samedi 17 octobre 2020

Présidentielle USA 2020. Sondage quotidien USC Dornsife / J-17: Biden augmente à nouveau son avance


Voici les résultats au 17 octobre du sondage quotidien réalisé par USC Dornsife (le centre d’études politiques Dornsife de l’université de Californie du Sud) qui donnent le candidat démocrate et centriste, Joe Biden, toujours en tête de l’élection présidentielle américaine à 17 jours du scrutin (3 novembre).

Son avance est de 11,79 points sur le président républicain sortant, Donald Trump, auprès des personnes qui disent qu’elles iront certainement voter («likely voters»).

Une avance qui est à nouveau en hausse.

 

► Moyenne de la semaine de Joe Biden (démocrate): 53,52%

► Moyenne de la semaine de Donald Trump (républicain): 41,73%

► Joe Biden en tête avec 11,79 points d’avance (+0,31 point par rapport au 16 octobre en incluant le correctif réalisé par USC Dornsife aujourd’hui)

(Le sondage quotidien USC Dornsife est constitué d’un panel d’environ 6 000 électeurs éligibles disséminés dans tout les Etats-Unis. Ensemble, ils constituent un échantillon représentatif de la population américaine. Chaque jour, environ 430 d'entre eux sont invités à répondre à quatre questions en ligne dans le sondage quotidien. Chaque jour juste après minuit, les chercheurs mettent à jour les résultats, qui sont basés sur une semaine de réponses)

 

► Moyenne des agrégateurs de sondages:

- Agrégateur FiveThirtyEight: Joe Biden +10,5 points (-0,4 point par rapport au 16 octobre)

- Agrégateur RealClearPolitics: Joe Biden +8,9 points (-0,5 point par rapport au 16 octobre)

(La différence des résultats entre le sondage quotidien USC Dornsife et les agrégateurs de sondages RealClearPolitics et FiveThirtyEight tient à ce que ces derniers prennent en compte l’ensemble des sondages qui ne sont pas constitués uniquement de panels de «likely voters» mais aussi, simplement d’adultes ou de personnes habilitées à voter. La prise en compte des électeurs qui se disent certains d‘aller voter donne une meilleure qualité aux résultats)

 

Propos centristes. France – Spécial assassinat terroriste du professeur d’Histoire de Conflans-Sainte-Honorine


Voici une sélection, ce 17 octobre 2020, des réactions de centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France suite à l’assassinat par un terroriste islamique à Conflans-Sainte-Honorine d’un professeur d’Histoire d’un collège à cause de son enseignement sur la liberté d’expression dans le cadre des cours d’éducation civique.

Emmanuel Macron (Président de la République)

Je voulais ce soir, accompagné des Ministres, de monsieur le Maire, de monsieur le Président du Conseil départemental, de nos Préfets, de nos fonctionnaires ici, dire quelques mots.
Un de nos concitoyens, dont je ne dirai pas de manière officielle le nom ce soir car notre Procureur s'exprimera dans les prochaines heures et il lui appartient de dévoiler l'ensemble des identités comme des faits, et donc je ne parlerai pas des détails de ce qui s'est passé ce soir à Conflans, mais un de nos concitoyens a été assassiné, aujourd'hui, parce qu'il enseignait, parce qu'il apprenait à des élèves la liberté d'expression, la liberté de croire et de ne pas croire. Notre compatriote a été lâchement attaqué, a été la victime d'un attentat terroriste islamiste caractérisé.
Ce soir, je veux avant toute chose avoir une pensée pour l'ensemble de ses proches, sa famille, avoir une pensée pour ses collègues ici, au collège. Nous avons vu madame la Proviseure qui, avec un courage remarquable ces dernières semaines, a tenu face à toutes les pressions, a exercé son métier, fait son devoir avec un dévouement remarquable. Je veux avoir un mot de soutien pour elle, l'ensemble des enseignants, l'ensemble de l'équipe de ce collège. Mais plus largement, je veux dire ce soir à tous les enseignants de France que nous sommes avec eux, que la Nation toute entière sera là à leurs côtés aujourd'hui et demain pour les protéger, les défendre, leur permettre de faire leur métier, qui est le plus beau qui soit, faire des citoyens libres.
Il n'y a pas de hasard si ce soir, c'est un enseignant que ce terroriste a abattu, parce qu'il a voulu abattre la République dans ses valeurs, les Lumières, la possibilité de faire de nos enfants d'où qu'ils viennent, qu'ils croient ou qu'ils ne croient pas, quelle que soit leur religion, d'en faire des citoyens libres. Cette bataille, c'est la nôtre, et elle est existentielle.
Ce soir, je veux aussi remercier l'ensemble des forces de l'ordre qui, avec un courage exemplaire, sont intervenues avec une rapidité exceptionnelle pour mettre fin à la course mortelle de ce terroriste ; à la police municipale, merci monsieur le Maire et merci à vos agents, et à notre police nationale qui, avec courage, a fait son devoir. Beaucoup de choses ont été dites. monsieur le Procureur de la République reviendra dans les heures qui viennent, je le disais, sur cette affaire, et détaillera ce qu'il sait et ce qui sera établi de cet acte terroriste islamiste. Mais je veux dire ce soir de manière très claire : ils ne passeront pas.
Nos policiers, nos gendarmes, l'ensemble de nos forces de sécurité intérieure, nos forces de renseignement, mais au-delà de cela, toutes celles et ceux qui tiennent la République, et à leurs côtés, magistrats, élus, enseignants, tous et toutes, nous feront bloc. Ils ne passeront pas. L'obscurantisme et la violence qui l'accompagne ne gagneront pas. Ils ne nous diviseront pas. C'est ce qu'ils cherchent, et nous devons nous tenir tous ensemble, citoyennes et citoyens. Et j’appelle l'ensemble de nos compatriotes, dans ce moment, à faire bloc, à être unis sans aucune distinction quelle qu'elle soit car nous sommes d'abord et avant tout des citoyens unis par des mêmes valeurs, une histoire, un destin. Cette unité est indispensable. Beaucoup de choses ont été dites et je n'en rajouterai pas ce soir. Les actes sont là et seront là, avec fermeté, rapides.
Vous pouvez compter sur ma détermination et celle du Gouvernement.

 

Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]

Barbara Pompili (ministre de la Transition écologique)

Assassinat atroce d'un enseignant parce qu'il avait fait son travail d'éveil des consciences. Une mécanique monstrueuse que nous devons combattre de toutes nos forces. Je pense ce soir à la victime, à ses proches et à l'ensemble du corps enseignant.

 

Jean-Michel Blanquer (ministre de l'Education nationale, de la Jeunesse et des Sports)

- Ce soir, c’est la République qui est attaquée avec l’assassinat ignoble de l’un de ses serviteurs, un professeur. Je pense ce soir à lui, à sa famille. Notre unité et notre fermeté sont les seules réponses face à la monstruosité du terrorisme islamiste. Nous ferons face.

- Je recevrai les représentants des personnels et des parents d’élèves. Je m’adresserai par vidéo à tous les professeurs, à tous les personnels et aux familles. Pour une réaction de solidarité absolue et de solidité de toute notre institution. La République ne cède pas.

 

Elisabeth Borne (ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion)

Aucun mot n’est assez fort pour exprimer ce que nous ressentons. Que les proches de cet enseignant soient assurés que la Nation entière est avec eux. Ne cédons rien de nos valeurs. Jamais. L’obscurantisme ne gagnera pas.

 

Marc Fesneau (ministre chargé des relations avec le Parlement et de la participation citoyenne)

Ce soir je pense à ce professeur assassiné pour avoir enseigné la liberté d’expression. Ils veulent nous diviser et cultiver la haine, restons unis. Ils veulent bâillonner nos libertés, exerçons les. Ils attaquent notre modèle défendons le. Et ainsi ils ne passeront jamais.

 

Elisabeth Moreno (ministre chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité et de l'égalité des chances)

Peu de mots pour décrire l'effroi et la tristesse que nous ressentons tous face à l'assassinat de ce professeur d'histoire, victime du terrorisme islamiste pour avoir voulu enseigner la liberté d'expression. Nous pensons à sa famille. La République, unie, est à leur chevet.

 

Franck Riester (ministre chargé du commerce extérieur et de l'attractivité)

Un assassinat ignoble. Nous devons faire front face à la barbarie islamiste. Toutes mes pensées pour les proches de la victime, ses élèves, les personnels du collège et pour les professeurs de France, éveilleurs de conscience de nos enfants.

 

Olivier Dussopt (ministre chargé des Comptes publics)

Un hussard de la République est tombé, emmené par la haine d'un fanatique, d'un terroriste islamiste, d'un ennemi de nos valeurs de liberté. Je pense à sa famille, à ses proches, ses collègues et ses élèves. Pour lui, et pour les autres, nous ne céderons pas.

 

Agnès Pannier-Runacher (ministre chargée de l'Industrie)

Décapité pour avoir voulu ouvrir les consciences. Mes pensées vont ce soir à ses proches, ses élèves et au corps enseignant. L’école est un phare dans la nuit. Nous ne céderons pas à ceux qui bafouent la République.

