2005-2025: 20 ANS D'INFORMATION SUR LE CENTRE ET LE CENTRISME

samedi 3 mai 2025

Propos centristes. Monde – Etats-Unis: le fiasco des 100 premiers jours de Trump / Canada – législatives: triomphe des libéraux / Royaume-Uni: les centristes ont le vent en poupe / Suisse: relations avec l’Union européenne / Venezuela: faim et pauvreté…


Voici une sélection, ce 4 mai 2025, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux dans l’Union européenne et dans le monde.

● Argentine
♦ Propuesta Republicana
> Face aux préoccupations exprimées par Kristalina Georgieva, directrice générale du FMI, le PRO veut transmettre la tranquillité. Le changement en Argentine est beaucoup plus profond qu’un résultat électoral : c’est l’expression d’une demande sociale qui a eu sa pierre angulaire il y a plus de 20 ans quand le PRO et d’autres forces politiques ont commencé à démontrer qu’il existait une façon différente de faire les choses.
C’est pourquoi nous réaffirmons notre engagement à suivre le cap économique que ce gouvernement a pris, malgré des perspectives institutionnelles différentes, et nous réaffirmons que nous continuons de travailler pour donner au pays une gouvernance, une stabilité et une cohérence.
Nous serons toujours du côté du changement.

 

● Brésil
♦ União Brasil
Baleia Rossi (président )
> Je défends une mesure urgente : que chaque profil sur les réseaux sociaux soit lié à un CPF.
Des cas comme celui de la petite fille Sarah, âgée de seulement 8 ans, qui serait morte après avoir suivi un défi avec du déodorant sur internet, ne peuvent pas continuer à se répéter.
Il faut arrêter dans ce pays sans loi. Ceux qui publient, ceux qui propagent, ceux qui encouragent des contenus dangereux doivent être identifiés.

 

● Canada 
♦ Gouvernement 
Mark Carney (Premier ministre) 
> Les Canadiens et les Canadiennes ont élu un nouveau gouvernement pour défendre le Canada et bâtir une économie forte. En tant que Premier ministre, j’ai clairement entendu ce message. J'ai présenté mon plan pour engager le Canada sur une nouvelle voie et agir avec détermination.

> Nous sommes au Canada et c'est nous qui décidons de ce qui s'y passe.

> Merci, Canada. Notre force réside dans notre volonté de travailler ensemble. Unis, nous bâtirons un Canada fort.

> Je me concentre sur ce qui compte le plus : bâtir un Canada plus fort et plus uni.

> Nous élargissons le Régime canadien de soins dentaires. Les Canadiens et les Canadiennes âgés de 55 à 64 ans peuvent s’y inscrire dès maintenant. Au cours des prochaines semaines, les Canadiens et les Canadiennes âgés de 18 à 54 ans pourront également présenter une demande.   Grâce à ce régime, des millions de Canadiens et de Canadiennes ont pu aller chez le dentiste – certains pour la première fois depuis des décennies. Bientôt, des millions d’autres auront accès aux mêmes soins.

> Aujourd’hui j’ai discuté avec le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres. En cette période de conflits, le Canada veut tracer la voie. À l’international, nous miserons sur des coalitions et nous défendrons la démocratie ainsi que nos valeurs. D’autres renoncent au leadership mondial, mais pas le Canada.

> Cet après-midi, j’ai parlé avec le président du Conseil européen, António Costa, du renforcement des relations économiques et commerciales entre le Canada et l’UE.   J’ai hâte de travailler avec lui à réaliser nos objectifs communs en tant que partenaires fiables et de longue date, qui sont dans l’intérêt tant du Canada que de l’UE.

> Cet après-midi, je me suis entretenu avec Volodymyr Zelensky. L’Ukraine a clairement démontré qu’elle veut la paix. La Russie doit négocier de bonne foi.   Je suis impatient d’accueillir le président Zelenskyy au G7 à Kananaskis, en Alberta, cet été. Cette guerre doit prendre fin, et le Canada continuera de travailler avec ses alliés pour rétablir la liberté, la paix et la sécurité en Ukraine.

> Le président Trump et moi avons convenu de nous rencontrer mardi prochain à Washington. Nous allons parler des pressions commerciales actuelles – et de l’avenir de la relation en matière d’économie et de sécurité nationale entre nos deux pays souverains.

> J’ai discuté avec le premier ministre Shigeru Ishiba de comment renforcer et faire perdurer l’amitié entre le Canada et le Japon. Je me réjouis à l’idée d'augmenter nos possibilités économiques et de sécurité.

> Ce mois-ci, le Canada aura le privilège d’accueillir Leurs Majestés le roi et la reine – et Sa Majesté le roi Charles III prononcera le discours du Trône du Canada. Cet honneur historique est à la mesure des enjeux de notre temps.

> L'attentat perpétré lors du festival Lapu Lapu a laissé notre pays choqué, dévasté et avec le cœur brisé. À ceux qui sont en deuil, à ceux qui ont été blessés, à la communauté philippino-canadienne et à tous les habitants de Vancouver : le Canada est en deuil avec vous, et nous sommes unis derrière vous.

 

● Côte d’Ivoire
♦ Gouvernement 
Alassane Ouattara (président de la république)
> En cette journée de célébration de la Fête du Travail, je rends hommage à toutes les travailleuses et à tous les travailleurs de Côte d’Ivoire, dont l’engagement quotidien et les efforts constants contribuent au développement économique et social de notre beau pays. Bonne Fête du Travail à toutes et à tous !

> Les principales mesures du Conseil des Ministres du mercredi 23 avril 2025 visent à développer la filière Karité et optimiser les revenus des producteurs, à sécuriser le foncier rural et renforcer l'inclusion sociale et l'épanouissement de notre jeunesse.

 

● Equateur
♦ ADN
> L’avenir du pays se construit avec des mains travailleuses! Nous rendons hommage aux travailleurs du pays parce que grâce à leurs efforts, engagement et dévouement permettent à l’Equateur d’aller de l’avant.
Depuis l’Assemblée nationale, nous veillerons toujours sur vos droits !

 

