jeudi 9 juin 2022

Propos centristes. France – Elections législatives / Défendre la République / Premiers projets du prochain gouvernement / Pouvoir d’achat / Pas de hausse d’impôt / Sécurité…

Voici une sélection, ce 9 juin 2022, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.

Emmanuel Macron (Président de la République)
> La République nous protège et nous a tant protégés. Aujourd'hui, c'est à nous de la protéger et de la choisir.

> Faisons le choix de l’unité et du rassemblement. Le choix du plein emploi, de l’indépendance française, du pouvoir d'achat. Ensemble, faisons de la France une grande Nation écologique, transformons notre école, changeons notre système de santé.

> Les Françaises et Français sauront donner une majorité au projet que je porte.

> Pour que chaque Européen puisse vivre dignement de son travail, sous Présidence française du Conseil de l'Union européenne, le Parlement et le Conseil décident de la création de salaires minimaux décents dans chaque pays de l’Union. L’Europe sociale avance !

> Dès cet été, il faut pouvoir enclencher quelques chantiers d'envergure. Dès cet été, je veux pouvoir faire voter une réforme sur laquelle je me suis engagé, celle du dividende salarié. Dès cet été aussi, il nous faudra lancer le chantier de la retraite de manière juste, progressive et concertée comme le chantier de la retraite. Sans oublier les grands projets de planification écologique. Cette planification reposera sur le renouvelable et le nucléaire et la sobriété énergétique et nos territoires auront un rôle clé. Il nous faut aller beaucoup plus vite et beaucoup plus fort.

> Je veux construire le cadre d’une méthode nationale mais pouvoir la décliner localement dans les 1 200 bassins de vi. Les problématiques dans le Tarn n’ont rien à voir avec celles de Cherbourg  [concernant] les projets majeurs, la santé et l’éducation. Pour réorganiser l’offre de santé d’un territoire, il faut que ce soit fait en concertation avec les médecins, infirmières, pharmaciens, kinés, élus. Comme pour l’école, il faut mettre autour d’une table les enseignants, les parents d’élèves, les élus et leur demander de bâtir des solutions très concrètes.

> Le Conseil national de la refondation sera mis en place dès les prochaines semaines. Nous réunirons toutes les forces sociales, associatives, politiques, pour pouvoir construire le cadre national pour partager le constat et puis localement bâtir des solutions sur le terrain. Il faut davantage associer, donner plus de libertés en assumant plus d’investissements. Pour financer ces projets il convient d’aller vers le plein-emploi et d’aider au retour au travail tous ceux qui n’y sont pas.

> Nous doublerons la présence de forces de l'ordre sur la voie publique d'ici la fin de la décennie.

> Je veux assurer à l'ensemble des forces de sécurité intérieure ma fidèle reconnaissance et celle de toute la Nation.

> À Nice en janvier dernier, pour la sécurité et la tranquillité des Françaises et des Français, je me suis engagé à créer 200 nouvelles brigades de gendarmerie sur tout le territoire. Ici dans le Tarn, ce sont trois nouvelles brigades de proximité qui renforceront les effectifs.

> Dans le projet d’interdictions et de taxation de Nupes, il y a trente-cinq fois le mot «interdit». Leur projet explique aux gens qu’on va leur interdire de couper les arbres chez eux. Il y a vingt taxations nouvelles. Ce n’est pas un bon projet pour le pays qui a besoin de stabilité et d’ambition.

> Je ne confonds pas des gens qui viennent du socialisme ou de l’écologie progressiste avec La France insoumise et les propos de Jean-Luc Mélenchon. Je ne pense pas que des gens qui viennent du socialisme ou de forces politiques républicaines puissent tenir des propos sur la justice, sur la police comme ceux qu’a tenus Jean-Luc Mélenchon.

> Davantage de femmes dans les conseils d'administration, c'est plus d’égalité dans les entreprises et leurs instances de décision. Sous Présidence française du Conseil de l'Union européenne, nous allons le faire : un accord a été conclu entre le Conseil et le Parlement européen.

> Le 19 mai 2021, nous lancions le Pass’Sport : une aide de 50 euros par enfant de 6 à 18 ans pour financer l'inscription dans un club sportif. C’est un succès et nous allons aller plus loin.
Le sport pour tous et partout, voilà notre objectif. L'engagement que j'ai pris en octobre 2021 se concrétise : plus de 400 terrains et salles de sport sont déjà en cours d'installation ! Nous irons au bout, car c'est aussi par le sport que nous mettrons fin aux inégalités.
Parce qu’il ne doit y avoir aucun frein dans la pratique sportive, nous élargissons le Pass’Sport aux étudiants boursiers. 800 000 jeunes recevront cette aide à la rentrée !

> Devoir racheter un chargeur pour son nouveau téléphone est une aberration pour l'écologie et le pouvoir d'achat. Ceci est une révolution : dès 2024, grâce à l'accord de la Présidence française du Conseil de l'Union européenne avec le Parlement européen, le chargeur sera unique !

 

Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]

Elisabeth Borne (Première ministre)
> Nous vivons un moment crucial de notre histoire: crise sanitaire, guerre en Ukraine, défi climatique. Il faut pouvoir aborder notre avenir avec les forces vives du pays. C'est l'objet du Conseil National de la Refondation, un changement de méthode pour bâtir notre futur ensemble.

> Mon gouvernement est mobilisé pour répondre aux inquiétudes des Français face à la hausse des prix. Nous sommes déterminés à protéger leur pouvoir d’achat : ce sera l’objet du premier projet de loi que nous présenterons à l'Assemblée nationale au lendemain des législatives.

> Dès la rentrée, nous aiderons les personnes les plus modestes à faire face à la hausse des prix en leur versant directement sur leur compte bancaire une indemnité alimentaire d’urgence.

> Je salue cet accord pour garantir un salaire minimum en Europe et lutter efficacement contre le dumping social. Nous pouvons être fiers de cette avancée.

> Je vous le confirme : une revalorisation de 4% sera perçue pour toutes les retraites dès juillet. Au total pour l'année 2022, c'est une augmentation de plus de 5% des retraites. Engagement tenu !

> Les retraités doivent pouvoir vivre dignement de leur pension. Au total, nous aurons revalorisé les retraites de 5% cette année. Nous continuerons, avec la majorité parlementaire, en portant l’objectif d’avoir une retraite minimale à 1100€.

> J'ai demandé à Bruno Le Maire d’intégrer au projet de loi pouvoir d’achat des mesures spécifiques pour ceux qui font beaucoup de trajets en voiture dans le cadre de leur travail. Si la majorité parlementaire vote ce dispositif, il sera mis en place dès la rentrée.

> L'objectif de la mission flash sur les urgences n'est pas de faire un énième audit sur la situation de l'hôpital, mais de trouver des réponses rapides et efficaces dès cet été pour que les Français aient accès aux soins partout sur le territoire.

> Le projet de Jean-Luc Mélenchon est néfaste. C’est un projet de division, de taxation, d’interdiction et profondément anti-européen.

> Je trouve très choquante la façon qu'a Jean-Luc Mélenchon de s’en prendre systématiquement à la police avec des propos totalement outranciers. Je rappelle que les policiers exercent une mission difficile auprès des Français. (…) On ne peut pas avoir, comme monsieur Mélenchon, une présomption de culpabilité vis à vis de la police.
Les policiers, s'ils sont en légitime défense, peuvent ouvrir le feu. Je pense qu'effectivement, il y a de plus en plus de refus d'obtempérer, avec des véhicules qui peuvent foncer sur les policiers qui peuvent les mettre en danger. Ensuite, sur chaque cas, évidemment, il faut regarder attentivement et voir quelles sont les circonstances. Ce n'est pas mon rôle, la justice est saisie et c'est la justice qui dira ce qui s'est passé.

> L'objectif de la mission «flash» sur les urgences n'est pas de refaire un énième audit sur la situation de l'hôpital. Cette mission a pour but de trouver "toutes bonnes réponses qui peuvent se mettre en place dès cet été pour donner cet accès aux soins aux Français partout sur le territoire.

> Les Français qui ont l'impression que la santé s'éloigne, qu'il faut faire de plus en de kilomètres ou attendre de plus en plus de mois pour avoir un rendez vous, évidemment, on ne peut pas s'en satisfaire. Donc, on doit trouver des réponses rapides dès cet été avec une bonne organisation, la meilleure possible entre tous les professionnels de santé, la médecine de ville, les hôpitaux, et bien sûr, les cliniques.
(…) On veut aussi avoir un travail de fond, territoire par territoire, bassin de vie par bassin, pour mobiliser au mieux les soignants, pour permettre à chacun d'avoir un référent de santé vers lequel il peut se tourner et avec une réponse rapide. C'est là que ça doit se passer, dans les territoires, et pour l'instant, le modèle, l'architecture n'est pas satisfaisant.
(…) En tout cas, il faut que chaque Français puisse accéder à un professionnel de santé quand il en a besoin.

> On souhaite apporter une réponse aux Français les plus modestes avec un chèque alimentation, qui sera mis en place dans le cadre du projet de loi d'urgence pour le pouvoir d'achat. Il y aura deux temps sur ce dispositif: il y a un temps dans l'urgence avec l'inflation, où ce sera une aide versée directement sur le compte en banque en une fois, tenant compte naturellement du nombre d'enfants dans la famille. Et donc, ça, c'est quelque chose qui peut se mettre en place à la rentrée.
Et puis, il y a une réflexion d'avoir un dispositif ciblé pour permettre à tous les Français d'accéder à des produits de qualité, des produits bio. Donc ça, c'est une réflexion à lancer et elle va l'être. Dans l'immédiat c'est un chèque versé en une fois sur le compte en banque pour permettre à chacun de faire face à ces augmentations sur les produits alimentaires de base.

> Il faut que les services de la répression des fraudes s'assurent qu'il n'y en a pas certains qui profitent aujourd'hui de l'inflation pour se dire : «Tiens, c'est peut-être l'occasion d'augmenter mes prix (…) qu'il n'y a pas effectivement certains personnes qui, de façon opportuniste, profitent de cet environnement général d'inflation pour aussi augmenter leurs prix.
(…) On comprend moins bien les hausses de certains produits. (…) C'est important qu'il y ait des contrôles sur la viande.

> J’ai demandé à Bruno Le Maire d’étudier un dispositif précisément pour ceux qui font beaucoup de kilomètres chaque jour, soit pour se rendre à leur travail, soit dans le cadre de leur travail. Le gouvernement veut aussi permettre aux employeurs de prendre plus facilement en charge une partie des frais de carburant des salariés. Ces dispositions seront intégrées dans le projet de loi d'urgence pour le pouvoir d'achat.

> Je vous confirme que comme cela a été annoncé par le président de la République, il y aura bien une revalorisation du point d’indice des fonctionnaires. Evidemment, des négociations et des concertations avec les organisations syndicales vont avoir lieu. Mais il y aura bien une revalorisation du point dans la fonction publique.

> Pour avoir des retraites à un niveau suffisant, sans augmenter les impôts ni creuser la dette, il faudra progressivement travailler un peu plus longtemps en tenant compte des spécificités des métiers. Ceux qui disent qu’on pourrait partir à la retraite à 60 ans mentent.

 

Bruno Le Maire (ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance)
> Si les Français nous donnent une majorité, nous sommes prêts à mettre en place rapidement le paquet pouvoir d’achat promis par Emmanuel Macron: bouclier énergie, revalorisation du point d’indice des fonctionnaires et de 4% des retraites, indemnité alimentaire d'urgence.

> Il est hors de question que les Français paient plus d'impôts sur le revenu à cause de l'inflation. C'est pourquoi nous allons, comme tous les ans, indexer le barème de l'impôt sur le revenu sur l'inflation pour éviter qu'à revenu réel inchangé des Français paient plus d'impôts.

> Le gouvernement continuera de protéger contre l'inflation tant qu'elle durera. On fera évoluer les dispositifs en fonction des chiffres de l'inflation, mais aujourd'hui on est dans le pic, qui va encore durer quelques semaines voire quelques mois. (…) Je pense que début 2023 nous verrons commencer à refluer l'inflation.

> Tous ceux qui croient dans la valeur du travail, dans l’entrepreneuriat, dans la construction européenne et dans l’unité de la Nation française doivent se mobiliser les 12 et 19 juin pour donner une majorité au président de la République.

> [Ristourne sur le prix du carburant] Il y aura un changement de dispositif progressif. C'est ce que nous avons fait pendant la période du Covid19. Nous avons mis en urgence des dispositifs, comme le fonds de solidarité, puis nous les avons progressivement adaptés à la réalité.
Le dispositif actuel protège tout le monde de la même façon. Vous pouvez avoir des revenus très élevés ou très modestes, vous êtes autant couverts. Par ailleurs, il protège autant celui qui prend sa voiture pour faire ses courses mais qui n'en a pas impérativement besoin, que celui qui est obligé de s'en servir pour se rendre sur son lieu de travail, ou qui l'utilise au quotidien comme les aides-soignants.

 

Gérald Darmanin (ministre de l'Intérieur)
> Comme l’a dit Emmanuel Macron, nous allons doubler, d'ici la fin de la décennie, la présence des forces de l'ordre sur la voie publique pour lutter contre la délinquance, les violences faites aux femmes et le trafic de drogue.

> Comme l’a annoncé le Président de la République à Nice en janvier 2022, nous allons créer 200 brigades de gendarmerie partout en France, au plus proche de la population, dans le cadre de la loi d’orientation et de programmation du ministère de l’Intérieur.

> Oui, les Francais, très largement, font confiance aux policiers ! Cette confiance est même en hausse de 5 points depuis un an, à 84% ! Une belle reconnaissance pour le travail difficile.

 

Eric Dupond-Moretti (Garde des Sceaux, ministre de la Justice)
> Dernier Conseil des ministres de la justice :
- Eurojust renforcé pour lutter contre l’impunité en Ukraine
- 20 infractions harmonisées pour mieux protéger l’environnement
- Plateforme numérique pour les équipes communes d’enquêtes adoptée.

> Très heureux et fier de célébrer le premier anniversaire du Parquet européen. (…) Le travail effectué par le Parquet est exemplaire : 929 enquêtes ouvertes, 259 millions d'euros saisis, 4 milliards d'euros de fraude à la TVA identifiés !

> Avec  Renew Europe, déterminés à faire avancer les discussions sur la preuve électronique et mobilisés pour que les crimes contre l’humanité en Ukraine ne restent pas impunis.

 

Pap Ndiaye (ministre de l'Education nationale et de la Jeunesse)
> On va avancer ensemble car on ne pourra réformer et avancer qu’avec les enseignants, les enseignantes et l’ensemble de la communauté éducative.
Il s’agissait pour moi d’écouter, de prendre note et de poser quelques grandes lignes de la feuille de route que je suis en train de préparer avec mes équipes. Il s’agissait d’un échange très libre au cours duquel j’ai, je pense, montré la considération et l’estime que j’avais pour les enseignants.
Considération et estime qui n’ont pas été toujours dans des conditions faciles avec la crise sanitaire, avec des conditions de travail qui sont difficiles, avec des rémunérations qui ne sont pas aussi élevées qu’on pourrait le souhaiter.

 

Sébastien Lecornu (ministre des Armées)
> Je me rends à Poitiers à la rencontre du Régiment d’Infanterie Chars de Marine, le régiment le plus décoré de France. Il fête cette année ses 107 ans mais est engagé dans une forte modernisation, avec l’arrivée de 12 Jaguars l’année prochaine.
Le RICM illustre le tournant qu’a voulu
Emmanuel Macron pour nos armées.
- Remise à niveau à travers de nouveaux équipements
- Montée en compétence opérationnelle
- Amélioration du quotidien du combattant
Ces changements sont essentiels pour faire face aux nouvelles menaces.

> Premier échange avec Thierry Breton: le retour de la guerre en Europe a montré la nécessité pour les Etats membres de l’UE de réinvestir dans leur défense. Nous devons renforcer l’autonomie stratégique européenne en matière d'industrie de la défense et de spatial.

> En préparation du sommet de Madrid, j'ai réaffirmé à Jens Stoltenberg l’importance de l’unité transatlantique en soutien à l'Ukraine face à l'agression russe. La France est un allié solide au sein de l’OTAN, comme le montre notre déploiement de forces en Roumanie et en Estonie.

 

Brigitte Bourguignon (ministre de la Santé et de la Prévention)
> Au Congrès des urgences, j’ai voulu rencontrer les urgentistes, non pas pour minimiser les difficultés de notre système de santé, mais pour leur dire, en responsabilité, que nous bâtirons, avec la ville et l’hôpital, des solutions nouvelles, rapides et efficaces pour les dépasser.
Nous porterons haut, territoire par territoire, la parole des patients, des familles et de tous ceux qui veulent contribuer à cette refondation. Nous parlerons de tout, sans totem ni tabou. C’est le sens de mon engagement politique, et de la méthode voulue par
Emmanuel Macron.
Je n’accepterai ni l’instrumentalisation politique, ni que l’on fasse croire aux Français que partout, le système s’effondre. Ce serait méconnaître les efforts de tous sur le terrain. Vous pourrez compter sur mon soutien et mon engagement sans faille à vos côtés.

 

Olivier Dussopt (ministre du travail, du Plein-emploi et de l’Insertion)
> La France compte 750.000 emplois de + entre la période avant la crise du covid19 et aujourd'hui.

 

Marc Fesneau (ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire)
> Essentiel au renouvellement des générations en agriculture, l’enseignement agricole est une singularité française et une chance pour notre jeunesse. Faisons le grandir !

> La hausse généralisée des coûts de production appelle à la responsabilité de chacun ; les négociations doivent s'accélérer et permettre la juste répartition de la valeur.

 

Agnès Pannier-Runacher (ministre de la Transition énergétique)

> Si on veut que le programme que porte Emmanuel Macron (…) se fasse, il faut donner une majorité à Emmanuel Macron.

> Je ne crois pas une minute que Jean-Luc Mélenchon soit capable de porter les ambitions françaises (…)car ses décisions vont précipiter des millions de Français dans le chômage.

> Des millions de Français vont bénéficier de nos mesures pour le pouvoir d’achat pour faire face à l’inflation. (…) ,Ces mesures ont une vertu, c'est qu'elles permettent de casser le niveau d'inflation auquel nous faisons face.

 

Olivier Véran (ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement et de la Vie démocratique)
> [Mélenchon]
Etre capable de dire que la police tue, de s'exprimer comme il le fait avec une espèce de légitimation dela violence sociale… Je dis attention, il ne s'est pas recentré avec la Nupes. Ce n'est pas parce qu'il a fait un accord avec le PS que tout d'un coup c'est le programme commun de 1981 de Mitterrand. Il vient de l'extrême et il a phagocyté la gauche de gouvernement.

> De toute façon on sait très bien ce qui va se passer: au soir des élections législatives, lorsque Jean-Luc Mélenchon n'aura pas de majorité au Parlement, qu'il ne sera pas Premier ministre, il nous expliquera que maintenant c'est l'heure du quatrième tour et que le quatrième tour il est dans la rue. « C'est tous les cinq ans la même chose.

> On a eu une crise sociale - les Gilets jaunes -, une crise sanitaire sans précédent - la pandémie -, une crise géopolitique avec la guerre aux frontières de l'Europe, n'ajoutons pas une crise institutionnelle avec un pays qui ne serait plus gouvernable.

 

Gabriel Attal (ministre délégué chargé des comptes publics)
> Contrairement à d’autres époques, le chef de l’Etat n’est pas concentré à détricoter ce qui a été fait par son prédécesseur. C’est heureux pour le pays, qui a besoin de stabilité. Le gouvernement est pleinement au travail sur des textes prioritaires, qui vont être présentés dans les prochaines semaines. Avec Bruno Le Maire, nous sommes concentrés sur la poursuite de la protection des Français, notamment face à l’inflation. Le président est à la manœuvre ! Il s’est déjà engagé sur les grands chantiers que sont la santé et l’école, et sur le lancement du conseil national de la refondation. Il a aussi réaffirmé son intention de mener la réforme des retraites, qui entrera en vigueur en juillet 2023.
Il a toujours été prévu que cette réforme entre en vigueur en 2023. Elle est essentielle pour financer nos grandes priorités de progrès social (protection sociale, accompagnement des personnes âgées en perte d’autonomie) sans impôts ni dette supplémentaire. La logique de justice n’a pas changé : nous devons travailler plus longtemps, globalement, en tenant compte de la pénibilité et des carrières longues. Il y aura un recul progressif de l’âge légal de départ à la retraite. C’est sur cette base que vont s’entamer les discussions avec les partenaires sociaux. Un texte de loi sera préparé dans les prochains mois.

> Lors de la crise du Covid19, le «quoi qu’il en coûte» a permis à notre économie de repartir plus vite et plus fort qu’ailleurs. Nous avons mis fin progressivement à ce dispositif en 2021 mais nous gardons une politique de protection forte des Français face à l’inflation. Bouclier tarifaire sur le gaz et l’électricité, remise carburant, revalorisation du barème kilométrique… En 2022, ces mesures permettront à chaque ménage d’économiser en moyenne 510 euros.

> [Pouvoir d’achat] Nous nous engageons avec des actions concrètes et fortes comme la suppression de la contribution à l’audiovisuel public, la prime de pouvoir d’achat portée jusqu’à 6 000 euros, la revalorisation des retraites et des prestations sociales pour tenir compte de l’inflation, des allègements de charges pour les indépendants ou encore la remise carburant, qui sera prolongée en août. A l’automne, nous mettrons en place un dispositif plus ciblé sur les gros rouleurs, pour accompagner massivement ceux qui n’ont pas d’autres choix que d’utiliser leur véhicule pour aller travailler. Par ailleurs, comme l’a annoncé Elisabeth Borne, une aide exceptionnelle pour les plus modestes sera versée à la rentrée, avant la mise en place d’un chèque alimentaire. C’est la plus forte politique de pouvoir d’achat depuis l’après-guerre.

> La Nupes a un programme de ruine économique du pays, à plus de 330 milliards d’euros, non financé. Pour éponger ces dépenses, il faudrait plus que doubler la TVA ! Nous, nous sommes capables de documenter le financement de nos réformes, et nous nous engageons sur un chemin de réduction du déficit. Tout est transparent dans notre projet. Nous considérons qu’il faut d’abord produire des richesses pour les redistribuer, et pas l’inverse. Eux disent vouloir investir dans l’école et la santé, mais veulent le faire avec de l’argent qui n’existe pas. Le résultat, avec Jean-Luc Mélenchon, c’est la guillotine fiscale à tous les étages.

> [Législatives] Je crois profondément que les Français feront le choix de la solidité et de la protection, incarné par les candidats de la majorité présidentielle. C’est celui qu’ils ont fait avec la réélection d’Emmanuel Macron. Il y a certes derrière la Nupes une coalition de forces politiques qui n’existait pas aux dernières élections. Mais avec Mélenchon, notre pays perdrait sa liberté. Car un pays qui ne tient pas ses comptes n’est pas un pays libre. Il dépendrait d’autres puissances, comme la Russie.

> L’objectif, fixé par le président de la République, est de stabiliser la dette publique en 2026, avant un retour sous les 3 % de déficit en 2027. Cet objectif sera tenu. Pour y arriver, nous allons faire des choix pour stimuler l’activité économique. Comme Bruno Le Maire l’a annoncé, nous allons, par exemple, baisser les impôts de production pour les entreprises dès 2023. En parallèle, des réformes structurelles sont prévues, comme celle des retraites, qui, combinée avec notre objectif de plein-emploi, doivent rapporter 15 milliards d’euros. Nous veillerons à la maîtrise des dépenses des administrations publiques de notre pays.
(…) Nous maîtriserons l’augmentation de nos dépenses là où cela est possible : des opérateurs de l’Etat jusqu’aux collectivités locales, chacun doit prendre sa part à l’effort. Nous allons continuer d’investir davantage dans la santé et dans l’école car ce sont nos grandes priorités.
(…) L’important, c’est d’avoir remis le pays sur la trajectoire d’un retour aux 3 %, avec un déficit en amélioration en 2022, par rapport à 2021. Avec une ligne rouge : je ne serai pas un ministre du budget qui augmentera les impôts.

> Il y a des dépenses qui rapportent, et des économies qui coûtent. Dépenser de l’argent pour renforcer la compétitivité de nos entreprises, protéger le pouvoir d’achat et valoriser le travail, c’est aussi ce qui permet de renforcer la croissance, l’emploi et génère à terme des recettes supplémentaires. On l’a vu lors du précédent quinquennat.

> Nous voulons davantage associer les corps intermédiaires que sont les syndicats, les forces politiques, les élus locaux ou les associations pour construire les réformes et les grandes priorités à venir. Nous avons pris conscience de la nécessité de nous appuyer sur ces forces, après avoir tiré les leçons du premier quinquennat et fait notre autocritique. Sans craindre les contrepouvoirs, que nous respectons, contrairement à Jean-Luc Mélenchon, qui est dans un discours de brutalisation et de violence absolue, que ce soit à l’égard des policiers, de la justice, ou contre la République elle-même. Finalement, la France de Jean-Luc Mélenchon, c’est moins de police et plus d’impôts : le désordre comme ligne politique.

 

Olivia Grégoire (Porte-parole du gouvernement)
> Une indemnité alimentaire d’urgence sera versée à la rentrée, directement sur le compte en banque des Français. Elle tiendra compte du nombre de personnes dans le foyer. Elle vise à permettre aux Français qui ont des difficultés de pouvoir continuer à acheter, à faire leurs courses comme avant.

> Le gouvernement ne perd pas de vue l’objectif de la qualité alimentaire, et notamment celle de nos compatriotes les plus fragiles pour pouvoir se nourrir avec des produits sains, bio et locaux.

 

Clément Beaune (ministre délégué chargé de l’Europe)
>
Continuer à renforcer et protéger notre économie, le pouvoir d’achat et l’emploi comme priorités, contre les promesses démagogiques et ruineuses du « tout, tout de suite, à tout le monde».

> Les fausses promesses sont les pires ennemies de la gauche, un Etat social est un Etat productif.

 

Isabelle Rome (ministre déléguée chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l’Egalité des chances)
>
Les droits des femmes sont inaliénables. Ils ne sont ni sécables ni hiérarchisables.
Au nom de la présidence
française de l'Union européenne, j'ai participé aujourd'hui à un débat au Parlement européen sur les menaces qui pèsent dans le monde sur le droit à l'avortement.

 

Haut-commissariat au Plan
François Bayrou (Commissaire, président du Mouvement démocrate)
> J’espère que les Français vont avoir la lucidité de se regrouper pour donner une majorité au président. Ces élections sont plus importantes qu’elles ne l’ont jamais été depuis la guerre, y compris la guerre d’Algérie. La guerre d’Ukraine est terriblement dangereuse, parce qu’elle met de l’incertitude partout dans le monde et l’incertitude pour les investissements c’est catastrophique.
La guerre d'Algérie a déchiré la communauté nationale et les familles, vraiment ça a été une épreuve terrible, mais il y avait 6% de croissance par an et donc toutes les situations particulières s'amélioraient, ce n'est pas le cas aujourd'hui. La guerre d'Ukraine est terriblement dangereuse, parce qu'elle met de l'incertitude partout dans le monde et l'incertitude pour les investissements c'est catastrophique, ce qui se passe en Chine n'est pas rassurant, la montée de l'inflation, (...) est elle aussi considérable et inquiétante.

> [La police tue selon Mélenchon] Il y a des jeunes qui vont le croire, comprenez ça, cette désespérante démagogie de la part de gens qui se conduisent comme des irresponsables, c'est dramatique à mes yeux, et c'est pour ça que cette élection est probablement une des plus cruciales qu'on ait connues depuis la guerre.

 

Autres

● Organisations centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)
Pascal Canfin
> Un pas de plus pour construire une Europe puissance : le Parlement européen vient d'adopter définitivement une loi qui empêche que des entreprises non européennes accèdent à nos marchés publics si la réciproque n’est pas vraie. Ce texte était bloqué depuis 10 ans.

> Le parlement européen vient de voter la fin de la vente des voitures non zero emissions en 2035!

 

 

Législatives 2022. Sondage Opinionway –Ensemble creuse l’écart pour les intentions de vote et continue à obtenir la majorité absolue

Selon la 5e vague (9 juin) du «baromètre» des législatives de l’Institut Opinionway pour Les Echos et Radio classique, la coalition Ensemble continue d’obtenir la majorité absolue lors des prochaines élections législatives avec un nombre de députés compris entre 290 et 330 sièges.

En outre, elle est en tête des intentions de vote avec une nouvelle progression à 28% (+1) et creuse l’écart face à Nupes, 25% (-1) et le RN, 18% (-2).

