Des militants de l’«ultra-gauche» ont donc organisé un meeting à l’Université Paris 8 pour, non pas soutenir le peuple palestinien, mais pour honorer les membres des groupes terroristes qui ont commis des attentats sanglants, non pas contre des forces armées mais contre des civils innocents.
Dans un amphithéâtre bien fourni, ils ont fait applaudir la chevauchée barbare du 7 octobre où des civils dont des enfants et des bébés ont été assassinés et mutilés.
Une ignominie qu’ils ont pris comme exemple pour combattre la démocratie républicaine libérale en France.
Justifier et honorer un massacre de civils, puisque c’est de cela qu’il s’agit, est une perversion ultime du combat de la Gauche dans son ensemble mais aussi de ces «ultras» même dans leur conception d’un changement par une révolution violente.
Combattre un système que l’on exècre ne peut légitimer de massacrer des innocents, non pas comme victimes collatérales, mais bien comme cible principale.
C’est ce qui s’es passé le 7 octobre en Israël.
Dans cette légitimation, ce n’est pas seulement l’existence de l’Etat hébreu ou ses agissements qui sont en cause mais le peuple même et évidemment le fait qu’il soit très majoritairement juif.
On est donc bien dans cette antisémitisme qui se cache derrière l’antisionisme avec comme objectif l’éradication du juif.
Comment un combat pour la dignité humaine, ce qu’est le combat de la Gauche, et pour un monde égalitaire où chacun a les mêmes droits politiques, sociaux et économiques quel que soit son origine peut déraper dans une haine de l’autre où l’assassinat d’enfants et de bébés est valorisée?
Ces militants radicaux que l’on retrouve jusque dans des partis qui sont au Parlement, ne défendent pas une idéologie qui prône un monde sans classes sociales, sans racisme et sans catégorisation mais une société totalitaire où tous ceux qui ne sont pas dans leur norme issue de leurs fantasmagories criminelles doivent être éliminés.
Même s’ils sont des enfants et des bébés.
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