● Etats-Unis  
♦ Parti démocrate 
Hakeem Jeffries (leader du Parti démocrate à la Chambre des représentants) 
> [Discours sur mes 100 premiers jours de Trump]
permettez-moi de préciser une chose : l’administration Trump a été un désastre. Après 100 jours, Donald Trump et Elon Musk n’ont pas réussi à rendre votre vie plus abordable. Ils n’ont pas réussi à vous rendre plus sûr. Ils n’ont pas réussi à nous rendre plus respectés dans le monde entier. Mais leur plus grand échec est celui-ci : ils n’ont pas su apprécier la force du peuple américain.
À l’aube de la République, on a observé que lorsque les gens craignent le gouvernement, il y a tyrannie. Quand le gouvernement craint le peuple, il y a liberté.
Donald Trump et les républicains pensaient qu’ils pouvaient nous choquer et nous intimider jusqu’à la soumission. Ils pensaient que nous serions trop complaisants pour défendre la liberté et la justice pour tous. Ils pensaient que nous abandonnerions le principe de l’égalité de protection en vertu de la loi. Ils se sont trompés. Ils se sont trompés. Ils se sont trompés.
L’attaque inconstitutionnelle de Trump contre le mode de vie américain est sans précédent, mais le soi-disant dictateur dès le premier jour apprend une leçon importante. Les Américains ne se plient pas aux brutes. Face à la tyrannie, nous nous unissons. Face à la tyrannie, nous nous élevons ensemble. Face à la tyrannie, nous avons de bons problèmes ensemble. Et ce n’est que le début.
100 jours après, Donald Trump a le plus bas taux d’approbation de tous les présidents de l’histoire américaine moderne. 100 jours plus tard, les électeurs ont élu des démocrates dans les districts détenus par les républicains à travers le pays, y compris en Iowa et en Pennsylvanie. Après 100 jours, Elon Musk a dépensé 25 millions de dollars pour acheter un siège à la Cour suprême du Wisconsin, et il a perdu à deux chiffres. En 100 jours, plus de 200 procès ont été intentés contre les ordres exécutifs inconstitutionnels et illégaux de Donald Trump, et le peuple américain gagne devant les tribunaux. 100 jours après, l’opposition de principe à l’extrémisme républicain prend forme de la mer à la mer brillante. Le peuple américain se lève et montre clairement que l’administration Trump a beaucoup à craindre.
Quand mon fils aîné JJ avait 9 ans, il jouait au baseball avec un groupe d’amis. Beaucoup d’entre vous savent que les sports de compétition peuvent être un fardeau pour les horaires. C’est un travail d’amour pour nos enfants. Pendant la saison, il semble que presque tous les week-ends depuis plusieurs mois, vous êtes sur la route. Et donc, ce week-end particulier du Memorial Day, JJ avait un tournoi de baseball dans une petite ville hors des sentiers battus quelque part dans le nord-est.
Les sports de compétition peuvent vous emmener dans des endroits intéressants. J’ai décidé de faire un voyage en voiture et d’amener mon plus jeune fils, Joshua, avec nous. Il n’avait que 6 ans à l’époque. Et donc je lui ai dit, il va veniret ça va être comme des vacances. Pourquoi j’ai dit ça ?
Quand j’ai parlé de vacances, il avait des visions d’Atlantide. Nous sommes donc arrivés au motel où nous étions et la situation était un peu instable. Mon fils de 6 ans a regardé le motel, m’a regardé, m’a regardé et m’a dit : « Papa, est-ce que c’est ici où nous allons?» J’ai dit : « Oui, Joshua, pourquoi tu demandes? » Il a répondu : « Oh mon dieu, papa, c’est une débâcle. » 6 ans. Je l’ai regardé et lui ai demandé : « Qu’est-ce que le mot débâcle signifie? » Il a répondu rapidement. Il m’a dit : « Je ne connais pas papa, c’est quelque chose de mauvais. »
C’est le moment où nous sommes en ce moment aux États-Unis d’Amérique, avec Donald Trump et les républicains en charge.
L’effondrement de l’économie est une mauvaise chose. La destruction du programme Medicaid tel que nous le connaissons est une mauvaise chose. Prendre une tronçonneuse pour la sécurité sociale est une mauvaise chose. Augmenter les coûts des contribuables américains qui travaillent dur est une mauvaise chose. Licencier des travailleurs fédéraux, y compris des milliers d’anciens combattants qui ont servi notre pays, est une mauvaise chose. L’annulation de la recherche médicale pour les enfants atteints du cancer est une mauvaise chose. Détruire les comptes de retraite des Américains ordinaires est une mauvaise chose. Essayer de blanchir les parties les plus douloureuses de notre histoire est une mauvaise chose. Cibler les familles d’immigrants respectueux des lois est une mauvaise chose. Saper l’état de droit est une mauvaise chose.
Les 100 premiers jours de l’administration Trump ont été une débâcle. Assez. Assez. L’Amérique est mieux que cela.
Lorsque le nouveau Congrès a commencé en janvier, les démocrates étaient prêts à se mettre au travail de manière bipartite. L’administration Trump a choisi une voie différente. Les républicains d’extrême droite déchirent l’Amérique, ciblent notre mode de vie démocratique et ternissent notre réputation de pays des libres. C’est faux, et nous continuerons à repousser de façon agressive. Donald Trump et les républicains au Congrès nous ont donné 100 jours de chaos, 100 jours de cruauté et 100 jours de comportement corrompu. Ce n’est pas un leadership constructif, c’est une recette pour le désastre.
Le peuple américain mérite un leadership de bon sens, le peuple américain mérite un leadership compatissant, le peuple américain mérite un leadership courageux qui change les choses pour le mieux. Notre message au peuple américain est simple : Nous vous entendons. Nous vous voyons. Nous vous ressentons. Les démocrates sont déterminés à améliorer votre vie.
Donald Trump et ses sycophantes se sont vantés hier de la vitesse à laquelle ils ont bougé au cours de ces 100 premiers jours. Ils ont raison. Jamais un président n’a échoué aussi spectaculairement, si souvent, si rapidement que Donald Trump. La Maison-Blanche a qualifié sa stratégie pour les 100 premiers jours de « choc et étonnement ». Eh bien, ils ont à moitié raison. Il est choquant de voir à quelle vitesse cette administration s’est effondrée dans le chaos, la cruauté et la corruption. Il est choquant de voir à quelle vitesse les républicains MAGA ont tourné le dos aux travailleurs américains. Il est choquant de voir à quel point les républicains ont été impuissants au Congrès des États-Unis. Et il est choquant, tragique et exaspérant de voir combien les politiques de Donald Trump et du parti républicain ont déjà fait de tort.
Voilà le problème. Ils s’attendaient à ce que nous reculions. Mais les Américains sont là pour riposter. Lors de sa campagne électorale, Donald Trump a promis de mettre fin à l’inflation. Il a promis de réduire les coûts dès le premier jour. Quand il vous a demandé de voter, Donald Trump vous a dit qu’il rendrait la vie plus abordable pour les Américains ordinaires. Maintenant qu’il est en fonction, c’est une autre histoire.
En mars, on a demandé au président Trump s’il craignait que les prix des voitures augmentent à cause de ses tarifs. Sa réponse? « Je m’en fiche ». Le coût de la vie aux États-Unis est trop élevé. L’Amérique est trop chère. Et Donald Trump s’en moque. Il se moquait que les coûts du logement soient trop élevés. Il se moquait qu’ils soient trop élevés. Il se moquait que les frais de garde soient trop élevés. Il ne se moquait pas que les frais d’assurance maladie soient trop élevés. Il se moquait que les coûts des services publics soient trop élevés. Donald Trump s’en fichait. Les prix sont trop élevés partout, et Donald Trump s’en fout.
Après 100 jours, Donald Trump rend la vie plus difficile pour vous et votre famille. Et chaque jour où ses tarifs coûteux restent en place, la vie en Amérique devient plus chère. Les familles américaines paieront des milliers de dollars de plus par an. Les petites entreprises ferment leurs portes. Les sociétés n’embauchent pas. Les entreprises sont incapables d’investir à cause de l’incertitude qui s’est créée. L’inflation est en hausse, la vie devient plus chère et les politiques économiques téméraires de Donald Trump et des républicains de la Chambre nous conduisent vers une récession.
Les républicains au Congrès pourraient mettre un terme à cette folie à tout moment. Puisqu’ils ne le feront pas, en novembre prochain, nous le ferons. Oui, nous le ferons. Oui, nous le ferons. Ce qui m’amène à Elon Musk. Je savais qu’il aurait cette réaction.
Nous sommes tous d’accord pour dire que le gouvernement devrait être plus efficace, mais comme la plupart des choses dans la vie, il y a la façon américaine et puis il y a la manière cruelle. Après 100 jours, il est clair que le DOGE n’est pas à la mode américaine. Annuler la recherche médicale pour les enfants atteints de cancer est cruel. Refuser de venir en aide aux communautés secouées par des catastrophes naturelles est cruel. Renvoyer des milliers de nos anciens combattants, comme Joseph Quintinella de la Virginie, qui a servi ce pays dans les Marines, est cruel.
Mais leur cruauté ne s’arrête pas là. Les républicains croient en fait que la sécurité sociale est un stratagème de Ponzi. Et ils veulent y prendre une tronçonneuse. Au cours des 100 premiers jours de l’administration Trump, la sécurité sociale a fait face à une attaque sans précédent. Les bureaux de la sécurité sociale ont été fermés, les temps d’attente ont considérablement augmenté et les gens se voient refuser l’accès aux prestations qu’ils ont gagnées. Les républicains continuent d’insister sur le fait que la sécurité sociale est un programme de droits. Ils pensent qu’ils ont le droit de le détruire.
A 15 ans, j’ai obtenu mes papiers de travail et mon premier emploi. J’étais un messager livrant des colis d’un immeuble de bureaux à l’autre dans le centre de Manhattan. Mon salaire était de 3,35 $ l’heure. C’était le salaire minimum à l’époque. Et je pensais que j’avais fait grand, surtout après avoir appris qu’en tant qu’étudiant du secondaire travaillant à temps partiel, je n’aurais pas à payer d’impôt sur le revenu. Donc je ne pouvais pas attendre pour obtenir mon premier chèque.
Sur une feuille de papier, j’ai multiplié 3,35 $ par le nombre d’heures que je m’attendais à travailler pendant ma première période de paie. J’ai calculé le total, et dans mon esprit, cet argent a déjà été dépensé. Je ne pouvais pas attendre d’aller à Albee Square Mall dans le centre-ville de Brooklyn et obtenir de nouvelles baskets pour que je puisse m’habiller comme Run DMC. Mais le chèque est arrivé, et il manquait de l’argent.
J’avais deux questions, toutes les deux : qui est FICA et pourquoi prend-il mon argent?
Voici ce que j’ai appris. Nous payons tous l’impôt FICA en lien avec la sécurité sociale et Medicare. Nous payons l’impôt FICA sur notre premier emploi. Nous payons l’impôt FICA sur notre dernier emploi. Nous payons l’impôt FICA sur chaque emploi que nous avons tout au long de notre vie.
La sécurité sociale et le régime d’assurance-maladie ne sont pas des programmes de droits. Ce sont des prestations acquises. Des prestations acquises. Vous travaillez fort pour obtenir ces prestations, vous les payez et vous les méritez. Ce sont des prestations acquises.
Les démocrates veilleront à ce que Donald Trump et les républicains de la Chambre gardent leurs mains loin de votre sécurité sociale et de votre régime d’assurance-maladie. Ne les touchez pas aujourd’hui. Pas de main demain. Pas de main cette semaine. Pas de main la semaine prochaine. Pas de main ce mois-ci. Pas de main le mois prochain. Pas de main cette année. Pas de main l’an prochain. Ne touchez pas à la sécurité sociale et à l’assurance-maladie pour toujours. Pour toujours. Pour toujours.
Maintenant, si cette administration avait vraiment un peu de bon sens, elle regarderait les dégâts qu’elle a fait, le rejet du peuple, l’impopularité historique de ce président, et elle changerait de cap. Mais Donald Trump double. Et au lieu d’être un frein à l’abus de pouvoir de ce président, les républicains du Congrès ne sont rien de plus qu’un tampon pour son programme extrême.
Récemment, j’ai rencontré une femme nommée Mary Beth. Elle vit à Canton, en Caroline du Nord, une ville de 4 400 habitants qui est encore en reconstruction après l’ouragan Helene. Elle a la garde de ses quatre petits-enfants âgés de 10, 12, 15 et 16 ans. Leurs parents ne peuvent plus s’occuper d’eux à cause de la toxicomanie, de la violence familiale et du sans-abrisme. Au moment où vous parlez à Mary Beth, vous savez que prendre soin de ces petits-enfants est tout.
Et elle le fait avec un revenu fixe, travaillant à temps partiel pour gagner 8 $ de l’heure dans une blanchisserie — et elle n’a plus d’emploi — pour compléter le soutien aux personnes handicapées qu’elle avait reçu. Mary Beth a dû éviter de remplir ses ordonnances pour s’assurer que ses petits-enfants n’ont pas à sauter des repas.
Medicaid est la seule raison pour laquelle ses petits-enfants sont en mesure de consulter un médecin, y compris le plus jeune, qui traite du TDAH et de l’autisme. Mary Beth travaille fort, aime sa famille et est une Américaine patriotique. Et Mary Beth est ici avec nous aujourd’hui.
Mais sa famille, comme des millions d’autres dans toute l’Amérique, risque maintenant de perdre leur santé. Pourquoi? Les républicains essaient de réduire le budget du Medicaid jusqu’à 880 milliards de dollars, la plus grande réduction des soins de santé dans l’histoire américaine.
Et pourquoi les Républicains essaient-ils d’arracher les soins de santé aux travailleurs, aux Américains handicapés, aux enfants, aux grands-mères comme Mary Beth? Afin qu’ils puissent donner à leurs donateurs milliardaires comme Elon Musk une autre réduction d’impôt. Ces compressions dans les soins de santé nuiront aux familles, nuiront aux femmes, nuiront aux enfants, nuiront aux anciens combattants, nuiront aux personnes âgées et nuiront aux Américains handicapés. Les hôpitaux fermeront, les maisons de retraite fermeront et des gens mourront.
Le fait est qu’aux États-Unis d’Amérique — c’est le pays le plus riche de l’histoire du monde —, les soins de santé ne sont pas un privilège, les soins de santé sont un droit pour chaque Américain. Pour chaque américain.
Si nous étions majoritaires en ce moment, rien de tout cela ne se produirait. Mais même dans la minorité, nous allons faire tout ce que nous pouvons pour protéger les soins de santé du peuple américain.
Et nous continuerons de rappeler à nos collègues républicains — surtout ceux qui votent comme des extrémistes, mais qui rentrent chez eux en se faisant passer pour des modérés lorsqu’il est temps de se présenter aux élections — que les gens regardent. Il est temps que les républicains du Congrès cessent d’être un tampon pour le programme extrême de Donald Trump.
Vous ne travaillez pas pour Donald Trump. Vous ne travaillez pas pour Elon Musk. Vous ne travaillez pas pour les extrémistes d’extrême droite. Vous travaillez pour le peuple américain.
En tant que démocrates, nous allons nous battre aussi fort que possible au cours des deux prochaines années pour empêcher les mauvaises choses de se produire. Nous protégerons notre système d’élections libres et équitables.
Et puis travailler dur pour convaincre le peuple américain de nous confier la majorité en novembre prochain. À ce moment-là, nous pourrons faire beaucoup plus pour vous.
Nous construirons une économie abordable qui fonctionne pour les Américains ordinaires. Nous ferons face à la crise climatique avec l’urgence actuelle. Nous bloquerons tout budget destiné à la sécurité sociale, à l’assurance-maladie ou à l’aide médicale. Et nous tiendrons l’administration Trump responsable de ses abus de pouvoir corrompus.
Au cours de ces 100 prochains jours, les démocrates à la Chambre des représentants vont établir un plan pour une meilleure Amérique. Et vous verrez une vision pour l’avenir de ce pays qui n’est pas à propos de Donald Trump. C’est tout à propos de vous. Tout à propos de vous. Comment pouvons-nous améliorer votre vie? Comment pouvons-nous mettre plus d’argent dans vos poches? Comment pouvons-nous réduire vos coûts? Comment pouvons-nous vous aider à donner à vos enfants l’avenir qu’ils méritent? Ce sont les questions auxquelles nous réfléchissons chaque jour.
Or, le rêve américain ne consiste pas à obtenir quelque chose pour rien. Il faut travailler pour cela. Mais si vous travaillez dur et respectez les règles, voici ce que vous devriez être en mesure d’avoir : un emploi bien rémunéré. Une maison abordable. Des soins de santé de qualité. L’éducation pour vos enfants. Et la capacité de prendre sa retraite avec grâce et dignité. C’est le rêve américain. C’est le rêve américain. C’est le rêve américain. Et quand nous serons de retour au pouvoir, c’est ce que nous nous battrons pour vous livrer.
En janvier — fin janvier —, j’ai eu l’occasion de visiter la communauté d’Altadena dans le comté de Los Angeles qui a été dévastée par les feux de forêt. J’ai rencontré Jackie Jacobs, une femme étonnante de 88 ans qui a grandi dans le sud de Jim Crow avant de déménager en Californie. Sa maison a été tragiquement brûlée. Elle et son mari, David, qui sont mariés depuis plus de 50 ans, ont à peine réussi à échapper aux feux de forêt. Tout ce qu’ils avaient, c’était les vêtements sur leur dos. Ils ont perdu tout le reste. Les photos sont parties. Les biens sont partis. Les biens sont partis.
Mais la première chose que Mme Jacobs nous a dite en visitant la dévastation, c’est qu’elle a donné toute gloire, louange et honneur à Dieu Tout-Puissant — comme l’Écriture nous l’enseigne. Elle croyait que les choses allaient s’arranger. Plusieurs d’entre nous ont pleuré. Mme Jacobs a tout perdu, mais elle n’a jamais perdu la foi. Elle n’a jamais perdu la foi.
Les républicains ont montré que leur recette pour gouverner est le chaos, la cruauté et la corruption. Ces 100 premiers jours n’ont pas été faciles. Tout ce qui nous tient à cœur est attaqué. L’économie est attaquée. La santé est attaquée. La sécurité sociale est attaquée. Les anciens combattants sont attaqués. Les agriculteurs sont attaqués. Le droit de s’organiser est attaqué. Les écoles publiques sont attaquées. Le mode de vie américain est attaqué. La démocratie elle-même est attaquée. Tout ce qui nous importe est attaqué.
Mais tout comme Mme Jacobs, nous ne devons jamais perdre la foi. Nous ne devons jamais perdre la foi. La foi en notre communauté. La foi en notre pays. Foi en un avenir meilleur. Foi en Dieu tout-puissant.
L’Amérique est une nation résiliente. Nous sommes un peuple résilient. Nous avons une constitution résiliente. Nous n’abandonnerons jamais. Nous ne céderons jamais. Nous serons toujours présents. Nous parlerons toujours. Nous nous lèverons toujours. Nous continuerons notre marche vers une union plus parfaite. Nous ne nous reposerons pas tant que nous n’aurons pas mis fin à ce cauchemar national et livré une Amérique avec liberté et justice pour tous.
Que Dieu vous bénisse. Que Dieu bénisse nos troupes. Que Dieu continue de bénir les États-Unis d’Amérique.

> Les 100 premiers jours de Trump ont été un désastre complet et total et les républicains de la Chambre en sont tout à fait propriétaires. Au lieu de fonctionner comme un contrôle et un équilibre sur une branche exécutive hors de contrôle, ce qui était l’intention des rédacteurs de la Constitution, y compris James Madison qui a dit que le Congrès devrait être un rival de la branche exécutive, Les républicains de la Chambre ont agi comme un tampon pour le programme extrême de Donald Trump. Point final. Fin.
Ce programme extrême n’a rien fait pour réduire le coût élevé de la vie aux États-Unis, malgré toutes les grandes promesses audacieuses que Donald Trump et les républicains ont faites pendant leur campagne électorale, à savoir qu’ils allaient rendre la vie plus abordable pour le peuple américain. Ce qui s’est passé, c’est que la vie devient plus chère pour le peuple américain. Donald Trump et les républicains de la Chambre sont en train d’écraser l’économie en temps réel et ils nous mènent vers une récession douloureuse pour les républicains. Tout cela est une véritable honte, et les Américains sont attentifs. Ils le voient. Ils le savent. Et les républicains de la Chambre seront tenus pour responsables.

> La dernière proposition de budget de Donald Trump, tout comme ses 100 premiers jours désastreux, est extrêmement dommageable pour le peuple américain.
Les républicains ont promis de réduire les coûts dès le premier jour, mais ce projet budgétaire imprudent fera grimper les prix à tous les niveaux et dévastera nos enfants, nos familles, nos aînés et les forces de l’ordre. Il réduira l’éducation, les soins de santé, les soins aux enfants, la protection de l’environnement, la recherche médicale, le logement et l’aide alimentaire, tout en causant des dommages irréversibles à notre sécurité nationale.
La dernière proposition de budget de Donald Trump est morte à son arrivée au Congrès et ne verra jamais le jour.

> Les républicains sont en fuite par rapport à leur programme profondément impopulaire et extrême. Donald Trump est en train d’écraser l’économie et de faire entrer le pays dans une récession. Dans le même temps, les républicains de la Chambre des représentants luttent pour mettre en œuvre leur projet budgétaire irresponsable qui viole l’aide alimentaire et Medicaid afin d’accorder des allégements fiscaux massifs à leurs donateurs milliardaires comme Elon Musk.
Les Américains détestent en masse le fait que les républicains de la Chambre des représentants ne se soient comportés que comme un simple cachet pour l’agenda extrême de Donald Trump. Par conséquent, le GOP panique. Les démocrates à la Chambre maintiendront la pression jusqu’à ce que les extrémistes du MAGA mettent fin au budget une fois pour toutes.

> Donald Trump et Elon Musk prennent une tronçonneuse pour la Constitution des États-Unis. Leurs actions honteuses sur la citoyenneté de droit de naissance violent les lois de notre nation et sont une attaque contre le mode de vie américain. Les démocrates à la Chambre continueront de les repousser agressivement devant les tribunaux, au Congrès et dans nos collectivités. La Cour suprême des États-Unis doit se ranger du côté de la Constitution et rejeter cet effort scandaleux.

> Depuis le début de ce Congrès, les démocrates à la Chambre des représentants ont clairement indiqué que nous travaillerons avec n’importe qui afin d’améliorer la vie du peuple américain, particulièrement en ce qui concerne la création d’une économie abordable et le coût élevé de la vie aux États-Unis. Malheureusement, depuis le tout début, l’administration Trump et les républicains de la Chambre ont choisi une voie différente. Les extrémistes d’extrême droite continuent de faire chuter l’économie en temps réel, n’ont pas réussi à s’attaquer au coût élevé de la vie et conduisent l’Amérique vers une récession douloureuse. Les 100 premiers jours de l’administration Trump ont été marqués par le chaos, la cruauté et la corruption.
L’Amérique est meilleure que cela. Nous devrions être en mesure de faire mieux pour le peuple américain. L’administration Trump a échoué, et les républicains au Congrès se comportent comme un tampon inutile et permettent à l’extrémisme de blesser le peuple américain. C’est le moment de vérité. Est-ce qu’une poignée de républicains de la Chambre se lèveront au nom du peuple américain et empêcheront la plus grande réduction de Medicaid dans l’histoire américaine ? Les républicains de la Chambre défendront-ils les anciens combattants américains? Est-ce que les républicains de la Chambre des représentants vont se lever et arrêter cet effort pour arracher la nourriture de la bouche des enfants aux États-Unis d’Amérique? C’est le moment de choisir. Les républicains sont en fuite, mais ils ne peuvent plus se cacher. Et les Démocrates à la Chambre des Représentants vont faire comprendre au cours des prochaines semaines ce qui est en jeu dans cette tentative irréfléchie des républicains de mettre leur budget extrême dans la gorge du peuple américain.

 

Chuck Schumer (leader de la majorité démocrate au Sénat) 
> Les jours de Donald Trump qui se faisait passer pour un populiste sont révolus. Ses politiques ne sont rien de moins qu’une attaque à grande échelle contre les travailleurs américains.  Alors qu’il sabre dans les soins de santé, sabre dans l’éducation et vide les programmes sur lesquels comptent les familles, il finance des allègements fiscaux pour les milliardaires et les grandes entreprises. Ce n’est pas seulement irresponsable sur le plan financier, c’est une trahison des travailleurs par un président moralement fauché. Les démocrates vont combattre ce budget sans cœur avec tout ce qu’on a et si les républicains du Congrès se souciaient vraiment des familles américaines, ils nous rejoindraient.

> L’administration Trump attaque cruellement et injustement le statut d’association sans but lucratif de Harvard.

Je suis debout pour me battre afin que l’inspecteur général du Trésor enquête sur les activités criminelles potentielles de l’IRS et de l’administration contre Harvard.

> Un honneur de rencontrer Abigail Mor Idan qui a bravement survécu à la captivité du Hamas à seulement 4 ans. Elle m’a donné cette photo de Zivi et Gali qu’elle avait dessinée — ses voisins de son kibboutz sont toujours détenus par le Hamas
Son histoire montre puissamment pourquoi nous devons ramener tous les otages à la maison de la brutalité du Hamas maintenant.

> L’administration Trump enfreint manifestement la loi en essayant d’utiliser la Alien Enemies Act pour expulser des personnes sans procédure régulière.
Les Américains rejettent cette idée. Les tribunaux leur en font baver.
Nous ne cesserons pas de lutter pour notre constitution.

> Le GOP du Sénat a eu une chance de stopper les tarifs de Trump sur le plancher du Sénat hier soir.
Mais ils ont dit non.
Ils se sont rangés du côté des tarifs de Trump.
Ils se sont rangés du côté des prix plus élevés pour les Américains.
Et ils se sont rangés du côté d’une augmentation des coûts de 5000 $ par année.

> Donald Trump a causé le pire trimestre de l’économie depuis la pandémie.

>Aujourd’hui, les démocrates ont mis en lumière le pardon moralement fauché de Trump aux insurgés du 6 janvier, près de 1600 criminels dont ceux qui ont attaqué la police. Il a dit au monde qu’on peut agir avec violence contre la démocratie et s’en tirer. Ce n’est pas américain. C’est dégoûtant.

> Trump est tout ce qui a inquiété les pères fondateurs lorsqu’ils ont écrit la Constitution. Il est en train d’attaquer la liberté de la presse, notre système éducatif et d’expulser des citoyens américains sans procédure régulière. Nous continuerons à riposter.

> Le PIB d’aujourd’hui montre que Donald Trump dirige l’Amérique de la même manière qu’il dirigeait ses entreprises : droit dans le mur.

> Voici ce que Donald Trump a accompli en 100 jours. Juste un très gros mot: Échec.

> Les 100 premiers jours de mandat de Trump ont été un échec.
Échec de l’économie
Absence de réduction des coûts
Échec en matière de politique étrangère
Échec de la démocratie
Échec partout où vous regardez

> Ne vous méprenez pas : Derrière chacun des 100 jours d’échec de Trump, il y a les républicains au Congrès — ils sont ses facilitateurs, ses collaborateurs, ses co-conspirateurs. Trump ne peut pas mettre en œuvre son programme sans que les républicains du Congrès l’aident et le soutiennent à chaque fois.

> Les Américains qui ont engagé Donald Trump pour l’économie doivent être prêts à le virer maintenant. Les chiffres du PIB d’aujourd’hui montrent que Donald Trump dirige l’Amérique de la même façon qu’il dirigeait son entreprise, c’est-à-dire directement dans le mur.
Cette baisse du PIB est un avertissement criant à tous que l’expérience ratée de la politique extrémiste et populiste de Donald Trump et des républicains du Congrès est en train de tuer notre économie.
Donald Trump doit admettre son échec et inverser le cours, et licencier immédiatement son équipe économique.

> Aucun président de l’histoire moderne n’a promis plus le premier jour et livré moins par jour 100 que Donald Trump.

> 100 jours de Trump. Donald Trump prétendait être un meilleur président que George Washington, mais il s’inspire davantage de gens comme Viktor Orbán ou pire.

> Trump ne veut pas être président d’une république démocratique. Il veut être roi. Il a armé son gouvernement contre la presse libre, contre l’indépendance académique et judiciaire, et contre quiconque pourrait être en désaccord avec lui.

> Donald Trump a les plus faibles approbations que n’importe quel président ait vu au cours de ses 100 premiers jours depuis qu’ils ont commencé à voter il y a 80 ans. Ce fut le pire départ de tout président des temps modernes.

> Trump semble prêt à céder à Poutine et à abandonner le peuple ukrainien après tous les sacrifices qu’il a consentis, après tant de pertes en vies humaines, après que nous ayons rallié l’Occident contre l’invasion de Poutine.

 

Joe Biden (ancien président-des Etats-Unis) 
> Je félicite le premier ministre Mark Carney et le Parti libéral pour leur succès dans l’élection canadienne.  Je suis convaincu que Mark sera un leader solide pour les valeurs et les intérêts fondamentaux que partagent les Canadiens et les Américains.

 

Hillary Clinton (ancienne secrétaire d’Etat) 
> Dans les 100 premiers jours de Trump, il nous a aliénés de nos alliés, a fait chuter le marché boursier, décimé la recherche américaine sur le cancer, expulsé des enfants américains, perdu l’élection canadienne par procuration et menacé vos chèques de sécurité sociale.

> Donald Trump ne se contente pas d’expulser illégalement des citoyens américains du pays sans procédure régulière.
Il enlève illégalement des citoyens américains qui sont littéralement des enfants recevant des soins pour le cancer.

> Les entreprises technologiques ont utilisé nos enfants comme cobayes pour leurs algorithmes ciblés.

> Il existe de solides preuves que la participation des femmes aux efforts de sécurité rend les pays plus sûrs.
C’est pourquoi les dirigeants de plus de 100 pays ont pris des mesures pour la promouvoir.
L’un d’eux — qui a signé la Loi américaine sur les femmes, la paix et la sécurité en 2017 que vient de supprimer l’administration Trump — était Donald Trump.

 

● Japon 
♦ Parti démocrate constitutionnel
> [Déclaration à l’occasion de la Journée de la Constitution et 80e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale]
Après la fin de la Seconde Guerre mondiale, le peuple japonais « a décidé de s'assurer que les horreurs de la guerre ne se reproduiraient plus jamais par l'action du gouvernement » et la Constitution du Japon a été promulguée.
La Constitution du Japon a contribué de manière significative au développement de la paix, de la démocratie et des droits de l'homme dans le Japon de l'après-guerre.
Aujourd'hui encore, des conflits continuent de ravager le monde et l'idéal d'une société internationale, tel qu'il est inscrit dans la Constitution, n'a pas été réalisé.
L'importance de la liberté d'expression doit être soulignée dans une société démocratique où l'opinion minoritaire d'aujourd'hui peut devenir l'opinion majoritaire de demain, mais l'espace d'expression des sites de réseautage social, qui s'est rapidement développé ces dernières années, est également devenu une menace pour la démocratie, attisant la discrimination et la division.
Le rôle de la politique n'est pas seulement de se préoccuper de cette situation, mais aussi de rivaliser de sagesse pour la résoudre. Le chemin parcouru depuis l'après-guerre jusqu'à aujourd'hui n'a pas été sans heurts. Cependant, des mesures doivent être prises pour réaliser les valeurs de la Constitution - rechercher la paix, contrôler l'usage du pouvoir et assurer la dignité de l'individu - sur une base permanente. Et il n'y a pas d'objectif à ce progrès.
Le Parti démocrate constitutionnel du Japon (PDJ) s'engage à créer une politique décente, une politique dans l'esprit du constitutionnalisme, qui limite l'exercice du pouvoir et assure la garantie des droits de l'homme.

> [Conférence de presse du président Noda : « Des négociations à plusieurs niveaux avec l'opinion publique américaine également de notre côté » dans les négociations tarifaires entre le Japon et les États-Unis]
Le 2 mai, le représentant Yoshihiko Noda a tenu sa conférence de presse régulière à la Diète. Il a parlé du deuxième cycle de négociations tarifaires entre les États-Unis et le Japon, de la réponse à la seconde moitié de la session de la Diète, des discussions sur la Constitution, et d'autres sujets.
Au début de la conférence de presse, le représentant Noda a déclaré qu'en réponse au deuxième cycle de négociations entre le Japon et les États-Unis sur les mesures tarifaires américaines, qui a eu lieu le matin même (heure normale du Japon), il a commencé par dire qu'il était difficile de commenter les détails car ils n'étaient pas encore entièrement connus, puis il a ajouté : «Récemment, la partie américaine a fait des déclarations qui semblent prendre en compte le calendrier politique du Japon, comme si le Japon se précipitait et cherchait à se débrouiller tout seul. J'espère que les pourparlers ne joueront pas trop de cartes d'abord, afin que nous puissions avoir de véritables discussions gagnant-gagnant, et que les pourparlers ne seront pas perçus comme un exercice de traînage de pieds». Il s'est dit préoccupé par le fait que seul M. Akazawa, ministre d'État chargé de la revitalisation économique, négocie actuellement et a déclaré : «Nous devons le faire à plusieurs niveaux. Par exemple, si nous voulons que l'opinion publique américaine soit de notre côté, il y a des États qui accueillent favorablement les investissements japonais et où le Japon a fait ses preuves. Dans le passé, nous avons essayé de gagner l'opinion publique américaine en amenant les gouverneurs de ces États à se ranger de notre côté dans les négociations. Nous espérons que vous travaillerez également sur ces questions», a-t-il demandé. Il a déclaré qu'il discuterait des détails des négociations lors des délibérations intensives de la commission des budgets prévues le 12 décembre.
Quant à la réponse à apporter à la Diète après les vacances, il a déclaré qu'il s'efforcerait de faire avancer les discussions sur divers sujets, tels que : la réduction des taxes sur l'essence et le diesel par l'abolition du taux d'imposition provisoire en tant que mesure contre la hausse des prix, l'amélioration du traitement des travailleurs dans les établissements de soins et d'invalidité, l'interdiction des donations corporatives et collectives, et un système optionnel de noms de famille pour les couples mariés, pour lequel des membres de la Diète ont déjà soumis une proposition de loi à la Diète.
Interrogé sur la manière dont le parti allait aborder le débat sur la Constitution à l'approche de la Journée de la Constitution, le 3 mars, le parti a réaffirmé qu'il avait toujours considéré la Constitution comme une « constitution controversée ». Il a réaffirmé que le parti a toujours considéré que la Constitution était « controversée » et que «la commission de révision constitutionnelle de la Chambre des représentants, sous la direction de Yukio Edano, le président de la commission, mène des discussions approfondies sur des questions telles que le droit du Premier ministre de dissoudre la Chambre des représentants et la question de la convocation d'une soi-disant session extraordinaire de la Diète. Je pense que nous menons de bonnes discussions tout en précisant notre position, à savoir que nous mènerons des discussions dans le respect du constitutionnalisme et des principes énoncés dans la Constitution».
Concernant la décision de « réaliser une taxe de consommation de zéro pour cent sur les produits alimentaires », il a notamment souligné que « je pense qu'il est important de décider de l'échéance, et je pense qu'il est caractéristique de nous que nous fassions une distinction claire avec ceux qui n'ont pas décidé de l'échéance ». Alors que plusieurs partis politiques préconisent une réduction temporaire du taux de l'impôt sur la consommation à 5 %, il a mis en doute le fait que cette mesure soit suffisante, affirmant qu'elle entraînerait une réduction des recettes annuelles de 15000 milliards de yens.

 

● Royaume Uni 
♦ Liberal democrats 
> - Plus de conseils sous contrôle libéral-démocrate que conservateur.
- Notre 7e série de gains consécutifs - notre meilleure série de victoires.
- Pour la première fois dans l’histoire, les démocrates libéraux ont battu les travaillistes et les conservateurs aux élections locales.
Partout au pays, les champions libéraux-démocrates locaux se mettront au travail, livreront pour les collectivités locales et défendront nos valeurs libérales.

> Partout dans le monde, les libéraux mènent la lutte contre Trump, Poutine et le balayage du populisme dangereux.

> Nigel Farage est plus intéressé à promouvoir son idole Donald Trump qu’à régler les problèmes auxquels nos communautés locales sont confrontées, et les conservateurs ont tourné le dos aux gens ordinaires de ce pays en faveur de la poursuite de Farage.

 

Ed Davey (leader) 
> Les démocrates libéraux ont dépassé les conservateurs lors de ces élections locales. Nous sommes maintenant sur la bonne voie pour les remplacer lors des prochaines élections générales.
Les gens nous ont fait confiance parce qu’ils sont consternés par le fait que les conservateurs aient atteint des extrêmes et se soient rapprochés de Nigel Farage.
Les électeurs de partout au pays ont choisi notre politique communautaire plutôt que la négligence et le mépris des conservateurs.
C’est la première fois que nous battons les conservateurs et les travaillistes aux élections locales, et nous contrôlons maintenant plus de conseils au Royaume-Uni que les conservateurs.
> Si vous êtes inquiets de la montée des politiciens populistes diviseurs comme Donald Trump et comme Nigel Farage, ce seront les libéraux démocrates qui défendront les vraies valeurs britanniques.

> Il y a des gens qui ne veulent pas du Parti réformiste et ils se rendent compte que seuls les libéraux démocrates peuvent gagner.
Ils aiment vraiment ce que nous disons sur des choses comme la santé et les soins et ils aiment que nous ayons de vraies politiques positives.

> Plus il y a de gens qui voient les députés et les conseillers libéraux démocrates travailler dur pour la communauté, plus ils voudront travailler dur.

> Félicitations, Mark Carney. Les électeurs canadiens ont élu un gouvernement libéral chargé de combattre le dangereux populisme de Trump. Partout dans le monde, ce sont les libéraux qui mènent la lutte pour la prospérité, la sécurité et la démocratie face à Trump, Poutine et les autres.

> Le Canada a appris à ses dépens que l’on ne peut pas faire confiance à Trump pour tenir ses engagements. Avec l’agriculture britannique, la sécurité en ligne et notre NHS en jeu, Keir Starmer doit arrêter d’esquiver la question et donner au Parlement un vote sur tout accord commercial de Trump.

> 100 jours après l’investiture de Trump, et suite aux résultats d’hier soir au Canada, une chose est claire : lécher ses bottes a des conséquences. Faites attention Nigel Farage et Kemi Badenoch.

> Tout accord commercial négocié avec Trump devrait être mis aux voix au Parlement, surtout lorsque l’agriculture britannique, la sécurité en ligne et notre NHS sont en jeu. Le propre document politique du parti travailliste de 2021 demandait au Parlement d’avoir un vote sur les accords commerciaux. Nous devons maintenant les tenir parole.

 

Munira Wilson (députée)
> Si vous êtes consternés par la droitisation du Parti réformiste et d'autres, venez rejoindre les libéraux-démocrates parce que nous sommes ceux qui relèvent le défi face au Parti réformiste.

 

Daisy Cooper (députée)
> Il y a beaucoup de gens qui n’ont pas pardonné aux conservateurs et ils sont consternés par beaucoup des décisions que le gouvernement travailliste a prises.

Les gens cherchent des alternatives et ce sont les libéraux-démocrates qui peuvent offrir le changement que le pays réclame.

 

● Suisse 
♦ Le Centre 
> Le Conseil fédéral tire la sonnette d’alarme : la situation sécuritaire de la Suisse se dégrade. La guerre en Ukraine, l’instabilité au Proche-Orient et les tensions géopolitiques accentuent la pression sur l’Europe.
La Suisse doit se préparer à faire face aux menaces actuelles et futures. Pour cela, il faut une armée moderne, bien équipée, et des compétences renforcées en cybersécurité.