 

Geneviève Darrieussecq (ministre chargée de la Mémoire et des Anciens combattants)

Ce soir, un nouveau seuil a été franchi dans l’horreur. Toutes mes pensées à la famille de ce professeur sauvagement assassiné et tout mon soutien à la communauté éducative. La République est et restera debout. Ses valeurs doivent nous rassembler. Plus que jamais.

 

Marlène Schiappa (ministre chargée de la Citoyenneté)

- C’est l’obscurantisme contre les lumières, La terreur contre l’éveil, La violence contre l’éducation.

- Enseignant, c’est le plus beau métier du monde. L’école de la République forme des consciences libres, des citoyens éclairés. C’est ce que ne supportent pas les islamistes qui prospèrent sur la bêtise, l’ignorance, l’endoctrinement, la haine.

- Je rends hommage aux policiers municipaux & nationaux qui ont mis fin à la course meurtrière du terroriste. Sans eux, qui sait? Ils ont été exemplaires et admirables dans leur courage et dans leur coordination. Ce sont des héros. Merci. Merci.

 

Brigitte Klinkert (ministre chargée de l'Insertion)

L’effroyable attentat de Conflans-Sainte-Honorine est le signe que la barbarie tente d’abattre la République par le plus beau de ses symboles: l’école. Nous devons faire bloc pour éviter à la société de se fracturer et réaffirmer que rien n’est au dessus de la République. J’adresse mes pensées les plus chaleureuses et les condoléances les plus attristées à la famille de la victime. Le peuple français pleure l’un des siens ce soir. Nous ne laissons rien ni personne nous diviser. Ensemble nous vaincrons.

 

Nadia Hai (ministre chargée de la Ville)

- Faisons bloc.

- Profondément choquée et triste suite à l’attaque barbare de Conflans La ministre que je suis et plus encore (ce soir) l’Yvelinoise que je suis aussi exprime son total soutien aux proches de la victime, au corps enseignant, aux conflanais. Nous sommes à vos côtés dans la douleur.

 

Bérangère Abba (secrétaire d’Etat chargée de la Biodiversité)

Acte odieux, barbarie sanguinaire. Au delà de la colère et d’une tristesse indicible, nous portons ce soir partout en France la force de l’unité, notre liberté de pensée et de ton. Cœurs et esprits à l’unisson.

 

Nathalie Elimas (secrétaire d’Etat chargée de l’Education prioritaire)

Émotion et solidarité. Un enseignant attaqué, c’est la République qui est attaquée. Pensées à ses proches et à ses collègues.

 

Sarah El Hairy (secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse et de l’Engagement)

Un professeur est mort pour avoir enseigné la liberté d’expression. La Nation est en deuil. Nous ne céderons rien à la terreur, nous la combattrons de toutes nos forces. Mes pensées vont à la famille et à tous les hussards de la République.

 

Olivia Grégoire (secrétaire d’Etat chargée de l’Economie sociale, solidaire et responsable)

L’horreur. Les mots sont faibles. Nous resterons unis face à cet acte barbare.

Y’a pas de déversoir là. Vraiment. Juste l’effroi et l’union justifiés d’une nation sidérée par cet assassinat, qui assassine les valeurs de notre République. Ne mélangeons pas tout. Surtout ce soir. Pas d’échappatoire.

 

Assemblée nationale

Richard Ferrand (président)

L’assassinat d’un professeur d’histoire est un attentat contre la liberté d’expression et les valeurs de la République. S’attaquer à un professeur, c’est attaquer tous les citoyens français et la liberté. Nous pleurons ce professeur et pensons à ses proches et à tous ses collègues.

 

Partis politiques

● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]

Stanislas Guerini (délégué général)

L'horreur absolue. La barbarie. Cet enseignant transmettait nos valeurs et notre attachement à la liberté. Nous le pleurons et pensons à ses proches et à ses collègues. La République ne reculera pas, et ne cédera jamais au fanatisme.

 

Christophe Castaner (président du groupe à l’Assemblée nationale)

Plus que jamais, je rends ce soir hommage aux hussards noirs de la République, eux qui, chaque jour, en transmettent les valeurs. Mes pensées émues vont à la famille, aux amis et aux élèves de la victime, ainsi qu’à tous ses collègues.

 

Aurore Bergé (présidente déléguée du groupe à l’Assemblée nationale)

- Attaquer un enseignant, c'est attaquer le cœur de la République. Il faut que cela réveille les consciences, il faut en finir avec la lâcheté. La République doit être aux côtés des enseignants pour qu'ils ne renoncent pas à enseigner ce que nous sommes.

- Les enseignants sont le cœur battant de notre République, une, indivisible et laïque. Ce crime est insoutenable. Il doit mobiliser toute la République, tous les citoyens.

