► Entre mégalomanie
narcissique, incompétence et extrémisme, Donald Trump avance comme toujours
dans un monde qu’il crée et où tout est permis comme de dire tout et son contraire.
Alors que ses fan(atique)s se gargarisent de son succès contre l’Iran bien que
nombre d’entre eux étaient opposés à toute action militaire, l’extrémiste
populiste se contredit d’un jour à l’autre, voire d’une déclaration à l’autre.
Ainsi, après avoir affirmé qu’il ne veut pas de guerre contre l’Iran et prétendu
que les bombardements qu’il avait ordonnés étaient des succès spectaculaires,
donc sans lendemain, voilà qu’il reparle d’aller lancer de nouvelles bombes et
de nouveaux missiles en se faisant plus menaçant pour le régime des mollahs.
Certains prétendent que c’est de la stratégie bien pensée et bien orchestrée et
on aurait pu prêter attention à leurs louanges et applaudissements du génie de
Trump si l’on n’avait pas vu à l’œuvre ce dernier pendant les quatre années de
sa première présidence et les cinq premiers mois de la seconde où l’on a
surtout remarqué une pensée erratique, changeante, irrationnelle et, surtout,
dangereuse.
A part sa haine du régime en place à Téhéran, non pas parce qu’il est
totalitaire ou terroriste mais parce qu’il hait les Etats-Unis, rien ne procède
d’une fine tactique mais de décisions à l’emporte-pièce et d’une autoglorification
de chacun de ses gestes.
Et la semaine qui vient devrait être du même genre, ce qui n’est guère rassurant
sachant qui sont ses conseillers et ses «amis» comme Netanyahu.
Quant à savoir s’il y aura une guerre des Etats-Unis contre l’Iran, cela
dépendra peut-être d’une humeur du moment…
►La Convention
citoyenne sur les temps de l’enfant s’est ouverte.
Sera-t-elle un nouveau machin qui n’accouchera de rien ou de pas grand-chose?
Il faut bien espérer que non mais rien ne permet de dire aujourd’hui qu’elle
sera à la hauteur des enjeux qui sont énormes en la matière puisqu’il s’agit de
rien de moins que de réfléchir à une meilleure organisation de la vie enfantine
pour un meilleur bien-être et la construction d’un individu plus épanoui face à
une société où la place des enfants est contingente à trop de paramètres qui les
ignorent plus ou moins.
Reste que cette convention n’a pas été inaugurée en grande pompe à l’opposé d’autres
et qu’elle n’est guère mise en avant par les politiques et les médias.
Cela ne rend guère
optimiste d’autant que nombre de problèmes auxquels elle s’attaque n’ont jamais
été résolu depuis des décennies malgré les constats de tout un chacun et les
études des spécialistes.
Au-delà d’une
convention, ces «temps de l’enfant» mériteraient d’être grande cause nationale.
Encore que, cela ne
garantit aucun succès…
► On entend
tout et n’importe quoi sur une possible censure du gouvernement Bayrou, surtout
ces derniers jours.
Il y a ceux qui prédisent qu’elle n’est pas pour tout de suite, d’autres qu’elle
est pour demain!
En réalité, personne n’en sait rien.
Oui, il y a des éléments qui militent en faveur du maintien du gouvernement en
place et d’autres pour une censure rapide.
Cette dernière pourrait se faire sur les retraites, le Budget ou si une loi sur
la proportionnelle est présentée ou non voire simplement pour se débarrasser de
Bayrou.
Quant à savoir si ce renversement amènerait automatiquement à une dissolution
et à de nouvelles législatives c’est une autre question.
Par ailleurs, savoir qui a un intérêt à renverser l’équipe en place et aller
aux urnes, les avis divergent.
Alors, oui, Bayrou n’a pas de majorité absolue à l’Assemblée, il n’est pas
populaire dans les sondages et ses soutiens au Parlement ne sont pas en béton.
Reste que cela n’est pas nouveau et que dans cette situation, il est au pouvoir
depuis plus de six mois.
Et qu’il est peut-être la moins mauvaise solution ce qui, de
nos jours, est un atout formidable!
[Retrouvez chaque semaine ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du Centre en France et dans le monde]