jeudi 2 mars 2017

Présidentielle 2017. Trois sondages favorables à Macron

Macron, Fillon, Le Pen
Emmanuel Macron a présenté aujourd’hui son programme (Lire ici le programme de Macron) et a pu prende connaissance de trois sondages favorables à sa candidature à la présidentielle.
Dans les trois enquêtes, il l’emporte facilement au second tour devant Marine Le Pen: 63%-37% (Opinionway rolling pour Les Echos et Radio classique); 62%-38% (Elabe pour Les Echos et Radio classique); 61%-39% (Ifop rolling pour Paris Match, iTélé et Sud radio).
Au premier tour, le leader d’En marche! est en seconde position avec 23% pour Opinionay et 24% pour Ifop et Elabe.
Il devance François Fillon qui obtient 19% (Elabe) et 21% (Ifop et Opinionway).
Devant lui, Marine Le Pen qui obtient 25% (Opinionway), 26% (Ifop), Elabe (27%).
Quant à Benoit Hamon il est à 12,5% (Elabe), 14,5% (Ifop) et 16% (Opinionway) tandis que Jean-Luc Mélenchon est à 11% (Ifop et Opinionway) et 12,5% (Elabe).
Selon le sondage Elabe, au premier tour, 50% des électeurs de François Bayrou en 2012, 43% de ceux de François Hollande, 20% de ceux de Nicolas Sarkozy et 14% de ceux de Jean-Luc Mélenchon voteraient pour Emmanuel Macron.
Au second tour, 92% des électeurs de François Bayrou en 2012, 89% de ceux de François Hollande, 76% de ceux de Jean-Luc Mélenchon et 65% de ceux de Nicolas Sarkozy voteraient pour Emmanuel Macron.
Pour les électeurs centristes, les grands enjeux auxquels la France est confrontée sont le chômage (48% de ceux du MoDem, 51% de ceux de l’UDI), le niveau des dépenses publiques et sociales (44% de ceux du MoDem, 48% de ceux de l’UDI), le manque d’activité économique (46% de ceux du MoDem, 40% de ceux de l’UDI), l’avenir de la protection sociale (39% de ceux du MoDem, 37% de ceux de l’UDI) ainsi que les inégalités sociales (pour 32% les électeurs du MoDem) et le niveau des impôts (pour 34% des électeurs de l’UDI).
(Sondage Elabe réalisé du 28 février eu 2 mars par internet auprès d’un échantillon de 1507 personnes âgées de plus de 18 ans et représentatives de la population française / méthode des quotas / marge d’erreur de 3 points // Sondage «rolling» Opinionway réalisé quotidiennement par internet auprès d’un échantillon de 1500 personnes – dont 500 interrogées quotidiennement par roulement – âgées de plus de 18 ans et représentatives de la population française / méthode des quotas / marge d’erreur de 3 points // Sondage «rolling» Ifop réalisé quotidiennement par internet auprès d’un échantillon de 1500 personnes – dont 500 interrogées quotidiennement par roulement –  âgées de plus de 18 ans et représentatives de la population française / méthode des quotas / marge d’erreur de 3 points)


Alexandre Vatimbella


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Présidentielle 2017. La «France nouvelle» proposée par Macron totalement centro-compatible

Emmanuel Macron
Emmanuel Macron a présenté ce matin son programme présidentiel qui a été également publié sous forme d’une plaquette et sur internet (Lire ici le programme de Macron).
En introduction à sa présentation, le leader d’En marche! a regretté les attaques de deux des candidats à la présidentielle (François Fillon et Marine Le Pen qu’il n’a pas cité nommément) contre l’état de droit pour se sortir des accusations de détournements de fonds dont ils sont l’objet.

Quant au projet qu’il propose aux Français, il s’agit de «retrouver notre esprit de conquête pour bâtir une France nouvelle» selon le titre même de sa plaquette.

Il s’agit d’un «contrat avec les Français», le «cœur de l’engagement» qu’il souhaite prendre.

 «Formidablement confiant» dans «la capacité de notre pays à se réformer» car «la France est un pays qui est réformable», il n’en propose pas moins «un changement radical» et pas une simple réformette.

Car, pour Emmanuel Macron, «nous ne sommes pas dans un temps politique classique de la vie politique française».

Ce qu’il veut, c’est «responsabiliser chacun et chacune» en faisant en sorte, entre autres, qu’ils prennent «leur part dans le changement» car il faut que «les citoyens soient les acteurs de cette transformation radicale».

Refusant «d’acter la défaite» de la France, son programme, a-t-il tenu à préciser face à celui de François Fillon, n’est absolument pas celui qui fut mis en place au Royaume Uni dans les années 1980 par l’ultraconservatrice et ultralibérale Margaret Thatcher, modèle du candidat LR.

Le projet que porte Macron se veut également «pragmatique en matière d’actions».

Néanmoins, sa «cohérence» c’est «l’efficacité et la justice».

Car «pas d’efficacité sans justice, pas de justice sans efficacité»

Ainsi, «toutes les mesures seront prises par rapport à leur efficacité» avec une évaluation systématique de leurs effets.

«Mais en temps, il faut de la justice» ajoute le leader d’En marche! car il faut mettre un terme à «l’indécence et aux privilèges qui ont trop duré» avec «des dirigeants comptables» de leurs actes.

De même Emmanuel Macron veut une «réconciliation entre protection et liberté» car il n’y a «pas de liberté sans protection et pas de protection sans liberté», le tout dans la sécurité.

Afin de «construire l’avenir de ce pays», il mettra en route six chantiers qui seront la structure du contrat avec les Français qu’il leur propose.

Ceux-ci concernent un effort particulier sur l’éducation et la culture, une réforme de la société du travail, la modernisation de l’économie, le renforcement de la sécurité de la nation, le renouveau démocratique et la défense des intérêts du pays.

Concernant la transmission des savoirs et des valeurs, il estime qu’«il n’y a pas de liberté et d’égalité des chances» sans l’émancipation «des hommes et des femmes» pour qu’ils «soient vraiment autonomes et libres de leurs choix».

Pour ce qui est du travail, il affirme que «l’émancipation de chacun se construit par le travail».

En matière économique et sociale la «vraie mobilité» est, selon lui, de «permettre à chacune et à chacun quand il a les talents de réussir dans la société française». Mais, ajoute-t-il s’il faut une «société libérée des carcans et des blocages», il faut que celle-ci aide «les plus faibles».

Un programme à la philosophie très social-libérale, étiquette revendiquée par Emmanuel Macron, évidemment très centro-compatible (c’est-à-dire libéral social) et dont les piliers sont le progressisme et le réformisme.

Un programme qui doit, selon lui et par rapport à la situation du pays, se traduire par un changement radical pour faire réellement entrer la France dans le XXI° siècle et lui permettre de demeurer un des pays les plus riches et les pus puissants de la planète et non pas de subir et de régresser.





Alexandre Vatimbella






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Actualités du Centre. Pénélope Gate: plus de 9 centristes sur 10 veulent que la justice fasse son travail

Selon un sondage Elabe pour BFMTV, 73% des Français estiment qu’«il faut laisser la justice faire son travail, les responsables politiques sont des citoyens comme les autres» tandis 26% considèrent que «la justice s’acharne sur eux en raison de leur candidature à l’élection présidentielle».
Les seuls électeurs à défendre majoritairement cette dernière affirmation sont ceux de LR et du FN, à égalité (56%)!
En revanche, 91% des sympathisants du Mouvement démocrate et de l’UDI défendent majoritairement le travail de la justice vis-à-vis du monde politique.
Et parmi les électeurs de 2012, seuls ceux de Marine Le Pen parlent majoritairement d’acharnement de la justice alors que ceux, notamment, de François Bayrou (83%) et même ceux de Nicolas Sarkozy (51%) pensent qu’il fau laisser la justice faire son travail.
A noter que ce sondage a été réalisé avant les dernières révélations sur l’affaire du Pénélope Gate avec la prochaine mise en examen de François Fillon selon ses propres dires.
Un sondage Harris-Interactive pour RMC et Atlantico montre que 77% des Français ne veulent pas que la justice fasse une «pause» pendant l’élection présidentielle comme le demandent les amis de François Fillon et de Marine Le Pen (63% chez les sympathisants de la Droite et du Centre).
De même, il n’y a plus que 25% des Français qui veulent que François Fillon maintiennent sa candidature après les nouveaux développements sur les accusations de détournement de fonds dont il est l’objet.
Même les sympathisants de la Droite et du Centre ne le veulent plus comme candidat (seuls 48% le soutiennent encore dans sa démarche).
Pour 57% des Français, Fillon a tort de dire qu’il n’est pas un justiciable comme un autre et 62% qu’il estime être victime d’un assassinat politique.
(Sondage Elabe réalisé les 28 février et 1er mars 2017 par internet auprès d’un échantillon de 1051 personnes âgées de plus de 18 ans et représentatives de la population française / méthode des quotas / marge d’erreur de 3 points // SondageHarris-Interactive réalisé le1er mars 2017 par internet auprès d’un échantillon de 980 personnes âgées de plus de 18 ans et représentatives de la population française / méthode des quotas / marge d’erreur de 3 points)