lundi 30 avril 2012

USA élection 2012 vue du Centre. «Forward», le slogan de la campagne 2012 d’Obama

Ce sera donc «Forward» («En avant» ou «Vers l’avant»).
Ainsi, la campagne de Barack Obama pour sa réélection le 6 novembre prochain se placera sous ce simple mot comme l’a révélé le staff de celle-ci.
Au départ, c’est la formule «We can’t wait» («Nous ne pouvons attendre») qui avait était retenue.
Elle montrait qu’il fallait agir vite.
Elle faisait aussi référence au blocage par la Chambre des représentants à majorité républicaine de toutes les initiatives de Barack Obama pour relancer l’économie et faire payer les plus riches.
Mais, testée auprès du grand public, elle n’a pas remporté les suffrages de ce dernier.
Dans un clip de sept minutes et dix-sept secondes baptisé «Forward» (voir la vidéo), Barack Obama rappelle dans quel état il a trouvé l’Amérique à son arrivée au pouvoir (une crise tellement profonde que l’on n’en connait qu’une par siècle, comme le dit l’ancien président de la Fed, Alan Greenspan, qui fut cependant un adepte du capitalisme financier largement responsable de sa survenance).
Puis, la vidéo explique tout ce qu’a fait le président des Etats-Unis pendant quatre ans, du sauvetage de l’industrie automobile qui est redevenue la première du monde jusqu’à l’élimination de bin Laden en passant par la réforme de l’assurance-santé, la nomination de la première femme latino à la Cour suprême, la fin de la discrimination des homosexuels dans l’armée ou le plan de relance qui évita la faillite au pays.
C’est le 5 mai prochain que Barack Obama lancera officiellement sa campagne et que cette vidéo sera présentée aux personnes qui viendront l’entendre dans les meetings qui sont prévus à cette occasion en Virginie et dans l’Ohio.
Rappelons qu’en 2008, le slogan était «Change we can believe in» («Le changement dans lequel nous pouvons croire») agrémenté de la fameuse formule «Yes we can» («Oui nous le pouvons»).
Reste à savoir si «Forward» connaîtra le même succès et la même postérité.
Pour que cela soit le cas, il faut, au moins, qu’Obama soit réélu…
Alexandre Vatimbella