- Un cours sur la liberté d'expression et les caricatures conduit à une décapitation en pleine rue. Ça n'est pas "un coup de folie". Le terrorisme islamiste tue. Le séparatisme islamiste doit être combattu sans relâche, sans jamais faiblir. La réponse pénale doit être maximale.

 

Laetitia Avia (porte parole)

- Ils ne passeront pas. Nous ferons bloc. L'obscurantisme ne gagnera pas.

- Vive émotion face à cet acte abominable et barbare. Unis dans l’hémicycle de l’Assemblée nous rendons hommage à cet enseignant assassiné pour avoir transmis nos valeurs et notre esprit de liberté. Toutes nos pensées à ses proches et à l’ensemble du corps enseignant.

 

●MoDem

Jean-Noël Barrot (secrétaire général)

Acte de barbarie absolue. Nos pensées vont aux proches et aux collègues du professeur assassiné. Soutien total à la communauté éducative. La République restera debout.

 

Patrick Mignola (président du groupe à l’Assemblée nationale)

Les putés MoDem condamnent le meurtre barbare et écœurant de ce professeur et pensons à ses proches. Nous avons besoin de mettre plus de forces, au-delà des mots, à combattre les ennemis de la liberté, de l’école, de la laïcité.

 

●UDI
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ne sont pas retranscrits]

Jean-Christophe Lagarde (président)

L’horreur est totale face à cette barbarie. Nous pensons à la famille, aux élèves et aux collègues de ce « hussard de la République ».Le combat contre ceux qui veulent nous museler et imposer leur mode de vie doit être total et impitoyable, ici et ailleurs!

 

●Mouvement radical

Laurent Hénart (président)

Le terrorisme islamiste frappe encore. L’assassinat barbare d’un professeur blesse notre École comme la République et mes pensées vont vers ses proches. Nous sommes en guerre et devons nous donner les moyens légaux, humains et matériels de la gagner.

 

Autres

● Organisations centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)

 

Nathalie Loiseau

Vite, rallumons les Lumières, ensemble. A l’école, dans les media, sur tous les territoires de la République et sans accepter d’en perdre aucun, portons nos valeurs de liberté, de tolérance, de laïcité, de respect et de vie en commun plutôt qu’en communautés.

 

● Personnalités centristes
Jean-Pierre Raffarin (ancien premier ministre)

L’objectif est de décapiter ce qui nous rassemble pour nous anéantir. Rassemblons-nous autour de nos combattants de l’Education.

 

 

L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. Assassiné pour avoir enseigné la liberté


Toute attaque terroriste est un acte odieux et inacceptable.

Toute victime d’un acte terroriste est une victime de trop.

Mais la décapitation d’un professeur d’histoire d’un collège de Conflans-Sainte-Honorine dans les Yvelines par un terroriste excité par des dénonciations calomnieuses sur les réseaux sociaux de minables et au seul motif qu’il donnait un cours d’éducation civique sur la liberté d’expression et qu’il montrait, pour l’illustrer, aux élèves qui le souhaitaient des caricatures de Mahomet publiées par Charlie hebdo, est d’une dimension encore plus odieuse parce qu’elle touche au cœur de ce qu’est la démocratie républicaine: la formation de citoyens libres et responsables, respectueux de l’autre qui possèdent le droit imprescriptible de s’exprimer et de se forger une opinion par eux-mêmes.

Comme l’a dit avec la force de l’émotion le Président de la République, «Il a été assassiné parce qu'il apprenait à des élèves la liberté d'expression, la liberté de croire et de ne pas croire».

Parce que l’objectif des terroristes islamistes est, en attendant d’établir leur dictature sanglante sous le nom de califat universel, d’empêcher la libre expression le plus possible et d’éliminer tous ceux qui la défendent et la pratiquent en instaurant, dans le même temps, une terreur pour faire taire définitivement tous ceux qui agissent au nom de la liberté.

Assassiner un professeur est l’acte criminel emblématique de ces terroristes contre lequel tous les démocrates doivent se lever, s’indigner et faire front avec cette affirmation, «ils ne passeront pas», qu’a utilisée fort justement Emmanuel Macron.

Oui, ils ne passeront pas et, oui, ils ne feront pas taire ceux qui sont là pour nous apprendre à être libres.

La démocratie républicaine est en deuil parce que le plus profond de son âme a été atteint, parce qu’un de ses membres chargés de l’enseigner a été lâchement tué par un fanatique.

Mais ses partisans ne sont pas à terre et ne plieront jamais devant l’infâme et monstrueuse abjection parce qu’ils tirent leur résilience et leur courage des valeurs humanistes que des criminels de bas étage veulent détruire.