Voici une sélection, ce 4 novembre 2025, des propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France à propos de la nomination du gouvernement puis de la démission du premier ministre.
► Emmanuel Macron (Président de la République)
> Soulagement immense ! Cécile Kohler et Jacques Paris, détenus
depuis trois ans en Iran, sont sortis de la prison d'Evin et sont en route pour
l’Ambassade de France à Téhéran. Je me félicite de cette première étape. Le
dialogue se poursuit pour permettre leur retour en France le plus rapidement
possible. Nous y travaillons sans relâche et je tiens à remercier notre
ambassade et tous les services de l’État pour leur mobilisation.
> On ne grandit pas un pays en attaquant ses champions, on peut avoir des débats, ils sont toujours légitimes… On ne rend pas un pays plus heureux quand on empêche ses champions d'aller conquérir de nouveaux marchés. Vous le savez ici [La Rochelle], vous qui avez des champions dans le nautisme, des champions dans le vélique, des champions dans le fret, etc., etc. Et donc on va continuer d'avancer sur cette même ambition.
> [Discours
sur le soutien à la paix et à la prospérité dans la région des Grands Lacs]
Le Président de la République
démocratique du Congo et le Président de la République togolaise viennent
d'avoir des mots très forts pour dire combien nous ne pouvons pas demeurer des
spectateurs silencieux de la tragédie qui se joue à l'est de la République
démocratique du Congo et qui impacte toute la région des Grands Lacs et des
pays représentés ici par leurs ministres que je salue : le Rwanda, le
Burundi, l'Ouganda, la Tanzanie. Je vous remercie tous aujourd'hui d'être, non
seulement présents, mais d'avoir engagé par vos voix vos pays et de le faire en
complémentarité des efforts de médiation commencés depuis des années.
Je veux ici saluer l'effort depuis le début fait par les organisations
régionales et par l'Union africaine, les médiations ouvertes par le Kenya, puis
par l'Angola, qui a joué un rôle clé pendant des années, l'engagement
maintenant du Togo à la demande de la présidence angolaise de l'Union
africaine, le Président Faure jouant ce rôle de médiateur, l'engagement des
Etats-Unis d'Amérique, avec l'étape importante obtenue en juin dernier et
l'ensemble des accords préfigurés. Je sais que les prochains jours et les
prochaines semaines seront encore fructueux à cet égard et le travail accompli
par le Qatar et la médiation qui se poursuit en parfaite complémentarité.
Notre réunion d'aujourd'hui, la mobilisation collective autour de cette
conférence, vient s'intégrer en synergie complète, en transparence et en sympathie
avec toutes ces initiatives pour apporter sur le plan humanitaire un complément
essentiel à ce travail politique, sécuritaire, économique qui sont traités par
ces conférences, mais pour traiter au fond de l'urgence et de l'humain. Les
Kivu, principalement, mais aussi l’Ituri et d'autres territoires portent
aujourd'hui les stigmates d'un conflit ancien qui s'est accentué depuis plus de
trois ans, et qui s'insinue dans les foyers, qui déchirent les communautés et
usent les espérances depuis trop longtemps.
Le Président Tshisekedi a parfaitement décrit la situation. Je ne veux pas
ici répéter tout ce qu'il a dit, mais les chiffres sont insoutenables. Un
million de nouveaux déplacés depuis le début de l'année, parmi six millions
d'êtres déjà déracinés, des centaines de milliers de réfugiés en République
démocratique du Congo et dans les pays voisins qui aspirent à revenir dans leur
foyer, près de 28 millions de personnes en insécurité alimentaire, une femme
violée toutes les quatre minutes et un enfant toutes les 30 minutes. Ces
chiffres ne sont pas des statistiques. Ce sont les déchirures d'une humanité
blessée, des cris que personne ne veut ignorer. Derrière le chiffre, il y a des
vies, des visages, des familles, des destins suspendus, des femmes et des
enfants, premières victimes de cette guerre sans fin, des jeunesses entières
privées d'avenir, privées de paix et des populations dépouillées des biens les
plus essentiels.
Et pourtant, malgré tout, malgré la douleur, malgré la lassitude, les
peuples des Grands Lacs témoignent d'un courage admirable, d'une résilience qui
force le respect. Et c'est cette force morale qui nous oblige, de leur dignité
même qui nous commandent d'agir. C'est pourquoi, avec le Président Faure
Gnassingbé, que je remercie de sa présence et de son engagement, nous avons
voulu cette conférence, parce que la crise à l'est de la République
démocratique du Congo ne saurait être enterrée dans la grande fosse commune des
tragédies d'un monde saturé de souffrances, de famines qui réapparaissent,
d'épidémies qui se propagent, de guerres qui renaissent, parfois là où la paix
semble être acquise.
Mais il ne peut y avoir de hiérarchie dans la douleur ni de double standard
dans la solidarité. Et la singularité de cette crise ne doit pas s'éteindre par
désespoir, mais devenir plutôt le point de départ d'un sursaut collectif, celui
auquel vous venez de nous appeler, Monsieur le Président, cher Félix. La guerre
à l'est du Congo interroge en effet notre conscience, non pas là-bas et loin,
mais ici et maintenant. Elle engage notre humanité, car c'est aussi là, dans
ces terres meurtries, que se joue le respect du droit international, de la
dignité humaine, de nos valeurs communes, de la crédibilité qui est à la nôtre
comme nous sommes, à juste titre, si engagés dans tant de conflits. Et aucun
d'entre eux ne peut justifier que nous puissions nous détourner une seconde de
ce qui se joue aujourd'hui dans les Grands Lacs.
Je veux ici resaluer tous les efforts faits par la communauté
internationale et les médiations, redire aussi combien les Nations unies se
sont mobilisées, y compris cette année encore, avec des résolutions précitées
par mes deux collègues, en particulier la résolution 2773. Et je veux redire à
nos amis congolais et rwandais combien les pas qu'ils font vers les uns et vers
les autres sont essentiels, courageux et indispensables.
La paix ne peut se construire que dans le dialogue, dans la volonté, dans
le courage, mais elle ne saurait être durable si les populations en sont
absentes. Il ne peut y avoir de paix sans protection des civils, pas de
réconciliation sans justice, sans réparation et sans trouver un modèle vertueux
aussi de production économique comme l'a très bien détaillé le Président Faure
à l'instant.
Cette conférence humanitaire poursuit trois objectifs simples et clairs.
D'abord, faire entendre les voix du terrain, celles de la société civile, des
organisations non gouvernementales, des agences onusiennes, des femmes et des
hommes qui, chaque jour, au péril de leur vie, soignent, nourrissent et
protègent. Et je veux ici les remercier de cet engagement, du rôle joué, y
compris lorsqu'on a beaucoup moins parlé de ce conflit.
Ensuite, notre devoir est de mobiliser des financements à hauteur de
l'urgence. Le plan de réponse des Nations unies, vous l'avez évoqué, Monsieur
le Président, de plus de 2 milliards d'euros initialement envisagés, est
aujourd'hui, était ce matin, financé à seulement 16 %, ce qui ne pouvait
demeurer en l'état.
Aujourd'hui, ensemble, nous avons franchi une étape. Je suis fier
d'annoncer que vous avez collectivement mobilisé plus de 1,5 milliard d'euros
d'assistance pour les populations les plus vulnérables. Merci à vous toutes et
tous de ces engagements. Ce seront des médicaments, de l'alimentation, mais
aussi, et le Président tient beaucoup à juste titre, des capacités redonnées
aux populations de rebâtir leur quotidien, de retrouver leur autonomie
alimentaire et économique, de pouvoir retrouver une activité qui stabilise ce
qui est le cœur même du travail des humanitaires.
Enfin, nous avons voulu des garanties concrètes sur l'accès humanitaire, la
protection des travailleurs, la libre circulation de l'aide, l'absence de
taxation de leur activité : des voies, des moyens, des résultats, voilà
les trois piliers de notre engagement.
En disant tout cela, je veux saluer avec beaucoup de force le courage des
humanitaires, ceux qui documentent les crimes, pansent les blessures et
redonnent espoir. Ceux qui, chaque jour, prennent le risque de leur vie pour
sauver celle des autres, 13 d'entre eux ont été tués depuis janvier, 13. Et en
me félicitant de l'aide mobilisée aujourd'hui, je veux dire à leurs proches, à
leurs équipes notre reconnaissance et notre solidarité. Nous devons protéger
ces femmes et ces hommes comme on protège un trésor d'humanité C'est le droit
international qui nous y oblige. C'est notre devoir moral et notre dignité qui
nous y conduit.
S'agissant de l'accès humanitaire, je veux aussi annoncer ici qu'à l'issue
de nos échanges, et pardon de vous avoir fait un peu attendre, nous avons acté,
d’œuvrer dans les prochaines semaines, à la réouverture de l'aéroport de Goma
pour des vols humanitaires de jour, de petits gabarits compte tenu des
contraintes logistiques. Ces accès sont indispensables. Ils seront faits dans
le respect de la souveraineté congolaise, afin que les premiers vols
humanitaires puissent reprendre sans délai. Et ils seront également complétés
par des corridors humanitaires et des accès humanitaires, par exemple aussi
ceux venant depuis le Burundi. C'est un signal concret, attendu, nécessaire
pour les populations. Je sais combien mes amis en charge de la médiation
Qatarie et aux États-Unis d'Amérique sont attachés à veiller au bon respect de
cette réouverture et à ce que toutes les conditions puissent l'accompagner. Et
je veux vraiment les en remercier au-delà de leur présence.
Je sais que les prochains jours, chers amis, seront actifs sur tous ces
sujets. La France restera engagée aux côtés des États de la région dont nous
partageons souvent des liens humains, linguistiques et culturels. Nous
soutiendrons les efforts diplomatiques prometteurs en cours pour une solution
politique durable dans le respect absolu de l'intégrité territoriale et de la
souveraineté de la RDC et de tous les États de la région, pour la mise en œuvre
des résolutions du Conseil des Sécurités, pour la poursuite sans entrave des
missions de la MONUSCO, pour la lutte contre les forces négatives et les
discours de haine, pour le travail d'enquête indépendant sur les violations des
droits humains qui a été lancé sous l'égide des Nations unies. Je veux ici
aussi souligner combien le contrôle africain doit être renforcé, combien ce
qu'a dit le président Faure, au titre évidemment de sa médiation compte de
l'Union africaine est important, et nous croyons en effet à cette approche, car
il n'est pas de paix sans justice ni de justice sans vérité, si exigeante
soit-elle. Chers amis, je veux vous remercier une fois encore pour votre
mobilisation aujourd'hui autour des Grands Lacs et autour de cette urgence
humanitaire, répondant à cet appel à agir vite, ensemble et lucidement pour
redonner espoir aux populations de l'Est du Congo.
Nous devons agir avec humanité pour elles, pour toutes les populations de
la région des Grands Lacs, avec courage et avec cette conviction que notre
responsabilité collective est engagée. Et pour conclure, si Félix me le permet,
je voudrais citer les mots de Patrice Lumumba : « À mes enfants que je
laisse et que peut-être, je ne reverrai plus, je veux qu'on dise que l'avenir
du Congo est beau. À celui qui croyait que la liberté, la dignité et la justice
étaient indissociables, vous avez tous ensemble dit ce soir que nous
chercherons à être fidèles à cet idéal, fidèles à cette espérance et déterminés
à faire advenir un avenir pacifié et prospère pour les peuples des Grands Lacs
».
► Sébastien Lecornu (Premier ministre)
[Nota: Nous faisons figurer
Sébastien Lecornu dans cette liste alors qu’il n’est pas centriste mais
appartient à l’aile droite de Renaissance, parti centriste/central et qu’il
s’est toujours défini comme un homme de droite; c’est à ce titre que ses propos
sont retranscrits ici et du fait qu’il a composé un gouvernement d’axe
central.]0
> [Intervention à l’Assemblée] Un des gros problèmes de l’Europe et
de la France, c’est le manque de disponibilité des capitaux, qui crée des
vulnérabilités et permet que des capitaux étrangers, tantôt chinois, tantôt en
provenance du Golfe, tantôt américains, viennentr au secours d’entreprises
françaises qui n’ont pourtant pas spécialement envie de se donner à ces fonds.
Nous devons donc trouver une solution au manque de capitaux disponibles.
► Gouvernement
● Ministres
centristes/centraux
Laurent Nunez (ministre de l’Intérieur)
> Je me suis rendu dans le
département du Nord aujourd’hui avec les élus et parlementaires. À Lille,
échanges riches avec les agents de la préfecture et les policiers :
modernisation de l’accueil du public et des démarches, lutte contre
l’immigration irrégulière, transformation numérique, amélioration des
conditions de travail au quotidien. Dans la Sambre-Avesnois-Thiérache, visite
de la future brigade de gendarmerie d’Avesnes-sur-Helpe et inauguration du
commissariat de police d’Aulnoye-Aymerie.
Des investissements concrets, dans le cadre du Pacte pour la Réussite du
territoire voulu par le Président de la République. Une action déterminée, au
plus près des habitants, pour une sécurité de proximité plus forte et une
meilleure prise en compte des problématiques locales.
Catherine Vautrin (ministre
des Armées et des Anciens combattants)
> Le dialogue avec les acteurs de la base industrielle et technologique
de défense européenne est indispensable pour que nos armées, nos alliés et nos
partenaires puissent disposer des équipements nécessaires et faire face aux
menaces.
Roland Lescure (ministre
de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle, énergétique et
numérique)
> [Vente de poupées pédopornographique par Shein / Intervention à l’Assemblée]
En mettant en ligne les poupées, Shein a dépassé les
bornes. (…) Si nous parlons de cela aujourd’hui, c’est que
les équipes de la répression des fraudes ont été exemplaires pour identifier ces biens et intervenir tout de
suite auprès de la plateforme
pour qu’elle les retire.
Je veux être très clair : vous avez voté une loi qui affirme clairement
qu’en aucun lieu, l’apologie du terrorisme, le trafic de stupéfiants et la
pédocriminalité n’ont leur place sur les réseaux de vente, quels qu’ils soient
–
a fortiori sur une plateforme dont on sait qu’elle s’adresse en premier lieu à
des adolescents et à de jeunes adultes. Cette loi, nous l’appliquerons !
Je le répète, les plateformes qui vendent ce type de produits n’ont pas leur
place en France.
Si ces comportements venaient à se reproduire, notre main ne tremblerait
pas : nous demanderions aux fournisseurs d’accès à internet de couper tout
accès de ces plateformes au marché français.
> [Vente de poupées pédopornographique par Shein] Si ces comportements sont répétés, nous serons en droit et je le demanderai, qu’on interdise l’accès de la plateforme SHEIN au marché français, c’est dans la loi.
> Non, les découverts bancaires ne seront pas interdits. Non, vous ne devrez pas demander une autorisation à votre banque à chaque utilisation de votre découvert bancaire. Par ailleurs, nous baissons les frais forfaitaires des découverts bancaires.
> Le budget sera le reflet d’un équilibre entre sérieux budgétaire et stabilité politique.
Jean-Noël Barrot (ministre
de l’Europe et des Affaires étrangères)
> Cécile Kohler et Jacques Paris sont enfin sortis de prison. Ils sont
en sécurité à la Résidence de France, à Téhéran, dans l'attente de leur
libération définitive. J’ai échangé avec leur famille et dépêché sur place une
équipe qui les accompagnera personnellement, aux côtés des agents de
l’ambassade, que je félicite pour leur mobilisation sans faille au service de
nos deux compatriotes.
Stéphanie Rist (ministre
de la Santé, des Familles, de l’Autonomie et des Personnes handicapées)
> [Budget de la Sécurité sociale] Notre système peut vite apparaître non
comme un atout mais comme un coût. A nous de prouver qu'il est une force.
> [Budget de la Sécurité sociale] Bien sûr le texte initial n'est pas parfait. C'est une copie de départ qu'il vous appartient de faire évoluer. Mais rien ne serait pire que le refus du dialogue, la politique du véto, les lignes rouges tout le temps et sur tous les sujets.
> [Accès aux soins] le budget de la sécurité sociale concrétise la mise en œuvre du pacte de lutte contre les déserts médicaux. Chaque Français pourra accéder à une solution de santé en moins de 30 minutes et obtenir un rendez-vous médical dans les 48 heures.
> [Budget de la Sécurité sociale] Protéger notre héritage, c'est en premier lieu maîtriser nos dépenses.
> Lorsque je vois les jeunes Français brandir leur carte vitale sur TikTok face aux influenceurs américains qui critiquent notre pays, j'y vois une belle déclaration d'amour et d'appartenance pour notre protection sociale.
> [Crise aux urgences] Ce budget est difficile, notamment pour les établissements de santé"
> Avec France Santé, chaque Français pourra consulter un médecin près de chez lui, à moins de 30 minutes et dans un délai de 48h. (…) Entre 15 et 20 Maisons France Santé seront labellisées par département d'ici 2026.
Amélie de Montchalin (ministre
de l’Action et des Comptes publics)
> Le compromis est une course d’endurance. Il n’est pas facile à
obtenir, et les débats au Parlement peuvent être difficiles à lire. Mais dire
que ce budget ne sera jamais voté, ou le caricaturer en Frankenstein, c’est
mettre en péril sa construction, où chacun doit faire un pas. Sans majorité,
personne ne peut avoir raison seul. Où en sommes-nous de ces débats ? En tenant
compte des mesures votées, le déficit projeté du PLF est toujours de 4,7 %,
soit identique à la copie présentée par le gouvernement. Nous pouvons atteindre
nos objectifs de redressement des comptes, essentiel à notre souveraineté. Face
aux illusionnistes ou aux arnaqueurs des extrêmes, des parlementaires de tous
bords, artisans du compromis, travaillent d’arrache-pied pour que nous
arrivions à l’adoption d’un budget utile pour les Français. Le dialogue se
poursuit, étape après étape, à l’Assemblée et au Sénat.
> Si on prend le paquet des mesures qui sont aujourd'hui prévues dans le budget 2026, on fait la somme et on voit bien que c'est supérieur au rendement de ce qu'était l'ISF en 2017.
> Beaucoup de Français nous disent qu'ils attendent de nous que nous trouvions dans les délais un budget pour l'année prochaine.
> Les plus fortunés vont être mis à contribution à hauteur de 5,5 milliards d'euros. C'est un peu moins de 200 000 personnes, soit 0,3 % de la population, qui vont payer plus.
> [Présidentielle 2027] Une prime donnée à ceux qui sont dans la radicalité, je veux qu'on fasse mentir ce sondage.
> [Budget 2026] Des artisans du compromis qui travaillent d'arrache-pied face aux arnaqueurs et aux illusionnistes de LFI et du RN.
> [il faut] un Budget qui n'est pas invotable et qui n'est pas Frankenstein.
> Le Premier ministre et le gouvernement s'engagent à ce que tous les amendements votés soient transmis au Sénat.
Aurore Bergé (ministre déléguée auprès du Premier
ministre chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte
contre les discriminations)
> Il faut mettre un terme à la
culture du viol. La loi a changé, la culture doit changer. Je procède à un
signalement auprès du procureur de la République suite aux propos répétés de
Paffman.
Mathieu Lefevre (ministre délégué auprès de la ministre de la Transition
écologique, de la Biodiversité et des Négociations internationales sur le
climat et la nature chargé de la Transition écologique)
> Objectifs de refondation de la filière déchets du bâtiment: diviser
par trois les coûts pour les pros du bâtiment, renforcer les capacités de
collecte et mieux lutter contre les dépôts sauvages.
> Objectifs de la refondation de la filière d’économie circulaire des matériaux de construction : diviser les coûts par 3, multiplier les solutions de reprise et aider les collectivités face aux dépôts sauvages.
Eléonore Caroit (ministre délégué auprès du ministre
de l’Europe et des affaires étrangères chargée de la Francophonie, des Partenariats
internationaux et des Français de l’étranger)
> Sommet social mondial, événement multilatéral rare, la seconde édition
30 ans après Copenhague.
J’ai inauguré le Forum des Solutions, événement et plateforme Franco-qatari
mettant en avant des projets concrets concourant au développement social. J’ai
notamment présenté notre vision de la couverture sociale et universelle à laquelle
nous tenons particulièrement.
En marge du Sommet, j’ai pu échanger avec la présidente de l’Assemblée générale
des Nations Unies, sur l’importance que la France attache au multilatéralisme
et notre ambition de réforme du système onusien.
Très heureuse d’avoir échangé avec mon homologue Maryam Bint Ali Bin Nasser Al
Misnad, ministre de la Coopération internationale du Qatar. Nous avons évoqué
les liens étroits qui unissent la France et le Qatar, ainsi que notre
engagement partagé pour nos actions humanitaires conjointes, notamment à Gaza.
David Amiel (ministre délégué auprès de la ministre
de l’action et des comptes publics chargé de la Fonction publique et de la Réforme
de l’État)
> Il faut mieux prendre en compte les familles recomposées dans la
fiscalité des successions : Emmanuel Macron avait défendu cette idée en 2022.
J’avais déposé cet amendement comme député, avec Jean-René Cazeneuve, et je
suis heureux de le voir aujourd’hui adopté largement.
● Autres
ministres
Monique Barbut (ministre de la Transition
écologique, de la Biodiversité et des Négociations internationales sur le
climat et la nature
> Il faut
accélérer.
Il y a dix ans, presque jour pour jour, le monde s’unissait à Paris autour d’un
objectif commun : limiter le réchauffement à 1,5°C pour préserver notre
planète.
En 2015, le monde se dirigeait droit vers un réchauffement catastrophique de +4
à +5°C.
L’Accord de Paris a changé la donne.
Avant d’être ministre, j’étais envoyée spéciale pour ses dix ans. Hier, au Forum
de Paris sur la paix, je l'ai redit : oui, cet accord a changé le cours de
l’histoire.
Mais la bataille est loin d’être gagnée. Il faut accélérer. Encore.
Les échanges d’aujourd’hui ont rappelé l’urgence et les leviers d’action autour
de trois priorités claires :
D’abord, le méthane : un tiers des émissions mondiales. L’Europe agit :
bientôt, nous n’importerons plus de pétrole ni de gaz qui ne respectent pas nos
normes anti-fuites.
Ensuite, le charbon : première source de gaz à effet de serre. Nous devons
accompagner les pays qui en dépendent à aller vers d'autres énergies, en
particulier au travers de partenariats de transitions justes.
Enfin, les solutions fondées sur la nature : restaurer les sols, les forêts,
les mangroves, c’est faire en sorte que la planète reste habitable et vivable.
Sans nature, il n’y a pas de stratégie climatique.
Dans moins de deux semaines, la COP30 s’ouvrira à Belém. C’est l’occasion de
redonner souffle à notre ambition collective et d’accélérer la transformation
mondiale indispensable pour protéger les populations et les écosystèmes les
plus vulnérables.
Ce combat n’appartient à aucun gouvernement, ni à une génération. Il est
global, et il a déjà commencé.
Gérald Darmanin (garde
des sceaux, ministre de la Justice)
> L’essor de la pédocriminalité est un drame pour toute l’Humanité.
Notre pays n’est pas épargné. Tous les jours, des enquêteurs, sous l’autorité
des magistrats, traquent ces criminels. Le Parquet de Paris a ouvert des
enquêtes récentes sur la vente d’objets sexualisant des enfants. Je m’en
félicite : rien ne doit être toléré dans ce domaine.
> Trois fois plus vite, deux fois moins cher ! À Troyes, j’ai visité ce matin le site qui accueillera dès la fin 2026 la première prison modulaire en béton. 3 000 places de ce type verront le jour dans les prochains mois et permettront de lutter contre la surpopulation carcérale en différenciant les peines selon la dangerosité des détenus.
> À la suite de la publication du décret, j’ai écrit aux magistrats pour leur annoncer l’amélioration significative de leur rémunération et de leur avancement professionnel, dès le 1er décembre. Cette réforme historique, attendue depuis de nombreuses années, est le résultat d’un travail intense et déterminé du ministère de la Justice dans le contexte budgétaire particulièrement difficile que connaît le pays. C’est un signal fort de respect, de confiance et de reconnaissance envers la magistrature, garante de l’État de droit et représentante au quotidien du service public de la justice.
Edouard Geffray (ministre
de l’Education nationale)
> Cette semaine est tout particulièrement dédiée à la lutte contre le
harcèlement scolaire. Un fléau contre lequel les équipes éducatives se
mobilisent chaque jour.
Le harcèlement sévit toujours, mais nous sommes mieux équipés pour y faire
face. Grâce à la loi, près de 600 procédures judiciaires ont été engagées pour
délit de harcèlement scolaire.
Prévenir, détecter, agir : chacun a un rôle à jouer pour ne rien laisser
passer.
Parents, enfants, victimes, témoins : parlez-en sans délai à un adulte de votre
école ou établissement ou appelez le 3018.
Philippe Baptiste (ministre
de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Espace)
> En tant que ministre de l’Espace, j’ai échangé avec mon homologue
italien, ministre des Entreprises et du Made in Italy, ainsi qu’avec, président
de l’ASI (Agenzia Spaziale Italiana), dans la continuité de nos échanges de
juillet. Préparation de la gouvernance ministérielle et des grandes échéances
(Sommet spatial / Conseil ministériel de l’ESA), et réaffirmation de
l’importance stratégique des lanceurs Ariane 6 et Vega, et la place de l’espace
au cœur du projet européen et de notre souveraineté, ainsi que la nécessité
d’une préférence européenne.
> Erasmus+ est un levier essentiel d’ouverture européenne. À Bordeaux, échanges avec des étudiantes et étudiants engagés dans la mobilité. Nous voulons maintenir un haut niveau de mobilité, et ouvrir davantage le programme aux filières scientifiques, technologiques et courtes. L’Europe se vit aussi dans les parcours d’apprentissage.
Maud Bregeon (porte-parole
du Gouvernement)
> Découverts bancaires : LFI a lancé une énorme fake news dans le débat
public. Un procédé honteux qui a suscité des inquiétudes dans des millions de
foyers. Il ne s’agit aucunement de supprimer l’accès aux découverts pour
certains français.
Benjamin Haddad (ministre délégué auprès du ministre
de l’Europe et des Affaires étrangères chargé de l’Europe)
> Les Parisiens veulent
l’alternance. Ils souhaitent une rupture avec la politique menée par la
majorité d’Anne Hidalgo, dont Emmanuel Grégoire a été le premier adjoint. La
mieux placée pour créer, dès le premier tour, une dynamique suffisamment large
pour nous faire gagner, c’est Rachida Dati. Elle a l’expérience de Paris, elle
a l’énergie, c’est une femme forte, libre, indépendante, issue des LR mais
qui est aussi ministre du socle commun, avec laquelle je travaille depuis un
an, et loyale au chef de l’État. C’est pour cela que j’ai choisi de poursuivre
cette campagne avec Rachida Dati, avec de nombreux élus et militants parisiens
comme Sylvain Maillard ou Delphine Bürkli. (…)
Je suis membre de Renaissance et vais le demeurer, même si je suis en désaccord
avec un choix politique qui, à mon sens, risque de diviser la dynamique que
nous pouvons créer. Par ailleurs, sans porter de jugement personnel sur le
candidat retenu par Renaissance, il est étonnant pour notre famille politique
d’investir à Paris un candidat ayant appelé à plusieurs reprises à la démission
du chef de l’État.
> Nous avons tout intérêt à travailler avec Les Républicains comme nous le faisons au sein du socle commun. C’est une question de cohérence à la fois philosophique et stratégique.
> La priorité, c’est d’abord de travailler jusqu’à la dernière minute de ce mandat au service des Français. Baisse historique du chômage, retour des investissements étrangers, réarmement : on peut être fier du bilan des dernières années, il faut continuer. Et pour la suite, oui, la division serait mortifère à l’heure où l’extrême droite et l’extrême gauche n’ont jamais été aussi fortes. L’idée d’une grande primaire portée par certains de mes collègues me paraît, à ce titre, une bonne idée.
> [Union européenne] Ne pas payer la contribution française, c’est un « Frexit » non assumé. Le RN et LFI devraient expliquer leur position à nos agriculteurs, qui perçoivent chaque année un peu plus de 9 milliards d’euros grâce à la politique agricole commune (PAC), à nos étudiants qui bénéficient d’Erasmus, à nos entreprises et à nos régions qui touchent des fonds européens ou exportent sur le marché européen. Les régions ont touché 1,3 milliard d’euros rien que l’année dernière. Depuis 2021, 34,2 milliards d’euros nous ont été versés pour le plan de relance. La France est par ailleurs le premier pays bénéficiaire de la PAC, mais aussi des investissements de la Banque européenne, avec 12,6 milliards d’euros en 2024. Mais soyons clairs : cette contribution n’est en rien un chèque en blanc. C’est un levier pour mettre la pression sur la Commission et défendre nos intérêts afin que l’argent du contribuable européen soit utilisé efficacement pour renforcer notre souveraineté. Cela passe par exemple par le soutien à notre industrie de défense avec les 150 milliards d’euros du programme « Safe », dont la France est le troisième bénéficiaire, ou par le soutien à la filière de l’acier européen face à la concurrence déloyale de la Chine. Dans un monde toujours plus menaçant, nous sommes plus forts à 27. Le Brexit l’a démontré : le Royaume-Uni n’est ni plus fort ni plus influent, et il ne maîtrise pas mieux son immigration depuis qu’il est sorti de l’Union. Son PIB a reculé de 15 % par rapport à celui des Européens. Je ne veux pas de cela pour la France.
> [Mercosur] Notre boussole est la défense de nos agriculteurs face à la concurrence déloyale. La Commission a proposé, sous la pression de la France, une clause de sauvegarde renforcée. Nous sommes en train d’évaluer si elle permettra de protéger efficacement les filières agricoles des perturbations de marché. Nous voulons que cette clause soit adoptée et reconnue par les pays du Mercosur avant toute signature de l’accord. Le deuxième point essentiel, et sur lequel nous voulons un résultat rapide, c’est la nécessité d’avoir une série de clauses miroirs pour que les mêmes normes soient appliquées aux produits européens et aux produits importés. Enfin, il faut que la Commission renforce ses mesures de contrôle, notamment par la mise en place d’une force européenne de contrôle sanitaire, pour s’assurer que les biens non européens respectent nos règles. C’est à l’aune de ces différents éléments, une fois que le paquet final nous aura été soumis par la Commission, que nous serons en mesure de nous prononcer définitivement sur cet accord.
► Assemblée
nationale
Yaël Braun-Pivet (présidente)
> Quel soulagement, quelle émotion. Après trois années de détention en
Iran, Cécile Kohler et Jacques Paris ont enfin quitté la prison d’Evin. Je
pense à eux, à leurs familles, à la force qu’il a fallu pour tenir, jour après
jour. Leurs portraits, accrochés devant l’Assemblee nationale, témoignaient de
la mobilisation constante de la représentation nationale en faveur de leur
libération.
> Le rôle du Parlement, c’est aussi d’accompagner par la loi les évolutions de la société. La fiscalité des successions n’est pas encore assez adaptée à la diversité des modèles familiaux. Je me réjouis de l’adoption de l’amendement porté par Jean-René Cazeneuve et soutenu par le Gouvernement : il crée un abattement fiscal pour les enfants élevés par un beau-parent et reconnaît la réalité des familles recomposées. Une avancée de justice et de bon sens, conforme à ce que je défends: un droit des successions plus juste et plus humain.
> Voilà un bon exemple de campagne de désinformation en ligne : un faux compte, souvent piloté depuis l’étranger, qui cherche à attiser la haine et à diviser. Il n’y a ni « secrets » ni surprises : tout est public et régi par la loi. Les situations financières des députés sont contrôlées et transparentes, encadrées par un déontologue indépendant. Ces manipulations touchent tous les domaines, politique, médias, santé, environnement, associations, et poursuivent un seul but : fragiliser la confiance et affaiblir la démocratie. Il est urgent de reprendre la main sur nos espaces numériques : mieux réguler, mieux former, mieux protéger. C’est un enjeu démocratique majeur.
► Partis
politiques
● Renaissance
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes
et se considèrent à droite ou à gauche ne sont plus retranscrits]
> En 24 heures, le Rassemblement
National a voté 34 milliards de hausses d’impôts et de dépenses. Avec le RN :
tous taxés, tous ruinés !
> Derrière les amendements LFI sur la hausse du Prélèvement forfaitaire unique (PFU). Ce ne sont pas les "ultras riches" qu’on touche, mais les Français ! Assurance vie, PEL, PEA. Ce sont les Français les victimes directes !
> Renaissance soutient les auto-entrepreneurs Plus d’un million de Français ont choisi le statut d’auto-entrepreneur : un modèle simple, qui favorise la création d’activité et l’emploi local. Quand La France insoumise s’en prend aux indépendants et que le RN veut restreindre leur activité, nous, nous les défendons. Et cela, avec constance, depuis sept ans. Dans le cadre du budget 2026, nous avons supprimé la réforme des seuils de TVA afin d’éviter que des milliers d’indépendants ne soient pénalisés par un changement brutal de régime fiscal. Par nos votes, nous souhaitons préserver la simplicité du statut d’auto-entrepreneur, éviter les hausses de charges imprévues et garantir à chacun la possibilité de développer son activité en toute sécurité. Dans un contexte où les revenus des auto-entrepreneurs reculent (–0,6 % en 2024 selon l’Urssaf), il est indispensable de leur offrir un cadre stable, juste et prévisible. Avec le budget 2026, Renaissance défend un modèle économique qui protège les indépendants, les commerçants et les artisans, et qui encourage la création d’activité, l’emploi et l’innovation partout sur le territoire.
> Les chefs d’entreprises et les petits épargnants seront ravis de savoir que pour Bardella, leurs portefeuilles d’actions sont « improductifs » et qu’il faut donc les taxer. Avec le RN, tous taxés, tous ruinés !
> Protéger nos biocarburants français ! Le Budget 2026 prévoyait une hausse de la fiscalité sur le B100 (colza) et le E85 (éthanol), deux carburants produits en France et essentiels à nos agriculteurs et transporteurs. Avec nos députés Ensemble pour la République, nous souhaitons supprimer cette mesure afin de préserver une filière 100 % française, défendre plus de 120 000 exploitants agricoles et éviter un retour aux carburants plus carbonés.
> Le crédit d’impôt recherche (CIR) est un pilier de l'investissement dans l'innovation: il permet à des milliers d’entreprises françaises de financer la recherche et de créer des emplois. Alors que LFI voulait le supprimer, Renaissance fait un autre choix : protéger nos chercheurs et notre capacité à innover. Défendre le CIR, c’est défendre notre avenir.
Sylvain Maillard (député)
> Si c’est l’ISF qui avait été voté, LFI aurait voté pour. C’est en fait
l’IFF du programme de Marine Le Pen qui a été voté par le RN avec le soutien
actif du PS ! Une honte, un vote main dans la main PS-RN !
Jean-René Cazeneuve (député)
> Un amendement de compromis sur le pacte Dutreil : il préserve la
transmission des entreprises familiales tout en clarifiant le dispositif pour
exclure les biens personnels.
Pierre Cazeneuve (député)
> Nous en sommes théoriquement à près de 50 milliards de taxes votées
depuis le début de ce budget : il faut arrêter cette folie. Oui au compromis,
mais pas au détriment de la réalité. La devise de la France ne peut pas devenir
"Liberté, Égalité, Fiscalité".
> Version sans fake news. Attention, ça pique. Voici
quelques précisions importantes concernant les votes du RN cette semaine à
l’Assemblée nationale !
Le contre-budget du RN repose sur des baisses de dépenses hypothétiques et
largement surestimées, impliquant notamment une sortie de l'Europe. Que ce soit
sur les énergies renouvelables (dont le financement repose largement sur du
droit contractuel) ou l'immigration, le chiffrage est parfaitement illusoire et
les différentes mesures ne permettraient pas de faire les baisses de fiscalité
promises. Par ailleurs, comment croire une seule seconde que le RN puisse
apporter une réponse aux problèmes budgétaires en omettant d'aborder le sujet
principal du déficit : les retraites ? Pour rappel, il y a à peine 3 ans, le RN
portait encore un départ à 60 ans...
Quelle farce.
Ayant fait le choix de la censure automatique comme LFI, les députés du RN ne
sont que des figurants et des commentateurs des discussions budgétaires
actuelles. Premièrement, le RN n'a obtenu aucune des victoires incontestables:
- Le vote de la résolution demandant la fin de l’accord franco-algérien de 1968
est purement symbolique. Non seulement il ne met pas fin à l'accord, mais cela
ne rapporte évidemment pas 1 centime
- L'indexation totale du barème de l'impôt sur le revenu a été obtenue par Laurent
Wauquiez, pas par le RN
- La baisse de l’IS pour les TPE-PME jusqu’à 100 000€ de bénéfices a été portée
par le député socialiste Brun, pas par le RN
- La baisse d’impôts de production injustes (CVAE) était dans la copie initiale
du Gouvernement
- L'exclusion des ETI de la surtaxe IS a été obtenue par mon collègue Daniel
Labaronne, pas par le RN
- Le remplacement de l’IFI par une contribution sur la grande fortune non productive
aura probablement un rendement plus faible qu'aujourd'hui. Avec un taux fixe à 1%, le RN a réussi l'exploit de baisser la
contribution des plus gros patrimoines comme démontré par Antoine Armand
- Inventé par Attac, voté avec LFI, le mécanisme de lutte contre la fraude
fiscale des grandes multinationales ne touche pas que les entreprises étrangères, il aurait concerné
aussi toutes les entreprises françaises
qui ont une activité
internationale. Il est heureusement parfaitement inopérant, son application aurait massacré l'économie française,
même votre amie d'extrême droite Knafo vous l'a expliqué.
Les députés RN-UDR, par leur absence remarqués en début de budget, n'ont pas
été un rempart contre les absurdités fiscales de la gauche et pour empêcher :
- L’instauration de la taxe Zucman et Zucman « light », que le RN a laissé
passer l'année dernière avant une nouvelle fois de changer d'avis
- L’instauration de la taxe dite « sur les holdings », corrigée puis adoptée
par le bloc central - Le gel du barème de l’impôt sur le revenu, qui augmentait
l’impôt pour tous
- Le plafonnement du bénéfice du quotient familial pour les familles, rejeté
principalement par le bloc central, fautes de Députés RN présents dans
l'hémicycle
- L’explosion du barème de l’impôt sur le revenu, avec un taux marginal maximal
à 70% (IDEM)
- La division par 10 du plafond du crédit d’impôt pour l’emploi d’un salarié à
domicile (IDEM)
- La multiplication par trois du taux de la contribution de solidarité sur les
hauts revenus (IDEM)
- La multiplication par cinq du taux du « super impôt sur les sociétés », le
faisant passer de 10,3 % à 53,2 % pour les ETI et de 20,6 à 73,2 % pour les
grandes entreprises( IDEM)
- Le rétablissement intégral de la CVAE, impôt de production parmi les plus
toxiques pour l’industrie (IDEM) - Le rétablissement intégral de la CFE (IDEM)
- Le plafonnement des rémunérations au sein des entreprises (IDEM)
- La taxe Gaza (IDEM)
- La suppression du Crédit d’impôt recherche (IDEM)
- La suppression de la niche tonnage pour les transporteurs maritimes (IDEM)
- L’interdiction des octrois de crédits d’impôts lorsque les entreprises
versent des dividendes mais les Députés RN ont voté une taxe de 8 milliards sur
les super-dividendes, ce qui revient au même effet.
Ces prochains jours, les dépenses de l’État ainsi que le budget de la sécurité
sociale seront examinés. Vous ne pouvez pas compter sur le groupe RN pour vous
défendre, et continuer d’être le porte-voix de la France du travail.
Olivia Grégoire (députée)
> En France, seules 20% des entreprises familiales sont transmises,
contre plus de 70% en Allemagne et en Italie. 1 sur 2 devra changer de mains
dans les 10 prochaines années : elles représentent 71% du tissu économique
national. Continuons à soutenir nos ETI qui ont doublé depuis 2008.
> Au lieu de sabrer le pacte Dutreil, soyons constructifs et ouvrons un vrai chantier : celui de la transmission aux salariés. Le ministre Serge Papin a esquissé cette idée. Rendons la concrète et facilitons la préservation de notre tissu d’ETI pour les rendre pérennes .
Prisca Thevenot (députée)
> Vous avez sûrement entendu les Insoumis dire que les découverts
bancaires allaient disparaître … C’est faux!
Daniel Labaronne
(député)
> Amendement adopté : recentrer
le Pacte Dutreil sur sa vocation première - la transmission des entreprises
familiales - en excluant les biens personnels du champ de l’exonération
fiscale. Préserver la qualité d’un dispositif utile, c’est aussi en garantir la
crédibilité.
Vincent Caure
(député)
> Arrêtons de créer des impôts
pour créer des impôts. On doit parler de justice fiscale mais le signal que
nous envoyons à l’issue de cette journée à l’économie, à nos entreprises est
désastreux.
Karl Olive (député)
> En séance, pour repousser les amendements de suppression du Pacte
Dutreil déposés par la LFI. Ce dispositif est vital pour nos entreprises
familiales, pour la transmission des savoir-faire et l’emploi local. Nous ne
laisserons pas affaiblir le tissu économique qui fait la force de nos
territoires ! Je défendrai ensuite deux amendements :
– contre la taxation des indemnités journalières des personnes atteintes
d’affections de longue durée ;
– contre la hausse de la fiscalité sur les biocarburants. Engagé, sur le terrain
comme à l’Assemblée, pour nos entreprises, nos travailleurs et nos territoires.
● MoDem
> Dans une Assemblée sans
majorité, les députés du groupe Les Démocrates, défendent une ligne claire : la responsabilité, la cohérence et
le compromis.
Face aux propositions budgétaires irréalistes portées par les oppositions, ils
alertent sur les dérives fiscales qui menacent la souveraineté et la compétitivité
de la France.
Alors que la dette augmente de 5 000 € par seconde et que les taux d’intérêt
pèsent lourdement sur nos marges de manœuvre, les Démocrates refusent les
postures de facilité.
Leur conviction : redresser les finances publiques sans fragiliser nos
priorités nationales : éducation, transition écologique, défense,
recherche et santé.
Leur cap :
- Maîtriser la dépense publique sans affaiblir les services essentiels ;
- Préserver l’équité fiscale en ciblant les rentes improductives ;
- Générer davantage de croissance pour renforcer le pouvoir d’achat des
Français.
Pour les Démocrates, la responsabilité budgétaire est le socle de la
souveraineté nationale.
Marc Fesneau (député,
président du groupe MoDem à l’Assemblée nationale)
> [Budget 2026 / Editorial] La France affronte des défis majeurs,
économiques, sociaux et géopolitiques, qui exigent de la clarté, du courage et
de la méthode. Après des mois d’instabilité politique, la hausse des taux
d’intérêt et le poids de la dette menacent notre souveraineté et notre capacité
à investir pour l’avenir et à dresser des perspectives d’espoir pour la jeunesse.
Dans une Assemblée sans majorité, le non-recours à l’article 49 alinéa 3 de
notre Constitution nous impose de faire preuve de responsabilité et de rechercher
le compromis, état d’esprit dans lequel les Démocrates se sont toujours
inscrits. Pour aborder le budget 2026, nous faisons des propositions
équilibrées, claires et efficaces, qui peuvent être des points de rencontre
entre différents bancs de notre hémicycle. Le redressement doit être
responsable : rationaliser la dépense publique sans fragiliser nos priorités (éducation,
transition , défense, recherche). Préserver notre modèle social, c’est aussi
anticiper les défis démographiques et repenser la santé tout au long de la vie.
La solidarité repose sur le travail et la croissance : produire plus et mieux
pour financer les transitions et partager équitablement les fruits de la
croissance. La France mérite un budget responsable tourné vers les générations
futures. Nous y contribuerons avec détermination et responsabilité.
> Quand on vote des amendements qu’on sait inapplicables par posture, on abîme la politique. Malheureusement, c'est ce qu’on a trop vu ces derniers jours.
Bruno Fuchs (député)
> Ils sont libres! Cécile Kohler et Jacques Paris enfin libérés après +
de 3 ans de captivité en Iran Pensée pour leurs proches et les parents de
Cécile, rencontrés il y a quelques semaines à ma permanence. Ils rêvaient de ce
moment : il devient réalité. La liberté a triomphé !
Carles Grelier (député)
> [Intervention à l’Assemblée] Madame la ministre, sans doute comme moi
avez-vous lu hier du rapport rendu par la Cour des comptes qui décrit la
trajectoire mortifère qu’emprunte depuis quelques années — cette année encore —
le financement de notre système de protection sociale.
Sans doute avez-vous lu, comme moi, dans ce rapport, que les termes employés
par la Cour des comptes, les sages de la rue Cambon, sont d’une exceptionnelle
gravité.
Désormais, toutes les branches de l’assurance maladie, en passant par la
famille, en passant par les retraites, en passant par l'accident du travail,
sont déficitaires, à l’exception de la branche famille, dont il ne faut pas se
réjouir, parce qu'elle est le signe d'une natalité et d'une démographie
catastrophiques.
Alors, madame la ministre, au moment où vont s’ouvrir dans quelques minutes les
débats sur la loi de financement de la Sécurité sociale, quelles garanties nous
donnez-vous que ces débats ne seront pas un Munich de la santé, dans lequel
nous n’aurions collectivement que la guerre et le déshonneur ?
Madame la ministre, quelles garanties nous donnez-vous que, dans les débats qui
vont s’ouvrir sur la loi de financement de la Sécurité sociale, nous aurons
collectivement partagé avec le gouvernement ce degré de responsabilité qui nous
permettra de donner la certitude aux Françaises et aux Français qu’il y aura
demain, en 2026, en 2027 et en 2029 encore, une Sécurité sociale pour les
Françaises et les Français ?
Avec le groupe Les Démocrates, madame la ministre, nous vous y invitons :
montons d’un cran.
● Parti radical
> Pour un débat républicain et responsable sur les relations
franco-algériennes
Les récentes polémiques autour de la résolution relative à
l’accord franco-algérien de 1968 ont révélé, une fois encore, la fragilité du
lien politique entre la France et l’Algérie.
Ce sujet, essentiel, est trop rarement abordé avec la lucidité, la fermeté et
la vision qu’exige l’intérêt national.
Le Parti radical rappelle que cet accord, issu des Accords d’Evian de 1962,
continue de structurer nos relations humaines, économiques et migratoires.
Mais il ne saurait demeurer intangible dans un monde profondément transformé.
Les relations entre la France et l’Algérie doivent reposer sur une réciprocité
claire, un respect mutuel des engagements et une coopération équilibrée non sur
une ambiguïté permanente qui nourrit les malentendus et les tensions.
« Il est temps que l’exécutif reprenne la main sur ce dossier, non pour rompre
avec l’histoire, mais pour redéfinir un cadre moderne fondé sur la
transparence, la responsabilité et la réciprocité », souligne Nathalie
Delattre, présidente du Parti fadical.
Notre histoire commune ne doit plus servir de prétexte à l’inertie ou à la
culpabilité.
Elle doit au contraire être le socle d’une relation constructive entre
deux nations souveraines.
La France ne peut accepter que des voix libres, comme Boualem Sansal et
Christophe Gleizes, soient inquiétées ou réduites au silence.
Le respect de la liberté d’expression et des droits fondamentaux doit être au
cœur du dialogue entre Paris et Alger.
Sur ce point, la France doit parler d’une voix claire et ferme.
Le Parti radical appelle de ses vœux une initiative diplomatique et
parlementaire commune, placée sous l’autorité de l’exécutif, pour revisiter le
cadre issu des Accords d’Évian à la lumière des enjeux contemporains :
- respect réciproque des libertés fondamentales,
- circulation et séjours des personnes,
- traitement des personnes faisant l’objet d’Obligations de Quitter le
Territoire Français (OQTF),
- coopération économique,
- mémoire et jeunesse.
C’est à l’exécutif, garant de l’intérêt général et de la parole de la France,
de replacer ce dossier dans le champ du débat républicain, et non dans celui
des surenchères électorales de l’extrême droite.
> Industrie – Le Parti radical appelle à une
participation publique responsable dans les entreprises stratégiques
À la veille d’une proposition de loi de la gauche sénatoriale « visant à la
nationalisation des actifs stratégiques d’ArcelorMittal situés sur le
territoire national » qui relance le débat sur la place de l’État dans les
secteurs industriels clés, le Parti radical rappelle son attachement à une
économie équilibrée, où la puissance publique assume pleinement son rôle de
garant du bien commun sans pour autant recourir à la nationalisation.
La philosophie fondatrice de la Communauté européenne du charbon et de l’acier
(CECA) en 1951 reste plus actuelle que jamais : mettre en commun les ressources
essentielles pour assurer la paix, la stabilité et la souveraineté économique,
sans confisquer la liberté d’entreprendre.
« À l’avenir quand l’État interviendra pour soutenir une entreprise
stratégique, il est légitime qu’il en devienne partenaire à part entière, par
une participation au capital ou un droit de regard sur les décisions majeures.
Ce n’est pas une nationalisation, mais un acte de responsabilité collective et
de souveraineté économique, dans l’esprit même de la CECA », déclare Nathalie
Delattre, Présidente du Parti radical.
Le Parti radical estime que les aides publiques doivent toujours être
accompagnées de contreparties concrètes pour garantir la pérennité de l’emploi,
la transition écologique des sites et la stabilité des territoires industriels.
Ce modèle de co-responsabilité entre l’État et l’entreprise doit permettre de
concilier liberté économique et intérêt général, piliers de la tradition
radicale.
« L’industrie n’est pas qu’une affaire de marché : c’est un pilier de notre
souveraineté et un levier d’unité européenne », ajoute Nathalie Delattre.
Fidèle à son héritage européen et social, le Parti radical appelle à engager
une réflexion commune entre l’État, les industriels et les collectivités pour
construire une stratégie industrielle partagée, au service de la nation et de
l’Europe.
► Autres
● Commission européenne
Stéphane Séjourné (Vice-président exécutif à la Prospérité et à la Stratégie
industrielle)
> Très heureux d’être en
Slovaquie à l’invitation de Michal Simecka et Renew Europe pour échanger sur la
compétitivité européenne avec des acteurs du secteur privé. Un débat important
pour renforcer notre industrie, notre innovation et notre souveraineté
économique européenne.
> Quand l’industrie va mal, c’est une hypothèque sur notre prospérité et notre souveraineté. C'est pourquoi nous agissons pour redresser l’industrie européenne.
> Faire de l’Europe une puissance économique compétitive et souveraine : objectif partagé avec les ministres portugais des Finances et de l’Économie. Matières premières critiques, diversification des marchés nous agissons ensemble pour l’avenir de notre industrie.
● Organisations centristes
♦ Renew Europe
(Députés français du groupe centriste au Parlement européen)
> Menez le monde ou être en retard ! Avant la réunion du Conseil, nous
appelons à l’unité pour des objectifs climatiques ambitieux et une position
forte à la COP30. Nous demandons une réduction de 90 % des émissions d’ici 2040.
Valérie Hayer (députée, présidente)
> Cette semaine Renew Europe est à Bratislava, aux côtés de notre allié
Michal Šimečka et de son parti Progressive Slovakia. Face au Premier ministre
Robert Fico qui est un danger pour la démocratie et la compétitivité de son
pays, Progressive Slovakia incarne la seule alternative résolument
pro-européenne. L'agenda économique et sociétal qu'ils proposent est ambitieux,
optimiste et fondamentalement ancré dans nos valeurs européennes.
Pascal Canfin (député)
> La preuve de la puissance de l’Europe : 16 procureurs généraux
[étasuniens] demandent à Mark Zuckerberg, PDG de Meta, de démontrer... qu’il ne
respecte pas deux législations européennes, la CSRD et la CSDDD!
Les lois américaines sont extraterritoriales et imposent des obligations à nos
entreprises. L’Europe doit également utiliser sa force et la puissance de son
marché unique pour faire respecter ses valeurs.
En tant que négociateur pour Renew Europe du paquet omnibus, je ne laisserai
pas les États-Unis faire pression sur nous pour que nous acceptions leurs
politiques.
● Personnalités
centristes
Sarah El Hairy (haut-commissaire à
l’Enfance)
> [Vente de poupées pédopornographiques sur Shein] Faire
condamner ces plateformes est une action. Aller condamner ceux qui ont fabriqué
ces objets est aussi une action, jusqu'à celui qui a décidé de mettre sa carte
bleue pour le recevoir dans sa boîte aux lettres.
> [Vente de poupées pédopornographiques sur Shein] Je veux comprendre qui a autorisé la vente de ces objets, quels sont les processus qui ont été mis en place, pour que ça ne se reproduise pas, qui sont les fournisseurs parce qu’il y a bien des gens qui produisent ces poupées absolument ignobles.
> [Vente de poupées pédopornographiques sur Shein] Une plateforme qui accepte de commercialiser ces objets est d’une certaine manière complice.
> [Vente de poupées pédopornographiques sur Shein] Ce ne sont pas des objets pornographiques, ce sont des objets pédocriminels. Détenir des objets et images pédocriminels tombe sous le coup de la loi.
> [Vente de poupées pédopornographiques sur Shein] Il est inacceptable de laisser des plateformes et des marketplaces commercialiser des objets pédocriminels. On sait que la détention d’images ou d’objets pédocriminels amène à des passages à l’acte.
> [Vente de poupées pédopornographiques sur Shein] Je vais convoquer l’ensemble des grandes plateformes qui vendent en France. Au-delà de Shein , d’autres plateformes usent d’entourloupes pour éviter les poursuites en ne mettant pas les descriptions des objets qu’elles vendent. Ils vont mettre l’image, la photo, mais ils ne mettent pas dans les mots-clés que c’est une poupée sexuelle. lls essaient de nous faire perdre du temps et mettent en danger les enfants.
> [Vente de poupées pédopornographiques sur Shein] Nous devons faire la lumière : quels procédés ont permis la vente de ces objets pédocriminels en ligne ? Qui les achète ? Ces poupées servent d’entraînement avant des passages à l’acte sur des enfants. Rien d’anodin : c’est une menace extrêmement grave pour nos enfants.
> [Vente de poupées pédopornographiques sur Shein] Ces poupées ne sont pas des objets comme les autres. Ce sont des outils de prédation.
> [Vente de poupées pédopornographiques sur Shein] Ces poupées pédocriminelles ne sont pas « juste des objets ». Elles servent de support d’entraînement à des prédateurs avant de s’en prendre aux enfants. C’est ignoble. Les plateformes doivent révéler leurs fournisseurs et acheteurs. La justice est saisie.
> Toutes les 3mn, un enfant est victime de violences sexuelles. Nous devons traquer et sanctionner les détenteurs et les fournisseurs de ces poupées pédocriminelles. Parmi eux, certains côtoient chaque jour des enfants, parfois les leurs dorment dans la chambre d’à côté.
> [Vente de poupées pédopornographiques sur Shein] Il n'y
a pas que Shein, il y en a bien d'autres, nous avons été alertés sur d'autres
cas. (…)
Il y a déjà eu des cas il y a quelques années, sur Amazon par exemple, en 2020.
Des associations avaient déjà porté le sujet devant la justice. La différence,
c’est qu’aujourd’hui, ces poupées ne sont pas des objets pornographiques, mais
pédopornographiques. Ce n’est donc pas légal dans notre pays. C’est comme la
détention d’images pédocriminelles, cela vous envoie devant les tribunaux. Ce
qui change aussi, c’est que, depuis, la loi a été renforcée, nous les traquons
dans le monde numérique et dans le monde réel.
> [Vente de poupées pédopornographiques sur Shein] Je veux remonter jusqu'aux fournisseurs de ces poupées, quel que soit l'endroit dans le monde où ils sont.
> [Vente de poupées pédopornographiques sur Shein] Ce sont des objets qu'utilisent des pédocriminels pour s'entraîner parfois, avant de faire des sévices sur des enfants.
> [Vente de poupées pédopornographiques sur Shein] Des poupées absolument ignobles.
> [Vente de poupées pédopornographiques sur Shein] Il est inacceptable de laisser des plateformes et des marketplaces commercialiser des objets pédocriminels, qui sont ces poupées absolument infâmes et ignobles.
> [Vente de poupées pédopornographiques sur Shein] Ce ne sont pas des objets pornographiques, ce sont des objets pédocriminels.
> [Vente de poupées pédopornographiques sur Shein] Au
quotidien, on traque les pédocriminels partout : contrôle d’honorabilité,
libération de la parole, campagne de sensibilisation.
Nous devons être d’une vigilance folle : on ne peut pas d’un côté protéger
nos enfants partout où ils sont au quotidien et laisser commercialiser des
horreurs comme ça sans qu’il n’y ait de conséquences, ni pour ceux qui les ont
achetés, ni pour ceux qui les ont aidés à la commercialisation.
> [Vente de poupées pédopornographiques sur Shein] Une plateforme qui accepte de commercialiser ces objets est d’une certaine manière complice. Ce ne sont pas des objets anodins.
> [Vente de poupées pédopornographiques sur Shein] Les gens qui ont acheté ces poupées ont utilisé leur carte de crédit, ils se sont fait livrer à leur domicile ou à leur bureau.
> [Vente de poupées pédopornographiques sur Shein] Ce n’est pas simplement retirer les objets, je veux comprendre qui a autorisé la vente, quels sont les process qui ont été mis en place pour que ça ne se reproduise pas et qui sont les fournisseurs qui fabriquent ces objets absolument ignobles.
> [Vente de poupées pédopornographiques sur Shein] Ce combat-là de la lutte contre la pédocriminalité et la protection de nos enfants a vocation à être mondiale.
> [Vente de poupées pédopornographiques sur Shein] Ce qui se passe dans le monde numérique a des conséquences très réelles dans la vie de nos enfants.
> [Vente de poupées pédopornographiques sur Shein] Shein ou une autre plateforme, mon combat sera le même avec la même fermeté.

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