► Que Trump
se soit fait rouler ou non dans la farine par Poutine lors du sommet qu’il a
organisé pour recevoir le criminel de guerre russe n’est pas tant le problème
que son incompétence en tant que dirigeant de la première puissance mondiale,
que ce soit en matière de politique intérieure que de politique extérieure.
De même, que ses attitudes et ses décisions aillent dans le sens de sa volonté
ne font pas de cette dernière une juste et intelligente cause mais seulement la
loi du plus fort parce qu’il peut les imposer à la communauté internationale.
En ayant épousé quasiment toutes les demandes de Poutine, Trump a encore un peu
plus détruit l’ordre international basé sur le droit ou, en tout cas, se référant
à un état de droit.
Mais il a fait la même chose en soutenant sans réserve Netanyahu dans sa
volonté destructive de Gaza et la déportation du peuple palestinien que le
premier ministre israélien est en train de planifier.
En outre, il a instillé le doute et la méfiance de la part des plus proches
alliés des Etats-Unis que ce soient les pays européens, le Canada, le Japon ou
l’Australie, fragilisant la défense du monde libre face à l’internationale totalitaire
mise en place par la Chine et son vassal, la Russie.
Et bien sûr avec sa guerre commerciale qui est en train de mettre en danger l’économie
mondiale pour un profit pour les Etats-Unis que ne voit aucun économiste digne
de ce nom.
Cette incompétence a déjà un coût mais risque d’en avoir un d’une dimension
vertigineuse qui s’appelle troisième guerre mondiale.
► Quand il
faut vraiment agir pour l’environnement, donc pour l’Humanité – car lorsque l’on
parle d’environnement c’est bien entendu celui des humains –, les véritables
comportements se dévoilent parce qu’il ne s’agit plus de faire des déclarations
de bonne intention, de s’afficher plus vert que vert mais de décider des
mesures concrètes qui vont impacter les activités humaines.
Et le moins que l’on puisse dire, c’est que nombre de pays préfèrent se remplir
les poches que d’assainir le monde et le rendre plus accueillant.
Avec l’échec des négociations pour un traité sur le plastique qui vient d’être
acté à Genève, on a bien vu les pays qui n’en ont pas grand-chose à faire de la
lutte pour l’environnement.
On trouve dans le lot les pays producteurs de pétrole, les Etats-Unis de Trump
et la Chine, premier producteur de plastique du monde.
Concernant cette dernière, il faudrait enfin cesser de la montrer comme un
modèle en matière d’écologie.
Rien n’est plus faux et mensonger.
Ce n’est pas parce que la Chine produit des biens écologiques et invente des
technologies propres qu’elle est devenue le phare du développement durable.
En réalité, il s’agit avant tout de commerce, les Chinois produisant ce dont le
monde et, en particulier, ce dont les pays riches ont besoin ou demandent.
Ici, la Chine se remplit les poches, pas plus, et continue allègrement ses
activités hautement polluantes, détruisant un peu plus l’environnement
quotidiennement.
► Or donc,
Mélenchon veut renverser le gouvernement et mettre le chaos dans les rues à la
rentrée, voire le plus vite possible puisque LFI a même demandé une session
extraordinaire du Parlement pour faire voter une motion de censure contre Bayrou.
Mais pour que cette motion ait une chance de réussir, il faut la faire voter
par le RN.
De même, pour mettre le chaos dans la rue, LFI a décidé de soutenir l’appel à
bloquer le pays le 10 septembre prochain qui vient de l’extrême-droite et qui
est soutenue par une partie du RN.
A nouveau, LFI fait les yeux doux au RN.
Ce qui est surprenant, au-delà d’une stratégie bien connue de l’alliance des
extrêmes contre la démocratie avant de s’affronter pour le pouvoir, c’est avec
quelle facilité LFI peut faire passer son message au «peuple de gauche».
Car, soyons sûr que cette motion de censure sera votée par le PS et les
écologistes…
[Retrouvez chaque semaine ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du Centre en France et dans le monde]