Par Aris de Hesselin
Dans cette rubrique, nous
publions les points de vue de personnalités centristes qui ne reflètent pas
nécessairement ceux du CREC. Ces points de vue ont pour but d’ouvrir le débat
et de faire progresser la pensée centriste.
Aris de Hesselin est un avocat international, centriste et un européen,
défenseur d’une mondialisation humaniste.
La Russie de Poutine s’arme de plus en plus, à la fois, pour tenter
de mettre l’Ukraine à genoux mais aussi pour être cette superpuissance
militaire qui imposera ses diktats à ces satellites voire à l’Europe tout
entière.
Cela, le grand public le sait déjà et nous sommes abreuver d’informations à ce sujet et les gouvernements du monde libre, notamment de l’Union européenne, tentent de relever le défi.
En revanche, le développement quasi-exponentielle de la puissance militaire chinoise passe sous les radars des médias la plupart du temps et n’atteint donc pas la population qui, certes, n’est pas totalement ignorantes des velléités du dictateur Xi Jinping, mais qui ne réalise sans doute pas qu’il s’agit d’une menace sur le monde libre au moins aussi dangereuse que celle venu de Moscou voire pire.
Dans tous les domaines, de la construction de porte-avions au déploiement de «sociétés de sécurité» (en fait de forces armées soi-disant privés mais ressemblant étrangement aux proxys russes comme Wagner) en Afrique en passant par de nouveaux avions de combat et de missiles à la pointe de la technologie.
Tout cela serait déjà inquiétant en soi-même mais l’est d’autant plus avec la politique sécuritaire extérieur de la Chine qui, sans cesse, menace ses voisins et tient des discours martiaux contre les démocraties et, surtout, les Etats-Unis.
Ainsi, les «incidents» se multiplient contre les forces armées ses voisins asiatiques et, évidemment celles de l’Occident.
Oublier la chine dans la menace globale du monde libre serait une faute grave d’autant, qu’à l’opposé de la Russie, elle a les moyens des ambitions de Xi, moyens que, comme pour Poutine, nous finançons en commerçant avec elle…
Aris de Hesselin