2005-2025: 20 ANS D'INFORMATION SUR LE CENTRE ET LE CENTRISME

mardi 16 septembre 2025

Propos centristes. France – Compromis et consensus mais ni instabilité, ni immobilisme / Un pacte de stabilité et de responsabilité jusqu’en 2027 / Taxation des plus riches / Nécessité de faire des économies / Soutien à l’Ukraine…


Voici une sélection, ce 16 septembre 2025, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France. 

► Emmanuel Macron (Président de la République)
> De Brest à Nice, la France a mobilisé la communauté internationale pour protéger les océans. L'accord de l'OMC interdisant les subventions à la pêche illicite entre en vigueur : 112 États s'engagent pour une pêche durable. Nous nous l’étions promis à la Conférence des Nations unies en juin dernier.

 

► Sébastien Lecornu (Premier ministre)
[Nota: Nous faisons figurer Sébastien Lecornu dans cette liste alors qu’il n’est pas centriste mais appartient à l’aile droite de Renaissance, parti centriste/central et qu’il s’est toujours défini comme un homme de droite; c’est à ce titre que ses propos sont retranscris ici et du fait qu’il est en train de composer un gouvernement d’axe central; en revanche, une fois son équipe gouvernementale composée, il ne sera plus présent ici]
> Ni instabilité, ni immobilisme. Refuser l’instabilité demande une rupture de méthode, en réinventant notre façon de travailler avec le Parlement, mais aussi au sein du Parlement. Refuser l’immobilisme, parce qu’il nous reste 20 mois pour agir sur ce qui peut être fait par la négociation et de bons compromis. Le reste sera tranché dans les urnes en 2027.

> C’est fait : les avantages « à vie » des anciens membres du Gouvernement seront supprimés dès le 1er janvier 2026. S’il est normal que la République protège les personnes faisant l’objet de menaces, il n’est en revanche pas concevable qu’ils puissent bénéficier d’avantages à vie en raison d’un statut temporaire. La protection policière ne sera accordée aux anciens Premiers ministres et ministres de l’intérieur que pour une durée limitée, et reconduite en fonction de la réalité du risque. Tous les autres moyens mis à disposition des anciens Premiers ministres à vie le seront dorénavant pour une durée limitée.

 

► Gouvernement démissionnaire
[Nota: Ce gouvernement démissionnaire était dirigé par un centriste, François Bayrou ; nous avons donc décidé de reprendre les propos de tous les ministres puisqu’ils agissent sous l’autorité d’un Président de la République et d’un Premier ministre centristes/centraux ; néanmoins nous avons fait une distinction avec d’un côté les ministres centristes-centraux et les autres puisqu’il s’agit d’un gouvernement de coalition du fait que le Président de la République et le Premier ministre ne disposaient pas d’une majorité à l’Assemblée nationale; la nomination de Sébastien Lecornu comme nouveau Premier ministre a comme conséquence la suppression de cette liste de François Bayrou]

Ministres centristes/centraux
Aurore Bergé (ministre déléguée auprès du Premier ministre chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations)
> Nous n’avons pas d’autre choix que de dégager des consensus, ce qui passe par une nouvelle méthode pour répondre à plus de justice fiscale sans fragiliser les entreprises.

> Le Parti socialiste est-il encore un parti de gouvernement prêt à gouverner et à prendre ses responsabilités?

> Il faut agir jusqu’au dernier jour du quinquennat.

> Les concessions que nous allons faire vont coûter cher, mais ne pas les faire nous coûterait encore plus cher.

 

Juliette Méadel (ministre déléguée auprès du ministre de l’Aménagement du territoire et de la Décentralisation chargée de la Ville)
> Quand des policiers deviennent les victimes de passages à tabac, c’est l’ordre public tout entier qui risque de vaciller. La République ne pliera jamais devant les pulsions anarchistes des uns ou les violences des autres.

 

Laurent Saint-Martin (ministre délégué auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères chargé du Commerce extérieur et des Français de l’étranger)
> Avançons sur la fiscalité des hauts patrimoines (...) Travaillons plutôt à un compromis intelligent qui permet de corriger les inégalités. Et ça on se retrouvera sur ce constat-là avec les socialistes.

> Il faut dialoguer (...) Les jours de mobilisations, il faut d'abord les entendre. On ne va pas commencer à les mépriser.

> [Pétition pour un référendum sur l'immigration ] Ce gouvernement et cette majorité, quand il faut prendre des mesures courageuses de fermeté et d'humanité en même temps, quand il s'agit d'immigration l'a déjà démontré. (…)
Tous ceux qui font de l'immigration l'alpha et l’oméga de notre société comme si elle était à l'origine de tous les maux se fourvoient.

> [Appel par Olivier Faure à mettre le drapeau palestinien sur le fronton des mairies le 22 septembre] Si les maires décident cela, je les invite aussi à afficher une grande affiche d'appel à la libération de tous les otages"

> Les organisations patronales sont tout à fait disposées au dialogue.

 

Autres ministres
Gérald Darmanin (ministre d’Etat, Garde des sceaux, ministre de la Justice)
> Suite à mon déplacement et à la relance de notre coopération judiciaire, en moins d’un an, les Émirats Arabes Unis ont extradé vers notre pays plus d’une dizaine de grands narcotrafiquants français afin qu’ils répondent de leurs actes devant notre justice. Ensemble, nous prouvons ainsi, chaque jour, notre détermination à lutter de manière implacable contre le narcotrafic. Merci aux autorités émiriennes pour cette coopération à la hauteur de l’amitié qui lie nos deux pays.

 

Catherine Vautrin (ministre du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles)
> La France s’est hissée à la première place des nations lors de la Compétition européenne des métiers EuroSkills Herning 2025. Cet événement prestigieux a rassemblé les meilleurs apprentis et étudiants professionnels de toute l’Europe, pour concourir dans leurs métiers et représenter leur pays. En remportant 27 médailles, les jeunes compétiteurs français ont fait preuve d’une performance exceptionnelle, notamment en décrochant l’or dans les métiers de l’industrie (fraisage), de la construction (menuiserie), du végétal (jardinier-paysagiste), de la communication et du numérique (design graphique) et des services (coiffure, soins esthétiques, service en restaurant). La France s’affirme ainsi comme la meilleure nation européenne des savoir-faire et de l’excellence des métiers, illustration concrète de la qualité de notre système d’apprentissage. Bravo à toutes et à tous !

 

Philippe Baptiste (ministre délégué auprès de la ministre d’Etat, ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche)
> A l’université Paris 1, des étudiants juifs exclus d’un groupe Whatsapp d’élèves sur la base de leurs noms ! J’apporte tout mon soutien à ces jeunes, victimes de l’antisémitisme que nous devons combattre partout, y compris, malheureusement, dans nos universités. Une seule ligne est possible : la tolérance zéro ! Je fais confiance à l’université pour prendre des mesures disciplinaires et j’ai pour ma part demandé à la rectrice de Paris de saisir le procureur de la République au titre de l’article 40 du code de procédure pénale.

 

Benjamin Haddad (ministre délégué auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargé de l’Europe)
> La France sera toujours aux côtés de l’Arménie. J’ai reçu aujourd’hui le vice-ministre des Affaires étrangères Vahan Kostanyan pour parler du processus diplomatique et des relations avec l’UE. L’Arménie accueillera la Communauté Politique Européenne en 2026.

 

► Assemblée nationale 
Yaël Braun-Pivet (présidente) 
> Le RN demande la dissolution pour provoquer une cohabitation, voire une crise de régime. Je constate que l’extrême gauche comme l’extrême droite ne cherchent qu’une chose : le chaos. Moi, je veux la stabilité pour notre pays.

> Nous avons du mal en France à aller vers plus d’horizontalité. C’est le moment. Je crois à plus de participation. Et je défends une société dans laquelle chacun est responsable et prend sa part. Nous pouvons nous engager dans cette voie.

> Je crois à un pacte de responsabilité et de stabilité jusqu’en 2027, fondé sur un programme clair et des sujets comme le pouvoir d’achat, la jeunesse, l’accès aux soins, les collectivités territoriales. Ils touchent à la vie des Français, ne font pas polémique et peuvent nous rassembler, de droite à gauche.

> Dire « c’est à prendre ou à laisser » ne mène nulle part. Si nous voulons avancer, nous devons nous réunir et trouver le bon chemin ensemble. C’est dans cet esprit que je partage la volonté de justice fiscale et sociale, sans tabou.

> Un des textes fondamentaux, c’est la réforme sociétale sur la fin de vie. J’ai demandé au Premier ministre et au président du Sénat de ne pas modifier le calendrier. Je ne supporterai pas un troisième report.

> Il nous faut un pacte de stabilité et de responsabilité jusqu’en 2027: réforme territoriale, accès aux soins, travail, jeunesse, grand âge. Décider ensemble ce que nous ferons, et ce que nous laisserons trancher en 2027.

> Le compromis est indispensable, parce que c’est ce que les Français attendent. Être responsable politique et aimer son pays, c’est refuser le blocage. La France a besoin d’un budget.

 

► Partis politiques 
● Renaissance 
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent à droite ou à gauche ne sont plus retranscrits]

> Quand Marine Le Pen parle de « blocage du pays » : demandez-lui qui a censuré Michel Barnier, qui a fait chuter les gouvernements successifs, qui entretient la paralysie, qui empêche le vote d’un budget. Le RN veut le chaos, c’est son premier carburant.

> Déclarons l’état d’urgence contre les écrans. Depuis plusieurs mois, notre président de groupe Gabriel Attal alerte : les écrans sont en train d’enfermer notre jeunesse, de fragiliser notre démocratie et de provoquer un désastre sanitaire silencieux. Hier dans Quotidien, notre députée Laure Miller, rapporteure de la commission d'enquête TikTok est revenue sur ce combat et sur ce qui nous a poussés à lancer une commission d’enquête TikTok : la rencontre avec des victimes et de leurs familles, happées par l’engrenage de la plateforme. Le constat est clair : un Far West numérique qui détruit notre jeunesse. Le résultat est percutant : un rapport et des mesures fortes, adoptées à l’unanimité. Une bataille que nous mènerons jusqu’au bout.

 

Gabriel Attal (député, secrétaire général de Renaissance, président du groupe Ensemble pour la république à l’Assemblée nationale)
> À Chișinău, je me suis entretenu avec Maia Sandu, présidente de la République de Moldavie. Voisin immédiat de l'Ukraine, son pays fait l'objet de multiples ingérences venant de la Russie. Je lui ai dit tout notre soutien dans sa défense acharnée des valeurs démocratiques que nous partageons en Europe.

 

Sylvain Maillard (député) 
> La France a besoin d’un budget. Aujourd’hui, le pire pour notre économie serait de rester dans l’incertitude. Certains compromis seront difficiles, mais il en va de notre responsabilité devant les Français. Il nous faut trouver un chemin.

> [Taxe Zucman] Il faut absolument enlever l'outil de production dans le patrimoine sinon, on se ruine nous-mêmes.

> [Le tour d’Espagne constamment perturbé par des manifestants propalestiniens] C'est de l'antisémitisme débridé qu'on voit en Espagne.

> [Manifestations anti-immigration à Londres] Estimer qu'il ne faut pas d'étranger dans son pays, je suis contre ça.

> [Propos contre Rachida Dati des journalistes du service public] Dans l'échange que nous avons pu entendre, honnêtement, il semble que la ligne rouge ait été franchie.

 

Olivia Grégoire (députée)
> Les Français attendent mieux. Les Français méritent mieux que toutes ces lignes rouges, ces guerres de chapelles, qui ne font rien avancer. Parlons nous et travaillons au « quoi » avant de toujours parler du « qui ». Il le faut pour le pays.

 

Prisca Thevenot (députée)
> La droite refuse de travailler avec la gauche et la gauche refuse de parler à la droite … Comme le dit Gabriel Attal: la politique est malade de ces postures et lignes rouges. Face à cela, nous restons la seule famille politique à appeler au compromis dans l’intérêt du pays.

> Aujourd’hui, la gauche n’est plus libre. Jean-Luc Mélenchon l’a enfermée dans une impasse, pour elle-même et pour le pays. Il se réjouit du chaos politique. C’est regrettable, car je suis convaincue qu’une gauche lucide et responsable peut contribuer à ramener la stabilité.

> Refuser le débat sur l’immigration c’est permettre à l’extrême droite d’en faire son beurre. Si le RN veut en faire un sujet identitaire, acceptons d’adresser le sujet au travers notamment de sa dimension sociale et de son impact sur différents secteurs économiques en besoin.

 

Pieyre-Alexandre Anglade (député) 
> En Ukraine, de Kiev à Odessa, nous avons rendu hommage aux trop nombreuses victimes de la guerre, mais aussi rencontré une population debout, qui ne cède rien, continue de résister et de regarder vers l’Europe. Nous lui avons redit tout notre soutien et notre solidarité !

> La classe politique doit être capable de bâtir des compromis dans l’intérêt du pays. C’est le seul chemin pour donner au pays de la stabilité.
Sébastien Lecornu a raison de souligner que pour y arriver, il faut une rupture dans la manière de gouverner.

 

David Amiel (député)
> Le RN joue la politique du chaos par intérêts personnels. On le savait mais ils prétendaient le contraire. Aujourd’hui, ils avouent cyniquement.

 

● MoDem 
Marc Fesneau (député, président du groupe MoDem à l’Assemblée nationale)
> Le compromis nécessite que le Premier ministre fasse des pas, que nous fassions des pas, parce que le compromis cela n'est pas 'tu viens sur mes positions', le compromis c'est 'on vient sur des positions qui n'étaient pas nos positions de démarrage'. Et à partir de là, on verra les gens qui ont envie de passer outre les affaires boutiquières (...) pour essayer de conjurer la logique implacable de la capitulation devant le chaos.

 

Erwan Balanant (député)
> L'heure est à la rupture. L'heure est au compromis. Travaillons ensemble dans un collectif républicain, des sociaux-démocrates à la droite modérée.

> Entre ruptures et compromis, il est urgent de se mobiliser pour plus de stabilité politique !

 

Richard Ramos (député)
> Lecornu a essayé de montrer quelque chose de l'ordre de l'apaisement en lâchant très vite sur les deux jours fériés. Bayrou a une forme de fierté béarnaise, Lecornu a un profil avec plus d'élasticité. (…) Il a peut-être fait prendre conscience au président de la République qu'il fallait lâcher prise et le laisser faire.

> Olivier Faure est atteint de schizophrénie, il veut être gluckmannien et mélenchonien, dans une opposition rude un jour et un parti de gouvernement le lendemain.

> Les socialistes vont vouloir un gain, peut-être 10 milliards, est-ce que c'est moins cher que le chaos ?

 

Frédéric Petit (député)
> Assurément Poutine nous teste. La "fermeté" c'est lui dire STOP ! Et apporter la bonne réponse au bon moment.

> [Allemagne] La poussée de l’AfD en Rhénanie du Nord-Westphalie doit nous rendre d’autant plus vigilants que le populisme d’extrême-droite a le vent en poupe partout en Europe, et particulièrement chez notre « allié » américain aujourd’hui. Dans ce Land industriel qui représente le 5ème PIB de l’UE (équivalent de la Pologne), le sens aigu de la citoyenneté et la sagesse des électeurs allemands permettent de contenir cette progression. L'AfD ne réussit pas son pari de devancer les conservateurs de la CDU et les socio-démocrates du SPD. Haut les cœurs!

> Le ministre des Affaires étrangères polonais soutient l'initiative Sky shield! Quand le gouvernement français se prononcera-t-il sur la fermeture du ciel ukrainien ? C'est une nécessité pour la liberté des Ukrainiens, et pour la nôtre.

 

Philippe Vigier (député)
> Le diagnostic posé par François Bayrou reste. La preuve c’est que la note de la France a été dégradée cette semaine.

> La méthode c’est déjà comment toutes les forces politiques du bloc central arrivent à se mettre d’accord sur un plan d’économies et ensuite comment on discute avec les oppositions et les partis de gouvernement.

> François Bayrou voulait mettre en place la taxe sur les hauts revenus. Evidemment [il ne faut pas que ce soit la taxe Zucman, elle est inapplicable.

> Pas de négociations avec le Rassemblement national qui n'est pas un parti de gouvernement

> Il est évident que si on veut trouver des accords de non-censure, on ne peut pas dire «c’est mon paquet et tout se passera bien». Ça ne marchera pas.

> C’est une impérieuse nécessité que de mieux juguler l’immigration.

> Sur l’AME [Aide médicale d’Etat], je fais partie des députés de la commission des affaires sociales qui ont proposé, depuis plus de deux ans, des modifications, sur l’utilisation de l’AME car j’en connais certains dévoiements.

 

Christophe Blanchet (député)
> Dans ma circonscription, les gens me réclament un peu de stabilité, quelle que soit leur opinion politique. Pour eux, le grand choc ce sera 2027, mais avant ils veulent de la stabilité.

