lundi 4 avril 2022

Présidentielle 2022. Sondage Harris – Macron devant Le Pen et Mélenchon

Selon la 40e vague du sondage présidentiel de l’Institut Harris-Interactive pour Challenges, les intentions de vote en faveur d’Emmanuel Macron sont à 26,5% (-2).

Marine Le Pen, deuxième, est à 23% (+2).

Jean-Luc Mélenchon, en progression (17% +2), est troisième

Suivent  Eric Zemmour (9,5% / -0,5) et Valérie Pécrésse (9,5% / =).

Au second tour, Emmanuel Macron devance Marine Le Pen avec 51,5% contre 48,5% (-2).

► Scores des personnalités testées:
- Nathalie Artaud (LO, extrême-gauche):0,5% (=)
- Philippe Poutou (NPA, extrême-gauche): 1% (=)
- Fabien Roussel (PC, extrême-gauche): 2,5% (-0,5):
- Jean-Luc Mélenchon (LFI, gauche radicale): 17% (+2)
- Anne Hidalgo (PS, gauche): 2,5% (=)
- Yannick Jadot (EELV, gauche écologique): 5% (=)
- Emmanuel Macron (LaREM, centre et central): 26,5% (-2)
- Valérie Pécresse (LR, droite): 9,5% (=)
- Nicolas Dupont-Aignan (DF, droite radicale): 1,5% (-0,5)
- Jean-Lassalle (Résiste, droite populiste démagogue): 2% (=)
- Eric Zemmour (extrême-droite): 9,5% (-,05)
- Marine Le Pen (RN, extrême-droite): 23% (+2)

 (Sondage réalisé par internet entre le 1er et le 4 avril 2022 auprès d’un échantillon de 2531 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus / Méthode des quotas / Marge d’erreur entre 1,4 et 3,1 points selon l’institut)

 

 

Présidentielle 2022. Sondage quotidien Ifop –Macron devant Le Pen / Mélenchon derrière / Pécresse et Zemmour lâchés

Selon la vague du 4 avril du sondage présidentiel quotidien de l’Institut Ifop pour LCI, Sud radio et Paris Match, Emmanuel Macron obtient au premier tour 27,5% (-0,5) des intentions de vote et précède Marine Le Pen (22% / +0,5), de 5,5 points.

En troisième position on trouve Jean-Luc Mélenchon (15,5% / +0,5) qui devance Eric Zemmour (10% / -1) et Valérie Pécresse (10% / +0,5).

Au second tour, Emmanuel Macron remporte son duel face à Marine Le Pen (53%-47% / -0,5).

Concernant les candidats du Top5, Macron et Zemmour sont en baisse, Le Pen, Mélenchon et Pécresse en hausse.

► Scores des personnalités testées:
- Nathalie Artaud (LO, extrême-gauche): 0,5% (=)
- Philippe Poutou (NPA, extrême-gauche): 1% (=)
- Fabien Roussel (PC, extrême-gauche): 3% (-0,5)
- Jean-Luc Mélenchon (LFI, gauche radicale): 15% (-0,5)
- Anne Hidalgo (PS, gauche): 2% (+0,5)
- Yannick Jadot (EELV, gauche écologique): 4,5% (=)
- Emmanuel Macron (LaREM, centre et central): 27,5% (-0,5)
- Valérie Pécresse (LR, droite): 10% (+0,5)
- Nicolas Dupont-Aignan (DF, droite radicale): 2% (=)
- Jean Lassalle (Résiste, droite populiste démagogue): 2% (=)
- Eric Zemmour (Reconquête, extrême-droite): 10% (-1)
- Marine Le Pen (RN, extrême-droite): 22% (+0,5)

Nota: L’Ifop réalise également d’autres sondages dont l’un plus ou moins hebdomadaire pour Le Figaro et… LCI sur l’élection présidentielle qui fait doublon avec ce sondage quotidien ainsi qu’un sondage à période plus longue pour le JDD.
Pour cette raison nous avons décidé de ne pas publier leurs résultats qui ne donnent aucune information en plus ou complémentaire mais qui sont accessibles sur le site de l’institut et des médias précités.
Bien évidemment, nous observons les résultats de ces autres enquêtes réalisées sur deux jours et en cas de différences notables avec les vagues correspondantes de ce baromètre, nous publierions celles-ci, comme nous l’avons fait récemment pour le sondage réalisé pour le JDD avec des différences notables avec le sondage quotidien, ce qui, par ailleurs pourrait remettre en cause le sérieux du travail de l’institut.
A nos lecteurs d’en juger.

(Sondage quotidien réalisé par internet auprès d’un échantillon de 1500 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus / La vague du jour est cumulée avec celles des deux jours précédents / Méthode des quotas / Marge entre 1,4 et 3,1 points)

 

 

Présidentielle 2022. Sondage quotidien Ipsos – Macron en hausse au 2 tours / Zemmour et Pécresse hors-course pour le deuxième tour

Selon la vague du 4 avril du «baromètre quotidien» de l’Institut Ipsos pour franceinfo et Le Parisien concernant l’élection présidentielle, Emmanuel Macron est en tête du premier tour avec 26,5% (+0,5) des intentions de vote et devance Marine Le Pen, seconde avec 21% (=).

En troisième position on trouve Jean-Luc Mélenchon (16% / +0,5) qui précède Eric Zemmour (10,5% / -0,5) et Valérie Pécresse (8,5% / -1).

Au second tour, Macron l’emporte face à Le Pen (54%-46 / +1).

Concernant les candidats du Top5, Macron et Mélenchon sont en hausse, Zemmour et  Pécresse en baisse, Le Pen stable.

► Scores des personnalités testées:
- Nathalie Artaud (LO, extrême-gauche): 0,5% (=)
- Philippe Poutou (NPA, extrême-gauche): 1% (-0,5)
- Fabien Roussel (PC, extrême-gauche): 3,5% (+0,5)
- Jean-Luc Mélenchon (LFI, gauche radicale): 15,5% (=)
- Anne Hidalgo (PS, gauche): 2% (=)
- Yannick Jadot (EELV, gauche écologiste): 5,5% (-0,5)
- Emmanuel Macron (LaREM, centre et central): 26,5% (+0,5)
- Valérie Pécresse (LR, droite): 8,5% (-1)
- Nicolas Dupont-Aignan (DF, droite radicale): 2% (+0,5)
- Jean Lassalle (Résiste, populiste nationaliste de droite): 3% (+0,5)
- Eric Zemmour (Reconquête, extrême-droite): 10,5%(-0,5)
- Marine Le Pen (RN, extrême-droite): 21% (=)

(Sondage quotidien réalisé par internet auprès d’un échantillon de 1500 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus dont 500 d’entre eux sont interrogés quotidiennement / Méthode des quotas / Marge d’erreur entre 1,3 et 2,6 points selon l’institut)

 

 

Présidentielle 2022. Propos de campagne de Macron du 4 avril – Santé, éducation, grand âge, premières réformes du nouveau quinquennat / Crimes de guerre de Poutine en Ukraine / Mieux payer les enseignants / Réforme des retraites / Les extrêmes n’apportent pas les bonnes réponses

Retrouvez ici les derniers propos tenus pas le candidat représentant le Centre et l’axe central, Emmanuel Macron, lors de la campagne présidentielle.

> [Crime de guerre de Poutine en Ukraine] Les scènes vues à Boutcha sont insoutenables. Il est clair qu'il y a des indices très clairs de crimes de guerre. La justice internationale doit passer, celles et ceux qui ont été à l'origine de ces crimes devront en répondre.

> Je n'ai jamais cru à la théorie des 100 jours. Pour moi, la santé, l'éducation, le grand âge et la retraite sont des réformes qu'il faut lancer dès le début du mandat.

> On sent dans nos démocraties une interrogation collective: est-ce que le vote a encore du sens? Oui! Si on veut pouvoir faire les choses en profondeur. Il y a cinq ans j’ai acquis un mandat par le vote et je n’aurais pas pu faire les réformes que j’ai faites. (…) Il n’y a que le vote qui permet de faire ça. (…) Les choses dans notre société, on les fait bouger quand on adhère à du commun, à des partis, à des associations, à des syndicats et quand on vote.

> Nous vivons une période où quelque chose de nouveau émerge, où les choses sont en train de changer en profondeur. Je pense que cette révolution [proposée en 2017] se poursuit.

> Il y a un grand dérèglement dans nos sociétés. On l’a vu avec la pandémie, le dérèglement du vivant, le dérèglement écologique, un dérèglement aussi géopolitique, le dérèglement des consciences lié aux réseaux sociaux, un doute sur l’information. Tout cela crée, dans notre société, des peurs. Et ceux qui jouent avec les peurs montent.

> Ce qui m’importe, c’est (…) d’aller convaincre des gens qui aujourd’hui sont tentés par les extrêmes pour expliquer en quoi les extrêmes n’apportent pas la bonne réponse, que les peurs que les gens ont sont parfois légitimes mais que la vraie réponse est autre et qu’elle peut parfois prendre du temps.

> Je crois à une écologie par le changement, les transitions et la croissance. (…) Nous pouvons faire de l'innovation la clé de la croissance et de la transition écologique.

> Quand on a peur sur les inégalités, je ne crois pas que la réponse soit de revenir à une espèce de système complètement fermé qui renonce à une économie ouverte, mais on doit avoir une économie sociale de marché.

> Quand on a peur des phénomènes migratoires, je pense qu’il faut là aussi défendre notre ADN, c’est-à-dire notre devoir d’accueillir celles et ceux qui fuient un pays en guerre comme les Ukrainiennes et les Ukrainiens aujourd’hui, mais en même temps de savoir lutter contre l’immigration clandestine. C’est par cette clarté et cette exigence que, je pense, on peut répondre aux peurs et en même temps tenir une réponse républicaine.

> Nos professeurs, c'est ce qui fait notre République. Nos enseignants ne sont pas bien payés, surtout en début de carrière. (…) L'objectif, pour moi, c'est de dire qu'il faut mieux reconnaître tous nos enseignants qui déjà font beaucoup plus et ne sont pas mieux rémunérés pour cela.

> La réforme précédente des retraites, je continue à penser qu'elle est bonne. Force est de constater qu'elle n'a pas été comprise (...). Tous ceux qui vous disent aujourd'hui qu'on peut maintenir les choses comme elles sont mentent."

> Aujourd'hui, en moyenne, en France, on ne s'arrête pas de travailler à 62 ans. La moyenne est à 63,5 ans. Et plusieurs millions de nos compatriotes travaillent jusqu'à 67 ans. Il y a une forme d'hypocrisie.

> Tout le weekend, une fake news a été relayée par Jean-Luc Mélenchon. Jamais je n'ai dit qu'à 12 ans il fallait mettre des jeunes en apprentissage. J'ai dit qu'il fallait permettre à des enfants de connaître des métiers. Ça n'a rien à voir.

> [Corse] Je n'ai pas changé de ligne. Je suis favorable à toute évolution si elle répond aux besoins de la population. L'autonomie n'est pas l'indépendance, et l'autonomie n'est pas un objectif en soi.

> Les contrats sont passés avec les cabinets de conseil selon le code des marchés publics. Là où il faut un contrôle, c'est si ces prestations extérieures viennent à la place de compétences que vous avez. (…) Est-ce que la France a une pratique abusive des cabinets de conseil ? On consomme substantiellement moins que l'Allemagne ou l'Angleterre (...). Il y avait beaucoup plus d'utilisation des cabinets il y a dix ans en France.

> Un, quand il y a un président sortant qui est en campagne, c'est toujours compliqué. Deux, nos sociétés sont fatiguées par deux ans de Covid19. Trois, la guerre est venue. Ce dont on parle depuis plusieurs semaines sont des vrais sujets

 

 

La quotidienne centriste du 4 avril 2022. A ceux qui croient qu’une présidence Le Pen vaccinerait contre l’extrême-droite, regardez Trump!

Certains jouent la politique du pire, notamment à gauche, en se disant qu’une expérience Le Pen ne serait pas aussi catastrophique et qu’elle aurait la vertu de vacciner pour longtemps les Français contre l’extrême-droite populiste.

Qu’ils regardent Donald Trump!

Sa défaite n’a en rien démotivé ses admirateurs fanatisés, bien au contraire, et rien ne permet d’affirmer aujourd’hui que s’il se représente en 2024, il ne soit pas réélu pour un deuxième mandat!

La droite américaine – sauf de rares exceptions – lui est acquise et il a réussi à lui faire faire définitivement sa mue entreprise au temps de Richard Nixon et surtout de Ronald Reagan puis de George W Bush, qui l’a transformée en un mouvement radical et extrémiste dont un des actes emblématiques est d’avoir tenté un coup d’Etat en le 6 janvier 2021.

Et ceux qui disent que les Etats-Unis ne sont pas la France et inversement, qu’ils méditent sur les ressemblances entre le mouvement de foule du Tea Party et celui des gilets jaunes ou de celle entre Trump et le duo Zemmour-Le Pen qui partagent une admiration sans borne pour le criminel de guerre Poutine tout en répandant des fake news à longueur de journée et en relayant, voire en inventant, des théories élucubrationistes (complotistes).

Que les personnes anti-Le Pen et qui combattent l’extrême-droite, tentées par l’abstention voire un vote anti-Macron au second tour n’oublient pas tout le mal qu’a fait Trump en quatre ans, même quand il n’a pas eu la majorité pour le soutenir à la Chambre des représentants et qu’elles ne jouent pas avec le feu comme l’avait fait une partie de la gauche et de la droite modérée américaines qui n’avait pas voulu voter pour Hillary Clinton.

Et au lieu de descendre dans la rue une fois le mal fait qu’elles aillent tout simplement mettre leurs bulletins de vote dans les urnes pour éviter qu’il ne survienne.

 

[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour]