jeudi 2 juin 2022

L’Humeur du Centriste. Mais qui sont ces «Verts démocrates» qui se présentent comme un parti centriste aux législatives mais sans existence légale?

Pas d’existence légale, pas de site internet, pas d’élus ou de militants, juste un compte tweeter, mais qui sont les «Verts démocrates» qui se prétendent centristes et disent présenter des candidats aux législatives à Paris et qui sont «soutenus» par l’UDI, parti de droite qui se réclame abusivement du «centre-droit» qu’il a quitté comme le montre ses prises de position multiples et variées ainsi que son opposition frontale à la majorité centrale et centriste?

Dans les vingt partis recensés par le ministère de l’Intérieur qui concourent les élections des 12 et 19 juin, aucune trace d’ailleurs de ces «Verts démocrates»…

Alors, on se rappelle que le président de l’UDI avait un jour fait l’éloge du parti suisse des «Verts libéraux».

Et puis, on s’aperçoit que le principal contributeur sur le compte tweeter de «Verts démocrates» est un certain Eric Schahl, qui n’est autre que le délégué général de l’UDI!

Dès lors, on est amené à en conclure que «Verts démocrates» est une simple appellation utilisée par l’UDI.

Pourquoi avancer masqué?

Sans doute pour ratisser large en trompant les électeurs en leur faisant croire que cette dernière fait alliance avec un parti écologique.

Il faut dire que l’UDI n’a pas pu faire alliance avec LR, parti peu écologique, car ce dernier ne voulait pas lui donner des circonscriptions gagnables.

Jean-Christophe Lagarde a donc décidé d’aller seul à la bataille des législatives… en faisant croire sur les tracts et les professions de foi qu’il s’agissait d’une coalition…

Les électeurs apprécieront la supercherie.

Centristement votre.
Le Centriste

 

Législatives 2022. Sondage Opinionway –Ensemble garde la tête en nombre de députés et en intentions de vote

Selon la 4e vague (2 juin) du «baromètre» des législatives de l’Institut Opinionway pour Les Echos et Radio classique, la coalition Ensemble obtiendrait la majorité absolue lors des prochaines élections législatives avec un nombre de députés compris entre 290 et 330 sièges.

En outre, elle est en tête des intentions de vote avec 27% (+1) devant Nupes, 26% (+1) et le RN, 20% (-1).

 

► Résultats
- Ensemble (LaREM / MoDem / Agir / Horizons / UDI / Parti radical / Territoire de Progrès): entre 290 et 330 sièges ↘
- Nupes (LFI / PS / EELV / PC): entre 160 et 190 sièges ↗
- LR / UDI / Les centristes: entre 50 et 70 sièges =
- RN: entre 13 et 33 sièges ↘
- Autres: entre 6 et 11 sièges =
- Reconquête: entre 0 et 2 sièges (nouveau)

> Cette projection est obtenue à partir des intentions de vote au premier tour suivantes:
- Un candidat d’extrême-gauche: 1% (-1)
- Un candidat Nupes: 26% (+1)
- Un candidat écologiste indépendant: 2% (=)
- Un candidat divers gauche:2% (-1)
- Un candidat du parti animaliste: 1% (-1)
- Un candidat Ensemble: 27% (+1)
- Un candidat LR/UDI/Les centristes: 11% (=)
- Un candidat DLF/Les patriotes: 1% (-2)
- Un candidat RN: 20% (-1)
- Un candidat Reconquête: 6% (+1)

(Sondage réalisé par internet entre le 28 et le 31 mai 2022 auprès d’un échantillon de 3008 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus / Méthode des quotas / Marge d’erreur entre 0,8 et 1,8 points selon l’institut)

 

 

La quotidienne centriste du 1er juin 2022. Les discours victimaires engendrent des stigmatisations générales intolérables

Rappelons les fondamentaux.

Premièrement, un être humain en égal un autre, toujours, sans aucune restriction de sexe, de couleur, d’âge, etc.

Deuxièmement, les inégalités dans les sociétés du monde entier du fait du sexe, de la couleur, de l’âge, etc. sont malheureusement communes et inacceptables, toujours.

Troisièmement, la lutte contre ces inégalités et pour une égalité totale est un devoir pour toute démocratie qui se respecte.

Ayant dit cela, on ne peut, à l’inverse, stigmatiser un individu ou un groupe du seul fait de son sexe, de sa couleur, de son âge, etc.

A l’inverse, on ne peut établir un statut de victime à un individu ou à un groupe du seul fait de son sexe, de sa couleur, de son âge, etc.

Concrètement, tous les hommes ne sont pas des coupables, toutes les femmes ne sont des victimes.

Tous les blancs ne sont pas des coupables, tous les noirs ne sont pas des victimes.

Et ainsi de suite.

Or, par un retournement funeste des idéologies dominantes, on aboutit à des discours victimaires qui produisent des stigmatisations générales de principe tout aussi intolérables que ce qu’ils voulaient dénoncer.

Comment interpréter, par exemple, les réactions offusquées et indignées à la condamnation pour diffamation d’Amber Heard envers Johnny Depp par un jury qui vient de rendre sa décision aujourd’hui à l’issue d’un procès qui a captivé les Etats-Unis et au-delà, le comédien reprochant à la comédienne et ex-femme de l’avoir sali ce qui  a détruit sa carrière et a fait de lui un paria.

Tout cela parce que, par principe, pour ceux qui ont exprimé ces réactions, la femme est toujours victime de l’homme dans une relation violente et que sa parole, en l’occurrence, doit toujours primer sur celle de l’homme.

Cette vision aberrante fait évidemment fi de toute réalité.

Car, oui, une femme peut aussi être la coupable et l’homme l’innocent.

La bataille pour l’égalité parfaite entre les femmes et les hommes ne peut se faire en traitant par principe tous les hommes de porcs et en faisant des femmes que des innocentes victimes.

Non, elle passe par une égalité de traitement sans discussion possible sinon, non seulement, elle provoquera des injustices flagrantes mais une réaction qui pourrait annihiler toutes les avancées qui se font actuellement dans les mentalités et dans la loi.

 

[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour]