lundi 31 juillet 2023

La quotidienne centriste du 31 juillet 2023. Trump et les déplorables, menace numéro un de la démocratie républicaine

Le phénomène Trump est autant un mystère que la résultante de cette médiacratie du 21e siècle où la célébrité a plus que remplacé la compétence, où les émotions, surtout négatives, ont remplacé la rationalité dans le choix des dirigeants des démocraties.

Ainsi, ce fils de milliardaire aussi menteur qu’incompétent (ses nombreuses faillites en sont la preuve), aussi vulgaire qu’égocentrique, aussi ennemi de la démocratie qu’amis et admirateurs de tous les autocrates et dictateurs de la planète, de Poutine à Kim, aussi immoral que raciste et misogyne – et on en oublie – demeure, après sa présidence catastrophique et sa tentative de coup d’Etat – la personnalité préférée des militants et électeurs républicains qui s’apprêtent, malgré un nombre extravagant de poursuites judiciaires à son encontre et deux tentatives d’impeachment lors de son mandat, à en faire à nouveau le candidat de leur parti.

Un Parti républicain qui, bien sûr, n’a plus rien à voir avec celui d’Abraham Lincoln ou de Theodore Roosevelt mais, même s’ils sont responsables de son existence politique de par la radicalité de leurs présidences, de Nixon, Reagan et W. Bush.

Il est désormais une formation de droite radicale avec une aile extrémiste de plus en plus puissante.

Or donc Donald Trump est un pur produit de la télévision (et de la presse people) puis d’internet et des réseaux sociaux.

Il a réussi, d’une part, à bâtir une image de (faux) gagnant avec ses émissions de télévision grand public, de glamour avec ses frasques diverses et variées dans le monde en stuc de la nuit newyorkaise mais aussi à agréger tous les haineux et les envieux des Etats-Unis grâce aux réseaux sociaux et à la couverture sans pareille que tous les grands médias lui ont offert lors de la campagne de 2016.

En un mot, le promoteur-président-séditieux dont la place est plutôt en prison que sur les estrades de la campagne pour la désignation du candidat républicain pour la prochaine élection présidentielle, est le porte-parole de tous les déplorables de son pays – comme les a nommés avec pertinence Hillary Clinton – avec, de facto, la création d’un secte où aucune prise avec la réalité n’a plus droit de citer, où l’essentiel est de croire comme on croit à un gourou, voire à une divinité.

Trump est la terrible preuve de la dérive de nos démocraties républicaines libérales au cours de ce 21e siècle.

Certes, des personnages comme lui ont existé au cours de l’histoire de celles-ci mais avec l’approfondissement des valeurs démocratiques et surtout de leurs perversions (la liberté devenant la licence, l’égalité une demande d’égalitarisme, le respect de la dignité allant uniquement dans un sens, le sien, etc.) grâce à une montée de l’autonomie où se révèlent les pires travers humains (égocentrisme, irresponsabilité, assistanat, insatisfaction chronique, etc.), il est le représentant d’individus qui sont le danger numéro un pour la démocratie républicaine.

La question cruciale est de savoir si Trump sera un accident de l’Histoire où le début d’une nouvelle ère. Si c’est la deuxième proposition qui est la bonne, nous devons nous préparer à des jours biens sombres que tous les ennemis extérieurs de la démocratie attendent avec impatience.

Et la date de ce cataclysme pourrait être novembre 2024.

 

[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour]

 

 

Propos centristes. France – Le temps des coup d’Etats en Afrique doit cesser / Situation tendue à l’hôpital / Plus et mieux de police / Coût des émeutes: 1 milliard € / UE leader mondial de la transition écologique…

Voici une sélection, ce 31 juillet 2023, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.

Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]

Catherine Colonna (ministre de l’Europe et des Affaires étrangères)
> Je rends hommage à nos équipes de l'Ambassade de France au Niger, qui assurent leur mission dans des conditions si difficiles. Solidarité et soutien, comme à tous nos compatriotes.

> [Niger] Lors d'un sommet extraordinaire, les pays de la région ont pris des décisions de fermeté, à l'unanimité. Ces décisions signifient que le temps des coups d’Etat ou des aventures individuelles est révolu: cela doit cesser.

> La France suspend, avec effet immédiat, toutes ses actions d’aide au développement et d’appui budgétaire au Niger. Elle demande le retour sans délai à l’ordre constitutionnel, autour du Président Bazoum, élu par les Nigériens.

 

Olivier Dussopt (ministre du Travail, du Plein emploi et de l'Insertion)
> [Réforme des retraites: publication des décrets relatifs à la fermeture des régimes spéciaux] Ces décrets concrétisent la fermeture des principaux régimes spéciaux de retraite, en faveur d’un système de retraite plus équitable. Conformément à l’engagement du Président de la République, seuls les nouveaux recrutés seront concernés, à partir du 1er septembre 2023. Le même principe d’équité justifie l’application des autres volets paramétriques de la réforme à ces régimes, pour contribuer dans la durée à l’équilibre et à la justice de notre système par répartition.

 

Gabriel Attal (ministre de l'Education nationale et de la Jeunesse)
> Nombreux échanges ce matin avec des parlementaires, élus, responsables syndicaux, équipes académiques. Tous engagés pour l’École de la République, la réussite de nos élèves, le soutien à nos enseignants et à l’ensemble des personnels, l’accompagnement des familles.

 

Aurélien Rousseau (ministre de la Santé et de la Prévention)
> [Hôpital] La situation est extrêmement tendue. Nous sommes sur le pont, au ministère comme dans chaque agence régionale de santé. On ne s’en sortira qu’en étant extrêmement transparent sur ce que l’on traverse.
La crise estivale a été mieux anticipée, il y a désormais la régulation par le 15 pour accéder aux urgences. Il y a aussi le déploiement des Services d’accès aux soins, mêlant SAMU et médecine de ville pour orienter les patients, qui avancent rapidement et couvrent d’ores et déjà plus de la moitié de la population. Cela permet de ne pas avoir un service qui « tombe » d’un coup.
Mais il est certain que c’est parfois un fonctionnement dégradé. On ne peut se satisfaire, dans notre pays, d’avoir des endroits où les urgences restent portes close la nuit, il n’est pas possible d’en faire durablement une solution. (…)
C’est souvent dans les hôpitaux où il y avait le plus d’intérimaires que les tensions sont les plus fortes. La carte extrêmement fine sur laquelle a travaillé mon prédécesseur, François Braun, qui a mené cette réforme indispensable et courageuse de l’intérim médical, nous sert aujourd’hui à piloter et identifier les risques de l’été. (…)
Je suis convaincu que le travail de nuit est un sujet majeur, alors que les hôpitaux peinent à trouver des médecins, des infirmiers, des aides-soignants… Il y a un an, le président de la République a validé des revalorisations du travail de nuit, prolongées depuis. Je présenterai dans les prochaines semaines un plan de mesures pérennes sur ce sujet et celui de la permanence des soins.
Bien que fondamentales, les revalorisations massives du Ségur de la santé de l’été 2020 n’ont pas, à elles seules, suffi à rétablir l’attractivité. Mais le curseur financier ne peut être le seul pour changer radicalement la donne : il y a un sujet managérial, sur l’encadrement des équipes, l’organisation des plannings, l’autonomie laissée à l’échelle des services…
Nous sortons d’une année particulièrement difficile, avec un effet de décompensation post-covid19. Les soignants se confrontent à nouveau à des obstacles qu’ils pensaient derrière eux. Ils sont fatigués des discours héroïques sur leur métier, ils veulent des actes, des perspectives, de la reconnaissance et, surtout, pouvoir faire leur travail : soigner.

> [Ministre de la santé et de la prévention] J’ai moi-même défendu ce nouvel intitulé lors du premier gouvernement d’Elisabeth Borne. Ce ne sont pas que des mots : c’est l’avenir du système de santé qui est en jeu. La France est très en retard sur ce plan. On voit encore la prévention comme la « cerise sur le gâteau », ce que l’on peut faire « une fois qu’on aura fait tout le reste », alors qu’elle a un rôle central, elle est au cœur de la lutte contre les inégalités sociales et territoriales.
Concrètement, nous lancerons cet automne les rendez-vous de prévention aux âges-clés de la vie, portés par mon prédécesseur. Sur le plan vaccinal, nous disposons de nouveaux outils inouïs, avec la vaccination contre le papillomavirus au collège, ou encore des anticorps monoclonaux contre la bronchiolite, sur lesquels miser. Cet hiver, 45 000 nourrissons ont été hospitalisés du fait de la bronchiolite. On peut éviter cela grâce à la prévention !

> [Régulation de l’installation des médecins] Je fais partie de ceux qui pensent que la coercition n’est pas la solution, parce qu’elle ne fonctionne pas quand il n’y a pas assez de médecins. Elle provoque, au contraire, un phénomène de fuite. Notre vrai défi, en attendant que la levée du numerus clausus fasse ses effets, c’est de développer des solutions pour libérer du temps médical, c’est permettre à la médecine de ville d’avoir un exercice professionnel collectif, dans le dialogue avec l’hôpital et les autres professions. La coopération entre professionnels est un puissant levier de changement, de même que le partage de tâches, ou encore le recours à des assistants médicaux pour soulager le travail des médecins libéraux.
Sur ce sujet comme sur d’autres, je ne crois pas à la « cathédrale » législative : pour avancer, il faut convaincre et partir du terrain. Nous avons rarement vécu un tel alignement des planètes, une telle conscience de tous les acteurs qu’il faut faire bouger les lignes. Quand bien même c’est sous la pression.

 

Franck Riester (ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement)
> Avec Thomas Cazenave, nouveau ministre délégué aux comptes publics, point d’étape sur la préparation de l’examen au Parlement du projet de loi de finances 2024. Un objectif : améliorer la croissance de la France pour diminuer la dette et maîtriser nos dépenses publiques !

 

Bérangère Couillard (ministre déléguée chargée de l'Egalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les Discriminations)
> Des milliers de personnes en France sont encore victimes de l’exploitation et la traite des êtres humains. L'exploitation sexuelle et le travail forcé n’appartiennent pas au passé. Nous travaillons à des solutions concrètes qui seront annoncées dès cet automne.

> Être soi-même, vivre libre, en sécurité. La marche des fiertés rurales est un bel évènement qui permet de rendre visibles les personnes LGBT+, de lutter contre leur isolement et aussi les clichés sur la ruralité. Bravo aux associations organisatrices.

 

Olivia Grégoire (ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme)
> Bien accueillir les millions de touristes qui se rendront en France à l’occasion des JO 2024 passe aussi par une montée en gamme de l’offre de restauration et hôtelière. Nous avons entamé de nombreux chantiers avec les professionnels.

 

Dominique Faure (ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales et de la Ruralité)

> Nous poursuivons avec fierté, la lutte contre toutes les formes de discriminations dans notre pays, dans les villes comme dans les campagnes.

 

Philippe Vigier (ministre délégué chargé des Outre-mer)
> En étroite coordination avec Clément Beaune, nous suivons attentivement les difficultés de la compagnie CAIRE qui impactent les liaisons aériennes en Guyane et dans les Antilles.

 

Olivier Becht (ministre délégué chargé du Commerce extérieur, de l’Attractivité et des Français de l’étranger)
> Le commerce extérieur tire la croissance française au 2ème trimestre ! C’est la fierté de nos entreprises exportatrices, notamment dans les secteurs de l’industrie et des transports qui ont largement contribué à ce rebond. On continue !

 

Carole Grandjean (ministre déléguée chargée de l’Enseignement et de la Formation professionnels)
> [« France VAE », première version de la plateforme du futur service public de la validation des acquis de l’expérience] Souvent, on a l'expérience d'un métier sans le diplôme qui va avec. Mon objectif : transformer cette expérience en diplôme, sans repasser par l'école, et mieux reconnaître l’expérience acquise tout au long de la vie. Je lance la version bêta de France VAE. (…)
La VAE est une seconde chance pour tous les non diplômés et un véritable levier pour les reconversions ou évolutions professionnelles, il était grand temps de la rendre plus simple et plus lisible. Grâce à la réforme de la VAE et au service public que nous créons, nous voulons tripler le nombre de parcours de VAE d’ici à cinq ans et permettre à 100 000 personnes d’en bénéficier chaque année. 

> Il y a un mois, l'Université des métiers du nucléaire nous remettait son plan d’actions pour former 100 000 nouveaux talents en 10 ans. Grâce à France 2030 et avec la réforme des lycées professionnels que je porte, nous sommes mobilisés pour réussir la relance du nucléaire.

 

Clément Beaune (ministre délégué chargé des Transports)
> Je condamne avec la plus grande fermeté les dégradations commises contre le chantier du Lyon-Turin. Un acte injustifiable et dangereux. L’enquête est ouverte, elle déterminera les responsables et permettra de les sanctionner.

 

Agnès Firmin Le Bodo (ministre déléguée chargée de l’Organisation territoriale et des Professions de santé)
> Les professionnels de santé ont aussi payé un lourd tribu suite aux émeutes. Les attaques et dégradations qu’ils ont subies sont inacceptables. J’étais ce matin à la Pharmacie Centrale de Meudon-la-Forêt touchée par un incendie pour leur témoigner du soutien du ministère.

> Le rôle des infirmiers dans la prise en charge et l'accompagnement des patients est stratégique. J'ai tenu à faire le point avant l'été sur les chantiers en cours.

 

Fadila Khattabi (ministre déléguée chargée des Personnes handicapées)
>
Grâce au projet de loi « Plein emploi » les droits des travailleurs en ESAT convergeront avec ceux de tous les autres salariés. C'est la fin d'une injustice.

 

Hervé Berville (secrétaire d’Etat chargé de la Mer)
> La France et le Vanuatu lancent un appel à tous les pays à mettre en œuvre l'objectif de la Cop15 de protection de 30% des océans, à ratifier au plus vite le traité de protection de la haute mer et à agir unis face aux velléités d'exploitation minière des grands fonds marins.

 

Sabrina Agresti-Roubache (secrétaire d’Etat chargée de la Ville)

> Il faut du bleu, mais il faut aussi de l’équité et du vert dans nos quartiers, comme dans les villes éloignées. Ils ont aussi le droit à leur part de développement durable et ils la veulent ! La banlieue verte est une de mes priorités.

> Les gens veulent plus de police et mieux de police.

> [Bilan après les émeutes] Un milliard de dégâts estimés, plus de 2.500 bâtiments dégradés dans 500 villes. L'Etat a été là mais pas que. La pression doit être mise sur les assureurs.

> [Emeutes] Le projet de loi reconstruction permet aux bâtiments d'être tout de suite reconstruits.

> Les industries créatives sont une filière d'avenir, avec les studios de la méditerranée lancée dans «Marseille en Grand». Accélérer l’émergence des talents et l’équité dans la création est ma priorité. Bravo aux jeunes de Filme l'avenir vous êtes les pépites de ces industries.

> Ma feuille de route est claire et nous devons accélérer pour changer le quotidien des Marseillais. Je reviendrai à la rentrée formaliser l’acte II de Marseille en grand voulu par le Président.

 

Sonia Backès (secrétaire d’Etat chargée de la Citoyenneté)
> J'ai toujours été favorable à cette mesure d'égalité et d'ordre à l'école. Dans nos territoires ultramarins où nous l'avons mis en place depuis plusieurs années, l'uniforme a démontré toutes ses vertus et conquis parents, élèves et enseignants.

 

Laurence Boone (secrétaire d’Etat chargée de l'Europe)
> Le nombre de régimes autoritaires dans le monde augmente et les luttes pour les sphères d'influence stratégiques s'aggravent. Il existe donc une urgence géopolitique pour l'UE de s'affirmer en tant que puissance démocratique.

> Les postes européens sensibles doivent être réservés à des Européens.

> Soutien à l’industrie verte, développement des véhicules électriques, appui au nucléaire, incitation de nos partenaires à adopter nos normes environnementales: l’UE est leader mondial de la transition écologique avec un objectif de 0% d’émission carbone en 2050 !

> Le plan Industrie Verte, c’est la création de 40 000 emplois verts en France grâce à l’Europe ! On concilie croissance économique et réduction des émissions de gaz à effet de serre.

> La solidarité européenne face aux incendies, c’est : 24 Canadairs, 400 pompiers européens déployés à travers l’Europe . Deux fois plus qu’en 2022 ! À 27, on combat plus efficacement les feux de forêt.

 

Chrysoula Zacharopoulou (secrétaire d’Etat chargée du Développement, de la Francophonie et des Partenariats internationaux)
> Les forêts de Papouasie-Nouvelle-Guinée sont des puits de carbone et réserves vitales de biodiversité pour l’humanité. Après le One forest summit, la France s’engage, aux côtés de l’Union européenne, pour accompagner le pays dans la protection de ses forêts.

> Comme l'a annoncé le Président Emmanuel Macron au Vanuatu, la France, nation du Pacifique, investira 200 millions d'euros dans la région, via l'AFD. Un engagement renforcé pour le climat et la biodiversité, aux côtés de nos partenaires.

 

Prisca Thevenot (secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse et du Service national universel)
> Avec les « colos apprenantes », les enfants ne sont pas simplement des consommateurs de séjours mais bien des acteurs engagés !
Faire découvrir à des jeunes notre écosystème, notre patrimoine, mais aussi nos arts ou nos sports… Voilà autant de belles choses que permettent les colos apprenantes.
Construit entre les collectivités territoriales, le ministère de l’Eduction, les associations et
les lieux d'accueils collectifs de mineurs, ce dispositif est une chance pour chacun.
5200 séjours sont labellisés en France. Merci à tous les acteurs engagés. Ensemble, continuons !

