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samedi 1 novembre 2025

La Quotidienne centriste du 1er novembre 2025. LFI, le parti qui joue contre la France


Les débats sur le Budget 2026 sont révélateurs des objectifs des différentes formations qui composent l’Assemblée nationale.

En décidant de ne pas utiliser l’article 49 alinéa 3 de la Constitution, le Premier ministre fait en sorte que ce soient les députés qui seront responsables de la prochaine loi de Finance.

Et comme il n’existe pas de majorité absolue dans l’hémicycle, c’est bien par le compromis que la France aura un budget l’année prochaine.

Or, l’on sait déjà que les extrêmes ne veulent pas que ce soit le cas puisqu’ils demandent, non seulement, la dissolution de l’Assemblée et même la démission du Président de la république.

Si le RN est dans la démagogie pure, c’est bien LFI qui joue systématiquement le chaos qui est sa seule ligne politique.

On pourrait même affirmer que le parti de Jean-Luc Mélenchon serait prêt à voter contre son propre Budget afin d’aller jusqu’au bout de sa logique!

Ce jeu se fait contre la France, ce qui est, in fine, le summum de l’irresponsabilité.

La raison d’un tel comportement réside dans l’idéologie même que porte LFI, le trotskysme.

Celui-ci combat tout compromis avec ceux qu’il considère, non pas comme ses opposants mais comme ses ennemis et n’a aucune sympathie pour le consensus, surtout démocratique.

La révolution et la dictature du prolétariat sont ses deux principes politiques.

Et cela passe par l’élimination de toute pensée alternative

Le comportement tout dans l’outrance de ses députés le démontre quotidiennement.

 

[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour] 

 

 


Editorial du CREC. Faire payer les riches, slogan simple mais application compliquée


Demander aux riches une participation financière plus grande à la communauté semble du bon sens à moins de considérer comme les néo-libéraux, les ultra-conservateurs et les libertariens qu’un individu ne doit rien à la société de sa fortune, acquise soit personnellement grâce à ses compétences, soit à sa famille, refusant ainsi de prendre en compte ce que la société fait pour qu’il puisse réussir, de la formation qu’elle lui a donné à son utilisation de ses infrastructures.

Cela devient plus controversé lorsqu’il s’agit de savoir quel montant de leur revenu ou de leur fortune les plus aisés doivent verser.

Et ici, entre en scène, au-delà même des notions de justice et de morale, les réalités du monde dans lequel nous vivons.

Et plus particulièrement deux d’entre elles qui compliquent de mettre en œuvre de manière simpliste le slogan «faire payer les riches» dont raffolent la Gauche et l’extrême-gauche.

La première est que nous vivons dans un monde où chaque pays joue son propre jeu en la matière.

Attirer les riches et surtout des grandes fortunes ainsi que les investissements étrangers est une volonté de tous les pays du monde.

Certains s’y sont spécialisés avec des fiscalités inexistantes ou très basses ainsi qu’avec d’autres outils comme le secret bancaire.

Face à cette compétition mondiale, imposer les riches fortement est contre-productif notamment pour l’économie.

Non pas que la présence de riches sur son territoire permet le fameux «ruissellement» – la dépense des plus riches bénéficiant in fine au plus pauvres –, théorie qui n’a jamais été prouvée concrètement, mais elle permet de retenir les capitaux de ses ressortissants et d’attirer ceux de l’étranger qui remplissent les caisses des banques et s’investissent sur son territoire.

Jouer seul contre tous les autres pays, c’est ainsi se tirer une balle dans le pied, la justice et la morale n’étant pas la préoccupation de tous vos concurrents…

Le deuxième est que l’argent reste la récompense favorite d’une majorité de ceux qui crée de la richesse dont bénéficie la société.

Qu’on le veuille ou non, qu’ils soient sympathiques ou détestables, beaucoup des entrepreneurs qui réussissent le font pour devenir riches, c’est la carotte qui les fait avancer prioritairement et ils ne s’en cachent pas même si la passion peut également les animer.

Les échecs des régimes communistes, au-delà de leur caractère totalitaire, viennent en partie de ce qu’il était impossible de fonder sa propre entreprise et/ou de devenir riche (à part pour la nomenklatura mais de manière parasitaire).

La Chine en est l’exemple parfait qui n’a pu devenir la deuxième puissance mondiale qu’en permettant à ceux qui entreprennent d’amasser des fortunes.

Ces deux réalités ne doivent évidemment pas empêcher une société de demander à ses concitoyens les plus aisés de participer monétairement de manière plus large.

C’est la position du Centre et du Centrisme.

Cependant, vouloir matraquer le riche, si cela peut se justifier dans certains cas au nom de la justice et de la morale, est, dans ce monde que nous avons créé et tel qu’il existe aujourd’hui, improductif et allant à l’encontre de ceux que l’on veut soi-disant protéger, les plus précaires.