samedi 30 juin 2007

Actualités du Centre. Hervé Morin : Notre objectif, c'est de reconstituer l'UDF

Dans une interview au Figaro, le ministre de la défense, Hervé Morin revient sur la création du Nouveau Centre et sur les bruits qui courent sur le manque de moyens financiers de cette nouvelle formation politique dont certains doutent de la vialbilité. « Nous avons des parlementaires, assez de députés pour faire un groupe et de plus en plus de sénateurs, donc nous aurons de quoi développer une formation politique, expliquent l’ancien président du groupe UDF à l’Assemblée nationale. Nous aurons des candidats aux municipales. Les maires, les maires adjoints, les conseillers généraux qui avaient passé des accords avec l'UMP sont nombreux à venir nous rejoindre. » Hervé Morin ajoute que c’est en septembre que « la machine fonctionnera » avec ensuite la réunion d’un « congrès constitutif à la fin de l'année » Pour les créateurs du Nouveau Centre, l’objectif est « de reconstituer l'UDF, qui a été vidée de sa substance en l'espace de dix ans par Bayrou », estime Hervé Morin qui pense que le nouveau parti a la capacité de réunir « d'ici à septembre entre 10 000 et 15 000 adhérents ».
Quant à l’obligation de solidarité vis-à-vis du gouvernement, il affirme : « Nicolas Sarkozy ne nous a rien demandé, et nous n'avons rien signé. Nous sommes libres sur tout. Cela dit, quand on fait les choix qui ont été les nôtres, on ne se tire pas une balle entre les deux yeux en se déjugeant six mois plus tard ! Nous avons une obligation de loyauté dans la majorité ». Une majorité dont il estime qu’elle devra voter trois des principales propositions de l’UDF pendant la campagne présidentielle : « La rénovation des institutions, qu'on a fait inscrire dans la plate-forme législative commune de l'UMP, avec notamment l'introduction d'une dose de proportionnelle à l'Assemblée nationale et au Sénat. Pour les législatives, je suis favorable à un système à l'allemande, moitié majoritaire, moitié proportionnel, avec une liste nationale. Nous tenons aussi à la création d'un Small Business Act à la française et à l'inscription dans une loi organique de l'interdiction d'élaborer des budgets en déficit de fonctionnement ».

vendredi 29 juin 2007

Une Semaine en Centrisme. Présidentielles et législatives 2007 : un échec du Centrisme

On pourrait croire à une victoire. Avec les presque 19 % des voix au premier tour de la présidentielle de son candidat, le Centre semblait soudainement ressuscité après la léthargie de 2002 (mauvais score du même candidat) mais dans le droit fil de la renaissance des régionales et des européennes où l’UDF avait dépassé largement la barre de 10 %. Et puis, patatras. Les élections législatives ont été un grave échec pour le Centre au-delà même des résultats des formations politiques qui prétendent l’incarner. Cependant, une analyse affinée des élections présidentielles, malgré le bon score de François Bayrou, révèle déjà l’échec qui éclatera après les législatives. Car, au-delà de la divine surprise des 18,57 % du leader de l’UDF, le Centrisme se retrouve plus faible après qu’avant ce long épisode électoral puisqu’il a du, pour « faire du chiffre », se positionner sur la gauche (et non pas le centre gauche), faire du populisme et attaquer de façon outrancière un candidat, celui de la droite, le tout sans aucun programme structuré, trois actions qui sont contraires aux traditions du Centre qui est respect, équilibre et consensus. Le Centrisme se retrouve également divisé et ses électeurs dans un flou qui n’augure rien de bon. Ainsi, la plupart d’entre eux ont voté pour la gauche au second tour des législatives au nom du « pluralisme ».
Pourquoi en est-on arrivé là ? L’analyse de François Bayrou était simple. Pour espérer exister dans un système qui devient de plus en plus bipartisan, le Centre doit être visible et cette visibilité passe par l’autonomie. Une autonomie qui lui permet également de se présenter aux présidentielles comme un candidat « libre » et, surtout, comme un candidat qui veut être élu et non un « supplétif » de la droite d’où sa volonté de ne jamais répondre à la question du désistement. Pour parvenir à faire exister le Centre mais, avant tout, à jouer sa carte personnelle, la stratégie de François Bayrou était de provoquer un big bang en gagnant l’élection présidentielle pour espérer faire imploser les lignes politiques et être en mesure de gagner les élections législatives. Le risque était également énorme : en cas d’échec c’était l’avenir politique de François Bayrou qui était en jeu mais, plus important, l’avenir du Centre tout court. Une stratégie donc logique mais pas réaliste dès le départ car aucun signe ne montrait qu’il pouvait être là au second tour et, a fortiori, gagner les élections. Il aurait fallu une situation politique particulièrement explosive qui ne s’est pas produite et que François Bayrou, en jetant de l’huile sur le feu en attaquant durement Nicolas Sarkozy, a tenté de manière irresponsable de provoquer. Heureusement, ce scénario, pour le bien du pays, ne s’est pas produit. Néanmoins, il convient de se demander si la stratégie de l’autonomie et de la surexposition médiatique n’était pas la seule qui évite au Centre de se faire totalement laminer. Si, et nous croyons que c’était sans doute le cas (sauf dans ses modalités populistes retenues et son positionnement à gauche), la grave erreur a été que cette stratégie n’a pas été pas mise en œuvre intelligemment conduisant inévitablement à l’échec, honorable d’abord aux présidentielles puis cuisant ensuite aux législatives et peut-être total après dans les mois qui viennent. De même, aucune sortie par le haut n’était prévue en cas de défaite. A force d’affirmer qu’il serait élu Président de la république, François Bayrou a fini par y croire dur comme fer et a refusé, même pour lui-même, d’envisager une solution politique d’après défaite. Ce que le Centre risque de payer cher.




jeudi 28 juin 2007

Actualités du Centre. Exclusif - UDF : une refondation se prépare sans François Bayrou

A l’intérieur et à l’extérieur de l’UDF, de nombreux centristes dont la majorité des députés et sénateurs s’activent en coulisses afin que les différents membres de la famille centriste éparpillés pour l’instant se réunissent à nouveau dans un parti unique. Ce parti serait… l’UDF ! Une volonté d’union et de marginalisation de l’opération MoDem qu’a confirmée sur la chaîne LCI le député d’Ille-et-Vilaine, Thierry Benoît, élu « UDF et non Mouvement démocrate » et positionné au « centre droit » comme tient à le préciser ce proche du sénateur Jean Arthuis, père de la TVA sociale. Selon nos informations, les députés du Nouveau Centre verraient d’un bon œil cette réunification d’autant qu’ils n’ont pu obtenir les financements qui leur permettraient de faire vivre correctement leur nouveau parti politique. Les « réunionistes » sont conscients que le principal obstacle qui empêche pour l’instant toute réunification de la famille centriste s’appelle… François Bayrou ! 
Pour eux, les deux artisans principaux de l’implosion du Centre sont le président du parti et sa principale conseillère, Marielle de Sarnez, qui, pensent-ils, doivent être écartés, ce qui posera sans doute un sérieux problème. Ils critiquent leur pouvoir sans partage, l’absence totale de démocratie et de débat à l’intérieur en contradiction totale avec ses prises de position d’ « union nationale » pendant la campagne présidentielle, la stratégie suicidaire de la fondation d’un Mouvement démocrate ancré à gauche. Selon les mêmes, François Bayrou a totalement gâché son résultat à l’élection présidentielle, pris par un soudain vertige de puissance qui s’est retourné contre lui avec sa stratégie du « ni-ni » qui penchait en réalité vers la gauche et sa volonté de fonder un « parti social-démocrate » comme il l’a déclaré à plusieurs reprises. Les semaines et les mois qui viennent devraient en tout cas voir les lignes bouger dans le Centrisme.


Actualités du Centre. La déclaration politique du groupe Nouveau Centre (NC) à l’Assemblée nationale

Unis au cœur de la vie politique française, les députés soussignés constituent un groupe parlementaire dénommé Nouveau centre. 
Partenaires loyaux de la majorité présidentielle née le 6 mai 2007, ils apportent leur soutien au Président de la République dans sa volonté de rassembler au-delà des clivages traditionnels et de mettre en place les réformes profondes dont le pays a besoin. Ils sont déterminés à exercer leur liberté de parole et à être force de propositions au sein de la majorité, pour mener à bien le redressement du pays. Ils auront à cœur de défendre les aspirations et les préoccupations des Françaises et des Français et de se faire leur porte-parole auprès du gouvernement à l’Assemblée nationale. 
Les députés du groupe Nouveau centre entendent agir pour construire une démocratie moderne et affirment leur attachement aux idées et aux valeurs sociales, libérales et européennes. 
Ils souhaitent réconcilier l’économie et la solidarité. Dans un monde confronté à la mondialisation, seule une économie de marché performante, fondée sur le travail et l’innovation, permettra de développer l’emploi et de créer les richesses que l’on pourra redistribuer pour mettre en œuvre la nécessaire solidarité. Seule l’attention portée aux plus faibles de la société assure l’équilibre de cette économie. En redonnant aux Français le goût d’entreprendre, en revalorisant le travail, en diminuant les charges sociales, en développant la recherche, on redonnera à la France les moyens d’une croissance dynamique. 
Ils entendent également contribuer à moderniser notre vie politique. Il est temps de faire respirer notre démocratie, de redonner du sens à nos institutions, qu’il s’agisse de la restauration du rôle du Parlement, de la garantie d’un Etat impartial, de la promotion de la société civile, d’une plus juste représentation des forces politiques au Parlement. 
Les députés du groupe Nouveau centre souhaitent une gestion budgétaire saine et responsable, visant à réduire la dette et équilibrer le budget de fonctionnement de l'Etat. Pour assurer la croissance de la France et pour l’avenir de nos enfants, l’assainissement des finances publiques est pour nous une priorité. 
Autre priorité absolue du pays, l’école, avec un objectif : réduire l’échec scolaire et faire de l’école un lieu d’excellence pour tous. Des parcours de formation et d’apprentissage mieux adaptés aux élèves permettront de valoriser toutes les voies de réussite. C’est une nouvelle relation de confiance qui doit s’instaurer entre les enseignants, les parents d’élèves et la Nation.
Les députés du groupe Nouveau centre sont profondément conscients de la nécessité d’agir concrètement pour préserver l’environnement. Porte-parole des droits de l’Homme, la France doit aussi devenir le porte-parole des droits des générations futures. Ils souhaitent la fixation d’objectifs clairs en promouvant une économie et une société responsables sur le plan environnemental. 
Les députés du groupe Nouveau centre sont, de cœur et de raison, profondément Européens et convaincus que la France a besoin d’Europe, pour défendre notre modèle de société et notre prospérité, pour peser sur le monde. L’urgence est aujourd’hui de donner à l’Europe les moyens de fonctionner démocratiquement à 27, ce qui passe par la rédaction rapide d’un nouveau traité répondant aux attentes des peuples de l’Union. 
Enfin, les députés du groupe Nouveau centre veulent répondre aux attentes des Français qui ont le sentiment d’être les « oubliés du progrès » et doutent de la capacité des politiques à résoudre les problèmes du pays. En rejetant une manière trop lointaine de faire de la politique, en menant jusqu’au bout les réformes nécessaires, en disant la vérité aux Français, ils veulent leur redonner l’espoir, pour que la France redevienne un modèle.
Groupe du Nouveau Centre (20 membres) 
M. Jean-Pierre Abelin, M. Christian Blanc, M. Charles de Courson, M. Stéphane Demilly, M. Francis Hillmeyer, M. Michel Hunault, M. Olivier Jardé, M. Yvan Lachaud, M. Jean-Christophe Lagarde, M. Maurice Leroy, M. Claude Leteurtre, M. Hervé Morin, M. Nicolas Perruchot, M. Jean-Luc Préel, M. François Rochebloine, M. Rudy Salles, M. André Santini, M. François Sauvadet, M. Francis Vercamer et M. Philippe Vigier. 
Le président du groupe :
François Sauvadet 
Apparentés aux termes de l'article 19 du Règlement (3) 
M. Abdoulatifou Aly, M. Jean Dionis du Séjour, M. Philippe Folliot.

mercredi 27 juin 2007

Actualités du Centre. Grande Bretagne- Gordon Brown devrait « gauchiser » la politique de Tony Blair

Après avoir oeuvré pendant dix ans au redressement économique de la Grande-Bretagne, Gordon Brown succède à Tony Blair au 10, Downing Street. Cet Ecossais austère de 56 ans, qui a promis d'être toujours « du côté du peuple », estime que Londres a commis des « erreurs » en Irak et devrait faire rentrer une bonne partie des 5.500 soldats encore déployés dans ce pays. « L'un de mes premiers actes de Premier ministre sera de rétablir le pouvoir du Parlement afin de rétablir la confiance dans la démocratie britannique », a promis le chancelier de l'Echiquier avant d'être nommé en mai à la tête du Parti travailliste. Gordon Brown a ainsi dit vouloir s'éloigner du « style sofa » du gouvernement sortant, quand les décisions clé se prenaient sur les confortables canapés de Downing Street plutôt que sur les bancs de cuir de la Chambre des Communes. Il entend aussi de regarder au-delà des rangs du Labour pour former son équipe et va tenter d'ouvrir son gouvernement à l'opposition un peu à la manière de Nicolas Sarkozy en France. En matière de politique intérieure, Gordon Brown souhaite réorganiser le système éducatif, améliorer la santé publique, obtenir le feu vert pour la construction de centrales nucléaire de nouvelle génération. Alors que les jeunes Britanniques sont exclus du marché de l'immobilier par la flambée des prix, il a promis un vaste programme de construction de logements. Certes moins charismatique que son ami et rival Tony Blair, le nouveau Premier ministre a semble-t-il favorisé un rebond des travaillistes dans l'opinion, qui repassent devant les conservateurs pour la première fois depuis octobre. Un « effet Brown » se fait ainsi sentir, selon un sondage publié le week-end dernier, qui crédite le Labour de 39% des intentions de vote, contre 36% au Parti conservateur dirigé par le dynamique David Cameron (échantillon de 1.970 interrogées du 14 au 20 juin; marge d'erreur de plus ou moins 2%). Une bonne nouvelle pour le nouveau Premier ministre qui devra défendre son poste lors des élections générales qu'il devra convoquer avant juin 2010.

Actualités du Centre. Grande Bretagne - Le départ de Tony Blair, le « centriste »

Le Premier ministre britannique, Tony Blair, cède aujourd’hui sa place au ministre de l’économie Gordon Brown. M. Blair qui est demeuré au pouvoir dix ans et qui a gagné trois élections législatives à la tête du « New Labour » restera aussi comme le premier ministre qui a rénové la gauche de son pays. Certains estiment qu’il la tellement rénové qu’il est passé d’une politique de centre gauche à son arrivée au pouvoir à une politique de droite à la fin de son mandat ! Reste que Tony Blair apparaît plus comme un homme du Centre, lui qui a repris à son compte les analyses du sociologue anglais Anthony Giddens sur la modernité et qui s’est positionné sur un registre identique à celui de Bill Clinton aux Etats-Unis et à sa « Third Way », cette troisième voie entre la gauche et le droite. Pour des analystes politiques, la révolution blairiste devrait toucher le Parti travailliste en profondeur d’autant qu’il en a fait un parti de collecte de fonds à la mode américaine plutôt que comme un parti de masse dépendant financièrement des syndicats comme c’était le cas jusqu’à sa rénovation dans les années 80. Tony Blair a ainsi compris que les élections législatives se gagnaient dans les circonscriptions « marginales », celles où les classes moyennes et les classes moyennes aisées étaient majoritaires. Ainsi, sans renier les buts sociaux du Parti travailliste, il a présenté un programme de consensus axé sur la modernisation de la société britannique, la sécurité, l’ouverture à la mondialisation. Cependant, pendant le temps qu’il a passé à la tête du gouvernement, le nombre de fonctionnaire a été augmenté et les services publics ont été rénovés.

Actualités du Centre. Italie- L’ex-communiste Walter Veltroni candidat pour la présidence du nouveau parti de centre gauche, le Parti démocrate

Le maire de Rome Walter Veltroni se lance mercredi à la conquête de la gauche italienne en faisant acte de candidature pour diriger le nouveau Parti démocrate lors d'un discours très attendu à Turin, dans le nord du pays que la gauche espère reconquérir. La presse italienne faisait ses gros titres sur ce qu'elle a baptisé le « Veltroni Day », la journée particulière du maire de Rome (51 ans), qui verra cet homme de consensus, très populaire et attaché aux symboles, se lancer dans la course à la présidence du nouveau parti. Fruit de la fusion entre les Démocrates de gauche (DS), dont Veltroni est l'un des responsables, et les catholiques de la Marguerite, la nouvelle formation qui porte les espoirs d'un centre-gauche usé par un an de pouvoir doit voir le jour à l'automne. Le discours que doit prononcer Veltroni devant des élus de gauche et des militants de son parti, doit être retransmis en direct par plusieurs chaînes de télévision. Il pourra être suivi sur deux écrans géants à l'extérieur par le public, la salle ne comptant que 400 places. La ville de Turin, berceau des usines Fiat, a été choisie à dessein pour symboliser le désir de la gauche de reconquérir le Nord, poumon économique du pays et centre des affaires, qui a tourné le dos au gouvernement Prodi, accusé d'augmenter les impôts et de ne pas soutenir suffisamment les petites entreprises. Les résultats des dernières élections locales en juin ont encore confirmé cette coupure du pays en deux. « Le temps de rêves est terminé, il fait des réponses concrètes », a déclaré mardi Walter Veltroni, ex-communiste et maire de Rome depuis 2001, levant un coin de voile sur son discours où il doit présenter sa « vision » de l'Italie. « Ce serait une bonne chose que le Veltroni rêveur cède la place pour un temps au Veltroni pragmatique » qui va entamer depuis Turin « sa route vers le palais Chigi (siège du gouvernement) », soulignait mercredi le quotidien des affaires Il Sole-24 Ore. L'actuel locataire, Romano Prodi (67 ans) a donné sa bénédiction mardi soir à un homme « qui va apporter de l'enthousiasme », souhaitant toutefois qu'il ne soit pas le seul candidat aux primaires du Parti démocrate (PD) prévues le 14 octobre. Alors qu'une grande partie de la presse italienne voit dans la candidature de Veltroni le début de l'après-Prodi, le président du Conseil a rejeté cette idée, assurant qu' « un gouvernement fort a besoin d'un parti fort qui le soutienne ». Prodi « tente de faire front à la naissance du PD, sans être balayé ni tomber aux oubliettes », soulignait dans un éditorial le Corriere della Sera, le plus gros tirage, évoquant le risque d'une « collision » future entre le nouveau parti et le gouvernement. Alors que le centre-gauche est au plus bas dans les sondages, les experts ont évalué à 10 points « l'effet Veltroni » sur le nouveau parti dont le soutien passerait de 23/24 % à 34/35 % des électeurs, de quoi alimenter les spéculations sur un avancement des législatives prévues en 2011 pour sauver la gauche italienne d'un désastre.

mardi 26 juin 2007

Actualités du Centre. Assemblée nationale : le Nouveau Centre constitue un groupe de 23 députés ; les députés du Mouvement démocrate siègent sur les bancs des non-inscrits

L'Assemblée nationale issue des élections des 10 et 17 juin comporte quatre groupes : l'UMP, qui détient à lui seul la majorité absolue, le groupe socialiste, radical, citoyen et apparentés (SRC) le Nouveau centre (NC) et la Gauche démocrate et républicaine (GDR). Le groupe UMP présidé par Jean-François Copé rassemble 320 députés, dont six apparentés, soit plus que la majorité absolue qui est de 289. Celui du Nouveau centre, présidé par François Sauvadet et constitué de centristes ayant quitté l'UDF de François Bayrou pour rallier la majorité présidentielle, comprend 23 députés, dont trois apparentés. Le groupe socialiste, radical, citoyen et apparentés, présidé par Jean-Marc Ayrault, rassemble 204 députés dont 190 socialistes, un MRC (Mouvement républicain et citoyen), sept radicaux de gauche, cinq divers gauche et un apparenté administratif, le nouvel élu de Wallis et Futuna. Le groupe Gauche démocrate (et non pas démocratique comme initialement annoncé) et républicaine (GDR) réunit 24 députés dont les quinze communistes, deux apparentés, quatre Verts, deux élus divers gauche de l'outre-mer ainsi que Maxime Gremetz, dissident du PCF. Ce groupe sera présidé pendant les vingt premiers mois par le communiste Jean-Claude Sandrier qui laissera ensuite son poste à un élu de l'outre-mer puis à un Vert. Alain Bocquet, qui présidait le groupe communiste et républicain (PCR) durant la dernière législature, a été nommé porte-parole de la composante communiste et républicaine du groupe GDR. Il y a six députés non-inscrits parmi lesquels François Bayrou, président de l'UDF-MoDem, et ses amis dont Jean Lassalle.

Actualités du Centre. Belgique- Gouvernement : vers une coalition droite – centre droit

Le chef de file des démocrates-chrétiens flamands, Yves Leterme, favori pour succéder au libéral Guy Verhofstadt comme Premier ministre belge, va quitter mercredi ses fonctions à la tête de la région de Flandre, a-t-on appris mardi auprès de son parti, le CDV (Droite). « M. Leterme va annoncer aujourd'hui sa démission de son poste de ministre-président de Flandre (nord) mais elle ne deviendra officielle que demain, lorsqu'il la présentera au parlement flamand », a indiqué à l'AFP le porte-parole du CDV, Peter Poulussen. C'est devant la direction du CDV et son groupe parlementaire à l'assemblée de Flandre que l'homme fort du parti, sorti grand vainqueur des élections fédérales du 10 juin avec 30 sièges et élu lui-même au sénat belge, devait annoncer sa décision mardi soir. M. Leterme se rend ainsi disponible pour être pressenti pour le poste de Premier ministre, a dit M. Poulussen, soulignant cependant qu'il appartenait au roi Albert II de nommer le « formateur » du prochain gouvernement. Il faudra d'abord que Didier Reynders, le chef du parti libéral francophone, le Mouvement réformateur (MR / Centre droit), ait conclu sa mission exploratoire d'"information" que le roi des Belges lui a confiée et qui devrait se terminer en fin de semaine. Selon M. Poulussen, le moment est venu « d'accélérer le processus ». 
Le CDV et ses alliés nationalistes flamands du NVA aspirent à une réforme des institutions fédérales donnant plus de pouvoirs aux régions. La question risque de compliquer la formation d'un gouvernement qui pourrait prendre des semaines et même déboucher sur un blocage. Lors des consultations menées par M. Reynders, les partis de la Communauté française de Belgique, qui regroupe Bruxelles et la Wallonie (sud), et doivent être représentés à parité au sein de tout gouvernement fédéral, se sont en effet montrés unanimement hostiles à une telle réforme. Un gouvernement de coalition dite "orange-bleue", associant les partis démocrates-chrétiens et libéraux des communautés néerlandophone et francophone du pays, qui détiendraient une large majorité avec 81 sièges sur 150 à la Chambre des Représentants, est toujours considéré comme le plus probable. Mais une majorité parlementaire des deux tiers est requise pour la réforme de l'Etat que veut le CDV. Or l'appui des deux partis socialistes, qui totalisent 34 sièges, ou au moins de l'un des deux, est mathématiquement indispensable. En même temps que M. Leterme, la ministre de la Santé de Flandre, Inge Vervotte, élue député fédéral à Anvers, présentera sa démission mercredi, se libérant aussi pour accéder éventuellement au gouvernement fédéral. Le successeur de M. Leterme à la tête de Flandre, sera en toute logique le candidat du CDV, le ministre régional des Travaux publics Kris Peeters.


lundi 25 juin 2007

Actualités du Centre. Grande-Bretagne - Gordon Brown, successeur de Tony Blair a tenté de convaincre les libéraux-démocrates (centre gauche) de se rallier à sa majorité

Par Phil Hazlewood(AFP)
Gordon Brown a promis de « relever le défi du changement » alors qu'il succèdera à Tony Blair comme Premier ministre britannique le 27 juin, et a insisté sur sa volonté de redonner une « âme » au parti travailliste, après en être devenu officiellement le nouveau leader. M. Brown, ministre des Finances depuis dix ans, et qui était seul candidat pour succéder à Tony Blair à la tête du parti, a également promis de tirer les leçons des erreurs en Irak, insistant sur la nécessité d'une « réponse multilatérale forte » avec l'Europe et les Etats-Unis, face aux défis sécuritaires. En Irak, en Afghanistan et au Proche-Orient, « nous respecterons nos obligations internationales », a déclaré M. Brown, qui a exclu un retrait rapide des troupes britanniques d'Irak. Mais « nous tirerons les leçons qui doivent l'être », a-t-il ajouté, après avoir été intronisé nouveau chef du Labour en remplacement de M. Blair, lors d'une conférence extraordinaire du Labour à Manchester (nord-ouest). Cette conférence a également vu la secrétaire d'Etat à la justice Harriet Harman élue numéro 2 du parti, en remplacement de John Prescott, démissionnaire. « C'est avec humilité et fierté, et avec un grand sens du devoir que j'accepte le privilège et la grande responsabilité de diriger notre parti et changer notre pays », a déclaré Gordon Brown, 56 ans, après que Tony Blair, qui dirigeait le parti depuis 1994, l'eut officiellement présenté comme le « nouveau leader du parti travailliste ». « Cette semaine, je formerai un nouveau gouvernement avec de nouvelles priorités pour répondre aux défis de 2007 et au-delà », a ajouté M. Brown sous les applaudissements. « J'essayerai de justifier chaque jour et dans chacune de mes actions la confiance que vous avez placée en moi », a-t-il ajouté. Il a fixé comme priorités de son gouvernement l'éducation, le logement (au coût très élevé au Royaume-Uni) et la santé. Et ce fils de pasteur écossais, moins charismatique que Tony Blair, a insisté sur ses valeurs morales. « Le parti que je dirige doit avoir plus que des programmes, nous devons avoir une âme », a-t-il ajouté. En tant que chef du parti majoritaire à la Chambre des communes, Gordon Brown deviendra automatiquement Premier ministre, sans élections législatives, lorsque M. Blair présentera sa démission le 27 juin. M. Blair, 54 ans, Premier ministre depuis dix ans, a décidé de partir à la moitié de son troisième mandat. Pour M. Brown, c'est la fin d'une longue et patiente attente: il attendait depuis des années de succéder à Tony Blair avec lequel il a des relations difficiles, après avoir été avec lui l'artisan de le renaissance du Labour et du retour des travaillistes au pouvoir en 1997. Mais l'animosité entre les deux hommes n'était pas visible dimanche: Gordon Brown a remercié Tony Blair pour la façon dont il a dirigé le pays pendant dix ans et Tony Blair a salué en lui un futur « grand Premier ministre ». Les experts n'attendent pas de changement majeur de la politique britannique une fois que Gordon Brown sera au pouvoir. Il a lancé un appel à tous ceux qui veulent « changer les vieilles politiques » pour qu'ils rejoignent le Labour. Mais ses tentatives d'ouverture cette semaine en direction des libéraux-démocrates, le deuxième parti d'opposition, ont été sèchement refusées. L'imminence de l'arrivée au pouvoir de M. Brown lui a en tout cas permis une remontée dans les sondages où il était systématiquement devancé depuis des mois par le conservateur David Cameron, 40 ans, son adversaire probable pour les élections attendues en 2009. Le futur Premier ministre britannique n'a d'ailleurs pas perdu de temps pour nommer l'actuel secrétaire aux Transports, Douglas Alexander, responsable des élections pour le parti travailliste, ce qui a immédiatement déclenché des rumeurs sur une anticipation à l'année prochaine des élections législatives. « Mon travail maintenant est d'être prêt dès que le Premier ministre donnera le coup d'envoi », a souligné M. Alexander. 40% des Britanniques jugent que M. Brown est le « Premier ministre le plus compétent », contre 22% pour David Cameron, dans un sondage publié par The Observer. De la même façon, le Labour est repassé devant les Tories dans les intentions de vote, à 39% contre 36% pour les conservateurs.

dimanche 24 juin 2007

Actualités du Centre. Etats-Unis- Arnold Schwarzenegger « impatient » d’en « savoir plus » sur le « consensus » à la mode Sarkozy

Le gouverneur de Californie Arnold Schwarzenegger s'envole vers l'Europe pour une tournée consacrée à l'environnement lors de laquelle il rencontrera le président Nicolas Sarkozy et le Premier ministre britannique Tony Blair. L'ancien acteur, engagé dans la lutte contre le réchauffement climatique, sera reçu lundi à l'Elysée à 18h par le chef de l'Etat pour une visite de préparation à une mission à l'échelle européenne. « Comme vous le savez, les Etats-Unis ne se sont pas associés aux objectifs de l'Union européenne et du G-8 pour l'environnement, donc ce que je veux faire en tant que gouverneur d'un Etat c'est dire 'nous voulons nous associer à eux, nous voulons travailler avec eux' », a déclaré Arnold Schwarzenegger dans un communiqué diffusé jeudi. Il a également salué en Nicolas Sarkozy un dirigeant novateur. « Je suis impatient de rencontrer le président et d'en savoir plus sur son style de gouvernance, qui va au-delà des lignes de partis pour obtenir le consensus", a-t-il affirmé. Après cette halte à Paris, le gouverneur de Californie rendra visite mardi à Tony Blair, qui quittera officiellement ses fonctions de Premier ministre le lendemain. Cette rencontre fera suite à la visite de Tony Blair en Californie l'été dernier, lors de laquelle il avait annoncé la mise en place d'une coopération transatlantique destinée à réduire les émissions de gaz à effet de serre.

samedi 23 juin 2007

Actualités du Centre. Etats-Unis - Bill Clinton ne pense pas qu’il soit utile qu’il s’investisse plus dans la campagne présidentielle de sa femme

L'ancien président américain Bill Clinton a déclaré que sa participation à un clip humoristique réalisé pour son épouse ne signifie pas qu'il a l'intention d'intensifier son rôle auprès d'Hillary Rodham Clinton dans la course à la maison blanche. Le clip utilisé par la sénatrice pour lancer son hymne de campagne a remporté cette semaine un vif succès sur le site internet YouTube. L'ancien président, qui s'exprimait lors d'une réunion de la Clinton Foundation, a expliqué qu'il participait déjà à certains événements avec son épouse mais qu'il n'avait pas l'intention d'en faire davantage. « Je ne prévois pas de faire beaucoup (...) cette année, et je ne pense pas que ce soit utile. Je veux que les gens apprennent à connaître Hillary. Mais lorsque c'est opportun, comme à l'occasion d'une fête, par exemple le 4 juillet (jour de la fête nationale américaine), cela a semblé une bonne chose » de l'accompagner, a dit Bill Clinton. Le voyage qu'il a l'intention de faire prochainement avec son épouse dans l'Iowa et le New Hampshire est l'exception qui confirme ma règle. « C'est le seul moyen pour nous d'être ensemble le week-end du 4 juillet. Elle fera seule la plus grande partie de sa campagne cette année et probablement l'an prochain », a assuré l'ancien président.

mercredi 20 juin 2007

Actualités du Centre. Etats-Unis - Michael Bloomberg démissionne du Parti républicain en vue de se présenter en tant que centriste indépendant aux élections présidentielles

Le très populaire maire de New York, le milliardaire Michael Bloomberg, a décidé de démissionner du Parti républicain, mardi 19 juin, dans l’optique de se présenter aux élections présidentielles américaines de 2008 en tant qu’indépendant et en se positionnant au centre de l’échiquier politique. Ce modéré du Parti républicain estime en effet que le Parti démocrate est en train de se gauchiser avec Hillary Clinton et Barack Obama et le Parti républicain de se droitiser avec Fred Thompson et Mitt Romney. Ceci libère donc un espace au centre, là où le maire de New York se positionne depuis toujours, gérant en tant que républicain une ville nettement démocrate comme le fit en son temps Rudy Giuliani, en tête des candidats républicains à la présidentielle. Ancien PDG milliardaire, Michael Bloomberg, qui fut longtemps démocrate avant de rallier le parti républicain pour sa première participation à une élection municipale, a affirmé mardi que ce revirement ne signifiait pas qu'il se présentait à l'élection présidentielle. « Bien que mes projets n'ont pas changé pour l'avenir, je crois que cela est plus conforme à la façon dont j'ai dirigé et dont je continuerai à diriger notre ville » a-t-il expliqué dans un communiqué. Malgré sa prudence dans l'évocation de ses aspirations réelles, cette décision du maire de New York alimente les spéculations sur son rôle dans la future élection présidentielle, à laquelle il est en mesure de se présenter contre les candidats investis par les partis républicains et démocrates dans le cadre d'un troisième parti légitime et bien financé. La fortune de M. Bloomberg, estimée à plus de 5 milliards de dollars (3,73 milliards d'euros), pourrait parfaitement financer une candidature à la Maison Blanche, à l'image de l'homme d'affaires texan Ross Perot en 1992. Michael Bloomberg a dépensé plus de 155 millions de dollars (115,65 millions d'euros) pour ses deux campagnes municipales. A 65 ans, le maire de New York semble vouloir se donner une stature présidentielle en multipliant les voyages hors des frontières de son Etat -dont une visite dans le New Hampshire le week-end dernier-, en s'intéressant de près aux problèmes nationaux et en critiquant régulièrement la politique partisane qui règne à Washington. Il sillonne les Etats-Unis et s'est rendu dans 20 villes en 18 mois, a recensé le New York Post. Il a effectué lundi un déplacement en Californie, où il a prononcé des discours à San Francisco et à Los Angeles. 
Bloomberg, fondateur milliardaire du groupe d'informations financières éponyme, était démocrate avant de rejoindre le Parti républicain pour se présenter à la mairie de New York en 2001. Il a été réélu en tant que républicain en 2005 et ne peut solliciter un troisième mandat en 2009. Dans sa gestion municipale, il s'est montré conservateur dans le domaine fiscal et économique et libéral sur les questions de société comme le contrôle des armes à feu, le mariage homosexuel ainsi que sur l'environnement. Malgré ses démentis, Bloomberg n'est pas parvenu à étouffer les rumeurs sur une éventuelle candidature présidentielle en tant qu'indépendant. Depuis plus d'un siècle que le système bipartite, entre républicains et démocrates, domine la vie politique aux Etats-Unis, les Américains n'ont jamais élu de président issu d'une troisième tendance. Ross Perot a pesé sur les campagnes de 1992 et 1996 et Ralph Nader semble avoir influé sur la courte victoire de George Bush en 2000 au détriment d'Al Gore. Les experts se divisent sur les conséquences d'une éventuelle candidature Bloomberg. Certains pensent qu'il prendrait des voix aux républicains, d'autres aux démocrates. 
« Nous sommes désolés d'apprendre sa décision », a réagi Tracey Schmitt, porte-parole du Comité national républicain, à l'annonce de Bloomberg. Côté démocrate, l'éventuelle candidature du maire de New York est prise au sérieux. « C'est énorme. Il pourrait être le grain de sable qui dérègle toute la machine », a déclaré Donna Brazile, stratège politique du Parti démocrate et ancienne directrice de campagne d'Al Gore. "Il y a beaucoup de mécontentement vis-à-vis du système bipartite. » Citant des sources proches de Bloomberg, la chaîne de télévision NBC rapporte que le maire de New York se place dans la situation d'un possible candidat indépendant et qu'il prendra une décision au début de l'année 2008, en fonction des candidats des deux grands partis et du ton général de la campagne. « Il pense que les démocrates penchent trop à gauche, que les républicains penchent trop à droite. Il y a un vaste espace disponible au centre. Il est prêt à dépenser 500 millions de dollars de sa fortune personnelle (...) mais il ne veut pas être un empêcheur de tourner en rond », a rapporté NBC. Pour les politologues interrogés par Reuters, Bloomberg a beau avoir l'argent, la notoriété et l'expérience, les conditions politiques devront être parfaites s'il veut espérer être élu à la Maison blanche en novembre 2008. Il doit d'abord compter sur un profond désaveu des candidats choisis par les deux partis, remarque Hank Sheinkopf, stratège politique démocrate. C'est peut-être déjà le cas, prévient Sandy Maisel, directeur du Centre Goldfarb des Affaires publiques au Colby College, dans le Maine. Quel que soit le candidat républicain, il succédera à l'actuel président George Bush dont la cote de popularité est au plus bas. Côté démocrate, la sénatrice Hillary Rodham Clinton, favorite pour l'investiture, suscite des sentiments tranchés. En outre, aucun des deux partis n'a trouvé le moyen de mettre fin à la guerre en Irak, résume cet expert. « Toute personne disposant des fonds dont jouit Bloomberg et qui serait prête à les dépenser pourrait jouer un rôle si elle bénéficie de bonnes circonstances, et il bénéficie de bonnes circonstances », assure Maisel. D'autres ne partagent pas cet avis car des recherches montrent la fidélité partisane des électeurs, même mécontents. « L'identification au parti est très, très forte », juge Lawrence Jacobs, directeur du Centre d'études politique et de gouvernement de l'Université du Minnesota.



mardi 19 juin 2007

Actualités du Centre. Gouvernement : entrée d’André Santini et de Valérie Létard du Nouveau Centre ainsi que de Jean-Marie Bockel, « blairiste » du Parti socialiste ; Jean-Louis Borloo, ministre d’Etat et numéro deux du gouvernement

Voici la composition du nouveau gouvernement de François Fillon présenté mardi 19 juin:
- Jean-Louis BORLOO, ministre d'Etat, ministre de l'écologie, du développement et de l'aménagement durables
- Michèle ALLIOT-MARIE, ministre de l'intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales
- Bernard KOUCHNER, ministre des affaires étrangères et européennes
- Christine LAGARDE, ministre de l'économie, des finances et de l'emploi
- Brice HORTEFEUX, ministre de l'immigration, de l'intégration, de l'identité nationale et du codéveloppement
- Rachida DATI, garde des sceaux, ministre de la justice
- Michel BARNIER, ministre de l'agriculture et de la pêche
- Xavier BERTRAND, ministre du travail, des relations sociales et de la solidarité
- Xavier DARCOS, ministre de l'éducation nationale
- Valérie PECRESSE, ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche
- Hervé MORIN, ministre de la défense
- Roselyne BACHELOT-NARQUIN, ministre de la santé, de la jeunesse et des sports
- Christine BOUTIN, ministre du logement et de la ville
- Christine ALBANEL, ministre de la culture et de la communication
- Eric WOERTH, ministre du budget, des comptes publics et de la fonction publique
- Roger KAROUTCHI, secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre, chargé des relations avec le Parlement
- Jean-Pierre JOUYET, secrétaire d'Etat auprès du ministre des affaires étrangères et européennes, chargé des affaires européennes
- Laurent WAUQUIEZ, secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre, porte-parole du Gouvernement
- Eric BESSON, secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre, chargé de la prospective et de l'évaluation des politiques publiques
- Valérie LETARD, secrétaire d'Etat auprès du ministre du travail, des relations sociales et de la solidarité, chargée de la solidarité
- Dominique BUSSEREAU, secrétaire d'Etat auprès du ministre d'Etat, ministre de l'écologie, du développement et de l'aménagement durables, chargé des transports
- Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET, secrétaire d'Etat auprès du ministre d'Etat, ministre de l'écologie, du développement et de l'aménagement durables, chargée de l'écologie;
- Christian ESTROSI, secrétaire d'Etat auprès de la ministre de l'intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales, chargé de l'outre-mer
- André SANTINI, secrétaire d'Etat auprès du ministre du budget, des comptes publics et de la fonction publique, chargé de la fonction publique;
- Jean-Marie BOCKEL, secrétaire d'Etat auprès du ministre des affaires étrangères et européennes, chargé de la coopération et de la francophonie;
- Hervé NOVELLI, secrétaire d'Etat auprès de la ministre de l'économie, des finances et de l'emploi, chargé des entreprises et du commerce extérieur
- Fadela AMARA, secrétaire d'Etat auprès de la ministre du logement et de la ville, chargée de la politique de la ville
- Alain MARLEIX, secrétaire d'Etat auprès du ministre de la défense chargé des anciens combattants
- Rama YADE, secrétaire d'Etat auprès du ministre des affaires étrangères et européennes, chargée des affaires étrangères et des droits de l'Homme
- Luc CHATEL, secrétaire d'Etat auprès de la ministre de l'économie, des finances et de l'emploi, chargé de la consommation et du tourisme
- Martin HIRSCH, haut commissaire, auprès du Premier ministre, aux solidarités actives contre la pauvreté.
- Bernard LAPORTE sera nommé secrétaire d'Etat chargé de la jeunesse et des sports auprès de Mme la ministre de la santé, de la jeunesse et des sports à la fin d'octobre, après la Coupe du monde de rugby

Actualités du Centre. Selon plusieurs politologues, l’avenir du Mouvement démocrate est à gauche

Les électeurs du Mouvement démocrate (MoDem), ont largement contribué à faire élire des élus socialistes au second tour des élections législatives, affirment plusieurs analystes. François Miquet-Marty, de l'institut LH2, voit dans ce phénomène « surtout constaté dans les grandes villes comme Paris, Lyon et Toulouse » l'un des grands enseignements du scrutin. « Après le premier tour, une majorité de Français estimait que Nicolas Sarkozy concentrait trop de pouvoirs », a-t-il déclaré à Reuters. « Nombre d'électeurs du MoDem se sont portés vers la gauche, pas forcément parce qu'ils adhèrent à ses idées mais au nom d'une logique de rééquilibrage des pouvoirs », a-t-il observé. Même constat pour le directeur du Cevipof (centre d’étude de la  vie politique française) Pascal Perrineau, pour qui les appels au pluralisme lancés par certains ténors du MoDem ont été entendus comme des invitations à voter à gauche. « Cela a été décisif pour expliquer des défaites comme celles d'Alain Juppé en Gironde ou de Renaud Donnedieu de Vabres en Indre-et-Loire », a-t-il noté sur France Info. 
Selon un sondage CSA, 55% des électeurs du MoDem se sont reportés sur un candidat de gauche au second tour, 28% ont préféré un prétendant de droite, et les autres se sont abstenus. Crédité de 7,6% des voix au premier tour, le MoDem n'a réussi à se maintenir que dans une poignée de circonscriptions pour finalement obtenir quatre députés. François Bayrou, ancien candidat de l'UDF à la présidentielle, où il a obtenu 18,6% des suffrages au premier tour, et fondateur du MoDem, a été réélu dans les Pyrénées Atlantiques, de même que son ami Jean Lassalle. Thierry Benoit a créé la surprise en battant l'UMP Marie-Thérèse Boisseau en Ille-et-Vilaine. Enfin, Abdoulatifou Aly, qui avait demandé à rejoindre le MoDem entre les deux tours, l'a emporté à Mayotte. Issu du MoDem mais séduit par les propositions de collaboration émanant de la majorité, Jean-Christophe Lagarde, réélu en Seine-Saint-Denis, ne siègera pas dans le camp Mouvement démocrate au Palais-Bourbon. 
De son côté, le Nouveau Centre créé par les élus UDF sortants ralliés à Nicolas Sarkozy aura 22 députés dans la nouvelle Assemblée. Tous ses adeptes ont été réélus, à deux exceptions près : Bernard Bosson, battu en Haute-Savoie par un candidat divers droite, et Rodolphe Thomas, éliminé par une socialiste dans le Calvados. « Pour moi, le centre, c'est le Nouveau Centre », déclarait lundi matin lors d'un point de presse le secrétaire général délégué de l'UMP, Patrick Devedjian. « Aujourd'hui, le MoDem ce n'est pas un groupe politique et son succès est tout de même très relatif... » A défaut de députés, le Mouvement démocrate veut compter sur sa base militante - il revendique près de 80.000 adhésions depuis sa création, le 10 mai. 
Pour François Miquet-Marty, l'avenir du courant centriste passera par un mariage arrangé avec le Parti socialiste. « Les militants PS sont davantage favorables à un rapprochement avec le MoDem qu'avec le PC par exemple », fait-il remarquer. « Ce qui reste de l'électorat du MoDem est porteur de thèmes qu'il partage assez souvent avec l'électorat de la gauche traditionnelle », comme cela a été le cas pour la TVA sociale, note pour sa part Pascal Perrineau. « A terme, les alliances sont inévitables », prédit François Miquet-Marty même si, ajoute-t-il, « compte tenu des divisions internes au PS, certains vont voir cela d'un mauvais œil ». Côté MoDem, le choix qui se présente à François Bayrou « est à la fois simple et cornélien : soit il maintient une ligne ni gauche ni droite, très étroite, soit il tend la main ponctuellement à la gauche, comme il l'avait fait en débattant avec Ségolène Royal entre les deux tours de la présidentielle », résume le politologue de LH2.

Actualités du Centre. François Sauvadet élu président du groupe Nouveau Centre à l'Assemblée

François Sauvadet a été élu mardi président du groupe Nouveau Centre à l'Assemblée nationale. Ancien porte-parole du groupe UDF, François Sauvadet est élu depuis 1993 en Côte-d'Or. Le groupe NC compte 22 députés, anciens du groupe UDF ralliés à Nicolas Sarkozy, le député de Seine-Saint-Denis Jean-Christophe Lagarde ayant décidé mardi de rejoindre le Nouveau Centre. « On sera une force de proposition loyale mais engagée » pour « être au rendez-vous de l'action en respectant les convictions qui sont les nôtres », a déclaré M. Sauvadet à la presse en sortant de la première réunion du groupe où il a été élu président. « Le groupe que nous avons constitué est le second pôle de la majorité présidentielle, nous avons 22 élus qui nous ont rejoints. C'était déjà un premier pari, il a été réussi », a-t-il poursuivi. Il a également indiqué que son groupe ne présenterait pas de candidat à la présidence de l'Assemblée. Mais il a affirmé vouloir participer à la désignation d'un candidat de la majorité présidentielle par un « vote partagé ». Il rejoint ainsi la position exprimée par Patrick Ollier, président sortant de l'Assemblée, qui brigue sa propre succession. Le deuxième candidat en lice pour le perchoir, Bernard Accoyer, ancien président du groupe UMP, s'en tient à la lecture du règlement selon lequel le candidat du groupe UMP ne peut pas être aussi désigné en primaire par un autre groupe. Pour autant, M. Sauvadet n'a pas voulu exprimer de préférence entre les deux hommes: « J'aurai la préférence de l'avenir », a-t-il dit, en réponse à une question. « C'est une nouvelle période qui va s'ouvrir, qui va être très active, nous avons devant nous beaucoup de travail et d'obligations » pour « réussir les engagements qui ont été pris et faire en sorte que le pays se voit un nouvel avenir », a également affirmé M. Sauvadet, ancien porte-parole du groupe UDF. Pour lui, « il y a une forte attente et aussi beaucoup d'interrogations » comme « les derniers scrutins l'ont montrés, nous devrons donc être au rendez-vous de l'action » mais « en respectant les convictions qui sont les nôtres, que nous allons porter avec beaucoup de vigueur ».

Actualités du Centre. Maurice Leroy : chaque député du Nouveau Centre "a sa liberté de vote"

Les députés du Nouveau Centre (NC) formeront « un groupe libre » qui « débattra texte par texte » et proposera des amendements aux projets de loi préparés par le gouvernement, a affirmé mardi Maurice Leroy. « Nous serons un groupe libre », a promis le député du Loir-et-Cher sur i>Télé. Interrogé sur d'éventuels désaccords des députés centristes de la majorité concernant les projets de loi entraînant des dépenses, il a assuré que le groupe NC « en débattra texte par texte ». Il a ajouté que le Nouveau Centre proposerait des amendements en cas de désaccord et a sous-entendu que le groupe centriste pourrait voter contre en cas de désaccord. "Chaque député a sa liberté de vote", a souligné Maurice Leroy. Le député du Loir-et-Cher a refusé de dire clairement s'il avait été contacté pour entrer au gouvernement, laissant entendre qu'aucun poste ne lui avait été proposé. A la question de savoir s'il ressentait de l'amertume, il a répondu : « on a le droit de l'avoir, mais moi je n'en ai pas parce que j'ai beaucoup de travail en Loir-et-Cher. »

Actualités du Centre. Retour d’André Santini dans un gouvernement

André Santini, député-maire UDF d'Issy-les-Moulineaux, a été nommé mardi, à 66 ans, secrétaire d'Etat à la Fonction publique. Centriste rallié pendant la campagne à Nicolas Sarkozy, cet ancien président du conseil général des Hauts-de-Seine a une longue carrière politique derrière lui et une réputation en matière d'humour grinçant. Né le 20 octobre 1940 à Paris dans une famille modeste - son père tenait un café -, ce célibataire endurci a occupé déjà plusieurs postes ministériels. Longtemps proche de François Bayrou, André Santini a pris progressivement ses distances avec l'élu du Béarn. En février dernier, il avait annoncé son soutien à la candidature de Nicolas Sarkozy, déclenchant de vives critiques des centristes qui rappelèrent qu'il est élu des Hauts-de-Seine, où rien ne se fait sans l'aval du nouveau chef de l'Etat. Pourtant, en 2002, André Santini avait animé le comité des élus locaux au sein de l'équipe de campagne de François Bayrou. Il n'avait pas rejoint l'UMP mais était demeuré à l'UDF, formation dont il était le vice-président depuis 1998. Le député-maire d'Issy-les-Moulineaux avait conduit en 2004 la liste de la formation centriste pour les élections régionales en Ile-de-France, recueillant 16,12% des suffrages. Docteur en droit, diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris et de l'Ecole nationale des langues orientales vivantes (en japonais), André Santini a commencé sa carrière politique en 1971 comme adjoint au maire de Courbevoie (Hauts-de-Seine). En 1980 le jeune élu émigre dans une commune voisine, Issy-les-Moulineaux, fief de longue date du Parti communiste. Il est élu maire et le sera constamment depuis. Membre de petites formations de centre gauche - Parti social démocrate puis Force démocrate - qui fusionneront au sein de l'UDF, André Santini est secrétaire d'Etat aux Rapatriés en mars 1986 dans le premier gouvernement de cohabitation, Jacques Chirac étant Premier ministre. Un an plus tard, il devient ministre délégué à la Communication, puis ministre chargé de la Communication. En juin 1988, il est élu pour la première fois député de la 10e circonscription des Hauts-de-Seine, et réélu depuis. André Santini est réputé pour ses bons mots. Il a rédigé plusieurs ouvrages comme « De tabou à boutade, le véritable dictionnaire du politiquement correct ». Au Palais-Bourbon, il présidait le club très fermé des fumeurs de Havane qu'il a créé en 1991.

lundi 18 juin 2007

Actualités du Centre. Les électeurs du premier tour du Mouvement démocrate ont voté majoritairement socialiste

Les électeurs du Mouvement démocrate se seraient reportés majoritairement sur les candidats de gauche. Ainsi, ceux qui se sont rendus aux urnes au deuxième tour aurait voté à 70 % pour la gauche. Il s’agirait des électeurs qui votaient traditionnellement à gauche et qui ont rejoints récemment le Mouvement démocrate. Quant aux électeurs traditionnels de l’UDF qui se situent au centre droit, ils ne se seraient que peu déplacés au deuxième tour. Cette différence entre « l’aile gauche » et « l’aile droite » des électeurs du Mouvement démocrate expliquerait en partie le « rééquilibrage » en faveur du Parti Socialiste au détriment de l’UMP que l’on a noté pour ce deuxième tour notamment dans les circonscriptions où les duels entre la droite et la gauche étaient serrés. Cette constatation faite par l’ensemble des instituts de sondage va sans doute peser sur le positionnement du Mouvement démocrate dont de nombreux candidats éliminés lors du premier tour avaient appelé soit explicitement à voter à gauche soit implicitement, comme Marielle de Sarnez, l’adjointe de François Bayrou, au nom du « pluralisme » à l’Assemblée nationale à faire barrage à ce que l’on prédisait être une chambre « bleue horizon » c’est-à-dire avec plus de 400 députés de droite. Rappelons que François Bayrou, entre les deux tours de la présidentielle, avait débattu avec Ségolène Royal et n’avait pas donné de consigne de vote tout en déclarant qu’il ne voterait pas pour Nicolas Sarkozy, deux faits qui avaient entrainé la scission au sein de l'UDF et l'accusation des anciens amis de François Bayrou que celui-ci étaient passés à gauche.

Actualités du Centre. Le Nouveau Centre va constituer un groupe autonome à l’Assemblée nationale

Les députés Nouveau Centre (NC ex-UDF) vont constituer un groupe au Palais-Bourbon, apprend-on au Palais Bourbon. « Nous sommes actuellement vingt-deux. Nous allons constituer un groupe. Nous nous réunirons mardi matin », a annoncé à Reuters François Sauvadet, réélu député dès le premier tour, le 10 juin. Vingt-deux députés UDF ayant rallié la candidature de Nicolas Sarkozy à l'Elysée avant ou après le premier tour, ont été élus ou réélus. Ils avaient rompu avec François Bayrou, qui a créé de son côté le Mouvement démocrate -MoDem- et ont créé le parti du Nouveau centre. C'est François Sauvadet qui devrait devenir le président de ce groupe au Palais-Bourbon.

Actualités du Centre. Etats-Unis - Hillary Clinton et Rudolph Guiliani, les deux « centristes » demeurent en tête des sondages côté démocrate et côté républicain

L'avance de la sénatrice démocrate Hillary Rodham Clinton sur son rival Barack Obama dans la course à l'investiture démocrate pour l'élection présidentielle de 2008 dépasse les dix points dans un sondage publié lundi par USA Today. L'étude réalisée par l'institut Gallup crédite la sénatrice de l'Etat de New York d'un soutien de 39% contre 26% pour le sénateur de l'Illinois, son plus proche rival au sein du Parti démocrate. Le précédent sondage USA Today/Gallup, début juin, les donnait tous deux au coude à coude, avec 30% pour Obama contre 29% pour Clinton. Dans le camp républicain, l'ex-maire de New York Rudolph Giuliani continue de mener la danse, mais est désormais suivi de l'ancien sénateur du Tennessee Fred Thompson qui devance John McCain, élu de l'Arizona au Sénat. 
(Sondage réalisé auprès de 909 électeurs démocrates, républicains et indépendants / Marge d'erreur est de 5 points)

Actualités du Centre. Législatives 2007 - Nouvelle Assemblée : 22 sièges pour le Nouveau Centre, 4 sièges (3 + 1 rallié entre les 2 tours) pour le Mouvement démocrate

Législatives, 2e tour: totalisation nationale pour 100% des inscrits


Inscrits
35.223.911
Votants
21.130.343
59,99%
Exprimés
20.406.760
57,93%
Abstentions
14.093.568
40,01%
Blancs et nuls
723.583
2,05%
Parti
voix
pourcentage
sièges
Extrême gauche
0
0,00%
0
Parti communiste
464.739
2,28%
15
Parti socialiste
8.622.529
42,25%
185
Parti radical de gauche
333.189
1,63%
7
Divers gauche
503.674
2,47%
15
Verts
90.975
0,45%
4
Ecologistes

0,00%
0
Régionalistes
106.459
0,52%
1
Chasse Pêche Nature Tradition

0,00%
0
Divers
33.068
0,16%
1
Mouvement démocrate
100.106
0,49%
3
Nouveau Centre
432.921
2,12%
22
UMP
9.463.408
46,37%
314
MPF

0,00%
1
Divers droite
238.585
1,17%
9
Front national
17.107
0,08%
0
Extrême droite

0,00%
0

Composition de l'Assemblée nationale après les législatives 2007


Ancienne Ass
Nouvelle Ass
Différence
Extrême gauche
0
0
0
Parti communiste
19
15
- 4
Parti socialiste
135
185
+ 50
Parti Radical de gauche
8
7
- 1
Divers gauche
13
15
+ 2
Verts
3
4
+ 1
Ecologistes
0
0
0
Régionalistes
1
1
0
Chasse Pêche Nature Tradition
0
0
0
Divers
0
1
+ 1
Mouvement démocrate
5
3
- 2
Nouveau Centre
25
22
- 3
UMP
355
314
- 41
Mouvement pour la France
1
1
0
Divers droite
12
9
- 3
Front national
0
0
0
Extrême droite
0
0
0