 

Marina Ferrari (députée)
> Tout l'été sur le terrain les gens me disaient : «Mettez-vous d'accord!».

 

● Parti radical 
> Le Parti radical qui appelle depuis des années à une plus grande autonomie de nos territoires se félicite de l'annonce de Sébastien Lecornu. Ce chantier de la décentralisation est fondamental pour redonner à l’action publique de l’efficacité, de la proximité, de la démocratie.

 

► Autres 
Commission européenne
Stéphane Séjourné (Vice-président exécutif à la Prospérité et à la Stratégie industrielle)
> Le made-in-Europe, ça ne signifie pas un marché européen fermé mais au contraire, un marché ouvert aux investissements de ceux qui partagent nos valeurs et respectent nos règles. Comme le Japon, notre partenaire.

> Ensemble, le Japon et l’Europe, c’est près de 600 millions de consommateurs, et 1/5ème du PIB mondial. Très heureux d’avoir pu faciliter la rencontre entre chefs d’entreprises japonais et européens, à l’heure où nous devons impérativement diversifier nos chaînes de valeurs industrielles.

> Si le succès de notre industrie devait tenir en quelques objets, la batterie en ferait partie À Osaka, heureux d’avoir pu discuter avec Panasonic de leurs perspectives d’investissement en UE et accompagné la signature de 2 protocoles d’accord entre représentants du secteur.

 

● Organisations centristes 
♦ Renew Europe
(Députés français du groupe centriste au Parlement européen) 
Valérie Hayer (députée, présidente)
> On n’a pas d’autres choix que d’accélérer sur la transition environnementale. Aujourd’hui, ce sont 400 milliards d’euros par an de pétrole et de gaz qu’on achète en dehors de l’Union européenne. Nous avons un enjeu de souveraineté.

> Le RN, ça veut dire pas de solutions européennes:
- pour lutter contre l’immigration illégale ;
- pour se défendre contre Vladimir Poutine ;
- pour créer des emplois alors qu’on sait que sur la compétitivité, le quantique ou l’IA, il faut qu’on accélère au niveau européen.

> La montée de l’extrême droite partout en Europe est notamment le fruit d’un sentiment de dépossession des citoyens. Nous devons aller vers plus d’Europe, pour renforcer nos capacités d’action et répondre à ce sentiment.

> L’anomalie française, ce n’est pas l’éclatement des forces au Parlement. C’est l’incapacité des responsables politiques à trouver des compromis. C’est pourtant la norme chez beaucoup de nos voisins européens.

 

Grégory Allione (député)
Dialogue stratégique automobile à Bruxelles avec Stéphane Séjourné: des avancées concrètes pour une Europe automobile forte et souveraine
- Nouvelle catégorie «petites électriques Made in Europe»
- Révision anticipée du calendrier 2035
- 1,8 Md€ pour nos champions européens des batteries
- Préférence européenne renforcée
- Conditionnalités sur investissements étrangers

L’Europe se donne enfin les moyens de sa souveraineté industrielle !

 

● Personnalités centristes
Clément Beaune (haut-commissaire au Plan)
> On ne peut pas imaginer, en effet, que la France, une deuxième année, commence l'année sans avoir un budget stable, arrêté, prévisible pour l'ensemble des Français, nos services publics et les entreprises aussi.

> Je regrette qu’en France, le compromis soit vu comme un mot repoussant, dégoûtant, tout mou.

> La France, en quelque sorte, s'européanise, elle a un Parlement fragmenté, mais elle n’a pas le mode d'emploi de la coalition, il faut le trouver.

> Sébastien Lecornu est un homme, tout le monde le reconnaît – qu'on partage ou pas sa sensibilité – comme les partis de gauche l'ont dit eux-mêmes, de dialogue et de discussion et je crois que tous les partis politiques et les forces syndicales dans leur immense majorité vont participer à cette concertation. On a besoin de ce compromis pour la stabilité.

> La situation des finances publiques est préoccupante, ce qu'a d'ailleurs, à juste titre, expliqué, martelé François Bayrou courageusement. (…) [Mais il ne faut pas} un discours 100 % négatif. Notre économie en général a des entreprises formidables qui sont des réussites internationales, avec un taux d'emploi qui a augmenté ces dernières années, un chômage qui a reculé.

> [Faire passer le déficit de la France en-dessous de 3 % du PIB en 2029] Je rappelle qu'on serait, même avec ces objectifs-là et de loin, le dernier pays de la zone euro a passer en dessous de la barre les 3 %. (…)
Il faut revenir sous les 3 %, pas parce que dans un bureau à Bruxelles on l'a décidé, mais parce que c'est le déficit public qui stabilise la dette et évite de l'accumuler ou de l'augmenter. (…)
Il est donc très important pour notre souveraineté, notre indépendance économique et notre indépendance tout court de réduire le déficit.

> [Taxation des plus riches] Il faut mettre un peu de rationalité ou de justesse dans ce débat qui, parfois, est un peu caricatural ou caricaturé. On n'est pas un paradis fiscal et les taux d'imposition pour les plus riches sont déjà élevés, y compris en comparaison européenne. (…)
Si les patrimoines les plus importants concentrent une part de la richesse qu'on n'avait pas vue parfois depuis un siècle dans notre pays, il faut une négociation européenne à quelques-uns pour voir s'il n'y a pas une taxation des très haut patrimoines supplémentaires qui éviterait des problèmes de compétitivité pour la France.

> La taxe Zucman n'apporterait sans doute pas toutes les recettes qu'on nous dit parfois, plutôt cinq milliards que vingt milliards, c'est un peu différent. Et puis, il faut être lucide, ça ne résoudrait pas, quoi qu'il arrive, notre problème de dette ou de déficit à soi-seule. Il faudra faire des économies aussi.

> Je suis convaincu que quand l'Europe ne montre pas sa force, elle perd du soutien, d’autant plus que monsieur Trump ne comprendra que le langage de la force, de l'unité, de la fermeté européenne.

> En tant que pro-européen, on n'est pas un béat ou un naïf, on est justement un combattant et moi je suis un combattant de l'Europe.

> On peut avoir de la souveraineté sur le véhicule électrique, mais il faut de l'investissement, il faut de la constance, il faut du soutien social et industriel aux sites français de production, notamment à la filière des batteries.

 

 


La Quotidienne centriste du 16 septembre 2025. Le projet de Netanyahu est celui de l’extrême-droite sioniste et nationaliste depuis toujours


Netanyahu vient donc de lancer une nouvelle offensive contre la bande Gaza pour soi-disant éradiquer le Hamas.

Mais, dans le même temps, après avoir inauguré de nouvelles colonies en Cisjordanie, il a déclaré que les Palestiniens n’auront jamais d’Etat.

Cette position jusqu’au-boutiste, le premier ministre israélien en est le défenseur depuis toujours.

Et son projet de faire de l’entière Palestine, un Etat hébreu uniquement peuplé de juifs est celui de l’extrême-droite sioniste et nationaliste avant même l’indépendance du pays en 1948.

Ce qui est nouveau, bien sûr, c’est la capacité de cette extrême-droite à pouvoir enfin réaliser ses desseins.

Pour cela, il fallait ces quatre conditions:
- Un gouvernement d’extrême-droite en Israël;
- Une provocation terroriste ignoble et indéfendable;
- Un président américain d’extrême-droite;
- Une situation mondiale qui permet d’agir sans frein.

Avec Netanyahu et ses alliés, souvent des fanatiques, Israël a son gouvernement d’extrême-droite.

Avec son expédition meurtrière en Israël où 1200 personnes essentiellement des civils dont des femmes et des enfants ont été massacrés sans pitié et souvent avec une barbarie abjecte, le Hamas – qui porte une responsabilité historique auprès de son peuple martyr – a donné à Netanyahu l’événement qu’il attendait pour passer à l’acte.

Avec la présence de Donald Trump à la Maison blanche, Netanyahu a enfin un président d’extrême-droite qui est prêt à le soutenir dans toutes ses menées même les plus meurtrières, un président américain qui ne fait, ici, qu’être le porte-parole des évangélistes les plus radicaux qui prônent une alliance de circonstance avec les juifs qui devront, une fois les ennemis communs éradiqués, se convertir ou périr…

Avec l’agression de Poutine – un ami de Netanyahu – contre l’Ukraine et les diverses tensions dans le monde, le premier ministre israélien bénéficie de conditions particulièrement favorables pour se fondre dans cette atmosphère de violence sans être menacé de rétorsions qui l’empêcheraient d’agir.

