427 sièges

- LR & UDI, 95 à 115 sièges

- PS, PRG & EELV, 22 à 32 sièges

- France insoumise & PC, 11 à 21 sièges

- Front national, 5 à 15 sièges

- Autres, 5 à 10 sièges



(Sondage Ipsos réalisé les 7 et 8 juin 2017 par internet auprès d’un échantillon de 1995 personnes âgées de plus de 18 ans et représentatives de la population française / méthode des quotas / marge d’erreur de 3 points)






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Actualités du Centre. Grande Bretagne – Législatives: le Centre à 8% et 12 députés

Tim Farron, leader des Lib dems
Pas de miracle pour les Lib dems (Liberal democrats), le parti centriste britannique lors des élections législatives qui se sont déroulées hier, 8 juin, et dont on vient de connaître l’ensemble des résultats (sauf un siège qui demeure encore non-attribué entre les conservateurs et les travaillistes).
Alors que les conservateurs ont perdu le pari de Theresa May de solidifier leur pouvoir en perdant la majorité au Parlement, les centristes, eux, n’ont pas regagné la confiance de leurs électeurs qui leur avait permis de faire de bons scores et de gouverner avec les conservateurs de 2010 à 2015 avec même un vice-premier ministre, Nick Clegg, lors du premier mandat de David Cameron.
Un Nick Clegg qui, après avoir perdu la direction du parti et avoir conduit celui-ci à une catastrophique défaite en 2015, la plupart des électeurs centristes se sentant trahi par les décisions des ministres Lib dems, vient de perdre son siège de député.
Quant aux Lib dems, même si le parti centriste demeure la troisième force politique du pays et s’il gagne quatre sièges (obtenant 12 députés), en termes de voix, il a perdu 0,5 point (de 7,9% à 7,4%) avec 2,37 millions de voix.
De leur côté, les conservateurs ont perdu douze sièges et leur majorité absolue avec 318 députés tandis que les travaillistes gagnaient  vingt-neuf sièges avec 261 députés.
Ce revers de Theresa May ne l’a pas empêchée de demander à former un nouveau gouvernement, ce qu’elle a obtenu parce que les conservateurs sont le premier parti du pays et que la direction de ce dernier n’a pas encore décidé de la remplacer.
Elle devrait essayer de mettre sur pied une coalition avec le parti unioniste d’Irlande du Nord qui a obtenu dix députés ce qui lui permettrait d’avoir ainsi la majorité au Parlement (qui est à 326 députés).
En revanche, elle ne devrait pas pouvoir gouverner avec les centristes dont le positionnement politique ne correspond pas au virage à droite des conservateurs ces deux dernières années.
Surtout, les Lib dems sont pro-européens et sont contre le Brexit.
C’est d’ailleurs pourquoi ils ont rejeté une possible coalition que ce soit avec les conservateurs ou les travaillistes car, selon eux, leurs positions respectives vis-à-vis de l’Union européenne sont beaucoup trop éloignées des leurs.
Certains centristes ont pourtant évoqué la possibilité d’une coalition si un des deux principaux partis acceptaient un nouveau référendum sur l’appartenance à l’UE mais leurs propos ont été condamnés par les leaders du parti, dont leur président, Tim Farron, qui ne veulent absolument plus se retrouver dans la situation de 2015 où ils ont perdu la grande partie de leurs voix et de leurs députés après une alliance avec les conservateurs que leurs électeurs considéraient contre-nature.


Législatives 2017. Pourquoi les macronistes sont visés par toutes sortes d’accusations

meeting d'En marche! lors de la présidentielle
Pourquoi donc l’essentiel des accusations de tous ordres (malversations, détournements de fonds, emplois fictifs, violences conjugales, etc.) proférées à l’occasion des législatives touchent essentiellement les candidats de La République en marche (LERM)?
Evidemment parce qu’il s’agit du parti du nouveau président de la république et que celui-ci est le grandissime favori du scrutin.
Cependant quatre éléments doivent y être associés pour bien comprendre la mécanique à l’œuvre.
- Le premier est la possibilité pour LREM de faire une véritable razzia à l’Assemblée nationale, les diverses projections lui donnant toutes une majorité absolue en termes de sièges à l’issue du deuxième tour, entre 380 et 455 sièges.
- Le deuxième est que la victoire écrasante de LERM qui se profile pourrait être un véritable chamboulement pour le paysage politique et tous ceux qui y sont installés font de la résistance pour ne pas être, au minimum, ringardiser, au maximum, disparaître corps et biens.
- Le troisième est d’empêcher LERM d’accaparer l’image de l’honnêteté en politique.
- Le quatrième est d’atteindre Emmanuel Macron et de ternir son image, celui-là même qui a promis une moralisation de la vie politique et la fin des vieux réflexes.
Car, le but, en attaquant LERM sur cette honnêteté, sur la probité, sur la morale, est de porter des coups au cœur même de ce que le mouvement et son fondateur souhaitent représenter, c’est-à-dire une volonté de faire de la politique autrement en développant toute une éthique du pouvoir.
Ainsi, au-delà l’entreprise de discréditer le plus possible LERM et ses candidats, c’est de monter que la formation d’Emmanuel Macron est en réalité comme les autres qu’elle ne fait pas du «nouveau» mais bien de la «vieille» politique.
Mais, prétendre qu’elle est comme les autres revient, c’est une évidence, à vouloir ôter à LERM sa principale spécificité.
Le propos ici n’est pas de savoir si toutes ces accusations sont vraies ou fausses, ce sera à la justice de se prononcer quand elle est saisie.
Bien sûr, le simple fait qu’elles existent et soient portées médiatiquement, souvent de manière volontairement amplifiée, n’est pas un élément favorable pour LERM et Emmanuel Macron.
Elles montrent aussi qu’entre promettre de faire de la «nouvelle» politique et les agissements anciens, les télescopages sont réels et inévitables.
Pour autant, et en mettant de côté les faits qui pourraient faire l’objet de poursuite judiciaires puis aboutir à des condamnations, il serait hypocrite de prétendre que la «moralisation» de la vie politique allait pouvoir se faire d’un coup de baguette magique.
Ce qui est important, c’est que les vieux réflexes n’aient plus leur place à partir de maintenant et dans le futur et que ceux qui ont eu lieu et qui ne sont pas répréhensibles par la loi soient, pour tous les partis, passés par pertes et profits tout en mettant dorénavant en place une tolérance zéro.
De ce point de vue, LERM ne peut pas s’en remettre uniquement à la sanction du suffrage universel comme ses responsables ne cessent de le dire mais, de l’autre côté, il ne peut y avoir ces attaques incessantes qui tentent systématiquement de jeter la suspicion sur un mouvement qui ne peut être considérer comme complice des actes individuels de quelques uns de ses candidats et qui n’est pas plus malhonnête qu’un autre.
De ce point e vue, Jean-Paul Delevoye a raison de dire qu’il ne s’agit que de quelques candidats dont les agissements soupçonnés ne remettent pas en cause le fond même du projet d’Emmanuel Macron en matière de moralisation de la vie politique.
D’un côté comme de l’autre, il faut sans doute arrêter de jouer au chat et à la souris en adoptant un comportement responsable.
La guérilla médiatique contre LERM n’a pas lieu d’être mais la réponse lénifiante du camp Macron, non plus.
Car, in fine, c’est bien le nouveau président de la république qui a fait de cette moralisation un argument électoral et un objectif principal de son quinquennat.
Et s’il a été élu, c’est bien pour remédier à une situation – réelle ou fantasmée – que les Français ne voulaient plus accepter.
Dès lors, ses troupes ne peuvent s’en tirer avec des pirouettes.
Mais, pour cela, il faut aussi que les médias ne jouent pas le sensationnalisme en la matière.

Alexandre Vatimbella


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Législatives 2017. 3 sondages donnent LREM largement en tête

Alors que la campagne officielle pour le premier tour des élections législatives se termine ce soir, les instituts de sondages sortent leurs dernières enquêtes avant le vote de dimanche.
Celles-ci, comme celles des autres instituts publiés ces deux derniers jours, donnent toutes une large avance à La République en marche dans les intentions de vote.

Voici leurs résultats:



Sondage Harris-Interactive pour LCP

Voici les résultats du sondage en intentions de vote:

- Extrême-droite, 1%

- Front national, 17%

- Debout la France, 1%

- Divers droite, 2%

- Les républicains (& Union des démocrates et indépendants), 19%

- La république en marche (& Mouvement démocrate), 30%

- Divers gauche, 1%

- Parti socialiste (& Parti radical de gauche), 7%

- Europe-écologie-les-verts, 3%

- France insoumise, 12%

- Parti communiste, 3%

- Extrême-gauche, 1%

- Autres candidats, 3%



Voici ce que donnent les projections en nombre de sièges:

- La République en marche, 360 à 390 sièges

- LR & UDI, 125 à 140 sièges

- PS, PRG & EELV, 20 à 30 sièges

- France insoumise & PC, 15 à 25 sièges

- Front national, 8 à 18 sièges

- Autres, 7 à 9 sièges



Sondage Ifop pour Paris Match, CNews et Sud radio

Voici les résultats du sondage en intentions de vote:

- Front national, 18%

- Debout la France, 1,5%

- Divers droite, 2%

- Les républicains (& Union des démocrates et indépendants), 20%

- Divers gauche, 1%

- La république en marche (& Mouvement démocrate), 30%

- Parti socialiste (& Parti radical de gauche), 8%

- Europe-écologie-les-verts, 3,5%

- France insoumise, 11%

- Parti communiste, 3%

- Extrême-gauche, 0,5%

- Autres candidats, 1,5%



Sondage Elabe pour BFMTV

Voici les résultats du sondage en intentions de vote:

- Front national, 17%

- Debout la France, 2%

- Les républicains (& Union des démocrates et indépendants), 23%

- La république en marche (& Mouvement démocrate), 29%

- Parti socialiste (& Parti radical de gauche), 9%

- Europe-écologie-les-verts, 3%

- France insoumise, 11%

- Parti communiste, 2%

- Extrême-gauche, 0,5%

- Autres candidats, 3,5%



(Sondage Harris-Interactive réalisé du 6 au 8 juin 2017 par internet auprès d’un échantillon de 1016 personnes âgées de plus de 18 ans et représentatives de la population française / méthode des quotas / marge d’erreur de 3 points // Sondage Ifop réalisé du 6 au 8 juin 2017 par internet auprès d’un échantillon de 1085 personnes âgées de plus de 18 ans et représentatives de la population française / méthode des quotas / marge d’erreur de 3 points // Sondage Elabe réalisé du 5 au 8 juin 2017 par internet auprès d’un échantillon de 2001 personnes âgées de plus de 18 ans et représentatives de la population française / méthode des quotas / marge d’erreur de 3 points)






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