vendredi 21 janvier 2022

Présidentielle 2022. Sondage quotidien Ifop – Macron en hausse au second tour devant Le Pen en baisse aux deux tours

Selon la 10e vague du sondage présidentiel quotidien de l’Institut Ifop pour LCI, Sud radio et Paris Match, Emmanuel Macron obtient au premier tour 25,5% (=) des intentions de vote.

La seconde est Marine Le Pen (17,5% / -0,5) devant Valérie Pécresse (16,5% / +0,5).

Eric Zemmour est quatrième (12% / =) et Jean-Luc Mélenchon, cinquième (10% / -0,5).

Au second tour, Emmanuel Macron remporte son duel face à Marine Le Pen (55,5%-44% / +1) et face à Valérie Pécresse (55%-45% / +0,5).

Scores des personnalités testées:
- Nathalie Artaud (LO, extrême-gauche):0,5% (=)
- Philippe Poutou (NPA, extrême-gauche): 0,5% (-0,5)
- Fabien Roussel (PC, extrême-gauche): 2,5% (+0,5)
- Jean-Luc Mélenchon (LFI, gauche radicale): 10% (-0,5)
- Anne Hidalgo (PS, gauche): 3% (=)
- Christiane Taubira (gauche): 3% (=)
- Yannick Jadot (EELV, gauche écologique): 6% (+0,5)
- Hélène Thouy (Parti animalier, défense des animaux): 0,5% (=)
- Emmanuel Macron (LaREM, centre et central): 25,5% (=)
- Valérie Pécresse (LR, droite): 16,5% (+0,5)
- Nicolas Dupont-Aignan (DF, droite radicale): 1,5% (=)
- Jean-Lassalle (Résiste, droite populiste démagogue): 1% (=)
- Eric Zemmour (Reconquête, extrême-droite): 12% (=)
- Marine Le Pen (RN, extrême-droite): 17,5% (-0,5)

(Sondage quotidien réalisé par internet auprès d’un échantillon de 1500 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus / La vague du jour est cumulée avec celles des deux jours précédents / Méthode des quotas / Marge d’erreur non-précisée)

 

 

Présidentielle 2022. Sondage quotidien Opinionway –Macron en hausse / Pécresse, Zemmour, Mélenchon stables / Hidalgo à 2%

Selon la13e vague du «baromètre» présidentiel quotidien de l’Institut Opinionway pour Les Echos et Radio classique, Emmanuel Macron obtient au premier tour 25% (+1) des intentions de vote et devance Valérie Pécresse (18% / =).

Marine Le Pen (17% / =) est troisième devant Eric Zemmour à 13% (=) et Jean-Luc Mélenchon à 9% (=).

Au second tour, le président centriste l’emporte face à la candidate du RN 57%-43 (=) et face à la candidate de LR avec 53% contre 47% (=).

Concernant les candidats du Top5, on note une seule hausse, pour Emmanuel Macron, les autres candidats étant stables.

Scores des personnalités testées:
- Nathalie Artaud (LO, extrême-gauche): 0% (=)
- Philippe Poutou (NPA, extrême-gauche): 1% (=)
- Fabien Roussel (PC, extrême-gauche): 2%:(=)
- Jean-Luc Mélenchon (LFI, gauche radicale): 9% (=)
- Christiane Taubira (gauche): 6% (=)
- Anne Hidalgo (PS, gauche): 2% (-1)
- Yannick Jadot (EELV, gauche écologiste): 5% (=)
- Emmanuel Macron (LaREM, centre et central):25% (+1)
- Valérie Pécresse (LR, droite): 18% (=)
- Nicolas Dupont-Aignan (DF, droite radicale): 1% (=)
- Jean Lassalle (Résiste, populiste nationaliste):1% (=)
- Eric Zemmour (extrême-droite): 13% (=)
- Marine Le Pen (RN, extrême-droite): 17% (=)

(Sondage quotidien réalisé par internet auprès d’un échantillon de 1500 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus dont 500 d’entre eux sont interrogés quotidiennement / Méthode des quotas / Marge d’erreur entre 1,3 et 2,6 points selon l’institut)

 

Propos centristes. France – Covid19, nouvelles mesures, nouveau calendrier / Record d’embauche / Prix de l’électricité contrôlé / Menaces armées de la Russie / Erasmus a 35 ans…

Voici une sélection, ce 21 janvier 2022, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.

Emmanuel Macron (Président de la République)
> Nous célébrons cette année les 35 ans d’Erasmus. Un âge de maturité pour l’un de nos plus grands succès européens. 

«Faire Erasmus » est devenu comme un nouveau rite de passage, qui a déjà transformé les regards, les esprits, parfois les existences de 12 millions d’Européennes et Européens depuis sa création en 1987.
Erasmus a permis de créer des destins européens qui se croisent un temps et qui parfois même s’entremêlent à vie. Chaque année, 100 000 Françaises et Français ont la chance de connaître cette formidable expérience de vie, riche de rencontres, de découvertes, d’apprentissages. 
Erasmus, c’est également un indéniable atout professionnel. Parler une autre langue, avoir cette ouverture sur l’Europe, savoir s’adapter, créer aussi des contacts partout à travers le continent. Autant de compétences qu’une mobilité Erasmus permet d’acquérir ou d’affermir et que les employeurs recherchent plus que jamais aujourd’hui.
Erasmus, c’est aussi, sans doute avec l’euro, l’une des incarnations les plus évidentes, les plus sensibles de l’Europe, Et donc un puissant catalyseur du sentiment d’appartenance à notre Union, d’attachement à tout ce que les Européens ont en partage, par-delà la singularité de nos identités nationales. 

Oui, ces quelques mois ou cette année passés chez l’un de nos voisins, c’est l’une des plus belles, des plus fortes expériences européennes. 
Aussi, dès le discours que j’ai donné à la Sorbonne, à l’automne 2017, j’ai voulu que la mobilité pour tous soit notre priorité, pour construire un véritable espace européen de la jeunesse.
Et nous nous en sommes donné les moyens. Avec le doublement du budget d’Erasmus+, notre objectif est d’atteindre 10 millions de participants entre 2021 et 2027, soit presque autant qu’au court de ses 35e premières années. C’est donc une formidable accélération du dispositif Erasmus.
Depuis, et je m’en réjouis, les effectifs continuent de croitre et de se diversifier : Erasmus s’est ouvert aux élèves de la voie professionnelle, aux apprentis, aux demandeurs d’emploi, aux formateurs, aux enseignants et professeurs de tous secteurs, mais aussi aux jeunes les plus précaires, avec le programme ALMA. De même, depuis le discours de la Sorbonne les universités européennes sont devenues une réalité. Mieux : un succès ! Elles sont aujourd’hui au nombre de 41, impliquant près de 300 établissements supérieurs pour 7 millions d’étudiants, ce qui représente 18% des étudiants européens. Elles permettent à nos étudiants, nos enseignants, nos chercheurs, d’apprendre, de rechercher, d’expérimenter ensemble, en conjuguant leurs outils, leurs méthodes et leurs savoirs. Ce sont de véritables creusets d’intelligence collective, des lieux où l’on peut justement ainsi échanger, avancer ensemble et créer véritablement cette université européenne que nous voulons bâtir. 
Je souhaite que nous approfondissions ces coopérations dans les années à venir, en allant progressivement vers un diplôme européen, en recrutant en commun des enseignants, des chercheurs, en créant un statut dédié pour bâtir ensemble de grands laboratoires d’envergure mondiale et pour ce faire, continuer d’avancer dans nos systèmes de reconnaissance de l’ensemble des diplômes.
Forts de cet élan, conscients de l’envie d’Europe de beaucoup de nos jeunes, de leur volonté de voyager, d’apprendre, de s’engager, nous devons être plus ambitieux encore.
En cette « année européenne de la jeunesse », la Présidence française du Conseil de l’Union européenne aura plusieurs priorités. D’abord, la reconnaissance des parcours des lycéens européens entre les états membres sera une étape déterminante. Avec un enjeu qui est double : systématiser les partenariats scolaires et aller vers un cadre de confiance européen pour inciter toutes les parties prenantes – les jeunes, leurs familles, les enseignants et les établissements – à ces échanges, à cette mobilité. Dès la rentrée prochaine, la France s’y appliquera : au lycée, cette circulation européenne sera reconnue dans le parcours de l’élève, en commençant en 2022 par les élèves en seconde. 
Ensuite, parce que nous sommes conscients de la très forte demande d’engagement de notre jeunesse, nous devons créer un véritable service civique européen. Nous avons des valeurs en partage : nous devons les semer, les cultiver ensemble, sur toutes les terres d’Europe. 
Enfin, parce que nous voulons faire de l’Europe une puissance éducative, des académies Erasmus des professeurs permettront de partager la richesse des meilleures expériences pédagogiques de toute l’Europe. Des « modules Europe » pourront ainsi être créés dans les parcours de formation des étudiants qui se destinent au métier d’enseignant de notre Union.
Renforcer la formation des professeurs, de nos enseignants est une priorité sur toute l’Europe. La France a à cet égard, nous le savons, beaucoup à faire, et donc ce module sera intégré à cette formation.

> Il y a 5 ans il y avait 250 000 apprentis par an. Aujourd'hui plus de 700 000. Soyons-en fiers, car l'apprentissage est une voie d'excellence.

> [vœux aux armées] Soldats, marins, aviateurs, la Nation vous exprime sa considération, vous témoigne son immense respect et une reconnaissance infinie pour vos sacrifices.
Cette année, encore, l’engagement de nos armées n’a jamais faibli, dans sa diversité, sur le territoire national en mer, sous la mer, dans les airs et dans l’espace, à l’étranger.
Réparer notre défense, c'était indispensable, la Nation vous le devait. Il le fallait aussi pour répondre aux nouveaux défis.

 

Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]

Jean Castex (Premier ministre)
> [Discours lors de la conférence de presse sur les mesures de lutte contre la Covid19]
A la suite du Conseil de défense sanitaire qui s’est tenu ce matin sous l’autorité du Président de la République, je veux ce soir partager avec vous un nouveau point de situation sur l’évolution de l’épidémie qui frappe notre pays et faire un bilan des mesures que je vous avais annoncées le 27 décembre dernier et que nous avons mises en place pour une durée initiale de 3 semaines qui s’achève donc dimanche prochain.
Je veux aussi vous dire ce que sont les évolutions encourageantes qui commencent à se dessiner et, sans rien ignorer des tensions qui s’exercent encore sur notre système de santé, vous préciser le calendrier dans lequel nous pourrons, courant février, lever la plupart des restrictions prises pour freiner l’épidémie, à la faveur du nouveau pass vaccinal qui entrera en vigueur lundi prochain.
La France, comme tous les autres pays européens, est frappée depuis maintenant près de deux mois, par une vague d’une ampleur exceptionnelle.
Exceptionnelle parce qu’elle est alimentée par le cumul de deux variants - Delta et Omicron -, qui se sont non seulement succédés mais en fait additionnés, depuis la fin de l’année dernière ; exceptionnelle surtout, en raison de l’extrême contagiosité du variant Omicron, dont on sait qu’il a déjà touché plus de 5 millions d’entre nous, et probablement au moins le double si on ajoute le nombre estimé de ceux ne sont pas allés se faire tester, faute de symptômes notables.
Oui, notre pays traverse depuis quelques semaines une phase difficile.
D’abord à l’hôpital où la tension reste forte même si la mobilisation remarquable de nos soignants a permis jusqu’à présent de faire face chaque jour à des arrivées toujours importantes de malades.
Mais également dans notre vie quotidienne, avec le nombre spectaculaire des contaminations dues au variant Omicron. Peu de familles ont été épargnées, avec tout ce que cela occasionne, en termes de tests à réaliser pour les proches, de contraintes d’isolement pour les malades et bien sûr d’angoisses quand des symptômes importants apparaissent.
Cette vague exceptionnelle n’est pas terminée. Mais je crois pouvoir vous dire que la situation commence à évoluer plus favorablement.
La première évolution positive est que la vague liée au variant Delta est partout en net reflux. C’est très important car vous savez que ce variant Delta était plus dangereux que les variants précédents. Depuis une semaine, le nombre des malades en réanimation se réduit enfin légèrement. Et cette baisse devrait se prolonger à mesure que le variant Delta poursuivra sa décrue.
La deuxième nouvelle encourageante est que la vague provoquée par le variant Omicron commence à marquer le pas dans les régions où ce variant avait frappé en premier, à la fin décembre. C’est en particulier le cas en Ile-de-France où la décrue est maintenant engagée.
Certes, ce que nous constatons en Ile-de-France n’est pas encore vrai dans la plupart des autres régions métropolitaines, où le variant Omicron est arrivé plus tard et où le nombre des contaminations continue de progresser. Je veux mentionner aussi la situation particulière des départements et territoires d’outre-mer qui connaissent des flambées épidémiques régulières, où le niveau de vaccination est plus bas que dans le reste du pays, ce qui nous a conduit à proroger l’état d’urgence sanitaire.
Mais cette évolution différente selon les territoires est classique et donc ce qui se passe en Ile-de-France dessine une perspective rassurante et surtout cohérente avec ce que l’on observe au Royaume-Uni où la région du Grand Londres a connu son pic 10 jours avant le reste du pays.
La troisième nouvelle rassurante, c’est enfin la confirmation que ce variant Omicron est certes beaucoup plus contagieux mais clairement moins sévère que ses prédécesseurs.
Je sais que cet élément nouveau a pu conduire à se poser des questions : est-ce que cela sert encore à quelque chose de se faire vacciner ou de faire son rappel si, même vacciné, on peut attraper aussi facilement ce virus ? Est-ce que face à l’ampleur de la vague, il ne faudrait pas tout simplement laisser filer l’épidémie sans rien faire, ne prendre aucune mesure, ne plus se tester en cas de doute, ne plus s’isoler quand on est positif ?
Je vous le dis clairement : même atténué, ce virus n’a rien d’anodin. Il ne s’agit absolument pas d’une simple grippe. Un seul chiffre pour le démontrer : au cours d’une année normale, l’épidémie de grippe provoque en moyenne 10 000 hospitalisations sur toute la période de l’hiver ; avec Omicron, nous atteignons ce chiffre non pas en 3 mois mais en 5 jours seulement.
Si nous avons pu traverser ces dernières semaines, avec des centaines de milliers de contaminations chaque jour et des hôpitaux qui ont tenu, ce n’est pas le fruit du hasard. C’est parce que nous avons pris les bonnes décisions, parce que nous sommes massivement vaccinés et que nos vaccins restent extrêmement protecteurs.
Oui, les caractéristiques de ce variant font qu’on peut facilement attraper le virus en étant vacciné, mais, là aussi deux chiffres très parlants : une personne complètement vaccinée à 4,5 fois moins de risques d’attraper la Covid et surtout 25 fois moins de risques d’être hospitalisée en soins critiques, c’est-à-dire avec des formes graves, par rapport à une personne non vaccinée.
Seuls 7 % des adultes ne sont toujours pas vaccinés et pourtant, ils représentent l’écrasante majorité des patients hospitalisés dans les services de réanimation, au grand dam de nos soignants qui se battent au quotidien depuis deux ans, de façon admirable.
Inlassablement, je me rends auprès des personnels des établissements de santé ; j’y serai une nouvelle fois demain, puis encore après-demain. Le Gouvernement déploie, dans le cadre du Ségur de la santé, des moyens inédits, pour à la fois rattraper le retard accumulé depuis des décennies et donner à notre système de soins et à ses acteurs les perspectives dont ils ont besoin.
On ne le dira jamais assez, la vaccination a changé la donne. Et nous devons poursuivre nos efforts, en dépit des résultats qui nous placent, grâce à une mobilisation exceptionnelle que l’histoire retiendra, parmi les nations les mieux vaccinées et donc les plus protégées au monde.
Plus de 93% des adultes ont reçu leur première dose, plus de 91% deux doses ou l’équivalent, plus de 62% trois doses ou l’équivalent. Mais nous devons encore poursuivre notre mobilisation.
Nous devons en particulier faire progresser la vaccination des enfants de 5 à 11 ans, qui a démarré doucement.
Même si je sais que beaucoup de parents hésitent encore, je veux leur dire que les autorités scientifiques sont très claires sur le bénéfice de cette vaccination et nous la faciliterons en autorisant davantage de lieux et de professionnels, y compris les pharmaciens et les infirmières, à pouvoir réaliser cette injection.
Pour les 12-17 ans, l’ouverture du rappel a été décidée pour ceux qui sont atteints de pathologies chroniques. Comme beaucoup de pays autour de nous l’ont fait, je vous annonce que nous allons étendre cette possibilité d’un rappel vaccinal pour tous – mais sans obligation – à compter de lundi prochain.
Pour tous les autres, nous devons sans relâche poursuivre notre stratégie d’aller-vers les non vaccinés, en particulier les populations les plus éloignées du système de soin.
Au-delà de la vaccination, notre stratégie de dépistage et les mesures de freinage prises le mois dernier ont été tout aussi utiles.
Les simulations de l’institut Pasteur ont montré que si nous n’avions pris aucune mesure, le nombre des entrées hospitalières au cours de ce mois de janvier aurait été deux fois plus élevé – je dis bien deux fois plus élevé.
Grâce à la vaccination, grâce au pass sanitaire, nous n’avons pas eu à prendre des mesures aussi contraignantes que beaucoup de nos voisins européens. En particulier, nous avons préservé la continuité des activités, nous n’avons pas restauré de couvre-feu et nous avons fait le choix de laisser nos écoles ouvertes. C’est un choix fort, constant depuis le début de la crise sanitaire, qui repose sur l’intérêt de nos enfants.
J’ai parfaitement conscience que l’adaptation du protocole sanitaire à l’école a entraîné des difficultés. Des difficultés pour les parents d’élèves. Des difficultés pour nos enseignants et plus généralement pour toutes celles et ceux qui concourent au service public de l’éducation et de la petite enfance, dans l’Etat, dans les collectivités territoriales et dans tous les établissements accueillant des enfants. Je veux leur répéter toute la considération du Gouvernement et de la Nation pour leur engagement et leur dévouement au service de l’école ouverte, au service des enfants de France. Avec le ministre de l’Éducation nationale et avec le ministre de la Santé, j’ai reçu les représentants des personnels de l’Éducation nationale et nous avons apporté les correctifs nécessaires.
Mais rien n’aurait été pire que de fermer les établissements scolaires, voire de retarder la rentrée, car la réouverture, vue la flambée du nombre de cas, aurait été très difficile.
Avant-hier mardi, 17.037 classes étaient fermées : c’est beaucoup. Mais cela représente 3,2% des classes en France. 3,2 %. Si comme certains nous le suggèrent, nous avions fermé 100% des classes, je vous laisse déduire vous-même toutes les conséquences…

