vendredi 9 février 2024

Propos centristes. France – Décès de Robert Badinter / Gouvernement au complet / Les jeunes, grande priorité / Ecole, mère des batailles / Ecologie à la française / Agriculture / Europe, enjeu majeur…


Voici une sélection, ce 9 février 2024, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France. 

► Emmanuel Macron (Président de la République)
> Avocat, garde des Sceaux, homme de l’abolition de la peine de mort. Robert Badinter ne cessa jamais de plaider pour les Lumières. Il était une figure du siècle, une conscience républicaine, l’esprit français.

 

► Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste] 

Gabriel Attal Premier ministre, chargé de la Planification écologique et énergétique
> Toute sa vie, il a fait tonner la voix de la Justice. Homme de droit et de valeurs. Avocat, ministre, homme d’État, Robert Badinter nous a quittés. Depuis les prétoires jusqu’aux tribunes de l’Assemblée nationale et du Sénat, et au Conseil constitutionnel, il aura consacré chaque seconde de sa vie à se battre pour ce qui était juste, à se battre pour les libertés fondamentales. L’abolition de la peine de mort sera à jamais son legs pour la France. Nous lui devons tant. Nos droits et nos libertés lui doivent tant. Je pense à sa famille. Je pense à ses proches. Notre douleur est immense. Le pays des Lumières perd l’un de ceux qui a continué à les faire briller.

> Il y a des jeunes qui dérivent et des familles, souvent monoparentales, qui sont dépassées. Nous avons 50.000 places d'internat vides. Je veux permettre à ces jeunes d'avoir un cadre et d'être coupés de leurs mauvaises fréquentations.

> En 2023, nous avons réduits de 4,5% nos émissions de CO2. C'est ça l'écologie concrète. C'est ça l'écologie populaire. C'est ça l'écologie à la française.

> La meilleure politique sociale, c'est de pouvoir bénéficier d'un emploi. Depuis 2017, nous avons créé 2 millions d'emplois en plus. Nous devons maintenant désmiscardiser notre pays.

> Pour moi, l’Europe, c’est un enjeu majeur. (…) Je m’inquiète de voir dans tous les pays européens des partis anti-européens progresser.

> Personne ne croit sincèrement que nos agriculteurs s’en sortiront mieux sans l’Europe et sans la politique agricole commune, qui leur verse 9 milliards d’euros par an. Personne ne pense que notre industrie s’en sortira mieux et que nos PME, nos TPE s’en sortiront mieux si on sort de l’Europe. On mettrait des droits de douane partout.

> Marine Le Pen cache que son projet, c’est de sortir de l’Union européenne. Quand ils disent qu’ils veulent arrêter de payer la cotisation à l’Union européenne, la contribution que verse chaque pays à l’Union européenne: vous connaissez, vous, un club, une association où on vous dit que vous restez membre, alors que vous ne payez pas la cotisation?

> L’arc républicain, c’est l’hémicycle. Pour moi, les parlementaires avec lesquels on doit travailler, c’est l’hémicycle. Derrière ces parlementaires, même si on n’est pas d’accord avec ces partis, il y a des millions de Français qui ont voté. Donc, ce n’est pas les respecter que de dire: «Parce que t’es de La France insoumise, parce que t’es du Rassemblement national, on ne va pas regarder l’amendement que tu proposes.». Oui, je l’assume, on travaille avec tout le monde.

> C’est une grande fierté d’être le premier ministre et le chef de cette majorité.

> [Ecole] Le choix du redoublement soit à nouveau à la main de l’équipe pédagogique et non plus des parents. Il n’y a « personne de mieux qu’une équipe pédagogique, qu’un enseignant, pour savoir si un enfant a le niveau pour passer dans la classe supérieure ou pas. Et il vaut mieux réussir son école primaire en six ans qu’en sortir en cinq avec des retards tellement importants et des lacunes tellement importantes que c’est la chronique d’un échec annoncé

> [Mise en place de groupes de niveaux en 6e et en 5e] J’assume de dire que cette mesure est nécessaire. Aujourd’hui, il y a une telle hétérogénéité, un niveau tellement différent dans nos classes au collège que ça devient très difficile de faire progresser tout le monde.

> Nos jeunes, c’est une grande priorité pour nous. (…) Il y a une augmentation préoccupante des malaises, des dépressions, voire même de pensées suicidaires chez nos jeunes.

> [Logement] Il faut prendre des mesures fortes pour inciter à construire davantage, pour inciter davantage à la fois les maires à donner des permis pour construire. Aujourd’hui, il y a un problème d’offre et de demande. (…) J’assumé d’inciter à la construction de logements pour les classes moyennes, notamment les logements intermédiaires.

> [Santé] J’ai pris l’engagement qu’il y ait un service d’accès aux soins dans tous les départements, tous les territoires, d’ici l’été.

> Les agriculteurs ont pu avoir le sentiment qu’ils ne savaient plus où on voulait les emmener. On leur dit qu’ils sont très importants pour la souveraineté alimentaire de la France, et, en même temps, ils ont l’impression qu’avec des décisions qui tombent on fait tout pour qu’ils produisent moins.

> Avant 2017, les émissions de gaz à effet de serre en France baissaient en moyenne de 1 % par an. Entre 2017 et 2022, elles ont baissé en moyenne de 2 % par an. L’année dernière, elles ont baissé de 5 % sur les neuf premiers mois de l’année.

> Vous reprenez tous les budgets dans l’histoire de France, Il n’y a jamais eu autant d’argent sur la transition écologique pour les agriculteurs. Il y aura 1 milliard d’euros cette année pour les agriculteurs qui permet d’adapter l’irrigation sur son exploitation, d’acquérir de nouveaux engins qui polluent moins.

> J’ai été frappé durant les émeutes de juillet 2023 de voir des jeunes de 12, 13, 14ans, mettre le feu aux équipements publics, aux magasins, aller piller, braquer… Qu’est-ce que j’en tire comme enseignement? On doit avoir beaucoup plus tôt des mesures de sanctions éducatives qui permettent de les remettre dans le droit chemin. (…) Ça passe aussi par l’école. (…) Parfois, on a un système qui fait qu’on attend un peu, quand il se passe quelque chose de grave, pour faire un conseil de discipline. Moi, je pense qu’il faut le faire très tôt, il faut qu’on prenne des mesures immédiates.

> La baisse du chômage depuis 2017 a été permise « grâce à la politique portée par le président de la République. Ce n’est pas un succès pour le gouvernement, c’est un succès collectif pour le pays.

> Je souhaite  améliorer les rémunérations, notamment de ceux qui travaillent et qui sont en dessous du smic. J’ai notamment annoncé qu’on allait faire en sorte que pour les branches professionnelles qui continuent à avoir des rémunérations en dessous du smic, qu’elles puissent être remontées.

> [«Désmicardiser»] Je regrette que le pays compte beaucoup de monde qui soit proche du smic parce qu’on a concentré beaucoup d’aides autour du smic. (…) Aujourd’hui, il y a plus beaucoup d’intérêt pour qui que ce soit à lui augmenter son salaire.

> Je défends toujours cet équilibre mais ça ne veut pas dire que le «en même temps» doit être une forme de synthèse molle. Le « en même temps » consiste à aller plus loin que ne l’ont été les gouvernements de droite sur certains sujets. Plus loin que ne l’ont été les gouvernements de gauche sur certains sujets.

> J’assume de vouloir prendre des mesures pour que travailler soit toujours mieux valorisé que ne pas travailler et pour inciter à la reprise d’emploi. De l’autre côté, j’assume aussi de dire que le rapport au travail a profondément changé, notamment dans ma génération, et qu’on doit s’interroger sur l’organisation du travai.

> Nicole Belloubet [nouvelle ministre de l’Education] connaît très bien le ministère, c’est une professeur de droit. Elle a par ailleurs été élue locale à la mairie de Toulouse. Elle a une expérience locale. Elle a été garde des sceaux et elle saura porter cette feuille de route au ministère de l’éducation nationale avec le rétablissement de l’autorité, la question des savoirs fondamentaux, élever le niveau de nos élèves et les remplacements d’absences des professeurs à l’école.

 

Bruno Le Maire, ministre de l'Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et Numérique
> Robert Badinter c’était une voix, une conscience, un engagement. L’abolition de la peine de mort restera son acte politique le plus décisif. Derrière, il y a une conception de la justice et de la dignité humaine à laquelle toute la nation française est attachée. Je salue sa mémoire et son parcours exceptionnel, qui doivent plus que jamais continuer à nous servir d’exemple. Mes pensées accompagnent sa famille et ses proches.

> [Discours sur l'adaptation des filières économiques au changement climatique]
Je suis très heureux de vous accueillir, avec mon ami Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires. Je voudrais remercier chacune et chacun d'entre vous de sa présence, en particulier les organisations syndicales, le président de la CPME, cher François Asselin, qui aura un rôle décisif à jouer, les représentants de l'U2P, le directeur général de la Caisse des dépôts et consignations, qui a un rôle financier décisif à jouer sur ce sujet stratégique de l'adaptation des filières économiques au changement climatique.
Je voudrais vous dire tout de suite, en mon nom et au nom de Christophe Béchu, le caractère stratégique de cette réunion et des décisions qui devront suivre dans les mois à venir sur l'adaptation des filières économiques au changement climatique. Le réchauffement climatique, il est déjà là. Nous devons évidemment lutter contre ce réchauffement, réduire les émissions de gaz à effet de serre. Et la France est un des pays de la planète qui réussit le mieux dans ce domaine, je tiens à le rappeler. Nous pouvons et nous devons être un modèle en la matière. Mais chacun voit bien, dans sa vie quotidienne, qu'il fait de plus en plus chaud, qu'il y a des épisodes de sécheresse à répétition, que vos propres maisons et celles de nos compatriotes sont menacées du retrait gonflement argile — et ce n'est pas 100 maisons, ce n'est pas 100 000 maisons, c'est 11 millions de maisons qui sont menacées — qu'il y a des épisodes d'inondations à répétition qui créent des souffrances quotidiennes pour nos compatriotes, et je voudrais avoir une pensée pour tous les habitants du Nord et du Pas-de-Calais qui ont vécu à nouveau des épisodes d'inondations qui saccagent leur maison, qui saccagent leurs commerces, qui les mettent dans des situations personnelles extraordinairement difficiles, eux et leurs familles, des épisodes de submersion marine, des typhons, des tornades, des épisodes de pluie torrentielle comme ceux qu'a connus La Réunion il y a encore quelques jours.
Le réchauffement climatique et les désastres qui s'en suivent sont notre quotidien donc nous ne pouvons pas attendre. Et il ne suffit pas de fixer des grands plans sur la lutte contre le réchauffement climatique, il faut aussi prendre des décisions immédiates, fortes et radicales d’adaptation au changement climatique. Et c'est ça l'enjeu de notre réunion aujourd'hui. Notre responsabilité, c'est d'anticiper, d'anticiper pour protéger, d'anticiper pour faciliter la vie de nos compatriotes qui ne comprennent pas que lorsqu'ils prennent le train au mois de juillet, le train ne fonctionne plus parce que, à cause de la distorsion des rails sous l'effet de la chaleur, le train ne peut plus fonctionner, qui ne comprendraient pas qu'il y ait des problèmes d'alimentation de l'électricité parce que les lignes à haute tension ne résisteraient pas à un épisode climatique et qui ne comprennent pas que la vie soit tout simplement invivable dans leur appartement, dans leur domicile ou sur leur lieu de travail, parce que entreprises et administrations n'auraient pas fait le nécessaire pour s'adapter au réchauffement climatique.
Donc, je le redis, l'adaptation climatique, ce n'est pas une option. C'est un impératif absolu et c'est un impératif immédiat. Je souhaite donc que nous prenions aujourd'hui un certain nombre de décisions au-delà du plan de bataille que nous devons définir, et, de ce point de vue-là, trois annonces très concrètes à vous faire pour ce qui relève du champ public.
Nous devons d'abord nous assurer que nos infrastructures de transport et d'énergie qui sont absolument stratégiques puissent résister aux aléas climatiques.
Je demande donc que toutes les grandes entreprises publiques qui sont essentielles pour le fonctionnement de nos systèmes énergétiques et de transport, je pense à la SNCF, je pense à EDF, je pense à RTE, le réseau d'électricité, nous fournissent d'ici la fin 2024 un plan détaillé d'adaptation au réchauffement climatique. Sur les rails, sur les réseaux électriques, sur les ports, sur les centrales sur les barrages, je veux des propositions d'ici fin 2024 et ce sera la responsabilité de tous les dirigeants de ces entreprises que j'ai citées de m'apporter des propositions précises, détaillées, chiffrées, d'adaptation de l'ensemble des réseaux d'infrastructures de transport et d'énergie aux aléas climatiques.
Je ne veux pas que ces équipements vitaux puissent être menacés par les fortes chaleurs, par des inondations et par des tempêtes. Nous nous devons, et ce sera la responsabilité de tous les dirigeants de ces entreprises que j'ai citées, d’apporter des propositions précises, détaillées, chiffrées, d'adaptation de l'ensemble des réseaux d'infrastructures de transport, d'énergie aux aléas climatiques. Je ne veux pas que ces équipements vitaux puissent être menacés par des fortes chaleurs, par des inondations et par des tempêtes. Nous devons planifier les décisions, planifier les travaux, planifier les investissements correspondants.
Je souhaite qu’une attention toute particulière soit portée aux Outre-mer, car chacun sait bien que les territoires d'Outre-mer sont particulièrement menacés par ces événements climatiques majeurs. Je veux que les entreprises publiques donnent l'exemple et c'est donc une commande ferme qui leur est passée d'ici fin 2024. Mais je souhaite évidemment que cette commande ferme puisse inspirer les chefs d'entreprises et je ne saurais trop inciter les patrons de PME, les patrons de TPE, d'entreprises de taille intermédiaire ou de très grandes entreprises, de suivre l'exemple que je viens de donner pour le public : regarder de manière précise et détaillée quels sont les investissements nécessaires pour vous adapter au réchauffement climatique.
Alors vous me direz, c'est la deuxième décision que je vous annonce, que tout ça va coûter cher. C'est vrai, mais ça coûte moins cher d'anticiper que de réparer. Et donc il faut que nous réfléchissions ensemble au financement de ces mesures d'adaptation. Là-dessus, je vais être très clair : il n'y aura pas un argent du budget public. L'heure est à l'économie de la dépense publique. L'heure n'est pas à plus des dépenses publiques. Donc inutile de venir toquer à la porte du ministre des Finances. Elle est fermée. Je suis dans mon bureau pour faire des économies, pour réduire la dépense publique et pour accélérer le désendettement. Certainement pas pour ouvrir tout grand la pompe à subventions. Je veux que les choses soient claires. J'ai l'habitude de parler franchement. Vous me connaissez. L'heure est à l'économie de la dépense publique. L'heure est au désendettement. L'heure n'est pas à plus de dépenses publiques. En revanche, il y a d'autres outils que nous pouvons déployer et qui sont à mon avis infiniment plus efficaces. Le meilleur outil que nous puissions mettre en œuvre, c'est celui de la garantie de l'État.
C'est la deuxième annonce que je vous fais. Nous allons mettre en place des prêts verts garantis par l'Etat pour l'adaptation au changement climatique et la transition écologique. Ces prêts garantis par l'État pourront aller jusqu'à 2 milliards d'euros. Ça représente zéro dépenses publiques, mais c'est pour vous une garantie pour investir dans l'adaptation au changement climatique. Si le prêt est supérieur à 200 000 euros, je vous demande de vous adresser à la Banque publique d'investissement, la BPI. Vous pourrez le faire à partir de mars 2024. Si vous êtes une plus petite entreprise et que les investissements sont moins importants, inférieurs à 200 000 euros, c'est à votre agence bancaire qu'il faudra vous adresser.
Vous pourrez le faire à partir de juillet 2024. Voilà la deuxième annonce que je voulais vous faire aujourd'hui pour vous aider à financer l'adaptation de votre entreprise au changement climatique. Nous mettons à disposition 2 milliards d'euros de prêts garantis fournis soit par la BPI, soit par vos agences bancaires. Ça ne coûte pas 1 euro d'argent public, mais ça vous offre la sécurité financière nécessaire pour investir.
Troisième élément, il faut évidemment que nos administrations soient tout à fait exemplaires en la matière. Éviter les conséquences du changement climatique, s'adapter, c'est un investissement et c'est une économie. Je refuserai désormais tout investissement public qui ne prendra pas en compte le changement climatique. Si on me propose de rénover un bâtiment public, de rénover un grand établissement culturel public, de rénover des administrations ou des éléments de l'immobilier de l'État, et que ces rénovations ne s'adaptent pas au changement climatique, la réponse sera non. Tout investissement doit prendre en compte le changement climatique, sans quoi c'est de l'argent jeté par les fenêtres. Si vous faites une réparation ici ou là d'une façade de vitrage ou de béton et que ça ne résiste pas au changement climatique, c'est de l'argent jeté par les fenêtres, l'investissement sera refusé. La règle absolue que je fixe donc aujourd'hui : pas d'investissement dans l'immobilier qui ne réponde pas au changement climatique pour ce qui concerne l'immobilier public.
Qu'est-ce que cela veut dire très concrètement ? Ça veut dire qu'il faut prévenir les surchauffes dans les locaux, limiter l'accumulation de chaleur en journée, faciliter le déstockage la nuit, travailler sur l'enveloppe des bâtis pour renforcer leur inertie thermique, pour améliorer leur déphasage, favoriser la surventilation nocturne, apporter de l'ombre par des brises soleil, limiter le réchauffement pardes peintures qui soient claires, végétaliser les abords pour limiter les îlots de chaleur urbains, permettre aux administrations de travailler et d'accueillir du public dans des bâtiments sans climatisation à l'intérieur, même lorsqu'il fait 35 degrés à l'extérieur. Ça doit être ça notre objectif, ce n'est pas de mettre des climatisations partout qui vont rejeter beaucoup de chaud à l'extérieur et produire peu de froid à l'intérieur et vous donner un rhume au passage, c'est d'avoir des bâtiments bien ventilés, bien rénovés, bien isolés, bien protégés du soleil, pour que nos agents publics puissent travailler dans des conditions qui soient satisfaisantes et que le public soit accueilli aussi dans des conditions satisfaisantes. Pour ces investissements-là, ce sera oui pour les investissements qui ne répondent pas à l'exigence d'adaptation au changement climatique, ce sera non. La règle seraappliquée dès les prochains jours.
En conclusion, je vais vous dire à quel point nous attachons avec Christophe Béchu une importance stratégique à cette réunion. Nos compatriotes veulent des résultats immédiats et des décisions immédiates. On ne peut pas renvoyer aux calendes grecques l'amélioration de la vie quotidienne en raison de la lutte contre le changement climatique. L'amélioration doit être immédiate. Elle doit être sensible tout de suite. L'adaptation au changement climatique est donc une nécessité absolue pour vivre et pour travailler dans des conditions supportables tout de suite et pas dans des années. Elle est aussi, je pense que vous l'avez compris dans mes propos, un investissement avisé. Il est beaucoup moins coûteux de nous adapter maintenant que de réparer ou de réagir demain.
C'est le sens des 3 décisions que je vous annonce aujourd'hui : un plan d'adaptation climatique pour toutes les grandes entreprises publiques d'ici fin 2024, 2 milliards d'euros de prêts garantis verts pour les entreprises qui prendraient des décisions d'adaptation au changement climatique et le refus de tout investissement dans l'immobilier public qui ne répondent pas à cette obligation d'adaptation au changement climatique.

> Il est indispensable de ralentir le réchauffement climatique. Il est tout aussi indispensable de s’adapter dès maintenant à ses conséquences, que nous constatons déjà : canicules, sécheresses, inondations, fortes tempêtes, submersions marines, etc. Notre transition écologique marche sur deux jambes : l’atténuation d’une part, et l’adaptation d’autre part.
C’est le rôle de l’Etat d’anticiper pour protéger. Le cadre de consultation présenté aujourd’hui et les premières mesures annoncées, concernant la résilience des grandes infrastructures d’énergie et de transport, les prêts verts garantis par l’Etat et l’adaptation des bâtiments de l’Etat, doivent y contribuer.
Les entreprises et les représentants des salariés doivent pleinement se saisir des enjeux d’adaptation pour que nous construisions avec eux les meilleures solutions face aux effets du changement climatique.

 

Catherine Vautrin, ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités
> Un grand défenseur de la vie nous quitte. Robert Badinter, grand artisan des droits de l’homme aura permis à la France d’abolir la peine de mort. La France pleure une figure immense. À travers sa mémoire, poursuivons ses combats pour les droits et pour la vie.

> Devant le défi des 52 000 passages aux Urgences par jour en France, on se lève, on agit.
- Un service d’accès aux soins dans chaque département d’ici l’été
- L’augmentation des rémunérations pour les gardes et astreintes
- 19 mds d’€ d’investissements pour moderniser notre patrimoine hospitalier.
En avant ! Pas question de s’arrêter. Merci aux équipes médicales et paramédicales des services d’urgence mobilisées tous les jours de l’année
.

> L'esprit de la loi Taquet, c'était de favoriser la parole des enfants, qu'ils soient écoutés. Beaucoup en ont parlé, cette majorité l'a fait.

> L'industrie du tabac continue de cibler les jeunes avec de nouvelles tendances pour les rendre dépendants à la nicotine. Je salue la décision du Sénat qui s'engage à l’unanimité dans la lutte contre ce fléau en adoptant ce soir l'interdiction des puffs.

 

Nicole Belloubet, ministre de l'Education nationale et de la Jeunesse
> Nous devons tant à l’homme d’Etat, à l’immense garde des sceaux, à l’avocat. Mais aussi à l’enseignant, professeur de droit passionné, inspiré par la grande figure de Condorcet. Merci Robert Badinter pour votre combat pour le droit et la justice, votre courage et votre humanité.

> [Discours lors de la passation de pouvoir au ministère de l’Education]

Chère Amélie, Chère Sarah, 
Mesdames les directrices et Messieurs les directeurs, Mesdames les rectrices et Messieurs les recteurs, Mesdames et Messieurs les agents de ce ministère,
Chère Amélie, nous sommes toutes deux des femmes engagées, dans une vie politique parfois brutale, mais qui ne nous fait pas dévier de notre mission : former des citoyens et porter haut l’idéal républicain. Rien ne nous empêchera d’agir en ce sens, d’agir encore et toujours !
L’éducation nationale, c’est en quelque sorte mon milieu naturel, ou en tout cas mon milieu d’origine.
Par ma profession d’abord, puisque je suis professeure des universités ; 
Par les différentes fonctions que j’ai eu occasion d’exercer à la fois comme rectrice d’académie à Limoges et à Toulouse pendant huit ans, et comme première vice-présidente de la région Midi-Pyrénées, en charge de l’éducation, de l’enseignement supérieur et de la recherche pendant trois ans ; 
Et je pourrais ajouter par vocation et par passion pour le plus noble des métiers : celui d’enseigner.
Je reviens aujourd’hui vers vous, acteurs de l’éducation nationale, dans un esprit de dialogue et d’écoute et avec la ferme volonté de faire évoluer notre système éducatif.
Trois principes me guideront :
L’École, c’est d’abord pour moi le lieu de la fondation et de la refondation quotidienne de la république, cette République qui est un héritage et un horizon, une transmission et une émancipation. L’École républicaine doit cultiver ce qui constitue notre socle commun. Elle doit nous apprendre à dépasser les différences pour rechercher ce qui nous unit. C’est le principe même de la République. L’École doit être notre grande ambition parce qu’elle consolide nos liens et qu’elle prépare le futur de notre pays. C’est ce qui a conduit le président de la République et le Premier ministre à élever la refonte de notre système éducatif au rang de priorité nationale, autour en particulier du choc des savoirs.
L’École c’est ensuite un lieu d’émancipation par les savoirs. Si nous voulons atteindre, pour tous, cet esprit critique dont Condorcet faisait l’éloge, nous devons prendre acte de l’existant pour progresser ensemble. Les résultats des études PISA sont sans appel : l’école française ne fonctionne pas de façon satisfaisante pour 25 à 30 % des élèves de 15 ans qui ont des résultats très insuffisants. Pour évoluer je m’appuierai bien entendu sur les avancées actées par mes prédécesseurs. Mais nous devons encore progresser, notamment sur les savoirs fondamentaux dont l’insuffisante maîtrise fait obstacle à l’acquisition de tous les autres savoirs essentiels à la construction d’une jeune personnalité.  Pour cela, il faut que certaines conditions soient réunies :
Nous devons tout faire pour mettre en place un système qui contribue à réduire les inégalités sociales, qui refuse tout tri social et qui n’exclue pas les élèves par l’échec. Ce ne sont certes que des mots mais ensemble, de manière pragmatique en prenant en compte les préoccupations du terrain – j’y suis viscéralement attachée – nous tenterons de les transformer en réalité. 
Nous devons aussi faire évoluer nos pratiques pédagogiques notamment en nous appuyant sur l’expérience des acteurs mais aussi sur des acquis scientifiques et de la recherche en éducation. Nous devons trouver ensemble la voie vers une organisation flexible des enseignements articulant classes hétérogènes et groupes réduits répondant aux besoins spécifiques des élèves pour certains apprentissages fondamentaux. Ainsi, ils pourront bénéficier d’un enseignement ajusté à leurs besoins, tout en poursuivant des objectifs communs à la classe.
Nous devons aussi travailler sur la formation initiale et continue des enseignants. L’alpha et l’oméga des systèmes qui réussissent dans le monde sont liés à cette formation permanente, initiale et continue. Ce sera l’un des points majeurs que nous devrons faire évoluer.
Enfin, l’École c’est le lieu de la confiance et de la protection. Pour nos élèves tout d’abord. Si je formule un vœu, ce serait qu’ils puissent à l’école construire leur avenir, s’épanouir et être heureux. Le respect et l’autorité sont évidemment constitutifs de ce cadre rassurant. Croyez-moi je l’ai vécu comme enseignante et comme rectrice. Et comme ministre de la Justice j’ai pu aussi observer les dérèglements que produit l’oubli de ces valeurs de respect et d’autorité. Les mesures récemment annoncées vont en ce sens et j’en poursuivrai la mise en œuvre. 
Mais je m’adresse aussi aux professeurs : ils me trouveront à leurs côtés en toute circonstance tout à la fois pour les soutenir, libérer leurs initiatives pédagogiques et les protéger de toute insécurité et de tout éloignement du contrat laïc et républicain. J’ai évidemment une pensée pour Samuel Paty et Dominique Bernard. Car l’école est avant tout ce lieu où se forge la République pleine de promesses pour chacun. «La République, toute la République, rien que la République».
Il s’agit au fond et avant tout de redonner du sens à l’ensemble de notre système éducatif. Redonner du sens pour que les enfants retrouvent les chemins de l’émancipation républicaine ; redonner du sens pour que les enseignants soient confortés dans leur engagement pour l’école ; redonner du sens pour que les parents aient confiance dans notre système éducatif. Jaurès le disait dans ses discours à la jeunesse «la République est un grand acte de confiance et un grand acte d’audace».
J’ai de la volonté et de l’énergie. Je les mettrai au service de notre système éducatif :
Pour renforcer l’efficacité de notre école en termes de résultats scolaires.
Pour favoriser des coopérations fertiles entre élèves, entre enseignants, entre établissements et avec les acteurs culturels, économiques et sociaux, nationaux ou territoriaux au plus près de chaque école et établissement scolaire.
Pour expliquer encore et encore le sens de notre action fondée sur les valeurs républicaines. 
Cela exige la mise en place très rapide d’un dialogue avec les représentants des enseignants, des chefs d’établissement, des corps d’inspection et des parents d’élèves. Je m’y attacherai dès la semaine prochaine.  
Vous pouvez compter sur mon engagement comme je sais pouvoir compter sur le vôtre.

 

Marc Fesneau, ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire
> Robert Badinter fut et restera dans l’Histoire comme un artisan inlassable de l’Humanité au premier sens du terme. Une conscience absolue dans le siècle. «Heureux si l’on peut dire de lui : en s’en allant, il emporta la peine de mort» (Victor Hugo).

> Depuis 2017, sans faillir, le MoDem est partie prenante de la majorité. Il a, comme chaque groupe, ses singularités. En soutien à l’action de Gabriel Attal et Emmanuel Macron, il entend poursuivre son travail au service du pays. Avec loyauté, sans ambiguïté et avec confiance. Nous serons, comme toujours, au rendez-vous.

 

Rachida Dati, ministre de la Culture
> En accomplissant ce qu’Hugo et Camus avaient rêvé, Robert Badinter est entré dans l’histoire. Abolir la peine de mort, comme garde des Sceaux, était le combat de sa vie. Ce sera à jamais l’un de nos plus grands héritages. Nous n'oublierons jamais Robert Badinter, son ardeur, la force de sa conviction, sa soif inébranlable de justice.

> Rencontre hier avec les enfants de l’hôpital Necker, plongés dans le magnifique décor du château de Versailles. La culture est indispensable à la vie et aide à supporter les indispensables traitements.

 

Sébastien Lecornu, ministre des Armées
> À la tête de la coalition artillerie, la France continuera de fédérer les efforts pour aider l'Ukraine à disposer d'une force d'artillerie adaptée à ses besoins pour la contre-offensive et son armée de demain.

> Entretien téléphonique avec mon homologue britannique. Nous travaillons ensemble pour améliorer l'efficacité de notre soutien à l'Ukraine. En Mer rouge, et plus largement au Moyen-Orient, nous coordonnons nos actions en faveur de la désescalade.

> La réduction des délais de production de nos industriels est en cours et profite à l'Ukraine
Radar de
Thalès de 24 à 6 mois, canon Caesar de Nexter de 30 à 15 mois, missile Mistral de MBDAF de 24 à 15 mois, obus de 155mm de 1000 à 3000 par mois.

 

Éric Dupond-Moretti, garde des Sceaux, ministre de la Justice
> Immense avocat, garde des Sceaux visionnaire et courageux, Robert Badinter incarnait notre République et ses valeurs. Profondément épris de justice, artisan de l’abolition, homme de droit et de passion, il laisse un vide à la hauteur de son héritage: incommensurable.

> Les parents défaillants, qui ne s’occupent pas de leurs mômes, je veux qu’on les sanctionne, qu’on les responsabilise.

> Je mets tout le monde au défi de trouver du laxisme dans mes circulaires de politique pénale.

> Saisie record de la justice en 2023: 1,4 milliard d’euros pris aux criminels. Soit une hausse de +87% en 1 an! La fermeté paye : plus que jamais la justice frappe les délinquants au portefeuille. Et nous allons continuer: le crime ne doit jamais payer!

> En 2023, ce sont 10 500 interventions des forces de l’ordre sur déclenchement du Bracelet Anti-Rapprochement. En 2022, ce sont 2500 interventions sur activation du Téléphone Grave Danger. Autant de drames évités et de femmes sauvées! Reconnaissance profonde pour nos policiers.

> Salah Adbeslam vient d’être incarcéré dans une prison de la région parisienne. Conformément à la décision de la justice française et au souhait des associations de victimes, il y purgera sa peine de perpétuité incompressible.

 

Stéphane Séjourné, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, secrétaire général de Renaissance
> Un géant de la conscience française nous a quittés. Robert Badinter laisse en héritage une vie dédiée à la justice et à la dignité humaine. Estimant que l’Europe est garante de notre avenir, son combat doit guider nos actions. Mes pensées vont à sa famille.

 

Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires
> Avec la disparition de Robert Badinter, la France perd un géant de son histoire et un grand défenseur des libertés publiques, de la dignité humaine et du droit. Homme de l’abolition bien sûr, mais aussi de la modernisation de nos prisons et de notre droit pénal, Robert Badinter a fait entrer la justice française dans une nouvelle ère. Notre pays lui doit beaucoup. J’ai une pensée pour ses proches et pour ses compagnons de route.

> Le changement climatique, si on ne s’y prépare pas, c’est l’appauvrissement de notre pays et de notre base productive, donc de nos solidarités et de notre mode de vie. Sans renoncer à baisser nos émissions, nous devons adapter la vie de la Nation à ce monde qui change.
Pour ce faire, nous travaillons à une stratégie publique, le Plan national d’adaptation au changement climatique, qui paraîtra dans quelques semaines et qui aura un fort volet sur les activités économiques et le travail.
Mais nous devons aussi avoir un débat démocratique sur l’évolution de nos activités. C’est le sens de l’initiative que j’ai lancée, « La France s’adapte ». Avec cette première réunion avec le monde économique, nous lançons un grand semestre de mobilisation générale qui concernera tous les secteurs : agriculture, logement, transports…
Acteurs de notre économie, les entreprises et les travailleurs sont en première ligne de l’adaptation au changement climatique. Ce moment d’échanges a permis d’identifier des propositions et des initiatives qui viendront enrichir le plan national. Acteurs de notre économie, ils doivent aussi être acteurs de notre écologie.

 

Amélie Oudéa-Castéra, ministre des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques
> Il n'est pas de plus grand honneur que de travailler au service de son pays, et c'est une chance de pouvoir le faire avec les personnalités talentueuses et engagées qui composent ce gouvernement et cette majorité présidentielle. Aux côtés du mouvement sportif, des équipes de Paris 2024, des élus de nos territoires, des services de l’Etat et de tous nos partenaires, je suis fière de poursuivre ma mission pour la réussite du sport français et des Jeux Olympiques et Paralympiques.

> Je remercie le Président de la République et le Premier ministre de me renouveler leur confiance pour poursuivre ma mission au service du sport et des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. Je continuerai à mettre tout en œuvre pour que nous portions au succès, tous ensemble, ces magnifiques enjeux. Donner au sport, et à celles et ceux qui l’incarnent, la place qu’ils méritent dans notre société et promouvoir ses bienfaits pour notre jeunesse et notre nation, c’est l’engagement et le fil conducteur de ma vie. Je suis fière de continuer à porter au sein du gouvernement ces convictions et l’ensemble des actions engagées avec tous les acteurs du sport français depuis 20 mois.

 

Sylvie Retailleau, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche
> Certains engagements laissent une trace indélébile dans l'histoire d'un pays. La vie entière de Robert Badinter, professeur et homme d'Etat, fut un combat pour nos droits, nos libertés. Un combat pour l’égalité. Son humanisme restera l'inspiration d'innombrables générations.

 

Prisca Thevenot, ministre déléguée auprès du Premier ministre chargée du Renouveau démocratique, porte-parole du Gouvernement
> « La France, c’est la patrie de la Déclaration des droits de l’homme, et quand on a donné au monde cette Déclaration, on est lié par cette parole là.» - Robert Badinter nous a quittés. Poursuivons, ensemble, ses combats pour la vie et la liberté.

 

Marie Lebec, ministre déléguée auprès du Premier ministre chargée des Relations avec le Parlement
> Homme de loi visionnaire et défenseur des droits humains, Robert Badinter laisse derrière lui un héritage qui restera à jamais gravé dans le marbre de notre République. Mes pensées vont à sa famille et à ses proches.

 

Aurore Bergé, chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les Discriminations.
> Le combat de Robert Badinter est universel. De l'abolition de la peine de mort à la lutte contre l'antisémitisme, il aura consacré toute sa vie à combattre les ennemis de la liberté. Merci Monsieur.

> Avons-nous vraiment fait notre Me Too en France ? Sans doute pas. C'est ce qui est en train de se produire aujourd'hui avec Vanessa Springora, avec Adèle Haenel, avec Judith Godreche. Il faut que ça réveille, que ça bouscule, que ça crée un tournant de respect, d'égalité.

> Trop souvent, on renvoie la question de la banalisation des violences sexuelles à une question d'époque. Combien de fois a-t-on entendu "c'était une autre époque" ? Non, rien n'était justifiable hier, et rien n'est définitivement acquis aujourd'hui.

> L'antisémitisme est un poison. Un poison mortel auquel aucune démocratie ne peut se résoudre. Je recevais ce matin les représentants de la communauté française juive pour leur redire l'engagement de la République.

> Drancy, c'était un camp au cœur de la ville. Un camp d'internement de femmes, d'hommes et d'enfants. Un camp devant lequel d'autres hommes passaient dans l'indifférence. Un camp qui ensuite envoyait à la mort. Ne jamais accepter l'indifférence. C'est le travail du Mémorial de la Shoah et des enseignants.

> Le téléphone grave danger est un outil précieux pour protéger les femmes. C'est la démonstration de la coopération intérieur- justice au service de la lutte contre les violences faites aux femmes. Un féminicide a été empêché. Merci aux forces de l'ordre.

 

Roland Lescure, ministre délégué chargé de l’Industrie et de l’Energie
> Robert Badinter a été un grand avocat, un immense garde des sceaux, un exemple pour nous tous. La force des convictions, la volonté de l’action, le courage de dire la vérité, il a convaincu la France d’abolir la peine de mort, alors que tant s’y opposaient. Merci Monsieur.

 

Olivia Grégoire, ministre déléguée chargée des Entreprises, du Tourisme et de la Consommation
> Un grand Homme s’est éteint. Inlassable serviteur de l’Etat, défenseur de l’état de droit et de la dignité humaine. Il est de ces figures qui manqueront cruellement à notre société. Que sa sagesse et sa clairvoyance nous inspirent. Mes pensées à sa famille et ses proches.

 

Thomas Cazenave, ministre délégué chargé des Comptes publics
> Alors que les auditeurs de l’Ecole nationale de la magistrature prêtent serment aujourd’hui, la République perd un grand Ministre de la Justice dont les combats restent plus que jamais actuels. En sa mémoire, nous continuerons de les mener.

> La plainte en ligne est un progrès : fier que son expérimentation soit menée en Gironde.

> Le Président de la République et le Premier ministre ont fait le choix de m'accorder à nouveau leur confiance à la tête du ministère chargé des Comptes publics. Je les remercie pour cette confiance renouvelée qui m'honore. Je suis heureux de poursuivre le travail engagé avec Bruno Le Maire, ma détermination est totale et ils peuvent compter sur mon engagement. Tout au long du mois de janvier, j'ai souhaité aller à la rencontre des Bordelais et des Girondins. Temps pour écouter et échanger avec les forces vives de notre territoire. Temps pour nourrir la réflexion autour de nos finances publiques, de notre fiscalité, du soutien au pouvoir d'achat et de la lutte contre toutes les fraudes. Temps pour continuer de porter nos idées au Conseil municipal de Bordeaux et au Conseil métropolitain avec les élus à mes côtés. Ce mois de janvier renforce ma conviction que l'ancrage local doit alimenter en permanence notre action nationale. Je reprends le fil de mon action au service de la maîtrise de nos dépenses publiques, du soutien au travail et aux classes moyennes, du financement de notre transition écologique et de la lutte contre toutes les fraudes et tous les trafics. Dans les prochains jours, je travaillerai à une nouvelle méthode pour construire avec les parlementaires le budget 2025 et de nouveaux moyens de lutte contre la fraude, je réunirai prochainement le Conseil d'évaluation des fraudes et j'irai à la rencontre des agents des douanes et des finances publiques. À tous les agents du Ministère : je suis heureux de vous retrouver dès demain pour continuer d'avancer ensemble. Le travail continue, il se fera avec vous toutes et tous !

 

Dominique Faure, ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales et de la Ruralité
> Robert Badinter était un de ces hommes qui ont changé profondément la société française. Son combat humaniste contre la peine de mort, comme son engagement pour une société plus juste, ont été et restent un cap pour moi. Mes pensées vont à ses proches et sa famille.

 

Sarah El Haïry, ministre déléguée chargée de l’Enfance, de la Jeunesse et des Familles
> Robert Badinter était un véritable homme d’Etat et de courage. Son engagement et sa hauteur manqueront à la France. Mes pensées accompagnent sa famille et ses proches.

> Ma mission est simple : protéger les enfants, permettre l'émancipation des jeunes, simplifier la vie des familles, des familles au pluriel, dans leur diversité bien sûr. Ma mission sera d'accompagner de la naissance quasiment jusqu'aux 25 ans, ça va être les 1.000 premiers jours de vie, l'émancipation, le monde associatif, le service civique, les modes de garde, l'accompagnement de la parentalité. Et tout ça, avec la même méthode, celle que j'ai depuis 2017 :** beaucoup d'écoute, du dialogue***, avec les associations, avec les élus locaux, avec finalement tous ceux qui, au quotidien, s'occupent des enfants, qu'ils soient bénévoles ou professionnels. Parce que c'est comme ça qu'on réussira à construire, je crois, une société plus apaisée.

> Je serai la ministre de toutes les familles, qu'elles soient monoparentales, homoparentales, qu'elles soient recomposées. Et c'est bien pour ça que l'intitulé est écrit "au pluriel". L'essentiel, c'est bien de permettre à chacune et à chacun de se construire, d'être accompagné dans les moments les plus simples comme les plus difficiles. Ce sera ma mission, avec ma famille, ma famille recomposée et ma famille élargie.

> Je suis une élue nantaise. Et à Nantes, beaucoup connaissent ma vie personnelle. Mais j'ai voulu témoigner plus largement, dans la presse nationale, parce que quand on témoigne, on permet à parfois certains jeunes de croire, de comprendre, de savoir que c'est possible. On entend encore beaucoup trop de violences, de discriminations, de douleurs. Et ce témoignage, s'il permet d'avoir encore quelques personnes, quelques jeunes, quelques familles, pour qui ça permet que la parole s'ouvre, eh bien, c'est l'essentiel.

> Le MoDem depuis 2017, depuis le jour où François Bayrou a fait le choix de soutenir le président de la République sans faillir, a été une partie prenante de la majorité, Comme groupe parlementaire bien sûr, dans sa singularité, mais avec ses ministres aussi. C'est avec beaucoup de loyauté, sans ambiguïté, que nous continuerons à construire. Et François Bayrou a surtout posé, je crois, avec force et avec ses mots, des attentes et des interrogations légitimes. Tout ça dans un seul et unique objectif : continuer à construire l'avenir du pays et répondre aux crises profondes qu'il connaît.

 

Fadila Khattabi, ministre déléguée chargée des Personnes âgées et des Personnes handicapées
> « La vraie revanche sur les préjugés et l’ignorance, c’est le savoir. » Robert Badinter est mort. La Nation perd une grande figure humaniste et politique. Nous n’oublierons pas son combat contre la peine de mort. Un géant nous quitte. J’adresse mes condoléances à ses proches.

> Je suis très honorée de poursuivre ma mission auprès des personnes handicapées, mais aussi aux côtés de celles et ceux qui sont âgés. Des millions de nos compatriotes qui attendent de nous des actions fortes et un engagement sans faille. Comme depuis 2017, nous serons au rendez-vous. Femme de gauche, engagée en politique depuis 2002, je mesure la confiance qui m’est faite. Dès demain, le travail continue.

 

Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée auprès du ministre de l’Agriculture
> Figure de la justice, fervent défenseur des droits et des libertés, Robert Badinter incarnait l’engagement politique dans tout ce qu’il a de plus noble. Hommage au grand homme d’État qu’il a été et à l’humaniste qui a marqué l’histoire de notre pays.

 

Jean-Noël Barrot, ministre délégué chargé de l’Europe
> Heureux de rejoindre le Quai d’Orsay pour œuvrer au service d’une Europe unie, souveraine, démocratique. Nous avons besoin d’Europe dans le monde qui vient.

> Le MoDem est partie intégrante de la majorité depuis 2017 et restera, dans la fidélité à son identité et ses idées, un soutien actif et résolu de l'action d'Emmanuel Macron et Gabriel Attal.

 

Marina Ferrari, secrétaire d’Etat chargée du Numérique ;

> Le cœur serré, la Nation s'incline respectueusement pour rendre hommage à Robert Badinter. La République perd un de ses plus ardents défenseurs, un esprit libre, un homme de Justice et un grand humaniste.

> Pour faire de la France un leader européen de l'intelligence artificielle, nous devons consolider nos atouts et donner aux acteurs de l'IA les moyens de leur ambitions : ils sauront compter sur mon engagement.

 

Patricia Mirallès, secrétaire d’Etat chargée des Anciens combattants et de la Mémoire
> La voix de Robert Badinter s’est éteinte mais son œuvre humaniste et exigeante reste. Combattant contre le négationnisme et l’antisémitisme, il a porté au Mont-Valérien la mémoire des résistants fusillés par les nazis. La force de sa conscience continuera de nous guider.

 

Chrysoula Zacharopoulou, secrétaire d’Etat chargée du Développement et des Partenariats internationaux
> La justice. L’humanisme. L’universalisme. Le progrès. Monsieur Badinter était une grande voix de la France et de ses valeurs. Sa disparition met notre pays en deuil. Hommage à lui et condoléances à toute sa famille.

 

► Assemblée nationale 
Yaël Braun-Pivet (présidente) 
> Robert Badinter était le défenseur des causes justes, l’humanisme incarné, la voix de la sagesse dans un monde bouleversé. La République lui doit beaucoup, et l’hémicycle restera à jamais le témoin de son combat contre la peine de mort. À ses proches, je veux dire ma peine et mon soutien.

 

► Haut-commissariat au Plan 
François Bayrou (Commissaire, président du Mouvement démocrate) 
> Il s'est passé que depuis des jours et des jours depuis que, dans le procès injuste qui nous était fait, nous avons obtenu une relaxe - j'ai obtenu une relaxe et plusieurs des nôtres - le bruit, la rumeur avait couru que je pourrais entrer au gouvernement. Cette rumeur-là, elle s'accompagnait naturellement d'une orientation politique, c'est ça entrer au gouvernement. Et cette orientation politique, elle m'entraînait, ou en tout cas elle exigeait de moi, que je prenne un des secteurs que je considère le plus en crise du pays.
Il y a deux secteurs que je considère dans une crise - toute la France, enfin, tout le pays est dans une crise grave, on n'est pas les seuls. Tous les pays occidentaux, tous les pays européens sont dans une crise de cet ordre. Pour moi, il y a deux secteurs qui sont incroyablement significatifs de cette perte de confiance que nous traversons : le premier de ces secteurs, c'est l'Éducation nationale où vous voyez que, année après année, les enseignants, les parents d'élèves, les profs se désespèrent et les résultats chiffrés montrent qu'il y a une perte de confiance, qu'il y a un décrochage. Et les enseignants, pour eux, vivent ça d'une manière un peu désabusée, désespérée, il y a les deux.
Et je suis persuadé qu'on peut redresser l'Éducation nationale en peu d'années, mais que ça demande un choix politique qui est de faire cela avec les enseignants, et les autres parties prenantes de l'école.

> On est sur une musique de fond qui est au fond : « les enseignants ne travaillent pas assez ». Gabriel Attal a fixé des orientations et je pense que c'est cela qui méritait une clarification. Pour moi en tout cas, l'Éducation nationale, ça ne peut pas se redresser dans un climat uniquement gestionnaire, on va dire. (…)
Il y a un deuxième sujet qui me préoccupe terriblement, c'est la rupture en France, constante, continuelle, progressive et de plus en plus grave entre la base et les pouvoirs. « Les pouvoirs », j'embrasse tous les pouvoirs, y compris le pouvoir médiatique. On a vu cette crise en fond des gilets jaunes. On vient de voir cette crise en fond des agriculteurs. On voit cette crise dans de nombreux secteurs, dans le domaine de la santé. Et puis, et on a un gouvernement, sans doute composé de personnalités tout à fait compétentes, ou on espère qu'elles le sont, on voit un gouvernement qui comporte sur 14, 11 ministres parisiens ou Franciliens. Et sur 15 membres du gouvernement, pas un seul du sud de la Loire. (…) L'aménagement du territoire, la réforme de l'État, la simplification du pays, les gens assommés de questionnaires qui ne savent même pas remplir. (…)
C'était une question d'identification dans le pays de ce qui va ou de ce qui mérite le plus de soins et le plus d'engagement. Quand vous avez une crise qui est, selon moi, aussi profonde et dont je connais le résultat et vous le connaissez aussi, le résultat de cette crise et de cette incompréhension croissante entre les milieux de pouvoir et la base des Français, et bien c'est la progression des extrêmes.

> J'essaie de faire que, quand il s'agit de dire stop, il y a une dérive, le moment est venu de remettre les choses à l'endroit, de rappeler pourquoi nous sommes là. Qu'est-ce qu'on a promis au pays en 2017 ? On a promis, vous souvenez-vous, qu'on allait disait-on, entre guillemets, gouverner autrement. Et hier soir, l’un de nos députés dans la réunion de groupe a dit : écoutez, moi je me suis engagé parce que je pensais qu'on pouvait gouverner autrement et j'ai l'impression de plus en plus qu'on gouverne comme avant. C'est-à-dire que les choix se font dans des milieux.

> Dans le redressement du pays, le MoDem et d'autres, sont engagés en première ligne. Mais ce que je vois, moi, c'est la multiplication des indices selon lesquels la crise, on ne va pas l'équilibrer, on ne va pas l'arrêter. Mais on fait comme si elle n'existait pas. Or, elle existe. Et nous avons, alors là, c'est spécifique à notre famille politique, nous avons une vision du monde, de la société, un projet qui en effet sont assez ambitieux pour s'adresser à ce sujet-là que vous décrivez tous les jours, c'est votre métier. Tous les jours vous en voyez, on l'a vu avec la crise agricole…

>  Plus on avance dans le temps et moins on a l'impression que la rupture avec la société, avec les gens qui travaillent, avec ceux qui sont à la retraite, avec ceux qui cherchent du travail ou ceux qui n'y sont pas encore, plus on a l'impression que cette rupture s'aggrave. Et cette rupture, pour la combattre, il faut avoir une vision qui embrasse tout le pays et pas seulement le monde des pouvoirs dans lequel nous sommes. Je suis persuadé qu'on ne peut pas résoudre les problèmes de l'Éducation nationale puisque c’est ce dont on parlait, sans le faire avec ceux qui sont les acteurs de terrain, et en annonçant des choses très difficiles à mettre en place et tous ceux qui ont des enfants à l'école…

> Comment on échappe à la bureaucratisation complète, à la paperasse de tout instant ? Comment on fait pour que les gens se sentent plus libres et plus épanouis où qu'ils soient, qu'ils soient à Toulon, qu'ils soient à Toulouse?

> J'étais persuadé qu’on pouvait changer de méthode à l'Éducation nationale. Pas la méthode récente des cinq ou quatre derniers mois de Gabriel Attal. Mais la méthode qui pendant, depuis 20 ans ou 25 ans, fait que le monde de l'Éducation est désespéré et que les résultats sont désespérants. Que nous en arrivons à être le pays le plus en retard de tous les pays semblables dans le monde développé. J'étais ministre de l’Éducation, comme vous savez, il y a longtemps. Quand j'ai quitté le ministère de l'Éducation, le niveau des élèves de 6e était le niveau des élèves de 4e aujourd'hui.

> Une majorité, c'est la prise en compte de plusieurs sensibilités et de plusieurs courants. C'est comme ça qu'on a gagné en 2017 et qu'on a gagné en 2022. Ça n'est pas certains qui décident et d'autres qui sont marginalisés.

> Ce n’est pas un point de rupture. J'essaie de recentrer, de réorienter la politique suivie, pas la politique suivie dans les mesures, mais la politique suivie dans la manière dont on s'adresse au pays. Alors Gabriel Attal, de ce point de vue, il apporte quelque chose. Il a son jeune âge et c'est une figure nouvelle. Mais le profond de la composition, de ce que nous sommes en train de faire, ça signifie que les Français sont loin de tout ça. Et moi je voudrais qu'ils soient près de tout ça. Je pense que nous sommes, je sais bien que c'est difficile à entendre, je pense que nous sommes à un point de graves inquiétudes, pour ne pas dire de non-retour. Je pense que la situation se dégrade continuellement. Vous voyez la situation du commerce extérieur par exemple.

> Pour moi, il faut corriger les choses de manière que ceux qui ont le souci de l'unité du pays, de l'homogénéité du pays et de la prise en compte de la base dans les réformes, ils soient entendus dans les équilibres à construire.

> Mon soutien ne se marchande pas, à condition que soit entendue l'inquiétude qu’un très grand nombre de Français ressentent, qui se traduit dans tous les sondages, et qui se traduit dans des intentions de vote qui ne sont pour moi pas normales.

> Nous sommes membres à part entière de la majorité qui veut reconstruire le pays.

> Si l'on prend en compte l'incroyable capacité d'inventivité, de créativité, de pédagogie qu'il y a dans le pays. Si on prend en compte la base, ceux qui sont dans les classes. Le ministère de l'Éducation nationale, ça ne se joue pas dans des enceintes ministérielles seulement. Ça se joue dans les classes. Est-ce que les classes aujourd'hui sont prises en compte ? Est-ce que les enseignants ont le sentiment que ce qu'on leur demande va résoudre les problèmes qu'ils rencontrent ?

> Je pense que l'enjeu de 2027, c'est précisément que l'on arrive à réconcilier la France qui se bat en bas, avec la France qui décide en haut. Je pense que c'est très important, que c'est une crise qui vient de loin, de décennies. Et cette crise-là, il faut que 2027, et les années qui précèdent, servent à montrer un chemin pour en sortir.

> Je n'ai jamais renoncé à aucun des devoirs qui sont les miens, aucune des responsabilités qui sont les miennes. Je suis un élu de province, de la province la plus lointaine de France. Je sais ce que vivent tous ceux qui observent, venant d'en haut, des directives qui sont souvent en contradiction avec ce qui se passe sur le terrain, et les blocages qui viennent de là.

> Je dis que, le mouvement que nous sommes en train de vivre, ce sont assez largement des dérives. Corrigeons-les ! Corrigeons-les avec la majorité, corrigeons-les avec le futur gouvernement mais corrigeons-les et prenons-les en compte. Ne jouons pas la surdité. Ne jouons pas le bandeau sur les yeux en considérant qu’il suffit de continuer, comme on a fait jusqu'à maintenant.

> Imaginez ce que nous aurions rencontré si Emmanuel Macron n'avait pas été élu et s'il ne s'était pas créé ce nouveau paysage que nous vivons. Mais je dis, je ne laisserai pas faire un certain nombre de dérives qui sont fondées sur l'ignorance, par les responsables du sommet, de ce que vivent les Français à la base.

 

► Partis politiques 
● Renaissance 
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits] 
Sylvain Maillard (président du groupe à l’Assemblée nationale) 
> C'est avec une immense tristesse que nous apprenons la disparition de RobertBadinter Grand artisan de l'abolition de la peine de mort, homme de conviction, la République perd un grand Homme. Condoléances à son épouse et à ses proches.

> Réforme constitutionnelle et du corps électoral, avenir de la filière nickel, évolutions de la société calédonienne, 2024 sera une année importante pour la Nouvelle-Calédonie et la France.

> L’industrie du nickel est à un tournant. Le pacte nickel sera essentiel pour assurer à ce secteur stratégique une pérennité, dans l’intérêt de la Nouvelle-Calédonie comme de la France.

 

● MoDem 
Maud Gatel (Secrétaire générale)
> Nous lui devons l'abolition de la peine de mort et tant d'autres prises de position courageuses. Sa voix et sa hauteur de vue vont manquer au débat public. Merci Monsieur Badinter.

> Permettre l’accès à l’eau dans les établissements recevant du public comme le prévoit la loi Agec est un moyen de faire reculer l’usage du plastique. Paris peut faire mieux pour protéger la santé humaine et l’environnement.

 

● Parti radical 
> La cyberattaque contre les principaux gestionnaires de tiers payants qui vient d’avoir lieu et qui a fait 33 millions de victimes vient nous rappeler l’absolue nécessité de sécuriser toutes les données personnelles.
Pour ce faire, il faut valoriser et sécuriser les tests de « craquage » réalisés par des pirates éthiques bénévoles, à l’instar de Hack4Values qui se met bénévolement aux services des ONG pour sécuriser leurs sites qui sont, comme beaucoup d’autres entités, la cible des cybercriminels.
Pour Nathalie Delattre, sénatrice de la Gironde et secrétaire générale du Parti radical, il faut protéger le statut de ces pirates éthiques à l’identique des lanceurs d’alerte et les récompenser à la hauteur des vies humaines qu’ils peuvent ainsi sauver.
Laurent Hénart, président du Parti radical, précise: Avec le développement de l’Intelligence artificielle, il devient urgent d’accompagner les entreprises et les administrations pour qu’elles procèdent régulièrement à ces tests d’intrusion».

 

Laurent Hénart (président) 
> Robert Badinter fit l’honneur du barreau français, de nos institutions et de la République. Par son combat historique contre la peine de mort et sa vision d’une justice humaniste, ce grand homme fut un exemple pour moi comme pour tant d’autres. Mes condoléances à sa famille.

 

► Autres 
● Organisations centristes 
♦ Renew Europe
(Députés français du groupe centriste au Parlement européen) 
Valérie Hayer (présidente)
> Notre peine est immense. Elle est aussi considérable que l’héritage qu’il nous laisse. Garde des Sceaux qui a marqué l’Histoire par son combat contre la peine de mort, Robert Badinter était un géant qui a consacré sa vie à la justice. Pensées sincères à ses proches.

> Ils accusent l’Union d’être faible et hostile aux Européens. Ils prétendent défendre vos intérêts. Mais cette semaine, extrême-droite et extrême-gauche ont voté contre le texte dans lequel nous avons dénoncé l’ingérence de la Russie en Europe. Révélateur. Et gravissime.

> Dernière ligne droite pour le Pacte Asile et Migrations européen. Les Vingt-Sept viennent de donner leur feu vert définitif à l’accord bâti avec le Parlement. Nous aurons à l’adopter à notre tour à Strasbourg, dans les prochaines semaines. Nous sommes prêts !