Pourtant c’est bien le président des Etats-Unis qui permet au dictateur du Kremlin de pouvoir agir ainsi.
Tellement obnubilé d’être le faiseur de paix dans ce conflit et avec un tropisme toujours pro-Poutine, il se garde bien de vraiment taper du point sur la table jusqu’à présent.
Et Poutine en profite allègrement en faisant croire qu’il fait des pas vers des négociations et la paix, en décrétant par exemple des trêves qu’il ne respecte même pas.
Mais ce petit jeu cynique et pervers pourrait finalement se retourner contre lui dans la semaine qui vient où Trump a enfin décidé de vraiment sonder ses intentions dans une discussion téléphonique.
Reste que jusqu’à présent, Trump a plutôt été l’allié ou l’idiot utile de Poutine.
La fin de vie assistée et les soins palliatifs sont de retour
au Parlement avec les deux projets de loi qui sont en discussion en ce moment à
l’Assemblée nationale.
Sur ces sujets, les opinions divergent et sont soutenues par des visions
idéologiques qui s’opposent.
C’est évidemment le droit de chacun d’avoir sa propre opinion par rapport à ses
engagements et ses croyances.
Pour autant, il faut rappeler que les dispositions sur la fin de vie contenues
dans le projet de loi qui lui est dédié n’oblige personne mais offre des
possibilités à ceux qui, malades sans rémission et souvent souffrant beaucoup,
de décider de partir en douceur et de s’éviter des douleurs atroces ou une
déchéance physique et/ou mentale.
Il n’y a donc rien d’obligatoire ce qui permet à ceux qui sont contre de ne pas
faire appel à ces dispositifs et ces aides.
D’où le faux débat qui s’est instauré de la part des opposants à ce projet de
loi dans lequel il voudrait interdire à ceux qui n’ont pas la même philosophie
de vie qu’eux d’utiliser à leur seul et unique intérêt personnel de pouvoir en
bénéficier.
Ici, c’est bien le respect de la dignité de chacun qui doit primer et qui doit
être laissée à l’appréciation de la personne impliquée.
Emmanuel Macron est venu à la télévision pour expliquer sa
politique et parler de son action après huit années passées à l’Elysée ainsi
que pour tracer quelques lignes pour le futur.
On a alors assisté à une critique en règle des opposant politiques à cette intervention,
relayée et, plus grave, appuyée par les médias.
Ces derniers, notamment, se sont plaints que le Président de la république n’est
rien à annoncer d’extraordinaire ou de croustillant!
Voilà qui est une drôle de manière de considérer l’information citoyenne…
Car, oui, la parole d’un président, que ce soit Macron ou un autre, est
toujours légitime dans une démocratie lorsque celui-ci vient parler et
expliquer sa politique.
D’autant que personne n’est obligé d’allumer sa télévision!
Les citoyens doivent toujours avoir la possibilité d’entendre leurs
responsables politiques leur dire ce qu’ils font et les éclairer sur leurs
actions en les explicitant.
D’ailleurs, cet exercice est trop souvent biaisé parce que, justement, lorsqu’ils
sont devant les médias, c’est le show et les petites phrases qui sont mis d’abord
en avant.
Ainsi, au-delà de la prestation d’Emmanuel Macron cette semaine sur TF1, rien
ne peut justifier que l’on critique un responsable politique qui vient informer
les citoyens de ce qu’il a fait et de ce qu’il fait.
L’«affaire Bétharram» montre une nouvelle fois que les enfants ne sont pas «rois»
comme l’affirment certains pédiatres et psy réactionnaires mais que leur
protection n’est malheureusement pas assurée comme il le faudrait.
Et quand cela se passe dans le milieu scolaire et plus particulièrement de l’encadrement
dont la mission est de prendre soin des enfants, c’est encore plus inacceptable.
Ce qui est survenue dans cette institution privée catholique est sans l’ombre d’un
doute scandaleux.
Dénoncer des agissements, punir s’il est encore possible ceux qui s’en sont
rendus coupable, faire en sorte que cela ne se reproduise plus jamais ici et
ailleurs, prendre de vraies mesures pour empêcher ces dérapages est un devoir
des représentants du peuple.
En revanche, instrumentaliser cette affaire comme d’autres pour régler des
comptes politiciens et vouloir déstabiliser un gouvernement ou un premier
ministre, voire le régime démocratique, est, non seulement, inadmissible mais
insupportable.
Insupportable parce que c’est utiliser la souffrance des enfants à des fins uniquement
partisans où les enfants et leur bien-être sont le cadet des soucis de ces propagandistes
de bas étage.
Vouloir faire le procès de François Bayrou dans cette affaire où il n’est
aucunement question de son implication dans les violences commises et où aucune
preuve ne montre pour l’instant qu’il a été complice en ne dénonçant pas des
faits dont il aurait eu connaissance, pour uniquement faire tomber son
gouvernement est indigne mais pas la première tentative de LFI pour semer le chaos
pour s’attaquer une nouvelle fois à la démocratie républicaine libérale.
Ce qui évidemment n’empêche pas le premier ministre de venir expliquer ce qu’il
savait ou non devant une commission d’enquête parlementaire et d’être interrogé
par les représentants du peuple pour éclairer ce dernier et savoir si ce qu’il
a fait était juste ou non par rapport à ses connaissances des faits.
Ensuite c’est à la justice d’intervenir si elle estime que cela s’impose et au
peuple de sanctionner politiquement si c’est son opinion.
[Retrouvez chaque semaine ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du Centre en France et dans le monde]
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