On le voit, la crise de Gaza semble loin de pouvoir trouver une solution pacifiste.

 

[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour] 

 

 


lundi 15 septembre 2025

La Quotidienne centriste du 15 septembre 2025. Les nouveaux alliés des Etats-Unis


Le soutien de Trump à Bolosonaro, Netanyahou, Poutine, Orban et quelques autres montrent bien que les Etats-Unis se sont trouvés de nouveaux alliés qui ne font plus partie du monde libre ou des défenseurs de la démocratie mais bien des internationales réactionnaires et totalitaires.

Bien sûr, Washington dans sa politique étrangère «réaliste» a, de tout temps, soutenu des régimes qui n’étaient pas vraiment des défenseurs des valeurs humanistes mais le faisait au nom d’un barrage contre des menaces sur le monde libre ou de ses intérêts économiques mais comme toutes les autres démocraties.

Désormais, c’est tout le contraire, la politique étrangère selon Trump est l’alliance avec ces régimes brutaux et peu respectueux des droits humains.

Cette inversion n’est évidemment pas encore totalement assumée par les autorités américaines avec des déclarations qui font semblant de dénoncer certains agissements mais sans aucune mesure de rétorsion ou de punition.

On le voit avec Poutine dans son agression contre l’Ukraine où, à part les menaces de façade, rien n’est vraiment fait pour mettre fin à celle-ci.

On le voit également avec Netanyahou dans sa destruction de Gaza et sa chasse aux Palestiniens où des reproches sont adressés au gouvernement Netanyahou mais sans aucune décision qui l’obligerait à renoncer à ses desseins criminels.

En revanche, dès que les démocraties font valoir leurs droits et leurs valeurs, les propos menaçants se multiplient et sont de plus en plus souvent suivis d’effet.

Ainsi avec le Brésil lorsque la justice condamne Bolsonaro pour avoir fomenté un coup d’Etat.

Certains estiment que cette inversion n’est que passagère et durera le temps que Trump sera au pouvoir.

Le problème est que tout peut se passer durant ce passage d’un autocrate à la Maison blanche et que nous ne savons pas combien s’il va durer jusqu’en 2028 ou bien plus…

 

[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour] 

 

 


Propos centristes. Monde – Etats-Unis: assassinat de Charlie Kirk / Royaume-Uni: offensive de l’extrême-droite / Canada: annonce de grands projets économiques / Japon: après sa défaite électorale, la droite au pouvoir paralyse le pays…


Voici une sélection, ce 15 septembre 2025, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux dans l’Union européenne et dans le monde.

● Brésil
♦ União Brasil
> Le Brésil a besoin de clarté, d’équilibre et de cohérence pour suivre la bonne voie.

 

Antonio Rueda (président)
> L’attentat qui a entraîné la mort tragique et précoce de Charlie Kirk ne touche pas seulement sa famille et ses amis, mais aussi la démocratie.
Kirk a encouragé le dialogue franc, en écoutant et en affrontant les divergences.
Faire taire une voix, c’est blesser le débat ouvert qui soutient la liberté.

> Aujourd’hui nous célébrons l’indépendance du Brésil, un jalon de notre histoire et de notre sentiment de patriotisme et d’amour pour le pays. C’est le moment de renouveler l’engagement pour la liberté, l’unité et l’avenir de notre peuple. Que l’esprit du 7 septembre nous inspire à travailler pour un pays plus juste, développé et offrant des opportunités à tous. C’est ce que nous souhaitons et travaillons tous les jours. Vers le haut Brésil.

 

● Canada 
♦ Gouvernement 
Mark Carney (Premier ministre) 
> Nous avons fait campagne en promettant d'accélérer la construction de nouveaux ports, mines et autoroutes, lesquels constituent des projets d’intérêt national. Nous tenons cette promesse.

> Les premiers ministres et moi sommes d’accord : nous devons réaliser de grands projets plus rapidement.
Alors que le nouveau Bureau des grands projets examine la première tranche de projets d’intérêt national, je remercie les premiers ministres du Canada de leurs contributions à cette mission.

> Nous avons annoncé la première tranche de grands projets qui feront l’objet d’un examen accéléré par le nouveau gouvernement du Canada. Nous agissons de manière décisive afin de bâtir une économie plus forte, plus compétitive et plus prospère pour nos travailleurs.

> [11 septembre] l y a 24 ans, le monde a changé pour toujours après l’attentat terroriste le plus meurtrier jamais survenu en sol américain. Près de 3 000 personnes ont perdu la vie, dont 24 Canadiens.   Nous honorons les victimes et ceux qui ont offert leur aide dans ces heures sombres.

> Nous tenons notre promesse de réaliser de grands projets plus rapidement. Aujourd’hui, nous soumettons la première série de projets d’intérêt national au Bureau des grands projets. Il est temps de voir grand, d’agir rapidement et de bâtir un Canada fort.

> Je suis consterné par le meurtre de Charlie Kirk. Rien ne justifie la violence politique, et tout acte de ce type menace la démocratie. Mes pensées et mes prières accompagnent sa famille, ses amis et ses proches.

> Pour accélérer la réalisation de grands projets d’infrastructure au Canada, nous devons changer notre façon de penser et passer du « pourquoi » au « comment ».

> L’incursion de la Russie dans l’espace aérien polonais, hier soir, était dangereuse et comporte un risque d'escalade. Le Canada est solidaire de la Pologne et des Alliés de l’OTAN. Nous coordonnons de près nos actions avec les leurs, et nous resterons vigilants face aux tentatives de la Russie d’étendre et de prolonger le conflit qu’elle mène contre l’Ukraine. Une fois de plus, le président Poutine montre son refus total d’emprunter la voie de la paix. Les actes de la Russie, après une semaine d’attaques brutales contre des civils ukrainiens, rappellent l’importance d’offrir notre soutien inébranlable à l’Ukraine. Si nous voulons parvenir à une paix durable en Ukraine et en Europe, nous devons faire encore plus pression sur le président Poutine pour qu’il mette fin à cette guerre.

> Le Canada condamne les frappes israéliennes au Qatar – une expansion inacceptable de la violence et un affront à la souveraineté du Qatar. Quel qu’en soit l’objectif, une attaque de ce genre risque fortement d’intensifier le conflit dans toute la région et met directement en péril les efforts déployés pour favoriser la paix et la sécurité, obtenir la libération de tous les otages et parvenir à un cessez-le-feu durable – efforts dans lesquels le cheikh Tamim ben Hamad Al Thani joue un rôle très constructif.

> Face aux pressions commerciales et à l’incertitude, notre gouvernement aide les travailleurs et les entreprises du Canada atlantique à se tourner vers l’avenir et à y prospérer.

> Nous aidons les travailleurs et industries à accéder à de nouveaux marchés afin de bâtir une économie forte et plus résiliente.

> En rendant l’économie plus forte et plus résiliente, notre gouvernement veut aider les entreprises du Canada atlantique touchées par les droits de douane à se réorienter, à diversifier leurs produits, à conquérir des marchés et à prospérer.

> Le Canada condamne l’attentat terroriste survenu à Jérusalem-Est plus tôt aujourd’hui, tuant des civils et faisant de nombreux blessés. La population canadienne offre ses plus sincères condoléances aux familles et aux proches des victimes et est de tout cœur avec le peuple israélien. En collaboration avec nos partenaires et alliés, avec un sentiment d’urgence et de détermination, nous allons continuer de favoriser une paix et une sécurité durables dans la région.

> La Russie a mené une attaque brutale contre l’Ukraine, tuant des civils innocents dans des zones résidentielles et endommageant l’édifice du Conseil des ministres. Mes pensées vont aux blessés et à tous ceux qui pleurent leurs proches.     L’instauration d’une paix juste et durable pour l’Ukraine nécessitera la mise en place de garanties de sécurité solides et crédibles. L’attaque lâche d’hier soir souligne l’urgence de cette mission.     J’ai eu l’honneur d’être aux côtés du président Zelensky à Kyiv à la fin du mois dernier, au moment où l’Ukraine célébrait son Jour de l’indépendance. Comme je l’ai affirmé aux côtés du premier ministre Svyrydenko, dans le même édifice qui a été endommagé hier soir, le Canada se tient aux côtés de l’Ukraine et l’agression incessante de Poutine n’affaiblira jamais notre détermination.     Le Canada reste inébranlable dans son engagement envers la Coalition des volontaires et dans la volonté de ce dernier de déployer une aide militaire directe et évolutive afin de soutenir le maintien d’un cessez-le-feu et d’une paix durable.

