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mercredi 26 octobre 2016

L'Humeur du Centriste. De la Droite et du Centre, non, mais une primaire de la Droite et de l’extrême-droite, oui!

Cherchez le centriste...
On nous avait vendu la primaire de LR comme celle de la Droite et du Centre.
Nous savions bien que c’était un mensonge éhonté pour tenter de faire croire à une alliance «naturelle» entre les droitistes et les centristes afin de renforcer la légitimité de cette compétition et son vainqueur.
Mais nous ne savions pas que nous allions assister à une compétition où les thèses et les comportements de l’extrême-droite seraient autant à l’honneur faisant de cette primaire celle de la Droite et de l’extrême-droite.
Non seulement nous avons la présence scandaleuse d’un politicien réellement d’extrême-droite, Jean-Frédéric Poisson, le président du groupuscule Parti chrétien démocrate, fondé parti Christine Boutin et qui n’a pas mis longtemps à révéler ce que tous les observateurs politiques savaient déjà, qu’il était plus proche du clan Le Pen que des valeurs du Centre, mais nous avons également un ancien président de la république qui, au fond du trou dans les sondages, pense que la seule manière d’avoir une chance de remporter l’investiture de son parti est de se positionner à la droite extrême, voire à l’extrême-droite.
Et il faut se féliciter qu’aucun centriste, comme le voulaient les Morin, Sauvadet et autres Leroy, ces fameux «idiots utiles» centristes de la Droite, ne soit présent dans cette compétition et fasse office d’alibi.
Le seul non-LR qui joue ce jeu, c’est-à-dire celui qui doit cautionner le subterfuge grossier selon lequel il ne s’agit pas de la primaire d’un seul parti est ce personnage peu reluisant d’extrême-droite dont nous avons parlé plus haut…
Quant à Nicolas Sarkozy, ses insultes continuelles envers les centristes et plus particulièrement envers François Bayrou montrent jusqu’à l’absurde les raisons pour lesquelles les centristes ne devaient absolument pas participer à cette élection.
Pour autant, en soutenant Alain Juppé, ils y sont, qu’ils le veuillent ou non, associés.
A eux de ne pas franchir une frontière qui les obligeraient à soutenir le vainqueur quel qu’il soit.
A eux, surtout, de montrer un courage politique qui est souvent absent de leurs rangs en dénonçant leur instrumentalisation dans un scrutin qui n’est pas le leur et pour des valeurs qui ne sont celles du Centre et du Centrisme.
A eux d’être des politiques responsables, se battant pour leurs idées.
Est-ce trop leur demander?!

Centristement votre.

Le Centriste