2005-2025: 20 ANS D'INFORMATION SUR LE CENTRE ET LE CENTRISME

dimanche 20 juillet 2025

La Quotidienne centriste du 20 juillet 2025. Pesticides – une pétition pour faire peur ou justifiée?


La Gauche et l’extrême-gauche ont trouvé une nouveau combat contre le monde agricole: l’abrogation de la loi Duplomb qui a été votée par le Parlement et accueillie avec satisfaction par les agriculteurs.

Pour s’attaquer à cette loi et, par là-même à Emmanuel Macron et au gouvernement qui ne sont pourtant pas à l’initiative de celle-ci, la Gauche a introduit des recours devant le Conseil constitutionnel et a suscité une pétition par une «étudiante» qui affirme vouloir lutter contre l’utilisation l’acétamipride, pesticide de la famille des néonicotinoïdes qui avait été d’abord interdite par le gouvernement mais réautorisé par la loi Duplomb parce l’Union européenne permet son utilisation jusqu’en 2033.

Rappelons que ce pesticide est indispensable aux producteurs de betteraves ou de noisettes alors que les apiculteurs estiment qu’il est un tueur d'abeilles.

Quant aux effets négatifs contre les humains, les scientifiques ne peuvent encore conclure.

Cette pétition a été signée par plus d’un million de personnes ce qui permet au PS, à Les écologistes et à LFI de monter au créneau pour mener une bataille en arguant, notamment, que la loi est illégitime et illégale alors même qu’elle a été votée majoritairement par les députés et les sénateurs.

Au-delà de cette polémique politicienne, cette pétition pose le problème de l’utilisation des pesticides et plus particulièrement de certains d’entre eux qui sont potentiellement dangereux.

Le problème est la totale instrumentalisation par les pro et les anti pesticides des études scientifiques qui ne permet guère au grand public de pouvoir se faire une opinion avec une information citoyenne impartiale.

Cette pétition pose d’ailleurs la question plus large de la réponse émotionnelle de la population face à des affirmations alarmantes, une stratégie souvent utilisée par les populismes et les extrémismes.

En l’espèce, à la lecture de cette pétition, on comprend que c’est la peur qui est mise en avant pour un combat qui manque encore de certitudes scientifiques.

Reste à savoir à qui le doute doit profiter au vu des enjeux de chaque camp.

 

[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour] 

 

 


Propos centristes. France – «La sécurité, la liberté et l’avenir de l’Europe sont liés au destin de l’Ukraine» / «En 2029, nous serons de nouveau à 3% de déficit» / «Défendre notre industrie, c’est défendre notre souveraineté» / «Le dérèglement climatique, c’est notre quotidien» / «L'héritage des Lumières est foulé aux pieds» / «Le chômage des jeunes n'est pas une fatalité»…


Voici une sélection, ce 20 juillet 2025, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France. 

► Emmanuel Macron (Président de la République)
> Je viens de m’entretenir à l’instant avec le Président Zelensky. Il est plus que jamais nécessaire de rappeler que la sécurité, la liberté et l’avenir de l’Europe sont étroitement liés au destin de l’Ukraine. C’est pourquoi, avec nos partenaires, nous continuons de soutenir le peuple ukrainien. Cette détermination, nous l’avons réaffirmée jeudi dernier lors du Sommet de la coalition des volontaires, que nous avons copresidé avec le Premier ministre Starmer, qui a réuni 30 chefs d’État et de gouvernement ainsi que, pour la première fois, des représentants américains. Tous ensemble, nous intensifions la pression sur la Russie pour obtenir un cessez-le-feu inconditionnel et l’ouverture de négociations en vue d’une paix solide et durable. Je salue à cet égard l’adoption ce matin par l’Union européenne d’un nouveau paquet de sanctions sans précédent contre la Russie. Les attaques russes doivent cesser immédiatement. Dans l’épreuve, dans l’espérance, la France est et restera aux côtés de l’Ukraine.

> Je salue l’accord de principes par la RDC et le M23/AFC grâce à la médiation du Qatar et de son Émir. Pour le peuple congolais et la région des Grands Lacs, la dynamique de paix recrée l'espoir et la confiance. La France poursuira ses efforts en soutien de la paix.

> Je salue la rencontre élargie sur la question chypriote qui vient de se tenir à New York, sous l’égide du Secrétaire général des Nations Unies. Cette nouvelle réunion, après celle de Genève en mars, avec l’adoption de nouvelles initiatives de coopération annoncées par Antonio Guterres témoignent d’une dynamique positive vers le rétablissement de la confiance. Je l’encourage pour mener à la reprise des négociations, pour un règlement juste et durable de la question chypriote, sur la base d’une fédération bizonale et bicommunautaire, dans le respect des paramètres définis par le Conseil de sécurité et de l’acquis communautaire. La France soutient les efforts de médiation du Secrétaire général et de son Envoyée personnelle et se tient prête à accompagner ce processus.

> Bienvenue pour votre première visite officielle en France, Chancelier Stocker. L’Autriche et la France travaillent ensemble face aux grands défis internationaux et œuvrent pour la compétitivité économique européenne et la sécurité du continent.

 

► Gouvernement
[Nota: Ce gouvernement est dirigé par un centriste, François Bayrou ; nous avons donc décidé de reprendre les propos de tous les ministres puisqu’ils agissent sous l’autorité d’un Président de la République et d’un Premier ministre centristes/centraux ; néanmoins nous avons fait une distinction avec d’un côté les ministres centristes-centraux et les autres puisqu’il s’agit d’un gouvernement de coalition du fait que le Président de la République et le Premier ministre ne disposent pas d’une majorité à l’Assemblée nationale]

