lundi 17 octobre 2022

La quotidienne centriste du 17 octobre 2022. La semaine sera chaude ou ce sont les médias qui la veulent ainsi?!

Or donc les augures et experts médiatiques nous prédisent une semaine chaude pour Emmanuel Macron et son gouvernement.

Grève, blocage du pays par la CGT, utilisation du 49-3 pour faire adopter le budget et motion de censure dans la foulée, voilà, entre autres, ce qui pourrait mettre en danger le président de la république et la majorité présidentielle selon eux.

Mais ils oublient de dire que c’est surtout la France et les Français qui seront les perdants s’il y a de la volonté de confrontation plus ou moins violente des oppositions et surtout des extrêmes.

Par ailleurs, annoncer le pire avant qu’il ne se produise alors même que rien n’est sûr à ce propos relève non pas du journalisme mais d’une vision partisane ou, plus grave, commerciale de l’information.

On comprend bien que les adversaires du pouvoir en place et de la démocratie veuillent instaurer un climat d’angoisse et d’instabilité pour leur profit.

C’est de l’irresponsabilité politique et une curieuse manière de mener le débat démocratique.

En revanche, on demeure toujours interdit sur cette déferlante médiatique qui joue de plus en plus le sensationnalisme uniquement pour des gains d’audience et commerciaux et dont les codes viennent d’internet et des réseaux sociaux.

Non pas que l’on soit surpris, une certaine presse a toujours agit de la sorte.

Sauf que, désormais, c’est l’ensemble des médias qui, pour des raisons commerciales ou idéologiques, ne relaient plus l’information mais interprètent constamment celle-ci.

Les réalités alternatives sont là!

En annonçant qu’il risque de se passer quelque chose de particulier dans les prochains jours installe une atmosphère d’inquiétude où ce sont les émotions qui sont visées et non la raison.

C’est d’autant plus blâmable que la situation politique, économique et sociale ne justifie en rien ces prédictions catastrophiques.

A ce train, si la démocratie disparaît, les médias en porteront une part de responsabilité alors même qu’ils ne vivent que par celle-ci et la liberté d’opinion et d’expression qu’elle leur garantit.

 

[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour]