jeudi 18 août 2022

La quotidienne centriste du 18 août 2022. Afghanistan-Mali, même combat impossible contre le terrorisme?

Qui y a-t-il de commun entre les interventions occidentales en Afghanistan et au Mali?

Peu de choses si ce n’est un point fondamental, l’échec d’une stratégie où, avec l’aide des puissances démocratiques, les régimes et les peuples des deux pays devaient devenir la première ligne de défense contre le terrorisme international.

L’intervention en Afghanistan, suite aux attentats du 11 septembre 2001, et celle au Mali à la demande de son gouvernement alors que les djihadistes étaient aux portes de la capitale Bamako, ont permis, dans un premier temps, de repousser la menace terroriste et de la contenir.

Mais pour que le cordon sanitaire soit efficace et qu’il puisse même, à terme, détruire les foyers terroristes, il était indispensable que les pays aidés prennent le relais et, in fine, soient capables d’assurer leur propre sécurité.

Le fiasco a été total en Afghanistan avec un régime corrompu et une population apathique qui a permis aux talibans de revenir au pouvoir à Kaboul avec une facilité qui les a surpris eux-mêmes.

Et il pourrait en être de même avec la clique des militaires qui a pris le pouvoir au Mali et qui est plus préoccupée de piller le pays à son profit avec l’aide des mercenaires russes de Wagner tout en réactivant les guerres ethniques, qu’à empêcher Daesh d’installer un califat à Bamako.

Bien sûr, pour l’instant, les talibans sont plus en train de ruiner le pays qu’à réactiver le terrorisme même s’ils accueillent à nouveau des membres d’Al-Qaïda comme en témoigne la présence d’al-Zawahiri à Kaboul qui a été éliminé par un drone américain.

De même, le travail effectué par les forces françaises – qui sont toujours présentes dans la région – et européennes ainsi que leurs alliés africains, a porté des coups très durs aux djihadistes du Sahel qui ne sont pas encore en mesure de s’emparer du Mali, du Niger ou du Burkina-Faso.

Mais si les interventions occidentales n’ont fait que repousser le danger, alors elles sont un échec qui est surtout celui des autochtones parce qu’ils seront les premières victimes de leurs incapacités.

Ce qui demande de s’interroger sur une autre stratégie plus efficace et plus pérenne.

Si elle existe…

 

[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour]

 

L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. Egalité et ipséité doivent se compléter sans s’opposer pour vivre librement notre individualité

C’est bien parce que nous sommes égaux que nous avons droit à notre différence et c’est bien parce que nous sommes différents que nous avons droit à une égalité de traitement.

L’égalité et l’ipséité d’où découle notre individualité ne s’opposent nullement mais se complètent, forment un couple qui est le seul à pouvoir garantir la liberté.

Sans l’égalité dans l’ipséité et sans l’ipséité dans l’égalité pas de liberté et par voie de conséquence, pas de démocratie.

Notre individualité issue de cette ipséité, est cet personne que nous construisons tout au long de notre existence grâce à nos caractères uniques et irréductibles à ceux d’un autre et ne peut s’épanouir dans la société qui dans un identique respect de notre dignité humaine.

C’est bien parce que 1=1 et que 1+1= 2 dans ce qui nous fait mêmes, dans les droits et les devoirs, dans la considération que chacun doit recevoir et de la dignité attachée à chacun, dans la liberté qui est consubstantielle à l’être que, dans ce qui nous différencie, 1≠1 et que 1+1≠2 mais que toujours 1 et 1 et que 1+1=1+1.

Car ici le langage arithmétique nous induit en erreur en additionnant deux entités qui sont différentes et qui ne peuvent devenir identiques.

Or donc c’est bien dans l’égalité politique, l’égalité de condition que chacun peut vivre son individualité issue de son ipséité, dans ses différences qui le fondent comme un individu unique jamais soluble dans un autre ou dans un groupe, qui fait qu’il n’est jamais l’autre, qu’il n’est jamais réductible à des groupes dans lesquels il se meut ou auquel il est rattaché par sa volonté ou en dehors de celle-ci.

Ici ce n’est pas l’égalité qui à la préséance mais l’ipséité.

En revanche, que pour que l’individu puisse vivre son individualité, il est nécessaire que l’égalité soit le fondement de la règle de vie en société, le principe qui régit les relations entre les membres de la communauté.

On peut même affirmer que le fait que 1=1 ainsi que 1+1=2 sont les prérequis pour que 1+1=1+1 et que 1+1≠2 existe sociétalement

Si tel n’était pas le cas, la nature nous aurait rendu tous identiques, ce qui n’est évidemment pas le cas.

En revanche, si telle était la loi de la société alors celle-ci serait immanquablement totalitaire.

L’individualité, bien évidemment, n’est jamais supprimable ou effaçable mais se vit cachée ou constamment aux aboies dans un régime liberticide.

Cependant, c’est aussi le refus de cette différence dans cette opération arithmétique simple, ici simpliste, qui fait confondre par beaucoup l’égalité de droit et l’a-égalité de l’être afin de supprimer la seconde au nom de la première alors que c’est cette première qui garantit dans la société à tout individu son droit à la seconde, ce qui lui permet d’être ce qu’il veut être en respectant l’autre dans tous ses droits identiques au sien et dans sa dignité pareille à la sienne.

L’égalitarisme est ainsi un fléau à l’expression de l’individualité mais l’égalité est sa condition d’existence.

 

Propos centristes. France – Soutien aux victimes des feux de forêt / Aides pour la rentrée scolaire / Lutte contre les rodéos urbains / Amplifier l’apprentissage / SNU…

Voici une sélection, ce 18 août 2022, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.

 

Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]

Gérald Darmanin (ministre de l’Intérieur et des Outre-mer)
> Les nombreuses opérations anti-rodéos que nous menons, grâce notamment à la nouvelle loi contre ce phénomène dangereux, permet la présentation devant la justice d’un nombre croissant de délinquants et des condamnations sévères.

> En 7 jours, 2914 opérations anti-rodéos menées, 338 interpellés, 157 saisies. J’ai donné instruction d’intensifier encore notre action. Dès demain, chaque commissariat mènera au moins 3 opérations anti-rodéos chaque jour. Je ferai tout pour protéger les honnêtes gens contre ces délinquants.

> Le porte-parole de la Fédération des Sapeurs-pompiers de France fait l’objet de menaces de mort parce qu’il s’est publiquement opposé à la réintégration des pompiers non-vaccinés. Quelle que soit l’opinion de chacun, ces agressions sont insupportables.

> Depuis le 15 juillet, nous sommes à 26 interpellations de supposés pyromanes.

 

Pap Ndiaye (ministre de l'Education nationale et de la Jeunesse)
> À partir d’aujourd’hui, plus de 3 millions de familles vont bénéficier du 1er versement de l’ARS, revalorisée de 5,8% en 2022. Afin de restreindre le coût financier de l’achat des fournitures scolaires, le ministère de l’Education a établi une liste-modèle.
Grâce à la loi en faveur du pouvoir d’achat votée par les parlementaires, les élèves boursiers verront eux aussi une augmentation de 4% de leur bourse dès la rentrée scolaire.

 

Sylvie Retailleau (ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche)
> Face à l'enjeu du pouvoir d'achat étudiant, le Gouvernement a pris dès juillet des mesures d'urgence applicables dès la rentrée 2022. Toutes ensembles, elles constituent une réponse rapide et efficace aux effets de l’inflation.
> À ces mesures exceptionnelles viennent aussi s'ajouter :
- le gel des droits d’inscription à l’université
- le gel des loyers des résidences CROUS
- l'extension du Pass sport aux étudiants boursiers
- la suppression en 2019 de la cotisation au régime de sécu sociale étudiant

Avec l'ensemble des étudiants et de leurs représentants, nous continuerons à agir pour protéger les conditions d'études de chacun.

 

Agnès Pannier-Runacher (ministre de la Transition énergétique)
> 1/ Grâce au gouvernement, les ménages français bénéficient du blocage des prix de l’électricité depuis février et ce jusqu’à fin décembre. Sans cette mesure, leurs factures auraient augmenté de plus de 35%.
2/ Les entreprises sont protégées grâce à l’Arenh [
Accès régulé à l'électricité nucléaire historique] et la baisse de la fiscalité de l’électricité. Et heureusement : rien qu’entre le 13/06 et le 8/07, les prix de marché de l’électricité ont augmenté de 74,5%. Donc oui les prix augmentent mais bien moins que le marché
3/ Et nous sommes intransigeants sur la répercussion de la mesure Arenh par les fournisseurs. Toute entreprise peut d’ailleurs saisir la
CRE [autorité administrative indépendante chargée de veiller au bon fonctionnement des marchés de l'électricité et du gaz] et la Dgccrf pour s’en assurer. Les clients peuvent aussi résilier leur contrat si d’autres opérateurs font une meilleure offre.
4/ La loi
pouvoir d’achat n'augmente pas le volume d'Arenh. Elle sécurise le relèvement de fév. 2022 pour protéger les Français. Si cette mesure était remise en cause, ils subiraient une hausse massive & rétroactive du prix de l’électricité.

 

Jean-Christophe Combe (ministre des Solidarités, de l'Autonomie et des Personnes handicapées)
> Hier a été versée l'allocation de rentrée scolaire, revalorisée cette année de 5,8% pour aider 3M de familles face au coût de la rentrée. En complément de cette allocation, une aide exceptionnelle sera versée en septembre pour défendre le pouvoir d'achat des Français.

Olivier Véran (ministre délégué chargé du Renouveau démocratique, porte-parole du Gouvernement)
> L’allocation de rentrée scolaire est utile et juste ! C’est une aide précieuse pour 3 millions de familles pour financer les fournitures des enfants et faire face aux dépenses de rentrée. Arrêtons les stigmatisations.

 

Gabriel Attal (ministre délégué chargé des Comptes publics)
> [Feux de forêt] Il s’agit d’éviter que les ravages des incendies ne se propagent dans la vie quotidienne des Français impactés et de faire en sorte que les conséquences économiques et financières de ces sinistres soient le mieux amorties possible. 
Afin de ne pas ajouter au traumatisme des flammes, l’angoisse de la feuille d’impôts, les particuliers concernés pourront solliciter jusqu’à mi-septembre un délai exceptionnel de paiement de l’impôt sur le revenu voire la suspension temporaire des prélèvements. Sans frais supplémentaire
Et les impôts locaux ne seront pas dus sur les habitats impactés, interdits d’accès et d’occupation ou couverts par un arrêté de péril.

> [Feux de forêt] Notre ambition est d’accompagner les entreprises à amortir les impacts des feux sur leur trésorerie mais aussi de les aider à relancer leur activité. (…) Parallèlement, j’ai mobilisé les directions départementales à la sortie de crise formées pendant le Covid19 pour accompagner les établissements particulièrement affectés par ces nouveaux événements. Des prêts sans intérêt pourront être accordés pour relancer l’activité.