> Les coûts de la santé ne cessent d’augmenter. Avec son manifeste, Le Centre continue à faire pression pour lever les blocages dans la politique de santé. Pour un système de santé abordable pour toutes et tous.
Les propositions du Centre :
- Renforcer les soins de premiers recours
- Promouvoir les réseaux de soins intégrés
- Instaurer plus de transparence
- Exploiter les opportunités du numérique.

> La neutralité des coûts est essentielle pour garantir la confiance de la population dans le nouveau système tarifaire médical Tardoc. Tous les acteurs doivent assumer leur responsabilité afin de garantir un système de santé abordable pour tout le monde.

> Le Conseil fédéral veut soumettre les accords entre la Suisse et l’Union européenne au référendum facultatif. Le Centre prend acte de cette décision – elle correspond à la pratique habituelle du Conseil fédéral.
Ce qui compte, c’est le contenu de ces accords. Une consultation sera bientôt lancée. Le Centre analysera en détail les résultats des négociations, prendra position et contribuera de manière constructive au débat.
Dans le contexte géopolitique actuel, il est essentiel de renforcer et de stabiliser les relations commerciales avec l’UE, qui est un partenaire commercial fiable.

 

♦ Vert’libéraux 
> Les Vert’libéraux saluent les efforts du Conseil fédéral pour rendre la formation professionnelle et les hautes écoles spécialisées plus attrayantes. Notre succès économique repose en grande partie sur le système de formation duale. Il mérite d’être renforcé !

 

Céline Weber (vice-présidente)

Le Parti des vert’libéraux salue la décision du Conseil fédéral, consistant à soumettre les accords bilatéraux entre la Suisse et l’UE au referendum «facultatif». Il est temps d'avancer dans nos relations avec l'UE

> Les accords bilatéraux avec l’Union européenne vont considérablement occuper le devant de la scène politique en Suisse ces prochains temps. Si on ne connaît pas encore leur teneur exacte, les années qui ont passé depuis l’interruption des négociations en 2021 ont permis de donner un aperçu de ce que l’isolationnisme coûterait à la Suisse, si nous les refusions.

 

● Venezuela
♦ Vente Venezuela
> Assez de misère, de faim et de pauvreté! Des millions de Vénézuéliens souffrent aujourd’hui de malnutrition, de faim et beaucoup mangent les ordures pour survivre Avec le salaire minimum il devient impossible de couvrir le panier de base

 

María Corina Machado (leader)
> Tout le monde doit savoir.
«Le gouvernement vénézuélien a assassiné, torturé, détenu et fait disparaître de force des personnes qui cherchaient un changement démocratique et beaucoup d’autres ont fui le pays.»
Le dernier rapport de Human rights watch indique que 24 manifestants et passants ont été tués lors des manifestations qui se sont déroulées dans tout le pays immédiatement après les élections. Les preuves recueillies par Human rights watch indiquent que les forces de sécurité vénézuéliennes seraient responsables de certains de ces meurtres. Dans d’autres cas, les «collectifs» seraient responsables. Initialement, les forces de sécurité ont utilisé des gaz lacrymogènes et procédé à des arrestations pendant les manifestations, qui ont été suivies d’attaques ou d’intimidations par des membres des «collectifs» dirigés contre ceux qui continuaient à manifester.
Ils indiquent également que depuis les élections, plus de 2000 personnes ont été arrêtées. Plusieurs détenus ont été victimes de disparitions forcées, ce qui a obligé leurs familles à les chercher dans divers centres de détention et même dans des morgues.
Le monde entier qualifie déjà Maduro et son régime comme une structure criminelle qui a commis des violations massives et systématiques des droits de l’homme, ce qui constitue des crimes contre l’humanité.
La communauté internationale doit agir maintenant.

> Au Venezuela, Il y a la faim. Plus de la moitié des familles vivent dans une pauvreté critique.
Plus de 5 millions de Vénézuéliens ne peuvent pas manger trois fois par jour.
Nos enfants souffrent tous les jours des conséquences de la faim sur leur corps, leur esprit et aussi sur leur esprit.
Le responsable de cela est Maduro et son régime.
Ils ont pillé le pays, ils ont tout volé et n’ont laissé que la FAIM, la tristesse et la violence pour le peuple.
Nous les avons vaincus. Nous gagnons.
Venez, le pouvoir est à nous.

> Pour toi, travailleur vénézuélien, le régime te fait peur parce qu'il te craint. Il te veut affamé, esclave de cette tyrannie. Tu fais partie du Venezuela qui grandit, nous avons besoin de toi pour y arriver.

> Quelle émotion de pouvoir accompagner les Vénézuéliens qui vivent à Valence, en Espagne, qui se sont organisés en dizaines d’organisations citoyennes pour s’aider mutuellement et soutenir la lutte pour la transition vers la démocratie au Venezuela.

 

 


Propos centristes. France – Convention citoyenne sur les temps de l’enfant / Protéger les enfants des quartiers sensibles / Fin de vie / Proportionnelle / Fiscalité locale / Tourisme / Médecins étrangers / Réguler le commerce électronique…


Voici une sélection, ce 3 mai 2025, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France. 

► Emmanuel Macron (Président de la République)
> [Convention citoyenne sur les temps de l’enfant] Il me paraît nécessaire que l’on travaille à faire en sorte que l’organisation des journées de nos élèves soit plus favorable à leur développement et aux apprentissages, qu’un équilibre soit trouvé aussi pour faciliter la vie des familles.
La convention citoyenne m’a semblé être l’outil de consultation des Français le plus adapté, car c’est une question très complexe qui nécessitera de dégager de nombreux consensus entre tous ceux qui sont touchés par ce vaste sujet, comme les parents, la communauté éducative y compris périscolaire, les collectivités locales et même les professionnels du tourisme.
C’est l’avenir de la Nation qui se forge dans nos écoles.

> À vous qui nourrissez les Français et faites rayonner nos traditions, nos savoir-faire. À vous qui veillez et prenez soin des autres. À vous tous qui donnez le meilleur de vous-même et bâtissez l'avenir de la France. J’adresse la gratitude de la Nation.

 

► Gouvernement
[Nota: Ce gouvernement est dirigé par un centriste, François Bayrou ; nous avons donc décidé de reprendre les propos de tous les ministres puisqu’ils agissent sous l’autorité d’un Président de la République et d’un Premier ministre centristes/centraux ; néanmoins nous avons fait une distinction avec d’un côté les ministres centristes-centraux et les autres puisqu’il s’agit d’un gouvernement de coalition du fait que le Président de la République et le Premier ministre ne disposent pas d’une majorité à l’Assemblée nationale]

Ministres centristes/centraux
Elisabeth Borne (ministre d’Etat, ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche)
> Je condamne fermement les tags indignes apposés sur les façades des universités de Lyon 2 et Lyon 3 pendant les manifestations du 1er mai. Les murs d'une université ne porteront jamais la haine. Nous ne reculerons pas, le rectorat de Lyon va saisir la justice.

 

Manuel Valls (ministre d’Etat, ministre des Outre-mer)
> [Nouvelle-Calédonie] S’il n’y a pas d’accord politique, il n’y aura pas de stabilité et sans stabilité, je crains le pire. Il ne peut pas y avoir de nouveaux investissements, de projets économiques, de soutien à la filière nickel. La Calédonie va mal, sur le plan social. Sur le plan de la santé - il y a des risques vitaux tous les jours. Il faut un accord pour permettre d’éclairer l’horizon. Si je voulais être rude, mais je le crois profondément, je dirais que c’est un accord ou le chaos. C’est le sens et le but principal de ce retour en Nouvelle-Calédonie.

> [Nouvelle-Calédonie] Il ne peut pas y avoir uniquement un accord institutionnel. Au-delà de la citoyenneté, du corps électoral ou de la place donnée aux provinces… il faut aussi parler aux Calédoniens de leurs problèmes autour de quatre grands axes : l’un autour de la société calédonienne. Aussi sur la question des finances des institutions : comment l’État peut aider ? Mais à condition qu’il y ait des réformes qui soient réalisées. Également sur la filière nickel, il faut, là aussi, la reconstruire. Il faut que les partenaires calédoniens se penchent sur tous ces sujets.

> [Nouvelle-Calédonie] Les élections provinciales, en tout état de cause, elles sont prévues au mois de novembre, pour nous permettre d’avancer. Ceux qui pensent que le temps permettrait de ne pas aboutir à un accord et que ce serait préférable se trompent lourdement. La Calédonie sans accord politique donnera le sentiment d’un bateau qui n’a plus de cap.

> [Nouvelle-Calédonie] L’État doit assurer la sécurité de tous les Calédoniens, car il y a eu trop de violences, il y a trop d’armes et une violence intrafamiliale trop forte. Les Calédoniens peuvent compter sur la protection de l’État.

 

Jean-Noël Barrot (ministre de l’Europe et des Affaires étrangères)
> La France et les Etats-Unis ont une longue histoire d'engagements communs pour la liberté, la prospérité et la paix. Avec Marco Rubio, nous voulons agir ensemble pour que cela continue.

> La Charte des Nations Unies est sans appel et accablante pour Vladmir Poutine : les membres s'abstiennent de recourir à la menace ou à l'emploi de la force, soit contre l'intégrité territoriale ou l'indépendance politique de tout État. Cessez-le-feu !

 

Agnès Pannier-Runacher (ministre de la Transition écologique, de la Biodiversité, de la Forêt, de la Mer et de la Pêche)
> Les populistes mentent, les écologistes culpabilisent, et les Français trinquent. Je veux pour part porter une écologie populaire, protectrice des plus vulnérables et ancrée dans le réel.

 

Patrick Mignola (ministre délégué auprès du Premier ministre chargé des Relations avec le Parlement)
> [Violences contre le PS lors des manifestations du 1er mai] Il faut condamner sans ambiguïté. (…) Il ne faut jamais s’habituer à condamner. Il faut qu’à chaque fois on soit sans ambiguïté, qu’on ne soit pas alambiqué. 
La France insoumise et les écologistes doivent condamner eux aussi, sans ambiguïté. (…) On n’est pas là pour rallumer je ne sais quelle guerre de religion.

> En quatre mois, ce gouvernement a fait plus que beaucoup d’autres. Depuis le début de l’année, après les textes budgétaires, on a fait voter des textes agricoles, pour les mairies, sur le narcotrafic et la justice des mineurs

> Partout où il y a un service public, c’est la laïcité qui s’impose. La foi ne fait pas la loi. La loi protège la foi. (…)
On sait bien ce qu’il y a derrière tout ça. C’est l’entrisme, c’est le frérisme, c’est le prosélytisme. Moi, je fais une différence entre les musulmans et les islamistes. Et il ne faut surtout pas confondre les deux. Et le rôle du gouvernement, c'est de faire respecter la laïcité, mais de jamais mettre en cause les religions en tant qu'elles-mêmes. 

> La première demande des Français dans les cahiers de doléances du Grand débat national, c’était la représentation proportionnelle, parce qu'il y avait le sentiment que leur vote n'était pas respecté. 

> Avec la proportionnelle, on aurait peut-être la même Assemblée nationale, mais avec des femmes et des hommes qui accepteraient de travailler ensemble. (...) Quand on est élu au scrutin majoritaire, c’est en battant les autres. Quand on se retrouve à l’Assemblée, on a moins envie de trouver des compromis intelligents pour les Français.

 

Aurore Bergé (ministre déléguée auprès du Premier ministre chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations)
> Le désir ne s’achète pas et le corps des femmes n’est pas à vendre. Intransigeance totale et tolérance zéro envers les « clients ». Accompagnement des personnes en situation de prostitution : il y a un an, j’ai lancé la première stratégie nationale de lutte contre le système prostitutionnel.

> Peut-on parler d'un antisémitisme d'extrême gauche? Oui. Et l'antisémitisme se combat. Partout. Tout le temps. D'où qu'il vienne. Faites le ménage.

 

Astrid Panosyan-Bouvet (ministre déléguée auprès de la ministre du Travail, de la Santé, de la Solidarité et des Familles, chargée du Travail et de l’Emploi)
> Soutien aux militants socialistes violemment pris à partie lors de la manifestation du 1er mai à Paris par des militants cagoulés d’extrême gauche qui ne savent pas ce que démocratie sociale, libertés publiques et ordre républicain veulent dire. Merci aux forces de l’ordre et aux services d’ordre.

> Rencontre avec les organisations syndicales et patronales pour clore la concertation sur le financement de l’apprentissage.
Une réforme ambitieuse pour la rentrée 2026 :
- un niveau de prise en charge unique par certification,
- une modulation possible de 20 % par les branches du financement des formations selon les besoins en compétences,
- des bonifications ciblées pour les formations stratégiques,
- des économies dès 2025 pour assurer la soutenabilité du système.
Prochaine étape : qualité des formations et lutte contre la fraude dès la rentrée prochaine.

 

Amélie de Montchalin (ministre délégué auprès du ministre de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et Numérique, chargée des Comptes publics)
> Je serai très claire : ce gouvernement ne souhaite pas instituer de nouveaux impôts dans le prochain budget. Nous sommes déjà le pays recordman du monde des impôts, et ce gouvernement est, je crois, très fier d'avoir pu rendre 700 euros en moyenne aux Français grâce à la suppression de la taxe d'habitation.
Je tiens également à dire que, à moyen terme, nous voulons donner davantage de visibilité et clarifier le lien entre les contribuables et leurs services publics, ainsi que celui entre le citoyen et son maire, dans l'ensemble du pays. C'est d'ailleurs dans ce sens que je travaille au niveau national : je veux que les Français comprennent mieux, voient mieux où vont leurs impôts.
> Que prévoyons-nous pour les collectivités dans la perspective du projet de loi de finances pour 2026 ? Mardi prochain, le Premier ministre, Éric Lombard, François Rebsamen et moi-même allons lancer la conférence de financement des territoires qui a pour objectif de redonner de la prévisibilité aux collectivités.
Certes, les collectivités ne sont pas les filiales de l'État, mais il existe aujourd'hui un grand malentendu qui s'est installé à la faveur de la dichotomie ou de la désynchronisation entre les agendas des maires, qui sont élus pour six ans, et des ministres des comptes publics successifs, dont l'objectif est de bâtir un budget sur l'année.
En réalité, les maires veulent savoir où ils vont quand l'État est, lui, le garant d'un retour à 3 % de déficit d'ici 2029. Nous y parviendrons par le dialogue, par la remise en cause des normes trop nombreuses qui créent des dépenses inutiles, par une réflexion sur nos ressources humaines, la fonction publique territoriale, et le pilotage par les maires eux-mêmes et les collectivités de leurs dépenses.
Il nous faut coconstruire une trajectoire pluriannuelle de nos comptes et un cadre de prévisibilité. Cette réponse, qui passe par le dialogue, me semble mature : il s'agit de réfléchir collectivement à la meilleure manière de revenir, tout en étant solidaires des finances de la Nation, à une situation qui ne laissera pas de dettes supplémentaires à nos enfants.

 

Nathalie Delattre (ministre déléguée auprès du ministre de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et Numérique, chargée du Tourisme)
> [Déclaration sur la politique du gouvernement en faveur du tourisme]
(…) Les bases d'un constat tout d'abord positif : le tourisme est une industrie résiliente et assise sur des fondamentaux attractifs et des performances solides avec de belles perspectives devant nous.
C'est suffisamment rare pour être souligné. Toutes choses égales par ailleurs, l'investissement touristiques pourrait s'élever à 25 mds € par an d'ici 2030. Nous sortons d'une année 2024 record, marquée par l'atteinte d'un objectif ancien, celui d'accueillir 100 millions de visiteurs internationaux et d'enregistrer 71 Mds d'euros de recettes cette année.
Cette réussite, nous vous la devons également. L'industrie touristique française ne serait pas à la place où elle est aujourd'hui sans vous et je vous en remercie.
Derrière ces records dont je me félicite, je crois toutefois que la réalité est plus contrastée.
Il y a déjà, et de manière transversale, des difficultés conjoncturelles puisqu'une partie de notre tissu économique n'a pas encore reconstitué ses niveaux de marge et de trésorerie suite à la crise de la covid19 et à l'inflation de ces dernières années.
Cette réalité a pu grever les capacités d'investissement de certains acteurs et l'augmentation des taux bancaires ces derniers mois ne facilite pas les démarches.
Quand nous regardons plus en détail, certaines classes d'actifs se portent toutefois bien voire très bien et tant mieux. Je pense notamment à l'hospitalité haut de gamme.
Nous avons aussi de très belles réussites dans l'hôtellerie de plein air, preuve s'il en est, que lorsqu'un acteur se professionnalise, qu'il est bien accompagné et qu'il monte en gamme, la réussite est au rendez-vous.
Certains sous segments sont en revanche plus en difficulté et n'ont pas encore trouvé leur nouveau modèle de financement, je pense notamment aux acteurs du tourisme social et du thermalisme.
D'autres segments ne me semblent pas encore à la hauteur de l'ambition que nous sommes en droit d'attendre, je pense au tourisme de patrimoine, aujourd'hui sous financé, et à notre travel tech. Il y a aussi et de manière plus structurelle, la triple et impérieuse nécessité face à une concurrence internationale très agressive, face au réchauffement climatique, et devant l'émergence de nouvelle technologies potentiellement disruptives comme l'IA, de financer (1) la montée en gamme de notre offre, (2) son adaptation au changement climatique et plus (3) largement la digitalisation du secteur.
C'est tout l'enjeu de cette réflexion que nous souhaitons engager.
- Poser un premier constat sur les défis qui sont devant nous pour maintenir la compétitivité de l'offre française ;
- Evaluer la hauteur de la marche et la capacité du marché à y répondre ;
- Réfléchir collectivement où l'action de l'État est la plus pertinente.
La séquence que nous ouvrons aujourd'hui se prolongera avec Choose France, une occasion de promouvoir l'attractivité de notre économie du Tourisme auprès d'investisseurs étrangers. Elle devrait ensuite aboutir à une conférence de financement de l'économie du tourisme que je souhaite réunir d'ici la fin de l'année.
Entre temps l'État reste fortement mobilisé. Dans l'intervalle nous devrions annoncer une évolution de certains instruments de financement de nos deux opérateurs que sont la Banque des Territoires et Bpifrance.
En parallèle, et comme vous le savez, je travaille activement sur les enjeux de formation et d'attractivité des métiers puisque dans cette industrie en particulier, votre principal actif est l'humain.
Je travaille également à un PJL de simplification du droit du tourisme, car je crois que si la norme protège elle peut aussi être un frein à l'investissement.
J'ai également engagé la profonde réforme d'Atout France, notre opérateur de l'attractivité touristique, pour avoir un opérateur plus agile et en phase avec les attendus du marché.
L'ensemble de ces travaux et d'autres nombreux en cours pourrait être présenté lors d'un prochain Comité Interministériel du Tourisme, qu'à la demande du Premier Ministre, je souhaite convoquer prochainement.
Il y a donc des rendez-vous que l'on ne peut pas manquer, des moments où se dessinent les ambitions collectives d'un secteur majeur de notre économie et l'évènement de ce matin est l'un de ces moments.

 

Patricia Mirallès (ministre déléguée auprès du ministre des Armées, chargée de la Mémoire et des Anciens combattants)
> Jean-Louis Nedelec, l’un des tout derniers Français Libres, nous a quittés. En juin 1940, il traverse la Manche pour rejoindre l’Angleterre et répondre à l’appel du général de Gaulle. Un engagement précoce, un courage exemplaire, une vie de fidélité à la France libre. Sa disparition marque la fin d’une génération de héros. Nous leur devons notre liberté, notre histoire et notre honneur. Pensées émues à ses proches et à tous ceux qui portent encore cette mémoire.

 

Juliette Méadel (ministre déléguée auprès du ministre de l’Aménagement du territoire et de la Décentralisation chargée de la Ville)
> «Où sont les pères?», c'est le cri que les mères poussent lorsque je me déplace. Ce que je vois, ce sont des habitantes, celles qui veulent me parler, sont des femmes en écrasante majorité et ce sont elles qui s'occupent des questions de propreté, même de sécurité des enfants, de l'éducation et qui sont seules. Et donc ce qu'elles me disent, c'est qu'elles sont seules pour élever leurs enfants, pas forcément plusieurs enfants, mais en général plusieurs, deux ou trois. Et le problème qu'elles ont, c'est qu'elles se retrouvent presque abandonnées. Et donc je suis frappée par le fait que ces enfants ont quand même besoin d'un cadre. Alors ça peut être deux femmes ou deux hommes. Ce n'est pas le problème d'un homme et d'une femme, c'est le problème d'une parentalité avec deux personnes pour s'occuper d'un enfant et de ces femmes dont je m'occupe qui sont laissées à leur solitude et qui ont des conditions de vie matérielles, j'insiste, très précaires. C'est difficile de s'occuper d'un enfant tout le temps quand on travaille la nuit et qu'on n'est pas forcément là le matin parce qu'elles n'ont pas d'autre choix que de travailler la nuit et qu'elles ne peuvent pas donc avoir leur fonction de présence avec l'aide d'un père. (…)
Les pères sont, pas forcément d'ailleurs… À Rennes, l'autre jour, il y avait quand même deux pères de famille au milieu d'une vingtaine de personnes. Il y avait une vingtaine de mères avec deux pères de famille. Attention, je ne veux pas non plus fustiger les pères. Ça ne veut pas dire qu'un père systématiquement abandonne ses enfants. Ce n'est pas du tout ça. Mais dans les quartiers, les femmes sont les piliers des quartiers. Et moi, je veux leur donner plus de pouvoir. (…)
Mais il est certain qu'un enfant - ce qu'on retrouve, le cas typique - c'est un enfant élevé par une femme seule pour lequel il est plus difficile de poser des limites. Il y a un problème d'autorité parce que l'absence du père ou l'absence d'un deuxième parent, c'est aussi vrai que ça amène des difficultés dans les limites éducatives et des difficultés d'autorité. Il est certain que vous retrouvez souvent des profils de femmes qui sont débordées en l'absence d'une deuxième personne pour les aider à élever leurs enfants.

> Quand je dis «Où sont les pères?» c'est un appel à la responsabilité. C'est aussi ce que me disent les femmes. Elles souhaiteraient avoir cette aide. Il y a une loi qui a été adoptée en 2020, qui est mise en application depuis 2022, qui déjà oblige les pères à payer les pensions alimentaires lorsqu'ils s'en vont. Je vous parlais de problèmes matériels. Ne pas pouvoir s'occuper de son enfant parce qu'on n'a pas suffisamment de moyens, c'est une responsabilité qui doit être partagée aussi par les pères. Cette loi les condamne à aller plus vite pour payer les pensions alimentaires, c'est le premier point. Le deuxième point, c'est que je souhaite aussi aider ces femmes. Je suis en train de mettre en place dans les quartiers une aide au retour à l'emploi, au microcrédit, pour que les femmes aient un pouvoir économique. Parce qu'aujourd'hui, sans pouvoir économique, elles sont fragilisées pour élever leurs enfants. Et enfin, la vraie question que vous me posez, qui est la question de savoir comment on contraint les pères à exercer leurs responsabilités, c'est d'abord une responsabilité morale. C'est une responsabilité de société. Le dire, le faire partager par toute la société, c'est retourner le sens de la responsabilité sur les pères ou les seconds-parents, de telle sorte qu'ils ne s'exonèrent pas de leur charge. Leur charge, c'est d'être présent pour élever un enfant. C'est quand même plus facile d'élever un enfant à deux que tout seul. Il y a des exceptions, évidemment. Il y a des mères remarquables, des pères seuls remarquables. Mais ça n'est pas forcément à l'État d'aller rappeler chacun à sa responsabilité avec de la contrainte normative. Mais c'est une question politique que je pose.

> Je suis en train de mettre en place dans les quartiers des maisons d'aide, de soutien à la parentalité. Et la réponse à ça, c'est aussi qu'on doit partager l'éducation d'un enfant. Il faut tout un village pour élever un enfant. (…)
C'est un proverbe aussi qui est tout à fait dans nos cultures. On n'élève pas un enfant seul. Il faut tout un village pour élever un enfant. C'est aussi la responsabilité globale de la collectivité d'élever un enfant. C'est vraiment exactement là-dessus que je veux m'insurger. (…)
Quand vous voyez un enfant seul, quand vous voyez un enfant qui est fragilisé, qui est violenté dans la rue ou autre, on doit lui tendre la main. Parce que cet enfant-là, son action aura des répercussions aussi sur toute la société. Donc il y a une responsabilité collective.

> Quand je m'occupe des endroits les plus difficiles, ce sont des endroits limités. Mais ce sont des endroits où il y a eu des pépins. Ce sont des endroits où il y a eu des parcours de vie brisés. Et la République a un intérêt à ce que les enfants soient bien éduqués et que les enfants soient heureux. Parce qu'un enfant élevé de telle sorte qu'il s'épanouit, c'est un citoyen heureux. C'est un citoyen qui n'a pas envie d'entrer dans la criminalité. Vous savez, ils n'ont pas envie, ces gosses, de se tomber dans le trafic de drogue. Ils souffrent de cette solitude. Donc c'est aussi la responsabilité de la République que d'être présent et d'aider ces femmes qui sont des femmes seules, qui n'ont pas choisi d'être seules, qui n'ont pas choisi d'être seules à faire face à cette lourde charge qui est d'élever un enfant quand on gagne moins que 1 000 euros par mois. Et c'est donc une responsabilité collective.

> Faire en sorte que l'enfant puisse grandir dans les meilleures conditions possibles. C'est l'intérêt collectif de notre pays.

> Tout mon soutien à Jérôme Guedj. La violence physique n’est jamais acceptable. L’attitude de tous ceux qui ont encouragé la violence verbale, la haine, et semé les graines de l’antisémitisme et de l’antiparlementarisme est inacceptable. Mélenchon, un mot de soutien ? Toute la classe politique doit apporter son soutien au député honteusement attaqué

 

Autres ministres
Gérald Darmanin (ministre d’Etat, Garde des sceaux, ministre de la Justice)
> Notre justice a besoin de moyens. C’est indéniable. Et je me bats chaque jour pour son budget. Par ailleurs, de nombreuses réformes doivent être faites pour donner plus de marges de manœuvre à nos juridictions. C’est ce que je rappelle dans une circulaire envoyée aux juridictions après avoir réuni cette semaine les chefs de Cours

 

Catherine Vautrin (ministre du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles)
> Je tiens à saluer l’adoption des deux textes concernant la fin de vie en commission à l’Assemblée nationale. C’est une étape importante qui a été franchie. Merci aux parlementaires pour leur engagement. Le débat se poursuivra dans l’hémicycle. Je serai présente au banc pour accompagner le débat parlementaire et permettre l’évolution de notre législation, dans la ligne du projet de loi initié par le Président de la République

> Je condamne avec la plus grande fermeté les attaques violentes dont ont été victimes certains militants socialistes à Paris. La violence n’a pas sa place dans notre démocratie.

 

Eric Lombard (ministre de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique)
> [Déclaration sur la politique en faveur du tourisme en France]
La filière touristique offre des perspectives plus enthousiasmantes que les équilibres budgétaires ou la guerre commerciale et les droits de douane.
Le secteur touristique est particulièrement porteur dans notre pays. Au-delà même du succès olympique de l'été dernier, c'est un pilier de l'économie française, qui pèse entre 7% et 8% de notre PIB, et qui représente 2 millions d'emplois. Le secteur du tourisme a généré, en 2024, 71 Md€ de recettes touristiques. C'est également la vitrine de tous nos savoir-faire, des paysages de nos régions, du rayonnement de notre identité française.
Et, par-là, sans doute est-ce aussi un atout géopolitique à ne pas négliger, celui d'être une destination si particulière dans le cœur de tous nos interlocuteurs étrangers. J'étais la semaine dernière à Washington pour rencontrer de nombreux responsables politiques et économiques, croyez-moi qu'à leurs yeux la France n'est pas interchangeable avec d'autres pays.
Heureux enfin de recevoir en particulier les acteurs de l'investissement du tourisme. Mes fonctions précédentes à la Caisse des Dépôts m'ont amené à côtoyer nombre d'entre vous et à m'intéresser de près au sujet. L'investissement dans les infrastructures touristiques sur tout le territoire national est une des missions historiques de la Caisse entre les villages vacances famille (VVF), l'aménagement des littoraux, l'accès aux sports d'hiver, etc.
Or plus que jamais, ce secteur fondamental pour notre économie, et pour notre spécificité française, a besoin de vous. Le secteur affronte deux mutations simultanées, son verdissement et sa modernisation, dont je pense que nous n'avons pas encore tiré toutes les conséquences en termes de besoin de financement. C'est donc l'objectif de cette rencontre de commencer à réfléchir ensemble à ce sujet.
Notre objectif, vous le savez, c'est de faire de la France la première destination durable. Cela suppose de mieux répartir les flux touristiques sur le territoire, d'en diversifier les formes, et de verdir leurs infrastructures, de l'agrotourisme, au tourisme culturel, en passant par les sentiers littoraux, les ports de plaisance ou l'oenotourisme. Et cela suppose également de mener à bien leur transition énergétique.
En parallèle, nous menons un chantier de modernisation, pour renforcer l'attractivité de ses métiers, numériser ses acteurs disséminés, et pour y imbriquer les nouvelles technologies, notamment sous l'impulsion du réseau France tourisme tech et de nos belles pépites comme Blablacar ou Staycation.
Sur les 5 dernières années, l'État a investi près de 50Md€ dans l'écosystème touristique avec le plan de relance et au travers des interventions en prêts et en fonds propres de la Banque des territoires et de Bpifrance.
Mais de nombreux acteurs privés français sont aussi positionnés sur ce secteur qu'il s'agisse de fonds généralistes ou spécialisés ou de sociétés de gestion. Notre ambition, avec Nathalie Delattre dans l'optique de Choose France du 19 mai prochain, est également d'attirer des investisseurs étrangers, en capitalisant sur une année record en matière touristique en 2024 avec 100M de visiteurs internationaux, et au regard d'un secteur résilient aux performances solides.
Les grands opérateurs touristiques ne rencontrent pas, je crois de difficultés majeures pour se financer mais la question est plus prégnante pour des acteurs plus petits et de moyenne gamme, moins structurés dont le besoin en capitaux pour maintenir leur compétitivité est réel.
Certains sous-segments caractéristiques de l'offre touristique française - comme le thermalisme ou le tourisme social - peinent à financer leur nécessaire adaptation aux évolutions du marché et de la demande. D'autres filières, comme le tourisme de patrimoine - domaine dans lequel la France dispose d'un patrimoine exceptionnel - sont encore insuffisamment exploitées, le développement des projets étant particulièrement contraint par les contraintes réglementaires et des équations économiques complexes à trouver.
Pour prendre un seul exemple, le secteur du patrimoine classé, particulièrement riche en France, a un temps de rentabilité assez long et des contraintes réglementaires fortes. Il y a pourtant un grand potentiel, avec de beaux projets de monastères médiévaux réhabilités en restaurants par exemple, à la réalisation duquel nous pouvons collectivement oeuvrer, État, institutionnels, investisseurs privés.
C'est probablement ici - au-delà d'un cadre facilitant pour l'accès au financement - que l'action de l'État est la plus attendue.
Tout le monde a reconnu le soutien sans faille de l'État notamment pour travers l'épreuve inédite de la crise sanitaire, mais il est logique que nos outils d'intervention s'adaptent. Je crois qu'il est temps de s'interroger de marnière structurelle sur les besoins de financement de l'économie du tourisme pour être au rendez-vous des défis qui sont devant elle.
Enfin, je sais qu'avec la mobilisation de toutes nos énergies publiques comme privées, les acteurs du tourisme français peuvent accroître leur compétitivité et la durabilité d'un modèle qui fait notre prestige à l'international.

 

François Rebsamen (ministre de l’Aménagement du territoire et de la Décentralisation)
> [Fiscalité locale] Premièrement, la taxe d'habitation a été supprimée, conformément à l'annonce faite par le Président de la République pendant sa campagne électorale. Celui-ci a tenu ses engagements : dont acte.
Aujourd'hui, beaucoup de parlementaires envisagent de la rétablir, mais je n'ai vu aucune proposition de loi déposée sur le sujet.
Deuxièmement, je veux aborder la question de nos finances publiques. Actuellement, nous sommes en train, sous l'autorité du Premier ministre, de faire la pédagogie de l'état de ces finances publiques, c'est-à-dire du grave déficit que connaît notre pays. Je voudrais dire à cet égard que rien n'est arbitré, mais que le travail de pédagogie continue.
Ainsi, je recevrai mardi prochain l'ensemble des associations d'élus connues et reconnues, lesquelles sont au nombre de sept. Nous débattrons ensemble d'un certain nombre de réflexions et des propositions qui pourraient en résulter. Mais j'y insiste, rien n'est arbitré en matière budgétaire.
Troisièmement, je le dis depuis longtemps – et je vais continuer à le dire, comme je l'ai encore fait récemment devant la délégation aux collectivités territoriales et à la décentralisation du Sénat –, cette situation, qui veut que seul un certain nombre de personnes, en l'occurrence les propriétaires, financent les communes, ne pourra pas durer longtemps. Sachez que, dans certaines communes, il n'y a que 30 % de propriétaires ; il y a donc 70 % de personnes qui ne paient pas l'impôt local…
Mon idée – mais ce n'est pas la seule ! –, qui est bien souvent reprise par la collectivité, consiste à créer à terme une contribution, afin que chacun mesure les efforts réalisés par les communes en matière de services publics ; cette contribution permettrait de recréer un lien citoyen entre le consommateur-habitant et la municipalité, laquelle est responsable des services publics communaux

 

Sophie Primas (ministre déléguée auprès du Premier ministre, porte-parole du Gouvernement)
> Notre méthode pour préparer le budget 2026 ? Travailler. Travailler avec les élus et les partenaires sociaux. Travailler sur la base d’un constat clair et partagé, en toute transparence. Travailler pour réformer en profondeur notre action publique.

> Il n'y aura pas de création de nouveaux impôts (...) Une réflexion sur l'architecture de la fiscalité locale est à l'ordre du jour.

> Les cyberattaques dont la France a été victime révèlent une chose : la menace russe est bien réelle. Face à ces ingérences, nos services de renseignement continueront de lutter avec détermination, pour protéger nos valeurs et notre démocratie.

> En ce 1er mai, je veux réaffirmer l’engagement total du Gouvernement aux côtés de celles et ceux qui, par leur travail, font vivre notre pays. Le travail est au cœur de notre modèle républicain : un facteur d’émancipation individuelle. Valoriser le travail. Partout. Pour tous. Bon 1er mai ! Bonne fête à tous les travailleurs !

 

Philippe Baptiste (ministre délégué auprès de la ministre d’Etat, ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche)
> le 1er avril dernier, un maître de conférences de l'université Lyon II a été contraint d'interrompre son cours, perturbé par des individus masqués. Cette intrusion est parfaitement scandaleuse, il s'agit d'une situation honteuse qui n'aurait jamais dû se produire. Nous avons immédiatement apporté à l'enseignant concerné un soutien total et complet.
Je tiens à préciser également que la présidente de l'université a pris dès ce moment-là toutes les mesures nécessaires, de la protection fonctionnelle jusqu'au dépôt de plainte. Certes, elle a tenu des propos malheureux, qu'elle a par la suite publiquement clarifiés.
À son tour, elle a subi un acharnement également injustifiable. En liaison avec le ministre de l'Intérieur, M. Bruno Retailleau, je me suis assuré qu'elle bénéficie, au même titre que M. Fabrice Balanche, le maître de conférences initialement visé, de toutes les protections nécessaires.
Il est absolument intolérable que le maître de conférences comme la présidente d'université aient reçu des menaces de mort. Ce qui s'est passé au sein de cette université est proprement scandaleux.
Je le souligne avec force : il ne s'agit nullement ici d'un « pas de vagues », mais d'un appel à la retenue. L'université est un lieu de dialogue, de confrontation intellectuelle, un lieu où la liberté académique doit s'exercer pleinement, dans le respect de la loi, de toute la loi. Cela implique notamment une vigilance absolue face à tout débordement, par exemple de nature antisémite.
Nous travaillons avec efficacité sur les sanctions susceptibles d'être prises contre les étudiants ou contre les personnels qui auraient commis de tels débordements ; nous agissons également en étroite coordination avec le garde des sceaux afin que tous les signalements effectués au titre de l'article 40 du code de procédure pénale sur ces faits soient systématiquement traités.
Enfin, je souhaite rappeler que le cadre disciplinaire applicable est en cours de simplification et d'amélioration grâce à une proposition de loi votée unanimement par le Sénat.

 

François-Noël Buffet (ministre délégué auprès du ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur)
> Depuis le 14 avril dernier, plus de 150 actions ont été commises à l'encontre des établissements pénitentiaires ou de leurs personnels sur l'ensemble du territoire national : jets de cocktail Molotov sur le parking de l'École nationale d'administration pénitentiaire d'Agen ; incendies volontaires devant la maison d'arrêt de Villepinte ; rafales de kalachnikov tirées sur la prison de Toulon ; véhicules d'agents pénitentiaires brûlés ; surveillants directement menacés, notamment à Amiens.
Ces faits – menaces, intimidations, tirs de mortiers – constituent manifestement une riposte au texte récemment voté, désormais adopté définitivement par le Parlement. Je tiens d'ailleurs à vous en remercier, car celui-ci permet au Gouvernement de poursuivre sa lutte contre le narcotrafic et ses effets néfastes.
Le Gouvernement a immédiatement pris des dispositions afin de soutenir et de protéger les agents pénitentiaires, dans le cadre d'un plan de mobilisation conjoint du garde des sceaux et du ministre d'État, ministre de l'Intérieur.
Dans la nuit du 15 avril dernier, nous avons enjoint à l'ensemble des préfets, ainsi qu'aux services de police et de gendarmerie placés sous leur autorité, de renforcer sans délai les mesures de protection des personnes et des biens relevant de l'administration pénitentiaire.
Le même jour, les préfets de zone, les représentants des services de police et de gendarmerie, les services de renseignement ainsi que l'administration pénitentiaire ont été réunis afin de conforter et de préciser ces instructions.
Le 17 avril, enfin, une instruction commune a été diffusée : elle définit précisément les modalités de renforcement de la sécurisation des sites et des personnels concernés, exigeant une mobilisation forte et coordonnée.
Les services du ministère de l'intérieur ont considérablement renforcé la protection des agents pénitentiaires et de leurs lieux de travail. Il s'agit là d'une priorité absolue, et il convient de saluer à cet égard l'engagement remarquable de ces agents ainsi que celui des policiers qui assurent leur protection.
Je souhaite enfin préciser que le parquet national antiterroriste (Pnat) coordonne désormais l'ensemble des investigations relatives à ces faits criminels. Des moyens importants ont été déployés afin d'identifier, de rechercher et d'interpeller leurs auteurs. À ce jour, plus de 30 interpellations ont déjà été effectuées sur l'ensemble du territoire national et des gardes à vue sont en cours.
Je conclurai en réaffirmant que le Gouvernement mobilise pleinement ses moyens afin d'assurer la protection de nos établissements pénitentiaires, des personnels et, bien évidemment, de leurs familles. Il ne saurait en être autrement.

 

Yannick Neuder (ministre délégué auprès de la ministre du Travail, de la Santé, de la Solidarité et des Familles, chargé de la Santé et de l’Accès aux soins)
> Les déserts médicaux sont l'une des principales préoccupations de nos concitoyens. C'est la raison pour laquelle le Premier ministre, dans le Cantal, a fait un certain nombre de déclarations. Il propose de mener une réflexion dans un délai assez court, afin que nous puissions présenter des solutions d'ici au mois de septembre prochain.
Il n'y a pas une solution, monsieur le sénateur, mais des solutions ; c'est sur ce point que nous ne sommes pas d'accord.
La situation pourra être améliorée grâce à une formation initiale augmentée et au rapatriement des étudiants français partis étudier à l'étranger, comme en Roumanie, en Espagne ou en Belgique. Nous veillerons à ce que nos docteurs juniors s'installent dans de bonnes conditions.
Concernant les Padhue [praticiens à diplôme hors Union européenne], ne soyons pas hypocrites et reconnaissons leur travail. Ils représentent 30 % à 40 % des effectifs dans certains de nos hôpitaux et assurent une grande partie de l'offre de soins sur notre territoire.
Nous agirons dès cette année en leur faveur puisque nous allons simplifier, par voie réglementaire, la voie interne. Ainsi, il reviendra aux médecins, aux chefs de service, aux chefs de pôle et aux présidents des commissions médicales d'établissement (CME) de mesurer les connaissances et les compétences localement, dans un souci de simplification.
Ensuite, pour passer d'un mode de concours à un mode d'examen, dans le but d'éviter les écueils qui existent toujours à l'heure actuelle, nous avons besoin d'un support législatif.

> Retour sur notre colloque dédié à la lutte contre l'obscurantisme et la désinformation en santé. Merci à tous les intervenants et participants qui ont contribué à éclairer les conséquences de la désinformation dans le domaine de la santé et de l'enjeu majeur de renforcer la confiance dans l’information en santé. Une matinée d’échanges et de réflexions qui marque le point de départ d’un mouvement collectif pour transformer l’action publique et rétablir la rationalité scientifique face aux fake news. Les travaux et coopérations débutent pour mieux comprendre, mieux informer et mieux partager. Ensemble, nous continuerons à défendre la science, la transparence et la confiance.

 

Clara Chappaz (ministre déléguée auprès du ministre de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, chargée de l’Intelligence artificielle et du Numérique)
> [Déclaration sur le plan d'action du gouvernement pour réguler et sécuriser le commerce électronique]
Nous sommes réunis aujourd'hui à Roissy Charles De Gaulle pour présenter un enjeu crucial pour notre économie, notre souveraineté et la protection de nos concitoyens : le plan d'action du Gouvernement pour réguler et sécuriser le commerce électronique.
Le commerce en ligne a profondément transformé nos habitudes de consommation. Mais son essor fulgurant, porté par l'émergence de plateformes étrangères comme Temu ou Shein, pose des défis majeurs. Ces plateformes ont entraîné une explosion du nombre de colis entrant sur notre territoire, avec des conséquences directes sur la concurrence, la sécurité des produits et la loyauté du marché.
Face à cette situation, notre réponse est claire : nous annonçons aujourd'hui un triplement des contrôles douaniers, avec une attention particulière portée à la concurrence déloyale. Les plateformes étrangères seront contrôlées en priorité, car la loyauté commerciale n'est pas une option : c'est une exigence.
Cette mobilisation s'inscrit aussi au niveau européen. La France porte avec détermination la réforme de l'Union douanière. Nous défendons, à Bruxelles, la suppression du seuil de franchise de 150 euros à l'horizon 2028, afin de mettre fin à des pratiques d'optimisation qui pénalisent nos entreprises et nos emplois.
Mais nous devons aussi agir vite. À court terme, nous envisageons un prélèvement forfaitaire sur chaque colis importé, une mesure de bon sens pour restaurer l'équité. Ma collègue Amélie de Montchalin pourra vous en dire davantage à ce sujet.
La régulation du commerce numérique passe aussi par l'application du Digital Services Act. Grâce au DSA, en Europe, ce qui est illégal hors ligne l'est également en ligne. Cela vaut pour tous, y compris les marketplaces comme Temu et Shein.
La Commission européenne a désigné Temu comme "Très Grande Plateforme en ligne" (VLOPSE) depuis septembre 2024. À ce titre, elle est tenue à des obligations renforcées : évaluation des risques systémiques, lutte contre les produits contrefaits, dangereux ou non conformes.
En octobre dernier, une enquête a été ouverte contre Temu. Des associations de consommateurs ont signalé des produits cosmétiques sans liste d'ingrédients ou encore des jouets pour bébés non sécurisés. Nous attendons les résultats de cette enquête avec la plus grande vigilance.
En février 2025, c'est Shein qui a fait l'objet d'une procédure similaire, pour des manquements aux normes de protection des consommateurs.
Si les manquements sont confirmés, les conséquences seront lourdes : jusqu'à 6% du chiffre d'affaires mondial des plateformes concernées. C'est un signal fort : l'Europe ne transige pas avec la sécurité et les droits des consommateurs.
Enfin, nous devons parler d'un autre vecteur d'influence de ces plateformes : les réseaux sociaux et les influenceurs. Certains sont utilisés pour promouvoir ces produits ou dénigrer ceux de la concurrence, souvent sans transparence.
Depuis le 9 juin 2023, grâce à la loi que j'ai portée sur l'influence commerciale, les influenceurs sont désormais soumis à des obligations claires : mention explicite de  publicité ou de collaboration commerciale, sous peine de sanctions pouvant aller jusqu'à 300 000 euros d'amende et deux ans d'emprisonnement.
Cette loi fait de la France un pionnier en Europe. Et je plaide aujourd'hui pour qu'elle inspire une législation européenne harmonisée, car ce combat ne peut se gagner qu'à l'échelle du continent.
L'action du Gouvernement est déterminée, résolue et cohérente.
Notre objectif est simple : réguler sans freiner, sécuriser sans bloquer, protéger sans isoler.
C'est ainsi que nous préserverons l'équilibre de notre marché, la sécurité de nos concitoyens et la loyauté de la concurrence.

 

Benjamin Haddad (ministre délégué auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargé de l’Europe)
> Quel naufrage moral. En suggérant que c’est la faute de Jérôme Guedj, Marine Tondelier fait porter la responsabilité de la haine antisémite à sa victime.

