Il parait qu’il y a des «gens» sur internet qui appellent à bloquer le pays le 10 septembre prochain pour provoquer le chaos.
On ne sait pas combien ils sont, qui ils sont, ce qu’ils veulent et pourquoi ils agissent.
Certains disent que ce sont des nostalgiques des Gilets jaunes, d’autres que ce sont des militants d’extrême-droite.
Peu importe, les médias se sont vite emparés de cet appel pour lui donner la publicité dont il manquait et pour créer l’événement.
Ce n’est pas la première fois que, pour des raisons autant commerciales qu’idéologiques, les journalistes donnent un coup de main à tous ceux qui veulent créer le désordre peu importe leurs motivations, leurs sérieux et leur représentativité.
Cette envie ne date pas de l’existence d’internet et des réseaux sociaux, une partie du journalisme a toujours penché vers le caniveau et la chienlit, c’est comme ça.
Ce qui est nouveau, en revanche, c’est qu’aujourd’hui, ce n’est plus une partie mais la quasi-totalité du journalisme qui a basculé dans ce comportement et, ici, internet et les réseaux sociaux en sont bien responsables.
Alors, peut-être que le 10 septembre le pays sera bloqué mais si c’est le cas, ce sera certainement avec l’aide des médias.
Au fait, pour ceux qui nous accuseraient de faire partie de ceux qui relaie cet appel, qu'ils sachent que nous avons refusé d'en parler jusqu'à ce que les médias en fassent une telle promotion.
[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour]
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