2005-2025: 20 ANS D'INFORMATION SUR LE CENTRE ET LE CENTRISME

mardi 13 mai 2025

L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. Comment traiter une Chine totalitaire et belliqueuse, qui arme Poutine, menace Taïwan et veut détruire la démocratie?


On entend ici ou là qu’il faudrait s’appuyer sur la Chine face à la guerre commerciale déclenchée par Donald Trump ou pour contenir Vladimir Poutine dans sa croisade anti-occidentale.

Certains voudraient voir en la Chine, un élément modérateur et responsable de la communauté internationale.

Or, c’est très exactement le contraire!

Car le principal perturbateur de l’ordre mondial n’est autre que le régime communiste et de son chef, Xi Jinping, le nouveau Mao, selon ses dires, bien qu’il se considère au-dessus de lui, sa «pensée» ayant détrônée officiellement celle du Grand timonier...

Et d’ailleurs il revendique de vouloir abattre cet ordre dont les valeurs, à défaut d’être des réalités partout dans le monde, sont celles de la démocratie et de l’humanisme.

La question n’est donc pas comment faire de ce régime – qui honnit l’Occident de manière au moins aussi importante si ce n’est plus que celui de Poutine – un partenaire acceptable, mais comment se positionner face aux multiples périls qu’il fait peser sur le monde libre.

Nous ne devons pas nous leurrer une seule seconde.

Si la démocratie républicaine libérale disparait de la planète, ce ne sera pas à cause du terrorisme islamiste, de l’Iran, de la Corée du Nord ou de la Russie mais de la Chine dont l’ambition est de retrouver sa place, c’est-à-dire, selon elle, la première et dont elle impute la perte aux puissances occidentales.

Nous devons donc porter notre attention 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, 365 jours par an, sur ses agissements en plein jour et tout ce qu’elle fait dans les coulisses.

Nous ne devons pas croire en ses paroles sachant que depuis la prise du pouvoir par Mao, elle nous ment systématiquement que ce soit sur ses intentions pacifiques, sur son économie, sur sa volonté de lutter contre la pollution, sur ses capacités scientifiques, etc.

Nous devons la juger à ses actes.

Par exemple, sur son implication dans l’agression de Poutine contre l’Ukraine.

Non, la Chine n’a absolument pas une position équilibrée et encore moins modérée.

Non seulement elle soutient le régime de Poutine dans ses revendications mais elle lui fournit des technologies, des armes et même des soldats – qu’elle fait passer pour des mercenaires! – et ce depuis le début du conflit.

Nous devons être prêts lorsqu’elle tentera d’envahir Taïwan ou qu’elle se sentira assez forte pour mettre sous sa coupe le continent asiatique, voire de mener des visées colonialistes armées en Afrique où déjà de nombreuses «sociétés de sécurité» chinoises sont implantées avec du personnel en arme pour protéger ses intérêts ainsi que les régimes à sa botte.

Une Chine qui n’hésite pas à installer des «postes de police» dans les pays étrangers avec des fonctionnaires chargés de surveiller, de menacer, d’enlever voire de supprimer des membres des communautés chinoises, en particulier tous les opposants exilés.

Oui, la Chine est notre principal ennemi.

Nous avons déjà fait d’elle une des premières puissances économiques – et nous en payons le prix – n’en faisons pas la première puissance militaire afin qu’elle ne mette pas en place son ordre mondial dont le principal objectif est d’éradiquer la liberté.

 

 


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Les commentaires anonymes ne sont pas publiés ainsi que ceux qui seraient insultants ou qui ne concernent pas le Centre et le Centrisme.