 

► Assemblée nationale 
Yaël Braun-Pivet (présidente) 
> Travailler, c’est bâtir et faire tenir la République au quotidien. Le monde du travail évolue : les jeunes cherchent du sens, les femmes réclament l’égalité, et tant de métiers essentiels restent dans l’ombre. En ce 1er mai, j’appelle à l’unité et à l’action. Pour un travail porteur d’émancipation, de liberté et de justice. Bon 1er mai à tous !

 

► Partis politiques 
● Renaissance 
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent à droite ou à gauche ne sont plus retranscrits]

> Le Parti Renaissance adresse toute sa solidarité aux élus et adhérents du Parti socialiste, et en particulier au député Jérôme Guedj, chassés par des extrémistes de la manifestation organisée ce 1er mai. Les intimidations, les insultes à relents antisémites et les violences sont une insulte à notre République et à toute l’histoire sociale de notre pays. Nous nous tiendrons toujours en première ligne pour les dénoncer et les rejeter. En tout temps et en tout lieu.

 

Gabriel Attal (député, secrétaire général de Renaissance, président du groupe Ensemble pour la république à l’Assemblée nationale)
> Notre rapport au Travail est sans doute l'un des impensés majeurs de notre époque. Le Travail est partout, supporte tout, permet tout individuellement et collectivement… et il n’est nulle part dans le débat public. Pourquoi cela ? Parce que nous avons cessé d’en faire un enjeu collectif.

> L'immobilisme est la maladie mortelle de la vie politique. Ministre de l'Éducation nationale, j'ai pris des mesures pour faire appliquer la laïcité à l'École, pour élever le niveau de nos élèves. Elles ont pu être appliquées sans contestation. Premier ministre, on me disait que c'était impossible de faire des économies et de débureaucratiser l'État. Et pourtant en 2024, pour la première fois depuis 15 ans, l'État a dépensé moins que l'année qui précédait. L'heure est au courage d'agir.

> En France et partout en Europe, les classes moyennes ont le sentiment d'avoir tous les devoirs tandis que d'autres ont tous les droits. Elles ne demandent qu'une chose, du respect et de la considération. Si nous ne répondons pas à cette révolte silencieuse, la confiance dans nos modèles sociaux s'effondreront. Face à ceux qui défendent le droit à la paresse, défendons le choix du travail. Face à ceux qui exigent la décroissance, défendons l'innovation. Face à ceux qui voudraient nous enfermer, faisons le choix d'investir pour que le premier avion vert soit produit en Europe !

> Le Travail, c'est ce qui nous permet de créer de la richesse, d'assurer notre indépendance et notre avenir. Le Travail, c'est le meilleur outil pour briser tous les chemins tracés à l'avance. Il doit être remis à sa juste place, c'est-à-dire au sommet de tout.

> Semaine en 4 jours sans réduction du temps de travail pour ceux qui ne peuvent pas télétravailler, réduction des coupures subies et adaptation des plannings aux temps de vie, plus grande prise en compte des questions de garde, de mobilité et de logement, gain de qualité de travail et de productivité par l’IA partout dans nos entreprises, gain de liberté en laissant artisans et commerçants qui le veulent travailler un 1er mai.
Nous devons transférer une partie de ce poids sur d’autres épaules que celles des travailleurs. Nous ne voulons ni obole, ni symbole mais un vrai bond des revenus. Cela demandera des transferts importants et donc de véritables choix collectifs. Ces choix, il appartient aux français de les faire et c’est pour cela que nous proposerons très prochainement un projet de loi pour les travailleurs un projet que je souhaite voir soumis au référendum. Un référendum pour changer la donne et renverser la table.
Compétitivité, dette, productivité, richesse, transition, souveraineté…. Le travail peut changer l’avenir de notre pays pour peu que nous soyons plus à travailler. Mais pour cela, il faut d’abord changer la vie des travailleurs. C’est ce que nous voulons faire avec vous. Bon 1er mai à toutes et tous.

> Notre rapport au Travail est sans doute l'un des impensés majeurs de notre époque. Le Travail est partout, supporte tout, permet tout individuellement et collectivement… et il n’est nulle part dans le débat public. Pourquoi cela ? Parce que nous avons cessé d’en faire un enjeu collectif.
Ce faisant, nous l’avons laissé se réduire à sa seule fonction alimentaire. L’engagement au travail a longtemps rendu possible l’élévation sociale et matérielle. C’est beaucoup moins vrai aujourd’hui. Parce que nous avons fini par considérer que le Travail n’était qu’un passage obligé de la vie et plus un de ses moments importants.
Et nous avons ainsi laissé dépérir la reconnaissance due aux travailleurs dont l’autonomie se réduisait, dans le même temps sous le poids des verticalités et des process. Parce que nous avons cessé de penser l’organisation du Travail en fonction des modes de vie.
Familles recomposées, familles monoparentales, allongement des temps de trajet, inégalités entre ceux qui peuvent télétravailler et ceux qui ne le peuvent pas… L’aménagement des temps ne progresse qu’à pas comptés. Et que dire de la confusion parfois coupable consistant à prendre l’aspiration des plus jeunes à une meilleure articulation des vies personnelle et professionnelle pour une prise de distance au travail ?
Heureusement, il existe des entreprises qui contredisent ces constats, des lieux qui savent toujours créer l’envie et récompenser l’engagement, des partenaires sociaux qui n’ont pas perdu de vue le caractère essentiel du travail pour les individus comme pour la société.
Mais il y a aussi ces chiffres qui montrent l’augmentation des arrêts et des accidents du travail ; ces rapports, comme celui de l’IGAS, qui montre combien la culture managériale française est néfaste tant pour les travailleurs que pour les performances de l’entreprise. Et enfin, il y a ce rapport compliqué à l’âge de la retraite qui montre que celle-ci est bien souvent considérée plus comme une libération que comme une nouvelle étape.
Alors en ce 1er mai, je veux bien entendu célébrer le travail mais je veux surtout témoigner de ma reconnaissance aux travailleurs eux-mêmes pour leur engagement au service de notre économie, de notre modèle social et bien souvent tout simplement au service des autres. La reconnaissance est nécessaire, impérative, mais insuffisante.
Si l’on croit, comme je le crois, que le travail est au centre de notre société, alors il faut mettre les travailleurs au cœur de nos préoccupations. Le travail doit rester un lieu de réalisation de soi et doit donc redevenir un lieu où peuvent s’exercer des choix. Cela signifie que le changement ne peut plus attendre.
Semaine en 4 jours sans réduction du temps de travail pour ceux qui ne peuvent pas télétravailler, réduction des coupures subies et adaptation des plannings aux temps de vie, plus grande prise en compte des questions de garde, de mobilité et de logement, gain de qualité de travail et de productivité par l’IA partout dans nos entreprises, gain de liberté en laissant artisans et commerçants qui le veulent travailler un 1er mai.
Tout est possible dès lors que les solutions partent des travailleurs. Et s’il y des freins culturels ou juridiques, alors levons-les ! C’est vital pour ceux qui travaillent, c’est indispensable pour nos entreprises car la bataille de la productivité se gagnera autant par la qualité de vie au travail que par l'innovation. L’autre bataille à mener, c’est celle des revenus.
L’écart brut/net n’a cessé de s’accroître. Sur 100 euros de salaire, nous en conservions plus des 2/3 en net il y a 50 ans, pour seulement 54% aujourd’hui. Les revenus du travail sont ceux qui sont le plus mis à contribution pour financer notre modèle social, et de très loin.
Nous devons transférer une partie de ce poids sur d’autres épaules que celles des travailleurs. Nous ne voulons ni obole, ni symbole mais un vrai bond des revenus. Cela demandera des transferts importants et donc de véritables choix collectifs. Ces choix, il appartient aux français de les faire et c’est pour cela que nous proposerons très prochainement un projet de loi pour les travailleurs un projet que je souhaite voir soumis au référendum. Un référendum pour changer la donne et renverser la table.
Compétitivité, dette, productivité, richesse, transition, souveraineté…. Le travail peut changer l’avenir de notre pays pour peu que nous soyons plus à travailler. Mais pour cela, il faut d’abord changer la vie des travailleurs. C’est ce que nous voulons faire avec vous. Bon 1er mai à toutes et tous.

 

Sylvain Maillard (député) 
> L'islam politique est un poison.

> Je réfute le terme d'islamophobie inventé par les Frères musulmans. C'est une invention des adversaires de la République et de la France.

> Jérôme Guedj est ciblé par les militants d'extrême gauche parce qu'il est juif. Il devient un bouc émissaire.

> Le 9 avril dernier, l’Assemblée nationale a adopté en première lecture la proposition de loi que j’ai porté avec mes collègues parisiens, pour réformer le mode de scrutin à Paris, Lyon et Marseille. Une étape importante pour plus de lisibilité, plus de transparence, plus de démocratie pour les habitants de ces trois villes. 
Nous mettons ainsi fin à l’anomalie démocratique instaurée par la loi de 1982, qui établissait un système électoral particulier, au niveau des arrondissements, pour les élections municipales de Paris, Lyon et Marseille. 
Avec un tel système, le vote des habitants est dévalorisé selon le lieu de la ville où ils habitent et un maire minoritaire en voix peut malgré tout être élu selon les arrondissements qu’il remporte. 
Il était plus que temps de mettre fin à ce système opaque, pour que chaque voix compte !
Lorsqu'une loi n'est pas juste, il est de notre devoir de la réformer dans l'intérêt des Parisiens, des Lyonnais et des Marseillais. 
Cette proposition de loi n'est pas irréfléchie. C'est le fruit d'une longue concertation sur le terrain. J’ai en effet personnellement consulté, pendant plus de deux ans, l’ensemble des élus et responsables politiques concernés.
Ce texte dont l’examen en commission, puis en séance publique à l'Assemblée nationale, a encore démontré qu’il propose un système plus lisible et efficace pour réformer les modes de scrutin parisien, lyonnais et marseillais : 
- En instituant deux urnes, une pour les arrondissements et une au niveau de la ville ;
- En respectant au plus près les votes des électeurs ; en donnant les moyens à une majorité municipale de gouverner ;
- En respectant les droits des oppositions locales. 
Certains députés ont essayé d'instrumentaliser les maires d'arrondissement. Expliquant que cette réforme de scrutin «allait leur faire perdre du pouvoir, de leur influence». 
Rassurez-vous, il n'en n'est rien. Je ne pouvais donc laisser dire une telle absurdité. Bien au contraire, ce sont bien des acteurs essentiels pour nos concitoyens et ils le resteront une fois notre loi adoptée !

 

Jean-René Cazeneuve (député)
> La croissance aux Etats-Unis est passée de +2.4% (4e trimestre 2024) à -0.3% au 1er trimestre 2025. L'effet Trump et un aperçu des bienfaits du protectionnisme...

 

Olivia Grégoire (députée)
> Enfin, le gouvernement suspend sa réforme de la TVA pour les micro-entrepreneurs. Valoriser le travail de ceux qui créent, entreprennent et prennent des risques, c’est non négociable. Tel a toujours été notre cap. Nous continuerons le combat jusqu’à son abrogation totale.

 

Pieyre-Alexandre Anglade (député) 
> La brutalisation du débat est centrale chez LFI. Nous la dénonçons depuis longtemps. La brutalisation du débat est centrale chez LFI. Nous la dénonçons depuis longtemps. La députée européenne socialiste Emma Rafowicz a raison de le faire à son tour. Il aurait été heureux que le PS le fasse aussi au lieu de s’allier à LFI au sein de la Nupes puis du NFP, car tout était déjà là !

 

Marie Lebec (députée)
> Addiction aux écrans : il est temps d'agir. Dans une tribune cosignée avec le pédopsychiatre Marcel Rufo, notre président de groupe GabrielAttal propose huit mesures fortes pour protéger nos jeunes. Les preuves sont accablantes:
- Santé mentale en chute libre
- Performances scolaires en baisse
- Sommeil détérioré par les écrans
- Harcèlement 24h/24
- Vocabulaire réduit chez les enfants
Face à l’urgence, les réponses restent encore trop timides. Il est temps de passer à l’action.
Voici le plan
- Dépistage systématique de l’addiction en 6e et en 2nde, comme un bilan de santé.
- Interdiction totale des réseaux sociaux avant 15 ans.
- Couvre-feu numérique de 22h à 8h pour les mineurs.
- 1h max par jour d’accès aux réseaux pour les 15-18 ans.
- Réseaux en noir et blanc après 30 minutes : fin de la dopamine gratuite.
- Addict-Score public pour noter le danger de chaque appli.
- Taxe de 2% sur les revenus des plateformes pour la santé mentale.
- Blocage possible des plateformes qui refusent de coopérer.
Appel au sursaut en France, mais aussi en Europe : une initiative est lancée par nos députés Renew Europe pour mobiliser la Commission européenne et légiférer ! « Ce ne sont pas aux enfants de s’adapter aux algorithmes, mais aux plateformes de respecter notre jeunesse. »

> Je salue la décision du gouvernement de ne pas rétablir une taxe d'habitation déguisée. Nous l’avions supprimée pour alléger la charge fiscale des Français. L’urgence aujourd'hui, c’est de réduire les dépenses. Pas de créer de nouveaux impôts.

 

Paul Midy (député)
> Il faut décréter un état d’urgence contre les écrans : je vous parle des propositions concrètes de Gabriel Attal pour lutter contre l’impact des réseaux sociaux sur nos enfants et nos adolescents. Il faut que tout le monde se mobilise sur ce sujet !

 

Mathieu Lefèvre (député)
> « Il faut faire attention »: voilà ce qu’enjoint Marine Tondelier à Jérôme Guedj après les violentes prises à partie antisémites contre lui. Le relativisme d’une partie de la gauche est une faillite morale sans précédent. Le soutien à Jérôme Guedj est indéfectible ou n’est pas.

 

Véronique Riotton (députée)
> C’est officiel : la réforme du seuil de TVA est suspendue ! Après des semaines de mobilisation parlementaire, nous avons obtenu la suspension de la réforme visant à abaisser le seuil de franchise de TVA à 25.000€ pour les autoentrepreneurs jusqu’à la fin de l’année 2025.

 

● MoDem 
Perrine Goulet (députée)
> Il est inadmissible qu’un élu soit visé pour son appartenance religieuse. Tout mon soutien Jérôme Guedj.

 

Olivier Falorni (député)
> [Fin de vie] Je n’étais pas favorable à la scission en deux du texte initial car je considère que l’accompagnement de la fin de vie doit reposer sur deux piliers qui ne s’opposent pas mais qui se complètent et s’équilibrent. 
D’une part sur les soins palliatifs qui sont la réponse primordiale. Et d’autre part sur l’aide à mourir qui constitue un ultime recours. 
À défaut d’un texte unique, j’ai demandé alors publiquement que ces deux textes soient débattus « maintenant et en même temps », ce qu’a accepté le Premier ministre et son gouvernement. 
Les auditions ont donc commencé dès le mois de mars et elles ont été communes aux deux textes (très souvent à la demande des intervenants qui voulaient parler des deux), il y a aussi eu une discussion générale commune en commission, et il en sera de même en séance publique. Et il y aura en effet un vote solennel, le même jour, à la même heure, quasi simultanément, sur les deux propositions de loi. 
Le fait qu’elles soient indissociablement liées rendra en effet encore plus inacceptable toute manœuvre dilatoire car si des députés devaient se livrer au médiocre jeu de l’obstruction parlementaire, faute d’avoir su convaincre leurs collègues par des arguments, ils prendraient une double et lourde responsabilité : celle d’empêcher le débat parlementaire d’aller jusqu’au bout et de nous priver de vote sur les deux textes. Ce serait particulièrement grave. (…)
Les travaux en Commission des affaires sociales ont montré que le débat avait encore progressé en termes de maturité, de densité et donc de qualité. 
Les différents acteurs de la discussion publique sur le sujet en maîtrisent désormais parfaitement tous les enjeux et je m’en réjouis. Les auditions que nous avons menées en mars et avril l’ont amplement démontré par la qualité des analyses et des prises de position des intervenants, dans un climat toujours respectueux et apaisé. 
Il en a été de même lors de l’étude du texte et de ses différents articles. J’ai pu observer et entendre des députés qui avaient beaucoup réfléchi et travaillé sur cette proposition de loi, avec la responsabilité de devoir être à la hauteur du sujet, tant sur le fond que sur le ton. 
Tout cela n’est d’ailleurs pas étonnant, car jamais une grande loi de société n’a été autant concertée, analysée, discutée, débattue en amont que celle-ci. 

Après tous les aléas et retards que cette loi a subis (reports, dissolution, censure…), il est donc vraiment temps que le Parlement se prononce.  (…)
Les arguments des opposants n’ont pas changé. Je les écoute toujours avec attention car toutes les convictions sont intéressantes et profondément respectables dans la mesure évidemment où elles sont respectueuses des autres. 
Légiférer sur la fin de vie exige en effet de l’humilité. L’humilité d’écouter avant de décider. L’humilité de ne pas prétendre avoir la vérité. L’humilité d’avoir des convictions mais pas de certitudes. Mais cela nécessite aussi de la volonté. La volonté de faire plus et de faire mieux pour les malades et leurs proches. 
Je me réjouis que le débat parlementaire soit jusqu’à présent parfaitement digne et respectueux. Il n’y a aucune raison pour qu’il ne le reste pas. (…)
Le débat sur la notion de pronostic vital « à court ou moyen terme » ou « en phase avancée ou terminale », repose sur deux approches différentes. 
La première s’appuie sur la prédiction du temps qu’il reste à vivre. Tous les professionnels de santé, qu’ils soient pour ou contre cette loi, nous ont dit que c’était rigoureusement impossible au-delà de quelques heures ou jours (c’est-à-dire le court terme). « Nous sommes médecins, pas devins », avons-nous souvent entendu. 
La seconde approche s’appuie au contraire sur l’évaluation de l’état clinique du malade, pour reprendre les termes de l’Académie nationale de médecine. Nous utilisons donc la notion de « phase avancée ou terminale » qui figure dans la loi Leonetti de 2005, dans la loi Claeys/Leonetti de 2016 et dans le document d’information du Ministère de la santé, publié en 2023 pour définir l’aide active à mourir. C’est cette seconde approche que j’ai défendue et les députés l’ont validée à deux reprises par leurs votes, en commission spéciale puis dans l’Hémicycle. 
La Haute autorité de santé (HAS) a été sollicitée par le Gouvernement sur ce point en avril 2024 et elle devrait rendre son avis prochainement. Sans en connaître le contenu, je ne vois pas comment elle pourrait infirmer l’impossibilité évidente d’établir un critère temporel fiable et aller ainsi à l’encontre de ce qu’a choisi le législateur.  (…)
Ma proposition de loi définit précisément des conditions strictes pour accéder au droit à une aide à mourir. Ce texte ne s’inspire d’aucun « modèle étranger » en particulier et il a vocation à incarner une voie française dans l’accompagnement de la fin de vie. 
J’entends beaucoup de fake news sur les très nombreux pays qui ont déjà légiféré ou dépénalisé. Je ne suis pas forcément en accord avec toutes ces législations, par nature différentes, mais je constate que dans tous ces pays, qui sont tous des Etats démocratiques, les lois sur l’aide active à mourir sont très majoritairement soutenues par leurs peuples et il n’est nulle part envisagé de les abroger. 
Ce n’est donc pas l’abomination que certains nous décrivent et, à ma connaissance, les citoyens de ces nations ne sont pas moins éclairés et civilisés que nous !  (…)
Concernant l’argument qui voudrait qu’un droit au suicide assisté détruirait la politique publique de prévention du suicide, je m’inscris en faux et je répondrai en citant le rapport de l’Observatoire national du suicide qui a été publié en février 2025 par la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) qui écrit ceci : « On ne semble pas observer des effets de « report » des suicides vers les dispositifs d’aide à mourir dans les pays où ceux-ci ont été légalisés ou autorisés par la jurisprudence. Lorsque l’AAM existe, toutes les demandes de mort sont loin d’aboutir, et, dans certains cas, la possibilité de recourir à l’AAM permet un début de prise en charge du mal-être, ouvrant une perspective -certes contre-intuitive– de prévention du suicide. » 
Est-il par ailleurs nécessaire de rappeler que l’aide à mourir s’adresse uniquement à des malades en fin de vie, atteints d’une affection grave et incurable, engageant le pronostic vital en phase avancée ou terminale. 
Assimiler l’aide à mourir à l’encouragement au suicide est donc particulièrement spécieux et même scandaleux. (…)
On lit un peu partout qu’il y aurait une « opposition massive des soignants ». Cette idée s’appuie sur la contre-vérité d’une pétition de 800 000 soignants qui n’a jamais existé. 
Le président de l’Ordre national des médecins a indiqué lors de son audition récente à l’Assemblée nationale qu’un tiers y était déjà favorable, ce qui est très loin d’un rejet massif ! 
La Fédération des établissements hospitaliers et d’aide à la personne (FEHAP), qui est tout sauf une association militante, a publié en novembre 2022 une enquête particulièrement détaillée. Elle indique que 33 % des médecins seraient satisfaits d’une telle loi et qu’au total 67 % des soignants y seraient favorables. 
On est donc bien loin des caricatures que l’on veut nous présenter et nous imposer. 
Je rappelle enfin que cette proposition de loi prévoit une clause de conscience pour tous les médecins et les infirmiers. 
C’est en effet une loi de liberté qui ne remet nullement en cause la liberté des autres, qu’ils soient malades ou soignants. Oui, c’est une loi de liberté, celle de disposer de sa mort, à l’image de la liberté de disposer de son corps que nous avons sanctuarisée dans notre Constitution. C’est aussi une loi d’égalité, qui permettrait de ne plus avoir à s’en remettre à la clandestinité ou à l’exil pour éteindre la lumière de son existence. 
Et c’est enfin et peut-être surtout une loi de fraternité, pour accompagner chacune et chacun jusqu’au bout du chemin, conformément à ses choix et à sa volonté. 
C’est là tout le sens de mon engagement.

 

Bruno Fuchs (député)
> Audition cruciale ! Charles Fries, secrétaire général adjoint du SEAE chargé de la paix, de la sécurité et de la défense, a rappelé lors de son audition les 3 priorités stratégiques de l’UE:
- poursuivre le soutien à l’Ukraine
- réarmer l’Europe
- structurer la défense européenne.

 

Frédéric Petit (député)
> [Réseau électrique] Clarté et compétence. Depuis 8 ans, je porte ce message qu'il nous faut élaborer en commun, au niveau européen, nos infrastructures de réseaux. Rien à voir avec le mix énergétique qui relève de chaque pays. Cela nous permettrait de traiter ces problèmes de blackout à répétition.

 

● Parti radical 
Véronique Guillotin (sénatrice)
> En ce début du mois de l’Europe, célébrons ce qui nous unit ! L’Europe, c’est une histoire de paix, de progrès et d’ouverture.

 

► Autres 
● Organisations centristes 
♦ Renew Europe
(Députés français du groupe centriste au Parlement européen) 
Valérie Hayer (députée, présidente)
> La mobilisation, en ce 1er mai, des salariés d’ArcelorMittal est légitime.  La décision de la direction de supprimer 636 postes sur les sites français, notamment celui de Dunkerque, est incompréhensible.  La France a été aux côtés d’ArcelorMittal: 850M€ versés pour décarboner le processus de production d’acier.  L’Europe est aux côtés d’ArcelorMittal. Le commissaire Stéphane Séjourné a annoncé un plan acier, préparé en lien avec les acteurs et salué par la filière : baisse de 15% des importations en Europe ou encore mesure de sauvegarde contre les surcapacités mondiales et la concurrence déloyale. L’Europe investit également 100Mds€ pour la décarbonation de notre industrie : ArcelorMittal peut prétendre à ces aides. La sidérurgie a un avenir en France et en Europe. Nous sommes mobilisés pour répondre à tous les défis liés à la hausse des prix de l’énergie, la décarbonation du secteur et aux tensions commerciales mondiales actuelles.  ArcelorMittal doit respecter ses engagements pris devant l’État français et revenir sur sa décision.

 

Christophe Grudler (député)
> La dernière version de l'acte délégué hydrogène bas carbone n'est pas assez ambitieuse : pas de méthodologie PPA nucléaire avant juillet 2028. C ’est bien trop tard ! La filière a besoin de clarté et d'un signal fort pour investir dès maintenant, pas d'un simple considérant !

 

Fabienne Keller (députée)
> La citoyenneté européenne n'est pas à vendre! Avec notre groupe, nous avons depuis longtemps fait de la lutte contre ces scandaleux programmes d'investissement une priorité. Ils constituent non seulement une menace pour notre sécurité intérieure, mais aussi une injustice pour ceux qui empruntent les voies officielles pour obtenir leur citoyenneté européenne.

> Le budget de l’UE doit être à l’épreuve du temps, fondé sur les valeurs et responsable. L’Etat de droit est une ligne rouge pour les fonds européens. (…)
Nous avons besoin d’un budget véritablement à l’épreuve du temps – un cadre qui nous permette de relever les défis, de tenir nos priorités et de construire une Union européenne plus forte et plus résiliente pour tous ses citoyens. Renew Europe reste engagé en faveur d’un budget stratégique, fondé sur les valeurs, capable de défendre nos principes et de répondre à un monde plus dangereux et complexe.

 

Stéphanie Yon-Courtin (députée)
> Face à l’incertitude géopolitique croissante et à l’évolution de l’équilibre transatlantique, l’UE doit saisir l’occasion de renforcer son partenariat avec le Canada. Tisser des liens plus étroits avec un partenaire fiable et partageant les mêmes valeurs que le Canada n’est pas seulement souhaitable, c’est une nécessité stratégique. Nos valeurs communes et nos intérêts partagés doivent se traduire par une coopération approfondie dans tous les domaines.

 

● Personnalités centristes
Clément Beaune (haut-commissaire au Plan)
> [Extraits d’une Tribune cosignée avec l’universitaire Benjamin Morel: «Bien construite, la proportionnelle est un outil de compromis et de stabilité»]

En France, le mode de scrutin relève d’un acte de foi. Il convient d’être pour ou contre le scrutin majoritaire ; pour ou contre la proportionnelle. Or, le mode de scrutin n’est ni une valeur ni un principe. C’est un instrument qui, comme tout instrument, est à considérer à l’aune de son efficacité. C’est d’ailleurs là l’approche qui fut celle du général de Gaulle, favorable à la proportionnelle en 1944 et au scrutin majoritaire en 1958. C’est aussi ce qui le conduisit à ne pas inscrire ce dernier dans la Constitution, pour que, constatant son inefficience, il soit possible d’en changer par une loi ordinaire.
Le mode de scrutin majoritaire à deux tours ne donne pas nécessairement de majorité. En place durant presque toute la IIIRépublique, il n’en a jamais donné dans ce pays avant 1962. Il n’en donne qu’en période de bipolarisation de la vie politique, et au prix d’une forte démobilisation électorale entre les deux tours des électeurs frustrés d’un choix. Or la bipolarisation semble aujourd’hui avoir vécu.
Quand personne ne dispose de majorité, le mode de scrutin majoritaire à deux tours devient facteur d’instabilité. Les partis sont en effet contraints par le jeu d’alliances qui les a portés au premier tour, ce qui les empêche de former des majorités en brisant les frontières des blocs. Ce constat n’est pas lié à notre « culture politique » qui empêcherait la formation de coalitions. C’est plutôt le mode de scrutin majoritaire à deux tours qui forge une culture politique hostile à un compromis devenu indispensable : il n’est pas mauvais en soi, il est simplement devenu inadapté à la transformation de notre vie politique.
Faut-il alors passer à la proportionnelle ? Cette dernière a des avantages. L’on sait notamment qu’elle stimule la participation : 7 points en moyenne, 12 points chez les jeunes. Elle accroît l’adhésion aux institutions et aux politiques publiques. Un électeur sur deux ayant voté pour un des partis membres de la coalition, contre deux sur dix dans les derniers scrutins législatifs en France, plus de citoyens se sentent représentés mais aussi solidaires de la majorité gouvernementale.

 

Sarah El Hairy (haut-commissaire à l’Enfance)
> Il n’y a pas de hiérarchie entre les victimes. (...) Quand un acte est fait contre un musulman, c'est un acte islamophobe. Quand un acte est fait contre une personne juive, c'est un acte antisémite. Quand un acte est fait contre une personne du fait de son orientation sexuelle et parce qu'il est ou elle est homosexuel, c'est un acte homophobe.

> Je suis universaliste. Et par essence, je ne fais pas la différence entre les gens en fonction de leur religion, de l'absence de religion, de leur orientation sexuelle.

> [Meurtre d’une adolescente dans un lycée de Nantes] L'école est un sanctuaire. On y va avec de l'apaisement, avec de l'insouciance. Et ce drame est plus que bousculant. Ce qu'on voit là, ce sont des situations de violence. C'est un acte qui est abjecte, qui a pris la vie, qui a blessé d'autres jeunes dans l'établissement, qui pose un certain nombre de questions de sécurité.

> L'exposition des enfants aux écrans est partout dans notre société/. La question n'est pas strictement exclusivement l'interdiction. Elle est plus large que ça.  Il faut être aux côtés des parents. Il faut les accompagner.  (…)Jamais je ne jugerai un parent parce que, dans le fond, il fait comme il peut, vraiment comme il peut. 

> On construit une société qui est plus bienveillante. Aujourd'hui, les solutions, elles sont aussi à l'extérieur. Elles sont avec les collectivités, qu'elles soient communes ou départements. Elles sont avec des professionnels qui sont libéraux, mais aussi de la médecine hospitalière. 

> La priorité aujourd'hui de l'aide sociale à l'enfance, c'est de permettre qu'il y ait une plus grande égalité entre les territoires.

> La politique de prévention, de soutien à la parentalité, avant qu'on décide un placement, c'est finalement quasiment la jambe la plus atrophiée. C'est celle qui est la moins forte. 

> L'aide sociale à l'enfance, simplement, on a l'impression que c'est pour les autres. Sauf que c'est notre responsabilité d'accompagner les enfants, d'inverser la tendance. 

> [Affaire Bétharram] Ce qui est certain, c'est que nous avons besoin de briser le silence. Ma mission, c'est de lutter contre ces violences et de faire que la politique de prévention de ces violences soit plus forte. (…)
Aujourd'hui, vous savez le poids qui est sur les épaules des victimes alors que ce n'est pas leur responsabilité. (…)
Accompagner les enfants sans se dire, aujourd'hui, qu'on l'a toujours fait de la même manière, oui, c'est une évolution, et c'est une évolution absolument essentielle.

 

 


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