Evidemment, l’enfance n’a pas été aussi oublié que veulent bien le dire certains et nombre de mesures ont été prises pour sa protection, pour son bien-être, sa santé et ses études.
Mais il a toujours manqué, à la fois, une véritable vision dans cette politique de l’enfance ainsi qu’une structure dédiée comme un ministère de plein exercice.
Les annonces qui viennent d’être faites et les premières déclarations de la commissaire vont dans le bonne direction.
Le 28 avril, les
Canadiens ont voté lors des législatives pour le premier ministre sortant, Mark
Carney qui avait axé toute sa campagne électorale sur la résistance du pays aux
frasques de Trump, de la guerre commerciale à sa volonté d’annexer le pays, une
sorte de vote de résistance au populiste extrémiste qui a ravi tous les
défenseurs de la démocratie républicaine libérale.
Moins d’une semaine plus tard, le 4 mai, les Roumains ont placé largement en
tête du premier tour des élections présidentielles, George Simion, avec 40% des
voix, un extrémiste de droite dont le modèle est Donald Trump et qui se veut
être son alter ego roumain ce qui a jeté un froid chez ces mêmes défenseurs de
la démocratie républicaine libérale.
Ainsi, en une semaine, l’idée que Trump était devenu un repoussoir dans les
pays démocratiques a été battu en brèche, montrant que le président américain
avait ses partisans tout autant que ses détracteurs.
Alors, bien sûr, le Canada n’est pas la Roumanie, le premier étant un des pays
les plus riches du monde, tandis que la seconde est un des pays les plus
pauvres de l’Union européenne, ceci pouvant expliquer cela, la majorité des
fans de Trump se recrutant chez les personnes les moins favorisées.
Reste que les 100 premiers jours catastrophiques de Trump que ce soit en
matière de politique intérieure ou de politique extérieure n’ont pas dégoûté
tout le monde, ce qui n’est pas une bonne nouvelle.
Il faudra, lors des prochains rendez-vous électoraux, voir si c’est l’élection
canadienne ou la roumaine qui était l’exception.
Vladimir Poutine
croyait qu’il avait gagné la partie.
L’élection de Donald Trump et sa volonté de mettre fin à tout prix à son
agression envers l’Ukraine en lui donnant tout ce qu’il voulait semblait être
une victoire totale.
D’autant que Poutine a besoin que la guerre cesse car la Russie est en
perdition sur le plan économique qui risque de devenir une débandade avec la
baisse des prix du pétrole.
Il lui faut également la fin des sanctions occidentales et sa réintroduction
dans la communauté internationale, ce que Trump lui promettait également.
Mais Poutine s’est sans doute vu trop beau et son hubris l’a conduit à montrer
encore plus ses muscles là où il aurait fallu qu’il fasse profil bas.
Du coup, Trump ne sait vraiment plus si le maître du Kremlin veut la paix et il
s’est rapproché de Volodymyr Zelensky pendant que le Congrès américain prépare
toute une série de sanctions s’il venait à ne pas se rallier au cessez-le-feu
proposé par les Etats-Unis et à ne pas s’assoir à la table des négociations.
Et Poutine risque de tout perdre.
[Retrouvez chaque semaine ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du Centre en France et dans le monde]
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