mercredi 14 mars 2018

Actualités du Centre. Macron «veut bâtir un axe central pour les européennes» et les municipales

Emmanuel Macron
Selon le quotidien Le Figaro, un déjeuner a été organisé à l’Elysée fin février regroupant plusieurs maires de villes moyennes et grandes.
Là où le quotidien fait un mélange peu professionnel mais pas du tout innocent par rapport à sa ligne éditoriale, c’est qu’il présente tous ces élus comme de droite alors que la moitié des invités ne l’ont jamais été comme par exemple, les maires de Biarritz, de Tours, de Dunkerque et de Nancy.
Comme de présenter le MoDem, l’UDI et le Mouvement radical comme des partis de droite.
Toujours cette volonté de la Droite de s’accaparer le Centre!
Etaient donc invités, selon Le Figaro, les maires Michel Veunac (Biarritz, MoDem), Olivier Carré (Orléans, sans étiquette ancien LR), Christophe Bouchet (Tours, Mouvement radical), Alain Chrétien (Vesoul, Agir), François Decoster (Saint-Omer, majorité présidentielle ancien UDI), Marie-Claude Jarrot (Montcheau-les-Mines, LR), Patrice Vergriete (Dunkerque, sans étiquette de gauche), Laurent Hénart (Nancy, Mouvement radical), Christian Estrosi (Nice, LR), Christophe Béchu (Angers, sans étiquette de droite) ainsi que Franck Riester (député de Seine-et-Marne et président du groupe Agir-UDI et indépendants à l’Assemblée nationale) et Jean Rottner (président de la région Grand-Est, LR).
Il n’est pas innocent non plus de parler de ce déjeuner afin de mettre en porte-à-faux certains de ces élus par rapport à leurs électeurs et leurs éventuelles réactions négatives.
Ayant dit cela, Le Figaro nous apprend que, selon un convive, les propos d’Emmanuel Macron (non confirmés par l’Elysée) étaient de parler d’alliance, notamment sur certaines réformes mais aussi et surtout afin de «bâtir un axe central pour les européennes.
Le Président de la république aurait, toujours selon cette source anonyme, «l'idée de maintenir ces alliances pour les prochaines élections municipales».
De même, tous ceux qui, à droite et à gauche, voudraient soutenir son action pourront le faire sans besoin d’une adhésion à La république en marche et pourront limiter ce soutien à des sujets et des textes spécifiques.
Dans ce cadre, la source du Figaro ajoute qu’Emmanuel Macron «respectait toutes les sensibilités et qu'il ne demandait pas d'adhérer à LREM».