 

● Côte d’Ivoire
Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP)

> Gouvernement : un centre d’appels gratuit pour lutter contre les infox en Côte d’Ivoire
Le gouvernement ivoirien a inauguré à Cocody le centre d’appels gratuits « Allo 101 », accessible 7j/7, pour rapprocher l’administration des citoyens. Présidé par le Premier Ministre Robert Beugré Mambé, l’événement a mis en avant la vision du Président Alassane Ouattara d’un État à l’écoute et réactif. Le dispositif permet aux usagers de s’exprimer en 17 langues et de signaler incidents, vérifier informations ou formuler suggestions.
Le Chef du gouvernement a insisté sur un usage responsable, loin des fausses nouvelles et intox. Le ministre de la Communication, Amadou Coulibaly, a rappelé son rôle clé contre les infox qui menacent la cohésion sociale.

 

● Etats-Unis  
♦ Parti démocrate 
Hakeem Jeffries (leader du Parti démocrate à la Chambre des représentants) 
> Donald Trump et les républicains de la Chambre des représentants ont créé une crise de la santé en Amérique.
Ils n’ont aucun intérêt à le réparer.
Et c’est pourquoi les républicains sont déterminés à fermer le gouvernement. (...)
La santé est un droit qui devrait être abordable et disponible pour tous les Américains. (…)
Les démocrates de la Chambre ne soutiendront pas un projet de loi de dépenses républicain partisan qui prive le peuple américain de soins de santé.

> Les primes de santé et les co-paiements s’envolent hors de contrôle. Les républicains continuent de rendre la vie plus chère. Vous méritez mieux.

> Nous n’oublierons jamais les vies perdues lors de l’attaque terroriste du 11 septembre. Et nous honorerons toujours l’héroïsme de nos courageux premiers intervenants.

> La violence politique n’est jamais acceptable. Mes pensées et prières sont avec Charlie Kirk et sa famille.

> Donald Trump et les extrémistes du Parti républicain font exploser l’économie américaine. Et nous conduisent vers une récession. Honteux.

> Les juges de droite à la Cour suprême ont validé le profilage racial lorsqu’il cible des communautés d’immigrants respectueux des lois. Honte à ces extrémistes. Ils n’ont aucune crédibilité.

> Donald Trump a déclaré la guerre aux citoyens américains à Chicago. Les républicains de la Chambre restent silencieux. Ces extrémistes MAGA sont des personnes malades qui sont complètement inaptes à gouverner.

> Les coûts de l’électricité sont en hausse, la création d’emplois est en baisse et les républicains poussent l’économie vers une récession.

 

Chuck Schumer (leader de la majorité démocrate au Sénat) 
> Poutine teste Trump, d’abord en Pologne et maintenant en Roumanie. Et Trump ne fait que rejeter la responsabilité. Les signes de faiblesse de Trump nuiront gravement aux États-Unis.

> Nous devons travailler ensemble pour mettre rapidement fin à la violence politique et au fléau de la violence armée en Amérique.

> Aujourd’hui, sur le parquet du Sénat, j’ai observé une minute de silence en souvenir des événements du 11 septembre, de ceux qui nous ont été enlevés ce jour-là, de ceux qui sont morts depuis, de leurs familles, des premiers intervenants qui se sont mis la tête la première en danger pour leurs compatriotes américains.
Nous ne devons jamais oublier.

> le 11 septembre 2001. Il y a 24 ans. Un jour de terreur qui a changé notre ville et notre pays pour toujours. Mais à partir des cendres, nous nous sommes réunis pour nous soutenir et prendre soin les uns des autres. Nous n’oublierons jamais ceux qui ont été assassinés ce jour-là, ni ceux qui sont morts de blessures dans les années qui ont suivi. Nous soutenons les familles qui continuent à pleurer leurs proches, et saluons les courageux premiers intervenants qui ont couru un danger. Nous les gardons dans nos cœurs. Nous continuons à nous battre pour eux.

> Je suis dévasté par la fusillade dans une école au Colorado, et cette violence insensée continue avec des armes à feu. Je prie pour tous ceux qui ont été touchés. Aucun enfant ni enseignant ne devrait avoir peur d’aller simplement à l’école. Nous devons faire plus pour arrêter la violence par armes à feu dans notre pays. Ça suffit.

> La violence politique n’a pas sa place en Amérique. Cette fusillade est horrible, et je prie pour Charlie Kirk et sa famille.

> À cause de la grande et vilaine trahison de Trump des millions d’Américains commenceront à recevoir des lettres par la poste leur disant que leurs coûts d’assurance santé vont exploser.

> Ne vous méprenez pas : le carnage que Donald Trump a déchaîné sur ce pays au cours des neuf derniers mois est dévastateur. Il a dévasté les institutions démocratiques américaines. Il a défié l’état de droit, défié l’ordre des juges et dirigé Russel Vought – l’homme maléfique qui a proposé le Projet 2025 – pour voler ou annuler un financement approuvé par le Congrès.
Des centaines de milliards de dollars illégalement bloqués pour des choses que les Américains veulent pour la recherche sur le cancer, pour des programmes qui aident les enfants après l’école, pour les anciens combattants, et bien plus encore.
Tout cela à cause du caprice de Russell Vought et du désir de Donald Trump de faire ce que Vought veut.

> Mauvaise nouvelle pour vous, Donald. le prix Nobel vous échappe. Vous n’avez mis fin à aucun des conflits que vous aviez promis de terminer le premier jour. Et désormais, ils sont dans l’escalade. Vous dirigez rien du tout.

> Donald Trump aggrave le marché de l’emploi.
Donald Trump augmente les prix.
Donald Trump est en train de virer des millions de personnes des soins de santé.
Donald Trump rend les Américains moins optimistes.

> Donald Trump : Faites ce que vous avez dit que vous feriez. Publiez les documents Epstein.

> Donald Trump empoisonne l’âme de l’Amérique et trahit les personnes qui lui ont fait confiance pour se battre pour leurs intérêts.

> Les autocrates sont coupables. Ils rejettent la réalité et tournent un fantasme pour essayer de garder le contrôle. C’est ce que fait Donald Trump.

> Le président le plus malhonnête de l’histoire américaine
Tout le monde sait que c’est la signature de Trump sur la lettre du livre d’anniversaire d’Epstein.

> L’économie s’aggrave clairement sous Donald J. Trump.

> Avec Donald Trump les Américains sont sur le point de voir leurs coûts de santé augmenter du montant le plus élevé en 15 ans. Cela signifie que plus d’Américains seront malades, et plus d’Américains mourront.

> Les Américains veulent que le Congrès adopte une législation pour réduire les coûts des soins de santé et étendre la couverture sanitaire.
Au lieu de cela, les Républicains font que des millions de personnes sont expulsées des soins de santé, des hôpitaux sont fermés, des médecins et des infirmières et des travailleurs de la santé sont licenciés.

 

Joe Biden (ancien président-des Etats-Unis) 
> [11 septembre] > En ce jour, il y a 24 ans, près de 3000 vies ont été volées par un acte inadmissible de lâcheté et de haine. Les terroristes croyaient pouvoir briser notre volonté et nous mettre à genoux. Ils avaient tort.
Ensemble, en tant qu’Américains, nous nous sommes unis dans la douleur et le but. Nous avons trouvé la lumière dans l’obscurité. Et face à la peur, nous nous sommes réunis — pour défendre notre pays, pour nous entraider et pour surmonter.
Aujourd’hui, nous partageons un rite solennel de mémoire et honorons toutes les âmes que nous avons perdues ce jour-là le 11 septembre 2001. Et nous nous souvenons de l’immense courage des premiers intervenants — pompiers, agents d’application de la loi, secouristes et membres des services—qui ont répondu à l’appel du devoir, et des braves civils qui se sont précipités pour sauver des vies ce jour-là.
L’Amérique n’oubliera jamais.

> Il n’y a pas de place dans notre pays pour ce genre de violence. Elle doit cesser maintenant. Jill et moi prions pour la famille et les proches de Charlie Kirk.

 

Barack Obama (ancien président des Etats-Unis) 
> Nous n’oublierons jamais les vies perdues le 11 septembre 2001. Continuons à honorer leurs souvenirs, et le courage de nos premiers intervenants qui se sont mis en danger.

> Voici une histoire qui devient trop courante : les agents d’immigration fédéraux utilisent le profilage racial et ethnique comme justification pour arrêter, interroger et détenir des citoyens américains qu’ils soupçonnent d’être sans papiers.
La Cour suprême a approuvé de telles pratiques douteuses sans explication. Chaque Américain, y compris ceux qui veulent une application plus stricte de nos lois sur l’immigration, devrait exiger que l’ICE fasse son travail d’une manière qui protège les droits de tous les Américains.

> Nous ne savons pas encore ce qui a motivé la personne qui a tiré et tué Charlie Kirk, mais ce genre de violence méprisable n’a pas sa place dans notre démocratie. Michelle et moi prierons pour la famille de Charlie ce soir, en particulier sa femme Erika et leurs deux jeunes enfants.

 

Bill Clinton (ancien président des Etats-Unis) 
> Je suis attristé et en colère par le meurtre de Charlie Kirk. Et j’espère que nous allons tous faire une sérieuse introspection et redoubler d’efforts pour engager le débat avec passion, mais pacifiquement. Hillary et moi gardons Erika, leurs deux jeunes enfants et leur famille dans nos prières.

 

Hillary Clinton (ancienne secrétaire d’Etat) 
> En tant qu’Américains et en tant que New-Yorkais, nous n’oublierons jamais le 11 septembre 2001. Les premiers intervenants ont tout sacrifié au cours de leur service. Des étrangers se sont sauvés la vie. Le pire jour a fait ressortir le meilleur de tant d’autres. Je pense à tout le monde en deuil, et me souvenant, aujourd’hui.

> [Trump s’est fortement enrichi ces derniers mois] L’Administration Trump va très bien... pour Trump.

 

● Japon 
♦ Parti démocrate constitutionnel
> Le 12 septembre, la commission budgétaire de la Chambre haute a tenu une séance consacrée aux « mesures tarifaires américaines », au cours de laquelle les sénateurs Koga et Takagi, membres du Parti constitutionnel démocrate, ont pris la parole.
Au début de son intervention, le sénateur Koga a déclaré : « J'entends souvent parler des inquiétudes liées au quotidien. J'espère que celles-ci pourront être atténuées, ne serait-ce qu'un peu. »
Le sénateur Koga a ensuite exprimé ses inquiétudes : « Les mesures telles que les droits de douane réciproques font actuellement l'objet d'un procès. Le décret présidentiel américain a déjà été rejeté en première et deuxième instance. Il est possible qu'il soit également rejeté par la Cour suprême. Si tel est le cas, cela créera une situation chaotique. Que deviendra le Japon si le décret est rejeté ? »
Le ministre chargé de la relance économique, M. Akazawa, s'est contenté de répondre : « Nous allons examiner attentivement les répercussions tout en suivant de près l'évolution de la situation, et nous réagirons de manière appropriée en fonction des résultats. »
Le sénateur Koga a souligné, à propos du riz à accès minimal, que « les importations en provenance du Japon passeront de 50 % à 75 %. Le riz américain est plus cher que celui d'autres pays. De plus, le fait que les proportions soient fixées entre les pays risque d'entraîner une plainte auprès de l'OMC. »
Le ministre de l'Agriculture, M. Koizumi, a déclaré : « Nous agissons conformément aux règles de l'OMC, en tenant compte des volumes d'exportation et de la situation nationale et internationale », « Nous nous efforcerons d'augmenter les ventes destinées à la transformation, tout en réduisant les frais de stockage et la charge financière », « Nous nous efforcerons d'expliquer clairement la situation aux pays concernés, conformément aux règles de l'OMC, afin d'obtenir leur compréhension ».
Le député Takagi a posé des questions sur (1) les 550 milliards de dollars (80 000 milliards de yens) d'investissements aux États-Unis, (2) le problème du prix des médicaments lié au décret présidentiel de Trump sur les droits de douane, et (3) les craintes d'inflation aux États-Unis et de hausse du dollar et de baisse du yen provoquées par les droits de douane de Trump.
M. Takagi a demandé au ministre Akazawa s'il considérait que le protocole d'accord sur les investissements conclu avec les États-Unis était avantageux pour les deux parties. Le ministre Akazawa a répondu : « Il s'agit d'un ensemble de mesures qui profitera aux deux pays et qui permettra d'obtenir des États-Unis une réduction des droits de douane. » Le député Takagi a déclaré qu'il ne pensait pas que ce soit le cas, soulignant qu'il était impossible de choisir où investir les 550 milliards de dollars et que le mémorandum stipulait que le choix de ne pas investir entraînerait des pénalités sous forme de droits de douane réciproques. Il a insisté en demandant s'il ne s'agissait pas d'un mémorandum inégalitaire de l'ère Reiwa.
Concernant la question du prix des médicaments dans le cadre des droits de douane imposés par Trump, M. Takagi a exprimé ses inquiétudes quant au fait que, alors que l'administration Trump exigeait une baisse des prix des médicaments de la part de 17 grandes sociétés pharmaceutiques, le prix des médicaments étant bas au Japon, il serait plus profitable pour les entreprises de limiter leurs exportations, ce qui pourrait entraîner une augmentation des pertes liées aux médicaments. Le ministre de la Santé, du Travail et des Affaires sociales, M. Fukuoka, a évité de donner une réponse claire, déclarant notamment : « Étant donné que la gamme des médicaments concernés et les pays dont les prix des médicaments sont pris en référence ne sont pas clairement définis, je m'abstiendrai de faire des suppositions quant aux conséquences que cela pourrait avoir. »
Il a également souligné que les droits de douane imposés par Trump entraîneraient une inflation aux États-Unis et une appréciation du dollar par rapport au yen. « Compte tenu de l'héritage négatif de l'Abenomics, qui se traduit par un endettement public élevé, il est difficile d'augmenter les taux d'intérêt et je crains une dépréciation du yen », a-t-il déclaré, appelant à une réaction appropriée.

> Le 11 septembre, dix partis d'opposition à la Chambre haute, dont le Parti constitutionnel démocrate, ont remis au président de la Chambre haute, M. Masakazu Sekiguchi, une demande de convocation d'une session extraordinaire de la Diète, conformément à l'article 53 de la Constitution.
Après avoir remis la demande, le représentant des signataires, Yoshitaka Saito, président de la commission des affaires parlementaires, a déclaré aux journalistes : « 121 parlementaires ont signé la demande, ce qui est légèrement inférieur à la majorité requise de 123 au Sénat, mais cela représente environ 50 % des sénateurs qui souhaitent la convocation d'une session extraordinaire. »
M. Saito a également exprimé ses inquiétudes concernant le vide politique actuel : «Deux mois se sont écoulés depuis la fin des élections, mais aucune délibération substantielle n'a eu lieu au Parlement, et le processus d'élection du président du Parti libéral-démocrate risque de prolonger cette situation d'un mois supplémentaire. Je crains que la session extraordinaire du Parlement ne soit pas convoquée avant trois mois.» Il a ajouté : «Alors que la population est confrontée à des difficultés financières, de nombreuses mesures sont nécessaires pour lutter contre la hausse des prix et résoudre les problèmes diplomatiques. De plus, les catastrophes naturelles se multiplient. Il est nécessaire d'y faire face, mais le Parlement ne remplit-il pas ses fonctions? De plus, le vide politique est en train de se creuser en raison des luttes de pouvoir internes au PLD. Cela dépasse l'entendement », a-t-il déclaré, critiquant sévèrement l'attitude du PLD et insistant sur la nécessité de convoquer rapidement une session extraordinaire de la Diète.

 

● Royaume Uni 
♦ Liberal democrats 
> Les politiciens de tous les partis doivent s’unir pour condamner le dangereux appel à la violence d’Elon Musk et faire comprendre qu’il n’a pas sa place dans notre pays.

> C’est épouvantable de voir des policiers se faire attaquer lors du rassemblement Tommy Robinson [d’extrême droite]. Les personnes impliquées devraient être tenues responsables par la pleine force de la loi.

> Les consommateurs qui payent leurs factures sont pénalisés pour l’échec des compagnies d’eau à bien investir et à fournir un bon service pour les clients et l’environnement.
Cela ne peut pas continuer.

> La couverture de Nigel Farage domine trop souvent la BBC. On le sait, vous le savez. Il est temps d’équilibrer la BBC. (...)
Notre radiodiffuseur national devrait refléter tout le pays, et ne pas être un porte-parole pour Nigel Farage.
La BBC doit fournir un journalisme équitable, équilibré et représentatif.

 

Ed Davey (leader) 
> J’ai écrit à Keir Starmer, Kemi Badenoch et Nigel Farage, les exhortant à se joindre à moi pour condamner les remarques dangereuses d’Elon Musk incitant à la violence hier.
En tant que dirigeants, nous devons rester unis et faire comprendre clairement que Musk devra faire face à de graves conséquences pour ces actions.

> Elon Musk a ouvertement appelé à la violence dans nos rues hier. J’espère que les politiciens de tous les partis se rassemblent pour condamner sa rhétorique profondément dangereuse et irresponsable. La Grande-Bretagne doit rester unie contre cette tentative claire de saper notre démocratie.

> Notre démocratie est trop précieuse pour être un jouet pour les barons étrangers de la technologie. Elon Musk ne se soucie pas du peuple britannique ou de nos droits. Il ne se soucie que de lui-même et de son ego.

> Consterné par les scènes violentes où la police a été attaquée lors du rassemblement de Tommy Robinson aujourd’hui. Les responsables devraient faire face à toute la force de la loi. Ces voyous d’extrême droite ne parlent pas pour la Grande-Bretagne.

> Des nouvelles absolument horrifiantes du meurtre de Charlie Kirk. La violence politique ne devrait pas avoir sa place dans la société. Mes prières sont avec sa famille, je ne peux pas imaginer la douleur qu’ils doivent endurer.

> Nous avons tous vu la lettre de Donald Trump au vil trafiquant sexuel et pédophile Jeffrey Epstein, et la note manuscrite de Lord Mandelson appelant Epstein son « meilleur ami ». J’ai demandé au Premier ministre quels autres documents compromettants la Maison-Blanche pourrait avoir sur l’ambassadeur.

> J’ai rencontré le président Abbas. Nous avons discuté de la crise humanitaire actuelle à Gaza, de la nécessité de mettre fin aux souffrances effroyables des Palestiniens, d’obtenir la libération des otages toujours détenus en captivité brutale par les terroristes du Hamas et de la manière dont nous assurons une solution à deux États.

> La BBC est constamment obsédée par tous les gestes de Farage malgré le fait que le Parti réformiste n’ait que quatre députés. Notre diffuseur national devrait refléter l’ensemble du pays, pas seulement l’ego d’un seul homme.

> Nigel Farage est allé en Amérique pour médire de la Grande-Bretagne, comparant même notre pays à la Corée du Nord.  Il préfère se rapprocher de ses amis MAGA plutôt que de résoudre des problèmes ici à la maison.

 

● Suisse 
♦ Le Centre 
> Les moyens pour le programme Jeunesse+Sport doivent être augmentés. Le Centre salue cette décision. J+S est le programme de promotion du sport le plus important pour les enfants et les jeunes en CH et il est largement soutenu par la population.

> Décision du Conseil fédéral sur le contre-projet à l'initiative pour l'allègement des primes : agir pour réduire les primes est essentiel pour la justice sociale. Mais cela ne suffit pas. Il faut s'attaquer à la croissance des coûts pour freiner durablement la hausse.
Avec son initiative pour le frein aux coûts, Le Centre a obtenu que des objectifs de coûts et de qualité soient désormais fixés. Même si le contre-projet indirect à l’initiative manque de caractère contraignant, il s’agit d’un pas dans la bonne direction.
Nous devons enfin freiner la hausse des coûts ! L’automne approche et une forte hausse des primes est à nouveau attendue. Dans notre Manifeste santé, nous présentons des solutions pour un système de santé abordable pour toutes et tous.

> Le Conseil des Etats approuve la prolongation des indemnités de 18 à 24 mois en cas de réduction de l'horaire de travail. Le Centre soutient cette mesure importante visant à renforcer l'économie d'exportation face aux droits de douane américains et à préserver les emplois en Suisse.

> Les parents doivent élever leurs enfants sans violence - ce principe est désormais explicitement inscrit dans le code civil (CC).
Après le Conseil national, le Conseil des Etats a également donné son accord.
«La violence n’est pas une méthode d’éducation.»

- En Suisse, un enfant sur cinq fait régulièrement l’objet de violences psychologiques.
- Un enfant sur trois a déjà été témoin de violence psychologique entre parents.

 

♦ Vert’libéraux 
> Cette semaine, une session parlementaire spéciale a été consacrée aux PFAS. Quelques progrès ont été réalisés, mais cela ne suffit pas. Le PVL maintient la pression pour des mesures plus ambitieuses !

> Le PVL appelle le Conseil des ÉtatS à accepter la solution de compromis du Conseil national concernant l'accélération des procédures des projets hydro-électriques plébiscités par le peuple lors de la votation sur la loi pour l'électricité.

> Nous disons clairement non à un financement de la 13ᵉ rente AVS [retraites] par les cotisations salariales. À la place, nous demandons une augmentation temporaire de 0,7 % de la TVA.

> Le PVL salue le fait que le Conseil national ait adopté aujourd'hui une motion visant à renoncer à l'interdiction des adoptions internationales. Il existe certes des cas d'abus, mais une interdiction totale constituerait un aveu d'impuissance face à ce problème.

> Les PFAS représentent un grave danger pour notre santé et menacent nos écosystèmes. Des mesures efficaces sont urgemment nécessaires ! Le PVL demande une session extraordinaire consacrée aux PFAS.

> Le remboursement de la taxe sur les huiles minérales coûte 80 mio/an et encourage les émissions de CO₂. Cest en contradiction avec nos objectifs climatiques !

 

Céline Weber (vice-présidente)
> Aujourd'hui le Conseil fédéral a présenté son plan pour réduire les émissions de CO2, comme demandé par le peuple avec la Loi climat. Il va dans la bonne direction, mais manque d'ambition dans l'application du principe du pollueur-payeur

> [Opinion: Suisse: l’importance d’un accord sur l'électricité avec l'UE]
Après la fin des négociations avec l’UE en décembre 2024, le résultat des accords bilatéraux avec l’Union européenne comprend la consolidation des accords issus des bilatérales I et II, ainsi que trois nouveaux accords, dont celui sur l’électricité. Mais pourquoi faut-il subitement un accord sur l’électricité avec l’UE, alors que nous avons pu vivre sans jusqu’à présent? Plusieurs éléments expliquent cette nécessité.
Premièrement, l’électricité en tant que telle ne connaît pas les lois du marché, elle ne suit que les lois de la physique. En clair, cela signifie que lorsque l’Allemagne, par exemple, vend de l’électricité à l’Italie, en pratique cette électricité traverse la Suisse, elle ne contourne pas notre pays en passant par la France. Or, les gestionnaires du réseau suisse, n’étant pas impliqués dans les négociations entre les partenaires européens, ne savent pas à l’avance qu’une certaine quantité d’électricité va traverser la Suisse. Ils doivent donc en permanence stabiliser le réseau en fonction de flux d’électricité imprévus, ce qui coûte cher à la Suisse. En outre, ces coûts ne pouvant pas être répercutés sur les voisins européens (officiellement l’Allemagne conclut un accord avec l’Italie et la France, sans passer par la Suisse), cela renchérit le prix du kWh pour les consommateurs et entreprises suisses.
Deuxièmement, un réseau électrique est un ensemble complexe constitué de producteurs, consommateurs, stockages (barrages), et lignes de transmission (câbles électriques). Or le réseau doit en permanence être équilibré en fonction de la production et de la demande en électricité. La Suisse, avec sa position centrale au cœur de l’Europe et ses infrastructures idéales pour équilibrer le réseau, comme le barrage du Nant de Dranse, se prive en partie de l’opportunité de vendre ses services de stabilisation du réseau si elle ne fait pas partie du grand marché européen de l’électricité. Elle manque ainsi de belles occasions de faire des profits, profits qui sont redistribués à leurs actionnaires: les communes et les cantons.
Troisièmement, si la Suisse n’intègre pas le marché européen, elle sera plus dépendante de ses propres capacités de production en cas de forte demande, ne pouvant pas aisément importer de l’électricité de l’UE. En clair, cela signifie de devoir réaliser des investissements conséquents pour garantir une certaine résilience, et donc un renchérissement du kWh. Une étude réalisée sur mandat de l’Association électrique suisse chiffre les coûts supplémentaires à terme entre 500 millions et 1 milliard de francs par an.
Enfin, à ceux qui craignent qu’un tel accord ralentirait le développement des énergies renouvelables en Suisse, au motif que la libéralisation du marché aurait pour conséquence de prioriser la production d’électricité bon marché, il convient de rappeler deux points importants. D’une part, le développement des énergies renouvelables est plus rapide dans les pays de l’UE qu’en Suisse. Deuxièmement, l'accord sur l’électricité prévoit une ouverture du marché et une liberté de choix pour les consommatrices et les consommateurs et non une libéralisation. En clair, les particuliers pourront toujours rester dans le marché régulé si tel est leur choix.

