Ce 4 juillet, c’est la fête nationale étasunienne.
Et c’est certainement une fête pour les riches, pour les autocrates et les dictateurs, pour les élucubrationistes et les haineux et pour tous les ennemis de la démocratie républicaine libérale.
Pour les autres, les classes moyennes, les défenseurs de la démocratie, les humanistes, les pacifistes, les scientifiques, les journalistes, les centristes et le monde libre, c’est un jour sinistre.
Alors qu’il avait du mal à mettre en place son programme, le fameux projet 2025, en quelques jours, Donald Trump a obtenu plusieurs victoires et a confirmé tout ce que l’on savait de lui: il va faire de son pays un paradis pour les milliardaires avec sa désastreuse loi budgétaire qu’il a qualifié lui-même de «Big beautiful bill act» ainsi que pour tous les corrompus et les extrémistes de droite avec son détricotage de l’Etat de droit et le rognage de nombre de libertés en accord avec la Cour suprême dont la majorité est à sa botte.
Et il va mettre les démocraties du monde entier en danger avec sa décision de ne plus fournir les armes nécessaires à l’Ukraine pour sa défense tout en refusant de sanctionner Poutine pour ses crimes de guerre qui continuent tous les jours avec les bombardements de civils où meurent nombre d’enfants.
De même, il laisse Netanyahu affamer et éliminer le peuple de Gaza, territoire qu’il rêve toujours de transformer en «Riviera du Moyen-Orient».
Le plus désespérant dans ce désastre qui est en train de s’accomplir est qu’il a été élu par le peuple américain, certes avec 31,46% des électeurs inscrits – soit moins d’un tiers – mais avec la passivité de ceux qui ne se sont pas rendus aux urnes.
Alors, par quelque bout que on le prenne, c’est un triste 4 juillet.
[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour]
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Les commentaires anonymes ne sont pas publiés ainsi que ceux qui seraient insultants ou qui ne concernent pas le Centre et le Centrisme.