 

Patricia Mirallès (secrétaire d’Etat chargée des Anciens combattants et de la Mémoire)
> Avec mes homologues des états engagés hier sous mandat de l’ONU durant la guerre de Corée, nous nous engageons pour renforcer nos actions afin de mieux transmettre notre mémoire partagée. Rappelons-nous que ce conflit fut un moment historique pour les Nations Unies.

 

Sarah El Hairy (secrétaire d’Etat chargée de la Biodiversité)
> C’est inacceptable ! Jeter ses déchets dans la nature est illégal et passible d’une amende. Préserver la nature et nos lieux de villégiature, cela commence sur la route des vacances. J’invite chacun au sursaut et à agir en responsabilité.

> Le Président de la République et la Première ministre m’ont fait confiance pour porter le défi du siècle : la protection de la biodiversité et de la nature. Ma méthode : le dialogue. Tous ceux qui ont envie de trouver des solutions seront les bienvenus autour de la table.

> Dans le cadre du Plan eau annoncé par le Président de la République, nous allons multiplier par 10 la réutilisation des eaux usées avec au moins. 1.000 nouveaux projets à la clé !

> Un seul mégot de cigarette peut polluer jusqu’à 500 litres d’eau ! La protection du littoral est l’affaire de tous.

 

Partis politiques

● Renaissance
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]

> Grâce aux lois de programmation bâties par Emmanuel Macron lors de ses deux quinquennats, le budget des Armées aura doublé à l'issue de leur déploiement. Engagements respectés, parole tenue: nous le devons à ceux qui risquent leur vie pour défendre nos couleurs et nos valeurs.

 

Stéphane Séjourné (Secrétaire général & président du groupe Renew Europe au Parlement européen)
> Ce qui se joue aujourd’hui au Niger est bien plus que ce que d’aucuns décrivent pudiquement comme un « changement de régime ». Le putsch dirigé contre les autorités nigériennes démocratiquement élues avec lesquelles notre pays coopérait pour lutter contre le terrorisme et le trafic d’êtres humains est une menace pour la sécurité de la France mais aussi du continent européen. Je veux dire mon soutien et ma solidarité aux ressortissants de notre pays, aux représentants de la France aux Niger, tout particulièrement aux diplomates et aux personnels de l’Ambassade de France à Niamey.
Je déplore que des responsables politiques de notre pays, par ignorance ou par cynisme, aient présenté ces derniers jours la République française comme une puissance rapace et soucieuse de ses seuls intérêts. C’est une insulte à nos forces armées qui risquent chaque jour leur vie pour assurer la stabilité de cette région et qui combattent avec leur alliés nigériens le terrorisme djihadiste.
C’est aussi salir la mémoire des 58 militaires français qui ont perdu la vie au Sahel sous nos couleurs. Pour défendre nos valeurs. Leurs propos en font, a minima, les idiots utiles des milices russes et de la propagande des ennemis de la France, sinon des complices. Dans ces moments où notre pays est attaqué pour ce qu’il est - une puissance d’équilibre, respectueuse de l’État de droit, engagée contre le terrorisme et pour la sécurité du continent européen – nous avons plus que jamais besoin que les forces politiques de notre pays fassent preuve de décence, de dignité et de responsabilité.

 

● Parti radical

> Face à l’attaque inacceptable contre le Gouvernement élu démocratiquement au Niger, le Parti radical partage la fermeté de la CEDEAO, de la France et de l’UE et apporte tout son soutien aux ressortissants et représentants Français au Niger.

 

Autres

● Organisations centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)
Nathalie Loiseau
> Pensées pour le personnel de l’ambassade au Niger et pour tous nos concitoyens présents dans ce pays. Pensées pour le peuple nigérien et ses dirigeants démocratiquement élus. Tristesse devant ce gâchis.

> Non seulement l’Azerbaïdjan impose un blocus aux populations arméniennes du Haut-Karabakh, mais il arrête un malade en transfert pour des soins urgents. Il est temps de sanctionner les responsables azéris qui donnent les ordres.

> Écoutez le message du CICR : ils interviennent dans les conflits les plus durs, les zones de tension fortes, au Soudan, en Syrie. Mais au Haut-Karabakh, l’Azerbaïdjan refuse de les laisser travailler.