2005-2025: 20 ANS D'INFORMATION SUR LE CENTRE ET LE CENTRISME

mardi 22 juillet 2025

Propos centristes. France – «Nouvelle donne économique et climatique» de Renaissance / Agriculture, écologie et santé / Agression de Poutine contre l’Ukraine / Nouvelle offensive d’Israël à Gaza…


Voici une sélection, ce 22 juillet 2025, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France. 

► Gouvernement
[Nota: Ce gouvernement est dirigé par un centriste, François Bayrou ; nous avons donc décidé de reprendre les propos de tous les ministres puisqu’ils agissent sous l’autorité d’un Président de la République et d’un Premier ministre centristes/centraux ; néanmoins nous avons fait une distinction avec d’un côté les ministres centristes-centraux et les autres puisqu’il s’agit d’un gouvernement de coalition du fait que le Président de la République et le Premier ministre ne disposent pas d’une majorité à l’Assemblée nationale]

Ministres centristes/centraux
Jean-Noël Barrot (ministre de l’Europe et des Affaires étrangères)
> Vladimir Poutine poursuit sa guerre d'agression (…) pour terroriser les civils ukrainiens et pour saper leur moral, sans succès jusqu'à présent, puisque ça n'a conduit qu'à accroître leur résolution et leur détermination. (…)
L’Union européenne a adopté un nouveau « paquet de sanctions massifs (…) qui vient assécher les recettes pétrolières de la Russie, en fixant un plafonnement pour le prix du pétrole, en instaurant un embargo sur les produits du pétrole raffiné. Et nous préparons un nouveau paquet de sanctions encore plus lourd.
L’économie de l’Union européenne est 10 fois supérieure à celle de la Russie. Nous pèserons de tout notre poids, en coordination avec les États-Unis, pour aboutir à un cessez-le-feu et épuiser leur économie de guerre.

> [Israël-Palestine] La France présidera la semaine prochaine à New York, sous l'égide des Nations Unies, avec l'Arabie Saoudite, une conférence majeure pour la solution à deux États (…), seule susceptible de ramener la paix et la stabilité.

> [Gaza) La presse indépendante doit pouvoir accéder à Gaza pour rendre compte de ce qu’il s’y passe. Le sort des collaborateurs de journalistes bloqués sur place est inadmissible.

> [Syrie] Il y eu une sérieuse alerte pour la transition syrienne, signe de l'enracinement (…) des violences confessionnelles.
Il faut que le dialogue puisse s'engager entre les autorités (…) et les différentes composantes de la société syrienne pour trouver des solutions politiques (…) à commencer par les Kurdes
Il faut une lutte contre l'impunité des auteurs de massacres et la préservation de la stabilité, la lutte contre le terrorisme en évitant que les acteurs extérieurs (…) ramènent le chaos.

> Il n’y a plus aucune justification aux opérations militaires de l’armée israélienne à Gaza. C’est une offensive qui va aggraver une situation déjà catastrophique qui va provoquer de nouveaux déplacements forcés de populations que nous condamnons avec la plus grande fermeté.
> À 2000 km du territoire national se joue une guerre de très haute intensité qui engage le territoire ukrainien, mais aussi la sécurité de l’Union européenne.

> Sous le dôme de Tchernobyl, frappé par un drone russe, j’ai vu les séquelles d’une guerre sans limites. En perçant l’arche de confinement, Moscou a retardé la décontamination du site. Une preuve supplémentaire de son irresponsabilité criminelle.

> Honoré de recevoir des mains du Président Zelensky, la médaille Iaroslav le Sage, décernée pour services distingués rendus à la nation ukrainienne, que je partage avec tous les agents du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères.

> En 2014, la Russie est entrée en guerre dans une tentative désespérée pour freiner ce rêve européen. Et la Russie a échoué. En 2022, la Russie a lancé une invasion à grande échelle de l’Ukraine pour punir ses dirigeants et faire échouer ses efforts européens. Et la Russie a échoué. Le plan de la Russie est voué à l’échec, et l’Ukraine prévaudra.

> Merci, président Zelensky, pour votre confiance et l’échange puissant d’aujourd’hui à Kiev.
La défense aérienne, l’entraînement des troupes, la production de drones, les sanctions — la France tient ses promesses et continuera à le faire. Les drones français seront construits sur le sol ukrainien : c’est à cela que ressemblent la souveraineté et la confiance stratégique.
À Kiev, j’ai réaffirmé la position claire de la France : l’Ukraine se bat pour sa liberté — et pour celle de l’Europe. Nous sommes avec vous, pleinement et sans faille.
Votre leadership éclaire le chemin.

> Les conseils aux voyageurs s’appliquent à tous, y compris aux députés LFI. Se rendre à Gaza est dangereux, strictement déconseillé, et ne peut contribuer en rien à résoudre la catastrophe humanitaire en cours sur place. Les équipes du ministère - déjà très mobilisées - assureront comme toujours leur mission consulaire pour gérer au mieux les conséquences de cette initiative irresponsable.

> La nuit dernière, des frappes russes ont visé quatre districts de Kiev. Station de métro, magasins, jardins d’enfants, école maternelle, ont subi de plein fouet la violence meurtrière du Kremlin. En Européens, nous continuerons d’accroître la pression sur Vladimir Poutine.

> A Kiev, j’ai participé à la conférence des ambassadeurs et réaffirmé, au nom de la France, notre soutien indéfectible à la souveraineté, l’intégrité territoriale et la liberté du peuple Ukrainien.

> [Déclaration lors de la visite de Johann Wadephul, ministre des Affaires étrangères de la République fédérale d'Allemagne]
Monsieur le Ministre, cher Johann, je me réjouis de t'accueillir à nouveau à Paris. Cette deuxième visite témoigne de la proximité avec laquelle nous travaillons. Nos échanges sont constants, notre coopération est très étroite sur les grands sujets bilatéraux de politique européenne et de politique internationale. Nous partageons le même attachement au moteur franco-allemand, un partenariat unique qui nous place à l'avant-garde des efforts pour une Europe unie, forte, plus souveraine et plus résiliente. Nous croyons en une Union européenne capable d'agir, de protéger ses citoyens, de défendre ses valeurs démocratiques et de s'exprimer d'une voix claire sur la scène internationale.
Comme l'ont rappelé le Président de la République et le chancelier allemand, nous voulons exploiter au maximum la coordination et le réflexe franco-allemand au service de l'Europe et de ses intérêts. Nous avons un agenda franco-allemand très riche devant nous. Nos entretiens aujourd'hui contribuent notamment à préparer un Conseil des ministres franco-allemand qui se tiendra à la fin du mois d'août, et à renforcer notre coordination sur les grands sujets de politique européenne et internationale.
Sur nos échanges bilatéraux et la préparation de ce Conseil des ministres franco-allemand, nous avons une feuille de route claire, exposée par le Président de la République et le chancelier, dans leur tribune conjointe du 7 mai. Nos pays font face à des défis majeurs : celui de la guerre sur le continent en Ukraine, celui d'une concurrence accrue à l'échelle mondiale, ceux d'une accélération des changements climatiques et technologiques, et la menace d'une guerre commerciale n'est pas écartée.
C'est dans ce contexte que la France et l'Allemagne ont voulu s'entendre sur un agenda complet de relance de notre relation et pour renforcer l'Europe. Nous avons entamé ce travail de manière à pouvoir présenter, d'ici au Conseil des ministres franco-allemand, des résultats concrets, faisant une réelle différence pour nos concitoyens et pour l'Union. Les trois grands axes de travail que nous avons retenus portent sur la sécurité et la défense, la restauration et le développement de la compétitivité européenne, et enfin un travail de convergence de nos systèmes économiques et sociaux.
Je me réjouis de la tenue de ce Conseil des ministres franco-allemand, le premier depuis celui de Meseberg en Allemagne, l'an dernier, en mai, à l'occasion de la visite d'Etat du Président de la République. C'est un temps fort pour nos deux pays et un organe très utile de concertation et de coordination de nos politiques publiques, avec plusieurs membres de gouvernements mobilisés autour du Président de la République et du chancelier. Nos ministères des affaires étrangères respectifs jouent un rôle essentiel dans sa préparation et coordination.
Nous avons, naturellement, également abordé aujourd'hui les enjeux européens et internationaux les plus pressants. Nous partageons l'impératif de la poursuite d'un soutien déterminé à l'Ukraine dans la durée et dans tous les domaines face à l'intolérable agression russe. Ce soutien passe notamment par la poursuite d'un approvisionnement en armes pour permettre à l'Ukraine de se défendre, mais aussi par le durcissement des sanctions économiques contre la Russie afin d'assécher les ressources qui financent son agression. Je me réjouis de l'adoption, ce matin, du paquet de sanctions massif, le plus lourd depuis 2022, qui vient d'être donc formellement décidé par l'Union européenne pour accroître la pression sur la Russie.
Nous continuerons d'accroître nos propres capacités de défense et de soutenir notre base industrielle et technologique de défense européenne. Dans ce domaine, les initiatives SAFE et EDIP, récemment adoptées à Bruxelles, sont une avancée décisive pour renforcer notre souveraineté européenne dans le domaine de la sécurité et de la défense, et pour mettre en œuvre concrètement le principe de préférence européenne.
Nous avons abordé la situation au Proche-Orient. Un cessez-le-feu doit être conclu, les otages doivent tous être relâchés, et des négociations pour aboutir à une résolution durable du conflit doivent être engagées. Nous devons rester mobilisés pour améliorer urgemment la situation humanitaire à Gaza, en surveillant la mise en œuvre par Israël de ses engagements.
Sur l'Iran, il nous faut redonner de l'espace à la diplomatie. Notre priorité va aussi naturellement à la libération de nos deux otages, Cécile Kohler et Jacques Paris.
Nous avons eu un échange sur les migrations et la situation à nos frontières. Le renforcement des contrôles aux frontières par l'Allemagne est son droit. Il est important évidemment que la sauvegarde de l'ordre public ne se fasse pas au détriment de la libre circulation au cœur de l'espace Schengen, notamment pour nos citoyens vivant en zone frontalière. À ce titre, l'étroite coordination entre nos ministères de l'intérieur est indispensable. Par ailleurs, nous entendons concentrer nos efforts sur la mise en œuvre du pacte sur la migration et l'asile, adopté l'an dernier, et renforcer la politique des retours.
Nous avons échangé sur les droits de douane déjà imposés ou envisagés par l'administration américaine dans le contexte des négociations en cours, conduites par la Commission européenne. Ces négociations sont appelées à s'intensifier alors que le président Trump a récemment annoncé unilatéralement l'imposition de droits de douane horizontaux de 30% au 1er août, ce que nous avons vivement désapprouvé. Nous privilégions bien sûr une solution négociée, et le facteur décisif dans ces discussions, c'est le maintien de notre unité et de notre fermeté face aux Etats-Unis. Nous devons pour autant nous préparer à tous les scénarii et nous tenir prêts à imposer des contre-mesures proportionnées et crédibles.
Nous avons pris connaissance de la proposition de la Commission pour le prochain cadre financier pluriannuel, et devrons l'analyser plus en détail. Le prochain cadre financier pluriannuel doit nous permettre de faire face aux enjeux majeurs auxquels fait face l'Union européenne, en particulier le renforcement de sa prospérité et de son autonomie stratégique. De nouvelles sources de financement seront nécessaires. C'est pourquoi la France juge indispensable un accord sur le prochain cadre financier pluriannuel, l'adoption de nouvelles ressources propres pour l'Union européenne.

> [Relations franco-allemandes et politique étrangère] Sur la manière de lisser les divergences de vues lorsqu'elles surviennent entre la France et l'Allemagne, nous avons résolu de faire à l'invitation du Président de la République et du chancelier allemand, en rapprochant considérablement les deux équipes gouvernementales. C'est la deuxième fois, depuis sa prise de fonction, que j'ai l'honneur d'accueillir Johann Wadephul à Paris. Il m'avait consacré une visite le jour de sa nomination. Il est de retour au moment où se termine le semestre et où nous préparons ensemble le suivant. Comme il l'a rappelé lors de sa dernière visite, nous avions appelé ensemble le ministre des affaires étrangères indien au pic de la crise et de l'escalade militaire entre l'Inde et le Pakistan. Aujourd'hui, nous avons appelé ensemble le ministre syrien. Et hier soir, nous étions ensemble au téléphone avec le ministre iranien. Nous multiplions les contacts chaque fois que l'occasion nous en est donnée, et ces occasions sont nombreuses. Il ne se passe peut-être pas une semaine sans que j'ai l'occasion de rencontrer et d'échanger avec Johann. Mais la relation ne se limite pas à celle de nos deux chefs d'Etat et de gouvernement, ni à celle de nos deux ministères, puisque l'ambassadeur de France en Allemagne me rappelait que ces derniers jours, il recevait un ministre français par jour à Berlin. C'est dire à quel point l'intensité de nos contacts s'est accrue.
Et s'agissant du commerce, nous avons la même logique : celle de défendre les intérêts industriels européens, celui de la souveraineté européenne, de notre autonomie stratégique. Nous soutenons les efforts menés par la Commission pour obtenir un accord équilibré, respectueux de nos intérêts. Et nous souhaitons, comme les deux chefs d'Etat et de gouvernement l'ont rappelé, le Président de la République et le chancelier allemand, que les négociations puissent aboutir au plus vite pour dissiper l'incertitude qui pèse sur l'investissement, sur l'activité économique, des deux côtés de l'Atlantique.

> [Agression de l’Ukraine par Poutine] C'est une excellente nouvelle que le président Trump ait décidé de mettre à disposition des pays de l'OTAN des systèmes de défense antiaérienne pour l'Ukraine. De même que c'est une excellente nouvelle que le président Trump ait donné 50 jours, désormais 45 jours, à Vladimir Poutine pour cesser le feu sous peine de droits de douane allant jusqu'à 100% sur la Russie et sur les pays qui continuent de commercer, notamment du pétrole, avec la Russie. C'est dans cet esprit d'ailleurs, en coordination avec les Etats-Unis, que nous avons conçu le paquet de sanctions massives qui a été adopté ce matin, que nous avons soutenu, que nous avons même alimenté, France et Allemagne, main dans la main.
Et j'en profite pour dire que si je me retourne sur les mois qui viennent de s'écouler, si j'essaie de me replacer six mois en arrière, on nous annonçait que l'unité européenne allait voler en éclat ; l'unité européenne est devant vous. On nous annonçait que l'Ukraine allait capitulé par la force, peut-être précipité par l'arrêt du soutien des Etats-Unis d'Amérique ; là encore, force est de constater que ça ne s'est pas produit. Et que même s'il reste encore des efforts à faire, aux Européens notamment, dont on disait à l'époque qu'ils allaient être complètement absents du jeu, alors qu'ils ont occupé ces dernières semaines et mois une place centrale, des efforts à faire pour les Européens et tous les soutiens alliés de l'Ukraine, nous sommes dans une situation bien moins pire que celle que nous annonçaient bien les observateurs, bien des éditorialistes et bien des critiques. Et donc il nous faut continuer sur cette voie. Celle qui a consisté à montrer l'exemple, en continuant à prendre des sanctions, en continuant à fournir un soutien militaire et financier à l'Ukraine, en continuant de rappeler que la guerre d'agression russe en Ukraine est une guerre coloniale, en violation du droit international, qui soulève un risque majeur, non seulement pour la sécurité des Européens, mais pour l'ordre international fondé sur les règles, et pour l'architecture de sécurité qui est aujourd'hui en cause. Je pense non seulement au Traité de désarmement, mais également au Traité de non-prolifération, qui est revenu dans l'actualité à la suite de la crise iranienne, mais qui est évidemment très fragilisé, du fait de la violation par un pays membre du Conseil de sécurité, signataire du Traité de non-prolifération, puissance dotée, de toutes les règles de l'ordre international.

 

Agnès Pannier-Runacher (ministre de la Transition écologique, de la Biodiversité, de la Forêt, de la Mer et de la Pêche)
> Comme j’ai déjà eu l’occasion de le dire, je suis à titre personnel contre la réintroduction de l’acétamipride. C’est cette position que j’ai tenue lorsque j’avais en charge l’agriculture et que j’ai également soutenue tout au long du débat, tout en étant à l’écoute des difficultés de nos agriculteurs. Une pétition réunissant plus d’un million de citoyens a été déposée à l’Assemblée nationale. Je vois d’abord dans cette mobilisation un signal de bonne santé de notre démocratie. J’y vois aussi un attachement aux enjeux d’écologie et de santé environnementale, qui sont des priorités pour moi. Il appartient évidemment à la Conférence des présidents de l’Assemblée nationale de décider de l'organisation d'un débat en séance publique à la suite de cette pétition. Mais je salue la volonté de tenir ce débat, manifestée notamment par la Présidente de l’Assemblée nationale. Et je soutiens la proposition de Gabriel Attal de faire appel à l’Anses pour éclairer scientifiquement ce débat. Je me tiens évidemment à la disposition des parlementaires pour organiser, avec ma collègue Annie Genevard, la saisine de nos autorités scientifiques afin de répondre à leurs questions et de permettre de sortir des postures politiques dans un sens comme dans l’autre. La science n’a pas vocation à se substituer au politique, mais elle peut utilement l’éclairer. Et il me semble qu’il y aurait une solution simple et immédiate pour sortir par le haut de cette discussion : que l'Anses puisse donner son avis sur les dérogations que la loi prévoit, afin que les décisions soient prises avec la meilleure connaissance des données scientifiques disponibles.

> Le changement climatique fait grimper les prix de l’alimentation. Entre 2022 et 2024, une quinzaine d’événements météorologiques extrêmes en sont la cause directe.
+50 % pour l’huile d’olive en Europe, après deux années de sécheresse en Espagne.
+100 % pour le café robusta, un an après une vague de chaleur inédite au Vietnam.
+300 % pour le cacao, après une vague de chaleur survenue deux mois plus tôt au Ghana et en Côte d’Ivoire.
C’est ce que montre l’étude « Climate extremes, food price spikes, and their wider societal risks », publiée dans la revue Environmental Research Letters. La hausse des prix est directement liée aux sécheresses, inondations et vagues de chaleur. Les ménages modestes sont les premiers touchés. Le climat devient un moteur de l’inflation mondiale. C’est pour cela que je porte une écologie populaire : parce que le climat, c’est aussi une question de justice sociale et de pouvoir d’achat.

> Nous allons continuer à porter un agenda ambitieux en matière d’économie et d’écologie. L’écologie est un sujet trop sérieux pour être laissée à ceux qui s’en servent comme d’un outil de posture politique, qui divise les Français entre eux.

 

Aurore Bergé (ministre déléguée auprès du Premier ministre chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations)
> [Violences urbaines] On sait qu'il y a un dénominateur commun, c'est la question des narcotrafics.

> Est-ce qu'il faut sortir des néonicotinoïdes ? La réponse est oui et les agriculteurs eux-mêmes le demandent. Mais est-ce qu'il y a aujourd'hui des alternatives ? Non ! Et dans cet intervalle, je refuse que l'on tue notre agriculture et nos agriculteurs. (…)
Les 26 autres pays de l'Union européenne autorisent l'acétamipride. Des gouvernements de droite comme de gauche. Tous se basent sur une évaluation scientifique de l'agence européenne. Il faut respecter la science. Il faut refuser de tuer notre agriculture. Il faut refuser la moindre menace ou intimidation des élus de la République.

> [Couvre-feux aux mineurs] Il faut laisser la prérogative et la liberté aux maires.

> Alors que nous commémorons le souvenir des 13 000 juifs raflés par la police française au nom de l'Etat français, soyons lucides sur ce qu'est l'antisémitisme aujourd'hui. La liberté d’expression n'est pas la liberté de salir la mémoire des victimes d’hier, pas plus qu’elle ne doit devenir le refuge des dérives antisémites d’aujourd’hui. Je soutiens la proposition de loi de Caroline Yadan visant à lutter contre les formes renouvelées de l’antisémitisme.

 

Marc Ferracci (ministre délégué auprès du ministre de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et Numérique, chargé de l’Industrie et de l’Energie)
> Vous entendez tout et n’importe quoi sur la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE). Non, elle ne coûte pas 300 milliards d’euros. Ce chiffre surestime en additionnant des investissements déjà prévus ou indispensables :
- Entretien du réseau
- Modernisation des infrastructures
- Soutien aux renouvelables
En réalité, le soutien aux ENR représentera, en moyenne d'ici 2060, 5,5 €/MWh, soit 2 % du prix réglementé. Et dans un scénario de prix haut, elles peuvent rapporter jusqu’à 30 milliards d’euros.
Investir dans la PPE, c’est investir dans notre avenir énergétique.

> Vous entendez tout et n’importe quoi sur le coût des énergies renouvelables. Non, elles n’ont pas doublé votre facture d’électricité. En 2024, le soutien public au solaire et à l’éolien a représenté moins de 2 % de la facture.
Soit environ 4 € par MWh, sur un tarif moyen de 251,6 €/MWh.
Les ENR coûtent peu — et rapportent beaucoup : pour le climat, la souveraineté, les territoires.

> Vous entendez tout et n’importe quoi sur l’intermittence des énergies renouvelables. Non, l’intermittence ne provoque pas de black-out.
L’Espagne produit 38 % de son électricité avec le solaire et l’éolien.
Le Danemark en est à 68 %, sans problème de réseau.
En France, nous sommes à 13 % seulement. Le vrai enjeu ? Investir dans le réseau pour le rendre plus résilient, plus agile, plus pilotable.

 

Patricia Mirallès (ministre déléguée auprès du ministre des Armées, chargée de la Mémoire et des Anciens combattants)
> Il faisait chaud ce matin-là, à Paris. Mais personne n’imaginait encore l’inimaginable. Le 16 juillet 1942, la France a failli. À l’aube, 13 152 personnes ont été arrêtées, par les forces de l’ordre françaises. Plus d’un tiers étaient des enfants. Au Vélodrome d’Hiver, les cris, la peur, la chaleur, les mères et les enfants entassés, sans eau, sans soins, avant Drancy, Auschwitz… avant le silence. Ils n’étaient pas coupables. Ils étaient juifs. Nommer, transmettre, raconter. C’est notre responsabilité. Dire que cette rafle fut une opération française. Dire qu’il a fallu attendre 1995 pour que la France, par la voix du président Jacques Chirac, reconnaisse enfin sa responsabilité. Mais la mémoire ne suffit pas. À l’école, dans la rue, jusque dans les cours de récréation, l’antisémitisme persiste. Il change de forme, se nourrit d’ignorance, de haine, de peur. En 2024, 1 570 actes antisémites ont été recensés : près de 20 fois plus qu’au milieu des années 1990. Face à cela, nous devons être fermes. Chaque jour. Pour que plus jamais un enfant ne soit réveillé par la peur. Pour que plus jamais, sur notre sol, personne ne soit tuée pour ce qu’elle est.

 

Juliette Méadel (ministre déléguée auprès du ministre de l’Aménagement du territoire et de la Décentralisation chargée de la Ville)
> Les violences urbaines de ces derniers jours, à Limoges, Béziers, Nîmes, sont intolérables. Quand des délinquants tendent des guet-apens aux forces de l’ordre, c’est la République qu’on attaque. Mais on ne combat pas seulement par la force : on agit aussi par la transformation des quartiers. À Cavaillon, au quartier Dr Aymes, la rénovation urbaine change la vie. 1 718 logements, des espaces communs réhabilités, du lien social. Le programme de renouvellement urbain, c’est de la prévention par l’action. C’est là que l’État est utile.  Partout où je vais en vais en France, dans les quartiers, je constate que ça craque. Je répare, avec les élus, les maires et les associations, ces jeunes vies brisées par la précarité sociale, par le trafic de drogue, la violence et l’abandon … nous ne lâcherons rien !
Réconcilier les centres-villes avec leurs habitants, c’est recréer des repères, de l’activité, de la sécurité. À Cavaillon, la reconquête est en marche : logements réhabilités, commerces rouverts, espace public repensé.
Avec le programme Quartiers d’Été, nous soutenons les jeunes dans les quartiers populaires, à travers des activités éducatives, culturelles, sportives. À Cavaillon, les mercredis animés, les ateliers artistiques, les séjours à Avignon : tout cela, c’est aussi la République en actes, au plus près de la jeunesse.

> Dimanche 20 juillet, à l’occasion de la Journée nationale à la mémoire des crimes racistes et antisémites de l’État français et d’hommage aux Justes de France, j’ai été profondément émue de me recueillir au Camp des Milles. Alors que résonnent à nouveau, en France comme ailleurs, des discours de haine et des bruits de botte, notre responsabilité collective est plus que jamais d’être vigilants, lucides et combatifs. Faire vivre la mémoire des victimes et celle des Justes parmi les justes est un acte de résistance. C’est ce que fait, avec un engagement remarquable, la Fondation du Camp des Milles à travers son travail d’éducation citoyenne. L’histoire nous rappelle que même un État de droit peut vaciller s’il trahit ses principes fondamentaux. La mémoire du crime contre l’humanité, telle qu’elle est portée ici, est et doit rester notre bouclier contre la barbarie à visage humain.

> J’étais à la commémoration de la Rafle du Vel d'Hiv au Camp des Milles. En ces temps de bruits des bottes, il nous appartient d'être intraitables au moindre signe de xénophobie. La démocratie est fragile, protégeons-là.

 

Autres ministres
Catherine Vautrin (ministre du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles)
> Rien n’est gratuit, si nous ne protégeons pas notre système de santé, il sera en défaillance. Les pistes d’économies budgétaires de mon pôle ministériel : prévention, lutte contre la fraude, réforme des arrêts maladie, création de l’ASU. Pour préserver notre modèle social, il faut l’adapter.

> Je suis à Rome pour mon premier déplacement international consacré au virage démographique. Deux jours d’échanges avec mes homologues italiens sur la santé, l’emploi et les politiques familiales. Ce matin, j’ai échangé avec le ministre italien de la Santé, Orazio Schillaci, sur nos priorités communes : santé mentale, accès aux médicaments, maladies rares et coopération transfrontalière. J’ai également visité le centre de parentalité de la communauté Sant’Egidio, fondée en 1968 à Rome. Présente dans plus de 70 pays, elle agit aux côtés des plus fragiles : familles en grande précarité, enfants réfugiés, personnes âgées isolées. Un lieu de solidarité, où l’on accompagne chaque parent avec humanité, dignité et engagement.

 

Annie Genevard (ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire)
> La pétition contre la loi Duplomb témoigne d’un attachement aux enjeux de santé et d’environnement, que je partage pleinement - c’est une priorité pour le Gouvernement. Elle montre aussi que les Français sont attentifs à ce qu’ils mangent, ce dont je me réjouis en tant que ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire. Cette loi, d’initiative parlementaire, vise à répondre à une situation d’urgence que vivent certaines filières et éviter, demain, qu’elles ne s’éteignent. Une filière française qui s'éteint, c'est une filière qui ne réapparaît pas. Cela ouvrirait la voie à une dépendance forte aux importations ne respectant pas nos hauts standards sanitaires et environnementaux. Les parlementaires ont adopté une version strictement encadrée, fondée sur l’avis de l’Agence sanitaire européenne de référence, précisément pour en contrôler la portée. Les règles prévues par cette loi demeureront les plus strictes au niveau européen et donc au monde. L’organisation d’un débat est désormais à la main de l’Assemblée nationale. Le Gouvernement y est bien sûr pleinement disponible.

> Dermatose nodulaire contagieuse La perte d’un troupeau est un choc, au-delà du préjudice économique, c’est un drame humain pour un éleveur. J’ai décidé de renforcer les indemnisations et de mettre en place un accompagnement psychologique dédié.

 

Laurent Marcangeli (ministre de l’Action publique, de la Fonction publique et de la Simplification)
> Dans un monde instable, les défis géopolitiques évoluent et de nouvelles menaces émergent. De plus en plus massives, les cyber-attaques peuvent déstabiliser une école, un hôpital, une ville entière, voire un pays, en quelques minutes. Au National CyberSecurity Center de Tallinn, j’ai pu échanger longuement avec son directeur général et découvrir les technologies de pointe mises en place par l’Estonie pour garantir la cyber-sécurité du pays, qui fait partie des 5 pays les plus cyber-attaqués de la planète. La protection-cyber est au cœur du Plan de résilience des services publics face aux crises que j’ai dévoilé en mai dernier. Nous devons poursuivre et intensifier nos efforts dans les mois qui viennent.

> Comment simplifier le quotidien des agents publics, des entrepreneurs et de tous les citoyens grâce au numérique ? C’est la mission que je me suis fixée et qui me conduit à suivre avec attention l'exemple estonien. En Estonie, chaque citoyen dispose d'un pass numérique pour signer tous les documents administratifs et d'un dossier médical personnel en ligne. Et il ne faut qu’un quart d’heure pour créer son entreprise. J’ai visité l’e-Estonia Brefing center, vitrine de l’excellence estonienne en matière d’administration numérique et de modernisation des services publics.

> Grande émotion en visitant l’ancienne prison de Patarei à Tallinn, lieu majeur de la mémoire française de la Shoah. Notre responsabilité est lourde : ne jamais oublier les victimes et exercer notre devoir de mémoire. Bientôt, le site accueillera un Musée international des victimes du communisme.

 

Marie Barsacq (ministre des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative)
> J'étais présente toute la journée à Décines au siège du Comité d'Organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques d'hiver des Alpes françaises 2030 pour rappeler notre ambition : ces Jeux incarneront un nouveau modèle. Ils seront responsables sur le plan budgétaire, plus exigeants sur l’aspect environnemental et ambitieux pour les territoires.
Lors du conseil d'administration nous avons aussi consolidé les grandes orientations, et en particulier le schéma préférentiel de la carte des sites, socle structurant des Jeux.
Nous devons la penser pour qu'elle soit cohérente, d'un point de vue sportif, mais aussi en fonction des atouts de chaque région. Ce doit être le fruit d’une méthode partagée et d'un dialogue constant avec les territoires, qui permettra une présentation au CIO au mois de décembre.
Nous avons également abordé les grandes lignes budgétaires, et partagé la vision portée par Edgar Grospiron et son équipe.
La semaine dernière, j’échangeais avec l'équipe de France de ski alpin et de bosses. Jeunes ou expérimentés, tous les athlètes français voient en ces Jeux un horizon. Et ces Jeux, nous les faisons pour eux, et pour celles et ceux qui vivent et font vivre nos montagnes.

 

Sophie Primas (ministre déléguée auprès du Premier ministre, porte-parole du Gouvernement)
> Sur la loi Duplomb, le gouvernement est à l'écoute des mouvements démocratiques comme celui qui s’exprime à travers cette pétition. Pour nos agriculteurs, pour les Français, notre objectif reste le même : protéger la santé des Français sans désarmer nos agriculteurs face à la concurrence internationale.

> [Monétisation de la cinquième semaine de congés payés] C'est une idée de liberté, personne ne serait obligé. L'idée est de mettre du carburant dans le moteur de la croissance. On ne la fait pas disparaître.

 

Yannick Neuder (ministre délégué auprès de la ministre du Travail, de la Santé, de la Solidarité et des Familles, chargé de la Santé et de l’Accès aux soins)
> Cette semaine, j’ai invité les syndicats des infirmiers spécialisés à venir échanger. Objectif partagé : co-construire les textes d’application de la loi sur l’exercice infirmier adoptée au Parlement. Une dynamique de dialogue continue et concrète !

 

Charlotte Parmentier-Lecocq (ministre déléguée auprès de la ministre du Travail, de la Santé, de la Solidarité et des Familles, chargée de l’Autonomie et du Handicap)
> L’IGAS m’a remis son rapport sur la prévention de la sinistralité et l’amélioration des conditions de travail dans les métiers du grand âge et du handicap.
Formation, prévention du risque et agir concrètement sur le quotidien des professionnels : ces propositions viendront nourrir la feuille de route pour l’amélioration des conditions de travail dans les secteurs personnes âgées/personnes en situation de handicap.

> Signature d’une nouvelle convention Culture, Santé et Handicap. Elle permet de soutenir des projets culturels dans les établissements médico-sociaux, de renforcer la place du handicap dans les politiques culturelles, et de mieux intégrer la culture dans les parcours de vie, en lien avec les soignants, les aidants et les familles.

 

Véronique Louwagie (ministre déléguée auprès du ministre de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, chargée du Commerce, de l’Artisanat, des Petites et moyennes entreprises et de l’Economie sociale et solidaire)
> 3e Conseil des Entreprises. Nous avons réuni un nouveau Conseil des entreprises à Bercy. Instance de travail régulière entre l’État et les fédérations d’entreprises, ce format nous permet d’avancer concrètement sur des sujets structurants pour notre tissu économique. En ce qui concerne mon portefeuille ministériel, j’ai tenu à revenir sur plusieurs sujets essentiels :
- Simplification 147 CERFA supprimés, le travail se poursuit. La CMP sur le projet de loi « Simplification de la vie économique » se tiendra le 30 septembre. Nous préparons également des mesures par ordonnances, conformément aux annonces du Premier ministre.
- Transmission-reprise d’entreprises Avec 500 000 dirigeants de plus de 60 ans représentant 3 millions d’emplois, la transmission est un défi démographique, économique et territorial. J’ai lancé la Mission REPRISE le 7 juillet dernier pour bâtir une stratégie nationale, avec 4 groupes de travail mobilisés d’ici fin 2025.
- Retards de paiement Les retards de paiement bloquent 15 milliards d’euros de trésorerie pour nos PME. C’est inacceptable. Je souhaite porter le plafond de sanction à 1 % du chiffre d’affaires mondial des grandes entreprises défaillantes. Un texte de loi sera examiné à la rentrée. Notre cap est clair : lever les blocages, accélérer les dynamiques de terrain et garantir à chaque entreprise des conditions de développement favorables.

> Depuis plusieurs mois, j’ai engagé un cycle de travail avec les présidences régionales pour mieux articuler nos politiques économiques, industrielles et territoriales. Objectif : soutenir nos entreprises, accompagner les transitions et valoriser les forces vives de chaque territoire.
C’est dans ce cadre que j’ai rencontré le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, élu de terrain engagé, profondément ancré en Savoie, qui connaît les réalités économiques de sa région aussi bien que ses potentiels. Nos discussions ont porté sur plusieurs leviers stratégiques :
- Le renforcement du commerce de proximité comme pilier de la vitalité locale
- La valorisation du travail des entrepreneurs et artisans locaux, comme passeurs de savoir-faire
- Le rapprochement entre économie conventionnelle et économie sociale et solidaire
Face aux grandes transitions à venir, c’est en bâtissant une coopération solide entre l’État et les Régions que nous poserons les fondations d’un modèle économique plus résilient, plus humain et plus ancré dans nos territoires.

 

Clara Chappaz (ministre déléguée auprès du ministre de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, chargée de l’Intelligence artificielle et du Numérique)
> Après une semaine marquée par deux victoires majeures pour la protection des mineurs en ligne, avec la publication des lignes directrices du DSA et la décision du Conseil d’Etat sur les sites pornos, au travail
Réunion avec l’Arcom pour préparer les prochaines étapes sur :
- la mise en œuvre de la vérification de l’âge sur les réseaux sociaux et les sites pornos
- la majorité numérique en droit national
- la lutte contre la haine en ligne avec l’observatoire sur la Haine en ligne
Étape après étape, on avance !

> Échanges avec le président de Microsoft sur la souveraineté numérique. La souveraineté, ce n'est pas se refermer sur nous-mêmes mais bâtir des alternatives avec nos acteurs et nos partenaires internationaux. Depuis 2017, la politique du président Emmanuel Macron est claire : attirer les meilleurs partenaires avec Choose France, et les embarquer dans notre projet d'innovation, porté notamment avec le plan France 2030. Microsoft, présent en France depuis 42 ans, en est un exemple avec les projets de nouveaux data centers, le lancement d'une offre de cloud de confiance (Bleu) portée par deux acteurs français - Orange et Capgemini - et le soutien à l'écosystème. Nous continuons sur cette voie exigeante de la souveraineté numérique : soutenir nos entreprises françaises et construire des partenariats technologiques avec les acteurs internationaux.

 

Philippe Tabarot (ministre délégué auprès du ministre de l’Aménagement du territoire et de la Décentralisation, chargé des Transports)
> Au tour des trains nationaux longue distance de s'ouvrir à la concurrence ! À Nantes, j’ai signé avec Christophe Fanichet la nouvelle convention d'exploitation des liaisons de Nantes vers Bordeaux et Lyon.
Pour les 2 millions d'usagers chaque année de ces lignes, ce changement se traduira à compter de décembre 2026 par : - plus de trains, - ⁠plus de confort à bord pour les usagers, - à un coût réduit pour le contribuable,
Après l'arrivée des premiers TER ouverts à la concurrence en région Sud - Provence-Alpes-Côte-d'Azur et d'un nouvel opérateur sur la grande vitesse entre Paris et Marseille, cette signature marque une nouvelle étape montrant que l'ouverture à la concurrence profite aux usagers et la SNCF, en remportant ce marché, démontre son adaptation à cette nouvelle dynamique.
Et parce qu’une exploitation performante passe par une maintenance de qualité, un nouveau site de maintenance et de remisage verra le jour en 2030 !

 

► Assemblée nationale 
Yaël Braun-Pivet (présidente) 
> Le droit de pétition est clairement encadré par le règlement de l’Assemblée nationale. Je souhaite son inscription à l’ordre du jour, au regard du débat suscité et du nombre de signatures. Mais la décision revient à la Conférence des présidents, après que la commission se sera prononcée.

> La vraie indécence, Monsieur Philippot, c'est d'avoir été nourri et formé par l'Etat pour consacrer votre vie à le desservir dans un complotisme médiocre et dans le mensonge permanent. La démocratie, c'est le débat et ce sont des règles. Elles ne sont pas à géométrie variable selon qu'elles vous plaisent ou non. Lisez les articles 148 à 151 du règlement de l'Assemblée nationale.

 

► Partis politiques 
● Renaissance 
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent à droite ou à gauche ne sont plus retranscrits]
Gabriel Attal (député, secrétaire général de Renaissance, président du groupe Ensemble pour la république à l’Assemblée nationale)
> Ce que nous portons, c’est ni plus ni moins qu’une nouvelle donne économique et climatique. La France doit s’emparer des défis devant elle, et notamment l’IA et la transition écologique, et présenter des solutions nouvelles pour des défis nouveaux.

> À droite comme à gauche, on oppose l’écologie et l’économie. L’écologie doit être l’affaire de tous. C’est ma conviction la plus profonde. Elle doit être rassembleuse, populaire, sans quoi elle n’avancera jamais.

> Nous portons une nouvelle vision du travail : semaine de 4 jours à temps plein, Compte Épargne Temps Universel, prise en compte du rôle d’aidant. Adapter notre modèle aux aspirations de la jeunesse, c’est aussi repenser notre rapport au temps.

> Nous proposons de mener un véritable choc industriel et de productivité : pas de hausse d’impôts et un « bouclier industriel. Un bouclier industriel pour protéger davantage nos industries de la concurrence déloyale et des importations de produits fabriqués dans des pays où les normes écologiques sont beaucoup plus légères.

> Nous allons continuer à miser sur et promouvoir le nucléaire et les énergies renouvelables. Nous sommes aujourd’hui les seuls à le faire. À gauche, on veut jeter le nucléaire, à droite et à l’extrême droite, on veut jeter les énergies renouvelables.

> Notre refus strict et total de la grande régression climatique que certains veulent nous imposer, y compris au sein même du gouvernement.

> Agir contre le dérèglement climatique, c'est éviter des vagues d'immigration demain. Être climato-sceptique c'est accepté des vagues d'immigration à venir.

> On fait de la politique pour permettre à chacun de vivre mieux.

 

Roland Lescure (député)
> De retour du Canada.
Comme chaque mois, je me rends en circonscription à la rencontre des acteurs français qui œuvrent en Amérique du Nord. Voilà ce que je retiens de près de 10 jours au Canada.
Plus que jamais, la menace de Donald Trump y est bien réelle : 70% des exportations du pays dépendent uniquement des Etats-Unis. Les tarifs douaniers et les velléités d’annexion ne sont plus simplement une menace, cela devient une question existentielle avec des conséquences économiques et un changement de vision stratégique pour de nombreux acteurs.
Le Canada diversifie donc ses marchés et surtout renforce ses liens avec ses alliés fiables, à commencer par la France et l’Europe. Nouvellement élu, Mark Carney avait initié son premier déplacement officiel avec d’abord un passage par Paris puis Londres.
Nous avons visité la ligne d'assemblage du A220 d'Airbus Canada avec Catherine Guillemart et Benoît Schultz puis le centre de données et d'assemblage de serveurs OVH Cloud à Beauharnois avec Estelle Azemard et Guillaume Gilbert. Nous avons également rencontré Steven MacKinnon, Leader du gouvernement à la Chambre des communes canadienne et Marie-France Lalonde, députée à la Chambre des communes canadienne.
Merci à chacun d'eux de nous avoir ouvert les portes de leur réalité.
Le constat est unanime, côté politique comme pour les acteurs économiques : il faut donner un coup d’accélérateur à nos échanges et augmenter nos coopérations franco-canadiennes dans des secteurs stratégiques : l’IA, la transition énergétique, la défense, l’aéronautique…
A chacun de jouer sa partition, ici, comme là-bas.

 

Olivia Grégoire (députée)
> Faire de la France une terre d’entrepreneurs, d’industrie et de géants technologiques : c’est l’objectif. Moins d’impôts, moins de normes, plus d’investissement. La France ne doit plus subir, elle doit conquérir et soutenir ceux qui font sa richesse et assurent sa souveraineté.

 

Prisca Thevenot (députée)
> « On fait de la politique pour permettre à chacun de vivre mieux » Et cela doit se faire autour une valeur oubliée que nous portons avec Gabriel Attal: la prospérité ! Pour le pays, avec des gains de productivité, pour chaque Français, avec un salaire médian à 3000€/mois.

 

Pieyre-Alexandre Anglade (député) 
> La pétition contre la loi Duplomb confirme l’attente d’un vrai débat public après un examen tronqué à l’Assemblée nationale. Cette volonté doit être entendue et la conférence des présidents de l’Assemblée doit y donner une suite favorable.
Ce nouveau débat doit avoir lieu dès que possible, mais pour que celui-ci soit utile et éclairée par la science le gouvernement doit saisir les autorités compétentes. Ce sujet, crucial pour notre santé et notre environnement, doit être traité à la lumière de la science.

 

David Amiel (député)
> On ne peut pas prétendre réussir la transition énergétique sans une industrie verte. Mais on ne peut pas prétendre non plus défendre notre souveraineté sans sortir de nos dépendances au gaz et au pétrole.

> Les trois années qui viennent vont définir les trente prochaines pour notre économie. Ce que nous proposons, c’est de corriger nos trois principales faiblesses : la vitesse, l'investissement et les compétences.

 

Marie Lebec (députée)
> Notre nouvelle donne économique et climatique pour une France plus compétitive, productive et prospère. Voici notre stratégie :
- Une grande loi de programmation économique et énergétique (LPEE) pour offrir une visibilité à 10 ans et rebâtir la confiance avec les acteurs économiques.
- Un plan d’investissement massif, financé par l’épargne, pour accélérer la réindustrialisation et la souveraineté technologique, créer des géants de la tech, stimuler l’innovation, et retrouver une forte croissance et productivité.
- Un bouclier industriel pour protéger nos industries, face aux pays qui n’ont pas les mêmes standards sociaux et environnementaux que nous, et réindustrialiser avec un objectif de 10 000 usines et 500 000 emplois dans ce secteur.
- Un plan de formation «IA pour tous» pour former 10 millions de salariés aux compétences de demain.
- Un plan de simplification pour réduire les normes et les démarches administratives.
- Un plan «Tous entrepreneurs» pour accompagner la création d’un million de nouveaux entrepreneurs.

> Comme l’a souligné Gabriel Attal en présentant notre nouvelle donne économique et climatique pour la France, la décarbonation est un pilier central de la stratégie de transition climatique portée par Renaissance. Pour répondre à cet objectif, en tant que membre du Comité de surveillance de France 2030, j’ai présenté au cabinet du Premier ministre le rapport d’évaluation de la décarbonation de l’industrie. Pour agir concrètement en faveur de notre stratégie de décarbonation, au service d’une industrie durable et compétitive.

 

Stéphane Travert (député)
> Notre base de travail repose sur les souverainetés. La souveraineté économique, industrielle, alimentaire, énergétique, avec un objectif : reconquérir notre indépendance.

 

Olga Givernet (députée)
> TVA à 5.5% sur les véhicules électriques, une offre de location à moins de 100€, un compte épargne « carbone » pour financer la transition énergétique. Renaissance et Gabriel Attal apportent des solutions économiques et climatiques pour répondre aux besoins des Français.

 

Charles Rodwell (député)
> Face aux ayatollahs de l’écologie punitive et décroissante venus de la gauche, Face au RN et ses alliés qui veulent anéantir toute notre politique écologique. Nous faisons le choix de l’indépendance énergétique et économique de la France et de l'Europe

 

● MoDem 
Marc Fesneau (député, président du groupe MoDem à l’Assemblée nationale)
> La loi sur les contraintes agricoles a été votée par le Parlement. Elle a été profondément modifiée pour répondre concrètement aux attentes du monde agricole sans renier nos principes : faire confiance à la science, concilier souveraineté alimentaire et transition environnementale, garantir à notre agriculture qu’elle puisse produire en quantité et en qualité suffisante dans des conditions de concurrence équitable.
Cette loi a été pensée à l’origine comme une revanche de l’agriculture sur l’écologie. Au groupe Les Démocrates, nous avons tout mis en œuvre pour qu’elle sorte de cette logique mortifère et qu'elle permette par le compromis des avancées utiles. Son adoption ne clôt pas le débat. Ni les fractures qu’il a provoquées.
Une pétition ne peut pas défaire la loi mais, si elle respecte les conditions constitutionnelles qui peuvent conduire à un débat à l’Assemblée nationale, nous soutiendrons cette démarche. Avec l’espoir que, loin des entreprises de désinformation, de mensonges et d’intimidations qui ont visé les parlementaires ayant fait le choix d’améliorer cette loi, ce débat soit serein, constructif, basé sur les faits scientifiques et non sur les fantasmes, les fake news et les invectives.
Un débat dont nous avons d’ailleurs été privés à l'Assemblée nationale par l’obstruction indigne des Insoumis et des Écologistes.
En revanche, les menaces, intimidations et campagnes de dénigrement sont inacceptables en démocratie. Ce sont les armes de la meute du despotisme et du populisme. Au nom du groupe Les Démocrates, j’apporte tout mon soutien à celles et ceux qui ont été ciblés pour avoir débattu, parlementé, voté. Pour avoir uniquement accepté d’être des démocrates.
Parce que nous sommes démocrates nous ne céderons pas aux menaces. Et parce que nous sommes démocrates nous acceptons de débattre avec la science et l'esprit de responsabilité pour boussoles.

 

Bruno Fuchs (député)
> L’Iran reprend les discussions sur le nucléaire avec la France, l’Allemagne et la Grande-Bretagne, avec un deadline : accord d’ici fin août. La négociation est ferme: fin de l’enrichissement, arrêt du programme balistique, du soutien aux groupes terroristes et djihadistes, libération de Cécile Kohler et Jacques Paris.

 

► Autres 
● Personnalités centristes
Sarah El Hairy (haut-commissaire à l’Enfance)
> Nous honorons la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de l’État français.
A la Maison d’Izieu, 44 enfants juifs furent arrachés à leur enfance, déportés et assassinés à Auschwitz.
Hommage aux Justes de France qui ont sauvé, résisté, protégé.

 

 


La Quotidienne centriste du 22 juillet 2025. Tuer des enfants améliore-t-il la sécurité et l’image d’Israël?


Dans une guerre, la mort d’un enfant est une mort de trop, toujours, sans exception.

D’autant plus quand cette mort est donnée intentionnellement.

Poutine est un criminel de guerre de la pire espèce parce qu’il cible les enfants ukrainiens.

Et c’est également le cas de Netanyahu dorénavant.

Il y avait, au départ, une grande différence entre les deux dirigeants.

C’est Poutine qui a agressé et envahi l’Ukraine sans raison autre que sa volonté de pouvoir.

En revanche, Netanyahu a dû répondre à un des pires actes terroriste de l’Histoire perpétré par le Hamas avec le massacre de nombre d’enfants.

Sans légitimer aucunement la mort d’enfants dans la bande de Gaza, on pouvait alors affirmer que sans la folie meurtrière du Hamas et du fait même que ses combattants se mêlaient intentionnellement à la population pour se protéger mais aussi dans une logique de faire le plus grand nombre de «martyrs», notamment d’enfants, pour leur propagande, ces enfants seraient toujours en vie.

Tel n’est plus le cas.

Aujourd’hui, non seulement l’armée israélienne vise des enfants mais elle les laisse mourir de faim et de maladies sur l’ordre de Netanyahu qui s’en va répéter sans cesse que la sécurité passe par la force donc par la destruction de Gaza et de sa population.

Tuer des enfants, comme le faisait les nazis pour les enfants juifs, avec la justification que devenus adultes, ils se vengeraient, semble être devenu la politique de Netanyahu dans un terrible retournement de situation où les victimes sont en train de devenir les bourreaux, ce qui n’est malheureusement pas une première même si évidemment on ne peut réduire les Israéliens et encore moins les Juifs à Netanyahu comme le font certains.

Sur le court-terme, liquider le plus de Palestiniens de la bande de Gaza dont les enfants, peut assurer quelques années de sécurité à Israël mais ce n’est même pas sûr.

Sur le long-terme, c’est une erreur, pire une faute lourde que de le croire, à moins de liquider toute la population palestinienne…

Quant à l’image d’Israël, elle n’est certainement pas grandie par les agissements de Netanyahu.

Et ce pour un bon moment.

Pendant ce temps, quotidiennement, des enfants meurent.

 

[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour]