2005-2025: 20 ANS D'INFORMATION SUR LE CENTRE ET LE CENTRISME

dimanche 14 septembre 2025

Propos centristes. France – Protéger nos enfants / L’économie française est solide / Fitch sanctionne l’instabilité politique / Lecornu: rupture sur la méthode et sur le fond / Le travail doit payer / Fête du sport…


Voici une sélection, ce 14 septembre 2025, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France. 

► Emmanuel Macron (Président de la République)
> Il y a un an, notre Nation célébrait ses athlètes pour la parade de nos champions à l’Arc de Triomphe. Ainsi s’achevait un été où nous avons vibré et rayonné, ensemble, plus haut et plus fort que nous-mêmes.
Ces jeux de Paris ont été en effet un immense succès. Nous avons garanti la sécurité des visiteurs, assuré la magie lors des cérémonies, et obtenu un record de médailles pour la France. Nos Jeux vont laisser et laissent déjà une trace durable, dans nos mémoires, dans le paysage des villes hôtes, dans le cœur de tous ceux qui en ont fait un succès, dans les yeux de ceux qui, par milliers, sont revenus contempler l’ascension de la vasque olympique aux Tuileries tandis que cent mille baigneurs plongeaient dans la Seine tout l’été.
La Fête du sport que nous célébrerons ce jour n’est pas le moindre des héritages des Jeux. Cette Fête vient appuyer une ambition de long-cours : faire de la France une Nation sportive. Une Nation qui excelle dans les grandes compétitions, qui sait recevoir le monde entier pour les grands événements, comme nous le ferons en 2030 dans les Alpes françaises. Une Nation aussi où le sport apprend la cohésion, le dépassement, la fraternité, une manière aussi d’être français, faite de panache et d’universel.
Pensée sur le modèle de la Fête de la musique, la Fête du sport se conçoit comme un moment de joie et un moment de liberté. À travers 5 000 manifestations sur tout le territoire.
Avec l’aide des grands champions qui en sont les parrains et marraines, Désiré Doué, Marie Patouillet, Florent Manaudou, Marie-José Pérec, Arthur Bauchet, Gloria Agblemagnon. Avec la mobilisation de nos bénévoles, nos associations, nos collectivités, de nos fédérations, nos athlètes. Grâce à eux tous, tant de nos jeunes et de leurs familles pourront pratiquer le sport ce dimanche. Dans le Bas-Rhin, au plan d’eau de Brumath, un « village des sports » proposera plus de cinquante disciplines.
Les Marseillais pourront vibrer autour d’ « Olympiades de la jeunesse ». En Martinique, les activités enrôleront des plus petits aux seniors, du vélo au foot. Enfin, à Paris, un boulevard du sport sera le plus grand rassemblement multisports de notre Histoire, nouvel exemple du rayonnement de notre capitale.
Dans un contexte rempli de défis pour la Nation, faisons de ce moment de partage un serment d’unité. Le sport doit nous rassembler. Pour notre jeunesse, il est une école d’émancipation, d’effort et d’entraide comme un antidote aux risques de la sédentarité, dans une époque où les écrans ont sans aucun doute pris une place excessive. Pour tous nos athlètes, c’est l’ambition de la Nation pour la haute performance que nous poursuivons dans la durée. Creuset de fierté comme d’unité, le sport c’est aussi une fabrique d’égalité par l’inclusion de toutes les différences, et je salue l’engagement du monde paralympique.
Ainsi la Fête du sport se lit-elle comme une invitation : Faites du sport ! Pour entretenir notre santé, notre goût de l’accomplissement personnel et collectif, notre fierté d’être Français, ensemble. Je souhaite à tous une très belle première édition. Entre le sport et le peuple français, une histoire de passion ne cessera de se nouer.
Longue vie à la Fête du sport.
Vive la République. Vive la France !

 

► Sébastien Lecornu (Premier ministre)
[Nota: Nous faisons figurer Sébastien Lecornu dans cette liste alors qu’il n’est pas centriste mais appartient à l’aile droite de Renaissance, parti centriste/central et qu’il s’est toujours défini comme un homme de droite; c’est à ce titre que ses propos sont retranscris ici et du fait qu’il est en train de composer un gouvernement d’axe central; en revanche, une fois son équipe gouvernementale composée, il ne sera plus présent ici]
> La rupture concerne autant la méthode que le fond. Nous présenterons au Parlement un grand acte de décentralisation, de clarification et de liberté locale, après une large concertation : le service public n’est pas qu’une affaire d’élus. Pour réduire la dilution des responsabilités et le millefeuille administratif payé par le contribuable, sans jamais tomber dans la critique facile de nos fonctionnaires. Chaque administration doit être sous l’autorité directe d’un ministre, d’un préfet ou d’un élu local. Quand on sait qui commande, on sait à qui demander des comptes.

> Nos concitoyens disent une chose simple : le travail doit payer. Je retire donc du précédent projet de budget la suppression de deux jours fériés. Pour réduire notre déficit, nous trouverons d’autres sources de financement, en protégeant toujours en priorité les fruits du travail des Français.

> L’accès aux soins est encore trop souvent une source d’angoisse. Depuis 2017, nous avons commencé à inverser la tendance, notamment sur la formation et le recrutement de médecins, mais nous devons faire plus. L’État sera au rendez-vous, en faisant confiance aux acteurs locaux et en accompagnant leurs démarches créatives, comme ici à Mâcon, en Saône-et-Loire. Notre objectif est simple : d’ici 2027, un réseau de 5000 sites France Santé, pour une offre de soins accessible à tous les Français en 30 minutes dans chaque bassin de vie. Nous allons y arriver.

> [Nomination] Il y a trois ans, lorsque le Président m’a annoncé qu’il allait me nommer ministre des Armées, j’ai ressenti une extraordinaire émotion. Quelque chose auquel j’avais fondamentalement aspiré arrivait. Je n’ai pas ressenti la même chose en arrivant ici car je suis lucide sur la situation et la responsabilité qui va être la mienne. Je le fais avec le sens du devoir et de la mission.

> [Dette publique] Je l’ai dit lors de la passation de pouvoir : on va y arriver ! C’est toujours dans les moments de blocage et de tension que notre pays a avancé. Mon état d’esprit est simple : je ne veux ni instabilité, ni immobilisme.

> C’est la première fois sous la Ve République que les parlementaires – et singulièrement les députés – ont autant de pouvoir. Notre démocratie n’a jamais été aussi parlementaire. Il faut en tirer des conclusions. Une partie des responsables politiques, y compris ceux qui seront au gouvernement, vont devoir complètement réinventer la manière de travailler avec les parlementaires.

> Je revendique d’être quelqu’un de loyal, ce qui me semble être une valeur importante dans la vie. Cette loyauté avec le président de la République m’offre précisément la liberté d’adapter l’action gouvernementale aux circonstances.

> Avec 210 députés, le socle commun est la première plateforme politique à l’Assemblée nationale, et elle a la majorité absolue au Sénat. Avant de discuter avec les oppositions, il faut d’abord de la clarté au sein de ce socle commun. Nous y travaillons. Il reste 20 mois avant la fin du quinquennat. Il y a des choses qui pourront être faites entre maintenant et 2027, d’autres qui ne pourront pas être réalisées par manque de consensus politique. Elles seront tranchées par l’élection présidentielle. Encore une fois : ni instabilité, ni immobilisme.

> [Les députés décideront] ils sont élus pour cela. Cela implique donc que le futur budget ne correspondra peut-être pas complètement à mes convictions… C’est même quasiment certain ! Avec moi, les députés ne pourront plus dire que c’est la seule affaire du gouvernement, je leur ai déjà donné des gages pendant les discussions de la loi de programmation militaire : c’est le moment le plus parlementaire de la Ve République.

> Je veux une discussion parlementaire moderne et franche, de très bon niveau avec le PS, Les Ecologistes et le Parti communiste. Cette gauche républicaine dont on connaît les valeurs doit s’émanciper de La France insoumise, qui s’exclut elle-même de la discussion et préfère le désordre. Ce sera difficile mais nécessaire pour donner un budget au pays.

> Le 49-3 a été initialement imaginé pour contraindre sa propre majorité à la discipline. Pour être direct : je ne souhaite pas être contraint de l’utiliser. Je ne peux pas dire jamais, ce serait démagogique, mais je ferai tout pour ne pas y être obligé. Si c’était le cas, ce ne serait pas uniquement l’échec du Gouvernement, ce serait un échec pour tous, mais la France doit avoir un budget.

> A la question des finances publiques portée courageusement par François Bayrou, il y a aussi urgence à s’occuper des vrais problèmes quotidiens : sécurité, santé, pouvoir d’achat, emploi… En huit ans, il y a des choses que nous aurions dû faire, notamment au lendemain du grand débat national et la crise des gilets jaunes. Il y avait une inspiration profonde à ce que le pouvoir soit davantage partagé dans le pays. Le centralisme parisien exaspère une grande partie de nos concitoyens, des chefs d’entreprises, des maires, des fonctionnaires qui rendent le service public avec courage… On ne peut pas dire aux Français qu’il va falloir faire des efforts si en même temps on ne traite pas certains dysfonctionnements à la racine.

> J’insiste, le Socle commun est la plateforme qui compte le plus de députés à l’Assemblée, et est majoritaire au Sénat. Cela suffit-il pour gouverner comme avant ? La réponse est non, cette majorité est très, très relative. A la sortie du Grand Débat, on aurait dû renverser la table en disant que le moment était venu de repenser l’organisation de l’État. Le moment est venu de le faire, c’est une des ruptures attendues. (…)
Je souhaite présenter un grand acte de décentralisation, de clarification et de liberté locale au Parlement. J’ouvrirai des consultations rapides dès la semaine prochaine. Il faut que l’on définisse ce qu’on attend de l’Etat, au moment où les attentes seront de plus en plus fortes notamment sur le régalien. En parallèle, le millefeuille administratif a parfois conduit à une dilution des responsabilités et à des surcoûts. Trop d’acteurs interviennent sur les mêmes sujets, alors qu’il n’y a qu’un seul contribuable qui finance le tout. Le principe : quand on sait qui commande, on sait à qui demander des comptes. Les administrations doivent être sous l’autorité directe soit des ministres, soit des préfets, soit d’un élu local. Faisons simple. (…)
Il faut se réorganiser pour être plus efficace. Ce sera à étudier au cas par cas, sans jamais tomber dans la critique facile de nos fonctionnaires qui font un travail remarquable. (…)
Tout le monde [doit être consulté], citoyens compris. Les services publics, ce n’est pas qu’une affaire d’élus. Le Sénat doit être le moteur du débat comme Gérard Larcher l’a de nombreuses fois appelé de ses vœux. Les municipales et les sénatoriales auront lieu l’an prochain, les régionales et les départementales en 2028, c’est le moment idéal pour avoir cette discussion. Traiter le sujet maintenant, c’est donner de la visibilité aux futurs élus et aux électeurs. C’est un sujet où une majorité d’idées est possible.

Allez-vous remettre en question les exonérations de charges sociales ?

> [Taxer davantage les ultra-riches] Il y a des questions de justice fiscale, de répartition de l’effort et il faut y travailler sans idéologie, j’y suis prêt. Attention néanmoins au patrimoine professionnel, car c’est ce qui permet de créer des emplois et de la croissance en France.
Ces questions doivent faire l’objet d’un échange approfondi. Je souhaite que l’on épargne celles et ceux qui travaillent. C’est pourquoi j’ai décidé de retirer la suppression de deux jours fériés. J’entends ce que disent nos concitoyens : ils veulent que le travail paie. Ce débat doit permettre d’ouvrir une réflexion sur le rapport que l’on a au travail. Et donc on ne peut pas toucher à la fiscalité sans évaluer l’impact sur l’emploi et les entreprises.
Retirer la suppression des jours fériés exigera de trouver d’autres sources de financement. Le dialogue avec les partenaires sociaux, la démocratie sociale, le paritarisme, doit fonctionner. Je vais m’y employer. Mais ce que nous ferons devra fondamentalement protéger le travail.

> [Dette publique] Ni déni, ni panique : ceux qui disent que le FMI est aux portes de Bercy mentent, autant que ceux qui soutiennent qu’on peut laisser la situation en l’état. Il faut donc poursuivre la réduction de notre déficit et c’est l’objet des consultations en cours.

> [Agence Fitch dégrade la note de la France] Nous payons l’instabilité. Mais derrière les notes et les chiffres, il y a les Françaises et les Français. Les taux d’intérêt, lorsqu’ils montent, ont un impact direct sur les finances de l’Etat, mais aussi directement sur la vie des ménages et des entreprises. C’est pourquoi le gouvernement devra proposer au Parlement de tenir une trajectoire saine pour les finances de la France. C’est aussi une question de souveraineté.

> [Retraites] Je ne vais pas faire des négociations par voie de presse interposée. Je suis là pour trouver des compromis. Pour le reste, ce sera – on le sait déjà – un débat pour la prochaine présidentielle.

> Je veux d’abord que les formations politiques s’accordent sur le «quoi» avant le «qui», comme l’ont dit justement Yael Braun-Pivet et Gabriel Attal.

> Une action gouvernementale efficace exige le moins de ministres possibles, mais des ministres forts qui sont chefs de leur administration. Ils devront avoir le goût de la discussion parlementaire et du compromis. Et considérer qu’ils n’ont plus de majorité absolue en soutien. Il faudra accepter la sagesse du Parlement.

> On ne peut pas demander aux Français de faire des efforts si ceux qui sont à la tête de l’État n’en font pas. La réforme, ce n’est pas toujours “pour les autres”, cela créé la suspicion. Beaucoup de choses ont été réglées pour les anciens Présidents de la République. Je vais donc mettre fin aux derniers privilèges qui sont encore accordés “à vie” à certains anciens membres du gouvernement.

> Les délégations interministérielles, les offices, se sont accumulées au fil du temps. Je vais demander à des hauts fonctionnaires en retraite, donc libres de toutes attaches, de gauche comme de droite, d’examiner tout cela. On va faire le ménage. Et je m’assurerai que les décisions prises soient vite suivies d’effets.

> La méthode, c’est donner de la clarté au sein du socle commun, puis discuter avec les oppositions et laisser le travail parlementaire se faire.

> Si vous me demandez s’il faut passer un accord politique avec le RN, la réponse est évidemment non. En revanche, refuser de discuter à l’Assemblée avec des députés élus par un tiers des Français, ça n’aurait aucun sens. Il n’appartient pas aux ministres de trier les députés, ce sont les Français qui le font lors des élections.

> Déserts médicaux] Il faut désormais être créatifs. A Mâcon, en Saône-et-Loire, où j’étais ce samedi matin, les élus du conseil départemental, en lien avec les élus municipaux et les services de l’État, ont imaginé une nouvelle solution pour rapprocher l’offre de soin de nos concitoyens. C’est clé. C’était d’ailleurs une des aspirations du Grand Débat National et du Conseil national de la refondation au niveau local. Le gouvernement aura à mettre en place un réseau de 5 000 France Santé à 30 minutes de chaque Français d’ici 2027, à l’échelle de leur bassin de vie. Cette mesure sera inscrite dans le budget pour 2026. Il faudra que l’Etat fasse confiance, aux collectivités mais aussi aux acteurs du secteur. Cet objectif est réalisable précisément parce qu’on a beaucoup investi dans la santé depuis huit ans.

 

► Gouvernement démissionnaire
[Nota: Ce gouvernement démissionnaire était dirigé par un centriste, François Bayrou ; nous avons donc décidé de reprendre les propos de tous les ministres puisqu’ils agissent sous l’autorité d’un Président de la République et d’un Premier ministre centristes/centraux ; néanmoins nous avons fait une distinction avec d’un côté les ministres centristes-centraux et les autres puisqu’il s’agit d’un gouvernement de coalition du fait que le Président de la République et le Premier ministre ne disposaient pas d’une majorité à l’Assemblée nationale; la nomination de Sébastien Lecornu comme nouveau Premier ministre a comme conséquence la suppression de cette liste de François Bayrou]

Ministres centristes/centraux
Jean-Noël Barrot (ministre de l’Europe et des Affaires étrangères)
> Le Danemark mise sur le système franco-italien SAMP/T. Deux semaines après mon déplacement au Groenland, c’est un signal fort pour l’Europe qui choisit sa défense, sa technologie et son indépendance stratégique !

> C'est fait ! La France a obtenu l'isolement international du Hamas. Pour la première fois aujourd'hui, les Nations unies adoptent un texte qui le condamne pour ses crimes, appelle à sa reddition et à son désarmement.
Ce texte est le fruit du travail initié il y a 9 mois par le Président de la République et le prince héritier d’Arabie saoudite.
Il consacre la solution à deux États comme la seule susceptible d’apporter la paix et la stabilité au Proche-Orient, la seule alternative à un état de guerre permanent.
Il a été endossé par les pays arabes, qui y réaffirment leur intention d’avoir des relations normales avec Israël et de s’insérer, aux côtés de l’État d’Israël et du futur État de Palestine, dans une architecture régionale commune, à l’image de l’ASEAN ou de l’OSCE. C’est inédit et historique.
Cette dynamique collective et irréversible n’aurait pas été possible sans la décision capitale du Président de la République de reconnaître la Palestine.
Rendez-vous le 22 septembre prochain à New York, en ouverture de la 80e Assemblée générale de l’ONU, pour l’intervention du Président de la République et des chefs d’État et de gouvernement, qui réaffirmeront avec force leur volonté de briser la spirale de la violence et de rouvrir le chemin vers la paix.

 

Amélie de Montchalin (ministre délégué auprès du ministre de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et Numérique, chargée des Comptes publics)
> Jean-Luc Mélenchon veut la révolte et Jordan Bardella a zéro fond, zéro concret. Je rappelle que le seul argent public que le Rassemblement national ait jamais eu à gérer a été détourné à son profit.

 

Autres ministres
Gérald Darmanin (ministre d’Etat, Garde des sceaux, ministre de la Justice)
> Protection des enfants.
Vous êtes nombreux à m’interpeller sur ce point que j’ai soulevé ces derniers jours. Je vais donc apporter quelques précisions très importantes.
Aujourd’hui, il existe des mesures judiciaires qui permettent de protéger les victimes de violences conjugales. Mais ces mesures ne sont pas suffisamment adaptées lorsque c’est l’enfant lui-même qui est victime de violences.
C’est pourquoi, je vais créer une ordonnance de sûreté de l’enfant (OSE) qui va beaucoup plus loin que les dispositifs actuels :
- Une mesure d’urgence, déclenchée par le procureur (donc ça va très vite), pour que le parent protecteur ne soit pas contraint de remettre son enfant à l’agresseur présumé. (Vous m’interpellez beaucoup sur ce point et je le comprends)
- Une décision rapide en 48h sur la résidence de l’enfant (chez le parent protecteur, un tiers de confiance ou une structure d’accueil).
- Une audience devant le juge des enfants sous 8 jours pour permettre un temps d’enquête et garantir un vrai débat sur l’intérêt de l’enfant.
Avec l’ordonnance de sûreté de l’enfant, il s’agit de couvrir un angle mort de notre droit et d’affirmer un principe de précaution pour les plus vulnérables d’entre nous. La protection des enfants est une priorité absolue, non négociable. J’y mets toutes mes forces pour faire changer la loi.

 

Catherine Vautrin (ministre du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles)
> Très heureuse d’avoir accompagné le Premier ministre à Macon pour son premier déplacement. Un engagement concret : 5000 France Santé, labellisés à l’échelle des bassins de vie en 2027, c’est un accès aux soins facilité pour les Français sur tout le territoire !

 

Eric Lombard (ministre de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique)
> Notre économie est solide, en croissance, avec un chômage historiquement bas. Mais la note de Fitch souligne aussi notre déficit trop important. La France se finance sans difficulté sur les marchés. Mais elle le fait à des taux d’intérêt trop élevés, qui coûtent inutilement aux Français. C’est contre cela que nous devons lutter. Pour cela, nous devons réduire le déficit. Réduire le déficit, c’est possible. Nous l’avons fait en 2025 en faisant adopter le budget. Cet effort doit continuer, même si la situation politique complique le chemin pour y parvenir. Cette situation est l’une des raisons qui conduit aujourd’hui Fitch à dégrader la note de la France. Il faut donc que les responsables politiques se parlent. Ce dialogue, le Premier ministre, Sébastien Lecornu, l’a entamé et va le poursuivre. C’est la voie pour doter la France d’un budget en réduisant le déficit. Car oui, c’est possible !

> Je prends acte de la décision de Fitch de changer la note de la France de AA- à A+, décision motivée par la situation de nos finances publiques et l’incertitude politique, malgré la solidité de l’économie française. Le nouveau Premier ministre a d’ores et déjà engagé la consultation des forces politiques représentées au Parlement, en vue d’adopter un budget pour la Nation et de poursuivre les efforts de rétablissement de nos finances publiques.

 

Sophie Primas (ministre déléguée auprès du Premier ministre, porte-parole du Gouvernement)
> La dégradation de la notation de la France par l’agence Fitch doit appeler à la responsabilité. Donner à la France un budget, tenir une trajectoire de désendettement, réformer le fonctionnement de l’Etat, accélérer la croissance... Trouvons la voie. Sortons des postures.

 

Philippe Baptiste (ministre délégué auprès de la ministre d’Etat, ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche)
> Le boycott par des universitaires d’un colloque sur l’histoire des Juifs de France me choque. Chaque chercheur, chaque enseignant-chercheur est libre de travailler comme il le souhaite, sur les sujets qu’il souhaite, c’est le principe même de la liberté académique. Mais ce boycott est porteur d’amalgames graves qui contribuent à fracturer la société. Cette démarche ne peut que susciter un profond malaise. Dès hier, j'ai demandé au rectorat de Paris un point circonstancié et lui ai renouvelé les consignes d'extrême vigilance, y compris les signalements à l'autorité judiciaire si justifié.

 

Véronique Louwagie (ministre déléguée auprès du ministre de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, chargée du Commerce, de l’Artisanat, des Petites et moyennes entreprises et de l’Economie sociale et solidaire)
> Les doutes sur la suite du redressement budgétaire de notre pays ont entraîné le déclassement de la note de la France de AA- à A+ par l’agence Fitch.
Il est temps d’engager les mesures pour maîtriser notre endettement.
A quelques jours de la présentation par le Premier ministre Sébastien Lecornu d’un projet de budget pour notre pays, la dégradation de la note doit nous réunir pour ensemble, réagir et corriger durablement la trajectoire budgétaire de la France.

 

Benjamin Haddad (ministre délégué auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargé de l’Europe)
> Alors que la Russie refuse toujours la paix, nous devons accroître la pression sur le Kremlin. La paix passera par des garanties de sécurité solides et la liberté pour les Ukrainiens de choisir leur destin.

> Un plaisir de retrouver mon homologue Taras Kachka à Kiev aujourd’hui. L’Ukraine a adopté des réformes exigeantes afin d’avancer vers son adhésion à l’UE. La France soutient pleinement ce processus et l’accompagnera tout au long de son chemin européen.

> Depuis la révolution de la dignité de Maïdan, la lutte contre la corruption est une aspiration du peuple ukrainien et une condition de son avenir européen. À Kyiv, j’ai rencontré les équipes du Bureau national anticorruption pour leur apporter notre soutien.

> À l’Hôtel de ville de Kiev, j’ai retrouvé Vitaliy Klychko. Au cœur d’une capitale récemment frappée, j’ai salué la résilience et le courage de ses habitants.

> Je suis arrivé à Kiev pour participer au YES Forum. Alors que la Russie poursuit son escalade cynique sur le terrain, je viens rappeler le soutien de la France à nos partenaires. Renforcement des sanctions, garanties de sécurité, soutien à l’adhésion à l’UE seront abordés.

> Le Parlement polonais a donné son accord pour la ratification à une large majorité du Traité de Nancy, signé le 9 mai 2025. Un accord historique entre la France et la Pologne pour renforcer notre coopération en matière de défense, d’innovation et de souveraineté européenne.

 

► Assemblée nationale 
Yaël Braun-Pivet (présidente) 
> Face à la décision de l'agence Fitch de dégrader la note de la France, nous devons tous prendre nos responsabilités. Il faut retrouver de la stabilité et rétablir nos comptes publics. Nous y parviendrons collectivement, en commençant par trouver un compromis autour d'un budget crédible et juste.

> À nos agriculteurs qui nous nourrissent chaque jour : vous êtes notre fierté. La foire de Lessay, grand rendez-vous populaire, fait battre le cœur de nos filières et les projette vers l’avenir. Je le redis avec force : nous serons toujours à vos côtés à l’Assemblée nationale, j’y veillerai sans relâche.

 

► Partis politiques 
● Renaissance 
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent à droite ou à gauche ne sont plus retranscrits]
Gabriel Attal (député, secrétaire général de Renaissance, président du groupe Ensemble pour la république à l’Assemblée nationale)
> Le combat des Ukrainiens est celui de tous les Européens. La résilience et le courage dont fait preuve le peuple ukrainien font l’honneur de l’Europe. À Kiev, j’ai réaffirmé à Volodymyr Zelensky notre plein soutien. Et notre détermination pour bâtir avec eux un chemin d’espoir européen.

> À Kiev, accompagné de députés français et ukrainiens, je me suis incliné en mémoire des soldats ukrainiens morts au combat. Morts en défendant leur terre. En défendant nos valeurs. En héros.

 

Pierre Cazeneuve (député)
> «Bloquons tout» est un bon résumé du projet politique et économique de LFI. Leur responsabilité dans les exactions d'hier est immense, le Front républicain doit désormais se dresser également contre eux.

> Sur le terrain on ne m'a demandé qu'une chose cette semaine : de la stabilité. Elle passera par des compromis réels sur le fond et un accord avec la gauche républicaine. En aucun cas avec le RN avec qui tout nous oppose et qui ne défend pas d'autres intérêts que les siens.

 

Pieyre-Alexandre Anglade (député) 
> À Kiev devant le « mur des Héros » pour pour témoigner du soutien de la France et rendre hommage aux soldats ukrainiens tombés pour défendre leur pays, leur liberté et celle de toute l’Europe.

 

Violette Spillebout (députée)
> Protéger nos enfants et notre jeunesse des violences, c’est agir concrètement : prévention, Evars [Education à la vie affective et relationnelle, et à la sexualité], formation à l’écoute des victimes, sanctions pénales des agresseurs, lutte contre les dérives des réseaux sociaux. Les mécanismes des violences systémiques sont les mêmes à l’école ou le cadre intrafamilial.

 

David Amiel (député)
> La dégradation de la note française par Fitch, c’est le réel qui frappe à la porte. Le reste du monde ne nous attend pas, et nous regarde avec inquiétude. Il y a urgence à se ressaisir collectivement.

 

Brigitte Klinkert (députée)
> Une grande avancée pour les 25 millions de Français vivant en zone frontalière ! Suite à mon rapport sur le transfrontalier publié en mars dernier, et après le conseil des ministres franco-allemands, le gouvernement a adopté une circulaire décisive : désormais, chaque projet de loi devra intégrer les enjeux transfrontaliers dans ses études d’impact. Une avancée majeure pour nous, habitants de ces territoires, souvent confrontés à des défis spécifiques (logement, transports, santé). Cela va changer la conception des normes qui s'appliquent à nous !

 

● MoDem 
François Bayrou (président)
> Note Fitch : un pays que ses « élites » conduisent à refuser la vérité est condamné à en payer le prix.

 

Marc Fesneau (député, président du groupe MoDem à l’Assemblée nationale)
> Fitch abaisse la note de la France à A+. Signal grave : emprunter coûtera plus cher, notre crédibilité s’érode et nous perdons en souveraineté. La France, deuxième puissance de la zone euro, paie désormais ses créanciers plus chers que tous ses voisins. Priorité absolue : stabilité et désendettement. Ceux qui choisissent le chaos politique menacent le pays.

 

Bruno Fuchs (député)
> Fitch abaisse la note de la France à A+ Signal grave : notre crédibilité s’affaiblit et nous perdons en souveraineté. J’en appelle aux responsables politiques : sortir des postures, prendre leurs responsabilités pour réduire le déficit, maîtriser la dette et préserver l’avenir de la France.

 

► Autres 
● Organisations centristes 
♦ Renew Europe
(Députés français du groupe centriste au Parlement européen) 
Valérie Hayer (députée, présidente)
> Charlie Kirk assassiné. Donald Trump miraculeusement rescapé d’un attentat. Melissa Hortman (élue démocrate), son mari et son chien tués par balles. Jo Cox, députée travailliste, poignardée à mort à une semaine du référendum sur le Brexit. Assaut du Capitole. Attaque contre le Bundestag. Coup d’État de Bolsonaro. Et en France, des députés poursuivis jusqu’à leur domicile, des maires victimes de graves agressions.
En 2024 dans notre pays, ce sont pas moins de 2501 faits de violence qui ont été recensés contre nos élus. Le point commun des États-Unis, de la Grande-Bretagne, de l’Allemagne, du Brésil et de la France ? Des démocraties, malades. Malades d’une polarisation de nos sociétés qui rend tout dialogue impossible et transforme le nécessaire débat politique en combat. En combat à mort.
Les responsables ? Nos extrêmes. Qui par leur vision holistique du monde rendent tout compromis impossible. Leurs idées ne sont pas des propositions mais des obligations. Et quiconque les discute est un ennemi : les opposants politiques, les juges, les journalistes, les corps intermédiaires...
Cette rhétorique extrémiste, basée sur la désignation d’un ou de groupes sociaux à abattre pour faire triompher leur société, fait peser le plus grand danger qui soit à nos démocraties.
Le réel n’est plus ; il s’efface devant le récit d’un monde alternatif, manichéen, et violent. Alors que faire ? Réaffirmer la force de nos démocraties représentatives. Rétablir dans leurs prérogatives nos corps intermédiaires. Défendre une expression dont la liberté s’arrête de manière légale à l’incitation à la haine. Retrouvons la démocratie délibérative chère à Rawls et Habermas.

 

● Personnalités centristes
Sarah El Hairy (haut-commissaire à l’Enfance)
> Un enfant victime de violences doit pouvoir être protégé tout de suite. L’élargissement de l’ordonnance de protection, la création de l’OSE : des pistes fortes que nous suivons avec attention, en cohérence avec les recommandations de la CIIVISE.

> [Interdiction des réseaux sociaux aux moins de 15 ans] Je tiens à saluer le bon rapport de la commission d'enquête. Il va dans le sens des propositions que nous formulons depuis plusieurs mois maintenant : interdiction des réseaux sociaux pour les plus jeunes, fin de l'impuissance face aux plateformes... J'émettrais néanmoins une nuance : il ne faut pas tomber à mon avis dans le délit de négligence, c'est-à-dire considérer que les parents seraient fautifs de laisser leur enfant sur les plateformes. 63 % des enfants de moins de 13 ans sont titulaires d'au moins un compte. Il faut se mettre à la place des parents : c'est difficile de retirer le téléphone à son enfant, de lui interdire l'accès à un réseau social quand tous ses camarades y sont... Donc c'est un travail que nous devons mener avec eux, à travers des préconisations parfois simples, comme laisser le téléphone hors de la chambre au moment du coucher. Il faut dialoguer avec tous les acteurs concernés, les parents, les associations, ceux qui s'occupent du signalement en ligne... Nous organisons pour cela tous les mois au ministère de la Santé des projections suivies de débats et d'échanges.

> Il n'y a pas d'impuissance, au contraire. Nous sommes en train de mener le combat au niveau européen sur la question de l'interdiction aux moins de 15 ans et si cela ne se fait pas, le président de la République a assuré que nous le ferions quand même en France. J'étais récemment à Malte avec mes homologues européens et la plupart d'entre eux ont pris conscience des enjeux et sont prêts à accompagner ce mouvement.
Nous l'avons montré à plusieurs reprises dans le passé. Prenez la pornographie : tout le monde nous disait que ce serait impossible. Mais avec l'excellent travail de Clara Chappaz, entre autres, nous travaillons en France comme en Europe, pour bloquer l'accès à ces sites aux enfants. Car si un adulte veut se rendre sur ces plateformes, libre à lui. Ce sont les enfants que nous voulons protéger.

> Je veux le redire : il n'y a pas de fatalité vis-à-vis des plateformes. Elles se doivent de respecter les règles. TikTok a baissé de 26 % le nombre de ses modérateurs francophones, en affirmant les avoir remplacés par des nouveaux outils. Il y a encore beaucoup trop de dérives sur les plateformes : du proxénétisme, de la pédocriminalité ou encore des discours masculinistes. Notre travail à nous est de nous assurer que les règles de la vie réelle s'appliquent aussi dans la vie numérique.
Je ne dis pas en revanche que tout cela est simple à mettre en œuvre. Mais il paraît complètement inconcevable pour un parent de laisser son enfant conduire une voiture. Cela doit être pareil pour les plateformes numériques. Nous devons les y accompagner.