2005-2025: 20 ANS D'INFORMATION SUR LE CENTRE ET LE CENTRISME

dimanche 17 août 2025

La Quotidienne centriste du 17 août 2025. Après les Gilets jaunes, LFI et Mélenchon soutiennent encore l’extrême-droite avec «Bloquons tout»


Même s’il y avait peu de suspens en la matière, ça y est, le populiste d’extrême-gauche Jean-Luc Mélenchon, et ses fan(atique)s de LFI ont rejoint l’appel à tout bloquer le 10 septembre.

Et comme pour les Gilets jaunes, cette extrême-gauche qui n’a comme programme le chaos du pays, soutient une nouvelle fois un mouvement, «Bloquons tout», né à l’extrême-droite.

Là, non plus, pas d’étonnement, sachant que les extrêmes se rejoignent dans leur combat comme la démocratie républicaine libérale et dans les modes d’action d’organisations à l’idéologie totalitaire.

On appelle ça parfois «convergence des luttes»…

Mélenchon et ses sbires n’avaient pas réussi leur OPA sur les Gilets jaunes mais ils espèrent cette fois-ci, en entrant dans la danse le plus tôt possible de pouvoir bien infiltrer «Bloquons tout» et ainsi récupérer le mouvement pour leur agenda qui comprend, d’abord, de provoquer la chute du gouvernement Bayrou – qu’ils ne pourront réussir qu’avec l’aide de l’extrême-droite, c’est-à-dire du RN, convergence des luttes oblige – puis de créer une instabilité avec l’aide de la rue – avec Bloquons tout – pour provoquer une crise afin de se débarrasser de Macron et de tenter de prendre le pouvoir, légalement ou non.

Rappelons que le chaos ne leur fait pas peur, ni même le fait qu’il pourrait se faire au bénéfice du RN.

Car dans leurs cerveaux de révolutionnaires exaltés, ils pensent qu’une victoire de l’extrême-droite provoquerait une onde de choc avec l’organisation d’une résistance qu’ils dirigeraient, bien entendu, et qui aboutiraient à leur prise du pouvoir…

 

[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour] 

 


Actualités du Centre. Macron: Ukraine: «La paix ne peut en aucun cas se faire au détriment de la sécurité des européens»


Emmanuel Macron s’est présenté devant la presse à l’issue des discussions avec les membres de la «coalition des volontaires» qui soutiennent l’Ukraine face à l’agression de Poutine et en vue de la réunion de demain qui aura lieu à Washington entre Trump et Zelensky et avec la présence de plusieurs leaders européens dont lui-même.

Le Président de la République a rappelé qu’il ne pouvait y avoir de paix sans les Ukrainiens et sans que ceux-ci acceptent les conditions de la paix.

De même, il ne peut y avoir de cession de territoires Ukrainiens sans une acceptation des autorités légitimes du pays et élues démocratiquement.

Traduction, Trump et Poutine ne peuvent rien décider en ce sens sans Zelensky et les Européens le soutiendront sans faille.

Mais, cette «paix ne peut en aucun cas se faire au détriment de la sécurité des européens».

Ainsi, a-t-il martelé, «pas de discussion sur la sécurité des Européens sans eux».

S’il a salué les efforts de paix de Trump dont il pense qu’il la veut vraiment il a aussi indiqué très clairement que «Poutine ne veut pas la paix» mais qu’il veut «la capitulation de Kiev».

Et il a indiqué que la Russie était la puissance déstabilisatrice du continent européen, le seul pays à vouloir faire la guerre et à menacer la sécurité de tous les autres pays d’Europe.

Il a rappelé que cette situation était à bien des égards celle qui prévalait à l’orée de la Deuxième guerre mondiale avec les demandes d’Hitler sur la Tchécoslovaquie et la Pologne où soi-disant il n’y avait aucun risque pour la France et que l’on a vu comment cela s’était terminé…

Déclaration d'Emmannuel Macron:
Réunir la coalition des volontaires est le fruit du travail de mobilisation que nous avions lancé en février dernier à Paris et qui a été poursuivi avec nos collègues et que nous co-présidons avec le Premier ministre britannique. Cette coalition des volontaires rassemble tous les Européens qui soutiennent l'Ukraine les non-membres aussi de l'Union européenne je pense en particulier à la Norvège qui est un contributeur extrêmement actif du soutien à l'Ukraine mais je pense aussi à d'autres alliés comme le Canada mais également au Japon à l'Australie qui était présent cet après-midi à nos côtés.
Et donc nous avons tenu cette réunion pendant près de 2 heures avec le président Zelensky pour préparer la réunion de demain à Washington dans un contexte extrêmement grave à la fois pour l'Ukraine mais pour la sécurité de toute l'Europe.
C'est d'ailleurs ce contexte qui a décidé avec plusieurs collègues européens à l'invitation du président Trump et du président Zelensky d'aller avec ce dernier demain à Washington.
Pourquoi? Parce que se joue en ce moment même, un temps important du conflit et un temps important pour la sécurité de l'Ukraine et la sécurité de toute l'Europe. L'objectif qui est le nôtre demain est simple le premier c'est de rappeler ce qui unit l'Ukraine, les Européens, les États-Unis d'Amérique: nous voulons la paix robuste, durable c'est-à-dire respectueuse du droit international qui est précédé par la restitution des prisonniers et des enfants [kidnappés par Poutine] et qui permet de s'installer dans la durée c'est à dire qui respecte la souveraineté de l'intégrité territoriale de tous les pays.
C'est la responsabilité des membres permanents du Conseil de sécurité donc ce sont les États-Unis d'Amérique, le Royaume-Uni, la France et c'est ce que nous irons réitérer: il n'y a qu'un agresseur la Russie et il n'y a aujourd'hui qu’un état qui propose une paix qui serait une capitulation qui est la Russie.
Ça c'est le premier point. Le deuxième, sur la base des échanges que nous avons eus et des initiatives qui ont été prises par les États-Unis, c'est de rappeler qu'il ne peut pas y avoir de discussion territoriale concernant l'Ukraine sans les responsables légitimes démocratiquement élus de l'Ukraine, sans les Ukrainiens.
Mais de la même manière pas de discussion sur la sécurité des européens sans eux. Troisième chose, c'est de faire le lien entre toute question territoriale et les garanties de sécurité et c'est tout le travail que nous avons fait ces derniers mois. Pour moi un des points importants de la réunion de demain c'est de pouvoir expliquer au président américain tout le travail qui a été fait par la coalition des volontaires que nous avons bâti, qui consiste à dire quel est le format d'armée ukrainienne pour que la paix justement soit juste et durable et ça c'est une condition à poser sur la table.
Et il ne peut pas y avoir de division entre les Ukrainiens les Européens les Américains sur ce point que nous irons consolider demain.
Tout accord qui reposerait sur l'absence d'une armée ukrainienne sur la réduction d'une armée ukrainienne serait un accord insincère voué à ne pas être respecté parce que ces accords ont déjà existé par le passé. La Russie a signé elle-même des accords de non-agression à l'égard de l'Ukraine, ce qu'elle a fait en 1994 avec l'accord de Budapest et elle ne les a pas respectées.
Donc le format de l'armée ukrainienne et de garanties de sécurité, ce sont ses forces de réassurance, vous m'avez entendu souvent en parler de ces derniers mois, que nous avons consolidé. Les chefs d'état-major qui ont travaillé au sein de la coalition des volontaires sont prêts à faire de la formation à la logistique jusqu'à la présence dans des zones non chaudes c'est-à-dire pas sur la ligne de front pas dans des territoires contestés mais d'avoir une présence de forces alliées aux côtés de l'Ukraine. Nous allons présenter cela en demandant aussi aux États-Unis d'Amérique jusqu'où jusqu'à quel point ils sont prêts à se joindre à cette dernière puisque sont mis sur la table des garanties de sécurité l'ont réaffirmé.
Et puis, c'est comment formaliser cela à l'égard de l'Ukraine. Notre volonté de demain c'est de présenter un front entre Européens et Ukrainiens de règlement du conflit en réaffirmant qui est du côté de la paix qui est du côté du droit international mais surtout comment nous assurer collectivement que l'ordre international est respecté et que notre sécurité à tous est protégée. Parce qu’il en va de la sécurité des européens et de la France, je le dis ici avec beaucoup de gravité. Je l'ai rappelé le 13 juin dernier à l'hôtel de Brienne quand nous parlons de ce qui se passe en Ukraine nous parlons d'un pouvoir impérialiste et révisionniste qu'est la Russie d'aujourd'hui qui depuis 2008 n'a cessé de vouloir conquérir de nouveaux territoires n'a cessé de revoir les relations internationales, qui n'a jamais respecté ses promesses de paix de non-agression. Si nous sommes faibles aujourd'hui avec la Russie vous préparerons les conflits de demain et ils toucheront les Ukrainiens et ne nous trompons pas du peuvent aussi nous toucher au moment même où notre pays continue d'être de manière régulière attaquée sur le plan cyber, sur le plan de l'information ou dans des espaces contestés du maritime au spatial.
Donc pas de faiblesse. Ce que nous allons dire: nous voulons la paix. Tous ceux qui sont là demain à Washington sont du côté de la paix depuis le premier jour. Mais nous voulons robustes une paix qui en aucun cas ne saurait être une capitulation, une paix qui en aucun cas ne peut se faire aux dépens de la sécurité des Européens.

 


Propos centristes. France – La France résolument aux côtés de l'Ukraine / L’Europe doit assurer sa propre sécurité / Pollution plastique / Les espaces publics pour enfants se réduisent…


Voici une sélection, ce 17 août 2025, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France. 

► Emmanuel Macron (Président de la République)
> [Agression de Poutine contre l’Ukraine] Réunion de coordination ce matin avec le Président Trump, le Président Zelensky et mes partenaires européens après la rencontre entre le Président Trump et le Président Poutine en Alaska. À l’issue de cette réunion, nous avons poursuivi les échanges avec mes homologues européens.
Nous sommes alignés pour dire :
- qu'il est indispensable de continuer à soutenir l'Ukraine et de faire pression sur la Russie tant que sa guerre d'agression se poursuit et qu'une paix solide et durable respectueuse des droits de l'Ukraine n'a pas été conclue ;
- que toute paix durable devra s’accompagner de garanties de sécurité indéfectibles.
Je salue, à cet égard, la disponibilité des États-Unis à y contribuer. Nous y travaillerons avec eux et avec tous nos partenaires de la Coalition des volontaires, avec qui nous nous réunirons prochainement à nouveau, pour avancer de manière concrète. Il sera aussi essentiel de tirer toutes les leçons de ces 30 dernières années, et en particulier de la propension bien établie de la Russie à ne pas tenir ses propres engagements.
Nous continuerons à travailler étroitement avec le Président Trump et le Président Zelensky pour veiller à la préservation de nos intérêts dans un esprit d'unité et de responsabilité.
La France continue de se tenir résolument aux côtés de l'Ukraine.

> [Agression de Poutine contre l’Ukraine] / Déclaration du Président Macron, de la Première Ministre Meloni, du Chancelier Merz, du Premier Ministre Starmer, du Président Stubb, du Premier Ministre Tusk, du Président Costa, de la Présidente von der Leyen]
Tôt ce matin, le Président Trump nous a informés, ainsi que le Président Zelensky, des échanges qu’il a eus avec le Président russe en Alaska le 15 août 2025.
Les dirigeants ont salué les efforts du Président Trump pour mettre fin aux tueries en Ukraine, mettre un terme à la guerre d’agression menée par la Russie et parvenir à une paix juste et durable.
Comme l’a souligné le Président Trump: «il n’y a pas d’accord tant qu’il n’y a pas d’accord». Comme envisagé par le Président Trump, la prochaine étape doit désormais consister en de nouvelles discussions incluant le Président Zelensky, qu’il rencontrera prochainement.
Nous sommes également prêts à travailler avec les Présidents Trump et Zelensky en vue d’un sommet trilatéral, avec le soutien de l’Europe.
Nous réaffirmons clairement que l’Ukraine doit bénéficier de garanties de sécurité inébranlables pour défendre efficacement sa souveraineté et son intégrité territoriale. 
Nous accueillons favorablement la déclaration du Président Trump selon laquelle les États-Unis sont prêts à accorder de telles garanties. La Coalition des volontaires est prête à jouer un rôle actif. 
Aucune restriction ne doit être imposée aux forces armées ukrainiennes ni à leur coopération avec des pays tiers. La Russie ne peut avoir de droit de veto sur le chemin de l’Ukraine vers l’Union européenne et l’OTAN.
C’est à l’Ukraine qu’il appartiendra de prendre des décisions concernant son territoire. Les frontières internationales ne peuvent être modifiées par la force.
Notre soutien à l’Ukraine se poursuivra. Nous sommes déterminés à renforcer nos efforts pour maintenir l’Ukraine forte, afin de mettre fin aux combats et d’aboutir à une paix juste et durable.
Tant que les tueries en Ukraine se poursuivront, nous resterons prêts à maintenir la pression sur la Russie. Nous continuerons à renforcer les sanctions et les mesures économiques ciblées pour peser sur l’économie de guerre de la Russie, jusqu’à l’établissement d’une paix juste et durable.
L’Ukraine peut compter sur notre solidarité sans faille alors que nous œuvrons en faveur d’une paix qui préserve les intérêts vitaux de sécurité de l’Ukraine et de l’Europe.

 

► Gouvernement
[Nota: Ce gouvernement est dirigé par un centriste, François Bayrou ; nous avons donc décidé de reprendre les propos de tous les ministres puisqu’ils agissent sous l’autorité d’un Président de la République et d’un Premier ministre centristes/centraux ; néanmoins nous avons fait une distinction avec d’un côté les ministres centristes-centraux et les autres puisqu’il s’agit d’un gouvernement de coalition du fait que le Président de la République et le Premier ministre ne disposent pas d’une majorité à l’Assemblée nationale]

Ministres centristes/centraux
Agnès Pannier-Runacher (ministre de la Transition écologique, de la Biodiversité, de la Forêt, de la Mer et de la Pêche)
> Réduire la pollution plastique, ce n’est pas « tuer des emplois » comme nous le disent les pays producteurs, c’est d’abord protéger la santé de nos concitoyens face aux substances chimiques nocives et préserver nos écosystèmes. Sortir du plastique à usage unique, par exemple, c’est une transformation nécessaire qui peut s’organiser de manière progressive. Mais si on ne décide pas aujourd’hui, il ne se passera rien demain.

> Avec le Président de la République, nous avons été pionniers en interdisant les plastiques à usage unique grâce à la loi AGEC, une loi qui a ensuite inspiré la législation de l’Union européenne. Mais la copie n’est pas parfaite en France : nous devons aller plus loin sur le tri et le recyclage. Je présenterai à la rentrée un plan de réduction de la pollution plastique.

> Les négociations sur le traité plastique n’ont pas abouti cette fois-ci. Mais près de 120 pays, des cinq continents, restent unis pour un accord ambitieux. En 10 jours, nous avons rapproché nos positions, y compris sur le financement. Cette dynamique sera motrice pour la suite. Le combat continue !

> Il y a 4 ans, le sort des femmes afghanes basculait à nouveau sous le joug des talibans. Leur liberté volée, leurs droits bafoués, leur dignité niée. Comme le chante Pierre Perret : « Quand la femme est grillagée, toutes les femmes sont outragées. » Le silence tue. Ne les oublions pas.

 

Aurore Bergé (ministre déléguée auprès du Premier ministre chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations)
> Je rencontre trop de Français juifs qui se sentent seuls face à la haine antisémite et envisagent de partir. Je leur dis que la France est leur pays et qu’il ne serait plus le même sans eux. Ce combat est le nôtre. Celui de la société tout entière.

 

Patricia Mirallès (ministre déléguée auprès du ministre des Armées, chargée de la Mémoire et des Anciens combattants)
> C’est ici, il y a 81 ans, sur cette plage du Dramont à Saint-Raphaël, que les premières troupes alliées ont posé le pied sur le sol de Provence. Au pied du massif de l’Estérel, dans la lumière dure du matin, s’est jouée l’une des pages les plus décisives de la Libération. Le 15 août 1944, près de 30 000 soldats et 10 000 véhicules débarquent ici : Américains, Britanniques, Canadiens, mais aussi soldats venus d’Afrique, des Antilles, du Maghreb, des colonies d’Indochine et bien sûr de la France combattante. Tirailleurs, goumiers, Forces françaises de l'intérieur, maquisards… tous unis par la volonté farouche de libérer notre pays. Ce lieu, pour nombre de touristes, n’est qu’un décor. Pour nous, Français, c’est une leçon. Une leçon de courage, d’intelligence et de fraternité. Aujourd’hui, nous honorons ceux qui ont combattu ici et tous les peuples libres qui se sont levés ensemble pour briser le joug de l’occupation. Que vive à jamais la mémoire de ceux du Dramont, et l’amitié entre les nations. (…)
Il y a 81 ans, le 16 août 1944, Draguignan redevenait française. Les ombres familières des résistants dracénois et des gendarmes de la ville planent sur cette reconquête. Dans cette victoire, il y avait la Résistance dans ce qu’elle a de plus noble : cette part d’humanité debout, qui refuse de plier, qui endure dans l’ombre, qui sert la liberté et prépare l’avenir au cœur même des ténèbres. À Draguignan, comme partout en Provence, la Libération fut une œuvre partagée. Celle des Alliés et des Forces françaises de l’Intérieur, des parachutistes tombés du ciel et des maquisards du Var, comme ceux du maquis Vallier, guidés par Gleb Sivirine. Et dans cette épopée, la France combattante n’était pas seule. Elle était plurielle, fraternelle, à l’image du monde : tirailleurs, goumiers, légionnaires, soldats venus d’Afrique, des Antilles, d’Indochine, du Pacifique et de la France Libre. Cette diversité des combattants, cette fraternité des armes, est l’honneur de notre République. (…)
Ils venaient de l’Ohio, du Texas, de Californie, du Massachusetts… Ils ont traversé l’Atlantique, affronté le roulis des vagues et des cales, franchi les plages du sud de la France pour livrer leur dernier combat. 851 soldats américains reposent aujourd’hui ici, à Draguignan. Ces sépultures blanches forment, pour nos yeux, un cimetière. Mais pour l’Histoire, elles dessinent une armée silencieuse de sentinelles de la liberté. Ce qu’ils ont incarné, c’est une boussole morale. Ils ont montré qu’il existait des causes pour lesquelles il faut se lever, combattre, et parfois tomber. Ce ne fut pas seulement une puissance militaire en marche, mais un peuple, une jeunesse, une conscience collective. Ici reposent côte à côte tant de jeunes héros venus de loin, nous mesurons la force du sacrifice et la puissance de la fraternité qui nous lient à jamais à nos amis américains par une alliance de sang.

 

Autres ministres
Sébastien Lecornu (ministre des Armées)
> Investir dans nos armées, c’est concret. En Pays-de-la-Loire, l’économie de défense c’est :
- 10 577 emplois dans les 200 PME et ETI sous-traitantes de l’industrie de défense, pour un total de 1,7 milliard d'euros de paiements directs du ministère des Armées aux entreprises en 2025
- 5 956 personnels du ministère présents, qui génèrent avec leurs familles 5 831 emplois dans les services et commerces de proximité
- 37,3 millions d’euros investis dans les infrastructures, et 857 PME et ETI fournisseurs directs du ministère sur le territoire
Notre effort de défense est nécessaire pour garantir notre capacité à être libres souverainement. Il est aussi essentiel pour notre économie.

> Investir dans nos armées, c’est concret.
En Occitanie, l’économie de défense c’est:
- 20 743 emplois dans les 420 PME et ETI sous-traitantes de l’industrie de défense, pour un total de 3,0 milliard d'euros de paiements directs du ministère des Armées aux entreprises en 2025
- 21 002 personnels du ministère présents, qui génèrent avec leurs familles 16 445 emplois dans les services et commerces de proximité
- 150 millions d’euros investis dans les infrastructures, et 1 329 PME et ETI fournisseurs directs du ministère sur le territoire
Notre effort de défense est nécessaire pour garantir notre capacité à être libres souverainement. Il est aussi essentiel pour notre économie.

> Investir dans nos armées, c’est concret.
En Provence-Alpes-Côtes-d'Azur, l’économie de défense c’est :
- 19 883 emplois dans les 397 PME et ETI sous-traitantes de l’industrie de défense, pour un total de 5,3 milliards d'euros de paiements directs du ministère des Armées aux entreprises en 2025
- 41 292 personnels du ministère présents, qui génèrent avec leurs familles 27 110 emplois dans les services et commerces de proximité
- 723,9 millions d’euros investis dans les infrastructures, et 1 899 PME et ETI fournisseurs directs du ministère sur le territoire
Notre effort de défense est nécessaire pour garantir notre capacité à être libres souverainement. Il est aussi essentiel pour notre économie.

 

François Rebsamen (ministre de l’Aménagement du territoire et de la Décentralisation)
> Indignation face à la tentative d’incendie d’une salle de prière musulmane à Châtillon-sur-Seine. Ces actes antireligieux n’ont pas leur place en République. La laïcité, c’est le respect et la protection de toutes les croyances. Jamais la haine.

 

Clara Chappaz (ministre déléguée auprès du ministre de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, chargée de l’Intelligence artificielle et du Numérique)
> Nos universités brillent dans le classement de Shanghai 2025, notamment en IA !
Notre rayonnement en IA est possible grâce à cette excellence scientifique, au cœur de la Stratégie Nationale pour l’IA depuis 2018, notamment avec le dispositif Cluster IA. 360 M€ pour 9 projets d’excellence partout sur le territoire : à Paris, Saclay, Grenoble, Nancy, Toulouse, Rennes et Nice.
Bravo à toute la communauté académique qui fait rayonner la France.
On continue.

 

Benjamin Haddad (ministre délégué auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargé de l’Europe)
> [Agression de Poutine contre l’Ukraine] La Russie de Poutine est une menace de long terme pour l’Ukraine et l’Europe. Tout accord devra être accompagné de garanties de sécurités pour dissuader une future agression. La démilitarisation de l’Ukraine est inacceptable.

> [Agression de Poutine contre l’Ukraine] La France est prête à jouer un rôle actif pour appuyer des garanties. (…) Donald Trump a d’ailleurs indiqué soutenir l’idée de participer à ces garanties de sécurité ce qui est une avancée positive.

> [Adhésion de Kiev à l’UE] La candidature à l’Union est un processus exigeant et long, qui implique des réformes profondes pour garantir l’État de droit, la lutte contre la corruption, l’indépendance de la justice.

> Les bénéfices de l’UE ont représenté une réunification historique du continent européen après un demi-siècle de rideau de fer et de totalitarisme communiste. (…) [L’arrivée dans l’Union Européenne de nouveaux membres contribuerait à] assurer la stabilité géopolitique de notre continent.

> Il faut tirer les conséquences de la réorientation de la puissance américaine. C’est aux Européens d’assurer leur propre sécurité.

 

► Partis politiques 
● Renaissance 
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent à droite ou à gauche ne sont plus retranscrits]
Gabriel Attal (député, secrétaire général de Renaissance, président du groupe Ensemble pour la république à l’Assemblée nationale)

Sylvain Maillard (député) 
> [Réponse à Mélenchon] En France, être les porte-paroles du groupe terroriste Hamas est un délit, pas une opinion politique. l’apologie du terrorisme est un délit encourant une peine jusqu’à 10 ans de prison, comme l’antisémitisme jusqu’à 1 an d’emprisonnement. Le délit d'apologie d'actes de terrorisme, prévu et réprimé par l'article 421-2-5 du Code pénal, consiste dans le fait d'inciter publiquement à porter sur ces infractions ou leurs auteurs un jugement favorable.

 

Jean-René Cazeneuve (député)
> Le problème c'est Zelensky... pas Poutine La démocratie est bafouée en Ukraine... pas en Russie Ce crétin [Aurélien Taché, député LFI] mériterait de passer ses vacances en Sibérie.

 

Pieyre-Alexandre Anglade (député) 
> Nous soutiendrons l’Ukraine aussi longtemps que nécessaire et voulons à une paix juste et durable avec des garanties de sécurités indéfectibles !

> Ignoble acte antisémite ! Soutien aux proches d’Ilan Halimi torturé et tué parce qu’il était Juif. Nous ne céderons rien à la haine qui se répand.

 

Violette Spillebout (députée)
> Cher Xavier Bertrand, est-ce la nouvelle ligne de Nous France ou de LR que d’envoyer vos militants traiter de « roquet » – ce petit chien bruyant et agressif – des femmes engagées qui défendent leurs convictions ? Le courage politique, ce n’est pas d’insulter les femmes, c’est d’argumenter. Je vous demande de faire supprimer ces insultes et de faire en sorte que le candidat que vous soutenez à Lille fasse une campagne respectueuse à la hauteur des valeurs que vous défendez.

 

● MoDem 
Frédéric Petit (député)
> [Agression de Poutine contre l‘Ukraine] M. Poutine, vous bombardez les enfants et les civils d’un « peule frère » pendant votre accolade soi-disant historique! Votre leçon d’histoire à nouveau rabâchée sur l’Unité des peuples russe et ukrainien («voyez, Trump m’écoute»): communication domestique, mais aveu d’échec international.
Même en Russie on admet ce matin quatre parties nécessaires: Russie, USA, Ukraine, UA! Au dernier moment, l’annulation du tête-à-tête et du dîner de travail, la présence de M. Rubio auprès de Trump, l’absence de M. Dmitriev à vos côtés, pas de conférence de presse. Je vous ai même trouvé un peu voûté...
Plus rien dans votre arsenal de bombes informationnelles efficaces vers nous : vos motos qui sont allés planter des drapeaux ne sont pas un effondrement ukrainien, vous ne voulez pas le droit international, vous trafiquez votre constitution et ne respectez pas les autres…

> [Rencontre Trump-Poutine] Je ne suis pas démoralisé, si je devais être démoralisé, je le serais depuis onze ans, depuis le début de la guerre. Je n'avais aucune attente particulière, j'étais plutôt inquiet qu'il y ait des résultats bizarres.

 

● Parti radical 
> En 2006 Ilan Halimi a été séquestré, torturé à mort parce que juif. En 2025 l’arbre lui rendant hommage est abattu. Le même antisémitisme, la même ignominie, la même haine tentent de souiller sa mémoire. Le Parti radical combattra toujours sans relâche ce poison l’antisémitisme.

 

► Autres 
● Organisations centristes 
♦ Renew Europe
(Députés français du groupe centriste au Parlement européen) 

> [Agression de Poutine contre l’Ukraine] Alors que Donald Trump et Vladimir Poutine se sont rencontrés en Alaska, rappelons l’essentiel : rien ne doit être décidé sur l’Ukraine sans l’Ukraine.

 

Fabienne Keller (députée)
> [Agression de Poutine contre l’Ukraine] Emmanuel Macron, Friedrich Merz, Ursula Von Der Leyen et d’autres dirigeants européens seront demain à Washington pour accompagner et soutenir Volodymyr Zelensky. La mobilisation des Européens est essentielle pour continuer à soutenir l'Ukraine et faire pression sur la Russie.

 

Nathalie Loiseau (députée)
> La sécurité de l’Europe est entre les mains d’amateurs. Arrêtons de les féliciter et d’essayer d’amadouer Donald Trump. S’il nous reste un peu de dignité, disons-lui de s’occuper de ses affaires et d’arrêter de vouloir faire la paix dans le monde. Il n’en est pas capable.

> [Rencontre Trump-Poutine] L’Europe ne peut pas laisser Donald Trump et Vladimir Poutine jouer aux dés avec le destin de l’Ukraine et le sien. Elle doit prendre en mains son avenir et cesser d’attendre que Washington la protège : cette période est révolue. Cette photo en est le symbole éclatant.

> [Rencontre Trump-Poutine] Une guignolade tragique.

 

● Personnalités centristes
Sarah El Hairy (haut-commissaire à l’Enfance)
> La place donnée à l’enfant dans l’espace public se répercute directement sur sa santé et son développement. Aujourd’hui, les espaces pour les enfants se réduisent considérablement au détriment des espaces de jeux, augmentant l’anxiété chez les parents. Et demain ?

 

 


Propos centristes. Monde – Contre l’alliance Trump-Poutine et soutien à l’Ukraine / Brésil: protection de l’enfance / Suisse: non au nucléaire / Etats-Unis: nouvelle attaque des républicains contre l’assurance santé / Corée du Sud: construire la paix avec le Nord…


Voici une sélection, ce 17 août 2025, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux dans l’Union européenne et dans le monde.

● Argentine
♦ Propuesta Republicana
> Nous déplorons la mort du jeune leader politique colombien Miguel Ángel Uribe, son assassinat est une attaque au cœur des valeurs démocratiques que nous défendons dans notre région.

 

● Brésil
♦ União Brasil
Antonio Rueda (président)
> La lutte contre la violence envers les enfants et les adolescents est l’une des luttes les plus importantes du pays. Ces derniers jours, le débat sur l’adultisation des enfants dans les réseaux sociaux - et les développements pervers de cette exposition - a gagné une énorme portée avec les dénonciations de l’influenceur Felca.
Notre engagement à renforcer les lois contre la pédophilie et toutes les formes de maltraitance des enfants est plus ferme que jamais.
Le fait que toute la société soit impliquée dans la réflexion sur la nécessité de protéger nos enfants, compte tenu des nouveaux contextes et des nouveaux risques découlant de la technologie, est positif et reflète l’utilisation de l’influence de Felca pour un sujet d’une grande importance.
Le pouvoir législatif, qui représente le peuple, devrait donner la priorité à l’approbation de nouvelles lois protégeant l’enfance, qui soient adaptées aux temps actuels. L’Union Brésil agira fermement dans ce but.

> Célébrer la Journée de l'avocat revêt toujours une importance historique, associée à une certitude sans cesse renouvelée : le métier d'avocat est indispensable à l'administration de la justice. Des mots précis et sages tirés de la Constitution.
Je suis convaincu que la formation juridique est le phare de toutes mes réflexions sur la construction de l'avenir de notre pays. Être avocat est une réalisation personnelle, rêvée dans ma jeunesse, que je m'efforce d'honorer chaque jour.

> Je regrette profondément le décès de Miguel Uribe, pré-candidat à la présidence de la Colombie. Un assassinat politique, qui porte également atteinte à la liberté et aux valeurs démocratiques de toute la région.
Félicitations à tous mes collègues qui exercent, avec courage et résilience, l'un des métiers les plus nobles : la défense inébranlable des droits et la lutte pour la prévalence de la justice.

 

Movimento Democrático Brasileiro
> L’assassinat de Miguel Uribe, candidat à la présidence en Colombie, est une attaque contre la démocratie. Quelque chose que nous devons tous répudier. Il est temps de freiner la haine qui chasse les clics sur internet pendant que les vraies solutions restent pour plus tard.

 

● Canada 
♦ Gouvernement 
Mark Carney (Premier ministre) 
> [Agression de Poutine contre l’Ukraine et sommet Trump-Poutine] Le leadership du président Trump et des États-Unis donne l’occasion de mettre fin à la guerre illégale de la Russie en Ukraine.
Pour parvenir à une paix juste et durable, il est essentiel d’avoir des garanties de sécurité robustes et crédibles. Je salue l’ouverture des États-Unis à offrir des garanties de sécurité dans le cadre des efforts de la Coalition des volontaires. Le Canada travaille en étroite collaboration avec le président Zelensky et nos partenaires de la Coalition des volontaires pour intensifier notre appui inébranlable à l’Ukraine et notre engagement commun à l’égard de la paix et de la sécurité dans ce pays.

> Nous avons l’occasion de libérer l’énorme potentiel économique du Canada. Le moment est venu de bâtir ensemble.

> Les travailleurs canadiens font la force de notre économie. En transformant les secteurs clés au pays, nous veillons à ce que les travailleurs aient les outils et la formation nécessaires pour rester compétitifs et répondre à la demande des marchés nationaux et internationaux.

> Rappel : en juillet, le nouveau gouvernement du Canada a réduit les impôts pour la classe moyenne. Cela veut dire que la plupart des Canadiens et des Canadiennes vont voir un montant plus élevé dans leur chèque de paie.

> [Agression de Poutine contre l’Ukraine et sommet Trump-Poutine] J’ai rencontré les dirigeants de la Coalition des volontaires afin de discuter de notre soutien continu à l’Ukraine. Nous sommes unis autour de principes communs : les décisions concernant l’avenir de l’Ukraine doivent être prises par le peuple ukrainien, les frontières internationales ne peuvent être modifiées par la force, et les efforts diplomatiques doivent être renforcés par des pressions militaires et économiques sur la Russie afin qu’elle mette fin à sa guerre d’agression injustifiée.    Il est essentiel d’obtenir des garanties crédibles pour permettre à l’Ukraine de défendre son intégrité territoriale et sa souveraineté. Nous saluons le leadership exercé par les États-Unis pour assurer une paix juste et durable en Ukraine dans le cadre des négociations à venir.

> Les membres des Forces armées canadiennes obtiennent une hausse salariale bien méritée.

> Hier, à bord des transports en commun à Ottawa, une jeune musulmane a subi une agression non provoquée, y compris des menaces et des insultes islamophobes répréhensibles.   La haine et la violence n’ont pas lieu d’être dans cette ville ni ailleurs au pays. L’agresseur doit répondre de ses actes et, aujourd’hui, mes pensées accompagnent la victime. Dans nos communautés, personne ne devrait se sentir en danger en se rendant au travail ou à l’école.

> Au cours des dernières semaines, j’ai eu l’occasion de rencontrer des dirigeants métis, inuits et des Premières Nations et d’apprendre d’eux. En travaillant en partenariat, nous allons bâtir un Canada fort.

> Il y a 80 ans, la Seconde Guerre mondiale prenait fin. Le jour V-J marquait la fin dans le Pacifique et l’ultime chapitre du conflit. Nous honorons le courage, le sacrifice et l’héritage durable de celles et ceux qui ont servi pour la paix et la liberté.

> Concernant les droits antidumping provisoires imposés par la Chine sur les graines de canola du Canada. S’ils sont maintenus, ces droits de douane injustifiés entraîneront de lourdes conséquences pour de nombreux agriculteurs canadiens. Le premier ministre Moe et moi nous sommes penchés sur une série de mesures visant à soutenir les agriculteurs, qui travaillent fort pour fournir des aliments de calibre mondial aux Canadiens et Canadiennes et à nos partenaires commerciaux partout dans le monde.   Le premier ministre et moi avons convenu de discuter bientôt directement avec les dirigeants de l’industrie au sujet des options qui s’offrent à nous et pour donner suite aux rencontres tenues hier par le ministre de l’Agriculture et le ministre du Commerce international avec plusieurs de nos grands producteurs et exportateurs de canola.   Le Canada ne pratique pas le dumping de canola. Les produits de canola canadiens répondent aux normes les plus élevées, et nos systèmes d’inspection sont rigoureux. Nous poursuivrons un dialogue constructif avec les autorités chinoises afin de donner suite à nos préoccupations commerciales respectives, tout en diversifiant nos échanges commerciaux à l’étranger et en soutenant nos producteurs de canola d'ici.

 

● Corée du Sud
Lee Jae-myung (président de la république)
> [Discours sur les relations internationales de la Corée du Sud]
Nous déclarons notre respect au système actuel du Nord et affirmons clairement que nous ne poursuivrons pas une quelconque forme d'unification par absorption et assurons que nous n'avons aucune intention de mener des actes hostiles. (…)
Une péninsule coréenne pacifique doit être sans armes nucléaires et basée sur une coopération amicale avec les pays voisins. (…)
Ce qui est plus important que remporter un combat et plus important que remporter sans combat, c'est de construire un Etat où combattre est inutile, c'est de créer la paix. (…)
Guidés par le principe d'une diplomatie pragmatique, focalisée sur l'intérêt national, nous chercherons une coopération allant de l'avant et mutuellement bénéfique avec le Japon, tout en organisant des réunions fréquentes et des dialogues francs dans le cadre de la diplomatie de la navette. (…)
J'espère que le gouvernement japonais fera face à notre histoire douloureuse et s'efforcera de maintenir la confiance entre nos deux pays.

 

Cho Hyun (ministre des Affaires étrangères)
> J’ai dit aux Américains que, dans la situation actuelle, le leadership du président Trump était crucial pour créer quelque chose de nouveau et que j'espérais voir cela de la part de lui. (…)
Je suis persuadé que la partie américaine l'a reçu favorablement. (…) J'espère que quelque chose se produira sous le leadership du président Trump. (…)
La Corée du Nord souhaiterait parler avec les Etats-Unis en tant qu'Etat nucléaire mais la position des Etats-Unis est que le Nord ne peut posséder d'armes nucléaires. Cela nécessitera donc beaucoup de va-et-vient avant une quelconque percée. (…)
La diplomatie échoue si elle est mise en œuvre uniquement en se basant sur l'espoir mais je dois aussi dire que nous ne devons jamais renoncer à l'espoir.

 

● Côte d’Ivoire
♦ Gouvernement 
Alassane Ouattara (président de la république)
> Échanges fructueux avec mon frère, Julius Maada Bio, Président en exercice de la CEDEAO, sur la situation socio-politique dans notre sous-région. Nous sommes déterminés à œuvrer au maintien de la paix et de la sécurité dans notre espace communautaire.

 

Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP)

> Les 7 et 9 août, les Ivoiriens ont été témoins de deux événements majeurs : la célébration du 65ᵉ anniversaire de l’indépendance tenue le 7 août à Bouaké et la marche de l’opposition organisée le 9 août à Yopougon par le « Front Commun » (PDCI-RDA, PPA-CI) pour réclamer la réinscription de Laurent Gbagbo et Tidjane Thiam sur les listes électorales. La commémoration à Bouaké a rassemblé une forte mobilisation locale et un défilé militaire avec la participation des États-Unis, de la France et du Maroc, mettant en lumière les progrès des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) équipement moderne, formation et création d’unités d’élite depuis 2011 selon le texte. L’auteur rappelle les motifs des radiations : Laurent Gbagbo est pointé du doigt pour son implication présumée dans les événements de mars 2011 liés à la BCEAO, et Tidjane Thiam pour l’acquisition de la nationalité française en 1987, en soulignant que l’article 48 du Code de la nationalité prévoit la perte de la nationalité ivoirienne en cas d’acquisition volontaire d’une autre nationalité. La marche du 9 août, malgré des rumeurs et fake news sur les réseaux sociaux, s’est déroulée dans le calme et sous encadrement policier, ce que l’article présente comme la confirmation d’une liberté d’expression et de manifestation effective sous la Présidence d’Alassane Ouattara, en nette rupture avec des répressions passées (1999, 2004). Enfin, l’opinion de l’auteur est que la manifestation n’inversera pas la situation juridique de Gbagbo et Thiam avant la présidentielle du 25 octobre ; il évoque des « candidatures de précaution » (Ahoua Don Mello, Jean-Louis Billon) et conclut que l’avenir politique demeure incertain.

> En visite à Abidjan, le Président sierra-léonais Julius Maada Bio a rencontré Alassane Ouattara pour évoquer l’unité et la stabilité de la CEDEAO, qu’il préside désormais. Il a salué l’expérience de gouvernance du Chef de l’État ivoirien et son rôle dans le développement et la paix en Côte d’Ivoire. Ouattara a assuré son soutien et plaidé pour le dialogue avec les pays de l’AES afin de préserver la cohésion régionale. Il a rappelé que la paix, la sécurité et la lutte contre la piraterie maritime doivent rester des priorités. La tournée de Maada Bio se poursuivra dans les États membres avant des visites dans les pays de l’AES.

 

● Etats-Unis  
♦ Parti démocrate 
Hakeem Jeffries (leader du Parti démocrate à la Chambre des représentants) 
> Donald Trump a promis de mettre fin à la guerre en Ukraine dès le premier jour. Au lieu de cela. Il a gracié des centaines de criminels violents qui ont brutalement battu des policiers en attaquant le Capitole.

> La criminalité violente à Washington, D.C. est au plus bas depuis trente ans. Donald Trump n’a aucune base pour prendre le contrôle du département de police local. Et zéro crédibilité sur la question de l’ordre public.

> La scène de crime à D.C. la plus dommageable pour les Américains ordinaires se trouve au 1600 Pennsylvania Ave [emplacement de la Maison Blanche].

> Les républicains veulent privatiser la sécurité sociale. Pas avec nous.

 

Chuck Schumer (leader de la majorité démocrate au Sénat) 
> [Agression de Poutine contre l’Ukraine et sommet Trump-Poutine] On dirait qu’une fois de plus, Trump vend l’Ukraine et s’incline devant le dictateur Poutine. Pas de prix Nobel de la paix pour ça.

> [Agression de Poutine contre l’Ukraine et sommet Trump-Poutine] Notre crainte est que la réunion entre Trump et Poutine n’était pas de la diplomatie—ce n’était que du théâtre.

> [Agression de Poutine contre l’Ukraine et sommet Trump-Poutine] Aujourd’hui, Donald Trump a déroulé le tapis rouge pour le voyou autoritaire Vladimir Poutine. Au lieu de se tenir aux côtés de l’Ukraine et de nos alliés, Trump s’est tenu aux côtés d’un autocrate qui a terrorisé le peuple ukrainien et le monde pendant des années. Pendant que nous attendons les détails critiques de ce qui a été discuté—d’abord, il semble que Trump ait donné à Poutine sa légitimité, une scène mondiale, aucune responsabilité, et n’ait rien reçu en retour. Notre crainte est que ce n’était pas de la diplomatie—c’était juste du théâtre.

> Les Américains ressentent l’impact de l’agenda énergétique imprudent du GOP : les installations manufacturières ferment, des gens sont licenciés et les coûts diminuent.

> Le rapport sur l’inflation de cette semaine montre que les tarifs augmentent les prix pour tous les Américains. Mais Trump continue de mentir alors que le peuple américain en paie le prix.

> C’est le 15 août, la date limite pour que Trump et Bondi nous communiquent les fichiers Epstein en vertu de la règle des 5. Ils enfreignent maintenant la loi pour cacher les dossiers. Le sénateur Thune doit nommer un avocat pour défendre le Sénat devant le tribunal et obtenir les dossiers. S’il choisit la complicité—nous les poursuivrons nous-mêmes.

> Donald Trump a essayé de détourner l’attention des dossiers Epstein et des républicains de la Maison qui s’enfuient pendant leurs vacances Epstein. Nous n’allons pas le laisser faire.

> Aujourd’hui, à l’occasion du 90e anniversaire de la loi sur la sécurité sociale: nous organisons une journée d’action de la sécurité sociale pour faire front commun contre les attaques dévastatrices de Trump.

> Trump a promis de baisser les prix dès le premier jour. Les familles américaines à travers ce pays souffrent parce qu’il ne l’a pas fait.

> Peu importe à quel point Trump veut licencier tout le monde pour qu’ils lui mentent sur les chiffres, il ne peut pas changer l’économie. Ses tarifs, son soi-disant « Big, Beautiful Bill », son chaos font grimper l’inflation.

> Les tarifs imprudents de Trump, l’horrible Big Ugly Bill et les cadeaux sans fin aux ultra-riches ont allumé le bouton d’alarme sur des prix plus élevés—maintenant les travailleurs américains paient la facture en totalité.

> Trump m’a dit d’«aller en enfer» quand il a envoyé les républicains du Sénat chez eux sans rien parce que les démocrates du Sénat étaient forts. Je suis fier de ça. Il peut le dire encore, encore et encore.

> Alors que l’administrateur Trump ment aux Américains qui travaillent dur, lui arrache ses avantages et mène notre économie à sa perte: les démocrates du Sénat parcourent la nation, parlant aux Américains face à face et disant la vérité. Les républicains s’inclinent devant Trump, mais nous défendons la démocratie.

> C’est le prix des douloureuses taxes tarifaires de Trump : les petites entreprises ont perdu 11 000 emplois en juillet, dont 1 900 ici même à New York. Je continuerai à me battre pour protéger les petites entreprises de la guerre commerciale chaotique de Trump.

 

Barack Obama (ancien président des Etats-Unis) 
> Je suis tellement fier des démocrates de la Chambre des représentants du Texas et du travail qu’ils ont accompli. Leur volonté de se mettre en danger pour souligner l’assaut actuel contre notre démocratie a montré un exemple de ce que nous devons tous faire.

> Depuis que nous avons adopté la loi sur les soins abordables, les républicains ont essayé à maintes reprises de l’abroger. Et à maintes reprises, ils ont échoué — en partie parce que des millions de personnes dépendent maintenant de l’ACA pour des soins de santé abordables et de qualité.
Maintenant, les républicains essaient quelque chose de différent : affaiblir discrètement la loi et espérer que vous ne le remarquerez pas. Nous ne pouvons pas les laisser faire.
C’est à nous tous de voter pour des leaders dans chaque élection qui amélioreront notre système de santé, et non pas le saper. Appelez votre membre du Congrès aujourd’hui et tenez-le responsable.

 

Bill Clinton (ancien président des Etats-Unis) 

Hillary Clinton (ancienne secrétaire d’Etat) 
> Qui paiera les coûts des tarifs douaniers de Trump? Vous.

> [Agression de Poutine contre l’Ukraine et sommet Trump-Poutine] Si Donald Trump négocie la fin de la guerre de Poutine contre l’Ukraine sans que l’Ukraine n’ait à céder du territoire, je le nommerai moi-même pour un prix Nobel de la paix.

Trump devrait savoir maintenant qu’il ne rencontre pas un ami des États-Unis aujourd’hui.
Il rencontre un adversaire qui veut la destruction de l’Amérique et la fin de toute l’alliance occidentale.