> [Feux de forêt] Pour les agriculteurs dont les terres ont été réduites en cendres, j’ai demandé à la DGFIP, en lien avec les services du ministère de l’Agriculture, de mobiliser le mécanisme de dégrèvement exceptionnel de taxe foncière sur les propriétés non bâties pour pertes de récoltes. Des zones sinistrées seront identifiées et, lorsque c’est possible, le dégrèvement sera octroyé d’office, à hauteur de la perte de récolte subie. C’est un mécanisme puissant qui a fait ses preuves lors de catastrophes naturelles : grêle, sécheresse, gel, orages, inondations…

> [Feux de forêt] Instruction a été donnée à la DGFIP d’autoriser, à titre dérogatoire exceptionnel, le paiement de dépenses urgentes pour faire face à la crise malgré l’absence de délibération et de ligne budgétaire. J’ai également demandé aux services de relâcher les contrôles non adaptés à la situation d’urgence », ajoute le ministre. Et de conclure que le gouvernement évaluera dans un second temps les impacts de ces dépenses sur les collectivités. « On prendra des mesures d’accompagnement si nécessaire.

 

Carole Grandjean (ministre déléguée chargée de l’Enseignement et de la Formation professionnels)
> Grâce à la réforme de l’apprentissage de 2018, nous sommes passés de moins de 300.000 apprentis à plus de 700.000. Nous avons libéré la création des CFA, confié la responsabilité du pilotage aux branches et permis à plus de 1 million de jeunes de trouver un emploi durable plus rapide grâce à une formation de qualité. L’apprentissage est aujourd’hui soutenu de deux façons: une prime à l’embauche versée par l’État aux employeurs, prorogée jusqu’au 31 décembre, et une subvention aux CFA selon les formations proposées. Cela représente plus de 12 milliards d’euros. Notre objectif est de poursuivre le développement de l’apprentissage en assurant que l’argent public soit bien employé. Des disparités existent et il n’est pas normal qu’un même cursus coûte du simple au double. Il s’agit maintenant de rapprocher progressivement le niveau de la subvention du juste prix de la formation.

> Notre objectif est de poursuivre et d’amplifier la dynamique actuelle en matière d’apprentissage. C’est la raison pour laquelle la prime à l’embauche d’un apprenti a été prolongée. S’agissant des subventions aux CFA, nous avons demandé à France Compétences de traiter les problèmes remontés, notamment pour les aides-soignants, dont le diplôme a été modifié récemment.

> Les discussions démarreront dans quelques semaines avec les partenaires sociaux et les acteurs de l’apprentissage. L’État a beaucoup soutenu la filière pour maintenir la dynamique positive de l’apprentissage pendant la crise. Il nous faut maintenant construire le soutien de demain en garantissant le succès de la filière et le ciblage pertinent des aides publiques.

> Nous assumons totalement cette dynamique d’investissement public dans l’avenir des jeunes. Et il est juste que le financement des centres de formation des apprentis se fonde sur la base de la réalité des coûts observés. Nous devons trouver la juste méthode et le bon accompagnement tout en garantissant la pérennité du système.

> Tous les niveaux de qualification ont bénéficié de la dynamique de l’apprentissage. Et on peut être fiers de son succès, du CAP jusqu’au mastère. Il y a nombre d’autres sujets à améliorer: les taux de rupture des contrats, le tutorat, la qualité des formations, le développement de passerelles entre lycées professionnels et apprentissage.

> [Faire des lycées professionnels «une voie d’excellence»] C’est un engagement fort du président pour le plein-emploi, qui concerne des centaines de milliers de jeunes. Je me suis fixé l’objectif de réduire le nombre de décrocheurs, qui viennent aux deux tiers des lycées professionnels. Les filières proposées doivent être plus choisies que subies et coller aux projets des jeunes et aux besoins du marché du travail. Plusieurs pistes ont été avancées: renforcer l’ouverture des lycées professionnels au monde de l’entreprise et aux métiers d’avenir, augmenter et gratifier les périodes de stage, présenter les filières et les métiers dès le collège, avoir le courage de revoir les formations qui n’insèrent pas assez, améliorer la poursuite des études postbac… Notre seule boussole, c’est la réussite de tous les jeunes, quelle que soit leur filière.

 

Olivier Klein (ministre délégué chargé de la Ville et du Logement)
> Les darkstores ce n’est pas l’image que je me fais de la ville de demain, ouverte, vivante, écologique. Il faut les réguler. La concertation se poursuit. Faisons le pari de l’intelligence des maires. Ils doivent pouvoir accepter ou refuser ces activités dans leur ville.

> 3 millions de familles ont reçu leur allocation de rentrée scolaire. Cette aide, revalorisée de 5,8%, permettra aux enfants de nos quartiers populaires de bénéficier des meilleures conditions pour démarrer cette nouvelle année scolaire.

 

Marlène Schiappa (secrétaire d’Etat chargée de l’Economie sociale et solidaire et de la Vie associative)
> L’ESS (Economie sociale et solidarie], c’est un secteur à part entière de l’économie qui valorise l’action collective, la démocratie interne et la recherche d’un fonctionnement plus vertueux. C’est un sujet qui doit infuser le reste de l’économie !

> Depuis le Grenelle violences conjugales, nous levons tous les obstacles qui existent entre les femmes victimes de violences conjugales et la plainte : plateforme arretonslesviolences.gouv.fr, 3919 accessible 24h sur 24 7jour sur 7, plainte hors les murs…

> Médecins, soignants, livreurs, femmes de ménages… nombreux sont les travailleurs étrangers qui ont permis au pays de tenir pendant le confinement. Plus de 12.000 d’entre eux ont été naturalisés plus vite en reconnaissance de leur engagement !

> L’attaque contre Salman Rushdie nous rappelle l’importante de la lutte contre l’islamisme. Depuis 2017, grâce à Emmanuel Macron, c’est une priorité pour le pays avec des moyens qui ont été considérablement renforcés.

 

Laurence Boone (secrétaire d’Etat chargée de l'Europe)
> La solidarité européenne, face aux incendies en France, a pris une forme très concrète : 4 avions bombardiers, près de 100 véhicules, près de 400 Européens.
Merci aux équipes qui se sont mobilisées avec courage, à la Commission européenne pour sa coordination, à la préfecture, aux élus pour l'accueil et l'accompagnement des forces. Des communes à l'Union européenne, c'est toute la chaîne de solidarité qui a fonctionné.

> Il y a cinq ans, de terribles attentats frappaient Barcelone et Cambrils. Toutes mes pensées aux familles des victimes. Nous ne laisserons jamais la barbarie l’emporter sur la liberté.

 

Sarah El Haïry (secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse et du Service national universel)
> Le Service National Universel, c'est d'abord une aventure citoyenne, le SNU n'est pas le service militaire. Il a vocation à créer de l'engagement, de la mixité, un temps aussi de compréhension entre nos jeunesses.
Revenons à l'essence même : nos jeunes ne se croisent plus. Entre 15 et 17 ans, un jeune de Colmar, un jeune de Nantes, un jeune d'Aurillac, un jeune de Guéret n'a plus de temps en commun. Pour créer ces temps, pour qu'il puisse apprendre, apprendre les gestes qui sauvent, apprendre à réagir devant des incendies, apprendre à réagir devant des intempéries, mais aussi vivre la République au quotidien c'est-à-dire se rendre compte à quel point ils ont des points communs, le SNU est fait pour ça d'abord.
C'est pour ça qu'il est encadré par l'Education nationale, le monde associatif, et des corps en uniformes, des réservistes ou des retraités de nos armées pour garder l'excellence des trois. L'excellence de nos armées, l'excellence de l'Education nationale, et l'excellence du monde associatif et de l'engagement bénévole.
C'est pour ces jeunes que nous investissons, pour qu'ils aient finalement les moyens de s'épanouir, de trouver leur place dans notre société, de devenir des bénévoles, de faire des services civiques, pour avoir suffisamment d'énergie et aller découvrir l'Europe et vivre leur citoyenneté européenne. Notre jeunesse a d'abord besoin d'un champ des possibles, de plus d'égalité des chances, tout ça en créant du commun, c'est pour ça qu'est le SNU, c'est pour ça que ça ne coûte rien aux parents, qu'il n'y ait pas d'inégalités d'accès par la situation sociale.
Voilà le projet qu'est celui du SNU, créer un campus de commun, de collectif et de patriotisme.

> Il y a d'abord une urgence : celle d'accompagner cette rentrée pour les étudiants.Par le gel des coûts d'inscription, le retour du repas à un euro - qu'on n'a jamais arrêté depuis le covid19 pour tous les étudiants boursiers - au sein des CROUS, il y a une aide exceptionnelle de 100 euros qui est versée pour tous les étudiants boursiers plus les jeunes qui ont des APL, mais avant tout baisser le coût de la sécurité sociale puisque nous avons supprimé sa cotisation. Enfin j'ai envie de vous dire, la mobilisation de toutes les forces en présence, la loi pouvoir d'achat qui a été votée à l'Assemblée nationale et au Sénat permettra du pouvoir d'achat pour tous.
Depuis hier, il se trouve qu'il y a une aide exceptionnelle pour également pouvoir acheter un vélo, qu'il soit classique ou électrique, elle d'à peu près 150 euros jusqu'à 2000 euros pour les vélos qui ont des cargos ou des remorques. Plus que jamais on sait que cette inflation touche d'abord les hydrocarbures et le carburant. Aux étudiants qui ont des déplacements qui peuvent être faits en vélo, en complément de ce que font déjà les universités, n'hésitez pas aussi à faire évoluer vos moyens de locomotion quand malheureusement il n'y a pas de transport en commun entre le logement et le site universitaire.
Nous sommes aux côtés de nos étudiants avec Sylvie Retailleau, cette rentrée sera complète. Il y a un certain nombre d'accompagnements sociaux d'abord, mais aussi ne jamais hésiter à pousser la porte du CROUS parce qu'il y a des aides spécifiques.

 

Partis politiques

● LaREM (futur Renaissance)
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Sylvain Maillard (député)
> La tenue des Finances publiques est notre boussole avec le retour à 3% de déficit en 2027. C'est par une société du plein-emploi que nous trouverons les marges de manœuvre pour financer la transition écologique, le système de santé, l'équipement de nos armées...

> [Economies d’énergie] Je suis contre les injonctions. Par contre, donner des orientations, dire «faisons chacun un geste supplémentaire par jour», ça j’y crois beaucoup. Je préfère la préconisation à l’injonction.

> Nous sommes dans une société de pénurie humaine, pas uniquement à cause des bas salaires. Il y a des problèmes de formation, de motivation.

> Beaucoup de progrès ont été fait depuis 2017 sur l'accès à la formation professionnelle pour les chômeurs. Il nous faudra aller plus loin encore à travers France travail dans l'accompagnement individuel. Le plein-emploi est enfin maintenant à portée de main.

> L’activité des darkstores engendre des nuisances et j’y suis personnellement opposé. Il faut encadrer leur développement, c’est ce sur quoi le gouvernement travaille. J’invite la Mairie de Paris à participer à la concertation car pour le moment c’est la chaise vide !

> Nous sommes aux côtés des Ukrainiens. C’est important que le président garde une entrée avec Vladimir Poutine. C’est tout à son honneur de ne pas avoir rompu le fil.

> Oui Gérald Darmanin est mobilisé aux côtés de nos policiers et nos gendarmes pour que cette contagion des rodéos urbains cesse. Avec les députés LaREM nous avons agi depuis 2017 et nous continuerons partout à renforcer les moyens et les effectifs de nos forces de l'ordre.

 

Autres

● Organisations centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)
Nathalie Loiseau
> Colère et tristesse en pensant au Mali. Colère face aux accusations absurdes de la junte malienne, qui bafoue l’engagement remarquable des forces françaises et la mort de 53 de nos hommes. Tristesse pour le peuple malien, en proie aux attaques terroristes et aux violences russes.