samedi 28 janvier 2023

Propos centristes. France – Journée de mémoire des génocides et de prévention des crimes contre l'humanité / Violences faites aux enfants / Guerre de Poutine contre l’Ukraine / Maltraitance animale / Réforme des retraites nécessaire et juste…

Voici une sélection, ce 28 janvier 2023, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.

Emmanuel Macron (Président de la République)
> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine]  Tous nos pays ont une position à tenir, celle du respect de la souveraineté et de l'intégrité territoriale (...) quelles que soient les amitiés, les alliances que l'on peut nourrir.(…)
D'aucuns en d'autres temps ont pu me reprocher de parler à la Russie et je continuerai à parler à la Russie. (…) Mais qui pourrait défendre la possibilité d'un ordre international libre et stable si nous fermions les yeux devant une guerre impérialiste?
Nous sommes tous responsables de cet ordre et nous devons le faire respecter en étant clairs simplement sur nos principes.

> [Journée de mémoire des génocides & de prévention des crimes contre l'humanité / 27 janvier] 78 ans après la libération du camp d’Auschwitz, la France n’oublie pas les déportés juifs et tous ceux qui, avec eux, furent victimes de la barbarie nazie. Le souvenir demeure. À jamais.

> Je pense aux victimes de l'attaque perpétrée hier contre une synagogue à Jérusalem, à leurs proches, et au peuple Israélien. Ferme condamnation de cet acte odieux. L'engrenage de la violence doit être évité à tout prix.

> Lors de notre entretien, j’ai réitéré au Président Lula le soutien de la France après les attaques contre la démocratie brésilienne. Nous avons réaffirmé notre détermination à agir pour le climat, la biodiversité, nos forêts et contre la faim. Nous relèverons ces défis.

 

Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]

Elisabeth Borne (Première ministre)
> [Journée de mémoire des génocides & de prévention des crimes contre l'humanité / 27 janvier] En cette journée internationale dédiée à la mémoire des victimes de la Shoah, n’oublions pas. Il est de notre devoir de nous rappeler ce que fut cette Nuit de l’humanité et de combattre chaque jour les discours et agissements qui bafouent nos valeurs les plus fondamentales.

> Promesse tenue : L’indemnité carburant commence à être versée aujourd’hui. Une aide concrète pour 10 millions de travailleurs 3,5 millions de Français en ont déjà fait la demande.

 

Gérald Darmanin (ministre de l’Intérieur et des Outre-mer)
> Plein soutien aux Israéliens, frappés par un terrible attentat visant une synagogue, commis le jour même du souvenir de la déportation et de la Shoah. Pensées aux familles des victimes et aux blessés.

> Face aux violences faites aux animaux, j’ai décidé de mobiliser des moyens très importants: 4000 policiers et gendarmes partout en France, chargés de recueillir les plaintes et de lutter contre ce phénomène. Ensemble, mobilisons-nous !

> Les animaux sont des êtres vulnérables, doués de sensibilité, qui méritent notre protection. Les actes de violences qu’ils subissent parfois sont insupportables. C’est pourquoi j’ai décidé de renforcer les moyens de lutte contre ces violences que les Français n’acceptent plus.
Spécifiquement formés, ces 4000 policiers et gendarmes seront en lien avec les services vétérinaires de l’Etat et les associations de protection animale. Pour rappel les actes de cruauté contre les animaux sont punis d’une peine de 5ans de prison et 75000€ d’amende.
Dans le prolongement de la convention signée ce matin avec la
SPA, je recevrai prochainement les associations de protection des animaux pour renforcer notre partenariat. Ensemble, avec les associations et les citoyens, agissons efficacement contre ce fléau!

 

Sébastien Lecornu (ministre des Armées)
> Avec Guido Crosetto [ministre de la Défense italien], à Rome, nous avons partagé la même volonté commune de continuer à soutenir l’Ukraine, de sécuriser la mer Méditerranée face aux nouvelles menaces et d’accroître nos capacités de production communes, notamment en matière de défense sol-air.