 

● Venezuela
♦ Vente Venezuela
María Corina Machado (leader)
> Ma profonde gratitude à chaque espagnol qui comprend et assume la lutte pour la Liberté du Venezuela comme la sienne.
À ceux qui ont fait entendre leur voix au Congrès des députés, au Sénat, au Parlement européen et dans les rues d’Europe, merci! Nous nous en souviendrons toujours.
Avec le départ de Maduro, un processus lumineux d’institutionnalisation démocratique, d’ordre et de justice, de prospérité et de retrouvailles familiales commencera.
En outre, la libération du Venezuela aura des conséquences sur d’autres nations, car les complices du régime de Maduro seront exposés.

Cette heure approche.
Jusqu’à la fin!

> Mes prières et celles de millions de Vénézuéliens sont avec Charlie Kirk, sa famille, ses collègues et amis. Son assassinat est un acte monstrueux qui doit être répudié par tous les citoyens du monde. Le pilier d’une société démocratique est le droit sacré à la liberté d’expression et au pluralisme politique. Nos sincères condoléances au peuple des États-Unis. Que Dieu le reçoive dans sa gloire.

 

 


Une Semaine en Centrisme 2025/35 (8-14 septembre). Bayrou out, Lecornu in / Poutine provoque l’Europe / Là où les Etats-Unis ont failli, le Brésil n’a pas hésité


► L’Histoire remettra dans son bon sens les événements politiques qui se déroulent actuellement en France.
Surtout, elle remettra dans la bonne perspective la séquence qui a conduit à la dissolution par Emmanuel Macron de l’Assemblée et à la chute des ministères Barnier et Bayrou par une alliance des extrêmes au-delà des polémiques médiatico-politiciennes et des «vérités» partisanes.
Toujours est-il que le gouvernement Bayrou n’a pas obtenu la confiance que recherchait son chef dans l’espoir d’éviter d’être automatiquement censuré lors du vote du Budget ou même avant comme avaient prévu de le faire les extrêmes, le RN et LFI.
Un pari raté par le centriste mais qui avait du sens malgré ce qui est dit ici ou là.
En revanche, la dramatisation totale voulue par François Bayrou se discute et est discutable même si la France est face à des défis réels et immédiats.
Des défis que va reprendre Sébastien Lecornu qu’Emmanuel Macron a nommé dans la foulée de la démission de celui qui est redevenu le président du MoDem avec une nouvelle tentative d’unir tous les partis «de gouvernement», c’est-à-dire ceux qui défendent la démocratie républicaine libérale, voire un peu plus puisque le nouveau premier ministre, s’il exclu une majorité avec le RN ou LFI, ne ferme pas la porte à un accord avec le PC, par exemple.
Un Sébastien Lecornu qui consulte mais qui parle aussi aux Français pour expliquer sa méthode et ses objectifs ainsi que sa volonté de trouver des compromis.
Une tâche ardue puisque François Bayrou avait toujours déclaré que tout était négociable à l’Assemblée même si, de manière un peu paradoxale, il était hors de question selon lui de raboter les 44 milliards d’euros d’économie budgétaires.
Un dernier mot pour faire un sort aux prédictions des experts médiatiques qui ne cessent d’affirmer que Lecornu est la dernière carte de Macron avant une dissolution ou un démission.
Le Président de la république peut très bien nommer un premier ministre de gauche ou d’extrême-droite et leurs échecs annoncés démontrera où se trouve le réel blocage politique du pays.

► Après la Pologne, c’est la Roumanie qui a vu son espace aérien violé par la Russie.
Ce n’est pas la première fois que Vladimir Poutine test l’Union européenne et l’OTAN afin de voir quelles sont leurs réactions face à d’évidentes provocations.
Les réactions des Européens, France en tête qui a envoyé trois avions Rafales en Pologne pour assurer la sécurité du pays, ont été immédiates et fermes même si on aurait souhaité encore plus de fermeté et, surtout, de concret dans la mise en place de mesures plus fortes pour contrecarrer les velléités du dictateurs russes.
En revanche, la réaction de Donald Trump qui n’est pas une condamnation des menées de son ami du Kremlin montre une nouvelle fois que les Européens doivent faire les efforts nécessaires pour être prêts à agir et se défendre avec un appui hypothétique des Etats-Unis.
Sans doute que c’est une indication que recherchait Poutine et qui doit, évidemment, le satisfaire.
Néanmoins, il devrait se méfier de son hubris qui le mène d’escalades en escalades car les peuples européens, même s’ils ne souhaitent pas un conflit généralisé, sont de plus en plus convaincus que c’est ce que la Russie recherche et leur soutien à leurs gouvernements pour résister à ses projets guerriers est de plus en plus important.

► Le Brésil a condamné son ex-président d’extrême-droite qui avait tenté un coup d’Etat pour demeurer au pouvoir après sa défaite à la présidentielle à 27 ans de prison.
Voilà qui est une saine décision d’un pays qui fut, par le passé, victime de périodes de dictature et d’un coup d’Etat militaire en 1964.
Une décision que toute justice d’une démocratie républicaine doit et devrait prendre devant de tels agissements.
Une décision que les Etats-Unis, non seulement, n’ont pas prise mais qui a permis à celui qui l’avait fomenté de se retrouver au pouvoir quatre ans après et de conduire son pays vers l’autocratie, voire pire.
La différence de traitement entre le brésilien Bolsonaro et l’américain Trump est criante et démontre, au-delà de la réaction légitime de la démocratie brésilienne, le dysfonctionnement profond de la démocratie américaine.
Un Trump qui d’ailleurs a immédiatement réagi après la condamnation de son ami et admirateur Bolsonaro en menaçant le Brésil de mesures de rétorsions d’autant plus fortes que le jugement du Tribunal suprême fédéral de Brasilia est une sorte de miroir à celui qui aurait le frapper.
Des Etats-Unis qui glissent vers cette autocratie rêvée par Bolsonaro pour le Brésil.

 

[Retrouvez chaque semaine ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du Centre en France et dans le monde] 

 

 


dimanche 14 septembre 2025

La Quotidienne centriste du 14 septembre 2025. Quand Trump veut se servir de l’assassinat de Kirk pour attaquer la démocratie


Si l’on était cynique – peut-être comme Trump – on dirait que l’assassinat de Charlie Kirk, figure montante de l’extrême-droite américaine, va servir les desseins autocratiques de l’hôte de la Maison blanche.

Mort, il lui sera peut-être plus utile que vivant.

Ceux qui pensent que c’est soit exagéré, soit indécent de le prétendre, oublient qu’elle est le projet de Trump et n’ont sans doute pas écouter ses propos après l’assassinat de son ami par un jeune homme de 22 ans que les républicains présentent comme un activiste d’extrême-gauche mais qui vient d’une famille mormone conservatrice qui d’ailleurs l’a dénoncé à la police.

Ainsi, Trump, lors de son hommage à Kirk a tout de suite accusé de manière violente la gauche d’être responsable du meurtre et a promis de se venger.

Peu de temps après, sur la chaîne Fox news, alors que le journaliste qui l’interrogeait faisait un parallèle sur la violence et la haine des extrémistes de gauche et de de droite, Trump a répondu que «les radicaux de droite étaient justifiés par la colère contre le crime» et que «les radicaux de gauche sont le problème, sont vicieux et sont horribles.»

De son côté, son ancien conseiller et toujours fervent soutien, Stephen Bannon, a affirmé que «la gauche a déclaré la guerre à l’Amérique» alors que c’est évidemment le contraire qui s’est passé chronologiquement et que la tentative de coup d’Etat du 6 janvier 2021 était bien de la responsabilité de Trump et de l’extrême-droite.

Et il a ajouté que «Trump est un président en temps de guerre maintenant concentré sur l’éradication des terroristes nationaux comme ANTIFA».

Ainsi l’extrême-droite veut profiter du moment pour accentuer ses attaques contre la démocratie avec l’aide de Trump.

Comme l’écrit le New York Times, ce dernier a déjà commencé en s’en prenant systématiquement aux membres du Parti démocrate et en favorisant tous ceux qui appartiennent au Parti républicain:
«Il voit un pays divisé en deux camps idéologiques et politiques : celui qui le soutient et celui qui ne le soutient pas. Il gouverne en conséquence. Ces derniers jours, il a promis d’envoyer des troupes dans les villes dirigées par des démocrates, tout en envoyant de l’argent sous forme de secours aux sinistrés dans les États dirigés par des républicains.»

Oui, les Etats-Unis sont en train de devenir une autocratie et l’assassinat de Kirk pourrait précipiter le mouvement à la grande joie de Trump.

 

 

[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour]