Donald Trump a donc décidé de rebaptiser le pensionnaire du Pentagone qui passe de secrétaire à la Défense à celui de la Guerre.
Voilà qui est clair dans les intentions de l’extrémiste populiste et qui correspond sans aucun doute à ses velléités en matière de relations internationales où son hubris est bien d’être le maître du monde et de dicter ses volontés au reste de la communauté internationale.
Une hubris malgré tout problématique avec ses promesses de revenir à une politique étrangère isolationniste, une demande d’une grande partie de son électorat, et qui s’entrechoque avec ses intérêts financiers et son envie de profiter de sa fonction pour s’enrichir aux quatre coins de la planète.
A moins que la menace guerrière fasse partie de sa stratégie d’enrichissement…
Et puis, cela met à mal la narration mise en place par ses conseillers et relayée sans cesse par ses mignons et ses fan(atique)s sur son mérite à recevoir le prix Nobel de la paix.
Bien sûr, celui-ci a été parfois donné à des personnalités qui n’entraient sans doute pas les canons du pacifisme et dont les efforts pacifiques limités ne donnèrent que peu de résultats dans la durée.
Néanmoins, le donner à un personnage dont les discours et les actes font sans cesse appel à la violence et à la menace de son emploi était déjà une absurdité sans nom.
Sa décision de changer l’appellation «défense» en «guerre» déshonorerait définitivement ce prix s’il lui était finalement donné ce qui, fort heureusement, ne semble pas la volonté du comité d’attribution.
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