► On ne
pourra pas dire que François Bayrou n’a pas essayé de convaincre les Français
que ses plans pour s’attaquer à la dette publique et pour relancer la
production française sont la solution.
Sa décision de s’adresser directement à eux via des podcasts «quotidiens» en
est une des preuves.
Pour autant, les premières constatations montrent que ses messages ne sont guère
écoutés par les Français et que ses propos n’ont que peu de résonnances dans le
débat politique.
Une des raisons, bien sûr, est qu’il n’y a rien de nouveau dans les propos du
Premier ministre qui tente d’expliquer sa politique mais c’est ce qu’il fait
déjà depuis plusieurs mois.
Et sa volonté de s’adresser «directement» aux Français n’est guère convaincante
puisqu’il le fait déjà depuis sa prise de fonction dans ses interviews et ses
discours.
Néanmoins, au-delà de l’entreprise de justifier sa politique et des mesures qu’il
veut prendre, il faut saluer cette pédagogie sur la situation de la France et
de son économie ainsi que des risques qui sont réels si rien n’est fait.
Pas sûr, pourtant, que les Français aient réellement pris conscience de l’importance
des enjeux.
► Donald Trump a
convié son «ami» Vladimir Poutine en Alaska ce vendredi pour parler de la paix
en Ukraine sans, pour l’instant, avoir lancé une invitation à Volodymyr
Zelensky.
L’objectif premier de l’extrémiste populiste n’est bien évidemment pas la paix
mais bien de renouer le contact avec le dictateur criminel pour de nombreuses
raisons qui n’ont rien à voir avec l’Ukraine.
C’est pourquoi cette dernière doit vraiment craindre d’être le dindon de la
farce à propos des décisions qui seront prises lors de ce sommet.
Pour Trump l’Ukraine est une épine dans le pied de ses projets avec Poutine qui
vont d’un partage du monde à des intérêts personnels d’investir en Russie.
Afin de réaliser cet objectif, il convient de sortir Poutine de sa condition de
paria dans les pays démocratiques et de permettre des accords avec la Russie.
Tout ceci n’est pas nouveau en témoigne tous les efforts qu’il fit lors de sa
première présidence qui ont, d’ailleurs, suscité de nombreuses interrogations
sur lien qui unissait les deux hommes au-delà d’une vision partagée où ils se
voient tous les deux en maîtres du monde.
► Benjamin
Netanyahu est un homme d’extrême-droite et, avant tout, un politicien corrompu
qui évite la prison uniquement par ses fonctions de premier ministre.
Les deux cumulés en font un jusqu’au-boutiste qui a toujours rêvé d’un grand
Israël et d’être premier ministre à vie.
Sa fuite en avant dans la crise de Gaza mais aussi vis-à-vis de l’Iran et du Liban,
voire de la Syrie ainsi que sa politique intérieure musclée sont unanimement
condamnées par la communauté internationale.
Mais Netanyahu n’en a cure.
Il a même déclaré qu’il continuerait même si l’ensemble de cette communauté
internationale se liguait contre lui.
Ce qui est évidemment une bravade et des propos qui n’engagent à rien sachant
qu’il continue à bénéficier du soutien sans faille de Donald Trump.
Car quoi qu’il en dise, si les Etats-Unis cessaient demain leur envoi d’armes à
Israël, Netanyahu serait obligé de renoncer à ses projets.
[Retrouvez chaque semaine ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du Centre en France et dans le monde]
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