Je suis convaincu que notre choix a été le bon : tester, tester pour ne pas fermer. Tester pour freiner l’épidémie.
Plus de 12 millions de personnes se sont fait tester la semaine dernière – c’est un record absolu, c’est deux fois plus que lors de toutes les vagues précédentes. Et c’est nécessaire ! Pour freiner Omicron, pour le faire reculer, il faut d’abord que les personnes contaminées le sachent et s’isolent pour ne pas diffuser le virus davantage encore. C’est la base de la lutte contre toute épidémie.
Je veux remercier tous les professionnels qui ont contribué à cet effort de dépistage exceptionnel, et qui continuent encore et en particulier les pharmaciens de notre pays mais aussi tous les professionnels qui nous ont permis d’ouvrir 425 nouveaux centres de dépistage depuis le début de l’année 2022. Cet effort est également à mettre au crédit de nos concitoyens, qui jouent pleinement le jeu des auto-tests demandés aux personnes cas contacts, avec plus d’un million d’auto-tests délivrés chaque jour dans nos pharmacies.
L’ensemble de ces éléments, qui sont le résultat de nos efforts, individuels et collectifs, nous permettent ce soir des dresser des perspectives. Comme toujours, nous le faisons de manière progressive et cohérente. L’évolution de la situation nous permet d’envisager un allègement des contraintes dès les premiers jours de février.
Nous pouvons l’envisager parce que nous disposerons très bientôt d’un nouvel outil, le pass vaccinal, que la représentation nationale a voté, et qui entrera en vigueur lundi prochain, le 24 janvier, sous réserve bien sûr de la décision du Conseil constitutionnel attendue demain.
Concrètement, l’ensemble des Français de 16 ans et plus devra justifier d’un schéma vaccinal complet pour aller au restaurant, au cinéma, au théâtre, dans un stade ou pour prendre le TGV.
Sauf pour les enfants de 12 à 15 ans, il ne sera plus possible de rentrer dans ces lieux avec un simple test négatif. Seules les visites dans les hôpitaux, maisons de retraite ou autres établissements médico-sociaux pourront rester accessibles avec un test, comme c’est déjà le cas aujourd’hui.
Je rappelle que le schéma vaccinal complet suppose de faire son rappel dans un délai de 7 mois après la dernière injection et que ce délai sera ramené à 4 mois à partir du 15 février, conformément à ce que nous avons déjà annoncé fin décembre. Nous veillerons à ce que cette évolution ne pénalise pas les Français de l’étranger qui devront pouvoir bénéficier rapidement d’une dose de rappel lorsqu’ils reviennent chez eux.
Depuis l’annonce du pass vaccinal, plus d’1 million de Français qui n’étaient pas encore vaccinés, ont franchi le pas. C’est bien mais ce n’est pas encore suffisant ; il faut amplifier ce mouvement. Je vous annonce que nous allons permettre à celles et ceux qui feront leur première dose d’ici le 15 février de bénéficier d’un pass vaccinal valide, à deux conditions : bien faire leur 2ème dose un mois plus tard et, dans l’intervalle, justifier également d’un test négatif de moins de 24h.
La transformation du pass sanitaire en pass vaccinal est une évolution nécessaire et cohérente. Elle est nécessaire si nous voulons préserver et amplifier notre couverture vaccinale, aussi bien aujourd’hui que demain en cas de nouveaux variants ; elle est cohérente car elle assume de faire peser clairement la contrainte sur les non-vaccinés et dès lors de pouvoir lever les mesures de freinage que nous avons prises pour contrer la dernière vague.
Nous allons donc alléger les mesures en vigueur en deux étapes qui interviendront les mercredi 2 et 16 février, ces délais devant permettre le déploiement en bon ordre du pass vaccinal et à nos hôpitaux d’absorber les effets du pic épidémique.
A compter donc du mercredi 2 février, tous les équipements, notamment sportifs et culturels, qui accueillent du public assis pourront retrouver un fonctionnement à pleine capacité, sans jauge, en respectant cependant l’obligation du port du masque. A cette même échéance, le télétravail ne sera plus obligatoire mais restera recommandé en laissant aux entreprises le soin de maintenir le bon niveau dans le cadre de leur dialogue social interne. Le port du masque ne sera plus exigé en extérieur.
A compter du mercredi 16 février, nous lèverons les autres mesures. La consommation dans les stades, les cinémas ou les transports sera à nouveau autorisée ; les concerts debout et la consommation debout dans les bars pourront reprendre, les discothèques pourront rouvrir. 
J’ajoute que nous pourrons aussi envisager au retour des vacances scolaires de février un allègement du protocole scolaire, sur la levée du port du masque pour les élèves dans les écoles élémentaires, ou sur la question du nombre de tests ou d’autotests à réaliser. Nous consulterons à cet effet les autorités sanitaires.
Je sais que cette perspective de reprise ou d’allègement était attendue ; l’approche graduée et progressive que nous retenons appelle évidemment de la part de chacune et chacun un respect strict des règles du jeu jusqu’à leur terme.
De même, nous maintiendrons évidemment jusqu’à ces échéances, tous les dispositifs de soutien aux secteurs économiques qui subissent aujourd’hui l’impact de nos mesures. Je pense en particulier aux hôtels-cafés-restaurants, aux traiteurs mais aussi aux secteurs de l’événementiel, du sport et de la culture, que nous aiderons, comme à chaque fois, à passer le cap. 
Au-delà, de quoi l’avenir sera-t-il fait sur le plan sanitaire ?
Cette question appelle forcément à l’humilité et la prudence. Nos autorités scientifiques ne savent pas nous dire si le variant Omicron marque une étape décisive sur la voie d’une banalisation du virus ou bien si nous restons encore exposés au risque qu’apparaissent de nouveaux variants problématiques.
Mon Gouvernement a bien sûr la responsabilité d’anticiper toutes ces hypothèses. Pour cela, la France dispose désormais d’une gamme complète d’outils que la loi nous permet d’activer jusqu’à la fin du mois de juillet.
Cette capacité à agir ne signifie évidemment pas que nous sommes tenus d’activer ces mesures de restriction aussi longtemps que la loi nous y autorise. Cela n’aurait aucun sens. Il faut savoir réagir vite quand c’est nécessaire mais il faut aussi savoir lever les mesures dès que les conditions permettent de le faire.
Cela vaut aussi pour le pass vaccinal. Sa nécessité ne fait aucun doute aujourd’hui mais, je veux être clair, le pass pourrait tout à fait être suspendu si la pression épidémique et surtout hospitalière venait à se réduire fortement et durablement. Si nos services de réanimation ne voyaient plus arriver de nouveaux malades pendant plusieurs semaines, si nos hôpitaux n’étaient plus obligés de déprogrammer des soins, si la pression sanitaire redescendait au plus bas, alors nous serions amenés à lever le pass, tout en nous tenant évidemment prêts à le réactiver en cas de redémarrage.
Mesdames et messieurs, mes chers concitoyens, voici les orientations et les perspectives que je souhaitais partager ce soir avec vous.
Nous sommes incontestablement dans une nouvelle phase de l’épidémie ; grâce à nos efforts collectifs, grâce à la vaccination, nous allons faire face à la vague en cours. Nous devons être confiants, tout en restant très vigilants, respectueux des autres et des consignes collectives, mobilisés et plus que jamais solidaires.

 

Jean-Yves Le Drian (ministre de l'Europe et des Affaires étrangères)
> [Déclaration après la réunion de travail avec la ministre des affaires étrangères allemande, le secrétaire d’État américain et le vice-ministre britannique / Berlin]
J’ai participé ce matin à Berlin à une réunion avec mon homologue allemande, Mme Annalena Baerbock, le secrétaire d’État américain, M. Antony Blinken, et le vice-ministre britannique, M. James Cleverly.
Nous avons évoqué la question des tensions actuelles avec la Russie et la question du dialogue avec la Russie. J’ai rappelé le soutien déterminé de la France au respect de l’intégrité territoriale de l’Ukraine et la position sans ambiguïté exprimée par les États membres de l’Union européenne lors du Conseil européen de décembre dernier sur les conséquences massives et le coût sévère qui résulterait d’une nouvelle atteinte éventuelle qui lui serait portée. Dans la continuité des échanges intervenus lors du Gymnich de Brest à la fin de la semaine dernière, j’ai indiqué que la réunion du Conseil affaires étrangères de lundi 24 janvier sera l’occasion d’approfondir les échanges à 27 sur ce sujet. Il s’agit d’une priorité de la présidence française du Conseil de l’Union européenne.
J’ai également évoqué la contribution de la France à la sécurité de nos alliés, notamment dans le cadre du dispositif de la force de réaction de l’OTAN, et de sa force de réaction rapide, ainsi que de la présence avancée renforcée dans les États baltes. J’ai indiqué que cette contribution serait maintenue et que nous étions prêts à mettre en œuvre de nouvelles missions en Roumanie, en fonction des décisions prises collectivement dans le cadre de l’Alliance, comme le Président de la République l’a indiqué hier lors de ses vœux aux Armées.
J’ai souligné, s’agissant du dialogue avec la Russie, l’importance de poursuivre des échanges exigeants avec Moscou dans l’ensemble des formats engagés la semaine dernière, notamment dans le cadre du format Normandie, dans le cadre du dialogue américano-russe sur la stabilité stratégique, au sein du Conseil OTAN / Russie et au sein de l’OSCE. Dans chacun de ces formats, les Européens jouent tout leur rôle, de façon unie et solidaire. J’ai rappelé à cet égard les priorités de fond partagées avec nos alliés et partenaires reflétant nos intérêts de sécurité pour nourrir ce dialogue collectif avec les Russes, qu’il s’agisse du respect des grands principes d’Helsinki et de la charte de Paris, de stabilité stratégique, de maîtrise des armements nucléaires et conventionnels, de transparence et de prévisibilité des manœuvres et exercices, ou de la mise en œuvre effective des accords de Minsk en Ukraine. Sur la base de ces accords revus lors du Sommet de Paris de décembre 2019, il devrait être possible d’avancer.
A cet égard, sur les enjeux de sécurité qui concernent l’Europe, il est normal que les Européens se concertent et qu’une coordination étroite avec nos alliés et partenaires soit maintenue car rien qui concerne la sécurité européenne ne peut se discuter et se décider sans la pleine implication des Européens. Je suis en plein accord avec ce que dit le secrétaire d’État Antony Blinken quand il affirme qu’il n’y aura « rien sur l’Europe et sa sécurité sans l’Europe ». Encore faut-il le rappeler, puis le faire.
Comme le Président de la République l’a indiqué hier à Strasbourg, il s’agit de faire des propositions visant à bâtir un nouvel ordre de sécurité et de stabilité qui soit conforme à nos intérêts collectifs de sécurité, « de construire entre Européens puis de partager avec nos Alliés dans le cadre de l’OTAN, et ensuite de le proposer à la négociation à la Russie ». Il s’agit là de nourrir une voie transatlantique collective et unie de dialogue dans laquelle les Européens assument toutes leurs responsabilités et tiennent toute leur place avec leurs Alliés de l’OTAN sur un sujet qui concerne directement leur propre sécurité.
Nous avons enfin abordé le dossier nucléaire iranien. Cela fait presque deux mois que les négociations ont repris à Vienne. Avec mes collègues, nous partageons le même constat : il y a des progrès, partiels, timides et lents - mais la négociation ne peut se poursuivre à un rythme aussi lent, pendant que parallèlement le programme nucléaire iranien avance aussi rapidement. Nous allons très rapidement nous trouver dans une situation intenable. Je serais tenté de dire que le JCPoA est dans une urgence vitale. Avec la Russie et la Chine, notre détermination pour que tout le monde revienne à ses engagements est entière, mais nous ne pourrons pas le faire si l’Iran poursuit dans cette trajectoire de lenteur, de patience dans la négociation qui permet par ailleurs de détricoter ses engagements au titre du JCPoA, sinon ce sera la fin de cet accord.
> Je suis très heureux de recevoir ma nouvelle collègue canadienne, Mélanie Joly, pour des échanges que nous aurons ce soir sur notre relation bilatérale ainsi que sur les principaux dossiers de politique étrangère d’intérêt commun.
Le Canada est pour la France un partenaire de grande confiance, un allié au sein de l’OTAN, nous avons avec le Canada une relation que nous voulons renforcer, nous voulons renforcer notre dialogue politique et nous voulons renforcer notre dialogue stratégique. Nous entretenons une relation fondée sur des liens historiques forts, et sur des valeurs partagées et une langue commune. Nous sommes fondamentalement attachés au multilatéralisme et nous sommes convaincus que les défis de notre temps appellent des réponses globales et concertées.
La question des tensions actuelles avec la Russie sera évidemment au cœur de nos échanges ce soir, surtout que Mélanie vient de faire un déplacement en Ukraine. Ce sujet, vous le savez, a été au cœur des échanges très substantiels que j’ai eus en fin de semaine dernière avec l’ensemble de mes collègues de l’Union européenne à Brest. Je veux rappeler ce soir trois priorités que nous poursuivons et qui ont formé l’approche d’une très grande convergence des Européens lors de ces échanges.
Premièrement, nous sommes prêts et déterminés à imposer des conséquences massives et un coût sévère en cas de nouvelle agression militaire contre l’Ukraine. Je le redis ce soir, personne ne doit se méprendre sur la crédibilité de cette position exprimée de manière unie par les chefs d’État et de gouvernement de l’Union européenne en décembre dernier. Nous aurons l’occasion lundi prochain, lors de la réunion des ministres des affaires étrangères de l’Union européenne à Bruxelles, à la suite de la réunion de Brest, de discuter en détail de ce sujet.
Tout doit être fait, deuxièmement, pour éviter de devoir en arriver là. Et donc notre deuxième priorité est de poursuivre un dialogue exigeant avec la Russie, sur la base des réunions intervenues dans différents formats la semaine dernière. Nous savons les quatre sujets qui doivent être sur la table :
- la réaffirmation des grands principes de la sécurité européenne issus d’Helsinki et de la Charte de Paris en 1990 ;
- la question de la maîtrise des armements, qu’ils soient nucléaires ou conventionnels, et notamment des forces nucléaires intermédiaires ;
- la question de la prévisibilité et de la transparence des activités militaires ;

la mise en œuvre des accords de Minsk discutée en format Normandie.

Nous restons prêts à ce dialogue – nous souhaitons que la Russie le soit aussi. Les échanges qui auront lieu vendredi à Genève entre mon collègue américain et M. Lavrov seront utiles et importants de ce point de vue. Nous avons pour notre part partagé avec nos alliés et partenaires sur chacun de ces quatre grands sujets nos propres priorités, reflétant les intérêts de sécurité des Européens, afin de nourrir ce dialogue collectif, mais ce dialogue exigeant avec Moscou.
Enfin, dans ce contexte de tension grave et significative, il est indispensable que nous maintenions une coordination extrêmement étroite avec nos alliés et partenaires. Ce sera aussi l’objet de notre échange de ce soir, mais aussi de la réunion très importante à laquelle je participerai demain matin à Berlin dans le cadre du Quad avant les échanges russo-américains de vendredi. Nous en reparlerons également lundi au Conseil des ministres des Affaires étrangères à Bruxelles. Cette coordination reste indispensable. Elle est nécessaire car rien qui concerne la sécurité européenne ne peut se discuter et se décider sans la pleine implication des Européens.
Nos discussions d’aujourd’hui porteront aussi sur le Sahel où le Canada soutient le dispositif Barkhane dans le cadre de son opération Fréquence. Nous allons également évoquer d’autres sujets stratégiques pour nous comme l’Indopacifique.
Nous évoquerons aussi une autre crise régionale, la situation en Haïti, sur laquelle nous partageons la volonté de proposer des solutions. La France, comme le Canada et d’autres pays de la région, soutiennent les efforts des autorités haïtiennes visant à favoriser l’émergence d’un consensus politique en vue d’une sortie de crise. Mais Haïti compte aussi sur ses alliés. À ce titre, je salue l’organisation de la conférence ministérielle organisée le 21 janvier, vendredi, sous la présidence du Canada, à laquelle je participerai.
Enfin, nous évoquerons évidemment, Mélanie et moi, les relations bilatérales, qui sont denses, qui sont confiantes, un peu perturbées par la pandémie, mais il n’empêche que nous devons les poursuivre et la signature ce jour d’un accord relatif au déploiement des agents de sûreté en vol témoigne de la qualité de notre coopération en matière de lutte contre le terrorisme.

 

Jean-Michel Blanquer (ministre de l'Education nationale, de la Jeunesse et des Sports)
> Nous lançons aujourd’hui, avec la commission européenne et mes homologues européens, le processus de La Sorbonne pour la reconnaissance des mobilités des élèves. En France, dès la rentrée 2022, la reconnaissance des mobilités européennes pour les lycéens sera une réalité.

 

Bruno Le Maire (ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance)
> Si au 1er février il n’y a pas une flambée de 45% hors taxes de la facture d’électricité, c’est parce que nous avons eu le courage de baisser les taxes et d'augmenter le volume de l’électricité nucléaire vendue à prix réduit. Dans l’opposition, personne n’a apporté de solution à ce problème. Le dernier sujet qu'il reste, c'est le prix de l'essence.

> Il est légitime de demander un effort à EDF quand nous pensons que l’intérêt général est en jeu. Si jamais il devait y avoir des difficultés, l’Etat sera aux côté d’EDF, c’est un fleuron national, une fierté.

> Depuis le début de ce quinquennat, notre politique de long terme sur le pouvoir d’achat c’est le travail, le travail, le travail ! 1 million d'emplois créés depuis 2017.

> [Hausse des prix dans l’alimentaire] Je ne suis pas favorable à la multiplication des chèques. Il y a une interrogation des Français sur le pouvoir d‘achat, la première réponse que nous apportons, c’est l’emploi.

> [Covid19] Ce qui coûte le plus cher, ce n’est pas le soutien à l’économie, qui se chiffre à 120 millions d’euros pour les coûts fixes. Le plus cher, ce sont les tests de dépistage, qui nous reviennent à 1,5 milliards.

> [Covid19] Je maintiendrai les aides sectorielles tant que les mesures sanitaires seront maintenues.

> [Covid19] Les Français avaient besoin d’un calendrier. On leur annonce que la pandémie sera peut-être derrière nous d'ici la mi-février.

> La France ne sort jamais grandie quand les oppositions utilisent une tribune européenne pour des débats de politique intérieure nationale.

 

Florence Parly (ministre des Armées)
> Les Armées françaises contribuent à la sécurité de nos alliés européens, notamment au titre du dispositif eFP de l'OTAN. Comme indiqué par Emmanuel Macron, nous sommes prêts à aller plus loin avec de nouvelles missions en Roumanie en fonction des décisions prises collectivement.

> Entretien « 2+2 » avec Jean-Yves LeDrian et nos homologues japonais. Échanges fructueux sur toutes les dimensions de notre coopération bilatérale dans les domaines de la sécurité et de la défense. Coopération opérationnelle dans l'Indopacifique, coopération technologique et industrielle, dialogue sur les enjeux maritimes, cyber, spatiaux.

> Le porte-avions Charles de Gaulle - et son groupe aéronaval - reprend la mer tout début février : cette mission baptisée «Clemenceau 2022» le conduira notamment à participer à l'opération «Inherent Resolve» qui lutte contre Daech au Levant. Outil de puissance et d'influence hors normes, il participera par ailleurs à de nombreux exercices avec des marines partenaires et contribuera à notre appréciation autonome de situation, indispensable à une puissance d'équilibre comme la France.

 

Gérald Darmanin (ministre de l'Intérieur)
> Décision du Conseil constitutionnel : enfin, la police et la gendarmerie pourront utiliser les drones, outils essentiels pour assurer la sécurité de nos compatriotes.

> A la demande du Président de la République, nous mettons des moyens importants pour retrouver les lâches, cachés derrière leur anonymat, qui menacent les élus de la République. Grâce au travail de la police et de la gendarmerie, nous multiplions les interpellations. Depuis la mise en place du passe sanitaire en juillet dernier, nous avons constaté une augmentation significative des atteintes à l’encontre des élus. 535 faits sont directement liés aux mesures sanitaires.

> Arrêtons la complaisance avec ceux qui agressent des journalistes, remettent en cause le droit à l’avortement, comparent le destin des non vaccinés avec celui des juifs sous les nazis… Face à ces appels à la haine de l’extrême droite le gouvernement ne laisse rien passer.

> Nous devons beaucoup mieux tenir les frontières extérieures de l’Union européenne pour lutter contre l’immigration irrégulière. Comme l’a rappelé le Président de la République, c’est une priorité de la présidence française du conseil de l’Union européenne.

> L’islam n’est pas une religion d’étrangers en France. C’est la fin de l’influence étrangère par l’islam en France.

> Il y a une sorte de complaisance pour l’extrême droite dans notre pays et il n’y a manifestement plus que le gouvernement pour dénoncer les petits pas de la bête immonde.

 

Elisabeth Borne (ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion)
> [Covid19] Jusqu’au 2 février, télétravailler reste obligatoire 3 jours par semaine, 4 quand c’est possible. Après, nous rendrons la main aux entreprises. Je sais que c’est difficile, mais c’est un dernier coup de collier que nous demandons aux salariés et aux entreprises.

> 35 ans après son lancement, ouvrir plus largement Erasmus aux apprentis et à tous les jeunes, quelle que soit leur formation, est un chantier prioritaire de la présidence française de l’UE.

> Près de 2,5 millions d'embauches entre octobre et décembre 2021 : un record depuis… l'an 2000 ! C'est bien grâce aux choix d'Emmanuel Macron et à la politique que nous avons menée pendant 5 ans.

> [Difficultés de recrutement] Il s'agit de renforcer l'attractivité des métiers en tension.

> Des emplois mieux rémunérés, moins d’inégalités salariales entre femmes et hommes, de nouveaux droits pour les travailleurs des plateformes, plus de femmes dans les conseils d’administration des entreprises… autant de textes que nous voulons faire aboutir avec la présidence française de l’UE.

> Le mentorat est une chance pour le jeune mais aussi une opportunité pour le mentor qui développe de nouvelles compétences, au sens de la pédagogie mais aussi de la créativité. Aux entreprises : engagez-vous et vos collaborateurs !

> Les déclarations de Yannick Jadot sont pathétiques. Fin de Notre-Dame-des-Landes, investissement dans le train, développement du vélo, sortie du plastique à usage unique… Ce bilan, Les Verts et Yannick Jadot en rêvaient, Emmanuel Macron l’a fait.

> Valérie Pécresse propose un allègement de charges par jour tout en nous reprochant de cramer la caisse.

 

Eric Dupond-Moretti (Garde des Sceaux, ministre de la Justice)
> J'ai inauguré ce matin le centre éducatif fermé d'Epernay. Sa situation en centre-ville, dans un bassin d'emplois et de formations, illustre notre volonté de sanctionner les délinquants tout en leur offrant des perspectives de réinsertion pour mieux lutter contre la récidive.

 

Roselyne Bachelot (ministre de la Culture)
> 35 ans d’Erasmus: grâce à ce programme, de nombreux étudiants, artistes et professionnels de la Culture ont pu vivre une expérience européenne unique, empreinte de partage et de découverte.

 

Olivier Véran (ministre des Solidarités et de la Santé)
> [Covid19] On appliquera le pass vaccinal aussi longtemps que nécessaire mais pas plus longtemps que nécessaire. Est-ce qu'il faut établir des critères à la lettre? L'histoire nous a montré, depuis deux ans, que la vérité d'un jour n'est pas forcément celle du lendemain S'il n'y a pas de nouveau variant, une fois que la vague Omicron sera passée, nous pourrions nous dire que nous pourrions à nouveau vivre tranquillement sans avoir peur qu'émergent de nouvelles vagues, auquel cas nous serions amenés à relâcher des mesures de contraintes, y compris celles qui passent par le pass vaccinal. Et l'inverse, s’il y avait des menaces épidémiques, s'il y avait un nouveau variant qui devait apparaître. Forcément, ça pourrait changer la donne, même si la pression était moins forte.

> Emmanuel Macron demande l’inscription du droit à l’avortement dans la Charte des droits fondamentaux de l’Europe, 47 ans après la dépénalisation de l’IVG par Simone Veil. Une Europe forte de ses valeurs.

 

Frédérique Vidal (ministre de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation)
> [Covid19] Ils sont étudiants, internes en médecine, en pharmacie, élèves infirmiers. Ils étaient au SAMU, dans les pharmacies, les vaccinodromes, les services d’urgence, de réanimation. Pour tester, vacciner, accompagner, intervenir en renfort. A l’hôpital Necker pour leur dire : merci.

> [Covid19] La pandémie a démontré la force de notre démocratie européenne : celle qui repose sur une recherche académique libre, permettant de prendre des décisions protectrices.

> Toulouse-Vilnius, Dunkerque-Barcelone, La Réunion-Berlin... Et des milliers d'autres. A l'université, en stage, en apprentissage. C'est le trajet de nos étudiants, le trajet de la connaissance, le trajet de l'Europe. Grâce à Erasmus Plus. Depuis 35 ans !

> Depuis 2018, Parcoursup ouvre les horizons des lycéens. C'est 94% de lycéens ayant au moins 1 proposition en 2021. C'est une offre de formation qui s’enrichit encore en 2022 : apprentissage, BTS, parcours préparatoires au professorat des écoles, écoles d’art, formations Bac+1.

> Faire croire aux étudiants que les frais inscription à l'université vont augmenter, c'est les instrumentaliser en jouant avec leurs peurs. Notre projet consiste au contraire à replacer l'étudiant au cœur des politiques publiques.

 

Julien Denormandie (ministre de l'Agriculture et de l'alimentation)
> Un quart des exploitations sont tenues par des femmes ; c’est 3 fois plus qu'en 1970! Continuons d’agir pour attirer les futures entrepreneuses du Vivant en : reconnaissant pleinement la valeur de leur travail (rémunération), améliorant les équilibres de vie et les accompagnements.

> Aujourd'hui, nous célébrons les 35 ans d'Erasmus, véritable symbole de la mobilité européenne Le programme Erasmus Plus est un atout supplémentaire pour les jeunes qui choisissent de s’orienter vers les métiers du Vivant, et notamment ce bel enseignement agricole !

 

Amélie de Montchalin (ministre de la Transformation et de la fonction publique)
> Jamais nous n'avons traité les fonctionnaires comme des boucs émissaires, ou comme une clientèle à qui on pourrait promettre n'importe quoi. On voit bien que ni la droite ni la gauche ne sortent de cette impasse binaire dans la campagne ...

> [Covid19] Je récuse l'idée que nous profiterions du Covid19 par électoralisme. La crise, on la gère tout en continuant à parler d'avenir, et à agir pour la France de demain. Ça nous différencie de Zemmour et Le Pen qui ne parlent que de déclin et de déclassement.

> Dans la fonction publique, le télétravail obligatoire 3 jours par semaine prendra fin le 2 février. J’encourage les agents qui le peuvent et le souhaitent à continuer de télétravailler, dans le respect de la continuité du service, comme le prévoit l’accord unanime du 13 juillet.

 

Marc Fesneau (ministre chargé des relations avec le Parlement et de la participation citoyenne)
> La construction européenne ça n'est pas la France contre les autres pays, c'est la France qui arrive à convaincre.

> L’attitude de Yannick Jadot, ce sont les verts européens qui en parlent le mieux. Lamentable en effet. Il abaisse le projet européen, il abaisse la France. Il lui restait l’Europe. Il l’instrumentalise. Il ne lui reste rien que la démagogie. Comme Bardella et Aubry.

 

Elisabeth Moreno (ministre chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité et de l'égalité des chances)
> [26 licornes, aucune femme] On a à peine 30% des jeunes filles qui étudient dans les secteurs d’avenir alors même que c’est en train de façonner le monde de demain.

> Les sénateurs viennent de voter à l'unanimité les conclusions de la commission mixte paritaire sur la proposition de loi visant à interdire les thérapies de conversion. Une étape de plus vers la promulgation de cette loi importante pour mieux protéger les personnes LGBT+.

 

Franck Riester (ministre chargé du commerce extérieur et de l'attractivité)
> [Union européenne] La Juridiction unifiée du brevet entre en vigueur, et Paris a la fierté d’accueillir sa division centrale ! Concrètement, c’est un cadre européen harmonisé pour mieux protéger le capital technologique de nos entreprises et stimuler l’innovation.

> 35 ans que le programme Erasmus rapproche les jeunes européens. 35 ans de partage, de souvenirs, de mobilité pour 12 millions d’étudiants. Grâce à la présidence française de l’UE, il sera étendu aux apprentis. L’Europe est belle, elle mérite d’être explorée par tous !

> La France est pionnière en Europe en matière de devoir de vigilance des entreprises. Nous voulons que l’Europe soit pionnière dans le monde. Cette ambition est au cœur de la présidence française de l’UE, pour bâtir un modèle européen de croissance plus juste et plus durable!

> La France n'est pas seule au Sahel. Nous avons indiqué, aux côtés de nos partenaires européens et internationaux, que nous souhaitions poursuivre notre action de lutte contre le terrorisme au Mali. Des consultations vont avoir lieu.

 

Olivier Dussopt (ministre chargé des Comptes publics)
> [Compte publics] Notre politique porte ses fruits. Depuis 2017 notre sérieux budgétaire nous a permis d’avoir l’une des meilleures réponses à la crise dans le monde. Nous reprenons cette direction.

> [Covid19 et fraude aux aides publiques] L’opération de contrôle lancée en 2020 nous a conduits à détecter 8000 dossiers qui peuvent être frauduleux à nos yeux.

 

Marlène Schiappa (ministre chargée de la Citoyenneté)
> [Tribune co-écrite avec Clément Beaune: «Il est temps de donner plus de consistance à la citoyenneté européenne»]
L’idée de citoyenneté est née en Europe. Traversant notre histoire depuis l’Antiquité, vécue par les cités-Etats italiennes et pensée par les Lumières françaises, cette idée de droits et de devoirs appartient à notre quotidien. Il est pourtant possible de l’enrichir une fois de plus.
Face aux défis immenses de notre temps, ceux du climat et de la transition numérique, seule l’Europe est à la bonne mesure. Dans un monde de puissances continentales, elle est notre meilleure réponse pour peser et faire valoir nos valeurs et nos intérêts. Ce projet politique d’une Europe puissance, souveraine et démocratique est au cœur de notre action depuis 2017. Sa réalisation est à portée de main pour les nouvelles générations. Mais il ne suffira pas de s’accorder sur des investissements communs dans les filières industrielles-clés ou sur une réponse plus ferme aux menaces extérieures à nos frontières : l’Europe puissance a aussi besoin d’un projet de citoyenneté.
Certes, la citoyenneté européenne existe déjà. Elle s’ajoute à la citoyenneté nationale, sans la remplacer. Elle renforce nos droits, nos libertés, nos protections. C’est la possibilité de participer, à travers nos représentants au Parlement européen et nos gouvernants nationaux, à la fabrique des lois européennes.
C’est le droit de faire appel d’un jugement national auprès d’une juridiction européenne. C’est le droit de pétition. C’est aussi le droit de circuler, de s’établir, de voter aux élections municipales dans un autre pays de l’espace européen, et même d’y être élu.
C’est la faculté d’accéder à des emplois de fonctionnaires européens ou d’exercer, sous certaines conditions, dans d’autres fonctions publiques nationales. Enfin, c’est la possibilité, pour tout citoyen européen, de bénéficier, à l’étranger, de la protection des consulats et des ambassades des Etats membres de l’Union européenne, lorsque son pays n’est pas représenté.
Mais pour la plupart d’entre nous, l’image sensible de cette citoyenneté européenne, c’est d’abord une monnaie commune, un drapeau, un hymne, une devise, et bien sûr des institutions partagées.
Il est temps de donner plus de consistance à cette citoyenneté. Pour cela, la présidence française du Conseil de l’Union européenne propose plusieurs initiatives.
Ce sont d’abord les jeunes Européens qui doivent pouvoir éprouver ce sentiment d’appartenance.
Nous proposons à nos partenaires de créer un service civique européen. D’une durée de six mois, nous le souhaitons ouvert à tous les jeunes de moins de 25 ans qui veulent s’engager. Erasmus est une des plus grandes réussites de l’Union : avec ce service civique, nous proposons d’offrir ce creuset de l’identité européenne à davantage de jeunes.
Nous proposons également de pouvoir mieux raconter l’histoire de l’Europe dans les écoles, les collèges et les lycées, en complément bien sûr de nos histoires nationales. Après tout, il n’est pas de communauté politique qui ne s’appuie sur un grand récit. Parce que nos mémoires sont différentes, opposées ou simplement s’ignorent, la France souhaite qu’un comité d’historiens indépendants commence, dès juin, un grand travail sur nos histoires d’Europe, nos conflits comme nos convergences, qui traversent les siècles.
Faire une communauté de citoyens européens suppose aussi de renforcer notre cohésion autour de nos valeurs. Avant d’être une réalité institutionnelle ou économique, l’Europe est un état d’esprit, un rapport au monde, et son centre de gravité la dignité de chaque personne humaine.
Soyons fiers de ce modèle. Le continent européen a connu des barbaries sans nom et des déchirements intolérables. Mais il est aussi l’auteur de promesses dont nous sommes les héritiers : droits humains, démocratie, Etat de droit, égalité femmes-hommes… C’est ce qui nous singularise. Et nous avons toutes les raisons de croire que ce modèle de société, que nous devons continuer à adapter aux défis du temps présent, est celui qui répond le mieux aux aspirations humaines fondamentales. N’est-il pas un exemple pour les défenseurs de la liberté dans le monde entier ?
Pour renforcer notre socle de valeurs communes, nous proposons de créer une académie d’Europe, réunissant des intellectuels de tous nos pays. Cette académie pourra éclairer nos débats éthiques, notre rapport aux libertés, nous proposer des actions et des projets culturels. C’était le sens de la proposition, en 1937, de l’écrivain autrichien Franz Werfel, qui faisait écho à l’avertissement de Husserl quelques années plus tôt : « La crise de l’existence européenne n’aura que deux issues : ou bien elle sombrera dans une haine barbare de l’esprit, ou bien elle renaîtra de l’esprit de la philosophie. » Dans le bruit et la fureur de cette entre-deux-guerres, la suggestion de l’écrivain en exil ne pouvait susciter que railleries ou indifférence. Nous sommes mûrs maintenant pour ce projet.
Nous croyons aussi nécessaire de renforcer nos instruments pour encourager, faire vivre et promouvoir nos libertés. C’est dans cet esprit que nous portons le projet d’un fonds de soutien au journalisme indépendant et d’investigation. C’est dans cet esprit aussi que nous souhaitons étendre la liste des infractions européennes aux crimes et discours de haine, nous doter d’une stratégie de lutte contre le racisme et l’antisémitisme, ainsi que d’une législation sur la lutte contre les violences faites aux femmes.
Dans le même temps, nous devons être fermes en activant les mécanismes de pression voire de sanction chaque fois que les valeurs fondamentales de l’Union ne sont pas respectées par un Etat membre.
On déplore souvent la fin des grands récits, la disparition des utopies positives. N’en déplaise aux esprits tristes, l’Europe est la seule véritable invention politique de notre temps. Continuons d’inventer, fiers et exigeants, en citoyens européens.

 

Clément Beaune (secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes)
> Ce qu’on peut attendre de la Présidence française de l’Union européenne? Des avancées concrètes sur l’ambition climatique, sur la régulation des grandes plateformes numériques et sur l’Europe sociale. 

> Bonne nouvelle, la Juridiction unifiée des brevets entre en fonction ! Ce brevet européen permettra un meilleur respect des droits de propriété industrielle, un cadre plus simple et attractif pour nos entreprises française et européennes.

> Le Parlement européen vient de voter massivement pour le DSA [Digital security act], un texte essentiel qui rendra les géants du numérique responsables des contenus et des produits en ligne. Une priorité de la présidence française de l’Union européenne que nous ferons aboutir dans les prochaines semaines !

> Erasmus, nous fêtons ses 35 ans, il a changé des vies et nous nous battons pour le rendre accessible à tous !

> Oui, ouvrons le débat européen pour consacrer le droit à l’avortement ! La Conférence sur l’avenir de l’Europe nous en donne l’occasion. Depuis près de deux ans, je me bats, en Pologne, en Europe, pour défendre ce droit.

 

Sarah El Hairy (secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse et de l’Engagement)
> [Lanceurs d’alerte] Un texte fort, un texte juste Nous légiférions au Sénat pour protéger les citoyens, identifier la teneur licite ou non de leurs informations et surtout combattre la société de la suspicion Merci aux sénateurs pour l’adoption de cette loi à une large majorité.

> Il y a une volonté d’apaisement et de dialogue Les 2% d’enseignants grévistes estimés c’est aussi le fruit d’actes forts : 5 millions de masques ffp2, 55 millions de masques chirurgicaux par mois, 8000 recrutements, hausse du fonds d’achat de capteur CO2.

 

Gabriel Attal (porte-parole du gouvernement)
> Malgré la crise, nous avons rompu avec des années de chômage de masse.

> La hausse des prix de l'électricité restera limitée à 4% au 1er février.

> [Covid19] À ceux qui veulent faire croire aux Français que les mesures prises ces dernières semaines face à l’épidémie ont été disproportionnées, je dis : regardez autour de nous, et rappelez-vous.

 

Haut-commissariat au Plan
François Bayrou (Commissaire, président du Mouvement démocrate)
> [Covid19] Le fait que les décisions, les règles, les normes soient prises tard et soient prises tellement complexes que beaucoup de gens n'arrivent pas à s'y retrouver. C'est cela la véritable question. Pourquoi ? Parce qu’il y a deux sortes de préoccupations. La première l'école, la deuxième, le sanitaire qui est dirigé par comme vous le savez toutes les instances qui en France s'occupent de la santé.En tout cas l'idée que l'on puisse se perdre dans la complexité des choses, il faut que tous les responsables comprennent que c'est une des raisons pour lesquelles les gens se détournent de l'action publique, des grandes orientations, des décisions qui sont prises. C'est tellement compliqué, tellement bureaucratique, tellement bordé de tous les côtés, ceinture et bretelles comme on a l'habitude de dire que les gens, et vous et moi, aucun d'entre nous ne s'y retrouve vraiment. Et ce travail qui est un travail de lisibilité, des décisions que l'on prend, ce travail pour l'instant n'a pas été fait comme les Français l'attendraient.

> Le bac que Valérie Pécresse a défendu, c'est le bac que j'avais créé le bac S, L, ES. C'est une organisation que j'avais mise en place comme ministre de l'Éducation. Deuxièmement, pourquoi l'avais-je mise en place ? Pour une raison simple, je voulais que tous les dons soient également respectés, que tous les talents, toutes les préférences de culture soient également respectés. Et que l'on ne concentre pas dans une seule filière tous les entre guillemets bons élèves - c'est une expression sur laquelle je ne suis pas très à l'aise car souvent, les bons élèves, c’est les fils des familles qui ont pu les aider.
J'aime beaucoup les sciences mais je suis un littéraire de formation. Il y a eu des dévoiements au travers du temps. Il y a une chose qui manque, me semble-t-il, c'est un tronc commun sur lequel on puisse être assuré qu'au fond toute la nation, tous les jeunes de la nation ont le minimum vital pour traverser la vie. Dans ce tronc commun, il y a des aspects d'expression, la langue, la maîtrise de la langue, la capacité de dire ce que l'on a en soi. Très souvent les violences des jeunes viennent de ce qu’ils n’arrivent pas à exprimer ce qu'ils ont en eux alors cela explose. Donc la langue, c'est très important, ce que l'on appelle « littéraire », c'est très important.
Ce que je préconise, c'est un tronc commun dans lequel il y a le minimum vital, le viatique pour aller dans la vie et ensuite des voies dans lesquelles chacun exprime ce qu'il a de meilleur et la concentration en une seule voie dites « S » ne va pas.

> Si on avait laissé jouer les mécanismes prévus par toutes les règles et toutes les lois, l'électricité aurait augmenté de 45 %. Le gouvernement est intervenu avec force et en mettant sur la table beaucoup d'argent pour que la hausse qui aurait dû être de 45 % soit une hausse de 4 %. C'est un énorme effort, tout le monde utilise l'électricité pour son ménage, les machines à laver.

> [Prix de l’essence] Vous voyez bien, pourquoi cela explose ? Parce que le prix des hydrocarbures dans le monde a explosé et ce n'est probablement pas fini, car comme vous savez, à la fois la préoccupation de décarboner la vie de tous les jours et les marchés du monde et les interventions sur les marchés du monde font qu'en effet ce prix-là augmente. Donc je ne crois pas qu'on le fera baisser beaucoup, mais j'ai toujours plaidé pour des mesures de régulation. Je crois d'ailleurs que le ministre de l'Économie a dit qu'il surveillait cela au jour le jour.
Je ne dis pas que cela doit se faire sous forme d'aide, on peut avoir des modulations des taxes, j'avais plaidé pour des mécanismes de régulation avant même les gilets jaunes, peut-être on peut travailler sur ce sujet-là.

> Tout le monde dit il faut intervenir et personne n'est capable de mettre sur la table l'argent nécessaire pour la raison que nous savons : c’est-à-dire qu’il y a à reconstruire des pans entiers de l'économie française et c'est le travail que nous faisons au Haut-commissariat au Plan avec toutes les idées de reconquête de la production.

> [Discours d’Emmanuel Macron au Parlement européen] Les adversaires du président de la République ont, de l’avis unanime, donné une mauvaise image de la France. Pas de l’Europe mais de la France en Europe. Vous avez entendu sans doute le nombre de députés européens y compris très sympathisants de la France, francophiles, qui ont dit : on ne peut pas se comporter comme cela. On est au début d'une présidence, c'est-à-dire au moment où celui qui va avoir pendant 6 mois - le pays et le président - qui va avoir pendant 6 mois la responsabilité de la conduite de l'Union européenne vient donner son programme. Vous avez entendu son discours. Il n'y a pas un mot de politique française dans son discours. C'est un discours sur les grands buts de l'Union européenne sur ce que l'on va en faire, sur comment on va intervenir.
(…) En tout cas l'ensemble des parlementaires européens a ressenti cette attitude comme une faute, comme une mesquinerie, comme quelque chose de médiocre alors que l'on débattait de ce qui est à peu près essentiel, c'est-à-dire de la confrontation entre le projet européen de société, de civilisation de droit de l'homme et les pressions du monde. Dans cette affaire, on se retrouve avec des querelles et des mots qui franchement n'étaient pas à la hauteur, tout le monde l’a ressenti. Je trouve que le Président de la République s'en est très élégamment tiré. Avec ce qu'il faut de petites pointes d'acidité pour montrer que ce n'était pas tout à fait passé inaperçu et en même temps une maîtrise des dossiers dont vous avez peut-être vu que tous les parlementaires européens lui ont rendu hommage.

> Vous n’imaginez pas que la France va dire :  excusez-moi, c'est notre tour une fois tous les 13 ans d'être à la tête des institutions européennes, de présider l’Union européenne mais on ne va pas le faire parce qu'on a une élection pendant ce mandat.
La France a des responsabilités internationales et des responsabilités dans l'Union européenne. Ce n'est pas tel ou tel dirigeant qui a des responsabilités, c'est la France qui a des responsabilités. Si on n'est pas un pays capable de mettre un tout petit peu entre parenthèses nos querelles internes médiocres, car beaucoup des accusations étaient médiocres, ce n'est pas moi qui le dis, c’est la présidente du parlement européen qui le dit.

> Tous les présidents de la République sortants qui se sont représentés ont annoncé leur candidature quelques semaines à peine avant le début de la campagne électorale. Pourquoi ? C'est très simple. Dès l'instant qu'ils annoncent leur candidature, ils n'exercent plus tout à fait leur présidence de la même façon, car dès cet instant-là, vous êtes sous la pression d'attaques encore plus virulentes qu'elles ne l'étaient avant et Dieu sait qu'il y en a pas mal.
Il y a une zone d'équilibre qui se situe quelques semaines avant le début de la campagne et qui est très intéressant car pourquoi l'annonce d'une candidature ce n'est pas quelque chose de banal, c'est le basculement dans un autre temps politique et ce temps politique, c'est celui de la vision de l'avenir. Quand on est président, on gère, on essaie d'assurer le présent, de faire face et on répond. Quand on est candidat on entre dans tout à fait autre chose qui est une vision de l’avenir.

> Je n'aime pas le gaspillage de l'argent en politique. Je suis à la tête du seul parti politique français qui n'a pas de dette, qui a constitué un patrimoine au travers du temps et ce patrimoine assure sa liberté et je ne suis pas pour les campagnes électorales chères.

> On a un devoir, c'est l'unité. Un seul devoir. Le champ politique est explosé. (…) Il se trouve que je ne suis pas sensible au rapport de force ou plus exactement je sais que dans le rapport de force quand vous êtes obstiné à défendre quelque chose, vous êtes plus fort que ceux qui virevoltent au vent. Ma ligne politique est d'être absolument obstiné dans des règles simples. Je défends le pluralisme et je défends l’unité. Si on était plus nombreux dans la vie politique française, je ne me donne pas un exemple ! Si on était plus nombreux à défendre le pluralisme et l'unité, je trouve que cela irait mieux.

 

Partis politiques

● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Stanislas Guerini (délégué général)
> [Covide19] Le pass vaccinal ce n'est pas un projet de vie. Mais pour l'instant nous en avons besoin. Le pass vaccinal, et le pass sanitaire ont sauvé plus de 4000 vies en France.

> Lorsqu'on écoute les Français on voit à quel point la société s'est transformée, et à quel point la classe politique est en retard.

> [Présidentielle] Parrainages : on ne change pas les règles du jeu 10 minutes avant le coup d'envoi du match.

> Jean-Michel Blanquer sera toujours le ministre du dédoublement des classes, de la réforme du lycée et des écoles ouvertes pendant la crise. Il a mon soutien plein et entier.

> Des opposants français qui instrumentalisent le débat au Parlement européen pour retomber dans les attaques outrancières du débat national face au Président venu parler...d'Europe. De la part de Jordan Bardella pas de surprise mais quelle déception d'écouter Yannick Jadot aujourd'hui.

 

Christophe Castaner (président du groupe à l’Assemblée nationale)
> Face à l'inacceptable, il ne peut y avoir que consensus. C'est pourquoi nous avons voté à la quasi-unanimité une résolution condamnant les crimes commis contre les Ouighours. C'est l'honneur de notre Assemblée que de dénoncer tout acte de persécution, d’où qu’il vienne.

> Jamais un député LaREM ne cédera face aux menaces. Certains préfèrent la violence au débat et méprisent la démocratie. Nous avons confiance en notre justice pour que leurs comportements soient rapidement condamnés.

> Défense de l'Etat de droit, inscription de l'IVG et de la défense de l'environnement dans la charte des droits fondamentaux : à Strasbourg, Emmanuel Macron s'engage avec force et clarté pour une Europe fière de ses valeurs de progrès. Six mois pour avancer ensemble

> Pour LR, l’accès à l’IVG n’est donc pas un droit fondamental, 47 ans après la promulgation de la loi Veil. Quelle insulte à toutes les femmes ! Son conseiller spécial le confirme : la posture «féministe» de Valérie Pécresse n’est qu’hypocrisie.

> A Strasbourg, Emmanuel Macron est venu parler d'Europe, d'une vision pour notre pays et tous les européens pour les décennies à venir. De ce moment historique, les oppositions en ont fait une tribune nationale et politicienne : ils n'ont pas été à la hauteur de l'enjeu!

 

● MoDem
Patrick Mignola (président du groupe à l’Assemblée nationale)
> Chers parlementaires européens, Merci d'avoir l'obligeance de bien vouloir excuser certains de vos collègues Français, qui en transformant votre hémicycle en (mauvais) meeting politique, se sont montrés indignes de l'Europe. Aujourd’hui, à Strasbourg, les responsables politiques français ont montré deux visages : celui d’Emmanuel Macron, qui a pour elle une ambition exaltante et celui d’opposants politiques qui ont pris le Parlement européen en otage au service de leur propagande électorale.

> Merci à l'ensemble des groupes de l'Assemblée Nationale pour l'adoption unanime de la proposition de loi permettant de prolonger la concession de la Compagnie Nationale du Rhône. Ce texte est une garantie supplémentaire de notre indispensable souveraineté énergétique.

 

Maud Gatel (députée)
La présidence française de l’Union européenne sera-t-elle le moment de l’affirmation de l’autonomie stratégique ? Est-ce une vision très française qui marque des points aux dépens d’une vision plus centrée sur le marché de l’Union ou bien la conséquence d’un momentum très singulier où les enjeux sanitaires, économiques, climatiques et géopolitiques rendent la notion d’Europe puissance incontournable?
La vision française de l’autonomie stratégique est inéluctablement liée à la vision gaullienne, centrée sur la sécurité et la défense. Elle a longtemps été connotée chez nos partenaires, ce concept étant soupçonné d’être l’instrument trouvé par la France pour projeter sa puissance par d’autres moyens.
Avec Didier Quentin [député LR]  nous avons présenté notre rapport sur l'autonomie stratégique de l'Union européenne en commission.
L'Europe doit affirmer ses valeurs et rivaliser dans la compétition internationale via l’innovation, la réindustrialisation et la régulation.
Nous avons choisi de nous en éloigner et choisi de retenir une définition de l’autonomie stratégique centrée sur trois axes : 
1) la réduction des dépendances excessives ; 
2) le renforcement de la capacité d’action et de décision de l’Union ; 
3) la prévention des ingérences étrangères.
Il nous est très vite apparu que c’est par la maîtrise des technologies clés que l’Union européenne pourrait le mieux atteindre de tels objectifs. Dans cet esprit, nous avons formulé une série de recommandations, et parmi celles-ci nous en avons identifié une quinzaine qui nous paraissent devoir être mises en œuvre prioritairement :
I. Renforcer la capacité de décision et d’action de l’Union européenne
1. Étendre le champ du vote à la majorité qualifiée, en particulier dans le domaine de la politique étrangère et de sécurité commune ;
2. Recourir aux coopérations renforcées dans certains domaines, comme la cyberdéfense ;
3. Doter l’Union européenne d’une capacité massive d’investissement sur le long terme, en pérennisant l’instrument de dettes communes, et en rendant les règles du pacte de stabilité et de croissance compatibles avec les investissements d’avenir.
II. Réduire les dépendances critiques par l’innovation, la réindustrialisation et la régulation
4. Améliorer l’analyse des dépendances en adoptant, au niveau européen, une liste commune de technologies critiques ;
5. Conditionner l’accès au marché européen au respect des priorités politiques européennes en instaurant le mécanisme d’ajustement carbone et en rendant les accords de libre-échange compatibles avec les priorités environnementales de l’Union ;
6. Réguler au plus vite les secteurs de rupture, comme la 5G, les batteries, l’hydrogène ou la technologie quantique pour imposer les priorités politiques européennes ;
7. Lever les freins au développement des entreprises européennes en créant un Nasdaq européen et un code européen des affaires ;
8. Créer une « DARPA » [Defense advanced research projets agency, agence américaine financée par le Département de la défense, chargée de promouvoir l’innovation dans le domaine des nouvelles technologie] européenne ;
9. Renforcer les moyens mis en œuvre dans le cadre des Projets importants d’intérêt européen commun ;
11. Mobiliser le levier de la commande publique en instaurant une véritable préférence européenne notamment dans le spatial et le numérique, et en rendant systématique la « clause environnementale » dans les marchés publics ;
12. Adopter un Small Business Act européen ;
III. Prévenir les ingérences des pays tiers 
13. Instaurer un régime européen d’interdiction ou d’autorisation des investissements des États tiers dans les secteurs critiques ;
14. Adopter un instrument anti-coercition ambitieux, en prévoyant un panel de contre-mesures (restriction de l’accès au marché européen, application de sanctions extraterritoriales) ; 
15. Donner une impulsion à la coopération en matière de cyberdéfense.
La Présidence française de l’Union européenne (PFUE), doit être l’occasion de mobiliser nos partenaires européens et d’en faire un véritable « levier d’Archimède », pour passer de la phase de la prise de conscience de nos vulnérabilités, à celle d’y répondre concrètement.

 

● Parti radical
> Au Parti radical, nous œuvrons pour une République humaniste et écologiste. C’est pourquoi nous soutenons le souhait d’Emmanuel Macron d’actualiser la charte des droits fondamentaux afin d’y inscrire le défi climatique et garantir le droit à l’avortement.

Stéphanie Kerbarh (député)

La démocratie peut et doit exister en Biélorussie.

 

Nathalie Delattre (sénatrice)

 > Protection des enfants : je salue les quelques avancées de ce texte de loi, notamment sur l’hébergement des mineurs et la non-séparation des fratries mais je crains que la somme allouée par le Gouvernement soit insuffisante et crée une nouvelle charge intenable pour les départements.

 

Autres

● Organisations centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)
Stéphane Séjourné (président du groupe Renew Europe au Parlement européen)
> La présidence française et le nouvel accord sur les priorités politiques au Parlement européen peuvent ouvrir la voie à une nouvelle renaissance audacieuse pour tous les citoyens européens. Les planètes sont alignées. La volonté est là. Le cap est clair. Que les menteurs et les cyniques se réjouissent. Ils s'accrochent au statu quo. Nous construisons l'avenir.

Loi par loi, projet par projet, réforme par réforme, nous nous battrons pour une Europe verte, libre, fière et pleinement souveraine. La présidence française est un moment clé et notre groupe sera présent. Nous avons tout pour réussir. Avec un seul mot d'ordre : l'audace, encore l'audace, et toujours l'audace !

> A 1000 lieues des discours des oppositions française à Strasbourg, lundi, les socialistes et la droite européenne se sont mis d’accord avec Renew Europe sur 10 priorités législatives. Oui, on peut avoir des divergences et construire ensemble la loi pour changer la vie des Européens.

> Monsieur le Président, mon groupe Renew Europe vous propose deux initiatives pour les Européens - Le Pacte Simone Veil pour l'égalité entre les femmes et les hommes - L'Europe de la jeunesse.

 

Nathalie Loiseau
> Avec Jean-Luc Mélenchon, la politique étrangère de la France, ce serait l’alignement sur les régimes autoritaires:
-« La Crimée est russe »
- LFI qui s’abstient de condamner les crimes et le génocide commis contre les Ouïgours en Chine.
- la détestation de l’
Europe.
Non merci !

> L’Assemblée nationale s’est honorée par son vote condamnant le génocide des Ouïgours. Un esprit transpartisan qui transcende les clivages quand le respect de la dignité et des droits humains est en jeu. Mais comment LFI a-t-elle pu ne pas s’associer à cet élan?

> Au Parlement européen, les opposants français se sont trompés d'endroit et de moment. En invectivant Emmanuel Macron avec des pensées électoralistes nationales, ils se sont discrédités devant les autres parlementaires, qui attendaient un vrai débat sur l'Europe!

> Mais oui, les Français attendent plus de l’Union européenne, pas moins. En matière de défense notamment. Toutes tendances confondues. Les Français doivent savoir qu’au Parlement européen, le RN, lui, est radicalement hostile à tout progrès en la matière et les Verts très ambigus.