lundi 18 décembre 2023

Propos centristes. France – Loi immigration / Crise au Proche Orient / Agriculture: renouvellement des générations / Pour une loi électorale plus juste / Fibre optique…

Voici une sélection, ce 18 décembre 2023, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France. 

► Gouvernement 
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste] 

Elisabeth Borne (Première ministre) 
> [Aide médicale d’Etat] J'ai demandé aux ministres concernés de préparer les évolutions réglementaires ou législatives qui permettront d'engager une réforme de l'AME. Comme vous [Gérard Larcher] l'avez souhaité, les parlementaires seront pleinement associés à ces travaux. Les évolutions nécessaires devront être engagées en début d'année 2024. Ce dispositif doit régulièrement être évalué pour vérifier sa pertinence et son efficacité. (…)
La réforme s'appuiera notamment sur les propositions formulées par Claude Evin et Patrick Stefanini dans leur rapport chargé d'évaluer en profondeur l'AME et de proposer les évolutions. Ce rapport confirme que l'AME est un dispositif sanitaire utile, globalement maîtrisé et qu'il ne constitue pas en tant que tel un facteur d'incitation à l'immigration irrégulière dans notre pays. Les deux rapporteurs ont formulé des propositions qui, tout en assurant l'objectif de protection de la santé publique, doivent permettre de mieux contrôler la mise en œuvre du dispositif.

 

Gérald Darmanin (ministre de l’Intérieur et des Outre-mer) 
> [Loi immigration] Ce texte comprend des mesures essentielles qui donneront des moyens supplémentaires aux policiers et aux gendarmes. Il permettra de renvoyer dans leur pays d’origine 4000 étrangers délinquants supplémentaires chaque année.

> [Loi immigration] Nous voulons parvenir à un compromis sur l’immigration. Pas pour des intérêts personnels, mais pour l’intérêt général. Les Français ne comprendraient pas qu’on ne parvienne pas à se mettre d’accord sur un texte de cette importance.

> [Loi immigration] Le texte immigration est essentiel. Nous souhaitons trouver un accord avec les LR pour davantage de fermeté dans la gestion de notre immigration.

> [Loi immigration] Nos compatriotes ne comprendraient pas que nous n’adoptions pas de mesures fortes pour lutter contre l’immigration. Cette loi n’est pas pour le Gouvernement, les parlementaires ou les oppositions. C’est une loi qu’attendent les Français.

> [Loi immigration] Nous avons besoin de cette loi immigration pour renforcer les moyens donnés aux policiers, aux gendarmes et aux préfets pour lutter contre les marchands de sommeil ou encore les passeurs, ces marchands de mort.

 

Catherine Colonna (ministre de l’Europe et des Affaires étrangères) 
> [Crise au Proche-Orient] En Israël pour dire que nous n’oublions pas la tragédie du 7 octobre mais aussi que la vie des civils palestiniens doit être mieux protégée. À Ramallah ensuite, car l'Autorité palestinienne doit être confortée et non affaiblie: la France renforcera son aide humanitaire à Gaza.

> [Crise au Proche-Orient] En Cisjordanie, la construction de colonies s’accélère, en violation flagrante du droit international. De plus des colons commettent des exactions envers des Palestiniens, les privant de leurs droits et de leurs terres. Nous ne pouvons pas l'accepter, des mesures seront prises.

> [Crise au Proche-Orient] Ni silence, ni déni : des violences sexuelles atroces ont été perpétrées par les terroristes du 7 octobre. Elles doivent être universellement reconnues, fermement condamnées, et leurs auteurs sévèrement punis. Témoignages glaçants des femmes engagées dans cette cause.

> [Crise au Proche-Orient] À mon homologue israélien, Eli Cohen, j’ai redit l’attachement de la France à la sécurité d’Israël face au terrorisme, l’urgence d’une trêve humanitaire à Gaza. pour la libération des otages et l’accès humanitaire & l’importance de tout faire pour éviter une escalade avec le Liban.

> [Crise au Proche-Orient] Au Liban, j'ai réitéré l'appel de la France à la retenue et à la responsabilité de tous les acteurs pour éviter un embrasement régional.

 

Éric Dupond-Moretti (garde des Sceaux, ministre de la Justice) 
> Frapper les délinquants au portefeuille en leur confisquant leurs drones pour les donner à nos forces de l’ordre, voilà une justice qui a du sens! Les policiers parisiens ont reçu ce matin 142 drones confisqués par la justice. Ces drones serviront désormais à nous protéger.

 

Gabriel Attal (ministre de l'Education nationale et de la Jeunesse) 
> On va tester l’uniforme dans des écoles, des collèges et des lycées à partir de l’année prochaine.

> Depuis que j’ai interdit l’abaya, des élèves m’ont dit «c’est bien de l’avoir interdit, ça fait un endroit où je peux ne pas porter l’abaya».

> [Suicide de Nicolas, 15 ans à Poissy] J’ai souhaité qu’une procédure disciplinaire puisse être ouverte à l’endroit de l’ancienne rectrice.

> Une maman, la pire chose qu’elle peut vivre c’est de perdre un enfant, et en plus de perdre un enfant qui s’est suicidé car il était harcelé.

> [Harcèlement scolaire] Pour moi, c’était important de témoigner, il y a toujours quelqu’un qui vous écoutera, il y aura toujours une fin à la souffrance parce qu’on vous accompagnera.

 

Sylvie Retailleau (ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche) 
> [Parcoursup] Choisir pour son avenir est toujours un moment angoissant. Une plateforme qui permet de centraliser 23 000 formations, c’est une richesse, mais cela crée forcément de la complexité. Plus il y a de choix, plus il est difficile de choisir. Le nombre d’étudiants a aussi augmenté. C’est pourquoi nous avons mis en place une dynamique d’échange et d’écoute. Mais aujourd’hui, les retours sont très majoritairement positifs. (…)
Parcoursup n’est pas un algorithme, il faut que l’on arrête avec ça. Les enseignants du supérieur disposent d’un outil d’aide à la décision qui leur permet de filtrer quelques critères qu’ils jugent nécessaires pour être admis dans leur formation, c’est tout. L’essentiel des filières appliquent aussi un quota pour les élèves boursiers, parce que la loi l’a prévu. Mais elles ont toutes l’obligation de remplir la fiche de critères de vœux visible sur la plateforme. Enfin, chaque candidat recalé est en droit d’obtenir les raisons du refus en en faisant la demande. Ainsi, Parcoursup garantit un droit à l’information. (…)
Il existe déjà des services d’assistance appréciés par les jeunes, et il y a des sessions d’information au lycée. Mais nous sommes en train d’améliorer cette question de l’orientation avec le ministre de l’Éducation nationale. À partir de cette année, dès la seconde, les lycéens qui le souhaitent vont pouvoir créer leur profil sur Parcoursup. Ils auront accès à un comparateur pour s’informer sur le contenu, le statut des formations, le taux de pression, les frais de scolarité. Ils seront en mesure d’examiner les critères de sélection qui les aideront aussi à choisir leur spécialité et enregistrer leurs favoris. On ne cesse d’améliorer l’ergonomie de la plateforme de façon à mieux aider les jeunes à faire leur choix.

 

Marc Fesneau (ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire) 
> Je présentais vendredi le Pacte pour le renouvellement des générations en agriculture. Quatre orientations et 35 mesures :
- Pour renouer le lien entre l’agriculture et la société avec par exemple un programme national d’orientation et de découverte des métiers du vivant pour les écoliers.
- Pour améliorer la formation de nos jeunes - notamment face au dérèglement climatique - avec la création d’un Bachelor Agro et la formation de 50000 accompagnants des agriculteurs aux transitions.
- Pour accompagner individuellement chaque futur installé, issu du milieu agricole ou non, au travers d’un guichet unique. L’accès au foncier et l’accès aux prêts seront accompagnés par l’Etat grâce à deux outils spécifiques dotés de 400 millions d’euros et de deux milliards d’euros de prêts garantis.
- Pour mener une démarche territoriale - de l’amont à l’aval - pour engager nos transitions agricoles. Faire de la transmission un levier pour la transition : tel est notre objectif pour garantir au travers des nouvelles générations notre souveraineté alimentaire !

> Nous allons entrer dans un processus de dialogue en vue d’une adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne, qui prendra corps lorsque l’Ukraine appliquera toutes nos normes : c’est « l’acquis communautaire ». Et c’est la procédure toujours empruntée pour l’adhésion. L’Ukraine est une grande puissance agricole. Pour faire de cette puissance un atout face aux géants de l’agriculture et au défi de la sécurité alimentaire mondiale, l’objectif ne peut être une concurrence entre agricultures européennes mais au contraire une valeur ajoutée pour faire de l’Europe une grande puissance continentale. C’est à cette condition que nous réussirons et c’est ce que j’ai encore dit récemment lors de ma visite en Ukraine.

> Honoré et heureux d’accueillir au palais de l’Elysée, au nom du Président de la république, les participants de la 13ème reconstitution des ressources du Fonds international de développement agricole –FIDA.
Près d’une cinquantaine de pays, de tous les continents, ont démontré leur mobilisation aux côtés du FIDA en annonçant un montant historique de 1,1 milliard de dollars au profit de cette institution.
Cette reconstitution s’inscrit dans la dynamique en faveur du « choc financier » souhaitée par le Président de la République et inscrite dans le Pacte de Paris pour les peuples et la planète.
Les priorités du FIDA sont claires : 45% des financements du FIDA consacrés à l’action climatique, attention portée aux femmes en milieu rural, accent mis sur le développement d’opportunités pour les jeunes, favoriser des régimes alimentaires variés, nutritifs et sains notamment par l’alimentation scolaire, mobilisation de ressources supplémentaires venant du secteur privé.

 

Aurélien Rousseau (ministre de la Santé et de la Prévention) 
> Le décret étendant les compétences des sage-femmes pour la pratique de l’IVG est publié au Journal officiel. Une avancée concrète pour un droit à protéger tous les jours.

 

Aurore Bergé (ministre des Solidarités et des Familles) 
> Quand j'ai déposé une proposition de loi pour inscrire l'IVG dans la constitution, on m'avait répondu : coup de com, ça n'aboutira jamais ! Ça va aboutir : nous allons garantir la liberté des femmes. C'est une formidable avancée !

> Pour la petite enfance, mes priorités sont claires : mieux valoriser et rémunérer les professionnels qui y travaillent avec compétence et dévouement, renforcer les contrôles pour ne rien laisser passer, nulle part.

> Autorité et humanité vont de pair. L'autorité, ça n'est jamais la violence mais un cadre que l'on pose pour protéger nos enfants. L'humanité, c'est accompagner et soutenir tous les parents.

> Le RN, c'est le mensonge et l'hypocrisie sur l'immigration. Ils ne veulent pas de régularisation mais ils proposent qu'on ne contrôle plus les employeurs s'ils emploient des personnes en situation illégale !

> Un accord, ce n'est pas une compromission. Nous voulons aboutir à un accord. C'est l'intérêt des Français qui prévaut.

 

Jean-Noël Barrot (ministre délégué chargé de la Transition numérique et des Télécommunications) 
> Les Français qui n'ont pas encore accès à la fibre peuvent se tourner vers d'autres technologies, comme le satellite ou la 4G à usage fixe lorsqu'elle est disponible. Depuis 2019, l'État subventionne, dans les zones rurales, l'acquisition des équipements nécessaires (la parabole, par exemple), l'installation et l'activation du service. Cette aide va jusqu'à 300 euros, voire 600 euros pour les foyers les plus modestes. Elle prend la forme d'une remise immédiate sur l'achat de l'équipement au moment de l'abonnement. Quelque 142 000 foyers en ont déjà bénéficié. J'ai décidé de l'étendre à l'ensemble du territoire national, et aux 7 millions de foyers qui ne sont pas encore éligibles à la fibre. C'est une mesure forte au service de l'aménagement du territoire. Elle sera effective au début de l'année prochaine. C'est un pas de plus vers le droit au très haut débit pour tous. Au total, 20 millions d'euros sont consacrés à l'extension de cette aide à l'installation.

> [Fibre optique] Avec près de 10 000 prises par jour déployées par les opérateurs au troisième trimestre 2023, le rythme reste soutenu. Les déploiements se sont accélérés dans les zones rurales. C'est dans les zones urbaines qu'ils avaient tendance à ralentir. L'accord récent que j'ai passé avec l'opérateur historique Orange va nous permettre de réaccélérer, avec pour objectif, effectivement, la généralisation de la fibre en 2025. Tous ceux qui le souhaitent pourront alors bénéficier de cette technologie. C'est l'engagement du président de la République. Je suis confiant, nous y parviendrons. Je rappelle que, grâce au déploiement de la fibre et aux autres technologies, l'Internet à très haut débit [lorsque le débit est supérieur à 30 mégabits par seconde] est désormais accessible à 100 % des Français. L'objectif fixé il y a dix ans a donc été atteint, sans dérapage de budget ni de calendrier. Plus de quatre Français sur cinq peuvent désormais s'abonner à la fibre, et nous avons franchi le cap des 20 millions d'abonnés cette année. C'est un triple succès : pour les Français, qui peuvent accéder à de nouveaux services ; pour les territoires, parce que là où la fibre arrive, le chômage recule ; et pour la filière des télécoms, parce que ce chantier industriel est le plus gros de ce début de siècle.

> [Fibre optique] Si la rapidité des déploiements est importante, la qualité de la connexion l'est tout autant. Les Français y ont droit, et j'y suis particulièrement vigilant. Avec l'Arcep, dont c'est la responsabilité, nous réunissons régulièrement les opérateurs pour faire le point à ce sujet. Je les recevrai d'ailleurs mercredi à Bercy. Si nous n'avançons pas assez vite, nous inscrirons cet impératif de qualité dans la loi.

> Les exemples, très marquants, des conséquences dramatiques du dérèglement climatique nous obligent effectivement à repenser la résilience et la robustesse de nos réseaux télécoms. En revanche, la réponse ne peut pas être décrétée depuis Paris. À chaque territoire ses problématiques et ses solutions. Elles ne sont pas les mêmes dans le Finistère et en Gironde, où je me suis rendu ce jeudi pour échanger, justement, avec les élus à ce sujet. Nous allons poursuivre nos travaux d'analyse à la lumière, notamment, des tempêtes qui ont heurté la façade ouest du pays cet automne.

 

Clément Beaune (ministre délégué chargé des Transports) 
> [Transports : la loi sur les RER métropolitains est définitivement adoptée au Parlement] Un vote essentiel! Ce seront dès 2024 des investissements concrets pour plus de transports publics partout en France !

> Promesse tenue ! Comme annoncé au Salon du Bourget par Emmanuel Macron, nous mettons en place une filière industrielle française des carburants propres pour les avions, avec un soutien de 200 millions €

> Le leasing social pour les voitures électriques est ouvert aux 50% de Français les plus modestes, qui ont besoin de la voiture pour travailler : ceux qui font plus de 8 000 km par an pour aller au travail ou qui travaillent à plus de 15 km de leur domicile.

 

Fadila Khattabi (ministre déléguée chargée des Personnes handicapées) 
> L’offre médico-sociale se transforme sous l’impulsion de l’État, des associations et des départements. Une révolution qui nous permettra de garantir un accompagnement de qualité, respectueux des droits de chacun. Tous réunis en comité de pilotage. Le travail continue !

 

Laurence Boone (secrétaire d’Etat chargée de l'Europe) 
> Pour mieux protéger nos enfants, l’UE agit !
- Des fonds européens sont mobilisés via la garantie européenne pour l’enfance.
- Une régulation des contenus numériques est en cours pour protéger les mineurs des abus sexuels en ligne.

 

► Assemblée nationale 
Yaël Braun-Pivet (présidente) 
> Les Français ne supportent plus les comportements inadmissibles de certains dans l’hémicycle. Si les sanctions, sont nombreuses, elles sont prononcées essentiellement collégialement et je n’ai pas la main qui tremble quand il s’agit de faire respecter notre règlement.

> Inlassablement, je continuerai à défendre la voie du compromis et du dialogue à l’Assemblée! Nos compatriotes attendent que nous soyons capables de nous entendre indépendamment de nos clivages politiques, car il en va de l’intérêt national.

> Sur le projet de loi immigration, j’aurais préféré que le débat ait lieu à l’Assemblée! Maintenant chacun doit prendre ses responsabilités quant à l’avenir du texte.

> De l’accord européen « asile et immigration » au renforcement de notre arsenal juridique français, grâce au projet de loi immigration nous serons à même de protéger notre territoire et nos compatriotes!

 

► Haut-commissariat au Plan 
François Bayrou (Commissaire, président du Mouvement démocrate) 
> [Loi immigration] D'abord, il faut noter que ce qui s'est passé à l'Assemblée nationale et qui est absolument sans précédent, sans exemple, c'est que sur un texte essentiel, l'Assemblée nationale a refusé - l'alliance des oppositions - les députés ont majoritairement choisi, dans une ambiance d'applaudissements, d'exultation extrêmement choquante. Ils ont choisi que eux qui étaient élus pour voter la loi, en réalité, refuseraient cette mission. Et je n'ai pas souvenir que sur un texte de cette importance, jamais l'Assemblée nationale se soit à ce point écartée de son devoir. (…)
Ils ont voté ensemble, majoritairement quoique voulant le contraire les uns des autres, et les uns veulent plus d'immigration, les autres ne veulent plus du tout d'immigration. Mais ils ont décidé ensemble que leur mission de députés, pourquoi ils ont été élus, ils se sont présentés devant les électeurs pour remplir cette mission. Ils ont ensemble décidé qu'ils écarteraient le devoir qui est le leur d'examiner la loi. (…)
J'essaie de dépouiller le discours des mises en cause les plus virulentes. J'essaie de voir ce qui se passe. On en est arrivé au point où, après des mois et des mois d'invectives, de aboiements, d'insultes perpétuelles, ils ont préféré ne pas examiner le texte alors qu'ils étaient élus pour ça et que chacun d'entre eux - pour des raisons différentes et même diamétralement contraires - chacun d'entre eux disait que ce texte était tout à fait important pour les uns, graves pour les autres. Et donc je pense qu'il y a là une marche de plus descendue dans le reniement de la démocratie représentative. Et ce reniement devra finir parce que le pluralisme, il est parti pour longtemps. Et de mon point de vue, j'espère que pendant longtemps, on continuera à avoir des élus qui feront leur travail. Et ces élus un jour ou l'autre, ils vont devoir se rendre compte que les institutions, elles, peuvent fonctionner même dans des circonstances plus incommodes qui est celle d'absence de majorité.
Je fais le constat navré – plus que ça - inquiet parce que je suis persuadé que tous ceux qui ont voté ne mesuraient pas les conséquences de leur choix. Ce que ça signifiait pour l'idée même qu'ils se faisaient de leur mission.
Maintenant, le texte, il y a une question première : est-ce qu'il serait bon pour la démocratie française qu'on ne trouve pas de texte, qu'on ne puisse pas dégager un texte entre le Sénat qui a voté ce texte qui va être examiné et l'Assemblée nationale, puisque sept représentants de l'Assemblée - des groupes de l'Assemblée - vont examiner le texte. 
Pour ma part, j'espère qu'ils vont trouver un accord, cet accord. A mon sens, il doit être examiné à la lumière de ce que je crois très majoritairement, les Français veulent. Les Français veulent qu'il y ait de la rigueur et si possible, je vais employer le mot de souveraineté, que nous puissions comme un Etat, comme une nation, réguler les entrées et les séjours sur notre sol. Ils veulent qu'il y ait au fond de l'efficacité de l'action publique dont il s'agit de contrôler et de réguler. Quand quelqu'un fait des bêtises, qu'on puisse le ramener. S'il est illégal réellement, qu'on puisse le ramener. Et je crois que les Français veulent - en tout cas je m'exprime à titre personnel - je crois aussi que les Français veulent que lorsque quelqu'un est sur notre sol depuis longtemps qu'il travaille, qu’il fait l'effort d'apprendre notre langue, c'est-à-dire qu'il considère que le pays dans lequel il est, c'est aussi un pays dans lequel on peut s'intégrer en ayant des principes, en comprenant…

> [Loi immigration] Ce qui pour moi n’est pas acceptable, ça serait que l'aide médicale se trouve remise en question parce que j'ai toujours trouvé cette idée extrêmement dangereuse. Lorsque vous avez quelqu'un qui est tuberculeux - un jeune homme qui est tuberculeux - qui a passé les frontières et qui dans les épreuves de tout cela, a attrapé cette maladie si grave, vous ne le soignez pas ? Vous le laissez dans la nature en train de répandre, hélas, une maladie très grave.  (…)
Je dis ce point-là, l'aide médicale, le fait qu'on doit non seulement pour des raisons humanitaires, mais pour des raisons de sécurité de notre peuple, on doit apporter les soins à qui en a besoin, pas des soins exorbitants, pas des soins esthétiques comme on l'a dit souvent, ce n'est pas du tout ça le sujet. Le sujet, c'est lorsque vous êtes frappé par une maladie grave, on vous doit aide et assistance. Et lorsque cette maladie, grave de surcroît, va menacer la communauté à laquelle vous appartenez, on vous doit aide et assistance. 
Un point que je n'aime pas dans le texte du Sénat et qui n'a pas souvent été mis en valeur, il y a dans le texte du Sénat l'idée que pour des étudiants étrangers qui viendraient étudier en France, on leur imposerait de payer une caution pour être assuré qu'ils repartiront. Moi, je trouve que c'est pas bien. Je trouve que discriminer les étudiants, dont je dis, comme citoyen français, que nous avons le plus grand besoin, c'est le rayonnement de la France qui est en cause. On a besoin comme un grand pays que nous sommes - je pense souvent à Senghor, par exemple, un archétype d'un jeune homme qui vient d'Afrique, de très loin de notre société. Et ce jeune homme-là, qui est le fruit d'un commerçant sénégalais, va être une des plus grandes figures de la France. Et donc l'idée qu'en réalité on imposerait une discrimination fondée sur quoi ? Fondée sur le fait de savoir si vous avez de l'argent ou pas, si votre famille a de l'argent ou pas ? Eh bien ce n'est pas la France. La France, c'est la volonté de rayonner au travers de son système universitaire, en en accueillant et en aidant à former des jeunes gens qui, après retournent dans leur pays et qui participeront au rayonnement de la France. 

> [Régularisation de travailleurs sans papiers dans les métiers en tension] Moi, comme citoyen, je pense que lorsque quelqu'un a traversé toutes les épreuves que suppose le fait d'entrer dans un métier et ce métier, de le valoriser et de se valoriser au travers du métier, s'il a conscience qu'il doit parler français, s'il a conscience que la France, ce n'est pas une page blanche, on n'y fait pas ce qu'on veut. La France est un pays qui a des coutumes, des manières de vivre, des principes philosophiques. La laïcité en est un. La laïcité, c'est très simple : en France, ce n'est pas - c'est un croyant qui le dit - ce n'est pas la religion qui fait la loi. La loi protège les religions, mais la religion ne fait pas la loi.
Le plus difficile pour certaines sensibilités, c'est d'accepter l'idée qu'on peut ne pas laisser des gens dans la clandestinité. Parce que c'est un leurre. L'idée que l'on va identifier et renvoyer chez eux immédiatement. Encore faut-il que les pays d'origine l'acceptent. Qui a trouvé jusqu'à maintenant la réponse à cela ? C'est très très peu. Le ministre de l'Intérieur qui fait l'effort de communiquer sur ce sujet, il publie tous les jours le fait qu'il y a cinq, six, dix personnes qui sont raccompagnées aux frontières. Si je sais bien faire la multiplication dix par jour, ça fait 3000 par an. C'est-à-dire ? On est évidemment très loin des chiffres qui sont avancés. Et donc je pense que ce sur quoi nous devons être intransigeants, c'est l'idée que la France n'est pas un pays dans lequel les principes de vie, les coutumes, la manière d'être seraient distribués au hasard. Nous avons une identité. Je m'arrête à cette idée.
Je pense qu’un très grand nombre des questions et des angoisses qui se posent à nos concitoyens sur ces sujets, c'est l'idée que notre identité serait peu à peu remise en question. Ce n'est pas l'immigration marginale dans un certain nombre de ces chiffres-là. 
Je pense que ce droit à l'identité d'une nation comme la nôtre, nous devrions la sacraliser. Je pense qu’on pourrait la mettre dans la Constitution, chercher une formulation. J'ai proposé ça depuis longtemps, vous qui suivez mes œuvres complètes, qu'on puisse dans notre Constitution consacrer le droit collectif de la communauté nationale que nous formons à affirmer que son identité n'est pas à l'encan. Ce n'est pas distribuer au petit bonheur la chance. Ce n'est pas parce que vous avez telle conviction que vous pouvez remettre en question notre manière de vivre ensemble. Et je pense que ça aiderait beaucoup à rassurer ceux qui sont inquiets.

> [Loi immigration] Je pense que sur ce sujet, nous connaîtrons des générations et des générations de lois toutes insuffisantes. On essaie d'adapter au fur et à mesure. C'est pour ça que ce n'est pas la peine de faire des Himalaya avec chaque fois avec un texte qu'on présente. En réalité, c'est symbolique tout ça. Le travail européen que nous sommes en train de faire et que précisément les députés européens sont en train de faire, qui est d'efficacité à la frontière et d'identification aux frontières de l'Union et d'identification de ceux qui arrivent et qui passent, l'obligation de demander un visa, une autorisation de présence avant de franchir la frontière. Personne n'en parle parce qu'on vit dans une espèce de cloisonnement complètement stupide. On est en train précisément de mettre au point ce texte et de l'adopter au Parlement européen. C'est dix fois plus efficace qu'un grand nombre des moulinets que nous faisons ou des mots qui se prononcent avec la bouche mais qui ne suivent pas.

> [Loi immigration] Comment faire une loi sur l'immigration sans tenir compte en même temps du sentiment populaire profond, des inquiétudes qui animent les gens, de la volonté de défendre une identité, toutes choses que j'ai défendu devant vous et des drames humains.
Je défends la politique. Je suis un homme du centre. Toute ma vie politique est dans cette idée que la bipolarisation est un malheur pour un pays. Si vous regardez les échecs que nous avons connu au travers du temps, c'est parce qu'on est passé d'un bord sur l'autre tous les cinq ans ou tous les huit ans.
Si vous regardez la société américaine, le drame, c'est qu'on se trouve dans une société avec des divisions bipolaires exacerbées par Trump d'un côté, d'autres de l'autre côté, et qui en souffrent ? Ce sont les Etats-Unis qui en souffrent. Le devoir d'un responsable politique, c'est de consacrer et cultiver l'unité du pays. Et vous ne trouverez l'unité du pays que dans cette position qu'on appelle centrale et qui a été définie une fois pour toutes par quelqu'un que j'aime beaucoup, qui s'appelait Marc Sangnier qui a dit : « La démocratie, c’est l'organisation sociale qui porte à son plus haut la conscience et la responsabilité du citoyen. » La conscience et la responsabilité : ceci devrait nous faire un programme écrit en lettres d'or auquel tous les démocrates devraient s'acharner à ne pas manquer.

> [Loi immigration] Je pense que, dépassant les considérations purement politiciennes à l'intérieur des murs du Palais Bourbon et ailleurs au Sénat, dépassant cela, les perdants seraient tous ceux qui pensent que c'est un sujet important et sur lequel il faut prendre des décisions. Les décisions pour protéger, disent les uns, des décisions de justice, disent les autres. Ceux-là seraient les perdants, c'est à dire tout le monde. L'idée qu’il y a des gens qui pourraient se frotter les mains parce qu'ils auraient empêché notre ensemble de gouvernement et de majorité et d'Assemblée et de Sénat d'adopter un texte que tous prétendent crucial, s'il y avait des gens qui disaient « franchement, on s'en fiche, on n'en a pas besoin. » Mais tout le monde, sincèrement ou pas, disent qu'on en a besoin. On serait donc tous perdants.

> [Loi immigration] En cas d'échec, je pense que le président de la République a raison. Il faut retirer le texte. Je me suis opposé depuis le début à ce qu'il y ait un 49.3 sur ce texte parce que j'ai proposé une grille de lecture qui est de dire il y a deux sortes de lois. Il y a les lois vitales. Le budget est une loi vitale. On a des 49.3 sur le budget parce que si vous n'avez pas de budget, vous ne pouvez pas gouverner. Donc ça, c'est une loi vitale. Et le gouvernement dit « Si vous l'adopter c’est mon existence qui est en jeu. » Ça s'appelle le 49.3. Et je dis au passage je n'ai jamais rien compris aux gens qui prétendent que le 49.3 ça ne serait pas démocratique. C'est la démocratie par excellence, c'est « Ce texte est nécessaire à ma vie. Si vous refusez ce texte, c'est moi qui m'en vais. »
Mais en revanche, il y a des textes utiles. On voit bien que la situation sur l'immigration aujourd'hui, par exemple prenons le sujet des procédures interminables qui fait que quelqu'un dans la procédure détournée de l'asile. Parce que la vérité, c'est qu’aujourd'hui, l'asile est une procédure complètement détournée. C'est le droit d'asile, l'invocation du droit d'asile, c'est le moyen d'ouvrir une porte sur un séjour plus ou moins long dans la société française. On demande à bénéficier de l'asile, même si on n'en a aucun droit, venant de pays qui ne justifient pas de l'asile. Et la multiplication des procédures fait que quatre ou cinq ans après, vous êtes toujours là évidemment, à ce moment-là, une situation de désordre très profond est créé. Donc l'accélération des procédures est une mesure bonne, juste.

> Le gouvernement, c'est la décision personnelle du président de la République. Et c'est sûr que c'est mieux des gouvernements qui réussissent à faire passer des textes que des gouvernements qui échouent à faire passer les textes. J'enfonce des portes ouvertes parce que ça mérite quelquefois qu'on rappelle des évidences.
Ce n'est pas un jugement personnel que je porte, je pense qu'on n'a pas compris encore ce que c'était que la cinquième République en l'absence de majorité, la cinquième République a été fondée précisément par le général de Gaulle qui l’a magnifiquement superbement exprimé, dès 1946, dans un discours à Bayeux. Ce qu'a dit le général de Gaulle, c'est nous allons enlever l'exécutif aux manœuvres parlementaires. Ce n’est pas les ententes entre partis qui font le gouvernement, c'est le président de la République qui nommera le gouvernement, écoutez bien : « en tenant compte des nuances de l'Assemblée nationale. » Ça n'est pas du tout l'esprit des coalitions à l'allemande. Les coalitions à l'allemande, ça vient des partis et la logique de la cinquième République, ça vient de celui qui est élu au suffrage universel par tous les Français parce qu'il présente une vision de l'avenir et qu'on a confiance dans sa personnalité. C'est lui qui forme la majorité. 

> Emmanuel Macron n'a pas perdu les élections législatives, il n'a pas gagné la majorité absolue. Et moi, je pense que c'est la logique des temps dans lesquels nous sommes entrés. Regardez tous les problèmes, pensez à la table de famille. Il y avait une époque où tout le monde pensait et votait la même chose. C'était le chef de famille dans les familles pyrénéennes. Alors quelquefois, la mère de famille se cachait parce qu'elle ne votait pas exactement comme le père de famille. Des choses qui arrivaient. Mais grosso modo, quand on avait les élections, on comptait famille par famille. C'est complètement fini. Vous avez aujourd'hui des sensibilités différentes. Songez aux explosions autour de la table de famille sur la vaccination. Songez à tous les problèmes qui se posent à partir de la géopolitique mondiale ou à propos de l'environnement. On est entré et je m'en réjouis, dans le temps du pluralisme. 
Le pluralisme, c'est plus riche, ça permet d'avancer davantage à une condition, c'est qu'on sache utiliser les instruments qu'on a à sa disposition et les instruments que nous avons à notre disposition, c'est la formation du gouvernement, en tenant compte des personnalités et des courants qui s'expriment. Et deuxièmement, par exemple, c'est le référendum. Sur l'immigration, on aurait très bien pu avoir un référendum sur ce texte. 

> Sur les extrêmes, ma position est simplissime. Jamais dans l'histoire, dans les siècles passés, jamais le pouvoir donné à des extrêmes n'a fait le bonheur et la vigueur des peuples, jamais.

> On a un grand souci de finances publiques et j'ai passé là encore beaucoup d'années d'élections majeures à me battre sur ce sujet. On a un grand souci des finances publiques et le levier majeur sur le rééquilibrage des finances publiques, c'est la capacité de la France à reconquérir la production. Toutes les productions : la production agricole, la production industrielle, la production intellectuelle et je crois qu'on a fait des pas dans cette direction insuffisants et qu'il faut bâtir. Alors là, c'est le commissaire au Plan qui, une seconde, s'exprime : il faut bâtir une stratégie nationale produits par produits, filière par filière. En voyant là où nous avons des déficits insupportables. Il y a des déficits avec lesquels on ne peut pas faire autrement : le pétrole, on n'a pas de pétrole chez nous. Donc oui, nous avons des déficits en énergie. Mais le nucléaire permet de compenser ces déficits en énergie. 

> [Unité du pays prôné par Macron] C'est abstrait et pourtant c'est l'impératif premier. Et vous voyez dans le monde, les chefs d'Etat et de gouvernement, des grands pays du monde et des pays moyens dans le monde ? Il y a deux sortes de chefs d'Etat et de gouvernement. Il y a ceux qui font leur popularité sur l'affrontement interne du pays.

> Je crois à la démocratie et la démocratie, c'est la reconnaissance de la conscience des peuples, donc de ce point de vue-là, je n'aime pas - par exemple, Trump en est un exemple, il y en a eu d'autres, y compris chez nous - je n'aime pas les gens qui cherchent leur carburant électoral, en versant de l'essence sur le feu.

> L’unité du pays, à mon sens, ça veut dire reconnaître sa diversité. Ce qui veut dire la question du mode de scrutin et de la reconnaissance du pluralisme du pays, des différentes opinions. Je ne dis même pas qu’il faut la proportionnelle. Je dis qu’il faut une loi électorale juste qui garantit que quand il y a des électeurs, il y a des députés.

> Je soutiendrai - et ce ne serait pas la première fois que je soutiens - l'idée d'un référendum sur le mode de scrutin qui consacrerait cette nécessité que chaque Français soit à sa place dans sa démocratie, que quand il vote son bulletin de vote compte. Un vote de gauche à Neuilly, qu'est-ce qu'il vaut ? Rien. Un vote du centre à Saint-Denis ? Qu'est-ce qu'il vaut ? Rien. Et un vote du centre, assez souvent partout ailleurs, il n'a pas le poids qu'il devrait avoir et donc la certitude pour que la nation s'unisse, c'est qu'elle soit reconnue dans ses différentes composantes, dans ses différentes sensibilités.

> [Fin de vie] Je pense qu'il y a deux nécessités. La première, c'est enfin de créer en France le réseau de soins palliatifs que nous avons été coupables de ne pas mettre en place. Je pense que dans les services de soins palliatifs, c'est le sommet de l'humanité qui se fait sentir. C'est la main qui se tend quand il n'y a pas d'autre main. 
C'est donc le premier volet pour moi, le plus urgent et important, ce sont les soins palliatifs. Il y a encore 50 % des départements qui n'ont pas l'organisation de soins palliatifs. Vous vous rendez compte ? En 2023 ? Et dans les soins palliatifs, oui, on aide à franchir.
Parce qu’évidemment, quand on dit soins palliatifs et le soin palliatif ultime, c'est la sédation profonde et continue, c'est à dire jusqu'au bout. Là, c'est une manière de vous aider à passer le cap. Est ce qu'il y a des cas limites ? Oui, il y a des cas limites. J'en connais, des cas qui pour des raisons multiples disent « mais moi je voudrais qu'on m'aide à faire ça. » Il y a un législateur, il va examiner ça. J'ai beaucoup apprécié la loi Claeys Leonetti, parce qu'il y avait à la fois le regard du médecin et l'humanité du frère ou de la sœur en humanité.

 

► Partis politiques 

● Renaissance 
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits] 
Benjamin Haddad (porte-parole du groupe à l’Assemblée nationale) 
> [Loi immigration] Cette négociation est difficile mais nécessaire. Les Français espèrent un texte. Nous défendons la philosophie qui a toujours été la nôtre : la fermeté pour ceux qui ne respectent pas les règles, et l’intégration par le travail.

> [Loi immigration] Si nous échouons à faire passer ce texte, ce seront 4000 étrangers délinquants que nous ne pourrons pas expulser. Notre pays a besoin de renforcer sa loi pour lutter contre l’immigration illégale et faire respecter l’Etat de droit.

> C’est la France d’Emmanuel Macron qui pousse l’Europe à cesser la naïveté sur la question migratoire et à mieux contrôler ses frontières avec le Pacte Asile et Migrations. Le Brexit ou l’Italie de Meloni ont échoué à trouver des solutions dans le repli nationaliste.

> Nous avons su travailler avec les républicains pour augmenter les moyens de la police, la justice et la défense, pour relancer la filière nucléaire ou réformer l’assurance maladie. Travaillons avec eux pour trouver un accord sur l’immigration. On peut y arriver.

> Le RN nous reproche d’être le parti du « en même temps », il est devenu le parti du « rien du tout ». Il prive les Français de débat à l’assemblée sur l’immigration ; il vote contre les mesures européennes. Il ne veut pas trouver de solution, il veut prospérer sur les problèmes.

 

Maud Bregeon (députée)
> Le RN a en réalité la même vision économique que la gauche Nupes, celle d’une économie administrée. Leur réponse aux métiers en tension ? Hausse générale des salaires de 10%. L’incitation au retour vers l’emploi ? Ils votent contre le conditionnement du RSA à 15h d’activité.

 

● MoDem 
Bruno Millienne (député) 
> Samedi a été rejetée par l'Assemblée une nouvelle motion de censure déposée par le groupe LFI, qui a réussi l'exploit d'obtenir moins de voix qu'il n'y avait de signataires sur la motion...

 

 

Propos centristes. Monde – Droits des humains / L’UE règlemente l’IA / Accord de la COP28 / Aide à l’Ukraine / Dette publique allemande / Prix des médicaments aux Etats-Unis / L’incapacité du gouvernement britannique…

Voici une sélection, ce 18 décembre 2023, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux dans l’Union européenne et dans le monde. 

► Union Européenne 

♦ Renew Europe (groupe centriste et libéral au Parlement européen) 
[Nota: les propos tenus par les députés européens français sont à lire dans Propos centristes France]  
Malik Azmani (premier vice-président) 
> La meilleure façon de lutter contre le crime organisé est de les frapper là où ça fait mal : dans leur portefeuille. Ce n'est qu'en s'attaquant rapidement et efficacement à leurs gains criminels que nous pourrons contrer les réseaux criminels dans leurs avancées dans l'UE et aux Pays-Bas. Il s'agit d'une étape cruciale pour briser les méthodes de travail des criminels."

 

Dragoş Tudorache (vice-président) 
> Nous sommes les premiers au monde à mettre en place une réglementation réelle pour l’IA et pour le futur monde numérique piloté par l’IA, guidant le développement et l’évolution de cette technologie dans une direction centrée sur l’humain. La loi sur l’IA établit des règles pour les systèmes d’IA à haut risque, protégeant la santé, la sécurité et les droits fondamentaux de tous dans l’UE. Mais il fait plus que cela. Il établit des règles pour les grands modèles d’IA puissants, en veillant à ce qu’ils ne présentent pas de risques systémiques pour le syndicat. Il offre à nos citoyens et à nos démocraties de solides garanties contre tout abus de la technologie par les autorités publiques. Il protège nos PME, il renforce notre capacité d’innovation et de leadership dans le domaine de l’intelligence artificielle et il protège les secteurs vulnérables de notre économie. L’Union européenne est un projet qui a apporté des contributions impressionnantes au monde; la loi sur l’IA est l’une de ces contributions, avec un impact significatif sur notre avenir numérique.

 

Jordi Cañas (vice-président)
> Aujourd'hui, ce Parlement a largement adopté une résolution soutenant la démocratie au Guatemala. J'en appelle aux autorités pour qu'elles s'engagent dans une transition ordonnée conduisant à l'investiture du président élu Bernardo Arevalo le 14 janvier 2024. Le Conseil doit accélérer le processus pour adopter immédiatement des mesures restrictives ciblées contre ceux qui sapent systématiquement le processus électoral de 2023.

 

Svenja Hahn
> Après plusieurs jours de négociations en trilogue, nous nous sommes mis d’accord sur une loi sur l’IA qui fixe des règles favorables à l’innovation pour l’intelligence artificielle dans l’ensemble du marché unique européen. L’accord sur l’IA à usage général (GPAI) est extrêmement important pour que les entreprises européennes puissent construire des systèmes sûrs. En particulier, les petites et moyennes entreprises européennes qui intègrent des systèmes GPAI tels que Chat GPT dans leurs propres systèmes ne seront pas harcelées par des charges réglementaires inutiles. De plus, nous donnons aux entreprises européennes innovantes en IA l’espace dont elles ont besoin pour jouer dans la première ligue de l’innovation. »

 

*

Guy Verhofstadt 
> Orbán a quitté la salle lorsque le rêve européen de l’Ukraine a été soutenu par les dirigeants de l’UE… Il est toujours plus qu’heureux d’être dans la salle avec Poutine. Choisir la Russie plutôt que la liberté… l’esprit de 1956 avait laissé le régime hongrois pour de bon !

> Décision scandaleuse de la Commission européenne: libérer 10 milliards d’euros pour la Hongrie… signalant que le chantage bat la solidarité ukrainienne, la bonne gouvernance et les valeurs de l’UE. Je retire ma confiance à Ursula von der Leyen et cette Commission !

 

Billy Kelleher
> La pandémie de Covid puis la crise énergétique consécutive à l'invasion illégale de l'Ukraine par la Russie ont provoqué des difficultés asymétriques dans les économies des États membres. Une approche univoque de la gouvernance économique n'a plus de sens. Le vote d'aujourd'hui donnera aux États membres suffisamment de flexibilité pour relever les différents défis auxquels l'UE dans son ensemble est confrontée – tels que le changement climatique – ainsi que les défis nationaux – tels que le vieillissement démographique et la pénurie de logements – tout en veillant à ce que les États membres restent sur la voie d'une dette viable.

 

Morten Helveg Petersen
> [COP28] Avec cet accord, nous ouvrons la voie à une transition verte plus rapide en gardant le marché au centre de la réforme, garantissant ainsi une meilleure protection des consommateurs européens sans sacrifier les principes de concurrence. Cet accord apporte également stabilité et prévisibilité, afin que nous puissions déployer les énergies renouvelables dans notre système énergétique à un rythme beaucoup plus rapide, dans un cadre solide pour une énergie moins chère et plus verte pour tous les Européens. Nous avons également réussi à garantir une flexibilité dans la manière dont les États membres peuvent concevoir leur feuille de route pour soutenir le déploiement d'énergies plus propres. Après tous les efforts déployés, l’accord représente un véritable progrès pour la sécurité énergétique, la stabilité des prix et la décarbonation.

 

Adrian Vazquez
> La France et l’Allemagne disposaient déjà de telles lois nationales. Les Pays-Bas et d’autres pays de l’UE envisageaient également d’en introduire. Il était grand temps d’imposer des règles à l’échelle de l’UE pour assurer une sécurité juridique aux entreprises européennes opérant au-delà des frontières. Les nouvelles règles s'appliqueront également aux entreprises américaines, chinoises ou indiennes opérant sur le marché européen. (…)
Nous avons prouvé qu’on pouvait être favorable aux entreprises, aux droits de l’homme et à l’environnement. En fait, les deux vont de pair. Les clients du monde entier ne veulent plus de produits fabriqués avec la sueur des enfants ou en ravageant les forêts vierges. Nos entreprises disposent désormais d’un avantage normatif. Nous les aidons à cadrer leur décision en termes de droits de l’homme, d’impact climatique et environnemental et à éviter les risques réputationnels.

 

Soraya Rodríguez Ramos
Aujourd'hui, nous avons adopté en séance plénière, à une large majorité, ce rapport où nous appelons la communauté internationale à s'engager à éradiquer la privation systématique de liberté des enfants dans le monde. Nous, au Parlement européen, adressons un message aux enfants du monde : votre vie, votre enfance et votre liberté sont importantes, et l'Union européenne travaillera pour garantir qu'elles prévalent toujours."

 

Eva Poptcheva
> Nous avons un accord sur les dispositions substantielles de la nouvelle Autorité de lutte contre le blanchiment d'argent. L'AMLA va changer la donne dans la lutte contre l'argent sale dans l'UE. Elle supervisera les 40 entités financières les plus risquées et elle supervisera les entités non financières afin de prévenir la récidive d’affaires, tels les Pandora Papers. L'AMLA jouera également un rôle crucial pour parer aux contournement des sanctions financières ciblées, à l’instar de celles incluses dans les 11 paquets de sanctions approuvés par l'UE contre la Russie. La prochaine étape consiste à trouver le meilleur endroit possible pour héberger l’AMLA.

 

Ramona Strugaru
> Cet accord politique est une histoire en devenir. Nous disposerons, pour la première fois dans l'Union, d'un organe fort, doté de ressources et d'une expertise adéquates pour lutter contre le blanchiment de capitaux, garantissant une surveillance efficace du secteur financier et non financier. Après tous les scandales massifs de blanchiment d’argent dont nous avons tous été témoins, qui ont porté préjudice à l’intérêt public et aux vies, il était grand temps de répondre aux attentes des citoyens de l’UE, lesquels méritent de se sentir plus en sécurité, plus protégés et respectés. Et nous avons réussi.

 

Lucia Duris Nicholsonova
> L'espace européen des données de santé, une fois mis en œuvre, bénéficiera aux citoyens européens de deux manières : premièrement, en améliorant la qualité des soins de santé grâce à la disponibilité numérique des données de santé pour les professionnels au sein de leur État membre et au-delà des frontières ; deuxièmement, en libérant le potentiel des données de santé pour la recherche scientifique, favorisant ainsi des avancées cruciales dans le domaine de la santé. En conséquence, cela renforcera la qualité des soins de santé primaires pour les patients, en leur fournissant des solutions ou des dispositifs médicaux plus nombreux et améliorés. Notre objectif dans les négociations à venir avec le Conseil et la Commission est d'atteindre ces résultats tout en adhérant fermement à des réglementations strictes en matière de protection de la vie privée et des données. Avec l'approbation aujourd'hui du mandat de négociation solide du Parlement, il est temps de se retrousser les manches et de se mettre au travail !

 

Susana Solis Pérez
> L'espace européen des données de santé sera un élément différenciateur par rapport au reste du monde, dans le but de faciliter nos soins de santé mais aussi de renforcer la recherche au niveau européen. Notre priorité a été de garantir les droits et la confidentialité des données des patients. Le citoyen, qui est le propriétaire de ses données de santé, aura toujours le contrôle sur qui peut y accéder et à quelles fins elles seront partagées. Nous construisons un nouvel outil passionnant, sûr et respectueux de la vie privée, qui créera un espace européen permettant aux patients d'accéder à leurs données de santé dans toute l'Europe. Dans le même temps, nous atteindrons une masse critique de données de santé anonymes qui changeront la donne pour la recherche et l'innovation européennes dans l'intérêt de la santé publique.

 

Erik Poulsen
> Les maladies non transmissibles représentent un défi majeur pour les systèmes de santé européens et le marché du travail en raison de la perte de productivité, qui peut aggraver la pénurie de main-d'œuvre. Nous devons prendre des mesures pour prévenir les décès prématurés, améliorer la qualité de vie des citoyens et garantir la compétitivité de l'UE. À cet égard, il est important d'identifier les populations à haut risque, d'améliorer les soins de santé et la responsabilisation des patients et d'encourager l'innovation dans le domaine de la technologie et des médicaments grâce à des droits de propriété intellectuelle solides et à une protection réglementaire des données, entre autres outils. Il est également important de renforcer la sensibilisation, la recherche et le partage des connaissances par l'échange de bonnes pratiques. À cet égard, le Parlement propose aujourd'hui de créer des partenariats sur les MNT et de poursuivre la recherche sur les comorbidités et la gestion des MNT.

 

Hilde Vautmans
> Nous ne pouvons plus être naïfs dans nos relations avec la Chine. La Chine est un partenaire commercial important, mais de plus en plus un rival systémique et concurrent. Avec cette recommandation, nous indiquons clairement que l'UE doit réagir à une Chine assertive en mettant en œuvre une stratégie nouvelle et audacieuse. Nous devons continuer à coopérer avec la Chine dans la mesure du possible, sur la base de règles réciproques. L'Europe ne doit jamais fermer les yeux sur les violations des droits de l'homme par la Chine. Et pour défendre nos valeurs et nos intérêts, nous devons de toute urgence renforcer notre autonomie stratégique et minimiser les risques de nos relations. Surtout, nous devons parler d'une seule voix européenne pour défendre nos intérêts et nos valeurs européens."

 

● Allemagne 
♦ Gouvernement 
Christian Lindner (ministre des Finances) 
> Il s'agit pour l'Allemagne de réduire globalement son endettement afin d'être en mesure d'agir en cas de crise. Nous avons déjà fait un bon pas en avant dans ce domaine : Le taux d'endettement était de 69% en 2021, il sera de 64% l'année prochaine. Cela doit continuer.

> En 2021, il a été convenu de moderniser la procédure technique de calcul de la composante conjoncturelle du frein à l'endettement. Aujourd'hui, cela stimule l'imagination de certains. Mais il ne s'agit pas d'une réforme (partielle) et il n'y aura pas de hausse durable de la dette.

> Au sein de la coalition, nous avons une entente claire : depuis 2021, le taux d'endettement de l'Allemagne diminue à nouveau et cela doit se poursuivre. Nous réduisons les dépenses, mais en fin de compte aussi les impôts. Le budget 2024 reflète exactement cela.

> Avec le budgetfédéral 2024, nous garantissons des chances de croissance économique :
- des investissements record.
- 15 milliards d'euros d'allègement fiscal pour l'impôt sur les salaires et les revenus.
- 3 milliards d'euros de réduction de la taxe sur l'électricité
- Une loi sur les opportunités de croissance dans son intégralité.

> Nous avons réussi à inverser la tendance fiscale : le taux d'endettement et le déficit public de l'Allemagne diminuent. Avec le budget fédéral 2024, nous poursuivrons sur la voie de la consolidation. Le frein à l'endettement reste pour nous d'une grande importance - nous le respectons en 2024.

> Depuis sa fondation il y a 75 ans, le libéralisme en Allemagne a, avec le FDP, une voix et donc un combattant pour la liberté, le progrès et la tolérance. La mission n'est pas terminée, elle est permanente !

 

● Belgique 
♦ Les Engagés 
Maxime Prévot (président) 
> Je suis convaincu que notre pays a besoin d'une force centriste et humaniste forte.

 

Catherine Fonck (députée) 
> Nucléaire, énergies fossiles…Quand les ministres du gouvernement belge s’expriment à/sur la COP28, c’est la débandade. Chacun y va de son avis personnel et contredit l’autre. Personne ne sait si cela engage le gouvernement et donc la Belgique. C’est grave. Et encore plus vu les enjeux majeurs climat.

> Réforme fiscale pour baisser les impôts sur le travail? Non. Le gouvernement préfère augmenter les taxes sur des associations sans but lucratif aux moyens limités et aux missions essentielles : enseignement libre (uniquement le libre), secteur sportif/culturel, refuges pour animaux. Juste? Non. Seule solution mettre la pression!

> Ce marché public de logistique des vaccins contre le covid19 commence vraiment à devenir suspect. Le ministre Vandenbroucke doit transmettre tous les documents au parquet sur base de l’article 29 du code d’instruction criminelle. Juste une évidence.

 

Georges Dallemagne (député)
> L'Union européenne décide d'ouvrir les négociations d'adhésion avec l'Ukraine! Bravo ! Merci aux chefs d’Etats et de gouvernements! Un pas important pour la paix, la liberté, la justice et le droit en Europe. Slava Ukraini ! Fier d’être Européen.

> [Donald Tusk à la tête d’un gouvernement d’axe central] Excellente nouvelle pour la Pologne, pour l’Europe, pour la démocratie et les libertés. Merci les Polonais! Au plaisir de travailler ensemble pour la paix, la solidarité, l’avenir.

> En décembre 2022, comme membre de la commission parlementaire qui suit nos services de renseignements, j’avais demandé et obtenu un rapport sur l’ingérence exercée par la Russie sur certains resp. politiques belges. Je visais le Vlaams Belang.
Le rapport concluait : « les services de renseignement sont conscients de la menace et opèrent un suivi de celle-ci ». Il poursuivait : « la menace d’ingérence ne provient pas que de la Russie. D’autres puissances étrangères mènent des actions de ce type qui constituent une menace, notamment le Maroc, le Qatar et la Chine.
Le rapport de décembre 2022 réclamait une enquête de contrôle « sans délai » pour vérifier si nos services de renseignement disposent des moyens nécessaires pour faire face à ces menaces. Nous ne l’avons pas encore reçu. Je le redemande aujourd’hui. Le Financial Times confirme l’infiltration, par la Chine cette fois, du Vlaams Belang.

 

Vanessa Matz (députée)
> Rejoignez nous pour une politique respectueuse et transparente! En tant que citoyens et responsables politiques, engageons-nous en signant la Charte de la Fair politique. Rétablissons la confiance, encourageons le débat constructif.

 

♦ DéFI 
François de Smet (président) 
> Position résumée du gouvernement fédéral sur le climat:
- Ecolo est toujours anti-nucléaire
- le MR est toujours pro énergies fossiles
Ces deux facteurs nous éloignent des objectifs des accords de Paris. Cette incohérence ruine la crédibilité internationale de notre pays.

Or, à l'évidence, toute politique climatique sérieuse doit combiner en même temps:
- sortie de toutes les énergies fossiles
- développement majeur du nucléaire et du renouvelable
- aide à la modération (isolation, etc.).
Concentrons-nous là-dessus.

 

Sophie Rohonyi (députée) 
> Condamnation de la Belgique par la CourEDH pr non-respect du droit d’être jugé dans un délai raisonnable: Le Ministre se targue d’avoir fait passer le cadre des magistrats de 92 à 95%. Sauf que ce chiffre ne tient pas compte de Bxl, des absentéismes et de l’insuffisance du cadre légal!

 

● Italie 
♦ Azione 
Carlo Calenda (secrétaire général) 
> Aucune malédiction ne nous condamne au déclin. Ce qui s'est passé en Italie au cours des 30 dernières années est le résultat de nos choix, et nous pouvons aujourd'hui l'inverser complètement. Mais pour cela, nous avons besoin d'un nouveau pacte entre la politique et les citoyens. Tout ce dont nous avons besoin, c'est de le vouloir.

> L'oubli de la politique et la fin de la sphère publique. Tout le monde sent Machiavel, mais il faudrait relire Hannah Arendt.

> Avec l'effondrement de la participation, la politique devient un jeu de société pour ceux qui parlent de formules politiques absconses et de menaces inexistantes. Pendant ce temps, 80 % des Italiens pensent que le déclin est inévitable. Construisons une alternative républicaine à ce chaos.

> La saison du transformisme et des révolutions promises et jamais tenues n'a eu pour seul résultat qu'une démocratie au suffrage limité. Face à cela, nous pouvons fermer les yeux. Ou bien nous pouvons tenter, au prix d'un combat difficile, de briser ce schéma. C'est une obligation morale et éthique : et comme cela, pour les républicains, passe avant tout le reste, nous sommes et nous nous battons. Ceux qui veulent se joindre à nous sont les bienvenus.

> Dans un grand pays, lorsque la Première ministre s'exprime lors d'un événement public, parle de santé, d'école, de salaires, d'investissements, elle ne s'attaque pas à un influenceur. Au contraire, elle explique sa vision pour l'Italie. Cette politique toujours et uniquement contre ne mène à rien. L'Italie doit être unie et relevée, et non divisée et opposée à des ennemis imaginaires ou sans intérêt.

 

♦ Italia Viva 
Matteo Renzi (président) 
> [Editorial:  États-Unis d'Europe]
Pendant que Giorgia Meloni et Giuseppe Conte se chamaillent autour des contradictions - réelles ou supposées - sur le MES, le reste de la planète débat des vrais défis de demain. La Présidente du Conseil agitant des fax au Sénat est le signe d'un vieux monde qui ne sent plus l'avenir. Il suffit de faire un tour du monde pour se rendre compte que les problèmes auxquels nous sommes confrontés sont énormes et que l'Europe n'est pas là. Elle n'existe pas. Elle n'est même pas mentionnée, prise en considération, écoutée. Et à quoi assistons-nous ? À la façon dont, au Parlement, deux populistes se renvoient l'un à l'autre le passé.
Le vieux continent a fait de grandes choses. À partir du charbon et de l'acier, nous avons mis fin à une guerre civile séculaire sur nos territoires. À partir du charbon et de l'acier, nous avons créé un géant mondial capable de rivaliser avec tout le monde, partout. À partir du charbon et de l'acier, nous avons été capables d'innover et de conduire le changement climatique, culturel et civil de notre monde. Honneur aux pères fondateurs, qui ont su entrevoir un rêve et le réaliser avec courage et confiance. Mais aujourd'hui ?
Aujourd'hui, c'est changer ou mourir. L'Europe risque l'effondrement démographique, le déclin économique, l'insignifiance politique. Seul un coup de feu peut donc nous sauver, la capacité de revenir dans le jeu, la lutte pour un objectif noble et élevé. Pour moi, le débat sur les États-Unis d'Europe signifie avant tout ceci. Dépasser le droit de veto des États membres, imaginer une Commission élue directement par les citoyens, avoir une équipe gouvernementale qui ne soit pas composée d'un membre de chaque nation mais d'au plus vingt personnes appelées à faire le bien de l'Europe, et non à arbitrer en fonction d'intérêts partisans. Parler des Etats-Unis d'Europe, c'est dépasser l'Europe des nations et embrasser le rêve de l'armée européenne, d'une fiscalité qui ne divise pas les fils et les filles, d'un horizon identitaire qui ait la force d'affronter l'avenir sans se laisser entraîner par la culture de l'annulation de l'outre-mer.
C'est ce que je me disais en me jetant dans la gueule du loup, hier, en allant discuter de la justice à l'Atreju [Convention politique annuelle organisée par la Gauche]. Il y a une différence fondamentale entre ce monde de droite et la seule véritable alternative possible : Meloni croit en une idée de l'identité européenne du vingtième siècle, basée sur un concept de nation dépassé par l'histoire. Nous pensons que les États-Unis d'Europe sont la réponse à la crise démographique et culturelle de notre Occident. Les États-Unis d'Europe en tant que communauté fière de son identité culturelle, de ses racines grecques et chrétiennes, de sa force morale et pas seulement économique. Mais les États-Unis d'Europe.
Je sais, ce thème semble lointain et abscons. Mais à mon avis, c'est sur ce thème que se joueront les élections du 9 juin et surtout l'hypothèse éventuelle - et pour l'instant très lointaine - de la construction d'une alternative à la majorité actuelle. Tant pis pour les superbonus et les bureaux roulants....

> Meloni attaque Draghi et choisit de le faire sur la question de l'autorité internationale et de la politique étrangère. Il faut beaucoup de culot pour soutenir cet argument : dans les chancelleries du monde entier, on se souvient encore des rassemblements de Giorgia contre l'euro et contre l'OTAN. Et, inversement, le prestige de Draghi. Je crains que la Première ministre n'ait perdu le sens des réalités.

> A l' Atreju [Convention politique annuelle organisée par la gauche italienne], j'ai dit aux Frères d'Italie qu'ils n'étaient pas crédibles en matière de justice.
Au Sénat, j'ai attaqué publiquement Meloni (et Conte) sur l'idée de l'Europe.
J'aime la liberté de dire les choses en face, j'aime la politique, j'aime la beauté de la confrontation. Au lieu de cela, sur quoi mes adversaires m'attaquent-ils ? Sur mes déclarations d'impôts. Et même les journaux s'en préoccupent plus que des États-Unis d'Europe ou du garantisme. Eh bien, sachez une chose chers amis : je n'ai pas honte de payer plus d'impôts que les autres. Aux collègues des autres partis qui m'attaquent, je dis : ce n'est pas ma faute s'ils ne vous invitent pas à parler à l'étranger.
Je suis prêt à affronter n'importe qui sur la politique à n'importe quel moment. Ceux qui vivent d'insultes et d'envie vivent avec de la tristesse dans leur cœur. Moi, je préfère admirer que jalouser.

> Intelligence artificielle, aérospatiale, biotechnologies pour la médecine de demain : l'Italie a besoin d'un avenir. Giorgia Meloni, quant à elle, parle de ce qui l'intéresse vraiment : le Pandoro de Chiara Ferragni. L'affrontement entre les deux célébrités sociales du pays est sur scène : au Palazzo Chigi, nous avons un influenceur, pas un premier ministre. Et après plus d'un an de gouvernement, les réformes ont disparu de l'agenda politique.

> Après Vox et les Polonais [du PiS], l'étreinte de Meloni enveloppe le Sunak britannique : c'est une excellente nouvelle pour les travaillistes britanniques. Gageons qu'au prochain Atreju [Convention politique organisée par la gauche italienne], le premier ministre britannique sera Starmer et que Sunak finira comme Vox et les Polonais [du PiS].

 

► Autres pays 

● Canada 
♦ Gouvernement 
Justin Trudeau (Premier ministre) 
> [Déclaration à l’occasion de la Journée des droits de l’homme]
Il y a 75 ans jour pour jour, l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté la Déclaration universelle des droits de l’homme, consacrant ainsi notre conviction commune selon laquelle tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. En cette Journée des droits de l’homme, nous réaffirmons l’esprit de la Déclaration pendant que nous continuons de bâtir un monde plus sûr et plus inclusif.
Le Canada défendra toujours les droits de la personne et la démocratie. Au pays, nous continuons d’agir pour préserver la dignité que tout le monde mérite, notamment les communautés traditionnellement désavantagées. Plus tôt cette année, nous avons fait paraître notre Plan d’action 2023-2028, une feuille de route qui nous permettra d’atteindre les objectifs de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones et de faire avancer la réconciliation de manière concrète. Nous mettons également en œuvre le Plan d’action fédéral 2ELGBTQI+ pour favoriser l’avancement de droits et de protections égaux pour les communautés 2ELGBTQI+, contribuant ainsi à l’édification d’un pays inclusif et prospère pour tous.
Le logement est essentiel à la dignité et au bien-être de la population. C’est pourquoi nous avons reconnu le logement à titre de droit de la personne dans la Loi sur la stratégie nationale sur le logement. Depuis le lancement de la Stratégie nationale sur le logement en 2017, nous avons créé ou réparé plus de 150 000 logements afin de répondre aux besoins des personnes les plus vulnérables en matière de logement. Et nous avons mis en place d’autres mesures transformatrices pour combler les lacunes en matière de logement. Au moyen du Fonds pour accélérer la construction de logements, nous augmentons l’offre de nouveaux logements en accélérant la construction de milliers de logements d’un bout à l’autre du pays.
À l’étranger, nous travaillons de concert avec nos partenaires internationaux pour défendre les droits de la personne. Nous maintenons la pression sur ceux qui vont à l’encontre des droits de la personne, comme en Iran et en Russie, en imposant des sanctions. À l’heure où la Russie poursuit sa guerre d’agression contre l’Ukraine, nous soutenons les Ukrainiens dans leur combat en faveur de la démocratie et de la justice.
De plus, dans le cadre de l’Engagement de 10 ans du Canada en matière de santé et de droits dans le monde, nous finançons des projets qui aident à faire progresser les droits fondamentaux des femmes et des filles, y compris leur santé sexuelle et reproductive et leurs droits connexes.
Nous continuons également de défendre les plus vulnérables face aux défis mondiaux, comme la crise qui secoue actuellement Israël, la Cisjordanie et Gaza. Des milliers de familles ont été dévastées en raison des attaques terroristes du Hamas qui se sont déroulées le 7 octobre, et le Canada réclame encore à ce jour la libération immédiate des derniers otages. La crise humanitaire à Gaza demeure critique. Nous continuons de demander la protection des civils, le respect du droit international et un accès rapide, soutenu et sans entrave à l’aide vitale pour les civils, y compris les vivres, l’eau, le carburant et les fournitures médicales d’urgence. La valeur de toutes les vies est la même. Chacun – qu’il soit en Israël, en Cisjordanie, à Gaza ou ailleurs dans le monde – mérite de vivre dans la paix, la sécurité et la dignité, sans crainte et dans le respect de ses droits fondamentaux.
Aujourd’hui, tandis que nous soulignons la Journée des droits de l’homme sous le thème «Dignité, liberté et justice pour tous», nous réfléchissons aux progrès que nous avons réalisés et à ceux qu’il reste à accomplir. Ensemble, nous pouvons bâtir un monde plus juste et équitable où les droits de la personne sont protégés et respectés.

> Comme bien des villes au Canada, Vancouver a besoin de plus de logements, et ce, rapidement. C’est pourquoi nous travaillons avec les maires de tout le pays pour réduire les formalités administratives et changer la façon dont nous construisons des logements. L’entente avec Vancouver que nous avons annoncée aujourd’hui permettra de construire plus de logements, plus rapidement, afin que tous les Canadiens puissent avoir un chez-soi bien à eux.
Des centaines de milliers de logements pour les Canadiens. Et plus de 40 000 seulement à Vancouver. C’est ce que nous bâtissons au moyen du Fonds pour accélérer la construction de logements. Et c’était le sujet de l’annonce d’aujourd’hui.

> Après la Deuxième Guerre mondiale, le Canada a créé des conceptions d’habitations simples et préapprouvées qui pouvaient être construites rapidement. Aujourd’hui, nous reprenons cette idée et mettons en place un catalogue de conceptions à l’intention des constructeurs.

> Depuis huit ans maintenant, on offre aux familles le soutien dont elles ont besoin. On a instauré l’Allocation canadienne pour enfants et des garderies à 10 $ par jour. On a rendu les soins dentaires abordables. Et on va continuer de réduire le coût de la vie des Canadiens.

> Félicitations, Donald Tusk, pour votre nomination comme premier ministre de la Pologne. Cher ami, collaborons, comme nous l’avons déjà fait, dans les dossiers importants pour les Canadiens et les Polonais, et préservons l’étroit partenariat entre nos pays.

> J’ai parlé avec le premier ministre Netanyahu du conflit en cours entre Israël et le Hamas et du fait que le Canada soutient le droit des Israéliens et des Palestiniens de vivre en paix et en sécurité.

> Le nouveau Régime canadien de soins dentaires rendra les soins dentaires plus abordables et accessibles pour les quelque neuf millions de Canadiens qui n’ont pas d’assurance.

 

● Etats-Unis  
♦ Gouvernement 
Joe Biden (président-des Etats-Unis) 
> [Déclaration lors de l’anniversaire du Bill of rights]
Le 15 décembre 1791, après des années de débats et de délibérations, nos ancêtres ont ratifié le Bill of rights [Charte des droits]. Ce faisant, ils ont consacré à jamais les droits et libertés fondamentaux que nous avons sacrés en tant qu'Américains et mis en branle la plus grande expérience d'autonomie dans l'histoire du monde.
Les libertés garanties par la Charte des droits - les libertés de religion, de discours, de presse, de réunion, de vie privée, etc. - ont contribué à définir qui nous sommes en tant que peuple et ont servi d’Étoile nord durable de notre nation. Les 17 amendements supplémentaires qui ont été ratifiés depuis ont ouvert la voie à l'élargissement des possibilités à chaque nouvelle génération. Mais on nous a rappelé à maintes reprises que le progrès n'est pas linéaire et que la liberté n'est jamais garantie; cela exige une vigilance constante.
La Cour suprême a retiré un droit constitutionnel au peuple américain, refusant aux femmes de toute la nation le droit de choisir, un droit qui avait été consacré dans un demi-siècle de précédent. Ces dernières années, plus de 20 États ont adopté des lois qui rendent plus difficile le vote. Une vague de projets de loi anti-LGBTQI menace la liberté des Américains de vivre ouvertement et authentiquement. En tant que nation, nous avons le devoir de nous opposer à ces régressions et de défendre les valeurs représentées dans nos documents fondateurs.
En tant que Président, j'agit dans ce service tous les jours. À la suite de l'arrêt de la Cour suprême annulant l'affaire Roe c. Wade, j’ai publié trois décrets visant à protéger la capacité d’une femme d’avoir accès à des services complets de soins de santé génésique. Je continue de demander au Congrès de rétablir les protections de Roe c. Wade en droit fédéral. Parce que le droit de voter et de faire en sorte que votre vote soit le seuil de la démocratie, je continue d'exhorter le Congrès à adopter la loi sur la liberté de vote et la loi sur la promotion des droits de vote de John Lewis. Ces projets de loi rétabliraient et élargiraient l'accès au scrutin et empêcheraient la suppression des électeurs. J'ai également été fier de signer la loi sur la réforme du comte électoral, en aidant à préserver la volonté du peuple et à protéger le transfert pacifique du pouvoir. Mon gouvernement a fait des progrès dans la défense des droits et de la dignité de la communauté LGBTQI. Lors de ma première journée de mandat, j'ai signé un décret historique impute le Gouvernement fédéral à protéger les personnes LGBTQI contre la discrimination. En décembre dernier, entouré de dizaines de couples qui se sont battus pour l'égalité dans le mariage devant les tribunaux pendant des décennies, j'ai eu le grand honneur de signer dans la loi historique sur le respect du mariage pour protéger les droits des couples de même sexe et interraciaux.
Il vaut la peine de donner tout ce qui est en notre pouvoir pour les droits et les libertés qui sous-tendent notre démocratie, car ils définissent l'âme de notre nation. Cette cause devrait unir chacun d'entre nous, quelle que soit notre affiliation politique. Face aux menaces posées à nos institutions, nous devons nous rappeler que les démocraties n’ont pas à mourir violemment - elles peuvent mourir tranquillement, lorsque les gens ne défendent pas les valeurs et les garanties inscrites dans la Constitution de notre nation. Cette Charte des droits, réengageons-nous tous de sauvegarder les libertés fondamentales garanties dans les 10 premiers amendements et ceux qui ont suivi. Dans nos vies et dans la vie de notre nation, continuons à marcher vers notre Étoile du Nord - en faisant la promesse de la dignité, de l'égalité et des chances pour tous.

> [Faire baisser les  coûts des médicaments sur ordonnance]
Nous sommes au NIH [National Institute of Health] pour parler du travail de mon administration pour réduire les coûts des médicaments sur ordonnance, pour remettre de l'argent dans les poches des familles qui travaillent dur, et réduire les dépenses publiques en médicaments délivrés sur ordonnance.
Habituellement, quand vous parlez du gouvernement qui va affecter les dépenses, vous pensez que cela va être le cas - nous allons aider les gens et cela va coûter plus cher aux contribuables. Mais cela réduit les impôts et réduit les coûts pour les particuliers.
Trop de gens se sont éveillés la nuit - et je le sais par expérience - en pensant ce qui se passera si leur conjoint a un cancer ou si leur enfant tombe malade ou si quelque chose arrive à l'un d'entre eux.
Ont-ils suffisamment d'assurances ? Peuvent-ils payer les factures médicales ? Devront-ils vendre la maison ? Est-ce qu'ils se lèveront, et - vous savez, c'est facile à comprendre. Et nous connaissons tous quelqu'un qui a vécu cette expérience.
Il ne s'agit pas seulement des soins de santé. Il s'agit de votre dignité. Il s'agit de sécurité.
Je pense à cette femme en Virginie du Nord et que cette femme qui m’a dit qu'elle avait un problème, et le problème était qu'elle ne pouvait pas se permettre de donner l'insuline pour ses deux enfants qui avaient du diabète parce que le coût était jusqu'à 800 dollars par mois pour eux, et leur assurance ne pouvait pas le couvrir. Pensez à toutes les personnes - toutes les personnes de ce pays qui traversent quelque chose comme ça. Il s'agit de donner aux gens un peu plus de marge de manœuvre. C'est de cela qu'il s'agit.
Pendant trop longtemps, les Américains ont payé plus pour les médicaments sur ordonnance que n'importe quel pays avancé sur Terre. Vous pouvez avoir exactement le même médicament fabriqué par la même société aux États-Unis, et vous l'achetez en Amérique pour un prix. Vous allez à Toronto, Paris, Berlin, ou n'importe quelle autre capitale importante dans le monde, en fait, vous découvrirez qu'ils paient deux à trois fois moins que ce que l'Américain paie dans une pharmacie américaine. Ce n’est pas juste.
Les résultats ? Les personnes âgées sautent des doses, coupant les pilules en deux, en donnant entièrement les prescriptions parce qu'elles n'ont tout simplement pas les moyens d'acheter leurs médicaments sur ordonnance.
Mais plus maintenant. Nous avons finalement battu «Big Pharma» [l’industrie pharmaceutique] quand j'ai signé la loi sur la réduction de l'inflation pour obtenir des personnes âgées et des contribuables une meilleure affaire.
Pendant des années, il n'y a pas eu de contrôle sur la hauteur ou la vitesse à laquelle Big Pharma peut augmenter les prix des médicaments. Dans les années qui ont précédé l'adoption de cette législation, les fabricants de médicaments ont augmenté les prix près de quatre fois plus vite que l'inflation n'a augmenté. Et ils étaient déjà trop hauts.
Appelons cela pour ce que c'est : c'est tout simplement de la destruction de Medicare. Mais nous allons changer cela. Dans le cadre de notre législation, qui a été adoptée l'année dernière, si les sociétés pharmaceutiques augmentent les prix plus que l'inflation, elles devront rembourser la différence entre l'inflation, telle qu'elle a augmenté, et le prix qu'elles facturent. Et cela signifie que les consommateurs paieront moins aussi. Ils vont économiser de l'argent des contribuables et décourager les entreprises d'augmenter leurs prix.
Voici comment ça va marcher. En face, ça semble compliqué, mais ce n'est vraiment pas si compliqué.  Chaque trimestre, Medicare publie une liste de médicaments administrés par les médecins dont les prix ont été trop élevés, trop vite. Aujourd'hui, Medicare annonce sa dernière liste : 48 prix des médicaments sur ordonnance ont augmenté - ont été augmentés plus rapidement que le taux d'inflation a été augmenté au cours de la même période. Ces médicaments sont utilisés par 750 000 Américains.  Si un médicament que vous prenez est sur la liste, notre programme va limiter vos coûts. Par exemple, de nombreux personnes âgées prenant le médicament Signifor, un trouble de l'hormone de croissance - pour les troubles de l'hormone de croissance, économiseront plus de 300 dollars par mois.
Au cours de l'année écoulée, 64 médicaments différents ont été listés pour ces rabais. Certains aînés ont économisé plus de 600 dollars par dose. Et ce n'est pas tout. Nous ne travaillons pas seulement à ralentir la hausse des prix, nous travaillons aussi pour ramener les prix des médicaments, période, et simplement les faire baisser.
Pour commencer, ma législation donne enfin à Medicare le pouvoir de négocier pour faire baisser les prix des médicaments, comme le ministère des Anciens combattants a été en mesure de le faire pendant longtemps. Maintenant, Medicare est capable de le faire. Nous nous battons pour depuis des décennies  pour donner ce droit à Medicare.
Avec cette loi, nous avons finalement battu Big Pharma, et nous l'avons fait, je dois l'admettre, sans aucune aide de l'autre équipe. Pas un seul républicain n'a voté en sa faveur.  En août, les 10 premiers médicaments ont été sélectionnés pour la négociation - des médicaments qui traitent des choses comme l'arthrite, le cancer, l'insuffisance cardiaque, et bien plus encore.
Au total, cette loi va économiser 160 milliards de dollars au gouvernement fédéral au cours des 10 prochaines années. Parce que Medicare va payer moins, il va économiser 160 milliards de dollars au gouvernement fédéral et aux contribuables au cours des 10 prochaines années. Et cet argent ira à réduire le déficit et à ne pas enrichir Big Pharma.
Cela réduit également le coût de l'insuline pour les personnes âgées, qui est passé de 400 dollars par mois à seulement 35 dollars par mois. Et cette loi va donner gratuitement des vaccins importants pour les personnes âgées, comme le zona, gratuits, en leur économisant 200 dollars par injection.  
Et elle va plafonner le total des coûts salariaux des médicaments pour les personnes âgées sur Medicare à 3 500 dollars en 2024. En 2025, cela passera à 2 000 dollars par an, quelle que soit la charge de vos médicaments. Et les médicaments contre la cancer peuvent atteindre 10000 à 14 000 dollars par an pour les médicaments.
Cette loi va réduire les coûts, elle sauvera des vies pour les gens qui renoncent à la drogue parce qu'ils ne peuvent pas se le permettre, et elle donnera un peu plus - juste un peu plus de marge de manœuvre. (…)
Les fabricants de médicaments disent qu'elles ont besoin de ces revenus supplémentaires pour développer des médicaments de pointe. Mais des études montrent que Big Pharma a récemment dépensé plus pour les rachats d'actions, la rémunération des dirigeants et la recherche que pour la recherche. Pendant ce temps, les contribuables américains se basent sur la facture, plus de la facture.
Grâce à leurs impôts, les Américains paient plus cher pour la recherche fédérale sur les médicaments ici aux National Institutes of Health et d'autres programmes que les gens dans n'importe quel autre pays du monde le payent. Et nous sommes heureux de dépenser l'argent pour la recherche, parce qu'ils font un si bon travail. Je pense que c'est une bonne chose que cela conduise à des percées qui sauvent des vies. Mais les sociétés pharmaceutiques bénéficient considérablement de cette recherche. Ils ne pouvaient pas fabriquer leurs propres médicaments sans les recherches faites ici.  (…)
Les familles américaines paieront enfin la même chose que les gens d'autres pays pour de nombreux vaccins et traitements développés ou financés par leurs propres dollars des États-Unis en premier lieu. C'est un principe simple. Vous ne devriez pas payer le prix le plus élevé au monde pour les médicaments que vos impôts ont déjà aidé à créer. Nous avons déjà commencé à garantir des clauses de prix équitables dans les contrats de nouveaux vaccins contre la covid19. Et nous avons récemment proposé que lorsque une société pharmaceutique commercialise des médicaments si élevés que les Américains ne peuvent pas se permettre et que ces médicaments ont été créés par les dollars des États-Unis, le gouvernement fédéral peut intervenir et permettre à d'autres entreprises de fabriquer et de vendre ce même médicament pour moins cher parce qu'ils l'ont fait ici. Tout cela fait partie du travail de mon gouvernement pour promouvoir la concurrence dans notre économie, pour réduire les coûts, augmenter les salaires et améliorer les soins. (…)
Pas un seul républicain solitaire n'a voté pour aucune des lois qui est responsable d'une grande partie de ces économies de médicaments. Mais je sais que certains veulent. Maintenant, ils veulent abroger la loi et laisser Big Pharma facturer à nouveau tout ce qu'elle veut pour les médicaments délivrés sur ordonnance. Ils veulent nous renvoyer au mauvais vieux temps. En bref, les Républicains veulent augmenter les coûts pour les personnes âgées et les familles de travailleurs et permettre des profits exorbitants pour Big Pharma.
Je ne laisserai pas cela se produire aussi longtemps que je serai là. Je suis capitaliste. Je suis capitaliste. Vous devriez être capable de faire des bénéfices et des sommes importantes. Je n'ai cependant aucun problème à ce que les entreprises réalisent des bénéfices raisonnables. Mais pas sur le dos des personnes âgées et des travailleurs. Pour trop de gens, le coût même d'une seule drogue peut signifier la différence entre la vie et la mort, l'espoir et la peur. Il s'agit d'équité. Il s'agit de dignité. (…) Donc, nous allons continuer à nous battre pour réduire les coûts des médicaments sur ordonnance, non seulement pour les personnes âgées, mais pour tout le monde, pour étendre la couverture des soins de santé, pour continuer à construire une économie du milieu et du bas vers le haut où les soins de santé sont un droit, pas un privilège, et les patients sortent avant les profits.

> [Onzième anniversaire de la fusillade de Sandy Hook] Il y a onze ans, l'âme de Newtown, l'âme du Connecticut, et l'âme de la nation ont été percées pour toujours quand vingt-six âmes ont été volées à l'école élémentaire Sandy Hook. En quelques minutes, un tireur armé d'une arme de guerre a coûté la vie à vingt élèves de première année qui avaient eu toute leur vie devant eux et six éducateurs qui ont courageusement sacrifié leur propre sécurité pour protéger leurs élèves. Aujourd'hui, ces élèves de première année devraient être au lycée, rêvant de grands et sur le point de s'embarquer dans leur vie d'adulte.
Nous ne devrions pas avoir à vivre ainsi. Il s’agit d’une tragédie nationale qui, plus d’une décennie plus tard, l’épidémie de violence armée de notre nation n’est toujours pas résolue. Mon gouvernement met en œuvre la loi sur les communautés plus sûres bipartisanes en vertu de la loi, nous avons pris des dizaines d'actions exécutives, et cet automne, j'ai créé le tout premier Bureau de la prévention de la violence armée de la Maison Blanche à prendre toutes les mesures disponibles pour sauver des vies. Mais ce n'est pas suffisant. Nous ne serons pas en mesure de protéger les Américains de la menace de la violence armée tant que le Congrès n'aura pas joué son rôle et n'aura pas pris de bon sens et de mesures éprouvées telles que la réussite de contrôles d'antécédents universels, l'interdiction des armes d'assaut et des magazines à haute capacité, et plus encore.
Notre nation a une dette de gratitude envers les courageux survivants, les familles, les premiers intervenants et les responsables du Connecticut qui ont transformé leur profonde douleur en action. Leurs années de plaidoyer ont rendu possible la loi sur la sécurité de la sécurité bipartisane. Nous devons continuer à suivre leur exemple et honorer les vies innocentes qui ont été volées ce jour horrible en transformant notre douleur en objectif, notre perte en détermination et notre colère collective et justifiable en un engagement profond en faveur du changement.

> [Déclaration concernant la procédure de destitution votée par les républicains à la Chambre des représentants] Le peuple américain a besoin de ses dirigeants au Congrès pour prendre des mesures sur des priorités importantes pour la nation et le monde.  Mardi, j'ai rencontré le Président de l'Ukraine, qui dirige son peuple dans une bataille pour la liberté contre l'agression russe. Il est venu en Amérique pour nous demander de l'aide. Pourtant, les Républicains au Congrès n’agiront pas pour aider. Le peuple israélien est dans une bataille contre les terroristes, et il attend notre aide. Pourtant, les Républicains au Congrès n’agiront pas pour aider.
Nous devons nous attaquer à la situation à notre frontière sud, et je suis déterminé à essayer de résoudre le problème. Nous avons besoin de fonds pour renforcer la sécurité des frontières, mais les Républicains au Congrès n’agiront pas pour aider.
Nous devons poursuivre nos progrès sur l'économie et veiller à ce que l'inflation continue de baisser et que la croissance de l'emploi continue d'augmenter. Cela signifie éviter les crises économiques auto-infligées comme une fermeture du gouvernement, que les Républicains au Congrès nous conduisent dans quelques semaines seulement parce qu'ils n'agiront pas maintenant pour financer le gouvernement et les priorités critiques pour améliorer la vie pour le peuple américain.
Il reste beaucoup à faire. Mais après avoir perdu des semaines à essayer de trouver un nouveau président de la Chambre et avoir à expulser leurs propres membres, les républicains au Congrès partent pendant un mois sans rien faire pour relever ces défis pressants.
Je me réveille chaque jour en me concentrant sur les problèmes auxquels sont confrontés le peuple américain – de vrais problèmes qui ont un impact sur sa vie, et la force et la sécurité de notre pays et du monde. Malheureusement, les Républicains de la Chambre ne me rejoignent pas. Au lieu de faire quoi que ce soit pour aider à améliorer la vie des Américains, ils se concentrent sur l'attaque de mensonges. Au lieu de faire leur travail sur le travail urgent qui doit être accompli, ils choisissent de perdre du temps sur ce coup politique sans fondement que même les républicains du Congrès admettent ne sont pas étayés par des faits.
Le peuple américain mérite mieux. Je sais sur quoi je vais rester concentré. J'invite les Républicains au Congrès à me rejoindre.

> [COP28] Il y a huit ans, le monde s'est réuni à Paris pour annoncer un engagement historique de faire face aux changements climatiques et de protéger la planète pour les générations futures. Lors de mon tout premier jour de mandat, j’ai pris des mesures pour ramener les États-Unis à l’accord de Paris, rétablissant le leadership climatique mondial de l’Amérique.
Depuis lors, mon gouvernement a mis les États-Unis sur une trajectoire sans précédent pour faire face à la crise climatique dans le pays et à l’étranger – assurer le plus grand investissement climatique dans l’histoire du monde, libérer des percées d’énergie propre qui propulsera une économie propre et créera des milliers d’emplois, et mobiliser les dirigeants du monde entier pour relever notre ambition collective.
Aujourd’hui, à la COP28, les dirigeants mondiaux ont franchi une autre étape historique – s’engageant, pour la première fois, à s’éloigner des combustibles fossiles qui mettent en péril notre planète et notre peuple, en acceptant de tripler les énergies renouvelables à l’échelle mondiale d’ici 2030, et plus encore. Bien que nous ayons encore beaucoup à faire pour maintenir l’objectif de 1,5 degré C à portée de main, le résultat d’aujourd’hui nous rapproche un pas important.
Mais nous n'avons pas seulement atteint ce point d'inflexion. Les pays vulnérables ont demandé aux grandes économies de prendre d'urgence des mesures. Et dans tous les coins du monde, les jeunes font entendre leur voix, exigeant l'action de la part de ceux qui sont au pouvoir. Ils nous rappellent qu'un monde meilleur et plus équitable est à notre portée. Nous ne les laisserons pas tomber.
La crise climatique est la menace existentielle de notre époque. Mais comme l’Amérique l’a toujours fait, nous transformerons la crise en opportunité – créer des emplois dans l’énergie propre, revitaliser les communautés et améliorer la qualité de vie.
Il est de notre responsabilité collective de construire un avenir plus sûr et plus prometteur pour nos enfants. Nous ne pouvons pas nous reposer sur nos lauriers. Nous devons continuer, et nous le ferons.

> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] Lorsque le président Poutine a lancé son invasion totale brutale de l'Ukraine en février 2022 et que les chars russes ont roulé par-dessus la frontière vers Kiev, il y avait ceux qui pensaient que l'Ukraine ne survivrait pas pendant un mois. Donc, personne - personne ne devrait oublier que pour vous d'être ici aujourd'hui - encore aujourd'hui, près de deux ans plus tard, et que l'Ukraine soit forte et libre est déjà une énorme victoire.
Poutine a échoué - a échoué dans ses efforts pour assujettir l'Ukraine. Le peuple courageux d’Ukraine a défié la volonté de Poutine à son tour, soutenu par le soutien fort et inébranlable des États-Unis et de nos alliés et partenaires de plus de 50 nations - en Europe et dans le Indo-Pacifique. Et l'Ukraine sortira de cette guerre fière, libre et fermement enracinée en Occident, à moins que nous ne nous enéloignions.
Le peuple américain peut être et doit être incroyablement fier du rôle qu’il a joué pour soutenir le succès de l’Ukraine. Nous continuerons à fournir à l'Ukraine des armes et des équipements critiques aussi longtemps que nous le pourrons, y compris 200 millions de dollars que je viens d'approuver aujourd'hui dans un équipement indispensable : des intercepteurs de défense aérienne supplémentaires, de l'artillerie et des munitions.
Mais sans financement supplémentaire, nous arrivons rapidement à la fin de notre capacité à aider l'Ukraine à répondre aux exigences opérationnelles urgentes dont elle dispose.
Poutine fait des opérations sur les États-Unis qui ne parviennent pas à livrer pour l'Ukraine. Nous devons, nous devons, nous devons lui prouver qu'il a tort. Les États-Unis et le Congrès doivent, comme je l’ai demandé la semaine dernière, c’est stupéfiant que nous en soyons arrivés là. (…)
Les loyalistes de Poutine ont célébré la semaine dernière le vote des Républicains pour bloquer l’aide de l’Ukraine la semaine dernière. L'animateur d'un spectacle géré par le Kremlin a littéralement dit, et je cite : « Bien joué, les Républicains. C’est bon pour nous », fin de la citation. Permettez-moi de le dire à nouveau. Si vous êtes célébré par des propagandistes russes, il est peut-être temps de repenser ce que vous faites. L’histoire et l’histoire jugeront sévèrement ceux qui tournent le dos à la cause de la liberté.
Aujourd’hui, la liberté de l’Ukraine est en jeu. Mais si nous n'arrêtons pas Poutine, cela mettra en danger la liberté de chacun presque partout. Poutine continuera, et les agresseurs potentiels partout dans le monde seront encouragés à essayer de prendre ce qu’ils peuvent par la force.
Je ne m'éloignerai pas de l'Ukraine et le peuple américain ne le fera pas non plus. Une nette majorité de personnes à travers les États-Unis et au Congrès soutiennent votre pays. Ils comprennent, comme moi, que le succès de l’Ukraine et sa capacité à dissuader l’agression à l’avenir sont vitaux pour la sécurité du monde en général.
Et j'ai clairement dit à maintes reprises, nous avons également besoin de l'Ukraine pour apporter des changements pour corriger le système d'immigration en panne ici - nous avons également besoin que le Congrès apporte les changements nécessaires pour corriger le système d'immigration brisé ici chez nous.
Mon équipe travaille avec les démocrates et les républicains du Sénat pour essayer de trouver un compromis bipartisan à la fois en termes de changements politiques et fournir les ressources dont nous avons besoin pour sécuriser la frontière. Le compromis est le fonctionnement de la démocratie. Et je suis déjà prêt et j'ai déjà proposé un compromis.
Le fait de prendre en otage l'Ukraine en otage dans le but de forcer un programme partisan républicain extrême à la frontière n'est pas la façon dont elle fonctionne. Nous avons besoin de solutions réelles. (…)
Le monde entier regarde ce que nous faisons, alors montrons-leur qui nous sommes. L'Amérique est pour la liberté aujourd'hui, demain, et toujours. L'Amérique s'oppose à la tyrannie et à l'oppression, et l'Amérique se tient aux côtés du peuple ukrainien.

> [IVG] Aucune femme ne devrait être forcée d'aller au tribunal ou de fuir son pays d'origine simplement pour recevoir les soins de santé dont elle a besoin. Mais c'est exactement ce qui s'est passé au Texas grâce aux élus républicains, et c'est tout simplement scandaleux. Cela ne devrait jamais se produire en Amérique.
Le chaos juridique et médical, comme nous le voyons dans des États comme le Texas, le Kentucky et l'Arizona, est un résultat direct de Roe v. Wade étant renversé, et comme nous l’avions prévu, la santé des femmes et leur vie sont maintenant en jeu. Les élus républicains ont imposé des interdictions d'avortement dangereuses qui mettent en danger la santé des femmes, les obligent à quitter l'État pour les soins et menacent de criminaliser les médecins. Leur ordre du jour est extrême et contraire avec ce que veulent la grande majorité des Américains.
La vice-président e et moi-même continuerons de lutter pour protéger l'accès aux soins de santé génésique et exhorter le Congrès à rétablir les protections de Roe c. Wade de sorte que les femmes dans tous les États ont le droit de prendre leurs propres décisions en matière de soins de santé.

> [Indice des prix à la consommation en novembre] Le rapport montre que des progrès continus ont entraîné une baisse de l'inflation et des coûts pour les familles américaines. L'inflation est maintenant de 3,1 % - à près des deux tiers de son pic. L'inflation a diminué tandis que le chômage est resté inférieur à 4 % pendant la période la plus longue depuis 50 ans, ce qui signifie que les salaires des travailleurs et la richesse des ménages sont plus élevés aujourd'hui qu'ils ne l'étaient avant la pandémie, ajustés pour tenir compte de l'inflation. Les prix ont baissé pour un certain nombre de produits au cours de l'année dernière, des voitures et des gallons de gaz aux téléviseurs, aux jouets et à de nombreux appareils, aux œufs et au lait.
Malgré ces progrès, je sais que beaucoup d'Américains trouvent encore trop de choses inabordables. C'est pourquoi je me bats pour réduire les coûts des médicaments à l'insuline et à la prescription, les primes d'assurance maladie et les factures d'électricité. Je me bats pour éliminer les frais de jonque cachés qui peuvent vraiment s'additionner pour les Américains qui travaillent dur. Et maintenant que nos actions ont aidé à reconstruire les chaînes d'approvisionnement et à réduire les coûts d'entrée, j'appelle les grandes entreprises à répercuter les économies sur les consommateurs.
Les républicains au Congrès n'ont pas l'intention de réduire les coûts pour les familles. Leur seul plan est plus de cadeaux pour les Américains et les plus grandes entreprises les plus riches. Ils se rangent d'intérêts particuliers pour essayer de nous empêcher de réduire les coûts de l'insuline et des médicaments sur ordonnance. Ils essaient toujours de réduire la sécurité sociale, Medicare et Medicaid. Alors que les Républicains du Congrès se battent pour les riches et les grandes entreprises, laissant les familles qui travaillent dur pour en payer le prix, je continuerai à me battre pour faire baisser les coûts et faire croître notre économie avec une classe moyenne forte.

 

♦ Parti démocrate 
Hakeem Jeffries (leader du Parti démocrate à la Chambre des représentants) 
> Je prends la parole aujourd’hui pour m’opposer fermement à cette enquête fausse, frauduleuse et fictive sur la mise en accusation. Nous sommes ici aujourd’hui à la Chambre, à gaspiller du temps et de l’argent des contribuables dans le cadre d’une enquête sur une destitution illégitime parce que Donald Trump, le marionnettiste, a ordonné à des républicains extrémistes MAGA de lancer un coup dur contre le président Joe Biden.
Il n’y a aucune preuve que le président Biden s’est engagé dans une infraction irréprochable. Rien ne prouve que le président Joe Biden ait commis des actes répréhensibles ou qu’il ait enfreint la loi. Nous savons que le président Joe Biden est un homme bon, honorable et décent, qui a consacré sa vie au service public et qui a fait une différence pour le peuple américain. Mais le marionnettiste en chef, Donald Trump, a ordonné aux flagorneurs de cibler Joe Biden dans le cadre d’un effort pour saper la réélection du président Biden.
C’est la tendance. C’est le processus. Et cela révèle que nos collègues républicains extrêmes de MAGA n’ont rien fait, rien du tout quand il s’agit de faire une différence dans la vie des Américains ordinaires. Dès le début de ce Congrès, les démocrates de la Chambre ont clairement indiqué que nous sommes prêts, disposés et capables de trouver un terrain d’entente avec nos collègues républicains de manière bipartisane sur toute question. Mais les républicains, ce Congrès républicain qui ne fait rien, a choisi de ne rien faire pour résoudre les problèmes des contribuables américains qui travaillent dur. Rien sur l’économie. Rien sur l’inflation. Rien sur l’abordabilité. Rien sur la sécurité des armes à feu. Rien sur l’amélioration de la qualité de vie du peuple américain.
Mais ce que nous avons vu depuis le tout début de ce Congrès républicain, c’est le chaos, le dysfonctionnement et l’extrémisme infligés au peuple américain. En ce qui concerne cette enquête de destitution frauduleuse, plus de 100000 pages de documents ont été produites et examinées. Il n’y a pas la moindre preuve que le président Biden a enfreint la loi. Cela m’intéresse. Je me demande comment mes collègues de New York et de Californie qui ont été envoyés ici pour améliorer la vie des Américains expliquent ce vote, qui n’est pas conçu pour améliorer la vie des gens que nous avons le privilège de servir, mais qui est un succès politique, un coup politique, un jeu politique.
Le peuple américain en a assez de la partisanerie, de l’esprit de bras de fer, de cet effort de marquer des points politiques sur une base partisane plutôt que de faire une différence. Les démocrates de la Chambre continueront de faire passer les gens avant la politique. Nous continuerons de lutter pour des coûts moins élevés, pour la croissance de la classe moyenne, pour des collectivités plus sûres, pour la liberté de procréer, pour la défense de la démocratie et pour l’édification d’une économie de la base vers le haut plutôt que vers le bas. Les démocrates de la Chambre des représentants restent déterminés à se joindre au président Biden et à faire avancer les choses pour le peuple américain, pour la classe moyenne, pour les familles à faible revenu, pour les familles de travailleurs, pour tous ceux qui aspirent à faire partie de la classe moyenne, pour les jeunes, pour les Américains âgés, pour nos anciens combattants. Nous avons l’intention de continuer à nous appuyer sur les progrès que nous avons réalisés sous la direction du président Biden au nom du peuple américain et il est temps que les républicains de l’extrême MAGA se joignent à nous ou se retirent.

> Les démocrates de la Chambre protégeront toujours la sécurité sociale et l’assurance maladie.

> L’accession à la propriété abordable est la clé pour réaliser le rêve américain dans chaque endroit du pays.

> Les extrémistes pro-Poutine au Congrès veulent voir la Russie gagner. Inacceptable. Les intérêts de sécurité nationale de l’Amérique en Ukraine doivent prévaloir.

> La violence armée est la principale cause de décès des enfants en Amérique. Les démocrates sont prêts à agir. Nous avons besoin de républicains traditionnels pour rompre avec les extrémistes de leur parti et nous rejoindre.

> L’extrême effort républicain radicaux pour criminaliser les soins d’avortement à l’échelle nationale est un danger clair et présent pour les femmes d’Amérique.

> Les républicains extrémistes du Texas et de tout le pays risquent la vie de mères et menacent de faire emprisonner des médecins. Les extrémistes sont déterminés à criminaliser l’avortement. Nous protégerons toujours la liberté de reproduction.

 

Hillary Clinton (ancienne secrétaire d’Etat) 
> [Tribune coécrite avec Michelle Bachelet, Allida Black, et Ellen Johnson Sirleaf: «Les droits de l'homme sont universels»]
La Déclaration universelle des droits de l'homme vient d'avoir 75 ans et est plus importante que jamais
Le 10 décembre est le 75e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'homme et, une fois de plus, nous sommes au milieu d'un débat sur la question de savoir si elle déclare des valeurs occidentales ou universelles. Partant de notre expérience dans le monde entier, nous sommes fermement convaincus que les droits de l'homme consacrés dans la Déclaration sont en fait véritablement universels. Ils appartiennent à tout le monde, partout. Et une analyse de la manière dont la Déclaration a été créée montre clairement qu'elle est née d'un débat mondial à la suite des horreurs de la Seconde Guerre mondiale alors que les nations luttaient pour concilier souveraineté et sécurité et droit international avec les droits de l'homme.
Le monde n'a jamais connu de traumatisme de cette ampleur. Quarante-cinq millions de civils et quinze millions de soldats ont été tués. Vingt-cinq millions de soldats ont été blessés et 45 millions de civils blessés. Plus de 11 millions de personnes ont été assassinées et torturées dans des camps de concentration. Plus de 50 millions de réfugiés ont été coincés dans des camps à travers l'Europe. Et les bombes atomiques ont dévasté Hiroshima et Nagasaki.
Alors que la guerre mondiale de Secord touchait à sa fin, les «Grandes puissances » - les États-Unis, le Royaume-Uni, la Chine et la Russie - se sont réunies à Dumbarton Oaks à Washington, DC, pour concevoir une organisation internationale qui réussirait là où la Société des Nations avait échoué. Les délégués de ces pays se sont concentrés uniquement sur la sécurité et non sur les valeurs que les dirigeants avaient proclamé qu'ils défendaient et promouvaient tout au long de la guerre.
Cette omission a été relevée par d'autres, et un effort mené par les nations latino-américaines, la Nouvelle-zélande, la Grèce et l'Inde, ainsi que par les militants anti-coloniaux et les droits des femmes, les droits civils et les organisations religieuses a été organisé pour élever l'attention aux valeurs qu'ils pensaient devoir sous-être d'après-guerre. Ils ont tenu des conférences régionales à Mexico et à Paris, convoqué des coalitions mondiales, rédigé leurs propres déclarations de droits et inondé les grandes puissances des exigences pour réviser leurs plans et construire une Organisation des Nations Unies aussi dévouée à la garantie des droits de l'homme qu'à la prévention de la guerre.
Pourtant, en avril 1945, alors que 850 délégués de 50 nations se réunissaient à San Francisco pour rédiger la Charte des Nations Unies, les droits de l'homme restaient marginalisés dans tous les documents de planification. Les défenseurs des droits de l'homme savaient qu'ils devraient utiliser tous les outils politiques et diplomatiques à leur disposition pour recentrer la conversation et faire en sorte que l'ONU et sa Charte traitent la sécurité des personnes avec le même respect leur assurent la sécurité des nations.
Des groupes du Libéria et d’autres pays d’Afrique de l’Ouest, Ceylan, Birmanie et la Grande-Bretagne ont organisé la Conférence populaire tout-coloniale pour insister pour que le droit à l’autodétermination soit reconnu. Vijaya Lakshmi Pandit, qui avait été exclue de la délégation indienne (et plus tard serait l'ambassadeur de l'Inde aux États-Unis et le président de l'Assemblée générale) a travaillé avec d'autres alliés pour forcer la création du Conseil de tutelle. Le danois Bodil Begtrup a travaillé avec des femmes de Chine, de la République dominicaine, de Pologne, d’Uruguay et des États-Unis pour forcer l’inclusion des droits politiques et civils des femmes. Une large coalition d'ONG américaines a insisté pour que le Département d'État dirige les efforts visant à déclarer les droits de l'homme comme un « objectif » central de l'ONU, exige de tous les États membres qu'ils acceptent leur obligation de garantir les droits de l'homme et incluent une référence spécifique à une commission des droits de l'homme dans la Charte des Nations unies.
Alors que les Américains faisaient pression sur leur gouvernement, le grand bloc latino-américain publiait les propositions rédigées après la conférence de Mexico. L'Afrique du Sud, l'Égypte, le Paraguay, la France et la France ont proposé des résolutions qui spécifiaient les droits de l'homme comme l'un des principes fondateurs de l'Organisation des Nations Unies. Le général philippin Carlos Romulo a dirigé une coalition multi-nations pour exhorter ces droits à appliquer « sans distinction de race, de sexe, de langue ou de religion ».
Finalement, les défenseurs ont gagné le débat. Les droits de l'homme comprendront les droits politiques, civils, économiques, sociaux et culturels. La phrase d'ouverture de la Charte des Nations unies a réaffirmé « la foi dans les droits de l'homme fondamentaux, dans la dignité et la valeur de la personne humaine, dans l'égalité des droits des hommes et des femmes et des nations, des grandes et petites, de créer des conditions dans lesquelles la justice et le respect ... peuvent être maintenus, et de promouvoir le progrès social et de meilleures conditions de vie dans une liberté plus grande ».
Mais ce n'était que la première étape. Comment les droits de l'homme seront-ils définis et comment seront-ils promus et protégés? La nouvelle Commission des droits de l'homme des Nations unies a été chargée de ce travail.
Lorsque la première Assemblée générale s'est tenue en janvier 1946, les délibérations du Conseil de sécurité ont une fois de plus mis de côté les droits de l'homme, mais en février, les débats sur la réinstallation des réfugiés ont été saisis au centre de la situation alors que la Russie contestait le droit des réfugiés de rentrer chez eux. Les dirigeants de la délégation américaine ne s'étaient pas concentrés sur cette crise et se sont tournés vers Eleanor Roosevelt, membre de la Commission, parce qu'elle connaissait bien la question. Son démantèlement rapide et poli de la position russe non seulement a augmenté sa stature au sein de l'ONU, mais a également rappelé à l'Assemblée générale son mandat d'élaborer un projet de loi sur les droits de l'homme.
Des délibérations ont commencé sur une proposition de charte des droits. La politique, cependant, plutôt que les aspirations ou l'expertise ont régné le jour. Les dix-huit délégués de la Commission, représentant des nations dispersées dans le monde, ne sont pas d'accord sur pratiquement rien.
Mais les défenseurs des droits de l'homme ont insisté pour créer un document aussi complet que possible. Cent cinquante des plus grands philosophes du monde ont fait des commentaires sur ce qu’il fallait inclure.
Eleanor Roosevelt a rencontré des dizaines de défenseurs, lu et diffusé leurs propositions, et a promu bon nombre de leurs positions aux États-Unis. Département d'État et collègues de l'ONU. En tant que présidente du sous-comité chargé de rédiger les protocoles relatifs aux droits de l'homme, elle les a intégrés dans les délibérations sur la langue et l'intention.
Trouver un terrain d'entente s'est rapidement tourné vers des arguments politiques et moraux nécessitant plus de 3 000 heures de débat litigieux. Les droits de l'homme sont-ils issus de Dieu, de la loi naturelle ou de l'autorité de l'État? Les droits de l'homme sont-ils universels ou dépendent-ils du contexte et de la culture ? L'État doit-il donner à son peuple autant de liberté que possible ou intervenir pour garantir certains droits? Quels sont les droits de l'homme? Les droits sociaux et économiques sont-ils aussi importants que les droits politiques et civils ?
Les délégués de l'Inde, de l'Uruguay et des Philippines ont affronté la Grande-Bretagne et la France au sujet de l'autodétermination. Le Panama et l'Afrique du Sud ont débattu de manière farouche de savoir si les droits de l'homme étaient soumis au droit international. Les États-Unis et l'Union soviétique se sont emmêlés sur la liberté politique et la sécurité économique. Le Chilien Hernan Santacruz a insisté sur le fait que l'interdépendance non seulement existe entre les personnes, mais aussi entre les pays. Hansha Mehta et Eleanor Roosevelt ont débattu de la question de savoir si les « hommes » incluaient des femmes ou des femmes devraient être spécifiquement reconnus dans la Déclaration. Tous ont débattu de la manière dont la discrimination fondée sur la race doit être abordée.
D'ici à décembre 1948, ils sont convenus d'une déclaration qui proclame trente droits de l'homme universels et exige de tous les États et territoires membres qu'ils promeuvent, protègent et défendent ces droits. Le 10 décembre, l'ONU a adopté à l'unanimité la Déclaration universelle des droits de l'homme - avec huit abstentions du bloc soviétique.
Le monde a accepté la liberté d'expression, de réunion et de religion et le droit à l'éducation, à l'alimentation, au logement, à l'identité nationale, au travail rémunéré et aux voyages. Elle déclare torture, détention arbitraire, esclavage et violations involontaires des droits de l'homme de la servitude. Tous ont le droit d'être jugés équitablement, de demander l'asile et de se marier. Tous partagent la responsabilité de construire des communautés respectueuses du « développement libre et complet » de sa personnalité.
Le monde a regardé la peur en face et présenté une vision concrète fondée sur l'espoir et la détermination. La Déclaration influencera plus de quatre-vingt-dix constitutions; sera inscrite dans de multiples pactes; ratifiée par la Conférence mondiale de Vienne sur les droits de l'homme; et inspirera le Programme d'action de Beijing et le droit à un environnement propre, sain et durable.
Pourtant, maintenant, alors que le UDHR est peut-être plus nécessaire que jamais, beaucoup ont succombé à l'apathie ou au dédain. Ils ont été persuadés d'oublier l'effort mondial qu'il a pris pour créer cette vision et de la voir plutôt comme une propagande d'inspiration occidentale appliquée de manière inégale ou un outil pour limiter leurs aspirations.
Il a fallu des efforts monumentaux pour créer la Déclaration. Tous savaient qu'il était ambitieux, mais espérait qu'il pourrait promouvoir la paix, améliorer les conditions de vie et lutter contre la discrimination. Ils ont mis de côté les rivalités et ont fait des compromis. Aujourd’hui, dans l’ombre de la covid19, du changement climatique, de l’autocratie et de la guerre, la discrimination prospère, les économies sont incertaines et la confiance dans les institutions s’érode. Le compromis est rejeté.
Nous devons trouver notre propre courage de défendre les principes que la Déclaration consacre et, à l'instar de ses rédacteurs, s'engagent à la faire avancer plutôt qu'à respecter les critères de pureté. Nous devons nous rendre compte que « les droits de l'homme commencent dans de petits endroits près de chez nous », comme l'a dit Eleanor Roosevelt, ainsi que le monde en dehors de nos frontières.
Si nous le faisons, nous luttons contre la peur et le doute qui sapent la paix, la sécurité et le progrès et qu'ils rétablissent l'espoir et la détermination dont le monde a besoin.

> Au Texas, des responsables républicains élus et nommés ont décidé que l’accouchement forcé était légal. Même si cela signifie qu’une femme est laissée stérile, mutilée ou elle-même morte. En Arizona, la Cour suprême de l’État envisagera une interdiction totale de l’avortement criminel aujourd’hui. Partout aux États-Unis, nous ne pouvons pas nous reposer tant que la liberté reproductive n’est pas une réalité pour tous.

 

● Royaume Uni 
♦ Liberal democrats 
> Le système de santé de l’Angleterre est confronté à une facture de réparation record de 12 milliards de livres sterling juste pour éviter une défaillance catastrophique des bâtiments hospitaliers. Le Parti conservateur réduit en miettes nos services de santé, ce qui met en danger les patients et le personnel.

> C’est absolument clair : ce gouvernement conservateur a trahi nos écoles et laissé tomber nos enfants. Ce rapport de l’IFS [Institute for Fiscal Studies] montre que les écoles accueillant les enfants les plus défavorisés ont subi les plus grandes réductions de dépenses.

> Le fait que la ministre du Climat ait été précipitée à Londres après la COP28, alors que d’autres pays négociaient le texte final, est un triste rappel de la façon dont les conservateurs ont si mal critiqué la position du Royaume-Uni en tant que leader mondial sur le changement climatique.
Rishi Sunak a nui au rôle de la Grande-Bretagne dans la lutte mondiale contre le changement climatique et a nui à nos chances d’être une économie de pointe pour l’avenir.
Sans un leadership mondial et des plans ambitieux au pays, la lutte britannique contre le changement climatique sera perdue.
Bien que cette COP28 ait produit des résultats positifs, elle a également montré à nouveau à quel point le processus peut être fragile et à quel point nous devons aller plus loin - à la fois pour arrêter les coûts et les dommages choquants du changement climatique et pour bénéficier du changement positif que la transition verte peut apporter.

> Les chiffres lamentables montrent que l’économie est coincée dans un cercle vicieux de déclin sous les conservateurs. Au lieu d’un plan approprié pour faire croître l’économie, tout ce que nous voyons, c’est un chaos sans fin des conservateurs, des hausses d’impôt injustes et des loyers et des factures d’hypothèque exorbitants.

 

● Suisse 
♦ Le Centre
> Le Centre veut des relations fortes et stables avec l'Union européenne, qui garantisse la prospérité de la Suisse. Le consensus interne entre les partenaires sociaux est la condition préalable au succès des négociations
Le Conseil fédéral va de l'avant. Le projet de mandat de négociation avec l'UE veut garantir l'accès sans obstacles au marché intérieur de l'UE en visant de nouveaux accords sectoriels
Le Centre salue l'approche du Conseil fédéral. Nous nous engagerons dans le cadre de la consultation parlementaire, afin que le Conseil fédéral garantisse la protection du niveau des salaires, ainsi que nos institutions sociales au moyen de clauses de sauvegarde efficaces

 

♦ Parti libéral-radical 
> [Relations bilatérales avec l’UE : un pas dans la bonne direction]
Le PLR salue l’action du Conseil fédéral
Le Conseil fédéral a présenté aujourd’hui le projet pour la poursuite des relations bilatérales avec l’Union européenne. Le PLR salue l’avancée du Conseil fédéral dans l’important dossier de nos relations avec l’UE et particulièrement le travail du conseiller fédéral Ignazio Cassis. Il est désormais indispensable que tous les acteurs prennent leurs responsabilités et s’engagent à trouver des solutions durables.
L'UE et ses États membres sont nos principaux partenaires commerciaux et nous partageons une histoire et des valeurs communes. Des relations bonnes et fiables sont donc essentielles pour notre économie et notre société. La voie bilatérale s'est avérée être la meilleure option pour les deux parties et le mandat de négociation crée les conditions nécessaires au développement de la voie bilatérale. L’engagement du conseiller fédéral Ignazio Cassis dans cet important dossier est donc à saluer.
Chaque acteur doit prendre ses responsabilités
Il est désormais nécessaire que tous les partenaires sociaux et les partis politiques prennent leur responsabilité et pensent d’abord à l’intérêt du pays plutôt qu’à leurs intérêts électoraux ou corporatistes à court terme. Le PLR se prononcera dans les cadres des prochaines étapes.

> Le Conseil national veut développer le dossier électronique du patient (DEP) et le diffuser plus largement. Un DEP qui fonctionne augmente la qualité des soins et réduit les coûts de la santé. Le PLR s'engage depuis des années pour un système de santé numérisé.

> [Budget] Grâce au bon sens de la droite, le Conseil national approuve un budget conforme au frein à l'endettement. Le PLR s'engage également au Conseil des Etats pour un budget équilibré. Car il est clair : les dettes d'aujourd'hui sont les impôts de demain !

 

Philippe Nantermod, (vice-président) 
> Avant de m’inquiéter des soucis que peuvent avoir les migrants, je m’inquiète des soucis de la population qui a le droit d’avoir une certaine sécurité dans tous les pays européens.

 

♦ Vert’libéraux 
> Le Conseil national a fait un grand pas vers de meilleures retraites: la voie vert'libérale s'est imposée. L'augmentation des rentes de retraités en fonction du besoin mènera à davantage d'équité intergénérationnelle !
Le
Conseil national a reconnu le besoin d'agir pour les retraité·e·s les plus vulnérables :
- Les ménages retraités à bas revenu verront leurs
retraites augmenter.
- Combinée à la
réforme LPP, cette motion signifie que tous les ménages retraités recevront des rentes plus élevées

 

Céline Weber (députée)
> Nous avons absolument besoin d'une relation stable et durable avec l'UE, que ce soit pour notre approvisionnement électrique, nos entreprises, ou les milieux académiques. Ce nouvel élan du Conseil Fédéral est une excellente nouvelle!