> D’une part, les responsables républicains se qualifient de « combattants ». De l’autre, ils deviennent des pleurnicheurs à l’idée de mettre le pied dans les rues de DC et les métros de New York que les écoliers littéralement naviguent chaque jour sans incident. De vrais trucs macho.

> Parmi les suppressions du rapport sur les droits humains de l’ère Trump de cette année : les droits des femmes.  À peine une mention pour la moitié de l’humanité. À la fois scandaleux et pathétique.

> Tump ordonne d’arrêter toute collecte de données qui ne se passe pas comme il veut. Voir : morts de la covid19 sous sa présidence, ses terribles chiffres de création d’emplois. Est-ce qu’il va interdire le vote d’approbation présidentielle ensuite?

> Vous savez comment les gens qualifient les femmes d’hystériques pour avoir prédit que la droite allait faire tomber Roe c. Wade (ce qu’ils ont fait) et ensuite attaquer l’accès à la contraception (ce qu’ils font)? Écoute-moi quand je dis que le droit de vote des femmes est la prochaine étape.

> Alors que vous écoutez un Trump dérangé essayer de justifier le déploiement de la Garde nationale à DC, voici la réalité: la criminalité violente dans DC est à son plus bas niveau depuis 30 ans.

 

● Japon 
♦ Parti démocrate constitutionnel
> Le rassemblement de 8h15 pour commémorer les victimes de la guerre et promettre la paix, avec la présence de Showichi Kondo, membre de la Chambre des représentants
Le 15 août, au cimetière de guerre de Chidorigafuchi de Tokyo, le «Rassemblement de 8 h 15 pour la commémoration des victimes de guerre et l’engagement en faveur de la paix» organisé par le Forum pour la paix et les droits de l’homme et l’environnement (abrégé: «Forum de la paix», un groupe de mouvement pour la paix composé de syndicats et d’autres), s’est tenu.
Les représentants du Comité d’échange du Parti Démocratique Constitutionnel et des Entreprises, M. Shoichi Kondo, membre de la Chambre des Représentants, ont assisté à la réunion, ont lu «Autour du 80e anniversaire de la guerre» de Yoshihiko Noda et a exprimé ses vœux avec condoléances.
Les autres membres du parti étaient des membres de la Ligue parlementaire constitutionnaliste et non partisane «Forum constitutionnel», Tomoko Abe et Yuki Waseda.

 

Yoshihiko Noda (président)
> [Discours représentatif à l’anniversaire de la fin de la guerre dans 80 ans]
Aujourd’hui, nous célébrons le 80e anniversaire de la fin de la guerre. En ce jour, nous présentons nos plus sincères condoléances aux trois millions de victimes, y compris les militaires, les civils et les civils innocents qui ont perdu la vie dans la guerre. Je réfléchis aussi profondément aux dommages et aux souffrances causés par l’invasion et la domination coloniale de nombreux pays, et j’exprime mes sincères condoléances aux victimes d’Asie et d’autres pays.
La paix et le développement de notre pays aujourd’hui sont basés sur les efforts de nos prédécesseurs qui ont surmonté de nombreuses difficultés et épreuves, en prenant le douloureux remords de la guerre passée comme une nation de paix cohérente après la guerre, et en surmontant de nombreuses difficultés et épreuves. Nous devons également nous rappeler que de nombreux pays et personnes ont répondu à la réconciliation afin d’établir la position de notre pays dans la communauté internationale actuelle. Il est de notre responsabilité permanente de poursuivre nos efforts pour construire une relation amicale tournée vers l’avenir, basée sur le pacifisme pour une coexistence pacifique avec les pays du monde entier, en particulier les pays asiatiques.
Aujourd’hui, le monde fait face à des défis et des changements sans précédent. De nombreux défis déstabilisent le monde, notamment des changements rapides dans l’équilibre mondial, des guerres en Ukraine et à Gaza qui menacent l’ordre international sous la primauté du droit, des tentatives pour changer le statu quo par la force, les disparités et la pauvreté entre et au sein des pays, ainsi que le changement climatique. Nous devons tirer la sonnette d’alarme contre le flot du protectionnisme excessif, du nationalisme et du nationalisme. Ce sont les facteurs qui menacent la paix. Nous, les démocrates constitutionnels, sommes convaincus que tirer des leçons de l’histoire, ne jamais promouvoir la division, promouvoir la compréhension mutuelle, reconnaître la diversité et résoudre divers problèmes par la coopération internationale et le dialogue sont les voies vers une paix et une prospérité véritables.
Aussi, lors de la grande bataille précédente, pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, une bombe atomique a été larguée sur Hiroshima le 6 août et Nagasaki le 9 août. En racontant la réalité des bombardements atomiques, le mouvement pour l’abolition des armes nucléaires a été très apprécié par la communauté internationale, et en décembre de l’année dernière, l’Association japonaise de Daejeon a remporté le prix Nobel de la paix. Cependant, loin de réduire la menace des armes nucléaires, le régime de non-prolifération est au point mort et les nouveaux développements nucléaires s’accélèrent.
Il y avait des déclarations qui justifiaient le bombardement des installations nucléaires iraniennes en les comparant au bombardement atomique d’Hiroshima et de Nagasaki. De telles actions et déclarations sont inacceptables. De plus, lors des élections à la chambre haute, j’ai sauté sur la théorie des armes nucléaires. En tant que seul pays à avoir subi une attaque nucléaire, nous devons adhérer aux trois principes non nucléaires et clairement nous opposer à de telles affirmations. De plus, nous ne devons pas surmonter l’expérience de la bombe atomique et continuer à la diffuser dans le monde afin que l’humanité n’utilise plus jamais d’armes nucléaires.
Dans les difficultés de l’après-guerre, le Japon a emprunté le chemin d’une nation pacifique et accumulé la diplomatie de paix. Le Parti Démocratique Constitutionnel est fier que notre pays n’ait jamais été en guerre depuis 80 ans après la guerre, et il en tire une leçon, et fait face sincèrement au monde, sans oublier les tragédies et erreurs du passé. Et aujourd’hui, dans la 80e année de la fin de la guerre, afin de renouveler notre détermination pour une paix plus forte et un engagement à ne pas faire la guerre, d’approfondir la coopération et la compréhension chez nous et à l’étranger, et de construire un monde pacifique et meilleur pour les générations futures, pour que notre pays ne répète plus jamais le fléau d’une telle guerre, et pour qu’il n’y ait plus de guerre du monde je jure encore que je continuerai à faire tous les efforts.

 

● Norvège
Senterpartiet
> [Nous renforçons notre préparation, mais qui en assume la responsabilité ?]
Au Senterpartiet [Parti du Centre], nous pensons qu'il n'est pas possible d'assurer une bonne préparation sans prendre au sérieux les expériences des hommes et des femmes. Il ne s'agit pas d'une lutte des sexes, mais de réalisme. Une société a besoin à la fois de ceux qui construisent les structures et de ceux qui assurent le bon fonctionnement quotidien.
Tout le monde parle de préparation. Il est question de sécurité, de défense, de stocks et de systèmes. Mais nous devons également nous poser une question fondamentale : qu'est-ce que la préparation, au juste, et qui en est responsable ?
Trop souvent, la préparation se réduit à une discussion sur les routes, les entrepôts, la police et la défense. Tout cela est important. Mais ce n'est qu'une partie du tableau. L'autre partie concerne les personnes, celles qui sont réellement présentes lorsque quelque chose se produit. Et c'est là que la droite échoue souvent.
Deux perspectives, une seule préparation
Les hommes et les femmes ont souvent des approches différentes de la préparation. Les hommes parlent volontiers de routes, d'armes et d'équipements. Les femmes parlent de santé, de soins, de services de sage-femme, d'école et d'enfants. Ce sont des généralisations, certes, mais elles en disent long sur les expériences qui sont mises en avant dans l'élaboration des politiques.
Une bonne préparation nécessite les deux perspectives. Car il ne sert à rien d'avoir des hélicoptères et des stocks s'il n'y a pas d'infirmières, d'infirmières de santé ou d'enseignants sur le terrain. Lorsque la pandémie frappe, que l'électricité est coupée ou que les inondations arrivent, c'est la première ligne qui nous soutient. Et la première ligne est souvent féminine.
Pourtant, nous constatons que des partis tels que le FrP et le Høyre continuent de privilégier les réductions d'impôts plutôt que le renforcement de la santé et de la préparation. Ils parlent haut et fort de sécurité, mais réduisent les moyens qui garantissent réellement la sécurité au quotidien.
La préparation des districts ne se limite pas aux routes
Dans les districts, cela est particulièrement évident. Lorsque les services d'obstétrique sont supprimés, que les centres de santé ferment et que les services d'ambulance sont réduits, la sécurité s'en trouve également affaiblie. La préparation concerne également les personnes qui ont la force de vivre et de travailler dans les villages. Les femmes déménagent lorsque les services d'obstétrique et les soins de santé disparaissent. Sans sécurité au quotidien, les promesses en matière de transports et de stocks de secours ne servent pas à grand-chose.
Nous avons besoin des deux perspectives
La préparation n'est pas seulement une question de stocks et de logistique. Il s'agit également de relations, de proximité et de confiance. Il s'agit de connaître la communauté locale. Il s'agit d'être là quand cela compte vraiment.

Votez pour une sécurité sur laquelle vous pouvez compter
Lorsque vous voterez en septembre, ne votez pas seulement pour ceux qui crient le plus fort en faveur de la sécurité. Votez pour ceux qui savent réellement ce qu'exige la sécurité.
Au Parti du Centre, nous construisons la préparation – et nous la portons. Votez pour la sécurité dans tout le pays. Votez pour des personnes qui prennent au sérieux les femmes et les communautés locales. Votez pour le Parti du centre.

 

● Royaume Uni 
♦ Liberal democrats 
> Les démocrates libéraux sont en tête avec les jeunes électeurs. Les gens qui sont déçus et frustrés par le Parti travailliste se tournent vers les Lib Dems.

> Le gouvernement est coupable d’une faiblesse choquante en ce qui concerne la Chine.  D’abord British Steel, puis la super ambassade, et maintenant la vente d’une grande partie de notre infrastructure essentielle en matière d’eau. Il est temps qu’ils prennent nos infrastructures nationales critiques plus au sérieux.

> 970 personnes sont mortes l’année dernière de chaleur extrême dans les maisons de soins et les hôpitaux. Le gouvernement doit garder les bâtiments frais, protéger notre NHS contre la chaleur et protéger les personnes âgées et vulnérables, avec des installations adaptées au 21e siècle.

 

Ed Davey (leader) 
> [Agression de Poutine contre l’Ukraine et sommet Trump-Poutine] Il est clair que Poutine ne veut pas la paix. La tentative de Trump de lui parler gentiment pour conclure un accord a échoué, il est donc temps que Trump se montre enfin ferme. Le Royaume-Uni devrait saisir les actifs russes pour aider l’Ukraine aujourd’hui, et pousser les États-Unis à faire de même.

> [Agression de Poutine contre l’Ukraine et sommet Trump-Poutine] Peu importe ce que Poutine et Trump s’organisent en Alaska, l’Europe se tient aux côtés de l’Ukraine.  Leur combat est notre combat.

> [Agression de Poutine contre l’Ukraine et sommet Trump-Poutine] Si Trump vend l’Ukraine, la Grande-Bretagne doit diriger une coalition de volontaires pour défendre notre continent sans lui.

> il y a 80 ans aujourd’hui a vu la fin de la Seconde Guerre mondiale et la victoire sur les forces du fascisme. En ce jour anniversaire de la VJ, nous rendons hommage à tous ceux qui ont combattu en Asie et dans le Pacifique pour défendre notre démocratie et notre liberté. Nous n’oublierons pas.

> C’est presque comme si une partie des médias avait peur de leur propre ombre en ce qui concerne Nigel Farage et ses semblables.

> Les démocrates libéraux sont fermement engagés à combattre le racisme, les préjugés et la discrimination sous toutes ses formes.
Nous sommes un pays de nombreuses et fières traditions, dont l’une offre d’asile aux réfugiés fuyant la guerre et les persécutions. De nombreuses personnes sont venues dans notre pays à une époque où les besoins étaient grands et ont grandement enrichi notre économie, notre culture et nos communautés.
L’été dernier, nous avons condamné sans réserve les émeutes sans loi qui ont vu une petite minorité de voyous –encouragés par des prêcheurs haineux et des théoriciens du complot – ciblant certains des plus vulnérables de notre société, en particulier les demandeurs d’asile. Tous les dirigeants politiques doivent faire tout ce qui est en leur pouvoir pour empêcher que ces scènes épouvantables ne se reproduisent.
Mais l’été dernier a également vu le meilleur du peuple britannique. Tous ceux qui se sont réunis avec amour et compassion pour pleurer Bebe King, Elsie Dot Stancombe et Alice da Silva Aguiar, les trois petites filles horriblement assassinées à Southport. Et tous ceux qui se sont tenus pacifiquement en solidarité contre les émeutes. Qui ont rejeté avec force le racisme et l’islamophobie. C’est ce que nous sommes : un pays attentionné, pas un pays de violence. Une nation de lois et de décence, pas de haine et d’anarchie. Et nous devons nous assurer que c’est ce qui reste.

 

● Suisse 
♦ Le Centre 
> La discussion sur les centrales nucléaires n’apporte pas de contribution concrète à la transition énergétique, dont la réalisation prend des décennies ; cette transition doit avoir lieu maintenant !
En raison d’un manque de rentabilité, personne ne construirait une nouvelle centrale; personne ne l’assurerait. En outre, elles créent une dépendance vis-à-vis de l’étranger et ne sont pas durables.
Au lieu de parler de nouvelles centrales, il faut maintenant aller de l’avant et accélérer la production d’électricité à partir des énergies renouvelables locales. C’est ainsi que nous créons la sécurité d’approvisionnement.

> L’acquisition du F-35 reste essentielle pour la sécurité de la Suisse
Aujourd’hui, le Conseil fédéral a communiqué au sujet de l’acquisition de l’avion de combat F-35, en précisant que la Suisse ne peut pas imposer de prix fixe. Le Centre salue que le Conseil fédéral maintienne néanmoins l’acquisition du F-35 et respecte le crédit d’environ 6 milliards de francs approuvé par le peuple. De nouveaux avions de combat sont essentiels à l’avenir pour garantir la sécurité de l’espace aérien suisse.
Le Centre se félicite que le Conseil fédéral ait apporté aujourd’hui des clarifications au sujet de l’acquisition du F-35. Les États-Unis ne sont pas disposés à changer de position. La Suisse doit accepter qu’elle ne puisse pas imposer le prix fixe. Une précision importante compte tenu de nos relations actuelles avec les États-Unis. Il convient de rappeler et de reconnaître que le Conseil fédéral avait, lors des négociations de l’époque, tenté d’obtenir les meilleures conditions possibles pour la Suisse. De plus, des expertises externes publiées également aujourd’hui confirment que la Suisse devait bien partir du principe que les coûts négociés avec les États-Unis constituaient un prix fixe.
Néanmoins, le Conseil fédéral entend maintenir l’acquisition des avions de combat F-35 et s’engage à juste titre en faveur d’une solution conforme aux résultats de la votation populaire du 27 septembre 2020, lorsque la population avait approuvé un crédit d’environ 6 milliards de francs. Pour protéger l’espace aérien suisse, l’acquisition de nouveaux avions de combat est essentielle. De plus, le F-35 permettra à la Suisse de renforcer la coopération internationale et de contribuer à la sécurité en Europe, d’autant plus qu’une douzaine d’États européens misent également sur le F-35 à l’avenir.

> Les primes des caisses-maladie pèsent de plus en plus sur les budgets des ménages - y compris avec un potentiel d’économie. Nous devons enfin freiner la croissance des coûts ! Notre manifeste pour la santé propose des moyens de parvenir à des soins de santé abordables pour tous.

 

♦ Vert’libéraux 
> [Soutien aux accords bilatéraux avec l’Union européenne] Devant les délégué·e·s du PVL Suisse, le président Jürg Grossen et la vice-présidente Céline Weber ont réaffirmé le soutien du Parti aux nouveaux accords avec l’UE. Ceux-ci ont pris encore plus d’importance depuis l’imposition à la Suisse des droits de douane prohibitifs par le gouvernement américain. Une vision partagée par les deux experts de Swissmem et de l’Université de Saint-Gall invités à prendre la parole lors de l’assemblée des délégué·e·s du PVL pour expliquer les conséquences de cette guerre commerciale pour notre pays et nos entreprises.
« Les admirateurs de Trump ont pris les commandes au sein de l’UDC » s’exprimait Jürg Grossen, président du PVL Suisse, en ouverture de l’assemblée des délégué·e·s virtuelle du Parti, qui s’est tenue aujourd’hui. À ses yeux, il est inexplicable que l’UDC se prosterne devant le président américain, alors même qu’il nous impose des droits de douane de 39%. En même temps, le plus grand parti du pays peint le diable sur la muraille concernant les Bilatérales III qui, elles, permettent justement d’éviter que notre principal partenaire commercial nous impose ses lois, a ajouté M. Grossen.
Mais quelles seront les conséquences de ces taxes douanières pour la Suisse et que pouvons-nous faire ? Le président de la faîtière de l’industrie technologique Siwssmem, Martin Hirzel et Stefan Legge de l’Université de Saint-Gall ont apporté des éléments de réponse à ce sujet aux délégué·e·s du PVL. Le dernier cité soulignait dans sa présentation l’importance qu’ont pour la Suisse les trois grands partenaires commerciaux que sont l’UE, les EUA et la Chine et à quel point il est essentiel de conclure des accords de libre-échange avec de nouveaux États. Le président de Swissmem a, quant à lui, mis en garde qu’« un quart des entreprises doit craindre une perte de leurs activités américaines ». Les grandes entreprises pourraient à moyen-terme délocaliser leur activité en lien avec les États-Unis, tandis que les PME tenteront de l’adapter à de nouveaux marchés ou mettront en place des coopérations avec des entreprises partenaires américaines. « Tout cela coûte du temps et de l’argent ! », a expliqué M. Hirzel. Pour lui également, la conclusion des Bilatérales III est devenue d’autant plus importante. La faîtière soutient le nouveau paquet d’accords.
À la vice-présidente du Parti, Céline Weber, d’ajouter : « Plus que jamais, nous devons mettre en avant les solutions que nous avons toujours préconisées pour notre économie, afin d’aider nos entreprises dans ce contexte difficile : innovation, accords bilatéraux avec l’Union Européenne, accords de libre-échanges, extension du chômage partiel, etc. ». La conseillère nationale vaudoise a également insisté sur le fait que la Suisse ne peut pas se permettre de s’isoler dans le monde tel un fameux village de bande-dessinée : « si les gaulois d’Astérix ont la potion magique et
peuvent se permettre le «Alleingang», la réalité que nous vivons ici en Suisse est bien différente. Ainsi il est dans notre intérêt de soigner nos relations avec des voisins qui, eux, partagent les mêmes valeurs que nous. »
Pour terminer, Mme Weber a tenu à répondre aux opposant·e·s des nouveaux accords avec l’UE : « Penser que nous serons plus souverains en refusant les accords est un leurre. Cela aura au contraire pour conséquence de nous mettre encore plus à la merci des grandes puissances, de nous reléguer au rang de simples observateurs qui subissent.
Refuser les accords, ce n’est pas garantir plus de souveraineté, c’est accepter de devenir un État de seconde zone, et laisser nos enfants en payer les pots cassés, en abandonnant notre responsabilité. Car non, on ne devient pas plus souverain parce qu’on est plus nombriliste. ».

> Au lieu de miser sur une énergie sûre, abordable et propre, le Conseil fédéral rêve de nouvelles centrales nucléaires.
Trop cher.
Trop tard.
À côté de nos besoins. Le PVL dit clairement non à de nouvelles centrales nucléaires!

> L’acquisition du nouvel avion de combat risque d’être clouée au sol avant même que le F-35 ait pu décoller en Suisse.
Les États-Unis persistent à réclamer des coûts supplémentaires de près de 25 % pour la commande d’avions de combat F-35. Il s’agit là d’une erreur lourde de conséquences commise par notre gouvernement. Le Conseil fédéral ne peut pas simplement passer à autre chose, il doit présenter une solution qui s’inscrive dans le cadre approuvé par la population – ou se soumettre à nouveau au vote populaire. Sinon, l’accord risquerait de s’écraser.
Le Conseil fédéral a présenté le F-35 comme l’avion de combat le plus avantageux pour la Suisse, disponible à un prix fixe de 6 milliards de francs. Or, ce n’est pas le cas. Depuis aujourd’hui, il est clair que les Américains ne céderont pas sur le supplément de prix et exigent jusqu’à 1,3 milliard de plus pour leur avion de combat.
« Après le non au Gripen, le Conseil fédéral nous avait promis de mener un processus d’acquisition professionnel et juridiquement fondé, et nous avait présenté le F-35 comme l’offre la plus avantageuse sur les plans économique, technique et militaire, avec un prix clairement affiché. C’est également ce sur quoi se sont appuyés les citoyens et citoyennes qui ont voté oui de justesse à l’acquisition des avions. Aujourd’hui, tout a changé. Cela s’apparente à un manquement au devoir de diligence », souligne Beat Flach, conseiller national et spécialiste en politique de sécurité.
« Pour le PVL, il est hors de question que la Suisse accepte simplement ces surcoûts », ajoute-t-il. Le gouvernement se doit d’agir, car c’est lui qui a conduit la Suisse dans cette impasse. « Il doit trouver une solution qui respecte le plafond budgétaire de 6 milliards, par exemple en achetant 30 avions de combat au lieu de 36 ou en conservant la possibilité d’acquérir les six F-35 restants, à condition que le peuple approuve cet achat pour un montant supplémentaire de 1,3 milliard .», s’exprime M. Flach.
Nous attendons avec impatience les solutions que proposera le Conseil fédéral fin novembre.

> Le gouvernement cède devant le lobby nucléaire et ignore plusieurs décisions populaires
Le Conseil fédéral a cédé face au lobby nucléaire. Le PVL s’oppose fermement à la décision d’autoriser la construction de nouvelles centrales nucléaires. Elle met ainsi en péril le développement des énergies renouvelables décidé par le peuple.
Par cette décision, notre gouvernement passe outre plusieurs votations populaires. Il agit ici de manière purement idéologique et soutient la cause de petites organisations individuelles au lieu de tenir compte de la volonté de la population.
« Les centrales nucléaires et l’électricité qu’elles produisent sont beaucoup trop chères, une nouvelle centrale nucléaire arriverait beaucoup trop tard et les réacteurs nucléaires, avec leur production d’électricité rigide, ne répondent absolument pas à la demande », explique Jürg Grossen, président du Parti
Si nous voulons des prix de l’électricité raisonnables pour les consommateurs et un approvisionnement sûr en électricité, la Suisse doit avant tout développer les énergies renouvelables et conclure l’accord sur l’électricité avec l’UE.
« La levée de l’interdiction de construire de nouvelles centrales ne ferait qu’engendrer de nouvelles incertitudes et freiner le développement nécessaire des énergies renouvelables. En agissant ainsi, le Conseil fédéral fait fi de la volonté populaire qui a pourtant clairement soutenu le développement des énergies renouvelables. Un très mauvais signal pour notre démocratie. », souligne la vice-présidente et conseillère nationale Céline Weber.

> Position du PVL sur la situation dans les territoires palestiniens et en Israël
Nous appelons à un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Gaza. La famine qui y règne doit être arrêtée sans délai. L’approvisionnement de la population en aliments, eau et médicaments doit être garanti en tout temps. De plus, le gouvernement israélien doit cesser toute planification d’annexion de territoires palestiniens. Au contraire, toutes les parties doivent faire des pas concrets en faveur d’une solution à deux États.
Si le gouvernement israélien ne devait pas prendre de mesures pour résoudre la crise humanitaire d’ici à l’Assemblée Générale de l’ONU en septembre, la Suisse doit se tenir prête à reconnaître l’État palestinien. La condition pour ceci doit être que le Hamas libère tous et toutes les otages, dépose les armes et accepte de renoncer à jouer un rôle dans l’administration de Gaza à l’avenir.
La protection des populations civiles doit être la priorité absolue. L’offensive continue de l’armée israélienne à Gaza ainsi que le blocus de l’aide humanitaire violent les principes fondamentaux du droit international humanitaire et ne peuvent être justifiés dans leur brutalité. Les civils ne doivent jamais devenir des cibles.
Le gouvernement israélien a l’obligation de permettre un accès sans restriction aux organisations humanitaires et aux Nations Unies dans les zones touchées. Nous appelons toutes les parties au conflit à respecter scrupuleusement le droit international humanitaire et à œuvrer sans délai en faveur d’un cessez-le-feu.
En tant qu’État dépositaire des Conventions de Genève, la Suisse et le Conseil fédéral doivent assumer leurs responsabilités : par des initiatives diplomatiques concrètes visant à faire respecter le droit international, par un soutien actif à l’accès humanitaire et par un engagement en faveur de la libération de tous les otages détenus par le Hamas.
Nous réitérons notre condamnation la plus ferme de l’attentat terroriste du 7 octobre 2023 ainsi que des prises d’otages perpétrées par le Hamas. Si les indications selon lesquelles le Hamas détourne de l’aide humanitaire pour financer ses activités venaient à se confirmer, il s’agirait là aussi d’un grave crime contre le droit international. Nous appelons avec insistance le Hamas à libérer tous les otages et à garantir que les hôpitaux et les écoles ne soient plus utilisés comme lieux de repli.
Parallèlement, nous sommes préoccupés par la montée de l’antisémitisme. Celui-ci touche de nombreuses personnes de confession juive qui ne portent aucune responsabilité dans les actes du gouvernement israélien.

 

Céline Weber (vice-présidente)
> Refuser les accords bilatéraux [avec l’UE], ce n’est pas garantir plus de souveraineté, c’est accepter de devenir un État de seconde zone.

> Après les taxes douanières américaines de 39%, voilà venus des F-35 [avions militaires américains] plus chers . Il est temps que la Suisse se tourne vers des partenaires fiables.

> Le Conseil fédéral veut lever l'interdiction de nouvelles centrales nucléaires. Un très mauvais signal pour notre démocratie. Le peuple a clairement soutenu le développement des énergies renouvelables. Respectons-le!

 

● Venezuela
♦ Vente Venezuela
María Corina Machado (leader)
> Nikoll est un cher compagnon de lutte, membre de notre organisation depuis 8 ans et l’un des milliers de jeunes qui ont décidé de donner tout pour notre liberté!
Nikoll Arteaga, secrétaire politique d’État de Vente Venezuela à Carabobo et leader de sa communauté, San Diego, a été enlevé à Valence il y a 22 jours. Des fonctionnaires armés l’ont emmené de force à minuit et le retiennent depuis lors.
Nikoll est un héros de cette entreprise. C’est un garçon incroyable; travailleur, intelligent et aimé par tous.
Ecoutez-moi : nous allons libérer chacun de nos héros emprisonnés et aussi 30 millions de Vénézuéliens !

> Les Vénézuéliens sont déterminés à libérer le Venezuela et à construire une grande nation.
Le Venezuela va passer d’être le hub criminel des Amériques à devenir le Hub énergétique des Amériques.
Nous serons le meilleur allié commercial, énergétique et sécuritaire des États-Unis dans la région.
Des millions de Vénézuéliens retourneront travailler très dur pour que nous puissions ensemble relever notre pays des ruines.
Nous allons réaliser le miracle vénézuélien!
Tous les Vénézuéliens vivront avec dignité et liberté, et nous ramènerons nos enfants à la maison !