samedi 1 mai 2021

L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. La liberté toujours condamnée à se dévorer elle-même?

Pour ses défenseurs, il y a une question angoissante et lancinante qui revient sans cesse: la liberté est-elle condamnée à se dévorer elle-même dans un mouvement circulaire où la liberté tue la liberté qui tue la liberté qui…

Et il ne s’agit pas de discuter ici de la différence entre la vraie liberté et la licence qui se déguise en liberté.

La liberté est et sera toujours, en effet, une valeur confrontationnelle dans la pratique (alors qu’elle ne l’est pas forcément dans la théorie).

Cela signifie que la liberté de l’un se confronte toujours à celle d’un autre, à celle de tous les autres.

Cela signifie également que les différents types de liberté (d’opinion, de déplacement, de choisir telle ou telle chose, etc.) sont souvent en confrontation entre elles.

Pour tenter d’éliminer le plus possible cette confrontation ou la rendre non-violente, on définit la liberté en société comme de faire tout ce que l’on veut sans empiéter sur la liberté de l’autre.

Belle définition mais qui ne tient pas en pratique, en tout cas sans une force de répression pour interdire à l’un d’empiéter sur la liberté de l’autre.

Mais même cette règle démocratique imposée par la force n’empêche pas la liberté de jouer contre elle-même.

Ainsi de la liberté d’attaquer la liberté grâce à la liberté.

Je peux ainsi être un opposant à la liberté et avoir la liberté de le dire, de militer pour au nom de cette liberté que je veux supprimer.

Bien sûr, quand je passe à l’acte, j’entre en conflit avec la règle démocratique qui, en fait, restreint ma liberté d’agir même si celle-ci est, en l’occurrence, de dépasser les limites démocratiques de la liberté et de tomber dans la licence.

Bien entendu, ce que je dis là n’est pas nouveau et nombre de penseurs et de philosophes l’ont dit avant moi et mieux que moi.

Pour autant, cela a une conséquence sur le régime de la liberté, la démocratie.

Celle-ci porte ainsi en elle-même sa propre destruction et dans un paroxysme peut même s’autodétruire elle-même.

Car si la démocratie ne peut plus être seulement considérée comme le gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple puisqu’elle ne peut être à la merci d’un vote de la majorité pour la supprimer, dans les faits, c’est encore possible.

En donnant la liberté à une majorité de citoyens lors d’élections ou de référendums de voter pour des ennemis de la démocratie ou pour l’abolir, la démocratie crée les conditions de sa propre disparition ce qui n’est évidemment pas le cas d’un régime totalitaire.

En imaginant que 99% de la population décide de supprimer la démocratie et donc la liberté, comment les 1% pourront concrètement s’y opposer?

Et s’ils s’y opposent, ils n’ont aucune chance de remporter le combat et, en revanche, le risque de finir morts ou en prison.

De même, introduire une règle empêchant d’abolir la démocratie par exemple dans une Constitution n’a de force que si elle est consensuellement partagée et acceptée.

Fragile liberté et fragile démocratie qui peuvent être instrumentalisées jusqu’à plus soif alors même qu’elles sont les plus beaux cadeaux que les peuples peuvent se faire à eux-mêmes.

Sortir de cette impasse de leur fragilité inhérente passe, on le sait, par des citoyens conscients de la valeur intrinsèque de la liberté et de la démocratie, c’est-à-dire des citoyens éveillés qui ont reçu une formation qui leur permet de distinguer leur intérêt et de le préserver mais aussi une information qui empêche les aventuriers de tenter de les influencer pour leur retirer ces deux biens.

Mais comme nous ne sommes pas dans un monde parfait où les gentils dominent par la seule persuasion des méchants, ces derniers – en l’espèce les ennemis de la liberté – doivent être interdits de pouvoir attenter au régime démocratique.

In fine, la liberté doit être défendue même contre elle-même.

Bien sûr, cette affirmation fera bondir nombre de ceux qui croient qu’on ne peut la limiter que lorsqu’elle devient licence, c’est-à-dire lorsqu’elle ne respecte plus celle de l’autre.

Cependant, force est de reconnaitre que la parole et l’écrit (l’opinion) permettent d’agir et que lorsqu’elles appellent à la sédition, à la violence et à la suppression de la liberté, elles doivent être combattues.

Et s’il semble difficile d’empêcher la libre expression dans un régime de liberté au-delà d’attaques personnelles ou d’appels au meurtre, on peut empêcher que cette expression se matérialise dans des organisations et des actions.

On peut penser – ou espérer – que s’il y avait eu de telles limites, des personnages comme Hitler, Staline, Mao, Mussolini, Franco, Khomeiny, Kadhafi, Amin Dada et tous les autres, contemporains et dans l’Histoire, et ils sont beaucoup trop nombreux, n’auraient pu mener à bien leur entreprise de destruction et que l’on aurait pu sauver des centaines de millions de personnes tout en leur assurant la liberté.

Pensons-y alors qu’une nouvelle génération de scélérats est en train de tuer la liberté un peu partout dans le monde.

Sans oublier tous ceux qui font profession de le faire dans les démocraties.

Louons sans réserve la liberté mais ne soyons pas dupes de son masochisme.

Surtout, préservons-nous de ses effets destructeurs.

Reste que la lucidité nous impose, aujourd’hui, de se battre à chaque instant pour cette liberté face aux assauts, aux attentats, aux agressions, aux outrages et aux provocations, parce qu’il en va de notre dignité d’humain.

 

 

Propos centristes. Monde – 100 jours de Biden; les Etats-Unis défendent les droits de l’humain; politique de l’UE pour l’enfance; Etat de droit européen; covid19 et variant indien; relance économique…

Voici une sélection, ce 1er mai 2021, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux dans l’Union européenne et dans le monde.

► Union européenne

Renew Europe (groupe centriste et libéral au Parlement européen)

- Avec près d'un quart de tous les enfants de l'UE menacés de pauvreté ou d'exclusion sociale, il est grand temps d'agir et de veiller à ce qu'aucun enfant ne soit plus laissé pour compte, dans aucune partie de l'Union européenne. Investir dans nos enfants et nos jeunes, lutter contre le chômage des jeunes et promouvoir des solutions réelles et nouvelles pour leur inclusion sociale est l'un des principaux objectifs de Renew Europe. L'Europe doit fournir dès que possible une garantie pour les enfants adéquate politiquement mais aussi financièrement par les États membres.

- Au sein de Renew Europe, nous pensons que nous pouvons approfondir le marché unique européen pour une reprise forte et une Europe compétitive et durable, tout en atteignant nos objectifs en matière de Green Deal. Nous pensons également qu'il existe un large consensus parmi les décideurs politiques pour faire de la création d'emplois et de la durabilité une priorité, et c'est pourquoi nous avons organisé un débat de haut niveau en présence des autorités européennes et nationales.

 

Dacian Ciolos (président)

Condamnons fermement la décision du Kremlin de sanctionner le président du Parlement européen David Sassoli,  de la vice-président de la Commission européenne Vera Jourova et du député LaREM Jacques Maire. Cela ne peut pas rester sans réponse. Le Parlement européen a été clair cette semaine, les sanctions de la loi Magnitsky doivent être étendues. Poutine doit savoir que l'Union européenne est unie pour condamner ses actions.

 

Guy Verhofstadt

- Le mouvement antidémocratique s’approfondit. Les tendances autoritaires deviennent la norme. Nous devons revoir l'UE en tant qu'agent des normes démocratiques aux niveaux interne et international. La Commission européenne devrait voir comment nous devons renforcer les droits, les libertés et la politique démocratique de l'UE. Il faut réagir!

- Orban connaît toutes les règles pour saper les fondements d'une société libre. Pendant ce temps, le Conseil européen et la Commission utilisent toutes les procédures possibles pour ralentir le nécessaire recul. Nous devons utiliser le mécanisme de l'état de droit et reprendre la procédure de l'article 7 maintenant!

- La Russie place le président du Parlement européen, David Sassoli, et la commissaire Vera Jourova sur la liste noire (ils sont en bonne compagnie - j'y suis depuis des années!). À quel point cela doit-il s'aggraver avant que l'UE ne dépasse les sanctions symboliques et ne frappe les oligarques autour de Poutine?!

 

Dragos Pislaru

- Nous avons de nouveaux fonds, de nouvelles technologies et de nouvelles idées dans l'Union européenne pour garantir un avenir meilleur aux enfants. Il est grand temps que nous les utilisions et que nous accordions la priorité à l’investissement dans les enfants.

- Chaque enfant en Europe menacé de pauvreté ou d'inclusion sociale doit être vu. Je continuerai sans fatigue à me battre jusqu'à ce que chaque enfant d'Europe ait accès à des soins de santé, à une éducation et à des services de garde de qualité ainsi qu'à un logement décent et à une alimentation adéquate.

 

Anna Donath

À un moment où l'état de droit, la démocratie et les droits fondamentaux sont mis sous pression par les gouvernements pandémiques et illibéraux, le programme Citoyenneté, égalité, droits et valeurs sera un outil crucial pour l'UE pour promouvoir, protéger et développer nos valeurs européennes communes. Au cours des sept prochaines années, le programme soutiendra le travail d'innombrables organisations défendant les valeurs de l'UE, luttant contre la discrimination et l'injustice, protégeant les victimes de la violence et favorisant le dialogue transfrontalier sur notre histoire, notre culture et notre identité communes. Il est maintenant important que nous nous tournions vers la mise en œuvre et que nous veillions à ce que le programme contribue véritablement à renforcer les capacités de la société civile aux niveaux européen, national et local. Une société civile prospère est un élément crucial d'une démocratie saine.

 

Ramona Strugariu

Je suis heureuse que nos efforts aient permis d’assurer une grande majorité des ressources pour la promotion de l’état de droit, l’indépendance et l’impartialité du pouvoir judiciaire et la mise en œuvre effective des instruments juridiques de l’Union. Je suis convaincue qu'en utilisant correctement ces ressources, nous garantirons une justice plus saine et plus forte pour l'Union et ses citoyens.

 

Hilde Vautmans

Au cours de ses 100 premiers jours, le président JoeBiden a rétabli notre foi dans les États-Unis en tant que partenaire responsable et fiable engagé dans une alliance transatlantique forte défendant des valeurs et des intérêts communs.

 

Maite Pagazaurtundúa

[Règlement sur les contenus terroristes en ligne]} Toute chance de progrès est bloquée si les citoyens ne se sentent pas en sécurité. Aujourd'hui, nous avons fait un pas important afin de garantir que les terroristes ne nous devancent pas dans l'écosystème numérique. Renew Europe peut être fier du travail accompli et du soutien qu'il a apporté à ce règlement."

 

Valter Flego

Avec le DEP [Digital Europe Program] comme l'un des programmes phares de l'UE, l'Europe sera prête à accélérer sa transformation numérique et à devenir le leader mondial dans le domaine numérique. Je suis convaincu que l'accord que nous avons conclu sur le programme pour l'Europe numérique servira de catalyseur pour réaliser l'une des principales priorités de l'UE pour la décennie à venir - assurer une nouvelle génération de technologies numériques. La DEP reste l’outil le plus important pour atteindre notre objectif d’affirmer la souveraineté numérique de l’Europe.

 

José Ramón Bauzá

En cette Année européenne du rail 2021, nous nous acheminons vers un transport ferroviaire européen à la qualité de service améliorée. Grâce à Renew Europe une étape cruciale a été franchie pour les millions de passagers qui voyagent en train chaque année. Les passagers et les opérateurs européens du transport ferroviaire ont été durement touchés par l'épidémie de COVID19. Le renforcement des droits et obligations des voyageurs ferroviaires est donc essentiel pour restaurer la demande et redynamiser le secteur des transports.

 

 

● Allemagne

FDP

Christian Lindner (président)

- [Le Cour constitutionnelle censure le programme de Merkel contre le réchauffement climatique] De l'avis des juges de Karlsruhe, nous avons besoin d'une force plus contraignante pour les objectifs de réduction des gaz à effet de serre après 2030. Le FDP prend également cette position. Dans le même temps, cependant, nous devrions nous concentrer davantage sur la concurrence des idées et une poussée technologique. Le prochain gouvernement fédéral doit voir ce jugement comme une opportunité. La question du climat doit être résolue par une modernisation économique et un programme de croissance. La protection climatique conçue par l'Allemagne peut devenir un succès mondial pour les exportations. Jusqu'à présent, l'économie planifiée s'est enlisée et bloquée sur le plan technologique. Nous proposons un plafond CO2, c'est-à-dire une vraie limite, avec simultanément ouverture technologique et réelle concurrence entrepreneuriale pour les méthodes d'évitement les plus efficaces.

- 100 jours du président Biden. Il a fixé un rythme de vaccination et des objectifs ambitieux pour son pays. Tous les concepts ne doivent pas être partagés, il a des visions de progrès grâce à la technologie et d'un avenir meilleur. Nous devons nous mesurer à cela.

 

● Belgique

DéFI
François de Smet (président)

- Il ne doit pas être drôle d’avoir 18 ans aujourd’hui mais une partie de la jeunesse souffrait déjà avant la crise. Elle a joué un rôle de révélateur sur des problèmes déjà existants.

- Excellente fête à tous les travailleurs, avec cette année une pensée particulière pour les soignants et les métiers qui espèrent pouvoir reprendre dès que possible.

 

Sophie Rohonyi (députée)

Si les médecins assistants se battent aujourd’hui pour leur santé et pour la qualité de leur formation, c’est aussi et surtout parce que la santé de leurs patients en dépend.

 

Mouvement réformateur
Georges-Louis Bouchez (président)

- 1er Mai : liberté, responsabilité, créativité.

- Ce 1er sera déterminant pour faire triompher le projet libéral, seul capable d’offrir des perspectives aux travailleurs. Des solutions sérieuses et crédibles, loin de l’agitation.

- Interdire les dividendes c’est priver l’Etat et les politiques sociales de plusieurs milliards d’euros de rentrées via ses participations et l’impôt. Courir derrière les populistes n’est jamais une bonne idée.

 

● Espagne

Ciudadanos
Inés Arrimadas (présidente)

- L'événement de cet après-midi à Las Rozas avec les jeunes madrilènes était très excitant. Des jeunes qui défendent l'harmonie contre les extrêmes, les propositions contre les cris et le centre contre les extrêmes. Ils sont un exemple de courage qui nous remplit d'espoir.

- La justice ouvre une enquête contre Irene Montero pour administration déloyale en utilisant un conseiller du ministère de l'Égalité comme baby-sitter pour sa fille. C'est un scandale. Ce qui nous manquait, les Espagnols, c'est de payer pour leur baby-sitter.

 

● Italie

Italia Viva
Matteo Renzi (président)

- Ceux qui ont bien travaillé sur la vaccination sont déjà repartis. Regardez les États-Unis de Joe Biden, qui a relancé sur l'infrastructure, la famille, le plan d'emploi. Les mêmes priorités que les nôtres, cependant. L'Amérique est de retour, la reprise approche. Allez, il est temps de reprendre confiance.

- Au sujet du redémarrage économique, j'ai pris la parole au Sénat ici. J'ai dit que - plutôt que de se vanter d'écrire l'histoire - l'histoire devrait être étudiée. Et les années 1920 du siècle dernier - qui ont commencé avec la pandémie et se sont terminées avec la dépression - risquent de donner un bis dans ce siècle si, après le coronavirus, nous ne sommes pas en mesure de changer de vitesse. Voici le PNRR de Mario Draghi, voici le sens du tournant de ces jours. Si quelqu'un se demande encore pourquoi nous avons changé de gouvernement, mon invitation est simple: prenez le PNRR de Conte du 9 décembre, comparez-le à celui de Draghi approuvé hier par le gouvernement. Ce n'est pas une version mise à jour, c'est simplement autre chose.

- Il existe deux plans de rétablissement. L'un vaut un peu plus de 200 milliards et est celui financé par l'argent européen. L'un vaut un peu moins de 200 milliards et est financé par… l'épargne italienne. Permettez-moi de m'expliquer: depuis le début de la pandémie, la somme d'argent détenue dans les comptes courants des ménages et des entreprises a considérablement augmenté. Tout simplement par peur. Tout simplement par manque de confiance dans l'avenir de l'Italie. Si la confiance revient - et avec Draghi c'est possible - ce sont près de 200 milliards d'euros qui sont immédiatement remis en circulation. C'est pourquoi nous avons insisté sur un changement de rythme au sein du gouvernement.

 

► Monde

● Canada
Justin Trudeau (Premier ministre)

- Alors qu’on met fin à la COVID-19 et qu’on rebâtit en mieux, on va créer des emplois et de la croissance pour tous. On va créer des possibilités d’apprentissage pour les jeunes, aider les femmes à retourner au travail et fournir aux entrepreneurs les fonds dont ils ont besoin. On va faciliter l’accès des personnes en situation de handicap aux emplois et aux programmes. Et on va investir dans les peuples autochtones, les Canadiens racisés et la communauté LGBTQ2. Le Budget 2021 ne laissera personne pour compte.

- On élargit l’admissibilité au Programme de financement des petites entreprises du Canada pour qu’encore plus de proprios d’entreprise accèdent facilement à des fonds. On s’assure aussi que les entrepreneurs qui font face à des obstacles systémiques ont le soutien nécessaire. On prend ces mesures pour aider les petites entreprises, parce qu’elles sont au cœur de nos communautés et de notre économie.

 

Parti Libéral

Filomena Tassi (députée)

Les effets du COVID19 ont affecté de manière disproportionnée les Canadiens qui sont déjà confrontés à des inégalités de longue date. Le Budget 2021 est un plan pour reconstruire une économie plus inclusive, afin que la croissance économique profite à tous.

 

 

● Etats-Unis
Joe Biden (président-des Etats-Unis)

- Ça a été un gros mois, mes amis. Nous avons atteint notre objectif de 200 millions de vaccins, annoncé la fin de la plus longue guerre américaine, organisé un sommet mondial sur le changement climatique, présenté le plan américain pour les familles, et bien plus encore. Excité de voir ce que nous accomplirons en mai.

- Cette semaine, j'ai présenté le plan américain pour les familles. C’est un projet de loi historique qui fera des investissements transformationnels dans les familles et qui reconstruira l’épine dorsale de ce pays - la classe moyenne.

- Je crois que personne ne devrait travailler à plein temps et vivre encore dans la pauvreté. C’est pourquoi, aujourd’hui, j’ai augmenté le salaire minimum à 15 $ de l’heure pour les personnes travaillant sous contrat fédéral.

- Permettez-moi d'être clair: personne ne devrait avoir à choisir entre un chèque de paie et prendre soin de lui-même ou de ses proches. Le plan pour les familles américaines offrira enfin jusqu'à 12 semaines de congé familial et médical payé à chaque Américain.

- Avec le plan d’emploi américain, nous allons offrir un accès Internet haut débit de qualité et abordable à tous les Américains, quel que soit leur lieu de résidence.

- Nous avons une occasion unique de positionner Amtrak [compagnie nationale des chemins de fer] - et le rail en général - pour jouer un rôle central dans notre transport et notre avenir économique. Pour faire les investissements qui peuvent aider à remettre l'Amérique sur la bonne voie. C’est exactement ce que fera le plan américain pour l’emploi.

 

Kamala Harris (vice-présidente des Etats-Unis)

- Dès que nous avons prêté serment, le président et moi avions un plan pour remettre l'Amérique sur les rails. Et nous étions convaincus que le peuple américain, s'il en avait l'opportunité, se réunirait, se lèverait pour saisir le moment. Et au cours de ces 100 derniers jours, vous l'avez.

- Les Américains comptent sur les transports en commun pour faire leurs courses, amener leurs enfants à l'école, se rendre au travail, aller à l'église et bien plus encore. Le plan américain pour l'emploi investira 110 milliards de dollars pour aider à moderniser, étendre et électrifier nos systèmes de transport en commun.

- Nous avons amené l'électricité dans l'Amérique rurale dans les années 1930, et nous pouvons aujourd'hui apporter le haut débit à l'Amérique rurale. Le plan américain pour l'emploi fera en sorte que cela se produise.

 

Antony Blinken (secrétaire d’Etat)

- Au cours des 100 premiers jours de l’administration de Biden, beaucoup a été accompli, jetant les bases de tant d’autres succès dans les jours, les semaines et les mois à venir. Au cours des 100 premiers jours, nous avons réaffirmé l’engagement de l’Amérique à défendre et à protéger les droits de l’humain pour tous, à encourager la coopération internationale pour gérer les migrations avec humanité et s’attaquer aux causes profondes qui poussent les gens à fuir leur pays d’origine. L'Amérique est de retour. Comme l'a dit le président, "l'Amérique est à nouveau en train de se relever. Choisir l'espoir plutôt que la peur. La vérité plutôt que le mensonge. La lumière plutôt que les ténèbres." Cet esprit d’espoir et de revitalisation a guidé les 100 premiers jours de notre politique étrangère et continuera de le faire.

- Nous nous associons aux dirigeants de l'UE pour condamner l'interdiction d'entrée du Kremlin aux fonctionnaires de l'UE, un autre effort de Moscou pour intimider les critiques. Aux côtés de nos partenaires et alliés, nous recherchons une relation plus constructive avec la Russie, mais elle doit honorer ses engagements internationaux.

 

Janet Yellen (secrétaire au Trésor)

- Le président Biden a placé l'éducation et la prestation de soins directement là où ils devraient être dans notre discussion nationale - en tant qu'éléments essentiels d'une économie forte.
Historiquement, la garde d’enfants et d’autres programmes sociaux destinés à aider les familles n’ont pas été considérés comme des investissements cruciaux à la base de la croissance et de la productivité américaines. Mais ce fut une erreur de perspective.
Une économie américaine saine nécessite un marché du travail dynamique avec des taux de participation élevés. Augmenter les taux de participation aux États-Unis à des niveaux comparables à ceux d'autres pays avancés nécessite un changement généralisé de nos politiques du travail.
En effet, il existe de nombreuses raisons pour lesquelles la participation à la main-d'œuvre américaine est en retard, mais une indéniable est le manque de soutien pour les personnes qui élèvent des enfants et s'occupent de leurs parents plus âgés. Les politiques de financement qui aident les enfants et les familles stimuleront la participation au marché du travail et la productivité, entraînant une amélioration du niveau de vie.
Telle est la vision du Président: reconnaître que notre vie professionnelle - et notre vie de famille - sont inextricablement liées, et si nous voulons améliorer l’une, nous devons améliorer l’autre.
Le Président paie ces investissements en relevant un autre défi historique: le code fiscal injuste du pays. Au cours de la prochaine décennie, le peuple américain devrait perdre 7 billions de dollars de revenus, en grande partie parce que certains des plus hauts revenus ne déclarent pas leur revenu réel. En plus de renforcer la conformité, le plan éliminera également les échappatoires liées aux gains en capital et traitera les revenus de placement de la même manière que les salaires des contribuables à revenu élevé.
Un code fiscal plus juste en échange d'une meilleure qualité de vie pour la plupart des familles américaines? Il y a des compromis économiques qui sont appellent des réformes difficiles. Ce n'est pas l'un d'eux.

- Le changement climatique est un risque existentiel pour notre économie et notre mode de vie futurs. Les opportunités d'investissement dans les solutions climatiques apporteront beaucoup à notre économie et à notre monde.

 

● Parti démocrate
Barack Obama (ancien président des Etats-Unis)

- Au cours des 100 premiers jours du président Joe Biden, l’économie a créé plus d’un million d’emplois, plus de 200 millions de vaccins ont été administrés et nous sommes sur la bonne voie pour réduire de moitié la pauvreté des enfants. Et comme nous l'avons vu hier soir, ce n'est que le début.

- Cette semaine, l'amiral Bill McRaven s'est joint à moi pour réfléchir à l'opération contre Oussama Ben Laden il y a dix ans. Rétrospectivement, je suis reconnaissant à Bill, à son équipe et aux milliers de personnes du gouvernement, dont le travail a permis la réussite de cette mission. C'est grâce à eux que j'ai pu me rendre à New York plus tard dans la semaine et dire à certaines des personnes qui ont eu un être cher assassiné par Al-Qaïda le 11 septembre: l'Amérique n'a jamais oublié votre perte.

 

Hillary Clinton (ancienne secrétaire d’Etat)

- Aucun enfant ne devrait avoir à vivre dans la pauvreté - encore moins en Amérique, le pays le plus riche du monde.

- 100 jours. 220 millions de vaccins. 160 millions de chèques de secours. Et cela ne fait que commencer. Merci, Joe Biden.

 

● Autres
Michael Bloomberg (ancien maire de New York)

- Pour atteindre nos objectifs climatiques, nous devons donner à chacun une place à la table - pour se parler, partager des idées et trouver de nouvelles façons de collaborer.

- Nous avons tous un rôle à jouer dans la lutte contre le changement climatique - et c'était formidable de parler avec le Premier ministre japonais Suga de l'accélération de la transition du charbon vers les énergies renouvelables. Au plaisir de travailler avec les entreprises et les villes du Japon sur le climat avant la COP26.

 

● Royaume Uni

Liberal democrats

- Les familles endeuillées ne devraient plus avoir à attendre des réponses. Le moment est venu d'ouvrir une enquête publique sur le traitement de Covid par ce gouvernement.

- Les entreprises agricoles familiales sont en danger alors que les conservateurs continuent de bâcler notre transition loin du système agricole de l'UE.

 

Ed Davey (leader)

La situation en Inde est vraiment choquante. Le gouvernement britannique doit faire preuve de leadership et intensifier ses efforts pour faire face à cette catastrophe humanitaire - notamment en commençant immédiatement à envoyer des vaccins ainsi que de l'argent via COVAX.

 

Tim Farron (député)

Aujourd'hui au Parlement, j'ai présenté un projet de loi qui créerait un nouvel organisme de réglementation environnemental indépendant qui aurait le pouvoir de forcer le gouvernement à atteindre ses objectifs environnementaux et climatiques et de protéger les normes alimentaires et agricoles de classe mondiale de la Grande-Bretagne dans les futurs accords commerciaux.

 

Layla Moran (députée)

Réduire le financement de la recherche qui aide à suivre les nouvelles variants de Covid19 est à la fois impardonnable et incroyablement myope. Lorsqu'il s'agit d'aider l'Inde, le gouvernement donne d'une main et prend de l'autre.

 

Daisy Cooper (députée)

- Tout en essayant de dissimuler la source de financement d'une rénovation d'appartement, le Premier ministre et son gouvernement ont fait adopter le projet de loi sur la sécurité incendie au Parlement, ce qui laisse des centaines de milliers de personnes sans aucune protection financière.

- Le gouvernement a eu dix mois pour trouver une solution au scandale des baux. L'échec du gouvernement a ruiné des vies, laissant des gens vivant dans des maisons insalubres, laissant des gens en faillite et laissant des gens sans abri.

- [Covid19] Tant que les Indiens ne pourront pas se faire vacciner, non seulement de nombreuses personnes mourront, mais cela signifie également que le virus mutera à nouveau.

 

Suisse
Parti libéral-radical

- Notre objectif d’avoir 30% de la population vaccinée à la fin avril n’est pas atteint. Les lenteurs du côté de l’OFSP en sont l’une des raisons… Les mesures nécessaires doivent être prises par l’OFSP pour rattraper ce retard!

- Le PLR salue la poursuite du dialogue avec l'Union européenne. Il est important que l’ensemble du Conseil fédéral assume enfin sa responsabilité en présentant des solutions réalistes concernant les points ouverts et fasse tout pour maintenir et renforcer la voie bilatérale.

- Le Conseil fédéral a ouvert aujourd'hui les procédures de consultation sur la loi sur l’allégement des coûts de la réglementation pour les entreprises et sur le frein à la réglementation. Le frein à la réglementation, une demande soumise par le PLR en 2016, serait une solution en faveur des entreprises touchées par la crise du coronavirus.

 

Vert’libéraux

- Nous sommes ravis que la loi sur le CO2 et l'initiative sur l'eau potable soient désormais encouragées. Cependant, les résultats serrés de l'enquête montrent que les deux modèles ne sont pas un succès assuré et que nous devons et continuerons de nous engager à un oui clair!

- Nos délégués passent le slogan du oui à la loi COVID19 avec 156 oui contre 3 voix contre et 6 abstentions. Parce qu'un rejet de la loi mettrait en péril les mesures de soutien importantes et créerait une insécurité juridique.

 

Jürg Grossen (président)

[Covid19] Le "parapluie de protection" pour les grands événements [protection financière pour les organisateurs en cas d'annulation pour raisons sanitaires] est efficace. En fin de compte, bien sûr, une décision épidémiologique doit être prise concernant une mise en œuvre, mais les organisateurs ont besoin de sécurité pour la planification ultérieure. Les détails de la mise en œuvre doivent encore être convenus avec les cantons.