 

► Résultats
- Ensemble (LaREM / MoDem / Agir / Horizons / UDI / Parti radical / Territoire de Progrès): entre 290 et 330 sièges =
- Nupes (LFI / PS / EELV / PC): entre 160 et 190 sièges =
- LR / UDI / Les centristes: entre 50 et 70 sièges =
- RN: entre 13 et 33 sièges =
- Autres: entre 6 et 11 sièges =
- Reconquête: entre 0 et 2 sièges =

> Cette projection est obtenue à partir des intentions de vote au premier tour suivantes:
- Un candidat d’extrême-gauche: 1% (=)
- Un candidat Nupes: 25% (-1)
- Un candidat écologiste indépendant: 1% (-1)
- Un candidat divers gauche:3% (+1)
- Un candidat du parti animaliste: 2% (+1)
- Un candidat Ensemble: 28% (+1)
- Un candidat LR/UDI/Les centristes: 11% (=)
- Un candidat DLF/Les patriotes: 1% (=)
- Un candidat RN: 18% (-2)
- Un candidat Reconquête: 6% (=)

(Sondage réalisé par internet entre le 3 et le 8 juin 2022 auprès d’un échantillon de 3001 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus / Méthode des quotas / Marge d’erreur entre 0,8 et 1,8 points selon l’institut)

 

 

Législatives 2022. Sondage – Deux sondages Ipsos publiés le même jour donnent des résultats différents!

De qui se moque-t-on quand un institut réalise deux sondages pour différents prestataires qui sont réalisés quasiment en même temps (le premier du 3 au 6 juin, le deuxième du 6 au 7 juin), qui sont publiés en même temps mais qui donnent des résultats différents?!

Sans doute des citoyens et c’est le cas de l’institut Ipsos dont un sondage a été publié par Le Monde (et commandé aussi par le Cevipof et l’Institut Jean Jaurès) dans son édition du 9 juin et l’autre commandé par Radio France et France télévisions et révélé également le 9 juin.

Dans le premier, c’est Ensemble qui est en tête alors que dans le second c’est la Nupes…

Et les scores du RN, de Reconquête, des divers gauche, des divers écologistes, de l’extrême-gauche sont également différents…

Seuls ceux de LR, de DLF et les Patriotes, des divers centre et des divers sont identiques.

Les différences dans les scores ne sont pas très éloignés mais cela permet au Monde de dire qu’Ensemble est en tête alors que pour les médias du service public de dire que c’est Nupes…

Différence notable également pour le RN puisque dans le sondage pour Radio France et France télévisions, il se retrouve sous la barre des 20%.

C’est donc les résultats des trois forces principales de ces législatives qui sont différents d’un sondage à l’autre.

De plus, les projections de sièges réalisées par Ipsos montrent des différences plus notables encore.

Ainsi Ensemble se voit créditer d’une fourchette de 275 à 315 sièges dans celui du quotidien Le Monde alors que celle-ci n’est plus que de 260 à 300 dans celui du service public.

Nupes obtient dans le premier une fourchette entre 160 et 200 sièges qui monte à 175 contre 215 dans le second.

Différence également pour le RN qui passe de 30 à 55 sièges dans le premier à de 20 à 50 sièges dans le second.

Pour qui se demande quel sondage croire, il faut signaler que celui réalisé pour Le Monde, le Cevipof et l’Institut Jean-Jaurès compte un échantillon plus de cinq fois plus important que celui réalisé pour Radio France et France télévisions (10826 contre 2000), ce qui pencherait pour le premier nommé dont les marges d'erreur sont moins grandes.

En revanche, le second a été réalisé, en partie, un jour plus tard que le premier, ce qui ferait penché la balance en sa faveur.

En tout cas, cela n’est guère positif pour la réputation des sondages qui, pour une partie de la population, sont soient faux, soient «arrangés».

De notre côté, nous avons publié le sondage pour Le Monde, le Cevipof et l’Institut Jean Jaurès mais, au-delà des chiffres que nous citons ici, nous ne le ferons pas pour celui pour Radio France et France télévisions afin de ne pas participer à la confusion ainsi que nous avions décidé de la faire pour des cas similaires lors des élections présidentielles.