samedi 26 août 2023

Propos centristes. France – Devenir la 1e économie verte en Europe en 2040 / Gestion de l’eau / Changement climatique / Lutte contre la vie chère / Parler aux classes populaires / Politique du logement / Régulation européenne du web…

Voici une sélection, ce 26 août 2023, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.

Emmanuel Macron (Président de la République)
> Je ne saurais me contenter d’un taux de chômage à 7 %. Je ne suis pas là depuis 20 ans. Je vois qu’aucun pays n’a fait mieux que la France en matière de baisse du chômage, de croissance et d’attractivité depuis 6 ans.

> Au peuple ukrainien, ce Jour de l'indépendance de l’Ukraine [24 août], je redis notre respect et notre soutien dans le combat que vous menez pour défendre votre territoire, votre souveraineté, votre liberté. Agir, nous le faisons depuis les premiers jours. Nous continuerons, à vos côtés.

 

Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]

Bruno Le Maire (ministre de l'Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et Numérique)
> La France doit retrouver une capacité à se projeter sur le long terme. Nous devons porter une ambition collective : devenir la première économie verte à horizon 2040 en Europe.

> Nos priorités pour 2024 sont très simples. Renforcer les fondamentaux d’une politique économique qui a donné des résultats : le travail, l’industrie et les finances publiques.

> Notre priorité dans l’immédiat  reste le combat contre l’inflation.
Nous réunirons prochainement les distributeurs et industriels pour faire un nouveau point sur la lutte contre la vie chère.
En cette période de rentrée, nous rendrons également public dans les jours qui viennent les chiffres de l’enquête de la
dgccrf sur les prix des fournitures scolaires.

> Depuis 2017, notre politique économique donne de très bons résultats.
Depuis 2017, notre croissance cumulée a été supérieure à celle de l’Allemagne, de l’Italie, de l’Espagne.
Depuis 2017, nous avons réussi à créer deux millions d’emplois en France. Nous sommes devenus la nation la plus attractive d’Europe pour les investisseurs étrangers. Nous avons ouvert 300 usines et créé plus de 100.000 emplois industriels.
Depuis 2017, la France a repris son destin en main et est redevenue la nation des possibles. Assez avec le pessimisme, assez avec le dénigrement national. Place à la fierté collective.
Ces résultats, ce sont les résultats des salariés, des entrepreneurs, des PME, des TPE, des artisans, des commerçants, des restaurateurs, des agriculteurs, des femmes et des hommes de culture qui font rayonner notre pays à travers le monde.

> Nous améliorerons en profondeur et dans les meilleurs délais le recouvrement des amendes. Comment accepter que seul un tiers des amendes forfaitaires délictuelles sont payées ? Les délinquants seront poursuivis et frappés au portefeuille lorsqu’ils ne paieront pas leurs amendes.
En conséquence, nous réorganiserons la chaine de traitement des amendes en favorisant le paiement des amendes le plus tôt possible et en fiabilisant les informations qui remontent à la DGFiP pour qu’elle puisse sanctionner sans délai les défauts de paiement.

> La France dispose d’experts de rang international sur l’intelligence artificielle générative. C'est pourquoi, un conseil stratégique sur le sujet sera lancé prochainement pour nous assurer que nous maintenons notre leadership technologique.
Il aura aussi vocation à examiner toutes les mesures nécessaires pour qu’en matière d’infrastructures, d’accès aux capacités de calcul, d’accès aux données, d’offre de services et de formation la France dispose de tous les instruments pour développer une filière de rang mondial.

 

Gérald Darmanin (ministre de l’Intérieur et des Outre-mer)
> Nous devons parler davantage aux classes populaires et moyennes, leur dire que nous allons les défendre et comprendre ce qu'ils vivent.

> Ces résultats, ce sont les résultats des salariés, des entrepreneurs, des PME, des TPE, des artisans, des commerçants, des restaurateurs, des agriculteurs, des femmes et des hommes de culture qui font rayonner notre pays à travers le monde.

> Quiconque consomme de la drogue finance des réseaux criminels extrêmement violents qui tuent notamment des enfants.

> Pour faire face aux conséquences du changement climatique et à l’évolution des incendies, le Président de la République a annoncé, le 28 octobre 2022, la mise à disposition des services d’incendie et de secours, d’un fonds de 150 millions d’euros dans le cadre des pactes capacitaires. Ce sont plus de 1100 véhicules de lutte contre les feux de forêts qui vont être acquis au plan national, avec ce fond de soutien.

> Si la saison des feux, cette année, n’a pas été aussi virulente, la menace est persistante : 12 053 départs de feu comptabilisés et près de 13 100 hectares partis en fumée. Grâce à une réponse adaptée, nous sommes parvenus à éteindre presque tous les feux avant qu’ils atteignent 1 hectare.

> A la Préfecture de Police, nous rendons hommage aux policiers qui ont été aux avant- postes de la libération de Paris, en août 1944.
A cette occasion, j’ai pu saluer l’exigence de tous les instants de la Préfecture de Police qui a su incarner l’autorité, la solidité et la continuité de l’Etat durant les émeutes d’une rare violence.
Il y a un an, j’avais fixé une feuille de route au nouveau Préfet de Police, notamment sur la lutte contre le crack et le trafic de drogues. Un an après, les résultats sont là.
- 24 cuisines de crack démantelées
- Démantèlement du campement « Forceval »
- 426 interpellations pour trafic de crack, 41 trafiquants de nationalité étrangère expulsés
- Saisie de 690 kg de drogues.

 

Catherine Colonna (ministre de l’Europe et des Affaires étrangères)
> Le règlement européen sur les services numériques est entré en vigueur. L'Europe protège nos droits de citoyens.

 

Marc Fesneau (ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire)
> [Changement climatique] Décrire un instant, ce n’est pas définir une situation générale. Il faut distinguer météo et climat. La moyenne des températures reste évidemment élevée. Malheureusement, dans les années à venir, les épisodes caniculaires que nous traversons vont se répéter. Nous subissons une hausse des températures qui va tout bouleverser. Particulièrement les productions agricoles. Le climat est déréglé, il va falloir s’adapter.
Pour l’instant, difficile d’évaluer l’impact. Les cultures moissonnées à l’automne sont susceptibles d’être touchées (maïs, tournesol…) et dans le même temps, les récoltes moissonnées en été sont correctes. Les maraîchages pourraient subir le contrecoup des fortes chaleurs puisque, à partir d’une certaine température les plantes ne poussent plus. La production laitière des élevages peut également baisser, par exemple en période de forte chaleur les vaches produisent jusqu’à 20 à 30 % de lait en moins…

> Nous sommes dans la logique d’un régime des calamités agricoles qui a été réformé. Le nouveau système repose sur la solidarité nationale et le partage du risque entre l’État, les agriculteurs et les assureurs. En cas d’aléas exceptionnels, l’État intervient via la solidarité nationale, y compris pour les agriculteurs non-assurés. En revanche, un soutien local pourrait se mettre en place dans les zones les plus touchées. Dans les Pyrénées-Orientales, un épisode caniculaire supplémentaire est catastrophique. Dans cette éventualité, un dispositif régional pourrait amplifier l’aide nationale.

> [Bassines] Je rappelle, encore une fois, qu’il s’agit de réserves de substitution et non de « bassines », même si c’est le terme qui s’impose couramment. On parle de réserves de 10 à 20 hectares de superficie, autorisées par la réglementation et confirmées par la justice. Le lac de Serre-Ponçon, dans les Hautes-Alpes, créé en 1959 pour produire de l’électricité et irriguer la Provence, c’est 2 800 hectares ! Pourtant, aujourd’hui, personne ne songerait à remettre en question la nécessité et l’utilité de cet ouvrage. Sur les « bassines », il faut dépassionner le débat et se référer à la science. À Sainte-Soline, on parle de nappes phréatiques de surfaces. Le protocole qui permet de créer ces réserves vise à éviter de pomper dans la nappe l’été. Avec des engagements des agriculteurs sur la réduction des prélèvements. Selon les modélisations du bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), les prélèvements en été passeraient de 14,8 millions de m3 actuellement à 5,9 en 2025, en pompant 6,8 millions de m3 en hiver pour stocker l’eau quand elle est disponible. C’est un modèle vertueux qui incite le monde agricole à la sobriété : on utilisera moins d’eau en s’appuyant sur des réserves faites à des moments de disponibilité de la ressource.

> [Evaporation *de l’eau stockée dans les bassines en période de canicule] Je dis: « regardez les modèles scientifiques ». Ils parlent de 4 % d’évaporation. Pas de 20 à 60 % comme le suggèrent certains… On ne peut pas se référer à la science en fonction d’une idéologie ou d’un dogme. Les faits sont les faits. (…)
En France, on aime le débat, la contradiction. Parfois, ça s’enflamme. Sainte-Soline, c’est une question de symbole. Mais je rappelle que la gestion de l’eau en France est un modèle à l’international : au sein des comités de bassins et des commissions locales, c’est démocratique, collégial et décentralisé. Les associations y sont représentées et le débat a lieu. Il n’y a aucun accaparement. On doit poursuivre inlassablement la pédagogie. Une réserve qui ne capte pas en profondeur et permet de moins prélever dans les cours d’eau ou dans les périodes critiques, comme à Sainte-Soline, c’est d’intérêt collectif ! Il y a eu 15 ans de dialogue, en amont, sur ce projet. Les agriculteurs se sont engagés, de bonne foi, à réduire leurs prélèvements et adapter leurs cultures. Un protocole d’accord a été signé. Il faut le respecter.
Si la démarche permet de redire la réalité des choses, c’est très bien. Ce n’est possible qu’à trois conditions. Un, le débat doit s’appuyer sur ce que nous dit la science. Deux, aucune violence n’est tolérable. Trois, il faut sortir de tout dogme, les questions complexes ne peuvent pas être traitées par des réponses simplistes. Je vois les arguments des tenants de la décroissance totale, mais il s’agit aussi de nourrir l’ensemble de la population. Dans un monde marqué aussi par des dérèglements géopolitiques, où l’on se sert de l’alimentation comme arme de guerre et avec des années à venir de grand stress de production du fait du dérèglement climatique, on ne peut pas retourner aux systèmes vivriers d’antan. C’est le localisme qui a produit les grandes famines du passé, dont nous ne sommes sortis que très récemment en Europe. Ce modèle n’est plus en vigueur où que ce soit dans le monde. Promouvoir le local, bien sûr, mais l’autarcie est une impasse.

> [Règlement européen phytosanitaire prévoit de diminuer le recours aux pesticides de 50 %] Une harmonisation au niveau européen en la matière serait une bonne chose. On ne peut pas avoir de zone où on autorise les pesticides et d’autres pas. Nous avions notamment pris l’engagement, lorsque nous avons créé les zonages Natura 2000, de ne pas mettre ces espaces sous cloche. Ensuite, j’attire votre attention sur le fait que réduire la consommation des pesticides de 50 % est déjà un objectif très ambitieux. Les nouvelles techniques génomiques vont nous permettent de proposer une alternative efficace à certaines molécules. Utilisons-les.

> Je suis favorable à l’innovation génomique sous la réserve que ça vienne servir la transition écologique. Je rappelle que les techniques génomiques telles que les NBT ne sont pas des OGM, ce sont deux choses différentes, si elles permettent de réduire l’empreinte carbone, l’utilisation de phytosanitaires ou la consommation d’eau, allons-y.

> [Réemploi des eaux usées] Nous avons deux décrets en préparation, que nous présenterons en septembre, un pour l’agriculture et un pour les industries agroalimentaires. L’idée, c’est de simplifier la réglementation française, qui empêche – notamment dans les industries agroalimentaires – de réutiliser les eaux usées dans notre pays. En Italie, 8 % de l’eau consommée est ce qu’on appelle de « l’eau grise », en Espagne c’est 14 %, au Danemark et aux Pays-Bas autour de 10 % quand nous ne sommes qu’à 1 % chez nous. Interdire l’irrigation de la vigne ou des arbres fruitiers avec de l’eau usée, ou s’obliger à jeter l’eau de lavage des pommes de terre, c’est idiot. On va donc changer cela. (…)
Il faut tendre vers ce que font nos voisins. Le Président de la République a fixé un objectif de multiplier par 10 le taux de réutilisation des eaux usées traitées pour tous les secteurs, y compris en agriculture, et nous allons travailler à remplir cet objectif.

> Au cœur de l’important territoire viticole qu’est l’Hérault, pour réaffirmer l’appui de l’État aux côtés des viticulteurs. L’Etat s’engage auprès des viticulteurs et mobilisera la réserve de crise de l’Union européenne afin de compléter le budget de l’opération de distillation de crise, et ainsi atteindre le montant de 200 millions d’euros d’aides.
Ce déplacement est l’occasion de saluer le rôle de la distillation pour la filière. Elle permet en effet de produire des biens essentiels au secteur agro-alimentaire comme l’huile de pépins de raisin ou de l’alimentation pour le bétail. Les distilleries sont un levier essentiel pour la filière vitivinicole en permettant de valoriser notamment le marc, les lies et autres résidus issus de la production de raisin dans une logique d’économie circulaire.
Mais la distillation participe aussi à la décarbonation de la filière en produisant des amendements organiques et des bio-carburants, faisant des distilleries coopératives viticoles des lieux majeurs de la bio-économie.
La période étant marquée par la canicule et une sécheresse importante dans le département, le démarrage des vendanges dans le sud de la France est source d’inquiétude pour les viticulteurs. Néanmoins la filière est déjà en action et mobilisée pour s’adapter face au changement climatique. L’État est une nouvelle fois au rendez-vous dans l’accompagnement des transitions structurelles de la filière vitivinicole, très proactive dans le chemin vers plus de résilience.

> Le commerce de produits agricoles entre pays, quand il respecte les exigences sanitaires et de production du pays qui les importe, quand il est pensé comme un outil de sécurité collective et de paix, et non comme une arme, est bénéfique à tous. Je remercie les équipes du ministère, engagées en faveur de nos producteurs, et les professionnels, pour l’aboutissement de cette négociation, et plus généralement de tous les succès collectifs que nous engrangeons en matière d’export. J’ai dit dès mon arrivée que je souhaitais que nous fassions de l’export une de nos priorités au service d’une agriculture conquérante sur les marchés. Nous continuerons.

 

Christophe Béchu (ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires)
> Le Fonds vert, c'est l'écologie du quotidien. Je me suis également rendu aujourd'hui à Broons pour signer le projet de résorption de la friche de l'ancien collège de la commune soutenu par ce programme d'investissement. Le Fonds vert, c’est notre réponse pour aider et soutenir nos maires, nos « hussards verts » de la République. Il a 1 an, et c’est un succès. Pour la transition écologique et pour nos territoires !

> Aujourd’hui est un grand jour pour la biodiversité : nous inaugurons l’extension de la réserve naturelle nationale des Sept-Îles dans les Côtes-d’Armor. Dans un contexte d’extinction de masse des espèces et de disparition des habitats naturels, le gouvernement affirme l’importance et la nécessité de créer de nouvelles réserves naturelles ou d’étendre les existantes pour constituer un réseau de réservoirs de biodiversité. La richesse exceptionnelle des habitats qui la constitue et des espèces qu’elle abrite nous oblige. En protégeant ainsi sa faune et sa flore, nous franchissons une étape importante dans la déclinaison de la Stratégie nationale biodiversité.

 

Agnès Pannier-Runacher (ministre de la Transition énergétique)
> Le nucléaire est une énergie qui nous permet d’avoir l’électricité la plus décarbonée d’Europe avec la Suède. Les écologistes nous expliquent qu’il faut arrêter le nucléaire. C’est totalement irresponsable.

> Avec la loi d'accélération des énergies renouvelables, je me suis engagée à ce que les maires reprennent la main sur la planification énergétique pour trouver les meilleurs terrains et faciliter les projets. Nombreux se sont emparés de ces sujets. Merci de leur engagement !

> Être contre le nucléaire alors qu’il contribue à baisser nos émissions de CO2, ce n’est pas être « écologiste », c’est être dogmatique. EELV: plutôt que de créer le buzz autour de vos choix douteux d'invités, que proposez-vous pour sortir des énergies fossiles?

> Agir face à l’urgence climatique, c’est notre combat quotidien. Sobriété énergétique, énergies renouvelables et relance du nucléaire : depuis 6 ans, grâce à notre action résolue, nous avons doublé le rythme de réduction de nos émissions de CO2.

> Partons tout d’abord du constat : l’année que nous venons de traverser a illustré, à nouveau, l’urgence climatique à laquelle nous faisons face. Aux quatre coins du globe, des températures inédites ont causé sécheresses et mégafeux, faisant de nombreuses victimes et détruisant des écosystèmes précieux. Cette semaine encore, la canicule s’est invitée en France de manière exceptionnelle.
Agir face à cette urgence : c’est ce que je fais chaque jour, en tant que ministre en charge de l’Energie et du Climat auprès du président de la République et de la Première ministre, dans le cadre de la planification écologique.
Depuis six ans, grâce à notre action résolue, nous avons doublé le rythme de réduction de nos émissions de gaz à effet de serre par rapport au mandat du président François Hollande où les «écologistes» étaient pourtant aux affaires

 

Aurore Bergé (ministre des Solidarités et des Familles)
> Accompagnement de toutes les familles, parentalité, service public de la petite enfance, feuille de route bien vieillir, soutien aux classes moyennes et modestes… Avec Elisabeth Borne, nous partageons un objectif : faciliter la vie quotidienne des Français.

 

Amélie Oudéa-Castéra (ministre des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques)
> La rentrée 2023 marque le début d'une année scolaire décisive pour renforcer durablement la place du sport à l’école. Une école centrée sur les savoirs fondamentaux, dont le sport fait partie. La réunion des recteurs et DASEN, tenue ce matin en Sorbonne, a été pour moi l’occasion de revenir sur plusieurs de nos engagements communs :
- la généralisation effective, dans toutes les écoles élémentaires, des 30 minutes d'activité physique quotidienne complémentaires de l’EPS
- le déploiement partenarial des 2h de sport en plus pour les collégiens, avec 700 collèges expérimentateurs issus de tous les départements, l’implication de toute la communauté éducative, des parents d’élèves, du mouvement sportif et des collectivités locales
- la montée en puissance, tout au long de l'année, de l'animation de la jeunesse autour des Jeux olympiques et paralympiques des JO de Paris.

> [Préparation des Jeux olympiques de Paris] On avance dans la clarté dans les rôles et les responsabilités et aussi avec une cohérence d’équipe qui est positive. Sur la sécurité, le travail s’affine. On passe à une phase centrée sur la définition des périmètres de sécurité et la communication envers les riverains et toutes les parties prenantes pour que chacun puisse anticiper. Sur le budget, il n’y a ni dérive, ni inquiétude particulière. On reste dans les clous de nos prévisions et nos engagements.

 

Olivier Véran (ministre délégué chargé du Renouveau démocratique, porte-parole du Gouvernement)
> Les majorités, on les construit texte par texte, loi par loi. On a montré aux Français qu’on savait le faire puisque sur près de 50 textes, la quasi-totalité a été adoptée avec des majorités trouvées pour la circonstance.

> Qui nous a donné une majorité relative? Si ce n’est les citoyens? Et je suis convaincu qu’ils sont satisfaits qu’on soit aujourd’hui amenés à chercher des majorités et à discuter davantage avec les oppositions. Il n’y a pas de raison que nous soyons une des dernières grandes démocraties européennes où il n’y a pas de fonctionnement par coalition. Dans une démocratie encore plus mûre que la nôtre d’un point de vue du climat politique, on aurait même été en mesure d’identifier des majorités pour l’ensemble du mandat avec une ou d’autres forces politiques. Elles n’en ont pas envie. On continue d’essayer. Ce que dit le Président c’est on prend acte qu’on ne peut pas avoir une grande coalition autour d’un programme, il n’empêche qu’il n’y a pas de raison de ne pas tomber d’accord sur quelques grands objectifs pour faire avancer le pays.

> Plutôt que de recevoir chaque président de chaque force politique, il préfère que tout le monde entende ce que chacun a à dire. Parce que c’est du dialogue entre les uns et les autres que vont peut-être émerger des points de convergence. Je vous le dis en tant que ministre de la démocratie, c’est quelque chose qui plaît aux Français. Ils ont envie de voir des gens qui ne sont pas d’accord se mettre d’accord car c’est dans l’intérêt général. On voit qu’en raison des politicailleries des uns et des autres, c’est plus compliqué jusqu’à présent, même si on arrive à faire voter des textes. L’initiative du président c’est une mise en responsabilité des uns et des autres. On se met nous-mêmes en responsabilité puisque le Président dit qu’il y aura des lois et des référendums. Il s’engage. Maintenant, c’est aux forces politiques d’opposition et de majorité de montrer qu’elles sont prêtes à s’engager. Si elles ne le sont pas, il faudra qu’elles expliquent aux Français pour quelles raisons.

> Le Président de la république est le président de tous les Français. Dire que l’ensemble des forces politiques représentées au Parlement, donc qui ont remporté un peu d’adhésion des Français, a voix au chapitre, c’est aussi dire que l’ensemble des Français qui votent, peut être représenté dans ces échanges. C’est une démarche démocratique. Et si vous regardez du côté des Français qui ne votent pas, dans les enquêtes d’opinion ce sont les plus favorables aux mécanismes de démocratie directe comme les référendums.

> On peut considérer que quand on parle de grands enjeux pour faire nation, on ne va pas parler de cannabis mais plutôt d’enjeux qui sont structurants, peut être en matière d’éducation, d’organisation des institutions, de santé, de sécurité… Ce n’est pas à nous de les définir mais c’est table ouverte, à huis clos, pour respecter la liberté de parole des uns et des autres et que ce ne soit pas un jeu de dupes mais un jeu de franchise.

> [Impôts] Ça fait six ans qu’on les baisse, pourquoi voudriez-vous qu’on change? On a même un objectif d’une baisse de deux milliards supplémentaires pour les Français qui travaillent. On le fera en temps voulu. Mais il faut aussi qu’on soit capable de réduire notre dette et de ramener notre déficit sous le seuil des 3%. Donc chaque année, au moment du budget, il y a des arbitrages, des discussions. Par exemple dans le champ de la santé, on sait qu’on va augmenter de plusieurs milliards d’euros le budget des hôpitaux. Comment on le paie puisqu’on ne va pas augmenter les impôts? Ça veut dire qu’on doit faire des choix à côté. Ils seront présentés dans quelques semaines.

> [Education nationale] C’est la première rentrée de l’Histoire où aucun enseignant même en début de carrière ne commencera à moins de 2000 euros net par mois. C’est aussi l’entrée en vigueur du dispositif Pacte qui permet à un enseignant de remplacer des collègues ou de remplir des missions complémentaires, ce qui permet de renforcer l’attractivité du métier. Et puis il y a le respect du professeur. Et là vous pouvez compter sur Gabriel Attal pour porter ce combat, il l’a dit dès son discours de passation. Il y a enfin de grands enjeux éducatifs, autour du bac notamment où le fait de le faire passer plus tôt entraîne sans doute une perte éducative avec des classes bien vides dès le printemps. Il y aura donc des ajustements. Enfin il y a la volonté de permettre à des élèves en difficulté de ne pas être complètement déconnectés pendant des mois entiers du système éducatif surtout quand ils sont issus de milieux sociaux qui ne leur permettent pas d’accéder à l’apprentissage ou la découverte pendant la période estivale.

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Roland Lescure (ministre délégué chargé de l’Industrie)
> Notre ambition à tous, derrière le Président de la République, est collective, simple et forte : devenir la première économie verte en Europe à horizon 2040.

 

Jean-Noël Barrot (ministre délégué chargé de la Transition numérique et des Télécommunications)
> La France et l'Europe mettent les géants du numérique face à leurs responsabilités : ce qui est illégal hors ligne est illégal en ligne. Voici les principales mesures du règlement européen sur les services numériques qui s'applique dès ce 25 août à 19 très grandes plateformes.
Cyberharcèlement, transparence, algorithmes, contenus illicites, coopération avec les autorités... le règlement européen sur les services numériques fait entrer les plateformes dans l'ère de la responsabilité en renforçant certaines de nos règles et en imposant de nouvelles.
En cas de non-respect de ces nouvelles règles, les plateformes s’exposent à des amendes pouvant aller jusqu’à 6% de leur chiffre d’affaires mondial, et à leur blocage pur et simple en Europe en cas de récidive.
19 plateformes avec plus de 45 millions d'utilisateurs dans l'UE sont dès à présent concernées : AliExpress, Amazon Store, AppStore, Bing, Booking, Facebook, Google Maps, Google Play, Google Search, Google Shopping, Instagram, LinkedIn, Pinterest, Snapchat, TikTok, Wikipedia, X, YouTube, Zalando.
Le règlement européen sur les services numériques s'appliquera, de manière proportionnée à leur taille, à toutes les plateformes sous le seuil des 45 millions d'utilisateurs dans l'UE dès février 2024.
1. Signalement des contenus illicites : les plateformes devront mettre en place des canaux de signalement facilement accessibles et utilisables. Lorsqu’un signalement est fait, elles devront en confirmer la bonne réception et faire part de leur décision à l’utilisateur.
2. Coopération accrue avec les autorités judiciaires : les plateformes devront mieux coopérer en les informant de toute infraction dont elles ont connaissance, et retirant tout contenu illicite qui leur est signalé. Par exemple, X (ex-Twitter) devra signaler les messages de haine comme les appels au meurtre ou les menaces d'atteinte à la vie d’une personne directement aux autorités.
3. Signaleurs de confiance : les plateformes devront traiter en priorité les signalements des organisations reconnues pour leur compétence et leur expertise. Je souhaite que nos associations spécialistes du cyberharcèlement et des violences en ligne puissent accéder à ce statut.
4. Suspension des comptes publiant des contenus illicites : après avertissement et en cas de récidive, les plateformes devront suspendre les comptes de tous ceux qui abusent régulièrement de leurs services.
5. Interdiction du ciblage publicitaire sur les mineurs ou à partir de données sensibles : les plateformes ne pourront plus cibler leurs publicités sur les mineurs, ou à partir de données sensibles telles que l'ethnie, la religion, l’orientation sexuelle ou l'opinion politique.
6. Interdiction des interfaces trompeuses : les interfaces trompeuses (« dark patterns ») qui poussent les internautes vers certains paramétrages de compte ou certains services payants seront interdites. Par exemple, les plateformes ne pourront plus rendre la procédure de désinscription à leur service plus compliquée ou chronophage que l'inscription.
7. Protection des consommateurs : les places de marché en ligne devront s’assurer de l’identité du vendeur avant que celui-ci ne puisse poster des annonces, et vérifier que les informations essentielles à l’identification du produit sont présentes. Par exemple, Amazon devra vérifier que le vendeur a bien fourni les informations d’identification nécessaires avant de lui permettre de publier son offre et bloquer les fraudeurs récidivistes et ne pourra plus permettre la publication d'offres incomplètes.
8. Système de recommandation : les plateformes devront proposer au moins un système de recommandation qui n’est pas fondé sur l’exploitation des données personnelles. Par exemple, un fil d'actualité où les posts apparaissent de manière chronologique.
9. Atténuation des risques systémiques : les plateformes devront analyser les risques liés à leurs services en matière de contenus illégaux, d'atteinte à la vie privée ou à la liberté d'expression, de santé ou de sécurité et devront mettre en place les moyens pour les atténuer. Par exemple, TikTok devra prendre les mesures nécessaires (adaptation du système algorithmique, etc.) pour lutter contre la diffusion des contenus préjudiciables pour les jeunes, tel que l’encouragement de l’anorexie ou le jeu du foulard.

> Dans la lutte contre les installations sauvages et les infrastructures dégradées, la bonne formation des techniciens qui déploient la fibre est essentielle.

 

Thomas Cazenave (ministre délégué chargé des Comptes publics)
> Le Budget 2024 va nous permettre de financer nos priorités.
- Tenir nos engagements climatiques, avec 7 milliards pour financer la transition écologique.
- Continuer à renforcer nos services publics : école, police, justice, armée.
Il n’y aura pas de hausse des taxes sur l’alcool. C’est un engagement que nous prenons pour le pouvoir d’achat des français et vis-à-vis des viticulteurs en difficulté, en Gironde et partout en France, que le Gouvernement va continuer à soutenir.
Ma feuille de route, c’est de participer à la transformation du pays et d’apporter des solutions concrètes pour le pouvoir d’achat des Français, pour l’emploi, pour la transition écologique, pour nos services publics. En 2027, ce bilan sera le meilleur antidote aux extrêmes.

> La lutte contre la fraude et les trafics sera un de mes grands combats. J'ai félicité les douaniers pour leur action continue. Cet été, leur mobilisation à la Gare de Lyon a permis la saisie de 47 tonnes de tabac. A l'aune des grands événements sportifs, je suis fier de pouvoir compter sur l’engagement des douanes.

 

Olivier Becht (ministre délégué chargé du Commerce extérieur, de l’Attractivité et des Français de l’étranger)
> Dans un contexte international tendu, la France défend une OMC forte, la sécurisation de nos chaînes de valeur critiques et un commerce mondial plus accessible aux petites entreprises.

> négociations sur l’accord UE-Mercosur. Les priorités sont claires : protection de la planète et respect des normes environnementales et sanitaires. La France ne cèdera pas.

 

Carole Grandjean (ministre déléguée chargée de l’Enseignement et de la Formation professionnels)
> Une voie professionnelle valorisée, un accompagnement des élèves renforcé, une équipe éducative davantage soutenue : voilà les objectifs que nous partageons avec Gabriel Attal auprès des Recteurs pour la rentrée, à travers la mise en œuvre de la réforme des lycées professionnels.

 

Patrice Vergriete (ministre délégué chargé du Logement)
> L’Etat doit être garant du cadre national, qui doit être facilitateur, du modèle socio-économique du logement et de l’accueil des publics fragiles.

> Il faut donner plus d’outils aux collectivités locales pour faire de la régulation du marché du logement.

> Pour aller plus loin sur le logement étudiant, je souhaite renforcer la mobilisation des acteurs locaux concernés pour soutenir la production.

> Je ne parlera pas de bombe sociale, je n’aime pas cette expression. Mon diagnostic est que le logement est un élément central de la vie des Français, le premier sujet de préoccupation à l’origine de beaucoup d’inquiétudes en ce moment. Mais on n’en est pas à la première crise. Mon rôle est de trouver de meilleurs réponses à ces craintes, des réponses nouvelles. (…)
Du côté de l’offre sociale, il faut regarder la dynamique. L’an dernier, on a produit plus de 7000 logements sociaux étudiants. C’est peu à l’échelle des 2,8 millions d’étudiants en France mais on n’en a jamais autant créé. Le locatif privé reste donc indispensable. J’aimerais aussi la production de résidences services à loyer intermédiaires, moins chers de 10% que ceux du marché.

> Je ne crois pas à une recette magique nationale fondées sur des aides car cela crée d’importants effets pervers. Ce que je veux faire, c’est changer le logiciel de la politique du logement, sortir d’une logique de bricolage de mesures. L’Etat doit poser un cadre général. Il faut donner plus de capacités aux acteurs de terrain. Les collectivités locales, monde HLM, acteurs privés comme associatifs. (…)
Si je prends l’exemple du marché des meublés touristiques, c’est un secteur qui doit être régulé. Paris, Saint-Malo ont mis en place des contraintes à travers l’enregistrement, un système de compensation ou les quotas… D’autres sont possibles. Il faut donner aux collectivités locales une boite à outils de mesure pour mieux encadrer et adapter cette activité à la réalité de leur terrain. Cela peut prendre la forme d’une loi et d’une réglementation.

> Je veux faciliter l’accession à la propriété des Français et produire des logements là où leur demande.

> Les aides fiscales à l’investissement locatif ne sont pas ma tasse de thé. Elles profitent trop à des investisseurs qui sont plus sensibles à l’avantage fiscal qu’à la qualité du logement. Cela ne permet pas de produire les logements que l’on veut où l’on veut.

> Le marché immobilier est grippé. Le choix de maîtriser l’inflation passe par une baisse du nombre de prêts. C’est illusoire de vouloir lutter contre. Il existe en revanche des outils pour amortir le choc.

 

Sarah El Hairy (secrétaire d’Etat chargée de la Biodiversité)
> Heureuse d'annoncer l’extension de la Réserve naturelle nationale des Sept Îles dont la surface est multipliée par 70 ! Elle devient ainsi la deuxième plus grande réserve naturelle en France métropolitaine. C'est notre engagement de protéger près de 30% de notre territoire !

 

Partis politiques

● Renaissance
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Stéphane Séjourné (Secrétaire général & président du groupe Renew Europe au Parlement européen)
> Notre responsabilité est d’éviter de bâtir des chapelle et de reconstruire des clans. Mon message est assez simple: l’action doit-il d’abord primer sur les ambitions. (…)
Ce qu’incarne Gérald Darmanin est précieux pour la majorité et pour notre parti. Mais à la tête de Renaissance, je suis le garant de l’unité qui doit permettre au quinquennat du président d’être utile jusqu’à la dernière minute. Nous ne serons pas les spectateurs d’un match entre candidats potentiels à la présidentielle, quatre ans avant la fin du quinquennat. Encore plus dans un contexte qui est celui de la majorité relative, au moment où notre pays doit relever autant de défis.. Tout le monde doit au contraire faire pack au sein de la majorité. (…)
L’erreur la plus fréquente en politique, c’est l’erreur du temps. Elle n’est bonne ni pour le gouvernement, ni pour la majorité, ni pour les personnes qui ont des ambitions, soient-elles légitimes.
Les idées doivent d’abord passer avant les égos. Depuis qu’Emmanuel Macron a créé En marche! en 2016, ensuite Renaissance, certains voudraient que nous soyons un accident de l’histoire, une parenthèse comme disent nos opposants qui veulent un retour au bipartisme. Mais le contexte en France a durablement changé, le score de l’extrême-droite depuis quinze ans doit nous pousser au dépassement politique. Donc, avant de penser à 2027, il faut d’abord réfléchir au collectif, clé d’une victoire.

> Dire que l’on a rien fait pour les classes populaires, c’est donner du crédit aux thèses de nos opposants et c’est inexact. Emmanuel Macron est le président de la baisse du chômage, au plus bas depuis quarante ans. Il est le président du pouvoir d’achat: celui d’un travailleur au smic a augmenté de 9% en six ans. Il est aussi le président de la baisse des impôts pour les classes moyennes. Nous sommes le pays le plus attractif d’Europe tout en redistribuant davantage les richesses. Il y a sûrement des chantiers à ouvrir comme on l’a fait avec le partage de richesses dans l’entreprise mais les classes populaires et moyennes ne sont pas délaissées.

> Le second mandat d’Emmanuel Macron ne sera pas celui de Jacques Chirac. Si on regarde le collectif gouvernemental depuis six ans et qu’on fait le parallèle avec les précédents gouvernements de droite comme de gauche, il n’y a même jamais eu autant de continuité et de cohérence dans l’action. Le dépassement politique doit rester notre boussole.

> J’ai toujours pensé que le rôle des partis politiques est d’abord de proposer avant de s’opposer.

> Renaissance a travaillé ces derniers mois sur la réforme des institutions et sur un nouvel acte de décentralisation. Je formulerai des propositions concrètes au président qui pourront faire, s’il le souhaite, l’objet de référendums.

 

Benjamin Haddad (porte-parole du groupe à l’Assemblée nationale)
> Chaque année, plusieurs milliers de Juifs quittent notre pays. Ils sont visés de façon disproportionnée par la violence raciste et islamiste en France. Trop longtemps, ils se sont sentis seuls. Mais pour LFI, la vraie menace c’est « l’antisémitisme imaginaire ». Quelle honte.

 

Mathieu Lefèvre (député)
> Nous assistons à une banalisation de l’antisémitisme qui commence par sa banalisation dans le débat public. Corbyn, Mme Panot sur le Vel d’Hiv, Israël qualifié de régime « apartheid » et maintenant Médine… N’y voyez ni coïncidence ni maladresse : seulement les racines du mal.

 

Louis Margueritte (député)
> Nous sommes habitués à ne plus savoir ce que pense Madame Le Pen sur de nombreux sujets. Sa stratégie est de ne pas s'exposer, de rester planquée en ne prenant aucun risque. C'est en continuant d'obtenir des résultats que nous empêcherons sa victoire en 2027.

> Le Ministre Bruno Le Maire l'a rappelé dans son discours d'Alex en Haute-Savoie. C'est grâce à notre politique de baisse des impôts des ménages et des entreprises que nous avons créé 1,7 million d'emplois depuis 2017. La CVAE sera définitivement supprimée en 2027.

 

Jean-René Cazeneuve (député)
> Giorgia Meloni, c'est un avertissement funeste à ceux qui veulent voter Marine Le Pen en 2027.
- Résultats économiques désastreux
- Effondrement de la bourse
- Suppression du RSA italien

 

Autres

● Organisations centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)
Nathalie Loiseau
> Promesse tenue: l’Union européenne met fin au Far West numérique. Thierry Breton : «La nouvelle loi européenne sur le numérique signe la fin d'une ère de non droit».