Ministres centristes/centraux
Jean-Noël Barrot (ministre de l’Europe et des Affaires étrangères)
> [Discours en ouverture des Ateliers de l'Institut français]
Je me réjouis de vous voir si nombreux aujourd'hui, réunis autour de la culture, cette vocation qui nous anime au quotidien. Je remercie l'Institut français, sa présidente et toutes les équipes, pour l'organisation de cette journée.
Le 13 juillet, le Président de la République l'a dit clairement : la liberté n'a jamais été si menacée depuis 1945. C'est pourquoi il a annoncé des efforts d'investissement considérables à destination de nos Armées. C'est pourquoi la Nation est désormais engagée dans un effort historique de réarmement.
Mais ce réarmement ne peut être que militaire. Il passe aussi par les armes de l'esprit : la culture, le savoir, la pensée.
Ces armes sont celles de la conscience. Celles qui nous donnent la force morale pour résister au réveil des empires, et au retour de la force brutale.
À 1.800 kilomètres d'ici, le peuple ukrainien se bat pour sa souveraineté, les armes à la main, à 1 contre 10. Mais la bataille se joue aussi dans les esprits. Il y a quelques mois, j'étais sur la ligne de front, à Soumy, d'où partit l'offensive de Koursk et qui est aujourd'hui bombardée, et occupée. J'ai vu les soldats. J'ai vu les canons César et les missiles Aster fournis par la France. Mais j'ai vu aussi le musée des Beaux-Arts de Soumy, ses collections menacées et l'angoisse de son directeur face aux risques de bombardements russes. Le gouvernement français a accordé le soutien de la France pour qu'il puisse protéger les oeuvres d'art, le patrimoine et la mémoire ukrainienne.
Parce que, oui, nous croyons aux armes de l'esprit.
Ce matin, mon message est simple : aujourd'hui, l'héritage des Lumières est contesté. Parce que la France incarne cet héritage, elle est attaquée. Et face à ces attaques, notre arme la plus puissante dissuasive, c'est notre puissance culturelle.
Je le disais, l'héritage des Lumières est aujourd'hui contesté, il est foulé aux pieds.
Les Lumières, c'est d'abord le primat du droit sur la force, et c'est le respect en toutes circonstances de la dignité de la personne humaine.
Mais où est la dignité des 20.000 enfants ukrainiens arrachés à leurs parents et déportés en Russie, dans des camps de redressement?
Où est la dignité des 30 millions de Soudanaises et Soudanais au bord de la famine?
Où est la dignité des 8 millions de personnes déplacées par la force à l'est de la République démocratique du Congo?
Où est la dignité des 900 personnes affamées, tuées froidement depuis un mois à Gaza, en allant chercher un sac de farine dans des distributions alimentaires?
Partout où elles adviennent, la France dénonce et se mobilise contre les violations du droit international et du droit international humanitaire : en Ukraine par la Russie, en Israël par le Hamas, à Gaza par Israël, au Liban par Israël, en Israël par le Hezbollah, au Soudan par les forces armées, en Syrie et en Irak par les bourreaux des Yézidis, en Iran par le régime des mollahs, en Afghanistan par les Talibans.
La France ne détourne les yeux d'aucune violation de la dignité humaine.
Les Lumières, c'est aussi Diderot qui rédige l'Encyclopédie pour que la connaissance l'emporte sur l'obscurantisme. Or, aujourd'hui, la croyance l'emporte sur la science. On nie l'évidence. Les vaccins ? Une manipulation ! Le dérèglement climatique ? Une invention ! La Terre est ronde ? C'est un complot !
Et il existe des pays où l'université n'est plus un sanctuaire, mais un instrument de contrôle. Où les manifestations d'étudiants conduisent à des arrestations. Où les salles de cours sont surveillées. Où un tweet peut conduire un professeur en prison. Où des livres sont retirés des bibliothèques, des sujets de recherche interdits, des financements utilisés comme un moyen de pression politique.
La France se tient aux côtés des esprits libres, des étudiants et des enseignants qui osent et qui ne se résignent pas.
La France se tient aux côtés des universités qui, comme Harvard, subissent des menaces de censure contre leurs programmes d'enseignement, de recherche et de financement. La France défend la liberté académique et soutient la Science, libre et ouverte.
Enfin, les Lumières, c'est la naissance de l'esprit critique, qui est la condition nécessaire et indispensable de l'exercice de la citoyenneté.
Un esprit critique, c'est d'abord un esprit informé. Trop longtemps, nous avons accepté que le débat public soit délocalisé sur des plateformes dont les règles sont dictées par des milliardaires chinois et américains. En fragmentant l'espace informationnel, ils ont ouvert des brèches dans lesquelles s'engouffrent les adversaires de la démocratie pour instiller le poison de la désinformation. Trop longtemps, nous avons laissé les algorithmes intoxiquer nos enfants en s'appropriant leur temps de cerveau disponible, en mettant en avant le sensationnalisme et l'hystérisation plutôt que la vérification. Trop longtemps, nous avons laissé les mastodontes du numérique vampiriser nos données, piller nos oeuvres, ponctionner la juste rémunération des journalistes.
Stop à la destruction de l'espace public.
Stop à la colonisation des esprits.
Stop à la prédation de la propriété intellectuelle.
La France - tu l'as rappelé, Rachida - a porté à tous les niveaux, et au niveau européen notamment, les réglementations les plus exigeantes : droits voisins, règlement sur les services numériques, règlement sur les marchés numériques. Désormais c'est à la Commission européenne de mettre en œuvre ces règlements : si elle ne le fait pas, elle doit rendre aux Etats membres et à la France la possibilité, la capacité, de le faire à sa place.
C'est précisément parce que la France est l'héritière de tout cela, l'héritière vigilante des Lumières ; parce qu'elle dénonce toutes les atteintes à la dignité de la personne humaine ; parce qu'elle défend la science libre et ouverte ; parce qu'elle refuse la défaite de l'esprit critique, qu'elle est attaquée. Elle est attaquée frontalement sur le terrain des perceptions.
Oui, la France dérange.
Elle dérange l'internationale réactionnaire qui va des couloirs du Kremlin aux cercles MAGA. Elle dérange les autocrates et les régimes illibéraux. Elle dérange les oligarchies corrompues, les révisionnistes et les complotistes de tous bords. Tous ces gens ont déclaré la guerre à la France. Pas sur le champ de bataille, non ! Pas ouvertement : ils sont trop lâches et nous sommes trop puissants.
Ils nous ont déclaré la guerre dans le champ des perceptions, ils visent les esprits, ils visent les consciences.
Objectif : saper la confiance des Français dans leurs institutions.
Ce sont des centaines de faux sites internet, qui ressemblent comme deux gouttes d'eau aux sites de médias bien connus ou à celui du ministère des Affaires étrangères. Et sur ces sites, de fausses informations : l'Etat créerait de nouvelles taxes pour financer la guerre en Ukraine, la France serait désorganisée, infestée de punaises de lit, incapable d'accueillir les Jeux olympiques. Pire, elle serait «l'ennemie de toutes les religions».
Objectif : dresser les Français les uns contre les autres.
Ce sont des cercueils disposés sous la tour Eiffel, des mains rouges tagguées sur le Mur des Justes pour profaner le Mémorial de la Shoah, des étoiles de David apposées sur des immeubles en région parisienne, en plein conflit entre Israël et le Hamas : ces mises en scène cherchent à nous diviser, mais nous ne sommes pas dupes.
Objectif : abîmer l'image de la France à l'étranger.
Ce sont des montages vidéo mettant en scène de prétendus soldats français en train de commettre des exactions en Afrique ou en Ukraine.
Ce sont de faux enregistrements du Président de la République, qui circulent en ce moment même au Burkina Faso, pour faire croire qu'il a tenu des propos qu'il n'a jamais prononcés.
Ce sont des attaques visant directement nos agents et opérateurs : je pense à l'Agence française de développement en Arménie, où notre ambassadeur, notre attaché de défense et la rectrice d'une université francophone font l'objet de campagnes de diffamation.
Objectif : dénigrer la force et l'unité des Européens.
C'est un mouchoir qui se transforme en pochon de cocaïne, et qui par le jeu de ping-pong entre l'extrême droite américaine et les influenceurs russes, est vu plus de 70 millions de fois sur les réseaux sociaux.
Objectif : remettre en cause notre attachement viscéral à la liberté d'expression.
Ce sont des campagnes et des discours péremptoires. Des leçons données au pays qui a inventé la liberté d'expression et l'a inscrite dans la Déclaration des Droits de l'Homme de 1789, à son article 11: «La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'homme : tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi».
Sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi : ainsi parlaient les rédacteurs de la Déclaration des droits de l'Homme. N'en déplaise à tous les petits télégraphistes et tous les petits propagandistes, la liberté d'expression s'arrête là où commence la liberté d'intoxication.
Et au moment de parler de la liberté d'expression je veux avoir une pensée pour Boualem Sansal, Christophe Gleizes, tous les artistes, journalistes, créateurs, détenus dans le monde pour avoir exercé ou défendu cette liberté fondamentale.
Alors ne laissons pas s'éteindre les Lumières ! Pour cela, nous avons un arsenal que nous ne devons pas sous-estimer : notre puissance culturelle.
Nous avons une culture française forte, millénaire, innovante, capable de prouesses universelles.
La France est cette puissance culturelle sans cesse recommencée.
En cinq ans, nous avons rebâti Notre-Dame, grâce aux talents de nos compagnons, artistes, artisans, et la générosité de tous. Et le 7 décembre 2024, le monde entier - le monde entier - était là quand ses cloches ont retenti.
Pour les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, nous avons accueilli 11 millions de visiteurs, dans un élan fantastique de cohésion et d'optimisme. 5 milliards de téléspectateurs dans le monde ont regardé les compétitions.
Et le monde entier gardera en mémoire l'époustouflante cérémonie d'ouverture sur la Seine : le pont d'Austerlitz qui s'embrase aux couleurs du drapeau français, les délégations qui défilent en bateau, la cavalière qui remonte le fleuve sur sa monture métallique, et l'Hymne à l'amour sous la bruine parisienne, chantée par Céline Dion du haut de la Tour Eiffel. Personne dans le monde n'est resté indifférent à cette cérémonie d'ouverture.
Quelle mise en scène ! Quelle puissance évocatrice ! La France ose tout. Elle ne laisse personne indifférent.
Notre arsenal culturel repose sur des projets qui parlent au monde entier.
L'année dernière, à la Biennale de Venise, un demi-million de personnes ont visité le pavillon français, où l'artiste antillais Julien Creuzet a montré le visage d'une France ultramarine, multiple, et ouverte.
Sur tous les continents, nos Instituts français se mobilisent pour imaginer et porter des programmations artistiques et ambitieuses : mettre en avant le travail d'un jeune photographe ukrainien, accompagner la création d'un musée d'art contemporain à Cotonou, organiser un ciné-club en Géorgie. Grâce à ces initiatives, nous faisons passer des messages à des publics toujours plus larges.
En France, nous invitons le monde entier à s'exprimer sur nos plus belles scènes. Cette année, la langue arabe s'invite au Festival d'Avignon, les Rencontres de la photographie d'Arles célèbrent l'engagement, de l'Australie au Brésil, en passant par l'Amérique du Nord et les Caraïbes. Ces enceintes offrent un contrepoint aux discours dominants.
L'année prochaine, nos inaugurerons la Saison Méditerranée à Marseille pour donner la parole à nos diasporas - tu en as parlé Rachida - et renforcer les coopérations avec les pays de la rive Sud.
Nos musées sont aussi des relais culturels puissants qui nous permettent de toucher des géographies éloignées. Depuis son ouverture, le Louvre Abou Dhabi a accueilli près de 7 millions de visiteurs.
Et puis grâce à l'audiovisuel extérieur français, notamment France Médias Monde, nous allons toucher des publics là où la propagande anti-française nous vise : au Proche Orient, en Europe de l'Est, en Afrique de l'Ouest, au Sahel.
La plateforme européenne Arte nous permet également d'apporter une information de qualité dans des pays marqués par une propagande féroce.
Nos industries culturelles et créatives sont parmi les plus dynamiques du monde : la diversité de vos profils en témoigne, vous êtes issus de l'art contemporain, de la musique, de l'architecture, des jeux vidéo ou des séries. Lupin a conquis Netflix, le Bureau des légendes a été vendu dans plus de 112 pays. C'est à ce type de réussites que je vous invite collectivement.
Enfin, c'est l'honneur de la France que d'accueillir des artistes et des intellectuels empêchés de créer librement dans leurs pays d'origine. Grâce au programme PAUSE, en effet, plus de 600 artistes, chercheurs et doctorants ont trouvé en France une deuxième patrie.
Mesdames et Messieurs, vous l'aurez compris, nous plaçons en vous beaucoup d'espoirs.
C'est par la culture que nous touchons les cœurs. Grâce à la création, l'inspiration des artistes, leurs mots et leurs émotions. Alors prenons conscience de la puissance culturelle que nous détenons et qui est une véritable arme de dissuasion.
Nous nous battons avec les armes de l'esprit, la force des idées, la capacité de partager avec les peuples du monde entier des émotions universelles. Assumons pleinement ce que nous sommes : une puissance culturelle d'influence.
Aucune autre diplomatie dans le monde n'est capable de mobiliser autant pour des causes planétaires.
Il y a quelques semaines, nous avons accueilli, à Nice, la Conférence des Nations unies sur l'Océan. Ce Sommet a été un grand succès diplomatique, mais il a surtout été un grand succès populaire. Parce que, grâce à vous, nous avons mobilisé non seulement les dirigeants mondiaux, mais aussi les scientifiques, les artistes, les mécènes, les influenceurs et les opinions pour préserver les océans de la prédation et de la pollution. Alors merci à toutes celles et ceux qui ont accompagné cette priorité nationale par l'organisation de nombreux événements culturels avant et pendant le Sommet, en France et dans vos pays respectifs.
En tant qu'acteurs du monde de la culture, vous êtes bien plus que des passeurs : vous êtes des fantassins de notre influence dans le monde. Vos canons sont chargés d'émotions, de rencontres, et de sens.
Vous faites rayonner la culture et la langue françaises. Vous défendez nos valeurs : le respect, la tolérance, la diversité culturelle. Cette communauté que vous formez est une force de frappe unique au monde. Vous êtes capables de changer les regards, de renverser les récits toxiques, de réveiller les consciences.
Alors, au moment où s'accumulent les nuages noirs de l'obscurantisme, ne laissons pas s'éteindre les Lumières.
Je sais pouvoir compter sur vous, qui êtes les dépositaires de l'esprit français : vous avez le goût des combats justes et l'art de l'engagement.
Alors ensemble, entrons en Résistance.
Pour la dignité de la personne humaine.
Pour la science libre et ouverte.
Pour l'esprit critique.
Pour la liberté d'expression.
Pour que le monde entier sache que la France reste, et restera, fidèle à ce qu'elle a sans doute de plus précieux : les Lumières de la Révolution.
Pour que vive la République, et pour que vive la France !