> Une partie des efforts budgétaires de la Loi de programmation militaire (LPM) actuelle produit des effets sur le terrain en ce moment. La réparation se poursuit, notamment avec une augmentation du budget des Armées cette année de 3 milliards d’euros. Dans la prochaine loi de programmation militaire, les points qui nécessitent réparation seront toujours d’actualité et vont continuer à faire l’objet d’une attention importante : le plan familles, les infrastructures, le soutien, la restauration et le soutien sanitaire avec le service de santé des Armées. Ce qui change désormais, c’est que les menaces évoluent vite, s’accumulent, avec l’émergence de nouveaux champs de conflictualité ou des sauts technologiques à faire.

> Les menaces qui pèsent sur la France sont de différentes natures et prennent de nouvelles formes. Cette prochaine loi de programmation militaire nous permettra notamment de nous protéger dans les nouveaux espaces de conflictualité : cyber, spatial, fonds sous-marins…

 

Olivier Dussopt (ministre du Travail, du Plein emploi et de l'Insertion)
> [Réforme des retraites] Nous avons la volonté de mieux protéger les femmes, notamment les plus fragiles.

> [Réforme des retraites] La réforme est nécessaire et juste. (…) La réforme des retraites est juste, car l'effort que nous demandons est justement réparti.

> [Réforme des retraites] Sans la réforme des retraites, le système va droit dans le mur.

> [Réforme des retraites] Ne rien faire, c'est diminuer le pouvoir d'achat des retraités.

> [Réforme des retraites] Nous savions qu'elle serait difficile car elle demande des efforts. Ne rien faire, c'est de la dette et baisser le pouvoir d'achat des retraités.

> [Réforme des retraites] Sur les carrières longues, notre système va resserrer l'écart.

> [Réforme des retraites] La retraite à 60 ans, c'est 85 milliards d'€/an.

> [Réforme des retraites] 2 millions de personnes, parmi les retraités actuels, bénéficieront d'une retraite minimum.

 

Pap Ndiaye (ministre de l'Education nationale et de la Jeunesse)
> [Journée de mémoire des génocides & de prévention des crimes contre l'humanité / 27 janvier] Malgré le temps qui passe, n'oublions jamais. Enseignons l’histoire de la Shoah, pour la connaissance des faits et la mémoire de ses victimes.

> Pour la vie démocratique, la vie quotidienne et la vie professionnelle, le renforcement des compétences numériques est un impératif. Je souhaite que nos élèves grandissent avec les bons réflexes et disposent de toutes les clés pour réussir dans le numérique.

 

Sylvie Retailleau (ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche)
> [Journée de mémoire des génocides & de prévention des crimes contre l'humanité / 27 janvier] « Face à l'intolérance meurtrière, c'est toujours l'incompréhension, l'inacceptation et la résistance qui doivent demeurer. » Merci d’avoir honoré ces mots d’Elie Buzyn en partageant l’histoire d’étudiants déportés pour ce 78ème anniversaire de la libération d’Auschwitz.

 

Marc Fesneau (ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire)
> En déplacement ce matin à la SPA afin de réaffirmer la mobilisation du gouvernement et saluer l’engagement des associations pour agir pour le bien-être animal et lutter contre la maltraitance.
Par la loi, les contrôles, les sanctions, l’information et la formation, le
gouvernement agit. Le ministère de l’Agriculture réalise chaque année 14 500 inspections en matière de bien-être animal.
Nous continuerons d’accompagner ces structures comme nous avons pu le faire dans le cadre de
France Relance, avec 35 millions d’euros. Tous mobilisés !

> Comité des négociations commerciales annuelles. Les discussions doivent se poursuivre et s'accélérer pour aboutir avant le 1er mars. La rémunération est garante de la solidité des acteurs de la chaîne alimentaire : agriculteurs, industriels et distributeurs. Unis pour nourrir.

 

Agnès Pannier-Runacher (ministre de la Transition énergétique)
> [Journée de mémoire des génocides & de prévention des crimes contre l'humanité / 27 janvier] Plus que jamais, n'oublions pas ce qu’a été la Shoah. Vigilance et devoir de mémoire.

> Sobriété énergétique : la mobilisation générale fonctionne. En quelques semaines, les économies d’électricité ont représenté l'équivalent de la production de 7 réacteurs nucléaires.

> À l'Assemblée comme au Sénat, nous avons su bâtir des majorités de projet sur l’accélération des énergies bas-carbone, nucléaire et renouvelables. Nous poursuivrons afin d’être la première grande nation à sortir des énergies fossiles.

> [Electricité «gratuite» fournie par la CGT] Ce ne sont pas des Robins des Bois puisque c'est le contribuable qui paye.

> [Réforme des retraites] Les femmes sont une des premières catégories bénéficiaires de cette réforme.

 

Stanislas Guerini (ministre de la Transformation et de la Fonction publiques)
> La 2600ème France services ouvre ses portes à Mende ! Avec un guichet d’accueil pour 5000 habitants, la Lozère est le symbole même du retour des services publics dans les territoires. Renforcer les services publics de proximité est et restera ma priorité.
Merci aux agents publics pour leur engagement au service de nos concitoyens : vous êtes les voix et les visages de nos services publics. Dans la « Saison 2 » France services, j’ai annoncé notre volonté de doubler le temps de formation consacré aux agents France services.

> On dit souvent que les services publics disparaissent en France, et surtout dans les territoires ruraux. Avec France services, nous démontrons le contraire.

> Je souhaite que toute personne, peu importe ses origines, son milieu social, puisse accéder aux plus hautes fonctions dans la sphère publique sur la seule base de ses compétences. Et pour ça, on a un outil précieux, qui s'appelle le mentorat.

> Le mentorat est un puissant levier pour renforcer l'efficacité de l'action publique et un outil concret pour rendre les services publics plus ouverts à la diversité sociale.

 

Amélie Oudéa-Castéra (ministre des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques)
> J’ai formé 3 vœux pour le sport:
- Un vœu de réussite.
- Un vœu de confiance.
- Un vœu de croissance. L’année 2023 sera intense. Elle doit nous permettre de nous positionner au mieux pour 2024, avec la perspective des Jeux et le sport comme grande cause nationale !

 

Franck Riester (ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement)
> [Réforme des retraites] LFI, le parti de l’obstruction. Nombre d’amendements en commission sur les réformes des retraites : 2010 : 514 ; 2014 : 471 ; 2017 : arrivée de LFI à l’Assemblée ; 2020 : 21 669 ; 2023 : 7241.

 

Isabelle Rome (ministre déléguée chargée de l'Egalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l'Egalité des chances)
> [Journée de mémoire des génocides & de prévention des crimes contre l'humanité / 27 janvier] Avec les jeunes ambassadeurs de la mémoire, nous avons allumé des bougies en souvenir des 6 millions de Juifs exterminés lors de la Shoah. Soyons vigilants, ne cédons jamais à la banalisation de la haine. Ensemble, luttons contre l’antisémitisme.

 

Jean-Noël Barrot (ministre délégué chargé de la Transition numérique et des Télécommunications)
> Avec la généralisation du contrôle parental sur tous les appareils, l'outil de sensibilisation Pix pour tous les élèves de 6e, la création d'un Bac Cybersécurité pour les lycéens, nous voulons garantir la formation et la protection de nos enfants dans l'espace numérique.

> Les petites entreprises, les collectivités et les hôpitaux sont durement touchés par les rançongiciels. Face à la progression de la cybermenace, le gouvernement agit pour garantir la cybersécurité du quotidien.

 

Olivia Grégoire (ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme)
> [Journée de mémoire des génocides & de prévention des crimes contre l'humanité / 27 janvier] Ne jamais oublier.

 

Olivier Klein (ministre délégué chargé de la Ville et du Logement)
> [Journée de mémoire des génocides & de prévention des crimes contre l'humanité / 27 janvier] Ne jamais oublier.

 

Charlotte Caubel (secrétaire d’Etat chargée de l’Enfance)
>J’entends que des victimes portent un regard assez critique sur ce documentaire [concernant l’affaire pédophile d’Outreau] et je trouve qu’on est bien au cœur des difficultés qui persistent sur la prise en compte de la parole des enfants. Pour la petite histoire, j’ai commencé à exercer mes fonctions de magistrate au parquet des mineurs de Meaux en 1998, au moment des lois Guigou. Ces lois prévoyaient la formation des professionnels de l’enfance et nous avons alors commencé à recevoir énormément de signalements.
Dès qu’un enfant avait une difficulté, il y avait un signalement et une enquête autour de potentiels abus sexuels. Cette dynamique était importante parce qu’à l’époque il y avait un couvercle très lourd sur ces situations. Mais, dès 1998, on a senti qu’elle était trop forte. Et, quand l’affaire d’Outreau a éclaté, on s’est rendu compte des excès en constatant que la parole des enfants et celle des adultes qui dénonçaient était prise pour argent comptant.
Ce procès a été une vraie catastrophe judiciaire. Il y a eu un suicide, des personnes ont fait de la prison avant d’être innocentées, des enfants estiment ne pas avoir été entendus… Tout le monde a été sidéré. On peut dire qu’il y a eu un « avant » et un « après » Outreau. Vingt ans après, on doit sortir de cette sidération. Je pense qu’aujourd’hui il nous faut un « avant » et un « après » Ciivise.
La Ciivise nous a fait prendre conscience que les abus sexuels restent une réalité pour de très nombreux enfants, en particulier dans l’environnement familial. Elle estime qu’il y a 160 000 jeunes victimes d’abus sexuels par an. Un chiffre sidérant qui est peut-être encore en dessous de la réalité. Cette commission a également permis de comprendre que l’enquête est quelque chose de complexe et qu’elle aboutit rarement à établir comme vérité la parole initiale, quelle qu’elle soit. La procédure judiciaire doit respecter des règles. Et on sait que le doute profite à l’accusé, mais comment faire pour mieux prendre en compte la parole des enfants ?
À la suite des travaux de la Ciivise, il me semble qu’il faut réinverser la tendance et arrêter de mettre systématiquement cette parole en doute. L’enfant ne doit pas être cru automatiquement, mais sa parole ne doit pas non plus être systématiquement mise en doute. Il faut une écoute qui parte du principe que, si un enfant dit quelque chose, c’est qu’il y a quelque chose. Quoi ? On ne le sait pas. Mais il faut une écoute bienveillante et c’est le formidable travail que font notamment les équipes des unités d’accueil pédiatrique (Uaped).

> Nous avons déjà annoncé, avec la première ministre, la mise en place de premières mesures pour mieux prévenir ces violences et mieux accompagner les enfants victimes. Le garde des sceaux a par exemple annoncé le retrait de principe de l’exercice de l’autorité parentale en cas de condamnation d’un parent pour violences sexuelles incestueuses, sauf motivation spéciale du juge. Et le ministre de la santé prévoit le déploiement sur tout le territoire des Uaped.
De notre côté, nous reprenons deux mesures à notre compte sur lesquelles nous sommes en train d’avancer. Il y a, d’une part, la mise en place d’une plateforme d’écoute des professionnels en contact avec les enfants. Il peut s’agir de la maîtresse d’école, du prof de gym, du médecin, le fameux médecin de famille qui peut constater des choses mais qui est dans un conflit de loyauté et qui, dans le doute, préférera se taire. Avec cette plateforme, dans le doute, un professionnel doit parler. Il doit parler avec d’autres professionnels plus aguerris qui peuvent l’aider à étayer ce qu’il a repéré et l’orienter vers des structures comme les Uaped.

> À partir du moment où il y a violence et crime, tout le monde considère que le secret médical peut être levé. Le Conseil d’État a récemment pris deux jurisprudences extrêmement claires dans ce sens. La question est de savoir quels sont les éléments suffisants pour lever le secret médical. Et, là, on en revient au doute. Pour moi, quand il y a un doute, il doit être levé.
Le Conseil de l’Ordre des médecins, lui, appelle à la prudence. Le ministère de la santé est, justement, en discussion avec eux pour faciliter le travail des professionnels de santé afin qu’ils ne soient pas pris entre des injonctions contradictoires. Tout le monde est d’accord pour que le secret médical soit respecté. Toutefois, dans des situations familiales, et en particulier en cas de soupçons d’inceste, le médecin ne peut pas rester seul avec son secret. Il doit partager ses doutes avec d’autres professionnels qui auront un regard complémentaire et qui permettront de protéger l’enfant si nécessaire.
En plus de l’accompagnement des professionnels, nous allons lancer au printemps une grande campagne de sensibilisation au sujet des violences sexuelles. Une campagne par voie d’affiches et de spots télévisés sur la réalité de ces violences, mais aussi de leur impact à vie sur les victimes avec, bien sûr, les outils pour les signaler.

 

Marlène Schiappa (secrétaire d’Etat chargée de l’Economie sociale et solidaire et de la Vie associative)
> [Covid19] 25.000 personnes qui ont travaillé en première ligne ont été naturalisés.

Cette réforme des retraites est bénéfique à la situation des femmes.

> Aujourd’hui, on est entre 17 millions et 20 millions de bénévoles, il y a un renouvellement du bénévolat.

> La France soutient une résolution pour porter l’Economie sociale et solidaire au niveau mondial à l’ONU !

 

Laurence Boone (secrétaire d’Etat chargée de l'Europe)
> Première visite au Royaume Uni en vue du Sommet franco-britannique prévu le 10 mars prochain. Objectif : mieux agir ensemble, post-Brexit, pour approfondir les liens entre nos sociétés. L'ambition est grande car les intérêts mutuels sont là.

 

Sarah El Haïry (secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse et du Service national universel)
> [Journée de mémoire des génocides & de prévention des crimes contre l'humanité / 27 janvier] C’est aujourd’hui la Journée internationale pour la mémoire des 6 millions victimes de l’Holocauste. Surtout, toujours, se souvenir, réfléchir, écouter, lire, dialoguer… L'antisémitisme, le racisme et toute forme d’intolérance peuvent mener au pire.

> Le droit à l’l’éducation est un droit fondamental et demeure la meilleure réponse aux défis à venir - de l’IA au climat - et aux inégalités, qui touchent encore surtout les filles.

 

Patricia Mirallès (secrétaire d’Etat chargée des Anciens combattants et de la Mémoire)
> [Journée de mémoire des génocides & de prévention des crimes contre l'humanité / 27 janvier] Je représente aujourd’hui la France à Auschwitz pour le 78e anniversaire de la libération du camp, en ce jour dédié à la mémoire des victimes de la Shoah. Pour les 6 millions de juifs tués, pour leurs familles, pour l’humanité : souvenons-nous ; n’oublions jamais.

 

Assemblée nationale
Yaël Braun-Pivet (présidente)
> Les permanences parlementaires sont d’indispensables lieux de dialogue entre les élus et les citoyens. Les dégrader c’est nier la capacité de notre pays à réussir toujours par le débat et la démocratie.

> [Journée de mémoire des génocides & de prévention des crimes contre l'humanité / 27 janvier] « C'est ici, où le mal absolu a été perpétré, que la volonté doit refaire surface pour un monde fraternel. » Simone Veil Il y a 78 ans, Auschwitz était libéré. Se souvenir, transmettre, chérir la fraternité : en ce jour de mémoire et chaque jour, c’est notre devoir.

> Le terrorisme a encore frappé aveuglément à Jérusalem. Mes pensées vont aux familles foudroyées et au peuple d’Israël endeuillé. Nous sommes à vos côtés.

 

Partis politiques

● Renaissance
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]

> [Réforme des retraites] « En l'état, le système de retraite n'est ni finançable ni soutenable. » confirme le président de la Cour des comptes, Pierre Moscovici. Mener cette réforme est nécessaire pour préserver notre modèle social et permettre à la France d'investir pour l'avenir.

 

Aurore Bergé (présidente du groupe à l’Assemblée nationale)
> Nos pensées sont avec nos amis Israéliens, victimes ce soir d'une terrible attaque terroriste.

> Les permanences parlementaires sont des lieux ouverts aux Français. Ouverts au débat et au dialogue. Intimider, menacer les élus, dégrader des lieux démocratiques nous fragilisent tous.

 

Benjamin Haddad (porte-parole du groupe à l’Assemblée nationale)
> C’est le second mandat d’Emmanuel Macron, il ne pourra pas se représenter: il pourrait choisir de laisser la question des retraites, la dette, les déficits à son successeur. Non: il a le courage de dire la vérité et prendre ses responsabilités pour l’avenir du pays.

> Face à l’inflation, le gouvernement agit:
- Protection du pouvoir d’achat avec le bouclier tarifaire, mesures en faveur des TPE, indemnité carburant.
- Baisse du chômage. Les entreprises doivent aussi jouer leur rôle et augmenter les salaires dans les secteurs en tension.

> Ce n’est pas à la CGT de décider qui paie l’électricité ou non dans notre pays.

 

● MoDem
Maud Gatel (Secrétaire générale)
> [Journée de mémoire des génocides & de prévention des crimes contre l'humanité / 27 janvier] « On ne vit pas après Auschwitz, on vit avec en permanence » a déclaré Marceline Loridan-Ivens. 78 ans après la libération d’Auschwitz et comme chaque jour, nous nous souvenons. Le devoir de mémoire et de transmission nous incombe à tous.

 

● Parti radical

> [Journée de mémoire des génocides & de prévention des crimes contre l'humanité / 27 janvier] A la mémoire de tous ces enfants, femmes et hommes, exterminés parce que juifs. Nous avons le devoir de transmettre leur tragique histoire aux plus jeunes pour ne jamais oublier et faire de chacun un citoyen éclairé.

 

Autres

● Organisations centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)

> [Journée de mémoire des génocides & de prévention des crimes contre l'humanité / 27 janvier] Ne jamais oublier. Se battre constamment contre les extrêmes antisémites et vecteurs de haine. Faire vivre le devoir de mémoire pour les jeunes générations. L’horreur de l’Holocauste nous oblige. L’Union européenne est née pour cela.

> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine]  Dans la guerre qui oppose la Russie à l'Ukraine, et par extension l’Europe, la diplomatie ne peut être laissée de côté. Cette dernière n’est d’ailleurs pas incompatible avec les livraisons d’armes à l'Ukraine. Au contraire.

 

Nathalie Loiseau
> L’attaque terroriste qui a endeuillé Jérusalem nous touche tous profondément. Mes condoléances aux proches des victimes et au peuple israélien qui doit pouvoir vivre en sécurité. Où sont les artisans de paix pour que la violence cesse enfin ?

> Le Président ukrainien, limpide et irréprochable dans son hommage aux victimes de la Shoah.

> [Journée de mémoire des génocides & de prévention des crimes contre l'humanité / 27 janvier] Les morts de la Shoah sont présents dans nos esprits, aujourd’hui et tous les autres jours. Faisons tout pour transmettre le respect qui leur est dû aux nouvelles générations.

> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] « Nos amis français sont encore trop sous l’influence de la propagande russe. Mais cela change. » Le Premier ministre polonais nous tend un miroir sans complaisance. Il a doublement raison: trop de propagandistes de Poutine en France, mais un soutien fort à l’Ukraine dans l’opinion.

 

Bernard Guetta
> [Envoi de chars à l'Ukraine] Il ne s'agit pas de lancer une offensive contre la Russie, mais une contre-offensive contre l'occupation.

 

 

L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. Un service public d’information citoyenne n’a jamais existé, il est grand temps de l’inventer

Informer correctement les citoyens est non seulement un devoir impératif pour la démocratie mais une entreprise existentielle pour qu’elle puisse perdurer et, surtout réaliser ses promesses d’émancipation de tous les individus.

Sans un citoyen bien formé et informé c’est-à-dire éveillé et «au courant», capable de comprendre le monde qui l’entoure pour prendre des décisions responsables concernant ses intérêts et celui de ses proches mais aussi de la communauté dans laquelle il vit, il ne peut y avoir de vraie démocratie.

Or jusqu’à présent la possibilité de recevoir une information non biaisée et sans filtre venant d’un véritable service public d’information citoyenne n’a jamais été réalisée malgré les engagements et les timides tentatives.

La mémoire collective est le plus souvent bien défaillante aidée en cela par des récits qui prennent beaucoup de liberté avec les faits.

C’est le cas avec le journalisme.

Ainsi, on nous explique que nous serions entrés dans l’ère de l’information spectacle, d’une déontologie journalistique peu respectée et une volonté de faire le buzz avec une prédominance de l’opinion dans la narration et le commentaire des faits.

Or cette description est celle, avec plus ou moins de nuances, de ce qu’est le journalisme depuis toujours!

Dès lors, celui-ci n’a jamais rempli le rôle premier qui doit être le sien dans une démocratie républicaine, donner une information citoyenne c’est-à-dire la plus neutre possible en relatant les faits et en les expliquant pour que ce soit le citoyen lui-même qui se fasse son opinion en toute indépendance au mieux de ses intérêts, de ses valeurs en regard de son comportement responsable dans la communauté dont il fait partie.

Oui, le service public d’information citoyenne n’existe pas, n’a jamais existé et est  encore à inventer.

Il est donc grand temps d’installer cet organisme qui fera passer un palier à la démocratie réelle afin de la rendre mature, pour la rapprocher de son idéal.

La formation du citoyen (instruction et information) est si importante qu’il nous faut revoir de fond en comble les outils de la diffusion l’information citoyenne et plus particulièrement ce que l’on appelle faussement «le service public» qui existe dans la plupart des pays démocratiques mais qui fonctionne avec une tutelle plus ou moins importante de l’Etat et un cahier des charges trop mince qui laisse la possibilité de dérives idéologiques ainsi que de mauvais fonctionnements tant au niveau de son organisation que de la qualité de l’information diffusée.

Dans ce cadre, il faut tenir en très haute estime le journalisme et le métier de journaliste.

Et pour ceux qui souhaitent être des journalistes du service public, il faut mettre en place une formation particulière et une déontologie très stricte.

On la souhaiterait pour l’ensemble de la profession mais une ligne rouge que l’on ne peut pas dépasser se dresse: la liberté d’opinion qui se traduit par la liberté d’expression donc la possibilité pour tous de créer et/ou de travailler dans un média indépendant.

Parce que, bien évidemment, le service public d’information citoyenne doit coexister avec la presse privée quelle qu’elle soit.

Sa complémentarité est la presse d’opinion alors qu’aujourd’hui on a plus que l’impression que c’est le service public qui est un auxiliaire de celle-ci.

D’où, sans doute, son incapacité à remplir sa mission.