Voici une sélection, ce 2025, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.
► Emmanuel Macron (Président de la République)
> [Agression de Poutine
contre l’Ukraine] J’ai échangé longuement avec le président Zelensky et avec
plusieurs dirigeants européens à la suite des développements des dernières
heures. J’ai redit au président ukrainien le plein soutien de la France pour
qu'un cessez-le-feu puisse être établi, afin de lancer des discussions pour une
solution solide et durable qui préserve les droits légitimes de l'Ukraine et
garantisse sa sécurité et celle des Européens.
► Gouvernement
[Nota: Ce gouvernement est
dirigé par un centriste, François Bayrou ; nous avons donc décidé de
reprendre les propos de tous les ministres puisqu’ils agissent sous l’autorité
d’un Président de la République et d’un Premier ministre
centristes/centraux ; néanmoins nous avons fait une distinction avec d’un
côté les ministres centristes-centraux et les autres puisqu’il s’agit d’un
gouvernement de coalition du fait que le Président de la République et le
Premier ministre ne disposent pas d’une majorité à l’Assemblée nationale]
●
Ministres centristes/centraux
François Bayrou (Premier ministre)
> [FB Direct 4] Au terme de cette première semaine de communication
quotidienne de quelques minutes pour essayer de cerner la situation du pays et
pour en même temps essayer de de former de consolider la volonté et les
orientations qui sont nécessaires pour en sortir ou pour commencer à sortir de
l'impasse dans laquelle nous sommes. Plusieurs d'entre vous m'ont envoyé des
petits messages et des questions en disant, «mais au fond, pourquoi faites-vous
ça?», «quel est le but que vous voulez atteindre?» Alors, je vais essayer de
vous répondre le plus franchement possible. J'observe tous les jours la vie
politique, la vie parlementaire, le fait que les formations politiques ont pour
première mission et au fond pour première urgence de préparer les élections qui
viennent, les élections municipales puis élections présidentielles, les
élections législatives, d'autres encore. Il me semble qu'il apparaît clairement
que devant une situation de cet ordre, devant les difficultés qui sont devant nous,
devant les choix courageux qu'il est nécessaire de faire, bien sûr, il y aura
des formations politiques courageuses, il y aura des groupes parlementaires
courageux, je n'en doute pas, mais je crains qu'il ne soit minoritaire. Je
pense que le plus grand nombre, son réflexe spontané sera de répondre non. Nous
n'avons pas à accepter ces efforts. Ces efforts ne vont pas dans la bonne direction.
Il manque ceci ou cela. Il fallait aller vers d'autres exigences. S'il fallait
prendre d'autres décisions, d'autres orientations, mais je ne sens pas, je ne
crois pas que spontanément, ils accepteront de dire oui et de valider les
efforts nécessaires, même si je suis prêt à toutes les discussions avec qui
voudra pour mieux équilibrer encore, mieux répartir encore les efforts en
matière de justice et d'efficacité. Et si je regarde le paysage de cette manière,
alors il y a une chose qui me frappe, c'est qu’il y a une catégorie de ceux qui
participent au débat public qui elle peut dire oui parce qu'elle n'est pas
engagée dans les dans les intérêts partisans et dans les intérêts électoraux.
Ce sont les Français eux-mêmes, vous-même. Ce sont les Français eux-mêmes qui
qui peuvent dire, «bon, peut-être au fond nous dit-il la vérité», «peut-être au
fond sommes-nous réellement dans une situation dangereuse pour notre avenir
immédiat, pas pour dans des décennies tout de suite et qui peut dire si
vraiment la situation est comme celle-là, alors oui, nous pouvons choisir des
efforts acceptables, des efforts assumables, vivables pour que notre pays
commence à sortir de l'impasse dans laquelle il se trouve». Ça fait écho à une
phrase très célèbre. C'est celle que John Kennedy a prononcé. Il a dit ceci qui
a créé un vrai choc dans l'opinion américaine et au-delà des frontières. C'est «ne
vous demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous, demandez-vous ce que
vous pouvez faire pour votre pays». Et dans les circonstances où nous sommes,
cette même question se pose à tous les Français. Choisir des efforts qui soient
au fond parfaitement supportable et parfaitement assumable. Que ces efforts, on
puisse les accepter, les choisir ensemble, réunir nos forces pour vaincre
l'obstacle. et tout peut-être changé mais c'est j'en suis persuadé dans la
conscience de chacun d'entre nous de chacun dans nos familles que ça va se
jouer si vraiment ce que je crois la menace est grave dangereuse et immédiate
alors il faut que nous acceptions de l'affronter et de la surmonter et ça ne
peut se faire qu'avec des décisions courageuses qui nous engageront tous mais
qui nous permettront de garder notre modèle de société et notre vie ce qui dans
le cas contraire serait immédiatement mise en cause.
> [FB Direct 3 / Changement climatique] Nous étions sur ce gigantesque incendie dans l'Aude pour rencontrer ce qui sont les victimes et ceux qui préparent malgré tout l'avenir, ce que ce territoire devra devenir par adaptation au changement climatique pour les cultures, pour les replantations d'arbres, pour les villages. Et c'était une journée vraiment très très importante. Et deuxième question qui est elle aussi liée à l'adaptation au changement climatique. Nous allons à Rochefort fêter le 50e anniversaire du conservatoire du littoral. Et au fond toutes les sociétés elles sont concernées par ces adaptations à des changements qui sont inéluctable. Et puis nous avons un deuxième changement qui est inéluctable, nous en parlons depuis le début de la semaine, c'est l'adaptation aux risques que nous rencontrons désormais qui sont les risques de surendettement et aussi les risques de fracture dans la société parce que l'action publique, l'action de l'État n'est pas assez efficace. Aussi l'importance de réfléchir à toutes les conditions pour que la France produise plus. Les économies, elles sont indispensables. Personne ne pourra dire qu'il n'en fera pas. Et si quelqu'un vous le dit, regardez-le bien parce qu’il est en train de vous raconter des histoires. Les économies sont indispensables, mais elles ne sont pas un but en elles-mêmes. Elles sont le passage obligé, le moyen pour que nous réussissions à survivre dans les temps agités que nous avons. Mais le but, ça n'est pas les économies. Le but c'est que tout en dépensant moins, nous agissions mieux. L'action publique, l'action de l'État, l'action de la sécurité sociale, l'action de l'éducation nationale, l'action des forces de sécurité et de justice, que ces actions deviennent beaucoup plus efficaces, beaucoup plus en relation directe avec ce qu'attendent nos concitoyens. Et ça impose, c'est le le cadre général de la stratégie que je propose. Ça impose une réorganisation générale, réorganisation de l'État local. La décision a été prise, a été annoncée. Les décrets sont parus cette semaine. Auparavant, nous étions dans un moment où l'action de l'État était séparée, explosée en des dizaines de directions, d'organisation, d'agences, d'administration. Il y aura désormais un coordinateur pour chaque département, un coordinateur dans les départements et dans les régions et c'est le préfet. Toutes les actions de l'État seront sous le contrôle, sous l'impulsion, avec l'aide, avec la faculté d'entraînement d'un seul responsable qu'on pourra rencontrer, à qui on pourra s'adresser, qui est le préfet. Une réorganisation générale pour plus d'efficacité et pour plus de réponses directes à ce que les nos concitoyens et les élus attendent. Parallèlement à cela, il y a un deuxième grand chapitre, c'est la réorganisation de l'action de l'État national. Dès que le gouvernement a été nommé il y a à peu près 6 mois, j'ai demandé à chaque ministère, à chaque direction de répondre à une question simple. Quelles sont les missions ? Parce qu'elles sont nombreuses qu'ils doivent remplir ? Et à propos de chaque mission, on va se demander si c'est bien à l'état de le faire, s'il n'y a pas par hasard de 3 4 5 ministères qui font la même chose empêchant l'efficacité et la lisibilité et de quelle manière on pourrait avec les mêmes moyens agir beaucoup mieux. Et je vais demander à chacun des fonctionnaires, à chacun des agents, quel que soit leur grade, s'ils ont des idées pour une amélioration de cette action, ils sont les meilleurs connaisseurs parce qu'ils sont sur le terrain et naturellement s’ils ont les bonnes idées, ils recevront la reconnaissance nécessaire parce qu'ils auront permis un progrès général de l'action de l'administration à laquelle ils appartiennent. Réorganisation générale, réorganisation de l'État local, réorganisation de l'État national avec les agents eux-mêmes. C'est une grande ambition, c'est une stratégie nécessaire pour que la France puisse répondre aux défis si graves qui sont devant elle.
Elisabeth Borne (ministre d’Etat, ministre de l’Education
nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche)
> Attaquer le Conseil constitutionnel, c'est s'en prendre aux
fondements mêmes de notre démocratie. Son rôle est essentiel : garantir que
chaque loi respecte nos principes fondamentaux. En 2020, nous avons su trouver
un chemin pour protéger nos agriculteurs dans le respect des enjeux de santé
publique et de biodiversité. Plutôt que de remettre en cause l’un des piliers
de notre République, veillons à légiférer avec rigueur en trouvant toujours un
chemin d’équilibre, conforme à la Constitution.
Jean-Noël Barrot (ministre de l’Europe et des Affaires
étrangères)
> [Crise de Gaza] La France condamne fermement le plan du gouvernement
israélien visant à préparer l’occupation intégrale de Gaza. Une telle opération
aggraverait une situation déjà catastrophique sans permettre la libération des
otages du Hamas, son désarmement et sa reddition.
> La France salue la décision courageuse et historique du gouvernement libanais d’aller vers une pleine souveraineté. Celle d’un État fort, disposant du monopole de la force légitime, capable d’assurer la protection de toutes les communautés, de reconstruire un pays dévasté par la guerre et la crise économique, et de garantir son intégrité territoriale au sein de frontières agréées avec ses voisins. Le Liban et les Libanais peuvent compter sur la France pour être à leurs côtés sur ce chemin.
Agnès
Pannier-Runacher (ministre de la
Transition écologique, de la Biodiversité, de la Forêt, de la Mer et de la Pêche)
> Le feu dans l’Aude est désormais fixé : si le travail des
sapeurs-pompiers est loin d’être terminé, la situation se stabilise. Merci aux
plus de 2 000 soldats du feu qui ont travaillé sans relâche depuis plusieurs
jours. Si leur travail évolue, avec l’augmentation du risque incendie du fait
du dérèglement climatique, nous avons réussi à diviser par 3 le nombre
d’hectares brûlés en moyenne chaque année depuis 40 ans. Face à ce risque, nous
agissons : Météo des forêts, modélisations de Météo France, moyens aériens,
moyens terrestres, campagnes de prévention, mise à jour de notre stratégie de
coordination sur le terrain. Pour protéger chacun d’entre nous !
> Le traité de lutte contre la pollution plastique est crucial. Si nous n'agissons pas au niveau mondial, la production de plastique risque de tripler d'ici 2060. C'est pour ça que je mène une coalition de 96 pays ambitieux pour obtenir un accord à Genève, où je me rendrai la semaine prochaine.
> Je ne veux pas laisser croire que l'agriculture française ne dépendrait que d'une seule molécule. Il faut trouver le bon équilibre entre les besoins des agriculteurs et l’impact des molécules utilisées pour protéger les cultures sur la qualité de l'eau et notre santé. C'est ce à quoi je travaille.
> Depuis les années 80, le nombre d'hectares brûlés en France a été divisé par trois en moyenne. Mais le risque incendie augmente avec le dérèglement climatique. Nous avons fait des progrès énormes en matière de lutte contre les incendies de forêt et nous continuons. En juin dernier, je publiais avec mon collègue de l’Intérieur notre stratégie nationale de défense face aux incendies mise à jour. J’ai renforcé les campagnes de sensibilisation du public, 90% des feux étant d’origine humaine. Et j’ai soutenu les investissements de Météo France dans la modélisation des risques, notamment avec la mise en place de la Météo des forêts. Le dérèglement climatique est bien là, et nous travaillons à nous donner les moyens d'y faire face.
> L’incendie dans l’Aude nous rappelle notre
vulnérabilité face au dérèglement climatique, et plus largement face aux
risques naturels. Près de 17 000 hectares parcourus par l’incendie, c’est un
record inédit depuis 1949. Mais je veux rassurer les Françaises et les Français
: nous n’avons pas attendu cet épisode pour anticiper et gérer ces risques. Je
pense notamment:
- Au plan national d’adaptation au changement climatique, que j’ai annoncé en
mars dernier, qui prépare la France à la multiplication des événements
climatiques extrêmes et dont les plus de 200 actions sont en cours de
déploiement en ce moment ;
- À l’actualisation de notre stratégie nationale de défense des forêts et des
surfaces non boisées contre les incendies, en juin dernier, qui coordonne mieux
notre réponse collective à ces feux ;
- Aux campagnes de sensibilisation et de prévention auprès des citoyens, qui
sont déployées tout l’été : 9 feux sur 10 sont d’origine humaine ;
- À la mise en place et au renforcement de la météo des forêts, avec Météo
France, qui a joué un rôle crucial dans la prévention des risques ces dernières
semaines.
Je pourrais aussi énumérer le plan de renouvellement forestier, le plan eau, la
loi qui renforce les obligations légales de débroussaillement, ainsi que le
pouvoir des maires en la matière.
Le dérèglement climatique est une réalité mais nous travaillons chaque jour à
amortir son impact tout en continuant à baisser nos émissions de gaz à effet de
serre pour protéger les Françaises et les Français.
> Il faut penser l'agriculture de demain et regarder ce qui a le plus de chances d'être résilient et de correspondre aussi à une demande des consommateurs. Parce qu'il ne faut pas planter pour planter et produire pour produire. Mais il faut aussi nourrir des populations avec des productions qui sont utiles au pays.
> On va avoir besoin face au dérèglement climatique de stocker de l'eau. On sait que le dérèglement climatique a pour effet d'augmenter, si on est très caricatural, d'augmenter les précipitations pendant l'hiver et de créer la sécheresse l'été. Et donc il va falloir accompagner ces dérèglements, trop d'eau l'hiver et pas assez d'eau l'été. Une retenue collinaire qui récupère notamment l'eau de pluie peut avoir une vraie utilité. Là où il faut être vigilant, c'est qu'il ne faut pas dérégler le cycle de l'eau, c'est-à-dire pomper dans les nappes phréatiques pour stocker de l'eau. Parce qu'évidemment, ça a un effet sur les autres consommateurs en aval, par exemple, d'une retenue. Et c'est cette régulation qu'il faut trouver, c'est tout le travail que je mène pour améliorer le cycle de l'eau, pour recréer aussi des zones humides. C'est une solution très utile, une zone humide, parce qu'elle stocke l'eau l'hiver et elle la restitue en période de sécheresse.
> Ce climat de demain n'est pas le climat d'aujourd'hui, c'est une réalité qui est physique, c'est une réalité qui s'impose à nous et c'est tout l'enjeu du plan d'adaptation au changement climatique que j'ai porté et présenté au mois de mars. C'est comment on adapte notre pays à un climat qui change. Il y a des solutions, il faut être très clair, ce n'est pas un dilemme sans solution, mais ça veut dire des financements, ça veut dire de l'anticipation, ça veut dire des investissements et effectivement un changement dans nos méthodes d'agriculture. Parmi d'autres choses, il faut accepter d'avoir des stockages d'eau, il faut accepter aussi de revoir notre manière de cultiver et d'avoir des plantes qui sont cultivées, qui sont moins gourmandes en eau, plus résilientes, tout en visant effectivement une utilité pour le consommateur.
Aurore Bergé (ministre déléguée auprès du Premier
ministre chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte
contre les discriminations)
> «Victoire» pour les uns. «Défaite» pour les autres. Ces réactions de «responsables»
politiques sur une décision du Conseil Constitutionnel sont le propre du
populisme. En 2020, nous députés de la majorité présidentielle, avions fait
adopter un texte pour permettre de manière restrictive, encadrée et limitée
dans le temps la réintroduction des néonicotinoïdes pour ne pas fragiliser
inutilement nos agriculteurs. Ce texte avait été validé par le Conseil
constitutionnel. Il y a donc un chemin qui existe. Il est possible et, je le
crois, souhaitable.
> Il y a 43 ans, l’horreur frappait la rue des Rosiers. Ciblés parce que juifs, assassinés au cœur de Paris. À leur mémoire, nous devons l’exigence. Celle de la vérité. Celle de la justice. Celle du combat contre l’antisémitisme, sans relâche, sans concession.
Thani Mohamed Soilihi (ministre délégué auprès du ministre
de l’Europe et des Affaires étrangères chargé de la Francophonie et des Partenariats
internationaux)
> En avant Mayotte !
Ce 7 août, le Conseil constitutionnel a tranché : la loi de refondation de
Mayotte est validée !
Il a également confirmé sans réserve que la loi organique relative à notre
département-région respecte bien les principes constitutionnels d’égalité
devant le suffrage et de respect du débat démocratique.
Grâce à cette réforme, nos villages, qui sont les cœurs battants de notre
démocratie locale, seront enfin mieux représentés.
Les 52 conseillers seront élus au scrutin de liste dans une circonscription
unique divisée en 13 sections, pour une Assemblée de Mayotte moderne, efficace
et au service des Mahoraises et Mahorais.
C’est une victoire pour Mayotte, une étape majeure vers un avenir
institutionnel plus stable et plus fort, voulue par nos élus et le fruit d’un
combat que je porte depuis 2016. Une avancée que beaucoup attendaient et qui
est conforme à nos valeurs démocratiques… n’en déplaise aux sceptiques.
● Autres
ministres
Gérald Darmanin (ministre d’Etat, Garde des sceaux, ministre de la Justice)
> Protéger les enfants victimes de violences ou de pédocriminalité,
sauver ceux qui sombrent vers la délinquance. En 2026, la priorité du ministère
de la Justice ira à la protection de l’enfance.
> La prison de haute sécurité de Vendin-le-Vieil est désormais occupée entièrement avec les 9 nouveaux détenus considérés comme très dangereux transférés cette nuit. Ils sont désormais 88 à être soumis à un régime de détention très strict qui les empêche d’avoir une influence extérieure sur les trafics. Quelques autres, venus notamment des territoires ultramarins, arriveront en septembre. Merci à l’administration pénitentiaire d’avoir tenu, dans des délais très courts, la transformation et la mise en place de cette prison unique en France. Merci aux agents pénitentiaires et aux forces de l’ordre mobilisés dans ces opérations de transfert très risquées mais totalement réussies.
Sébastien Lecornu (ministre des Armées)
> Investir dans nos armées, c’est concret. En Centre-Val-de-Loire,
l’économie de défense c’est :
- 9 178 emplois dans les 223 PME et ETI sous-traitantes de l’industrie de
défense, pour un total de 2,2 milliard d'euros de paiements directs du
ministère des Armées aux entreprises en 2025
- 14 282 personnels du ministère présents, qui génèrent avec leurs familles 8
458 emplois dans les services et commerces de proximité
- 180 millions d’euros investis dans les infrastructures, et 847 PME et ETI
fournisseurs directs du ministère sur le territoire
Notre effort de défense est nécessaire pour garantir notre capacité à être
libres souverainement. Il est aussi essentiel pour notre économie.
> Investir dans nos armées, c’est concret. En Bretagne,
l’économie de défense c’est :
- 16 374 emplois dans les 246 PME et ETI sous-traitantes de l’industrie de
défense, pour un total de 3,6 milliard d'euros de paiements directs du
ministère des Armées aux entreprises en 2025
- 30 306 personnels du ministère présents, qui génèrent avec leurs familles 22
299 emplois dans les services et commerces de proximité
- 350,6 millions d’euros investis dans les infrastructures, et 976 PME et ETI
fournisseurs directs du ministère sur le territoire
Notre effort de défense est nécessaire pour garantir notre capacité à être
libres souverainement. Il est aussi essentiel pour notre économie.
> Parution des textes officialisant la création du Commissariat au numérique de défense (CND) au 1er septembre. Un acteur unique, chef de file de la transformation numérique du ministère des Armées, pour en concentrer les efforts et les effets.
Annie Genevard (ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté
alimentaire)
> J’en appelle à un sursaut de patriotisme alimentaire ! À l’heure où
certaines de nos filières agricoles sont menacées par une concurrence
inéquitable, nous devons acheter Français. Pour soutenir notre agriculture et
éviter des importations bien moins vertueuses !
> Le Conseil constitutionnel a rendu sa décision sur la PPL Duplomb. Je prends acte de la décision du Conseil constitutionnel, qui valide la majeure partie de la loi récemment adoptée par le Parlement mais censure l’article 2 rétablissant l’utilisation dérogatoire et très encadrée de l’acétamipride. Ce texte permettra des avancées concrètes pour nos agriculteurs : développement du conseil, simplification pour l’installation d’élevages, renforcement du stockage de l’eau, meilleure couverture assurantielle des prairies, poursuite dans la voie de l’apaisement en matière de contrôles agricoles. Il s’inscrit dans notre stratégie pour une agriculture plus résiliente face au changement climatique et pour une reconquête de notre souveraineté alimentaire. À la suite de la censure de l’article 2 portant sur l’utilisation par dérogations exceptionnelles de l’acétamipride, demeure donc une divergence entre le droit français et le droit européen, ce qui conserve les conditions d’une concurrence inéquitable faisant courir un risque de disparition de certaines filières. Je reste engagée pour défendre toutes nos filières, notamment les plus menacées faute de solution phytosanitaire. L’Inrae réalise à ma demande un travail pour identifier les filières placées en situation d’impasse : elles trouveront le Gouvernement à leurs côtés pour ne pas les laisser sans solution. Le cap est clair : agir pour notre souveraineté alimentaire, accélérer les transitions et porter, au niveau européen, des règles équitables pour nos producteurs. Dans l’urgence, pour venir en aide à des productions menacées, une seule solution, plus impérative encore qu’hier : consommons Français !
Yannick Neuder (ministre délégué auprès de la ministre du
Travail, de la Santé, de la Solidarité et des Familles, chargé de la Santé et
de l’Accès aux soins)
> Tolérance zéro face à la violence ! Nos élus s’engagent chaque jour au
service de leurs concitoyens : la violence à leur encontre est inadmissible.
L’individu ayant agressé Gilles Dussault a été arrêté ce matin. Je remercie les
forces de l’ordre de l’Isère pour leur réactivité.
Clara Chappaz (ministre déléguée auprès du ministre de
l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique,
chargée de l’Intelligence artificielle et du Numérique)
> Une nouvelle étude danoise le montre : trop d’écrans jeunes, c’est
aussi plus de risques de diabète, d’hypertension, de maladies cardiaques. Je ne
lâcherai rien pour interdire les réseaux sociaux avant 15 ans.
Benjamin Haddad (ministre délégué auprès du ministre de
l’Europe et des Affaires étrangères, chargé de l’Europe)
> « La France doit être forte et se faire respecter ». Le président
Emmanuel Macron exige la suspension des exemptions de visas pour les passeports
diplomatiques et officiels algériens.
► Partis
politiques
● Renaissance
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes
et se considèrent à droite ou à gauche ne sont plus retranscrits]
> La réforme du mode de scrutin municipal à Paris, Lyon et Marseille vient d’être validée par le Conseil constitutionnel. Un pas de géant pour des élections municipales plus démocratiques, avec un principe simple : 1 électeur = 1 voix.
> Notre groupe prend acte de la décision du Conseil constitutionnel concernant la loi dite Duplomb. Nous nous tiendrons toujours en première ligne pour agir et défendre nos agriculteurs. C’est ce à quoi notre groupe s’emploie et continuera de s’employer.
Sylvain Maillard (député)
> Le Conseil constitutionnel valide l’ensemble des dispositions de notre
loi PLM. Une victoire pour les habitants de Paris, Lyon et Marseille - 10% du
corps électoral - qui pourront ainsi voter directement pour leur maire, au
niveau de la ville comme de l’arrondissement. La fin d’une anomalie
démocratique, pour un scrutin plus juste et transparent dans nos villes.
Désormais, chaque voix compte.
Jean-René Cazeneuve (député)
> Je respecte évidemment les décisions du Conseil constitutionnel qui
n'exclut pas la réintroduction de l’acétamipride sur le fond Nous devons
retravailler cette loi pour mieux encadrer son utilisation: durée, contrôle,
cultures concernées Nous le devons à nos agriculteurs.
Pieyre-Alexandre Anglade (député)
> Ce qui devient « un vrai problème pour notre démocratie » ce
ne sont pas les décisions du Conseil constitutionnel quoiqu’on en pense, mais
les attaques coordonnées dont elles font l’objet de la part des
« responsables » politiques ce soir.
> Je salue la décision du Conseil constitutionnel de censurer l’article 2 de la loi Duplomb : l’acétamipride ne repassera pas. Les scientifiques et les citoyens avaient déjà tiré la sonnette d’alarme. On ne légifère pas à la légère quand il s’agit de santé et de biodiversité.
David Amiel (député)
> [Loi PLM approuvée par le Conseil constitutionnel] Une étape
essentielle pour démocratiser Paris et mettre fin à l’opposition des quartiers
les uns aux autres. La prochaine ? Le Grand Paris pour mettre fin à la fracture
entre l’hypercentre et la banlieue.
Marie Lebec (députée)
> Face au mépris de l’Algérie, la France se doit d’être ferme. Non-respect
de nos accords, entraves consulaires, détentions arbitraires : il est temps
d’agir avec détermination. Le Président Emmanuel Macron a raison : la France
doit être forte et respectée.
> Investir dans notre défense, c’est protéger notre
liberté et soutenir notre économie:
- 1€ investi = entre 1,27 et 1,68€ de richesse créée
- plus de 200 000 emplois dans l’industrie de défense à travers nos
territoires.
Défendre la France, c’est aussi faire vivre la France.
● MoDem
> Ce que François
Bayrou a présenté, ce n’est pas un catalogue de mesures. C’est un choix de
société :
- Redevenir maîtres de notre destin
- Cesser de mentir aux Français
- Pérenniser notre modèle social
Ce n’est pas une réforme. C’est un projet.
Est-ce que ce sera facile ? Non. Est-ce que ce sera populaire ? Encore moins.
Mais est-ce que c’est nécessaire ? Absolument.
Gouverner, c’est agir.
- À gauche, on nous accuse d’injustice.
- À droite, on réclame «encore plus».
- Aux extrêmes, on promet l’argent que l’on n’a pas.
Où sont leurs solutions crédibles ? Où sont leurs plans chiffrés ?
François Bayrou a tranché. Des choix qu’il défend depuis 2007 :
- Dire la vérité
- Refuser l’endettement
- Redresser la France
Il tiendra parole, avec courage.
Avec FBDirect, le Premier Ministre regarde les Français dans les yeux et dit :
- Voilà la réalité.
- Voilà ce que nous allons faire.
- Voilà pourquoi c’est indispensable.
Si on ne fait rien, ce sont les marchés, le FMI ou les agences de notation qui
décideront à notre place. Nous appelons à un sursaut, ensemble, pour redresser
la Nation.
Bayrou : « Il est des moments où un peuple a rendez-vous avec lui-même. » Ce
moment est là. Au MoDem, nous répondons présents.
> Le Premier ministre a présenté son plan budgétaire 2026 : 43,8 Md€ d’économies pour ramener le déficit à 4,6 %.
> Décision du
Conseil constitutionnel sur la Loi visant à lutter contre les entraves à
l’exercice du métier d’agriculteur
Nous prenons acte de la décision du Conseil constitutionnel relative à la loi
visant à lutter contre les entraves à l’exercice du métier d’agriculteur.
Contrairement à nombre de forces ou groupes politiques, nous avons toujours
considéré qu’en démocratie, il était sain, pour ne pas dire salutaire, de se
plier aux décisions du juge constitutionnel. Qu’elles nous conviennent ou non.
Qu’elles nous satisfassent comme législateur ou non. Ainsi le Conseil
Constitutionnel a-t-il décidé (comme pour l’essentiel de la loi de
programmation agricole initiée en 2024 sur des sujets similaires), et
contrairement aux requérants, que la loi dite sur les « entraves à l’exercice
du métier d’agriculteur » était pour l’essentiel de son contenu conforme à la
Constitution. Il a d’ailleurs rejeté les arguments sur la procédure, actant que
les travaux parlementaires avaient bien respecté la lettre et l’esprit de la
Constitution en ce domaine. Sur le fond du texte, la majorité des dispositions
ont été validées. C’est une bonne nouvelle pour ceux qui se soucient de la
reconquête de notre souveraineté agricole et veulent donner des moyens nouveaux
à nos agriculteurs pour lutter contre le défi climatique, avec une vision
renouvelée de la gestion de l’eau. Une bonne nouvelle pour ceux qui estiment
que, sans volonté politique forte, sans lever les entraves inutiles, les mots
n’auraient que peu de sens. À partir d’un texte initial sénatorial dont nous
avions jugé qu’il portait de nombreux risques sur le fond et de problèmes
constitutionnels, le travail à l’Assemblée nationale et en commission mixte
paritaire avec le Sénat a permis de revenir à la raison et de faire en sorte
que, loin de la démagogie ambiante, la seule préoccupation qui nous guide soit
celle de l’intérêt général. Ainsi sur le développement de bâtiments d’élevage
permettant de renouer avec la souveraineté et la compétitivité - je pense à la
volaille, à la viande bovine ou au lait par exemple - nous pourrons désormais
agir contre ceux qui ont fait profession de paralyser tous projets dans une
logique idéologique de démolition de notre appareil productif agricole. De même
sur l’eau, dans une vision raisonnable et équilibrée, tout en préservant les
zones humides, ce qui était un point essentiel pour le MoDem et son groupe, des
projets d’intérêt collectif pourront être développés avec plus d’efficacité.
Sur la question des phytosanitaires, nous nous félicitons qu’à notre demande,
et à celle des groupes de la majorité présidentielle, l’indépendance de l’ANSES
ait été préservée et consacrée, de même qu’une vision plus concrète et
opérationnelle de la séparation des activités de vente et de conseil de ces
produits. Le conseil constitutionnel a acté les dispositions relatives à
l’Office français de la biodiversité qui permettront de voir s’améliorer les
rapports des agriculteurs avec ses agents dans une logique de dialogue et de
confiance réciproque retrouvée. Le groupe Les Démocrates, prenant acte de
l’ensemble de ces décisions, appelle le gouvernement à promulguer sans délais
les mesures conformes à la Constitution, de même qu’à veiller à ce que la loi
d’orientation agricole précédemment votée soit pleinement mise en œuvre dès
cette rentrée. La volonté souveraine du Parlement ne doit sous aucun prétexte
être entravée une fois de plus par la lourdeur ou les freins administratifs. Le
Conseil constitutionnel a, en revanche, censuré la disposition de l’article 2
sur la possibilité d’un usage dérogatoire sur un produit phytosanitaire,
l’acétamipride au motif que « que faute d’encadrement suffisant les
dispositions déférées méconnaissaient le cadre défini par sa jurisprudence,
découlant de la Charte de l’environnement », qui « adossée à la Constitution a
valeur constitutionnelle ». Conscient de ce risque constitutionnel, la
disposition avait été davantage encadrée par l’Assemblée nationale et le
rapporteur Julien Dive, soutenu en ce sens par notre groupe, par rapport au
texte initial. Cet encadrement n’a pas été jugé suffisant. Nous prenons acte de
cette décision qui s’impose à tous. Elle montre que nous devons agir dans le
cadre constitutionnel qui est le nôtre, en nous défiant contre toute facilité
de langage ou la démagogie, d’où qu’elle vienne. En dépit de cette censure
partielle, le problème auquel entendait répondre cette disposition demeure :
celui d’une surtransposition des règles européennes qui, à date, met en péril
mortel différentes filières dont notamment celles des pommes, des noisettes ou
des betteraves. Ainsi, l’acétamipride restera interdite en France, quand elle
restera autorisée dans le monde entier et en particulier en Europe. Notre pays
n’est pas une île isolée et il appartient désormais à chacun de trouver les
mesures alternatives en termes de traitements phytosanitaires et/ou de
pratiques agricoles permettant de ne pas voir s’effondrer définitivement ces
filières. Ces recherches d’alternatives y compris chimiques, de nouvelles
techniques génomiques, ainsi que ce soutien aux pertes de récolte, doivent être
portés par le gouvernement. Nous les soutiendrons en dégageant les moyens nécessaires
dans un budget pourtant contraint, en particulier dans le cadre du plan
Écophyto. Ce doit être une priorité. Si nous voulons nous passer - seuls contre
tous dans le monde - d’un produit, c’est à la collectivité de prendre en charge
les pertes pour les agriculteurs et de faire en sorte de les limiter. Et c’est
au ministère de l’Agriculture et à celui de la Transition écologique d’y mettre
les moyens nécessaires. Enfin, pour mettre en conformité nos paroles de
citoyens et nos actes de consommateurs, j’invite chacun d’entre nous à ne plus
acheter de noisettes (ou de produits transformés à base de noisette comme dans
les pâtes à tartiner), ni de sucre, ni de pommes, notamment, qui soient
produites en dehors de la France. Nous mènerons une campagne en ce sens. La
grande distribution devra y prendre toute sa part et nous y serons vigilants en
favorisant une démarche patriotique de valorisation de la production française
de ces produits. C’est la responsabilité de ces grandes enseignes de
distribution. C’est à la lumière des comportements que nous pourrons juger de
la réalité des engagements de chacun. Dans le cas contraire, nous ne ferions
qu’être hypocrites en important des pratiques que nous ne prétendons ne plus
vouloir chez nous. Enfin, et plus globalement, ce texte a suscité des
polémiques regrettables, généralement non fondées sur la science et sur la
raison, généralement mues par les extrémistes des deux rives et qui ont
profondément fracturé la relation de nombre de Français avec leur agriculture
et leurs agriculteurs. C’est le risque principal que le groupe les Démocrates
avait identifié il y a quelques mois et avait essayé de conjurer tout au long
des discussions parlementaires. Nous avons besoin d’une agriculture puissante,
compétitive, souveraine, capable de répondre aux défis climatiques et
écologiques. Et pour cela nous avons besoin de confiance. De la confiance et de
l’admiration de nos concitoyens pour ceux qui nous nourrissent et produisent
dans les conditions les plus respectueuses de la planète. De la confiance aussi
en l’avenir de nos agriculteurs qui doivent se sentir accompagnés et soutenus
dans leurs difficultés et leurs efforts. Qui ont besoin d’un cap et
certainement pas celui de la facilité et du populisme agricole ambiant. Sans
changement de modèle, sous la contrainte climatique et géopolitique qui
s’impose à nous, c’est notre agriculture tout entière qui en situation de
danger mortel. C’est à ce travail que nous entendons nous atteler sans relâche,
et nous nous y emploierons dès le débat qui devrait être organisé à la rentrée,
en réponse à la forte mobilisation qui a donné lieu à une pétition sur le site
de l’Assemblée nationale, dans un état d’esprit d’apaisement, de confiance
retrouvée et non d’instrumentalisation. Et auquel nous appelons le gouvernement
à s’atteler avec nous en sortant du court terme pour mettre les moyens et la
vision sur le long terme. En prolongeant la philosophie portée ces dernières
années au travers de la loi d’orientation agricole, des différents plans de
souveraineté lancés de 2022 à 2024 (fruits et légumes, élevage, protéines, blé
dur…), de recherche d'alternatives au retrait de molécules, de déploiement
concret du plan eau de 2023 ou du plan haies, pour ne citer que ces quelques
exemples.
Maud Gatel (secrétaire
générale)
> [Loi PLM approuvée par le Conseil constitutionnel] Une victoire pour
la démocratie locale. En 2026, les Parisiens voteront deux fois et éliront
directement leurs représentants. Merci à tous ceux qui ont contribué à ce que
les Parisiens, les Lyonnais et les Marseillais aient désormais les mêmes droits
que les autres.
Marc Fesneau (député,
président du groupe MoDem à l’Assemblée nationale)
> Le Conseil constitutionnel a validé l’essentiel de la loi contre les
entraves à l’exercice du métier d’agriculteur. Nous, Démocrates, avons toujours
considéré qu’en démocratie, il était salutaire de se plier aux décisions du
Conseil constitutionnel, qu’elles nous conviennent ou non. Cette décision
marque un pas important pour celles et ceux qui croient à la reconquête de
notre souveraineté agricole, à une gestion équilibrée de l’eau et à
l’indépendance de l’ANSES. Elle permettra de lever les entraves absurdes à des
projets agricoles utiles, de développer des bâtiments d’élevage dans les
filières stratégiques, de bâtir des projets d’intérêt général pour la gestion
de l’eau tout en préservant les zones humides. Produire en protégeant : c’est
possible. Mais il nous faut maintenant ouvrir les yeux. Interdire ici ce qu’on
autorise ailleurs, surtout en Europe, c’est se mentir collectivement. Refuser
aux agriculteurs français les outils que d’autres utilisent, c’est les
condamner à décliner. Comment prétendre défendre nos filières sans leur
permettre de lutter à armes égales ? Je le redis : sans justice pour nos
agriculteurs, il n’y aura pas de résilience ni de souveraineté pour notre pays.
C’est pourquoi j’en appelle à la responsabilité de chacun : citoyens, consommateurs,
et surtout acteurs de la grande distribution. Valorisez les noisettes, pommes
et sucre produits en France. Refusez les produits issus de pratiques interdites
chez nous. Dans un monde bousculé par le changement climatique et les tensions
géopolitiques, nous avons besoin d’une agriculture puissante, respectueuse de
l’environnement et compétitive. Et pour cela, nous avons besoin de confiance.
Confiance dans la science. Confiance dans nos agriculteurs. Confiance de nos
concitoyens. Nous poursuivrons ce travail sans relâche. Car nourrir un pays, ce
n’est pas alimenter une polémique, c’est porter un projet de civilisation.
> Le Conseil constitutionnel a jugé conforme hier le projet de loi de programmation pour la refondation de Mayotte et le projet de loi organique associé. Ce texte très attendu par nos compatriotes mahorais va permettre de concrétiser les espoirs de changements structurels attendus depuis des années et faciliter la reconstruction déjà engagée sur l’île, plusieurs mois après le passage du cyclone Chido. Encadrer plus efficacement la politique migratoire, simplifier les opérations d’urbanisme, améliorer l’organisation institutionnelle de l’île, développer le Grand Port Maritime et engager la convergence des droits sociaux, sont des actes forts de reconnaissance des spécificités de Mayotte et de solidarité avec nos compatriotes mahorais.
> [Loi PLM approuvée par le Conseil constitutionnel] Le Conseil constitutionnel a validé le texte sur le mode de scrutin de Paris-Lyon-Marseille initié et soutenu par différents groupes de la majorité présidentielle à l’Assemblée nationale. Nous nous félicitons de cette décision qui s’impose à tous et souligne une évidence, d’ailleurs réclamée à une écrasante majorité par les habitants depuis des années. À Paris, Marseille et Lyon, comme dans toutes les communes de France, les citoyens pourront choisir directement leur maire, en toute transparence et responsabilité. Désormais, chaque voix aura le même poids. Pour le groupe Les Démocrates, c’est une avancée démocratique pour les citoyens de ces villes et sur laquelle plus personne ne songera à revenir à l'avenir. Cette décision apporte également un démenti manifeste à ceux qui, à l'Assemblée nationale ou au Sénat, avaient fait le choix de s'opposer à toute discussion constructive autour de ce texte, prétextant, à tort, son anticonstitutionnalité. Le groupe les Démocrates salue ceux qui ont fait preuve de sagesse en reconnaissant que la modernisation de notre démocratie n'est pas un sujet secondaire. Ce débat parlementaire, soutenu depuis le début par le Premier ministre François Bayrou, au nom du respect des principes démocratiques les plus essentiels, est désormais clos. Place désormais au débat politique municipal. Dans ces villes comme dans toutes les communes de France, le MoDem y prendra toute sa place.
Bruno Fuchs (député)
> J’ai interpellé le Premier ministre sur la baisse des remises sur médicaments
génériques pour les pharmaciens. Décidée sans concertation, cette mesure est un
contre-sens : elle réduit les marges, menace de fermeture les officines,
notamment en zones rurales, où leur présence est essentielle
Frédéric Petit (député)
> 5 ans depuis les élections volées par Lukashenka au Belarus. Soutien
indéfectible à la lutte du peuple bélarusse pour la démocratie et un État de
droit. Liberté pour les détenus d'opinion.
► Autres
● Organisations centristes
♦ Renew Europe
(Députés français du groupe centriste au Parlement européen)
Sandro Gozi (député)
> Trump et Marco Rubio tentent de saboter le Digital Services Act par
des pressions diplomatiques : c’est inacceptable. Nous ne prenons d’ordre ni de
Trump ni des oligarques du numérique. Nos lois défendent les droits de nos
citoyens, la légalité et la transparence.
● Personnalités
centristes
Clément Beaune (haut-commissaire au
Plan)
> Au cœur de Paris, le 9 août 1982, le terrorisme antisémite a
frappé et tué, rue des Rosiers. 43 ans après, continuons à combattre
l'antisémitisme, sous toutes ses formes. N’oublions pas, ne cédons rien.
> La Charte de l’environnement, voulue par le Président Chirac, votée en 2005 par les deux chambres du Parlement, a valeur constitutionnelle. C’est aussi cela, l’Etat de droit.