> Notre compatriote Lucas Hunter est libre ! Ressortissant franco-américain, il était détenu au Venezuela depuis janvier 2025. Je salue les efforts du Département d’État des États-Unis pour parvenir à sa libération.

 

Agnès Pannier-Runacher (ministre de la Transition écologique, de la Biodiversité, de la Forêt, de la Mer et de la Pêche)
> Le bonus écologique sera maintenu l’année prochaine, à la même hauteur. Il n’est pas question de revenir sur son niveau. Le leasing social sera également maintenu. C’est un dispositif qui permet d’avoir un véhicule électrique à partir de 100 euros par mois. L’engagement que je prends, c’est que ces dispositifs demeurent. Et je souhaite qu’on les concentre sur les classes moyennes et populaires.

> La course à l’échalote avec le Rassemblement national, ça suffit. Toujours taper sur les étrangers, ça suffit. L’Aide médicale d’État est nécessaire. Nous n’allons pas laisser mourir des étrangers à la porte de nos hôpitaux. Notre devise c’est : liberté, égalité, fraternité. Fraternité ! Tout est dit.

> Le budget consacré à l’écologie augmentera légèrement en 2026. Comme tous les autres ministères, je ferai des efforts en réduisant les dépenses secondaires. Mais la dette financière n’efface pas la dette écologique. Nous avons besoin de moyens pour faire face aux incendies, aux inondations, au recul du trait de côte. Et pour apporter des solutions concrètes aux Françaises et aux Français pour rénover leur logement et changer de voiture.

> Le dérèglement climatique, c’est notre quotidien. Et c’est pour ça que le Gouvernement agit. En mars dernier, j’ai présenté le Plan national d’adaptation au changement climatique. Dans ce plan, une nouvelle stratégie pour lutter contre les incendies, qui sont plus nombreux, plus impactants, plus dangereux. Nous avons renforcé nos moyens nationaux pour y faire face, et travaillons à davantage de solidarité européenne. Parce que le risque incendie touche l’ensemble de l’Europe, nous mutualisons les moyens autant que possible.

 

Aurore Bergé (ministre déléguée auprès du Premier ministre chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations)
> « Quand on est à plus de 20 000 euros le mètre carré, on n’a pas envie d’avoir de la racaille en bas de chez soi. » Parce que partout ailleurs, ce serait acceptable?
Quand la réalité rattrape les bonnes consciences, ça donne ça. Mépris et condescendance assumés et affichés au service du combat du siècle : empêcher l’ouverture d’une supérette de quartier, d'un Carrefour City dont la seule prononciation du nom esquinte les oreilles de quelques-uns.
Parce que c’est bien connu, « dans le 6e, on est différents ». Cet aveu ultime est signé d'une députée socialiste de la circonscription. Oui à la vie étudiante, à la solidarité, à la mixité, à la diversité, aux bienfaits de la proximité… mais de grâce, pas en bas de chez moi !
Le voilà le vrai visage de cette gauche qui loue le vivre-ensemble sur les bancs de l’hémicycle, qui caricature toute demande de sécurité comme une dérive autoritaire, qui conteste le besoin de tranquillité de nos concitoyens… sauf quand c’est en bas de chez elle à 20 000 euros le mètre carré.
Non, nous n’assistons pas à un « pittoresque conflit de voisinage ». Cette affaire est le reflet des fractures de notre société et de ceux qui les alimentent aussi : la condescendance d’une certaine élite, la duplicité d’une certaine gauche, le mépris de classe et le mépris de territoire qui en découlent.
Non, nous ne sommes pas différents dans nos besoins et nos attentes. La sécurité, la tranquillité, chaque Français y a droit aux quatre coins de la France. En ville, à la campagne, à Paris ou en province, en Outre-Mer ou dans les quartiers populaires. C’est bien plus qu’un conflit de voisinage. C’est une question de respect.

> Une maison de l'Egalité ! Pour que l'égalité ne soit pas un slogan mais une réalité pour toutes et tous : la ville de Rochefort en Charente Maritime a créé cette maison unique en France. C'est ensemble que nous réussirons, main dans la main, État et collectivités locales !

> La culture n’est pas un musée figé. Elle est un arbre vivant, avec ses racines et ses branches. Elle est partout, tout le temps et pour tout le monde. Car la culture est la condition première de l’émancipation. Sans culture, il n’y a ni liberté de pensée, ni liberté d’inventer sa vie, ni capacité à comprendre le monde pour mieux le transformer. La culture est ce qui permet à chacun de se tenir debout, de choisir son chemin, de s’élever au-dessus des déterminismes.

> Il suffit d'ouvrir TikTok, Snapchat pour voir la haine et cette haine a des conséquences sur la vie réelle.

> Nous avons aujourd'hui des responsables politiques comme Rima Hassan qui diffusent de la haine.

> [Libération d’un terroriste] Comment peut-on se réjouir et célébrer la libération d'un homme condamné pour complicité dans l'assassinat de deux diplomates ? Cette gauche-là est une faillite morale absolue.

 

Astrid Panosyan-Bouvet (ministre déléguée auprès de la ministre du Travail, de la Santé, de la Solidarité et des Familles, chargée du Travail et de l’Emploi)
> [Emploi des seniors] Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Le taux d’emploi a certes progressé d’un point par an depuis les années 2000, à la faveur notamment des différentes réformes des retraites, et entre 55 et 59 ans, notre taux d’activité est désormais dans la moyenne européenne. Mais à partir de 60 ans, la situation se détériore très fortement: nous affichons un taux d’emploi de 35%, contre 60,1% en Allemagne et 70% en Suède. Nous avons tous dans notre entourage des personnes qui sentent qu’à partir de 50 ans, elles n’ont plus tout à fait leur place dans l’entreprise. Et c’est encore plus marqué pour les femmes, qui sont davantage invisibilisées. C’est un gâchis économique monumental parce que nous perdons en savoir-faire et en capacité productive et contributive. Mais c’est aussi un gâchis humain monumental avec des fins de carrières angoissantes.( …)
Il existe un double phénomène d’âgisme et de sexisme. L’âge constitue d’ailleurs, selon la Défenseure des droits Claire Hédon dans son rapport de décembre dernier, la première forme de discrimination sur le marché du travail. Sur cela, viennent se superposer d’autres discriminations plus classiques : les origines réelles ou supposées, le lieu de domiciliation, le genre... Pour les femmes, la question de l’âge est culturellement encore plus problématique. (…)
On pense souvent qu’un bon ministre est un ministre avec des crédits en hausse ; je pense plutôt que c’est un ministre qui se retrousse les manches pour trouver des solutions concrètes et utiles. Nous avons souhaité prendre le taureau par les cornes en construisant notre action autour d’un triptyque : changer la loi, changer les regards, changer les pratiques. Pour changer la loi, nous nous appuyons sur l’accord national interprofessionnel signé par les partenaires sociaux en novembre dernier. Les branches professionnelles et les entreprises de plus de 300 salariés devront désormais discuter du recrutement, de la formation et de la mobilité des plus de 50 ans. Nous instaurons également un entretien de mi-carrière à 45 ans, comprenant un bilan de compétences à 360 degrés et une visite médicale. L’objectif est d’anticiper la deuxième partie de carrière, qu’il s’agisse de reconversion, d’aménagement de poste ou de formation.

> Les partenaires sociaux ont imaginé ce contrat de valorisation de l’expérience pour les plus de 60 ans pour répondre à une inquiétude des employeurs qui ne savaient pas quand un salarié senior partirait à la retraite (potentiellement jusqu’à 70 ans, l’âge de départ d’office). Ce contrat leur donne de la visibilité sur la date de départ à taux plein et permet, si nécessaire, de se séparer du salarié avec des indemnités allégées.

> L’objet de notre campagne de communication lancée en mai et juin : valoriser l’expérience face aux préjugés très français sur l’âge est de montrer que la compétence et le talent ne sont pas par défaut «jeunes», et que l’expérience a de la valeur. Mais la bataille culturelle reste objectivement la plus difficile à mener. Peter Drucker, professeur de management, disait : «La culture mange la stratégie au petit déjeuner.» Ce que cette expression signifie, c’est qu’on peut avoir la meilleure stratégie, si la culture ne suit pas, c’est compliqué. Je crois néanmoins que la nécessité fera loi : un tiers des actifs ont déjà plus de 50 ans, ce sera 50% en 2050. Les entreprises ne pourront pas se passer de cette main-d’œuvre.

> Les entreprises qui réussissent sont celles qui envisagent une diversité de réponses pour la dernière partie de carrière. Certains salariés veulent transmettre, d’autres souhaitent passer à temps partiel pour s’investir dans une association ou s’occuper de leurs proches. D’autres encore veulent s’investir à fond, libérés des contraintes familiales. Il faut sortir de la vision condescendante qui cantonne les seniors au mécénat de compétences. Et surtout, il faut former les recruteurs mais aussi les managers, qui peuvent être réticents à intégrer des personnes plus âgées dans leurs équipes. Nous avons mobilisé au travers d’événements dans chaque région de France plus de 2000 entreprises sur ce sujet, avec le concours très actif de l’ANDRH (Association Nationale des DRH), de France Travail et l’APEC et du collectif les entreprises s’engagent. La prochaine étape, c’est 101 Job Dating et les événements pilotés par France Travail et les services de l’État organisés dans chaque département de France. 10.000 entreprises sont attendues.

> Globalement, l’accès à la formation chute de moitié après 55 ans. Du côté des plus de 50 ans, seulement 28% des femmes y ont accès, contre 35% en moyenne. Or, c’est un cercle vicieux : moins de formation, moins d’actualisation des compétences, plus de difficultés à se maintenir en emploi ou à retrouver du travail.

> Le drame, c’est qu’après 55 ans, la durée moyenne de chômage atteint 600 jours – globalement deux fois plus que la moyenne. Nous avons donc créé avec France Travail un dispositif d’accompagnement individuel et collectif, «Boost 50+», de 8 à 12 semaines, qui sera expérimenté dans plusieurs régions dès 2025 et déployé partout en France en 2026. Parce que l’accompagnement collectif est crucial pour briser l’isolement et reconstruire l’estime de soi. Nous développons aussi des formations courtes de 4 mois, suivies de 4 mois d’immersion en entreprise dans le cadre d’un dispositif de spécialisation ou reconversion, «Atout senior», expérimenté en Île-de-France en 2025 et déployé en 2026. Avec des taux de retour à l’emploi de 85%. Et enfin, ce sont les 101 Job Dating organisés partout en France à compter d’octobre dont j’ai parlé à l’instant où nous attendons 10.000 entreprises. Ce sont des actions très concrètes et qui changeront la donne.

> Les femmes cumulent plusieurs handicaps. Elles ont souvent eu des carrières hachées, interrompues, et ont donc besoin de travailler plus longtemps pour avoir une retraite décente. Paradoxalement, ce sont elles qui ont le plus de mal à retrouver un emploi. On observe aussi une grande diversité de situations. Il y a les femmes qui ont occupé des métiers physiquement usants (métiers du soin et du lien, caissières...) et qui n’ont pas toujours la capacité physique à continuer après 55 ans. Et puis, on trouve aussi des femmes cadres marginalisées par la culture du «up or out» des entreprises.

> Nous avons considérablement simplifié les dispositifs de reconversion. Prenez l’exemple de l’accord entre Monoprix et Korian : des caissières peuvent devenir aides-soignantes grâce à une période de reconversion où leur contrat est suspendu le temps de la formation. Si la période d’essai est concluante, elles sont embauchées chez Korian. Sinon, elles retournent chez Monoprix. C’est une reconversion sécurisée, sans passer par la case chômage.

> Il faut agir sur plusieurs leviers. D’abord, sur la structure même de l’emploi : moins de 20% des métiers sont réellement mixtes. Les femmes sont surreprésentées dans les emplois moins bien payés et plus souvent à temps partiel. Même à compétences et temps de travail égaux, il reste 4 à 5% d’écart. C’est de la discrimination pure. Nous travaillons avec Élisabeth Borne sur l’orientation des jeunes femmes vers des métiers mieux rémunérés, notamment scientifiques et techniques. Il faut aussi revaloriser les métiers du soin et du lien, trop souvent sous-payés au prétexte qu’ils reposeraient sur des «qualités féminines naturelles». Au cœur de tout cela, il y a la question de l’indépendance économique. Il s’agit de garantir aux femmes, à chaque étape de leur vie, l’autonomie financière pour ne jamais la subir. C’est un enjeu de société, de dignité et de liberté.

> Depuis 2027, la loi Larcher oblige le Gouvernement à envoyer un document d’orientation aux partenaires sociaux pour les concerter avant toute réforme qui touche au travail. Dès le 1er août, le document leur sera envoyé avec des propositions, dont la monétisation de la 5e semaine de congés, la transparence sur les aides publiques aux entreprises, la lutte contre le temps partiel subi... À eux d’en négocier.

> Non, le sujet n’est pas que les Français ne travaillent pas assez, mais que nous n’avons pas assez de Français qui travaillent. L’insertion des jeunes est plus tardive, et malgré les améliorations, nous avons toujours des marges de progrès pour l’emploi des seniors.

 

Amélie de Montchalin (ministre délégué auprès du ministre de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et Numérique, chargée des Comptes publics)
> Supprimer les 35 heures, je ne sais pas si c'est le bon combat aujourd'hui. Sur les jours fériés supprimés, je suis pour que quand on produit plus, on gagne plus !

> [Dépenses publiques] Si on suit cette trajectoire, en 2029, nous serons de nouveau à 3% de déficit.

 

Marc Ferracci (ministre délégué auprès du ministre de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et Numérique, chargé de l’Industrie et de l’Energie)
> Défendre notre industrie, c’est défendre notre souveraineté.

> La première réponse de l’Europe à l’appel à l’aide de l’acier européen. Je salue la proposition de la Commission européenne – pilotée par Stéphane Séjourné et Maros Sefcovic – pour une nouvelle mesure de sauvegarde sur l’acier : c’est une avancée concrète du plan d’urgence que nous réclamons depuis des mois. Les mesures de sauvegarde, ce sont en pratique des quotas d’importation. Au-delà de ces quotas, des taxes importantes sont appliquées. C’est ce qui nous permettra de limiter les importations massives d’acier extra-européen. Avec 11 États membres, j’ai lancé en mars à Bruxelles l’Alliance européenne de l’industrie lourde, pour défendre un secteur clé de notre souveraineté économique. Sans protection face aux surcapacités mondiales, il ne peut y avoir ni investissement, ni transition écologique. Pour relancer la compétitivité de nos entreprises nous devons protéger cette industrie stratégique. Le combat continue pour que cette mesure soit à la hauteur du défi rencontré par nos industriels et qu’elle soit mise en œuvre dès janvier 2026 !

> Nos industries lourdes, qui constituent le socle de l’ensemble des chaînes de valeur industrielles européennes, traversent une crise historique. Elles subissent de plein fouet la flambée des prix de l’énergie, la concurrence déloyale de la Chine et la pression d’investissements massifs nécessaires à la décarbonation. Face à cette situation, l’Europe doit réagir sans délai si elle veut rester un continent de production. C’est tout le sens de l’alliance lancée par la France en mars dernier, dont le manifeste est publié aujourd’hui. Ensemble, en Européens, nous agissons pour préserver nos sites industriels — comme Arcelor à Dunkerque — et pour construire un modèle économique viable pour les investissements de décarbonation. Le choix ne se situe pas entre le climat et l’industrie. Il se joue entre conduire nous-mêmes la transition industrielle, selon nos propres conditions, ou la laisser se faire ailleurs — au prix de nos emplois, de notre souveraineté et de notre crédibilité climatique.

> Il ne s’agit pas de choisir entre industrie et climat. Il s’agit de mener la transition industrielle sur nos propres termes, ou de la subir. Ce matin à Copenhague, j’ai réuni mes homologues européens pour une nouvelle session de travail de l’Alliance ministérielle pour les industries énergo-intensives, que nous avons initiée en mars dernier. L’objectif : défendre ensemble nos intérêts industriels stratégiques, face à une concurrence mondiale de plus en plus déséquilibrée.
Une alliance européenne structurée et élargie Unis, ces pays pèsent dans l’industrie sidérurgique, chimique et manufacturière européenne.
L’acier au cœur de nos échanges Nous avons réitéré notre demande urgente d’une mesure de sauvegarde commerciale pour protéger notre sidérurgie des surcapacités mondiales, avec :
- Objectif de 85 % de taux d’utilisation des capacités européennes,
- Quotas tarifaires pour contenir la part de marché des importations
Notre message est clair : sans cadre de protection commerciale efficace, nos industries ne peuvent ni investir, ni se décarboner

 

Patricia Mirallès (ministre déléguée auprès du ministre des Armées, chargée de la Mémoire et des Anciens combattants)
> Dans le silence de la cour d’honneur des Invalides, la France a salué l’un de ses héros. Le colonel Bernard Grué s’est éteint le 11 juillet, à 100 ans. Une vie de courage, de fidélité et d’espérance. Résistant par devoir, blessé au combat, captif en Indochine pendant quatre ans, il incarna l’honneur français jusque dans l’épreuve. Et jamais il ne céda. L’espoir meurt en dernier, écrivait-il. Il l’a vécu. Il l’a transmis. Officier exemplaire, homme de pensée et de culture, il aura traversé le siècle sans jamais trahir sa promesse : servir. Aujourd’hui, la République lui dit merci. Et à ses proches, elle adresse son hommage le plus respectueux. Reposez en paix, colonel.

 

Autres ministres
Annie Genevard (ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire)
> [Lettre ouverte à la député écologiste Sandrine Rousseau après ses propos polémiques envers les agriculteurs] Madame, Vous me pardonnerez de ne reproduire sous ma plume les mots que vous avez choisis pour dire votre mépris à l’égard de ceux qui nous nourrissent. Sans les agriculteurs dont vous n’avez que faire de la rentabilité et donc de la survie, c’est une France vouée aux friches, aux désastres climatiques, dont ils sont les premiers remparts, à la déprise et à l’abandon que vous promettez.
Ce n’est pas seulement la vie économique et le lien social des territoires que vous ignorez, c’est l’équilibre du pays dont les agriculteurs façonnent la diversité et les paysages que vous piétinez. C’est l’environnement et la biodiversité détruits par les incendies que n’arrêteraient plus les cultures et les rangs de vigne auxquels vous préparez un lourd tribut.
C’est l’attractivité de la France, un gisement positif de notre balance commerciale, le socle historique de la puissance et de la responsabilité alimentaires de la France dans le monde, que vous insultez.

Ce n’est pas seulement la vie économique et le lien social des territoires que vous ignorez, c’est l’équilibre du pays dont les agriculteurs façonnent la diversité et les paysages que vous piétinez.
C’est l’importation massive d’une alimentation produite avec une chimie que nous interdisons à nos agriculteurs que vous invitez dans l’assiette des Français.
Madame, sans vous offenser autant qu’ont pu l’être les paysans à l’écoute de vos propos, je vous appelle au respect de tous ceux qui se lèvent tôt et se couchent tard, ne partent pas en vacances et gagnent souvent peu pour que l’agriculture reste un atout stratégique de notre indépendance.
Aujourd’hui plus que jamais.

 

Marie Barsacq (ministre des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative)
> Le chômage des jeunes n'est pas une fatalité.
Aux côtés de Élisabeth Borne et Astrid Panosyan-Bouvet nous avons renouvelé nos ambitions pour l'emploi des jeunes.
3 axes de travail se sont dégagés :
1) Mieux orienter les jeunes, les former, les sensibiliser aux métiers qui recrutent et offrent des perspectives.
2) Rapprocher les jeunes de l'entreprise en structurant les contrats avec le monde professionnel.
3) Anticiper les ruptures de parcours, accompagner le plus en amont possible et promouvoir l'engagement dans des parcours intensifs.
Ma contribution, je souhaite la concentrer concrètement sur ces 3 points :
- Simplifier : trop de jeunes se sentent perdus face à un monde du travail en mutation. C'est pourquoi des travaux interministériels sont en cours pour améliorer la coordination entre les différentes plateformes d'information jeunesse.
- Accompagner : parfois, c'est le manque de réseau qui freine l'accès à l'emploi. Avec le mentorat, nous offrons une solution à plus de 160 000 jeunes chaque année pour mieux les insérer dans le milieu du travail.
- Engager : je veux mieux valoriser les compétences acquises dans les dispositifs d’engagement comme le service civique ou les chantiers de jeunes bénévoles, afin qu'elles soient reconnues comme des vrais atouts sur le marché du travail.
Les solutions existent ! Rendons les plus lisibles, plus fluides, plus cohérentes.

 

Yannick Neuder (ministre délégué auprès de la ministre du Travail, de la Santé, de la Solidarité et des Familles, chargé de la Santé et de l’Accès aux soins)
> Médecin est le plus beau métier du monde et un choix de vie. On doit l’encourager. Ça correspond aussi à toute la politique que j’ai mise en place. On a besoin de former plus de médecins en fonction des besoins des territoires. Ça sera le cas avec la suppression de tous les numérus qui limitaient les entrées en 2e année de médecine et qui a été adoptée par le Sénat en juin. On a, par exemple, 1.600 étudiants français qui, chaque année, partent faire médecine en Roumanie, en Espagne, en Belgique. Il faut stopper cette hémorragie et faire revenir tous les étudiants qui font actuellement leur formation à l’étranger, ils sont près de 5000. Si on les laisse terminer leur cursus ailleurs, on passera à côté de médecins pour l’avenir.

> [Renforcer l’attractivité des métiers médicaux] À l’hôpital, ça passe notamment par la quête de sens. Il y a beaucoup de bureaucratie, de tâches administratives qui peuvent totalement être transformées. L’IA va faire gagner beaucoup de temps aux soignants et leur redonner du temps médical avec leurs patients. Je m’inspire de ce qui se fait en Italie mais aussi en Espagne. Nous avons besoin de transformer nos hôpitaux en hôpitaux de demain.

> Je suis le ministre qui sait très bien, à l’aune des contextes budgétaires extrêmement compliqués, qu’il n’y aura pas d’argent magique. Mais on doit arriver à une évolution structurelle de notre système de soins, avec une organisation différente. Qui régule mieux les urgences avec la diffusion du SAS partout en France: l’orientation par un appel au 15 avant tout déplacement. En faisant encore grandir la dynamique entre hôpital et médecine de ville, grâce au numérique qui va permettre d’éviter la redondance des examens et améliorer le suivi médical des Français, avec des outils digitaux comme "Mon Espace Santé". Il faut aussi former plus et mieux. Ce sont ces mesures qui permettront, sur le long terme, de désengorger nos urgences.

> [Chikungunya] Nous avons 12 foyers identifiés et 30 cas en métropole. Il ne s’agit pas d’inquiéter mais de rappeler les actions simples que chacun d’entre nous peut réaliser pour se protéger des piqûres de moustiques et éviter la prolifération. Notamment en portant des vêtements amples qui couvrent au maximum le corps, en utilisant des répulsifs et en éliminant toutes les stagnations d’eau. Je pense notamment aux coupelles placées sous les plantes ou encore aux gouttières.

 

Benjamin Haddad (ministre délégué auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargé de l’Europe)
> [Conseil européen Affaires générales] Une négociation longue et cruciale pour l’avenir de l’Europe c’est celle du prochain cadre financier pluriannuel, le budget de l’Union Européenne. On est dans un moment de turbulences géopolitiques où l’Europe a besoin de moyens financiers pour agir, elle a besoin d’un budget ambitieux et c’est pour ça que les discussions aujourd’hui sont absolument décisives. Elle a besoin d’un budget ambitieux pour investir dans la compétitivité et l’innovation de l’Union européenne, dans notre défense et notre sécurité collective, dans la souveraineté alimentaire des Européens, se donner des moyens d’agir dans ce moment crucial.
Dans cette négociation, la France aura plusieurs points de vigilance absolus. Le premier, bien sûr, c’est la souveraineté alimentaire de l’Europe et donc le revenu de nos agriculteurs et je veux le dire très clairement : nous nous battrons pour chaque centime de la Politique Agricole Commune, pour donner de la visibilité aux revenus des agriculteurs, pour leur donner les moyens d’investir, pour aider les jeunes agriculteurs à s’installer et donc le renouvellement des générations. C’est absolument crucial pour que notre continent ne dépende pas des autres pour se nourrir.
Bien sûr, nous soutiendrons l’investissement dans la compétitivité et l’innovation de notre continent, puisqu’on voit aujourd’hui avec le relais des réseaux sociaux, de l’intelligence artificielle, demain du quantique, l’importance absolue, là aussi, d’investir dans l’autonomie stratégique, dans la souveraineté des Européens en soutenant nos entrepreneurs, nos start-up, nos innovateurs en continuant à simplifier nos règles et à unifier, approfondir le marché unique européen.
La défense et la sécurité vous le savez, cela a toujours été une priorité de la France avec un accent particulier à la préférence européenne. Je vois que la préférence européenne est inscrite dans les premiers textes qui ont été transmis par la Commission européenne. Là aussi c’est absolument fondamental pour avoir une industrie de défense européenne autonome, pour garder la maîtrise du savoir-faire technologique, l’usage des exportations et là aussi pour réduire nos dépendances alors qu’on voit la guerre d’agression de la Russie contre l’Ukraine et plus fondamentalement la menace que la Russie fait peser sur toutes nos démocraties.
La cohésion de nos territoires, bien sûr, sera au cœur des discussions avec une attention particulière au rôle de nos régions et de nos régions ultrapériphériques, de nos territoires ultramarins qui doivent être pleinement inclus là aussi dans cette politique de convergence européenne.
Je vais dire peut-être un mot de la gouvernance. Bien sûr, on va beaucoup parler de la façon dont ce nouveau budget va fonctionner et bien sûr l’Union européenne a besoin d’agilité, de flexibilité, de modernisation de son budget pour pouvoir répondre aux crises et pour pouvoir agir. Nous serons vigilants à l’équilibre institutionnel et au respect de l’équilibre entre la Commission et les États membres dans la façon dont fonctionne ce budget. Bien sûr, le diable sera dans les détails dans cette conversation.
Et peut-être un dernier mot en ce qui concerne le CFP sur la nécessité absolue pour l’Union européenne de se doter de ressources propres. C’est une condition sine qua non pour pouvoir avancer dans l’élaboration de ce budget. Il y a des propositions qui ont été formulées, on regardera en détail, mais très clairement la France, avec ses partenaires, portera cette ambition pour l’Europe de se doter de ressources propres. C’est à la fois nécessaire pour ce budget et pour le remboursement du grand emprunt Next Generation EU. Et je rappelle d’ailleurs que c’était une des conditions sur lesquelles les 27 s’étaient mis d’accord lors de l’élaboration du plan de relance face à la crise Covid.
> [18e paquet de sanctions contre la Russie] Un paquet extrêmement ambitieux qui vient frapper notamment le secteur énergétique de la Russie qui continue à générer des ressources pour l’effort de guerre et l’agression de la Russie contre l’Ukraine.
Rappelons les faits, il y a déjà plusieurs mois le président Zelensky, les Ukrainiens, ont dit qu’ils étaient prêts à négocier, prêts à un cessez-le-feu pour se mettre autour de la table et négocier. Le seul aujourd’hui qui refuse la diplomatie, qui refuse la négociation, qui continue d’escalader sur le terrain avec ses bombardements et des demandes maximalistes sur ce conflit c’est Vladimir Poutine, c’est la Russie. Et donc la seule façon de pouvoir mettre fin à cette guerre, de remettre les parties autour de la table des négociations et de créer les conditions d’une paix juste et durable en Europe, c’est d’accroître fondamentalement la pression sur la Russie sur le plan militaire en continuant les livraisons d’armes à l’Ukraine qui se défend courageusement et sur le plan économique avec les sanctions et ce 18e paquet de sanctions est une avancée majeure. Il y a un effort diplomatique considérable qui a été fait par la France avec ses partenaires pour son adoption et nous continuerons encore une fois, tant qu’il faudra continuer de soutenir les Ukrainiens face à cette guerre d’agression parce que c’est la sécurité de tous les Européens.

> On voit bien qu’on est dans un tournant historique et géopolitique pour notre continent. On a la guerre d’agression de la Russie et la menace que fait peser la Russie sur tous les Européens. On a les questions qui se posent sur l’avenir de la relation transatlantique et de la garantie de sécurité américaine. On a la nécessité de reprendre le contrôle de notre destin en investissant massivement dans l’innovation, la technologie, l’intelligence artificielle, le quantique, le spatial, la transition écologique. Pour tous ces sujets on a besoin d’une Union européenne forte qui se donne les moyens d’agir. Alors avant d’arriver dans les débats comptables, mettons-nous d’accord sur ce qu’on veut pouvoir faire ensemble, ce qu’on veut pouvoir faire ensemble dans la défense de la souveraineté alimentaire de l’Europe, dans notre souveraineté technologique et soutien à la compétitivité, dans la préférence européenne pour la défense et la sécurité. Ce seront les priorités qu’on portera. On aura besoin de ressources propres, c’est ce qui donnera aussi à l’Union européenne plus de flexibilité, plus de marge de manœuvre pour pouvoir agir et c’est tout l’enjeu de la discussion sur le cadre financier pluriannuel qui commence aujourd’hui.

> [Guerre commerciale de Trump] Il faut être très clair, c’est un test de crédibilité géopolitique pour l’Union européenne. Les droits de douane qui ont été imposés par les Etats-Unis sont injustifiables, ils sont inacceptables, ils ne reposent sur aucune réalité dans la relation commerciale aujourd’hui entre l’Union européenne et les Etats-Unis. Nous on l’a dit et on partage ça avec tous nos partenaires européens, on veut trouver une solution, on veut trouver un accord et un chemin de désescalade qui sera dans l’intérêt de tout le monde. Mais l’Union européenne a les moyens de se défendre, elle a les moyens de pouvoir activer par exemple les contre-mesures, s’il n’y a pas d’accord avec les Etats-Unis, d’aller plus loin en utilisant l’instrument anti-coercition qui permettra par exemple d’aller aussi frapper les services américains dont nous sommes consommateurs. Je pense notamment aux services numériques, encore une fois on est fort, on a un marché unique unifié, on a 27 États membres, on a des outils pour pouvoir se défendre et nous le ferons, nous défendrons collectivement nos intérêts.

> [Budget européen] La question fondamentale c’est les priorités politiques qu’on veut donner, c’est comment est-ce qu’on donne, de la façon la plus efficace possible, à l’Union européenne les moyens d’agir pour défendre sa sécurité et son industrie de défense, pour assurer sa compétitivité et sa souveraineté technologique, pour préserver le revenu de ses agriculteurs et assurer sa souveraineté alimentaire. Comment est-ce qu’on le finance aussi par exemple en dégageant les ressources propres ? C’est toute cette conversation que nous avons besoin d’avoir mais on a besoin effectivement d’une Union européenne qui se donne les moyens d’agir et qui se donne les moyens à la hauteur de ses ambitions.

 

► Assemblée nationale 
Yaël Braun-Pivet (présidente) 
> L’égalité des chances ne s’arrête ni à 16h30, ni aux vacances. Elle commence à l’école, mais elle doit être partout.

> Un an après, le cap reste le même : travailler ensemble, débattre plutôt que se battre, répondre aux attentes des Français.

 

► Partis politiques 
● Renaissance 
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent à droite ou à gauche ne sont plus retranscrits]
Jean-René Cazeneuve (député)
> Chacun mesure la gravité de notre situation budgétaire. Le débat parlementaire doit servir à ajuster la manière de faire des économies, pas à en réduire l’ampleur. Réduire le déficit n’est plus une option, c’est la condition de notre souveraineté.

> Il y a quatre ans, le 22 août 2021, la France se hissait à l’avant-garde démocratique en promulguant la loi Climat et résilience. Celle-ci ne sortait pas d’un cénacle technocratique, mais de l’intelligence collective de 150 citoyens tirés au sort et réunis par le président de la République dans la convention citoyenne pour le climat, afin de répondre à un défi vital : réduire de 40 % nos émissions de gaz à effet de serre avant 2030.
Parce qu’elle traduit, au moins partiellement, 146 des 149 propositions de la convention citoyenne, cette loi n’est pas un compromis partisan, mais un contrat civique. Elle n’est pas qu’une déclaration d’intention. Elle s’attaque au quotidien : consommer, produire, se déplacer, se loger, se nourrir, protéger l’environnement. Elle a posé des jalons inédits : ZAN [l’objectif de zéro artificialisation nette], passoires thermiques, extension des ZFE [zones à faibles émissions], verdissement de la commande publique, bornes de recharge, délit d’écocide…
Au printemps 2021, la gauche n’avait pourtant pas de mots assez durs pour ce texte « insuffisant », y voyant une « trahison ». La députée (Génération écologie) des Deux-Sèvres Delphine Batho dénonçait alors une opération de communication. En vérité, en confondant la pureté du verbe et l’efficacité de l’action, la gauche a choisi la surenchère plutôt que le résultat.
Plutôt que de reconnaître l’ambition de ce texte et accélérer sa mise en œuvre – financement, accompagnement, acceptabilité –, elle a choisi la posture radicale, qui crispe les positions et alimente les antagonismes. Or, nous savions que cette loi et son application bousculeraient nos concitoyens. La suite nous prouva que nous avions raison.

 

● MoDem 
Bruno Fuchs (député)
> François Bayrou est le premier à avoir eu le courage de dire la vérité sur notre dette et de proposer un plan rigoureux de redressement. Il laisse deux mois aux partenaires sociaux et responsables politiques pour en débattre, transformer la France et la maintenir parmi les grandes nations.

 

► Autres 
Commission européenne
Stéphane Séjourné (Vice-président exécutif à la Prospérité et à la Stratégie industrielle)
> La clause de sauvegarde actuelle sur l’acier ne protège pas assez efficacement notre marché européen contre l’afflux des surcapacités d’acier venant d’Asie. Aujourd’hui nous soumettons à consultation publique des options pour la renforcer substantiellement.
Parmi ces options:
- baisser de moitié les quotas d’acier importés sans droits de douane
- doubler les droits de douane hors-quotas à 50%, contre 25% actuellement.
Nous tenons nos engagements et notre calendrier.

 

● Organisations centristes 
♦ Renew Europe
(Députés français du groupe centriste au Parlement européen) 
Valérie Hayer (députée, présidente)
> Le 10 septembre, von der Leyen tiendra son discours sur l'état de l'Union. Je lui ai demandé des engagements sur :
- un changement de méthodes ;
- une liste de priorités politiques sur lesquelles les groupes pro-européens pourront travailler.

> Droits de douane étasuniens au 1er août : nous ne devons pas avoir peur du rapport de force avec Donald Trump. Nous avons un marché de 450 millions de consommateurs très intéressant pour les entreprises américaines. Et nos contre-mesures sont prêtes.

 

Pascal Canfin (député)
> La moyenne européenne des ventes de voitures électriques neuves (15,2 % au 1er trimestre 2025) masque de fortes disparités entre les Etats membres : le Danemark (65,5%), les Pays-Bas (35%), la Finlande, la Suède ou la Belgique (33%) ont déjà dépassé les objectifs règlementaires.
A l’inverse, d’autres Etats comme l’Espagne, l’Italie ou encore la Pologne et la Roumanie, sont très loin des objectifs à atteindre, avec moins de 6% de parts de marché.
L’enjeu clé est bien celui des politiques publiques d’accompagnement (fiscalité, infrastructures et cout de recharge, etc.) et non celui de la technologie. Si certains pays font déjà mieux que les objectifs réglementaires, c’est bien que la technologie fonctionne !