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samedi 18 octobre 2025

La Quotidienne centriste du 18 octobre 2025. A Budapest, le rendez-vous des crapules


Trump, Poutine et Orban vont se rencontrer pour parler de la paix en Ukraine sans les Ukrainiens et sans les Européens.

Rien que cette phrase montre dans quel monde nous nous trouvons actuellement.

Un monde où les réactionnaires et les autocrates rencontrent les dictateurs sur le dos des démocrates et des républicains.

Les faits d’arme de ces trois personnages devraient que s’ils se rencontraient, ce serait dans une prison lors de la promenade ou à la cantine et non à un sommet où ils feront semblant de parler de paix pour contraindre l’Ukraine à accepter une défaite.

Une défaite qui serait une défaite aussi pour les Européens et, plus largement, pour le monde libre.

C’est bien à un rendez-vous des crapules que nous assisterons à Budapest où un pseudo-faiseur de paix cherchera un accord avec un criminel de guerre sans doute pour le remercier de son aide par le passé avec, en entremetteur, un politicien corrompu qui détourne les aides européennes à son profit et à celui de ses amis.

On espère que les médias ne seront pas dupes de cette bouffonnerie qui serait risible s’il n’y avait pas déjà des centaines de milliers de morts au bilan qui ne semblent guère émouvoir nos trois crapules.

 

[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour] 

 


L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. L'instabilité politique c'est d'abord la puissance des extrêmes


C’est à la mode, nous sommes entrés dans l’instabilité politique nous répète-t-on sans cesse.

Mais celle-ci n’est pas aussi récente que l’on veut bien nous le dire.

Cette instabilité date de la montée en puissance de l’extrême-droite.

Plus récemment, elle a pris un tour plus menaçant avec l’émergence d’une forte extrême-gauche.

Car l’instabilité politique de ce troisième millénaire est bien la conséquence de ces extrémismes populistes et, désormais, de leurs alliés radicaux.

Et évidemment de leurs électeurs qui jouent la politique du pire, soit par envie, soit par haine, soit par bêtise.

Vouloir blâmer les partis politiques de gauche, du centre et de droite attachés à la démocratie républicaine libérale est tout aussi mensonger que dangereux parce que cela accrédite la thèse selon laquelle ces «tous pourris» doivent être remplacés par un régime fort à tendance autocratique voire totalitaire, ce que proposent les extrêmes comme le RN et LFI en France.

Un régime fort qui, bien sûr, mettrait fin à cette instabilité.

Les exemples actuels et du passé montrent que c’est évidemment faux et que la seule chose à laquelle ces extrêmes populistes veulent mettre fin c’est la démocratie républicaine libérale.

Bien sûr, cela ne dédouane pas les partis «de gouvernement» de leur irresponsabilité dans la prise de conscience qu’il faut tout faire pour éviter l’arrivée au pouvoir de ces ennemis de la liberté.

Au lieu de s’unir parce que la situation l’exige, ils se complaisent dans des querelles d’un autre siècle qui sont, pour l’instant, secondaires.

Et ces querelles sont instrumentalisés par ces extrêmes mais aussi par les médias en affirmant qu’elles sont les causes de l’instabilité, ce qui renforce l’idée qu’il faut un régime fort.

Nous avons déjà vécu cet épisode il y a bientôt cent ans.

Il a fini dans le pire conflit et à 60 millions de morts.