mercredi 8 juin 2022

Législatives 2022. Sondage Ipsos – Ensemble reste en tête dans les intentions de vote et obtient la majorité à l’Assemblée

Selon la 2e vague (8 juin) du sondage concernant les élections législatives réalisé par l’institut Ipsos pour le Cevipof (centre de recherche sur la vie politique de Sciences Po Paris), la Fondation Jean Jaurès et le quotidien Le Monde, l’alliance Ensemble demeure en tête des intentions de vote (28%) et obtient la majorité à l’Assemblée nationale (entre 275 et 315 sièges) avec l’éventualité d’une majorité absolue.

Ensemble précède l’alliance Nupes (27,5%, entre 160 et 200 sièges).

On trouve ensuite le RN (20%, entre 20 et 55 sièges).

L’alliance entre LR, l’UDI et les centristes obtient 11% des intentions et entre 30 et 55 sièges.

 

► Résultats
- Ensemble (LaREM / MoDem / Agir / Horizons / UDI / Parti radical / Territoire de Progrès): entre 275 et 315 sièges ↘
- Nupes (LFI / PS / EELV / PC): entre 160 et 200 sièges ↗
- LR / UDI / Les centristes: entre 30 et 55 sièges ↘
- RN: entre 20 et 55 sièges ↗
- Divers gauche: entre 8 et 18 sièges (nouveau)
- Divers: entre 8 et 18 sièges (nouveau)

 

> Cette projection est obtenue à partir des intentions de vote au premier tour suivantes:
- Un candidat d’extrême-gauche: 1% (=)
- Un candidat Nupes: 27,5% (+0,5)
- Un candidat divers gauche: 2% (-1%)
- Un candidat divers écologiste: 2% (nouveau)
- Un candidat Ensemble: 28% (=)
- Un candidat divers centre: 0,5% (nouveau)
- Un candidat LR/UDI/Les centristes et divers droite: 11% (=)
- Un candidat DLF et Les patriotes: 1%(=)
- Un candidat RN: 20% (-1)
- Un candidat Reconquête: 5,5% (-0,5)
- Autres: 1% (-2)

(Sondage réalisé par internet entre le 3 et le 6 juin 2022 auprès d’un échantillon de 10826 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus / Méthode des quotas / Marge d’erreur entre 0,7 et 1,1 point selon l’institut)

 

 

La quotidienne centriste du 7 juin 2022. Il faut se débarrasser d’Erdogan

L’autocrate et maître de la Turquie, Recep Tayyip Erdogan, tente de manière inique de profiter de la guerre de Poutine contre l’Ukraine pour faire un odieux chantage à l’OTAN tout en redevenant belliqueux face à l’Union européenne, en ciblant plus particulièrement la Grèce, comme toujours.

Fort de son statut de membre de l’organisation de défense des démocraties occidentales alors qu’il a fait de son pays une autocratie qui n’est pas en Occident, Erdogan agit en vulgaire maître-chanteur en menaçant de mettre son véto contre l’entrée de la Finlande et de la Suède dans celle-ci.

En outre, il s’en prend de nouveau à l’Union européenne en la menaçant de lui envoyer des centaines de milliers de réfugiés qui sont sur son sol tout en reprenant sa politique agressive contre le Grèce dont il nie la souveraineté sur un certain nombre d’îles et sur son domaine maritime.

Erdogan profite ainsi scandaleusement de la position géographique de la Turquie qui se trouve près de l’Ukraine et qui contrôle également le détroit du Bosphore qui permet l’accès entre la Mer noire et la Méditerranée.

Un tel allié ressemble plutôt à un adversaire voire un ennemi!

D’autant que la fiabilité de ce membre de l’OTAN est toute relative puisque depuis des années il s’est rapproché de Poutine et entretient avec nombre de pays de l’OTAN des relations conflictuelles comme avec la France et évidemment la Grèce.

On meut même le considérer comme une menace pour l’Union européenne voire pour l’OTAN…

Il serait dès lors plus sage de se débarrasser d’Erdogan en faisant en sorte de mettre la Turquie hors de l’OTAN tant qu’elle n’est pas redevenue une vraie démocratie et de sanctionner le régime d’Ankara économiquement et diplomatiquement jusqu’à ce qu’il cesse sa posture belliciste.

 

[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour]